Photoshop - Pixel d`Argent
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Photoshop - Pixel d`Argent
Tutorial Photoshop Les fondamentaux Photoshop : les fondamentaux_________________________________________________ 2 Caractéristiques d’une image_______________________________________________ 2 Taille _________________________________________________________________ 2 Résolution _____________________________________________________________ 2 Type de fichier _________________________________________________________ 2 Méta données___________________________________________________________ 2 Photoshop_______________________________________________________________ 3 Les fenêtres ____________________________________________________________ 3 Les menus _____________________________________________________________ 3 La barre d’options _______________________________________________________ 3 Les palettes d’information_________________________________________________ 3 La palette des couleurs ___________________________________________________ 3 La palette des calques ____________________________________________________ 3 La palette des outils______________________________________________________ 4 Outils __________________________________________________________________ 4 Système de calques _______________________________________________________ 4 La retouche numérique : les bases _____________________________________________ 4 Recadrage, redimensionnement et redressement_______________________________ 5 L’outil recadrage ________________________________________________________ 5 La commande cadrer _____________________________________________________ 5 La commande rogner_____________________________________________________ 5 Le redressement des images _______________________________________________ 6 Tonalité et contraste ______________________________________________________ 6 L’histogramme _________________________________________________________ 6 L’outil d’échantillonnage _________________________________________________ 6 L’outil Niveaux _________________________________________________________ 6 L’outil courbes _________________________________________________________ 6 Corriger la tonalité à l’aide des modes de fusion _______________________________ 7 L’accentuation ___________________________________________________________ 7 Conclusions _______________________________________________________________ 7 Tutorial Photoshop . les fondamentaux Photoshop : les fondamentaux Caractéristiques d’une image Taille Une image numérique est constituée de points de couleurs juxtaposés qui forment ensemble une image. La taille d’une image est définie par le nombre de points que l’on trouve en largeur et en hauteur, le produit des deux constitue le nombre total de points de l’image, (nombre de points en largeur x nombre de points en hauteur = nombre total de points constituant l’image). Résolution Un point n’ayant, par définition, aucune taille, cette image n’a pour l’instant… aucune taille « physique ». La taille « physique » de notre image dépend du nombre de points que l’on va répartir sur une longueur donnée, c’est ce qu’on appelle la résolution. On exprime cette résolution en spécifiant un nombre de points par unité de longueur. On utilise habituellement le pouce comme unité de longueur, et le point par pouce comme unité de résolution, on peut exprimer ainsi la capacité d’une imprimante à répartir des points sur un pouce de longueur ou, en anglais, de dot per inch (dpi).. Cette notion est importante selon le type de sortie auquel est destinée notre image. En effet, pour une image, une sortie papier (jet d’encre) nécessite une résolution d’environ 150 dpi alors qu’une sortie écran, pour le web par exemple, ne nécessitera que du 72 dpi. A surface équivalente, une image à haute résolution comprendra davantage de points qu’une image à basse résolution, elles n’auront pas le même « poids » de points. Type de fichier Cette représentation d’image par points se prête bien à son stockage numérique sous forme de fichier électronique. Il existe plusieurs types de fichiers d’image. Ceux de nos appareils numériques : - le jpeg, très répandu sur les APN, ce format compresse les informations de l’image pour obtenir des fichiers plus légers. Très répandu également sur le web pour les images photographiques. - Le RAW (NEF chez Nikon) les informations sont quasiment brutes de capteur, les fichiers sont souvent très lourds, ces images RAW doivent être « développées » à l’aide d’un logiciel avant de pouvoir être exploitées (Adobe Camera Raw, Nikon Capture, etc.). Ce type de fichier permet de changer a posteriori des réglages images habituellement définis directement sur le boîtier, telle la balance du blanc par exemple. - Le format TIFF s’approche du format RAW, il n’est pas compressé, mais il ne nécessite pas de « développement » préalable, les informations du capteur ont déjà fait l’objet d’une « interprétation ». - Des formats plus légers pour le Net bien souvent, le format GIF (qui autorise également des images animées) ou le format BMP parmi d’autres. Méta données Comme nous vivons une époque moderne, les formats photographiques que nous utilisons comportent une plage de renseignements relatifs au cliché sous forme de méta données. On trouvera dans ces méta données les données EXIF qui résument les paramètres de prise de vue (mode d’exposition, diaph., vitesse, sensibilité, balance des blancs, coordonnées GPS, etc.), Blaise Dewaele –2– Tuto01Photoshop .doc 11.4.2007/16:04 Tutorial Photoshop . les fondamentaux les données IPTC qui permettent d’ajouter des « tags » (mot-clés) relatifs au type de prise de vue (portrait, plan américain, en pied, de trois-quart, etc.) il existe des nomenclatures de motsclés communs aux agences de presse qui peuvent ainsi retrouver des clichés à partir d’une requête portant sur un ou plusieurs mots-clés. Sans aller si loin, je profite pour souligner l’importance de bien cataloguer ses images, d’y mettre des tags et de les sauvegarder immédiatement, toute photo non sauvegardée pouvant être considérée comme perdue, mais ce sujet pourrait suffire à lui tout seul pour un autre tuto. Photoshop Photoshop est LE logiciel de retouche numérique pour la photo et le web-design. Photoshop peut paraître compliqué pour le débutant, toutefois, il permet des opérations complexes avec une ergonomie assez simple. Je vais essayer de vous donner quelques « clés », en toute humilité, pour entrer dans le logiciel. Commençons par un rapide survol des organes de la bête et de son ergonomie. Les fenêtres Photoshop est une application multifenêtres : - une fenêtre principale affichant le document dans un espace de travail. On peut basculer cette fenêtre sur un fond gris ou noir masquant les éléments d’arrière-plan et offrant un environnement colorimétriquement neutre, à l’aide de la touche f. - Des palettes flottantes. On peut personnaliser l’affichage de ces palettes et organiser son environnement de travail et le sauvegarder. Pour évaluer son travail sans être gêné par les palettes, la touche TAB permet de les faire disparaître ou apparaître à volonté. Les menus Une barre de menu standard que je ne détaillerai pas ici, on y trouve les commandes habituelles et communes à une majorité de logiciels disposées à gauche et les commandes spécifiques à droite. Des touches de raccourci sont spécifiées et indiquées à côté de nombreuses commandes. La barre d’options Cette barre permet de régler les paramètres des outils (épaisseur et douceur d’une brosse, taille de l’échantillon de la pipette, etc.) Les palettes d’information Contient par défaut 3 onglets : Informations (affiche dans un mode choisi les valeurs colorimétriques du pixel survolé par le pointeur), Histogramme (affiche la répartition des pixels clairs et foncés de l’image ou de la sélection), Navigation (Affiche une imagette du document courant et permet de se déplacer rapidement dans une image fortement grossie, un curseur permet de régler le zoom sur l’image) La palette des couleurs Regroupe plusieurs onglet permettant de choisir une teinte, par curseur ou par nuancier La palette des calques Contient par défaut 3 onglets : Calques, Couches et Tracés. On va utiliser intensément cette palette, Nous reviendrons dessus en temps utile. Blaise Dewaele –3– Tuto01Photoshop .doc 11.4.2007/16:04 Tutorial Photoshop . les fondamentaux La palette des outils Regroupe les outils qui permettent de travailler sur les pixels de l’image, sélectionner, corriger, cloner, effacer, diffuser, estomper, renforcer, etc. Outils Les outils sont regroupés dans la palette par thème : - sélectionner, déplacer, recadrer - Corriger, cloner, peindre, estomper, diffuser - Les tracés, les typo et les formes vectorielles - Echantillonnage, mesure, déplacement et loupe - Couleurs sélectionnées de l’arrière-plan et de l’avant-plan - Mode d’affichage des masques et type d’affichage de la fenêtre document Certains outils sont regroupés sous une icône (pipette et mesure p. ex.) Les raccourcis-clavier sont indiqués à côté de chaque outil, mais malheureusement, ils correspondent au nom anglais de l’outil (e pour la gomme, eraser en anglais). 2 raccourcis intéressants : cmd-0 (pc ctrl-0) amène la taille du document à celle de l’écran) et opt-cmd-0 (pc ctrl-alt-0) affiche le pixel en taille réelle (amène la résolution de limage à celle de l’écran) Système de calques Photoshop utilise un système de calque. Le document ouvert apparaît dans la palette calque sous le nom arrière-plan, on ne peut pas l’effacer. On peut ensuite ajouter des calques par dessus qui vont fonctionner comme des acétates qui seraient superposés à une image. Ce système de calque permet d’apporter des modifications à notre arrière-plan (notre document) sans en abîmer les pixels, en mode non destructif. Si l’effet d’un calque ne convient pas, il suffit de le glisser sur la corbeille en bas de la palette. On peut désactiver la visibilité d’un calque en cliquant sur l’œil affiché à sa gauche. Pour travailler sur un calque, il suffit de le sélectionner dans la palette des calques en s’assurant qu’il est bien visible (un œil doit être affiché à sa gauche). Il est important de nommer ses calques de manière explicite, on y gagnera du temps plutôt que réfléchir ce que pouvait bien faire ce calque mystérieux… On peut ensuite regrouper des calques, les lier, en masquer des parties, mais là on sort du cadre de ce tuto. La retouche numérique : les bases Ça y est, le mot « retouche » est lancé, on voit sortir les crucifix, l’exorciste est convoqué… le vice opposé à la vertu… querelle des « anciens » et des « modernes »… bref… Photoshop permet de manipuler le cliché et, pour les puristes, c’est intolérable. Je pense qu’il s’agit là d’un mauvais procès et que les puristes font même preuve d’un peu de mauvaise foi ! Argentique comme numérique, la photographie est un procédé technique. En tant que tel, un procédé a des limites, il y a des contraintes dont le photographe doit s’accommoder et c’est précisément la maîtrise de la technique, le sens esthétique et artistique qui font les bons photographes et les belles images. Photoshop a été conçu par des photographes pour des photographes et de nombreuses techniques lui ont été directement inspirées par les techniques argentiques. Pour obtenir une image argentique, un traitement est indispensable, choix de l’émulsion pour sa sensibilité, mais aussi pour son rendu… développement poussé…choix du grade du papier en fonction du contraste désiré… retenir une ombre trop dense sous l’agrandisseur… masser Blaise Dewaele –4– Tuto01Photoshop .doc 11.4.2007/16:04 Tutorial Photoshop . les fondamentaux l’émulsion du papier sur un visage surex style fromage blanc dans le bain de révélateur pour le chauffer localement et faire sortir des détails… manipulations peut-être ? Photoshop propose des outils directement inspirés des techniques argentiques pour traiter des images numériques, mais dans les deux cas, la problématique est la même, il s’agit de s’accommoder au mieux des contraintes techniques pour obtenir une image conforme à celle que l’on s’est mise en tête lors de la prise de vue. Pour la photo argentique couleur –qui nécessite des techniques plus lourdes encore – l’amateur qui n’a pas accès à un labo couleur est obligé de se remettre au bon goût et au savoir-faire d’un labo industriel, et souvent, au vu des résultats, il se tourne vers la diapositive pour éviter l’étape aléatoire du labo (et au passage, il s’impose des contraintes supplémentaires…). Avec Photoshop, le photographe maîtrise toute la chaîne photographique, de la prise de vue au tirage pour un investissement relativement modeste. En numérique, à l’instar de la pellicule en argentique, le capteur de votre APN ou de votre scanner ne « voit » pas de la même manière que nos yeux, les informations de couleur et de luminosité se trouvent tassées et produisent des images molles et peu contrastées. A l’aide d’outils colorimétriques, on peut dresser une table de correspondance entre une couleur donnée et sa représentation numérique, c’est le profil colorimétrique de ce capteur. Si vous choisissez d’enregistrer vos images en jpeg, le profil du capteur sera appliqué aux pixels de l’image pour ramener les couleurs capturées dans un espace colorimétrique satisfaisant pour notre œil. L’image sera ensuite compressée et stockée. Ce traitement est interne à l’APN, il fait le boulot et vous délivre une image « fast-food » que vous pouvez imprimer directement, sans même passer par un ordinateur. Malheureusement, au cours de ce traitement, une partie de l’information se perd, ce qui augmente le niveau de contrainte en cas de retouche. C’est la raison pour laquelle on préférera le format RAW au JPEG. Il est certes huit à dix fois plus lourd à résolution équivalente, mais il est le seul à pouvoir respecter la subtilité tonale de votre super capteur à 10 Mpix. Recadrage, redimensionnement et redressement L’outil recadrage L’outil permet de tracer un cadre sur l’image, ce cadre peut ensuite être ajusté. La zone d’image située hors du cadre est assombrie puis elle est détruite lors de la validation. La taille de l’image change mais pas sa résolution. Astuce : on peut également recadrer hors de l’image pour ajouter des marges par exemple. La barre de réglage de l’outil permet de spécifier largeur, hauteur et résolution de l’image après recadrage et contraint le rectangle de recadrage aux proportions des dimensions spécifiées. Attention, cette opération peut causer aussi une augmentation ou une diminution de la résolution, ce qui implique d’interpoler les pixels manquant ou surnuméraires. Photoshop propose plusieurs méthode d’interpolation, on choisira bicubique plus lisse en cas d’augmentation et bicubique plus net pour diminuer (photos pour le Net notamment). La commande cadrer On dessine un rectangle de sélection avec l’outil qui lui est dédié (touche m), puis on lance la commande « Cadrer » du menu image. La photo est recadrée, mais les chutes sont conservées, on peut activer l’outil déplacement (touche v) et déplacer l’image dans le cadre. La commande rogner La commande « Rogner » permet de recadrer une image au plus juste en se basant sur la couleur du pixel supérieur droit ou inférieur gauche, très utile pour les photos sur fond uni. Blaise Dewaele –5– Tuto01Photoshop .doc 11.4.2007/16:04 Tutorial Photoshop . les fondamentaux Le redressement des images L’outil Mesure qui est caché sous la pipette permet de tracer un trait sur une horizontale ou une verticale de l’image. Lancer ensuite la commande Image/Rotation de la zone de travail ce qui ouvre un dialogue dans lequel est déjà spécifiée la valeur de l’angle de rotation précédemment mesurée… Pratique ! Tonalité et contraste Intuitivement, on serait tenté d’utiliser la commande luminosité-contraste pour retoucher la luminosité et le contraste… et bien non ! Cet outil obsolète donne des résultats insatisfaisants, on lui préférera l’utilisation de calques de réglages et des modes de fusion plus souples et non destructifs. L’histogramme Comme sous l’agrandisseur, un de nos premiers soucis consiste à ajuster l’exposition, voire corriger une éventuelle sur- ou sous-exposition. Prenez le temps d’évaluer la tonalité de l’image et de définir, à l’instinct, « je dois éclaircir cette image ». Le caractère tonal d’une image peut être clair (high key), sombre (low key) ou moyen. On peut s’aider de l’histogramme pour mieux analyser la tonalité globale d’une photo. L’histogramme est une représentation graphique des pixels de l’image répartis du noir (à gauche) au blanc (à droite). Plus il y a de pixels à un niveau spécifique et plus l’histogramme est haut. L’outil d’échantillonnage L’échantillonnage de couleur permet de fixer quatre points de contrôle sur l’image. La palette Infos affiche les valeurs initiales de chacun de ces points ainsi que leurs valeurs après correction. L’outil Niveaux Cet outil permet d’améliorer le contraste des images qui paraissent estompées dont l’histogramme ne touche pas les bords. Il permet de modifier trois zones tonales, les tons sombres, moyens et clairs. Pour appliquer cet outil Sans abîmer les pixels de mon image originale, j’utilise un calque de réglage en cliquant sur l’icône homonyme. La fenêtre de réglage nous montre un histogramme sous lequel on peut voir 3 curseurs (noir, gris, blanc) et sur la droite, des pipettes et des boutons. Pour améliorer l’image, il suffit de placer le curseur noir à l’endroit précis où commencent les données les plus sombres de l’histogramme et le curseur blanc où commencent les données les plus claires, ce qui permet de désigner un nouveau point noir et un nouveau point blanc de l’image et recalcule la valeur des pixels des tons intermédiaires. Le curseur des tons moyens (gris) permet lui d’éclaircir et assombrir l’image en le déplaçant respectivement à droite ou à gauche. L’outil courbes Cet outil procure jusqu’à seize points d’inflexion tonale alors que l’outil Niveau n’en propose que trois. Comme pour les Niveaux, j’utilise aussi un calque de réglage qui laissera les pixels de mon document intacts. Par défaut le dialogue affiche une courbe exprimant la valeur d’entrée et la valeur de sortie d’une tonalité. En cliquant sur la courbe, on crée un point que l’on peut déplacer et changer ainsi la relation entre la valeur d’entrée et de sortie. En plaçant un point au niveau des tons moyens foncés et un autre sur les tons moyens clairs, en descendant le premier et en montant le second, on obtient une courbe en forme de « s », on assombrit les tons moyens foncés et on éclaircit les tons moyens clairs ce qui ajoute du contraste à notre image. Blaise Dewaele –6– Tuto01Photoshop .doc 11.4.2007/16:04 Tutorial Photoshop . les fondamentaux Astuce . on peut cliquer directement sur une plage tonale de notre image, la touche cmd (ps ctrl) enfoncée, un point d’inflexion sera alors créé sur la courbe à la valeur d’entrée du pixel cliqué. Corriger la tonalité à l’aide des modes de fusion Photoshop permet de faire interagir les pixels d’un calque avec ceux se situant par-dessous. Selon le type de mode de fusion, on va pouvoir éclaircir, assombrir ou durcir notre image. Corriger une surexposition Créer un claque de réglage de type Niveau, ne rien changer et valider. Choisir pour ce calque le mode de fusion « Produit », l’image est immédiatement assombrie. Si l’effet n’est pas suffisant, qu’à cela ne tienne… dupliquez ce calque jusqu’à obtention de l’assombrissement désiré. On peut effectuer un réglage fin en jouant sur l’opacité du dernier calque. Corriger une sous exposition Procéder de la même manière, mais choisir le mode de fusion « Superposition »… Chic et pratique ! L’accentuation L’accentuation consiste à renforcer la netteté de votre cliché. Encore une fois, la force de cette accentuation dépendra du type de sortie que l’on prévoit (papier, écran, offset,etc.). Pour accentuer une image, on est obligé de travailler directement sur les pixels. On va donc créer un nouveau calque vide sur lequel on va fusionner tous les calques précédents à l’aide du raccourci shift-cmd-opt-e (pc shift-ctrl-alt-e) Nous allons ensuite appliquer à cette image un filtre d’accentuation, ce filtre fonctionne sur les transitions de luminosité de pixels, il rajoute une frange de pixels clairs en bordure de la zone foncée et une bordure de pixels foncés en bordure de la zone claire. On dispose de trois paramètres de réglage : le gain (comme le volume d’une radio), le nombre de pixels à prendre en compte autours de la transition et l’écart de niveau à prendre en compte. Mais, il y a un problème, le filtre va s’appliquer sur chaque couche composite (RVB) et risque de créer des « mini-trous » sur une couche ou une autre et de créer des artefacts. L’astuce consiste à basculer du mode RVB en mode Lab qui représente non pas l’image à l’aide de trois couches respectivement rouge, verte et bleue, mais, utilise une couche pour les valeurs de luminosité de l’image et deux pour définir les couleurs. On va appliquer le filtre directement sur la couche L, la couche de luminance et ainsi, on ne créera pas d’artefacts. Il suffit ensuite de rebasculer vers le mode RVB. Conclusions Voilà ce que j’appelle le traitement minimal d’un cliché numérique. La photo n’est pas truquée et on tire ainsi le maximum du potentiel des informations capturées lors de la prise de vue. Les puristes devraient être tranquillisés et j’espère même qu ce modeste tuto leur permettra d’aborder Photoshop d’un point de vue différent et qu’ils en feront peut-être même un allié… Blaise Dewaele –7– Tuto01Photoshop .doc 11.4.2007/16:04