Notes sur la relation sexuelle
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Notes sur la relation sexuelle
Rapport et relation sexuelle S’il y a un lien affectif et physique qui se tisse avec le temps entre deux personnes, on parle de relation sexuelle. Sinon, il s’agit d’un rapport sexuel. Pour qu’une relation sexuelle soit enrichissante, i faut que les deux partenaires se respectent mutuellement, qu’ils s’aiment et qu’ils se sentent en sécurité physique et psychique. Coït vaginal (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rapport_sexuel) Au sens strict, le coït ou consiste en la pénétration du pénis de l'homme, en érection, dans le vagin de la femme. Afin de provoquer l'excitation chez les deux partenaires, le coït est généralement précédé de préliminaires, consistant généralement en caresses, baisers, massages, masturbation des organes génitaux du ou de la partenaire, etc. On notera également que la parole pourra également, chez certaines personnes, produire un effet d'excitation non-négligeable. L'excitation conduit chez l'homme à l'érection du pénis, c'est-à-dire à son gonflement en pleine longueur et à sa rigidification, et chez la femme au gonflement du clitoris et des petites lèvres, ainsi qu'à la détente et à la lubrification du vagin par la production de cyprine par les glandes de Bartholin. La pénétration peut être pénible et douloureuse pour les deux partenaires si le vagin est trop serré ou insuffisamment lubrifié. Le vagin et la vulve se lubrifient naturellement chez la femme pubère et non ménopausée lorsqu'elle est excitée, mais cette lubrification peut être insuffisante. Chez la femme vierge, la pénétration est souvent inconfortable, voire douloureuse, en raison de l'appréhension de l'acte et du déchirement de l'hymen. Chez la femme ménopausée, le vagin peut être atrophié et sec (ce phénomène est combattu par le traitement par hormones de substitution). En cas de lubrification insuffisante ou d'étroitesse excessive, on peut utiliser des lubrifiants intimes artificiels, notamment des gels à base d'eau. Des mouvements d'aller-et-retour du pénis dans le vagin stimulent d'une part le pénis de l'homme, d'autre part le vagin, les petites lèvres et le clitoris de la femme. Le plaisir qui en découle dépend de nombreux facteurs, notamment l'habileté des partenaires. Ces mouvements peuvent s'accompagner de baisers, de caresses sur les seins, les fesses, le clitoris, l'anus, et autres parties du corps. Le sommet du plaisir s'appelle l'orgasme. Au cours de l'orgasme masculin se produit généralement l'éjaculation, c'est-à-dire l'expulsion de sperme dans le vagin. Celle-ci peut être empêchée par le préservatif. L'orgasme féminin se traduit par des spasmes du vagin, généralement accompagné par une intense lubrification, et dans certains cas d'une éjaculation (expulsion en jet du liquide secrété par les glandes de Skene, près de l'urètre). Le coït peut se pratiquer dans diverses positions, la plus classique étant la position dite du missionnaire : la femme est allongée sur le dos, cuisses écartées, l'homme s'allonge sur elle. Le choix de la position dépend des anatomies, des goûts, des circonstances et des fantaisies des partenaires. Lors d'un rapport sexuel, il existe un risque de transmission de maladies, notamment du SIDA. Ce risque peut être diminué par l'utilisation d'un préservatif. Les réactions du corps lors de l'excitation (Source : www.servicevie.com/02sante/sex/sex16042001/sex16042001.html) Lors d'une chronique précédente, nous avons traité du désir sexuel. Lorsque le désir est présent, donc que le goût de s’approcher de l'autre ou de se laisser approcher est là, si rien ne vient le contrecarrer, on entre alors dans la phase de l'excitation. La phase de l'excitation est caractérisée par la vasocongestion des organes génitaux, plus particulièrement par l'érection du pénis et la lubrification du vagin. Ainsi, quand surviennent les premières stimulations psychologiques ou physiques, la phase de l'excitation commence. Par exemple, chez l'homme, si des caresses se produisent au niveau du pénis, les terminaisons nerveuses de la peau du pénis envoient un message vers le cerveau. Dans le cerveau, ce message est codé en fonction de ses souvenirs, de ses expériences, de la mémoire, du contexte. Si les sensations tactiles sont codées positives sexuellement (par exemple, caresses amoureuses de sa partenaire), le cerveau envoie l'ordre au corps caverneux du pénis de produire une augmentation de l'entrée du sang, donc un début d'érection qui se poursuit jusqu'à l'érection complète. Mais, si les sensations tactiles sont codées négatives sexuellement (par exemple, examen médical), le cerveau n’enverra pas l'ordre de laisser entrer plus de sang et il n’y aura pas d'érection. Chez la femme, il se produit un phénomène semblable, sauf que la lubrification remplace l'érection. Phase de l'excitation chez l'homme Durant l'excitation sexuelle, le phénomène le plus évident est l'érection du pénis. Mais ce n’est pas le seul. En effet, on remarque des changements au niveau des testicules, qui augmentent de volume (augmentation jusqu'à 50 % de plus) et qui vont s’élever pour se rapprocher du bassin. Pour plusieurs hommes, il y a production de quelques gouttes de sécrétion des glandes de Cowper. Il y a aussi une augmentation de la tension musculaire, du rythme cardiaque et du rythme de la respiration. Par ailleurs, quand un homme se plaint d'une difficulté de la phase d'excitation, c’est d'un trouble d'érection dont il parle, souvent appelé impuissance. Le mécanisme physiologique de l'érection est complexe et, par sa complexité, il est relativement fragile. l'érection est un phénomène principalement neurologique et vasculaire. Il nécessite un bon fonctionnement des centres neurologiques situés dans le cerveau et dans la colonne vertébrale, de même que les nerfs impliqués dans la transmission de l'influx nerveux. l'érection demande en plus un bon fonctionnement des artères qui amènent le sang vers le pénis et des veines qui en assurent la sortie. Donc, tous les facteurs médicaux qui affectent ces mécanismes, peuvent provoquer un trouble d'érection. Il y a aussi de nombreuses causes psychologiques (anxiété de performance, stress, éducation, etc.) et relationnelles (perte du sentiment amoureux, hostilité, conflits de pouvoir, etc.). Environ 10 % des hommes auraient un trouble d'érection. Phase de l'excitation chez la femme La réaction la plus évidente de l'excitation sexuelle chez la femme est la lubrification du vagin. La lubrification apparaît habituellement en moins d'une minute après le début de la stimulation et a pour but de faciliter la pénétration. En plus de la lubrification, il faut noter que le vagin va prendre de l'expansion dans la partie profonde. On observe aussi des changements ailleurs dans la corps. Le clitoris peut augmenter lentement et légèrement de Mieux vivre sa sexualité : connaître le cycle de la réponse sexuelle (Source : http://www.doctissimo.fr/html/sexualite/femmes/se_470_mieux_vivre_sexua.htm) Mieux se connaître, mieux connaître les réactions sexuelles (modifications du corps lors de l'excitation) peut participer à l'épanouissement érotique. Quelques connaissances, une bonne communication entre les partenaires, de la pratique, contribueront à une satisfaction partagée. Bien sûr toutes ces réactions sexuelles ne pourront être mise en jeu que dans un climat de disponibilité, de sécurité et en accord avec son partenaire. Sous la contrainte toute stimulation sera inefficace. Pourquoi des préliminaires ? On nomme ainsi toutes les caresses et jeux sexuels qui précédent le rapport sexuel proprement dit (baisers, enlacements, caresses, stimulations buccales). Lors des préliminaires l'ensemble de la peau et plus particulièrement les zones érogènes sont stimulées . Ces zones varient d'une personne à l'autre mais pour beaucoup on retrouve : la bouche, les oreilles, la nuque, les fesses, le ventre, le face interne des cuisses, les plantes de pied, les orteils, la région péri-anale et l'anus. Et également pour la femme les seins, les mamelons, le clitoris, la vulve, le vagin( avec en particulier le point G) et pour l'homme, le scrotum, la verge avec en particulier le gland et les mamelons. Les zones génitales sont particulièrement sensibles aux stimulations, cette stimulation doit être délicate, ce qui est vécu comme agréable et excitant par l'un sera désagréable et douloureux pour un autre. Un homme même s'il a quelques connaissances sur la sexualité féminine ne saura pas ce qui excite le plus sa partenaire et inversement une femme ne peut deviner à coup sûr ce qui va plaire à son partenaire d'où l'importance d'oser se dire mutuellement ses propres attentes, son propre fonctionnement quand on le connaît ou de guider l'autre dans ses caresses. La vue du corps de l'autre, son odeur, les échanges de mots doux ou de propos plus sexuels participent à la montée de l'excitation sexuelle. Le couple qui se connaît sexuellement a son répertoire d'échanges qui lui permet de mener l'un et l'autre à l'excitation maximale. La place primordiale des préliminaires tient au fait que les corps de l'homme et de la femme se préparent, se modifient, pour pouvoir permettre le rapport sexuel, c'est-à-dire la pénétration de la verge en érection dans le vagin. Les modifications produites par l'excitation sexuelle Chez la femme • • Le vagin se lubrifie (une sécrétion suinte des parois) ; Le vagin s'allonge et s'élargit ; • • • • Les grandes lèvres s'écartent et s'effacent ; Les petites lèvres et le clitoris augmentent de volume (ils sont gorgés de sang, ils rougissent) ; Le clitoris tumescent se rétracte derrière son capuchon ; Les seins augmentent de volume et les mamelons se durcissent Chez l'homme • • • • Les corps caverneux et le corps spongieux se remplissent de sang. La verge n'est ni un muscle, ni un os, elle est constituée de cavités vasculaires qui forment 3 cylindres : 2 corps caverneux et un corps spongieux qui entoure l'urètre. La verge se redresse, augmente de volume, s'allonge et durcit ; Les testicules augmentent de volume et remontent dans le scrotum (les bourses) jusqu'à être collés contre le corps ; Les mamelons se durcissent parfois ; Le gland s'humidifie avec l'émission par l'urètre de sécrétions des glandes de Cowper (glandes situées le long de l'urètre) Ce phénomène est important, en cas d'infection par le SIDA ces sécrétions sont contaminées. De plus chez l'homme et chez la femme • • • • La fréquence cardiaque et respiratoire augmente ; La pression artérielle augmente ; La peau rougit pour certains ; La tension musculaire augmente. Arrivé à ce stade de l'excitation sexuelle Le couple désire souvent poursuivre par la pénétration vaginale. Mais la montée jusqu'à l'orgasme peut également se faire par masturbation mutuelle , rapport oro-génitaux, coït anal ou d'une autre manière. Pour le coït vaginal, beaucoup de positions sont possibles. L'homme ou la femme (après la mise d'un préservatif si nécessaire) introduit la verge en érection dans le vagin, la lubrification permet au va-et-vient de se faire sans irritation, les mouvements de bassin de l'homme et de la femme provoquent ce va-et-vient. Les positions, l ‘anatomie en permet beaucoup. L'homme et la femme peuvent être face à face, ou l'homme derrière la femme. La femme peut être allongée sur le dos et l'homme sur elle ou l'inverse, ou encore l'homme et la femme sont tous les deux sur le côté... Tout est possible ou presque ! Les positions peuvent varier au cours d'un même échange sexuel au gré du désir de l'un ou de l'autre. Certaines positions sont plus excitantes pour certaines femmes : Si l'homme est derrière la femme, la paroi antérieure du vagin plus sensible chez beaucoup de femmes, est mieux stimulée (point G) ; de plus dans cette position le clitoris peut être manipulé par l'homme ou la femme. Beaucoup de femmes atteignent un orgasme très satisfaisant lors d'un rapport sexuel qui s'accompagne d'une stimulation clitoridienne. ( voir orgasme vaginal - orgasme clitoridien) L'orgasme Les sensations de l'orgasme ne peuvent se comparer à aucune autre expérience humaine : certains parleront d'une sensation d'éclatement, d'envahissement, d'autres une d'impression d'extase, de flottement. L'orgasme peut être vécu d'une manière plus ou moins intense, certaines femmes au début de leur vie sexuelle ne le reconnaissent pas et le vivent comme la chute brutale de la tension sexuelle. L'orgasme est une sensation intense mais fugitive qui ne dure que quelques secondes. Chez la femme • • Des contractions rythmées des muscles péri-vaginaux et de l'utérus, plus ou moins nettement ressenties, accompagnent le vécu psychique de l'orgasme ; D'autres parties du corps peuvent également se contracter en particulier les muscles respiratoires provoquant un cri, un gémissement. Chez l'homme • • L'orgasme est accompagné de l'éjaculation ; L'éjaculation comporte deux phases intimement liées. Dans un premier temps, les canaux déférents, les vésicules séminales, la prostate se contractent expulsant le sperme, vers la base de l'urètre ce qui provoque une tension de cette région, cette étape est ressentie par l'homme comme un point de non retour, l'orgasme va se produire. Ensuite c'est l'expulsion du sperme, les muscles situés autour de la base de la verge et de l'anus se contractent s'accompagnant des sensations voluptueuses de l'orgasme : c'est l'éjaculation, le sperme est expulsé par le méat urétral. Après l'orgasme Pour l'homme et la femme c'est la période de résolution. Tous les phénomènes provoqués par l'excitation sexuelle disparaissent petit à petit, le coeur et la respiration reviennent à leur rythme normal. La tension artérielle s'abaisse. Le corps se détend. La coloration sexuelle disparaît. Les organes génitaux retrouvent leurs volumes, pour la verge on parle de détumescence. A ce stade une transpiration important peut apparaître. L'envie de dormir ou de somnoler est forte. C'est également pour l'homme la période réfractaire, période pendant laquelle aucune réaction sexuelle (érection en particulier) ne peut se produire. Cette période varie d'un homme à l'autre et augmente avec l'âge. Elle peut aller de 10 minutes chez un adolescent à plusieurs jours chez un homme âgé. Dr Agnès Mocquard
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