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Couverture :
Premier suspect (F. Pagès / TF1)
TF1 PUBLICATIONS
1, quai du Point du Jour
92656 Boulogne Cedex
Standard 01 41 41 12 34
Fax 01 41 41 16 95
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Programmes : Vanessa Bernard
01 41 41 15 61
Secrétaire de rédaction : Maud Fayat
Rédactrices : Vanessa Bernard, Aurélie Binoist,
Karelle Bourgueil, Béatrice Dauman-Fossé,
Maud Fayat, Emmanuelle Papin
Secrétaires de fabrication : Marion Chapelot,
Jean-Michel Eid
Mise en page : Viviana Ardila-Ponton, Benoît
Baron, Josquin Boutan, Sébastien Caulier,
Sophie Kovalenko
Photothèque : 01 41 41 24 01 Patrick Roche,
Hélène Rouault, Dominique Maestracci
: Emmanuelle Lerbret
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Abonnements : 01 41 41 27 26
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Quels souvenirs gardez-vous de votre
troisième participation au Grand concours
des animateurs ?
J’ai passé un excellent moment, entourée d’une
joyeuse bande d’animateurs déchaînés. JeanPierre Foucault, surnommé pour l’occasion
“Monsieur le président” était par ticulièrement en
forme. Comme chaque année, nous nous sommes tous beaucoup amusés. L’ambiance était
excellente. Contrairement à ce que les téléspectateurs peuvent par fois penser, ce n’est
pas parce que nous travaillons au sein de la même
chaîne que nous nous voyons beaucoup. Pour ma
par t, je retrouve le plus souvent mes copains de
l’antenne à cette occasion ainsi que pour
l’émission spéciale, orchestrée par Ar thur, le 31
décembre.
Quels sont vos domaines de prédilection ?
Sans hésitation, le cinéma et la musique. Si
cette soirée est toujours festive, elle est également stressante. J’ai toujours chaud, mes mains
sont moites… Il n’est pas évident de faire la
preuve de ses talents devant les téléspectateurs ! Les trois manches réservent toujours des
surprises mais ce programme est excellent pour
tester sa culture générale !
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N° 03 SEMAINE DU 13 AU 19 JANVIER 2007
F. Piau / TF1
Proposé par Starling
Réalisé par Didier Froehly
Présenté par Carole Rousseau
Invités : Nikos Aliagas, Denis Brogniart, Benjamin Castaldi, Sandrine Quétier, Sophie Coste, Alexandre Debanne,
Sophie Favier, Laurent Fontaine, Jean-Pierre Foucault, Thierry Gilardi, Cyril Hanouna, Catherine Laborde, JeanPascal Lacoste, Laurent Mariotte, Jacques Pradel, Eugène Saccomano et Nathalie Vincent
Quelle “spécialité” avez-vous choisie ?
Jack Nicholson. Je suis, en effet, une grande fan
de l’homme et du monstre sacré du cinéma
américain. Je suis incollable sur toute sa
filmographie. Il y a peu de génies tels que lui.
Ses interprétations dans Vol au-dessus d’un nid
de coucou, Shining ou plus récemment dans Les
Infiltrés sont magistrales. Je n’ai jamais eu la
chance de le rencontrer ni de l’inter viewer
mais je ne désespère pas…
Que peut-on vous souhaiter pour l’année à
venir ?
Qu’elle soit aussi belle que 2006 l’a été. Je
connais suffisamment ce métier pour savoir
que rien n’est jamais acquis. J’ai la chance de
présenter des programmes qui me tiennent à
cœur, Les 100 plus grands… avec mon complice
Christophe Dechavanne, 50 mn inside aux côtés
de Guillaume Lacroix et des programmes événementiels. Je vis sur un petit nuage !
Carole Rousseau a-t-elle eu fort à faire avec
ses dix-sept candidats ?
Carole a dû composer, comme d’habitude,
avec dix-sept grands enfants turbulents ne
tenant pas en place der rière leur pupitre.
Heureusement, c’est une grande professionnelle
et elle a beaucoup d’humour !
Propos recueillis par Vanessa Bernard
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Grâce à un sens de l’observation extrêmement
développé, basé sur les attitudes, les regards et
les expressions faciales, Angela par vient à
déceler le mensonge chez n’importe quel individu.
Une faculté peu commune découver te à l’âge de
14 ans, suite au choc causé par l’arrestation de
ses parents. En effet, après une enfance paisible
et harmonieuse, Angela a subitement appris
que ses parents lui mentaient quotidiennement
sur leurs activités. Ils étaient en réalité deux
agents doubles de la C.I.A. et fournissaient des
informations à l’Est. Considérés comme les
deux plus grands traîtres de l’histoire récente des
Etats-Unis, ils ont été emprisonnés pour haute
trahison et sont détenus depuis plus de 12 ans.
Traumatisée par ce passé familial douloureux,
Angela a décidé d’intégrer le F.B.I. après ses
études et de se servir de son don pour tenter de
racheter la trahison de ses parents. Après 10 ans
de silence, elle sera amenée à reprendre contact
avec son père. Des entretiens suivis de près par
sa hiérarchie. En effet, ces deux anciens espions
détiennent toujours des informations
confidentielles qu’ils n’ont jamais divulguées au
gouvernement. Le patron d’Angela, Gene Taylor,
qui connaissait bien ses parents, l’incite à revoir
son père. Il espère secrètement utiliser la jeune
femme pour lui soutirer des informations. Mais
cette dernière éprouve rapidement de la méfiance
envers lui…
Diffusée sur la chaîne américaine Lifetime, cette
série policière a été lancée le 16 juillet 2006.
Chaque épisode d’Angela’s eyes est construit sur
trois grands axes mêlant tour à tour une nouvelle
enquête du F.B.I., la vie privée d’Angela et le
mystère qui entoure ses parents, offrant au fil du
temps de nouveaux éléments permettant de
reconstruire un passé trouble.
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Angela Henson / Abigail Spencer
Intelligente et impulsive, Angela se base sur
ses intuitions pour résoudre ses enquêtes. De son
vrai nom Anderson, elle a changé de patronyme
à son entrée en faculté après le scandale lié à
l’arrestation de ses parents. Son don
d’obser vation, d’une grande aide dans son
métier, la place dans l’incapacité de gérer
correctement sa vie personnelle. En effet, la
jeune femme ne parvient pas à s’en défaire dans
son quotidien, ce qui entraîne de gros problèmes
dans ses relations sentimentales et amicales.
Suspicieuse, Angela éprouve beaucoup de
difficulté à accorder sa confiance. Son premier
petit ami ne suppor tera pas ce tempérament et
elle devra faire un gros travail sur elle-même pour
ne pas gâcher sa nouvelle relation avec le docteur
Dylan Turley. Angela a également un frère, Jerry,
avec lequel elle entretient des rappor ts
complexes.
Abigail Spencer a fait ses premiers pas dans All
my children, un soap-opera très célèbre outreAtlantique. Elle est également apparue au casting
de plusieurs séries comme Les exper ts, Killer
instinct ou Gilmore girls avant d’obtenir le rôle
principal dans Angela’s eyes.
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Série policère en 13 épisodes
Créée par Dan McDermott
Produite par NBC Universal Television
Avec Abigail Spencer (Angela Henson), Lyriq Bent (Leo Jenkins), Joe Cobden (Dozer), Rick Roberts (Gene Taylor),
Paul Popowich (Jerry Henson), Dr Dylan Turley (Steve Boyle)…
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Jerry Henson / Paul Popowich
Avant de disparaître pendant plusieurs mois, Jerry
avait volé 6 000 dollars à sa sœur. Il va subitement
refaire irruption dans la vie d’Angela. Ne voulant
pas admettre la culpabilité de ses parents, il
cherche à réunir des preuves pour permettre de
les réhabiliter. Une volonté qui se heur te à celle
de sa sœur, persuadée de la traîtrise de ses
parents et décidée à tirer un trait sur son passé.
Paul Popowich a beaucoup tourné pour la
télévision. Il a interprété des rôles dans de
nombreuses séries comme Star Trek, Nash
Bridges, Beverly Hills, 90210, The L word, Dark
Angel...
Leo Jenkins / Lyriq Bent
Coéquipier d’Angela, il se montre parfois perplexe
sur ses capacités de déduction et se méfie de ses
interprétations. Car tésien, Léo Jenkins préfère
s’appuyer sur des preuves concrètes et gère
difficilement l’impulsivité d’Angela. Ils
entretiennent donc des rappor ts par fois un peu
tendus.
Lyriq Bent a déjà tourné plusieurs films pour le
cinéma et la télévision mais s’est distingué
grâce au succès rencontré par les deux derniers
volets de la saga Saw. Il a également participé au
long métrage Honey avec Jessica Alba.
Dozer / Joe Cobden
Dozer et Angela se sont connus à la fac et y sont
devenus amis. Il est l’une des rares personnes à
laquelle Angela ait accordé sa confiance. Petit
génie en matière de dernières technologies, il lui
appor te une aide précieuse durant les enquêtes.
Joe Cobden a débuté dans une adaptation du
Chien des Baskerville pour la télévision en 2000.
Il a ensuite participé à plusieurs films cinéma
parmi lesquels Confessions d’un homme
dangereux avec George Cloooney, Le jour d’après
ou Aviator. Il sera prochainement dans I’m not
there, une évocation de la vie du chanteur Bob
Dylan aux côtés de Christian Bale et Cate
Blanchett.
Aurélie Binoist
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Premier suspect ?
J’ai été impliqué très tôt, avec la productrice
Françoise Ber theau-Guillet et la scénariste
Dominique Golfier. Le film s’ouvre sur une
impression de bonheur paisible à bord d’un
voilier. Et tout bascule en une soirée. Le couple de
héros évolue dans le monde de la justice, elle
étant juge et lui policier. L’étau qui les enserre
arrive comme un orage sourd et se mue en
spirale infernale. Plus que d’autres, on les croit
N° 03 SEMAINE 13 AU 19 JANVIER 2007
à l’abri d’un système qui finalement, les broie
encore plus.
Le film a été écrit pour Natacha Amal et
Bruno Madinier. Cela a-t-il orienté votre
travail ?
Oui et c’est formidable de travailler des rôles déjà
incarnés… Cela renvoie immédiatement à des
scènes. Très souvent, quand je lis un script, un
visage, dont je ne peux me défaire, me vient à
l’esprit pour cer tains rôles. C’était le cas pour
Catherine Marchal qui interprète Sophie, la jeune
femme assassinée, la première épouse d’Alain
Mercier : j’ai tout de suite pensé à cette actrice et
je l’imaginais dans un décor pur, magique,
transparent, presque irréel…
C’était mon premier tournage avec Natacha et
Bruno. Ils ont été de bons compagnons de route.
Avec Femmes de loi, où elle campe déjà un
juge d’instruction, Natacha Amal a une image qu’il
fallait transformer pour ce rôle. Elle s’est laissée
modeler, était totalement ouver te à plonger dans
Scénario, adaptation et dialogues de Dominique Golfier
Un film réalisé par Christian Bonnet
Avec Alain Doutey, Samuel Labarthe, Jean-François Garreaud, Catherine Marchal, Steve Kalfa...
notre histoire. Bruno Madinier, quant à lui, fonctionne sur un autre mode. Il reste plus en retrait,
plus secret peut-être, mais je trouve son interprétation bouleversante de sincérité. Ils ont été,
je crois, bien entourés, avec Samuel Labarthe, qui
campe le juge chargé d’instruire l’affaire ; leurs
face-à-face étaient intenses.
Quels procédés techniques spécifiques avezvous utilisés ?
Je souhaitais faire un film tout en fluidité. Mais
pour obtenir ce résultat, j’ai fait un peu l’inverse de ce que j’avais imaginé. Je pensais
tourner des plans séquences mais les jeux de
Natacha et de Bruno m’ont fait réagir différemment… J’ai, par exemple, perçu une telle intensité dans les yeux de Natacha que j’ai voulu en
jouer. Le film est donc très découpé, avec de
nombreux gros plans. Le rendu, assez saccadé,
contraste avec les nombreux flashbacks. Ceuxci sont tournés avec une caméra à la main un peu
désaxée, ce qui induit un mouvement de balancier
presque au ralenti. De plus, l’image est légèrement saturée, d’où ce rendu cotonneux et cette
impression de filtre. Et en post-production, j’ai
décalé les sons des voix d’une image pour
obtenir un léger écho.
Avez-vous travaillé avec votre équipe
habituelle ?
L’on choisit ses par tenaires en fonction de leur
disponibilité mais aussi du projet. Je n’avais pas
travaillé avec Dominique Brabant, à la lumière,
depuis Le gave avec Michel Duchaussoy. Pour ce
film, j’ai collaboré avec un nouveau décorateur, Thierry Deniau…
Justement, quelle importance donnez-vous
aux décors ?
J’essaie qu’ils soient remarquables mais sans
ostentation et qu’on les identifie à un personnage.
Mon penchant, graphique, me fait souvent aller
vers des décors bicolores. Quand j’arrive dans
l’un d’eux, j’ai tendance à enlever des accessoires
pour ne laisser que les éléments qui donnent la
vie, la quintessence du lieu.
Vous accordez également une large place aux
magnifiques décors naturels…
Nous avons tourné dans les calanques de Cassis
et à Marseille. La magnificence de la nature, luxuriante et paisible, contraste avec la violence du
drame.
Pour moi, la mer est un personnage à par t
entière. Elle rythme le film, lui donne son unité, sa
tonalité.
Photos : F. Pagès /
TF1
Pourquoi avoir tourné en super 16 et non en
Haute Définition ?
Je me sentais plus à l’aise en super 16 pour filmer
les lumières saturées, très for tes, du Midi. Ce
choix me permettait également de réaliser la
plupar t des effets spéciaux directement lors
des prises, notamment les ralentis.
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Ainsi, le cadre de vie du couple Archambault, dont
la fille Sophie a été assassinée et retrouvée sur un
bateau, est moins assimilé à une maison qu’à cet
élément naturel ; on sent la mer juste derrière lui.
Quelle est votre “patte” ?
Ce qui m’intéresse, fondamentalement, ce sont
les regards. Comme le premier spectateur au
théâtre, je suis présent pour capter les bons
moments offer ts par les acteurs.
Sur un tournage, il m’arrive de ne pas être
derrière le moniteur mais tout près des comédiens, pour mieux les regarder. Il faut que j’aie le
frisson ou même la larme à l’œil, que leur jeu me
traverse ! Je laisse à la technique sa place : je veux
que la caméra soit la plume de l’histoire et
qu’elle soit réceptive, mais on ne doit ni sentir, ni
voir ses mouvements.
Que pensez-vous du format choisi de 2x65’?
Il est tout à fait adapté pour cette fiction, qui relate
une histoire dense. L’équilibre est respecté entre
les deux par ties car il existe une vraie bascule
scénaristique...
Quels sont vos projets ?
Je vais débuter un tournage dans la région de La
Rochelle, avec Claire Keim. Le film, intitulé Un
admirateur secret, est tiré d’un roman de Patricia
Mac Donald.
Propos recueillis par Maud Fayat
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Photos : F. Pagès /
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Ce qui m’a intéressé, c’est qu’il explique l’instruction à charge, un mécanisme par lequel des
gens peuvent être broyés. Le fait que le premier
suspect soit flic et sa femme, magistrate, ajoute
encore à la tension de l’intrigue.
L’attitude d’Alain Mercier est ambigue…
Alain est la dernière personne à avoir vu son exfemme Sophie avant sa disparition. Lorsque
son corps est retrouvé, il est le coupable idéal.
Les nombreux flashbacks du film qui retracent
leur dernière entrevue, apprennent au téléspectateur qu’ils ont eu une assez violente altercation
mais aussi qu’ils entretenaient une relation
complexe et passionnelle… En fait, on se rend
compte qu’Alain n’est pas totalement honnête à
ce sujet avec Claire, sa compagne actuelle, et qu’il
pourrait très bien être coupable du meur tre dont
il est accusé… Bien sûr, ce mystère est l’un des
ressor ts du thriller.
La fuite d’Alain pour se soustraire à la
justice fait pencher pour sa culpabilité…
Plus exactement, il s’enfuie pour se soustraire à
un système au sein duquel il sait qu’il ne pourra
N° 03 SEMAINE 13 AU 19 JANVIER 2007
pas se défendre. Par ce choix, il devient acteur et
pas seulement victime de son histoire.
Comment expliquer que l’histoire reste
plausible de bout en bout, même lors de
cette cavale ?
Je crois que cette histoire nous rappelle, celle bien
réelle quoique improbable, du procès d’Outreau !
Qui n’a pas eu froid dans le dos en écoutant les
interviews de ces accusés et l’audition de leur
juge par la commission parlementaire ? Nous
avons pris conscience que n’impor te quel individu peut être broyé par un système. Je pense que
ce film va parler à beaucoup de monde.
Pourtant, on aurait pu croire les deux héros,
qui appartiennent à ce système, à l’abri
d’une telle injustice ?
Au contraire, peut-être jette-t-il plus vite l’opprobre publique sur un initié, à par tir du moment
où il commence à déraper ?
Le film Au nom du père, de Jim Sheridan comme
le livre de Malika Oufkir La prisonnière, font
par tie des histoires m’ayant par ticulièrement
marqué. Elles provoquent un for t sentiment
d’injustice. Les personnages doivent s’y
SUSPECT
surpasser pour faire évoluer la situation.
L’injustice est un très bon ressor t dramatique qui
autorise ce principe de transformation d’un
personnage par l’histoire.
Quelques mots sur votre partenaire, Natacha
Amal ?
Quelle chance que cette fiction ait été écrite pour
nous ! Nous nous entendons très bien dans la vie
et c’était notre première collaboration, outre une
scène très fugace dans Le bleu de l’océan. Elle est
formidable de justesse et d'émotion dans le film.
C’était d'ailleurs un tournage très agréable et le reste
de la distribution est aussi de très grande qualité.
Comment avez-vous ressenti la manière de
filmer de Christian Bonnet ?
Il savait parfaitement comment il voulait raconter
et filmer cette histoire au moment de sa préparation. Il a réussi un polar parfaitement contrôlé,
sans concessions et avec beaucoup de style et
d'élégance. Christian ne lâche rien, on sent qu’il
maîtrise bien son art. Cela nous porte. C'est aussi
un film remarquablement produit par Françoise
Ber theau-Guillet et Exylène Films.
Propos recueillis par M. F.
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Avez-vous passé des “tests” ensemble ?
Non, car tout s’est décidé très vite. Mais je suis
sûre que l’on va former un duo qui fonctionne
bien. On va devoir travailler dur et trouver notre
rythme. Le ton sera forcément à la détente.
C’est par fait pour moi qui n’aime pas trop me
prendre au sérieux.
Quelles sont les nouveautés de cette formule ?
Beaucoup de changements sont attendus, y
compris dans le générique et le décor. Bruno et
moi lancerons les sujets en plateau et devant un
public. L’émission compor tera énormément
d’images incroyables mais vraies, dont 60%
v i e n n e n t d e l ’ é t r a n g e r e t 4 0 % d e Fr a n c e ,
notamment des repor tages filmés spécialement
pour l’émission par les équipes de la production.
Les images seront répar ties en rubriques : les
animaux, histoires, lieux, destins, talents,
émissions du monde entier… les plus incroyables
mais vrai(e)s !
6
N° 03 SEMAINE DU 13 AU 19 JANVIER 2007
Que pensez-vous du concept de l’émission ?
Je l’aime et je crois le maîtriser assez bien. J’ai
en effet déjà présenté Incroyables animaux, des
aventures un peu extraordinaires entre les Nac
et leurs maîtres ; dans Combien ça coûte, ma
chronique,”Les coups de folie de Nathalie”,
présentait des lieux incroyables. Enfin, je
présente Crash zone sur 13 ème rue, un concentré
d’images incroyables du monde entier.
Vous êtes donc rodée à l’exercice. Vous
correspond-il ?
Toutes ces émissions correspondent bien à
ma personnalité ! Je suis casse-cou, un peu
“fofolle” et j’ai beaucoup pratiqué les spor ts
extrêmes. Même si les mauvaises chutes m’ont
rendue méfiante, je reste une femme de défis.
Vous n’aimez pas l’ordinaire !
J’aime la vie de tous les jours mais j’adore
m’évader. Je déteste l’iner tie… un trait de
caractère d’ailleurs par fois difficile à vivre
pour mes proches !
Vous êtes omniprésente à l’antenne pour ce
passage en 2007…
Oui et j’en suis ravie. Cela prouve que j’ai su faire
les bons choix il y a trois ans en acceptant la
proposition de Christophe Dechavanne
(producteur de Combien ça coûte, Ndlr) et en
rejoignant la chaîne. Je pense qu’il faut être
patient et montrer qu’on sait travailler quand on
fait appel à nous... Le travail finit toujours par
payer !
Avez-vous toujours souhaité exercer ce
métier ?
Ma famille a su avant moi que j’emprunterais cette
voie car déjà toute petite, j’animais les repas de
famille. Moi, je voulais devenir comédienne. Et j’ai
eu la chance de jouer dans un épisode de Brigade
Navarro. Cela m’a tellement plu que depuis, je
prends des cours... Je me dis : je travaille et
quand l’oppor tunité de jouer la comédie se
présentera, je serai prête !
Propos recueillis par Maud Fayat
F.Pugnet / TF1
Comment prenez-vous cette nouvelle
aventure ?
Comme un très beau cadeau de Noël ! Je suis ravi
de vivre cette aventure avec Bruno Roblès, avec
qui j’ai déjà vécu des émotions assez
”incroyables” sur Fear Factor. Et c’est encore
mieux d’arriver pour une nouvelle formule…
G.Bedeau /TF1
Proposé par Stéphane Gâteau et Jérôme Revon
Réalisé par Jérôme Revon
Présenté par Bruno Roblès et Nathalie Vincent
7
Na tha lie Vin cen t
ZOOM
DR DOG
Production : France Animation/TF1
(52x13’)
DR
IER 6:50
DIMANCHE 14 JANV
SE
ES
UN
TF! JE
Pas facile de mener à la fois une vie de chien et une vie de médecin, mais si Dr Dog est un héros, ce n'est pas
pour rien ! Le Dr Dog est un médecin passionné qui fait tout pour aider ceux qui en ont besoin - même si cela
le met parfois dans des situations embarrassantes, absurdes, voire périlleuses. Il est aussi le chien de la
famille Gumboyle…
Nelvana
Le rire est le meilleur des remèdes, comme le prouve Dr Dog dans cette nouvelle série animée pour les
5-10 ans. Tirée du best-seller de Babette Cole, auteur anglaise reconnue pour ses livres pour enfants,
Dr Dog combine humour caustique, personnages excentriques, action et aventure.
IER 6:50
DIMANCHE 14 JANV
SE
ES
TF! JEUN
LES DIGATA
DÉFENSEURS
Production : Nelvana (26 x 26’)
Di-Gata sera aussi sur Tfou.fr en janvier.
Quatre combattants adolescents, les Di-Gata défenseurs, mènent une quête légendaire pour sauver leur
monde, le royaume de Rados. Tout repose sur leur capacité à retrouver les Pierres Pures de Di-Gata, dispersées
dans le monde douze ans plus tôt par leurs ennemis de l'Ordre de l'Infini. L'enjeu est de taille : ces Pierres
Pures, une fois réunies par les Défenseurs, seront les seules garantes du retour à la paix.
IER 6:45
MERCREDI 17 JANV
TF! JEUNESSE
Produit par Nelvana (26 x 26’)
Glurp Attack sera aussi en janvier sur tfou.fr et dès février sur la chaîne
TFou (câble et satellite).
DR
GLURP ATTACK
A qui fait-on appel en urgence quand des termites mutantes sont sur le point d’envahir la ville ? Qu’un égoutier
se transforme en une moisissure visqueuse pour recouvrir la terre entière ou qu’un personnage
malintentionné réunit les pires odeurs du monde pour en faire une bombe géante ? A deux agents très
spéciaux, Abby et Ty. Assistés de leur rat de laboratoire, ils œuvrent pour le dépar tement (top secret) de
Glurpologie du gouvernement et tentent de résoudre des cas “crados”, que les adultes ne veulent pas
résoudre. Pas évident, pour eux, de mener de front leur vie d’adolescents et d’enquêteurs sur des affaires
criminelles aussi “spéciales”…
2
Glurp Attack sur TF1 est la version française de Grossology. Il s’agit d’abord du livre à succès de Sylvie
Branzei édité en 1995. L’éducatrice scientifique américaine voulait expliquer aux enfants la cause de
certains phénomènes physiques, normaux mais tabous, comme les rots, les pets… Puis son travail
inspira une exposition qui fit le tour du monde, notamment Crad’Expo à la Cité des Sciences à Paris,
de novembre 2004 à août 2005.
N° 03 SEMAINE DU 13 AU 19 JANVIER 2007
ECHOS
/ J.M.Sureau/TF1
Photos : C.Chevalin
ÉRANCE
L
O
T
A
L
E
D
E
IR
O
T
LA VIC
2
Le 22 décembre 2006, Cyril a rempor té la Star
Academy 6 avec 67% des votes, face à sa
camarade Dominique. 9 754 440 téléspectateurs
assistaient à l’événement devant leur petit écran.
Des ar tistes de renom étaient venus par tager ce
dernier prime-time avec les finalistes,
accompagnés d’un orchestre philarmonique :
Yannick Noah, parrain de la promotion, Charles
Aznavour, Françoise Hardy et Chimène Badi, ainsi
que la gagnante de la précédente édition, Magalie
Vaé, qui annonçait la sor tie de son nouveau single
intitulé Qui a mérité.
Le jeune homme au timbre de voix cristallin prend
cette victoire comme “une revanche sur le passé”,
un temps où il ignorait encore que sa voix
“différente” était un atout. Après 17 semaines de
compétition, il rempor te donc un contrat avec
Universal Music France pour enregistrer un album,
avec une avance d’un million d’euros. Cyril a
bénéficié du soutien de son île natale,
La Mar tinique, qu’il a quittée deux ans auparavant,
pour suivre des études d’anglais en métropole.
N° 03 SEMAINE DU 13 AU 19 JANVIER 2007
“En réalité, je voulais prendre une année sabbatique
pour essayer de faire ce que j’aime : chanter.”
Au sujet de son futur album, il s’est déclaré “prêt à
accepter toute proposition qui pourrait mettre (sa)
voix en valeur”. S’il aime beaucoup le gospel, il a
réalisé, grâce à l’expérience Star Academy, qu’il
pouvait aller dans d’autres registres.
Alexia Laroche-Jouber t, la productrice, assurait
également les fonctions de directrice au château.
Elle est revenue sur la métamorphose de Cyril. “Je
pense que c’est aussi cette révélation, ar tistique et
humaine, au cours de l’aventure, que le public a
aimé chez lui.” “Au début de l’aventure, explique le
principal intéressé, j’arrivais avec un boulet de
tristesse derrière moi. (…) Le déclic s’est produit
lorsque Kamel m’a proposé d’interpréter I will
survive. J’ai d’abord été très réticent (…) puis, me
déguiser, me transformer, jouer comme dans une
comédie musicale, m’a vraiment révélé. Je me suis
vraiment amusé. “
Et lorsqu’on lui demande si Star Ac’ 6 est la victoire
de la différence, il répond “A travers plusieurs
interviews, j’ai appris que j’avais créé une cer taine
forme de tolérance.”
Pascal Nègre, quant à lui, a tenu à rappeler que
“L’histoire de la musique est aussi l’histoire des
minorités. Toutes les minorités. (…) black, gitane,
arabe, homosexuelle... Ces gens ont joué un rôle
fondamental dans l’histoire de la musique. D’une
manière très étonnante, il aura fallu attendre six ans
avant qu’une personne issue de ces minorités
gagne Star Academy pour la première fois en
France. Pour moi, c’est un vrai événement, qui est
avant tout ar tistique. ”
Alors que le casting pour une septième édition a
déjà commencé (voir sur le site tf1.fr), la troupe de
Star Academy 6 entamera une tournée au
printemps 2007 (toutes les dates sur tf1.fr). Avant
cela, nous retrouverons Nikos Aliagas vendredi 5
janvier, à 20h50, pour une émission exceptionnelle :
Star Academy : la 100e.
Nik os Ali ag as en tou
Do mi niq ue et Ch arl
ré de s de ux fin ali ste
s
es Azn avo ur
Cy ril fac e à Fra nço
ise Ha rdy
Cy ril, Yan nic k No ah
et Do mi niq ue
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Av ec Ma ga lie