Troisième année (L3) - UFR de Sciences humaines
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Troisième année (L3) - UFR de Sciences humaines
Passerelle entre ARSH1 et ARSH2—Arts et Sciences Humaines Année universitaire 2015-2016 UFR des Sciences Humaines Université Pierre-Mendès-France http://sh.upmf-grenoble.fr Vous êtes inscrit(e) en troisième année de licence d’histoire, à l’UFR des Sciences Humaines de l’Université Pierre-Mendès-France. L’UFR des Sciences Humaines regroupe les départements d’histoire, de géographie sociale, de philosophie, d’histoire de l’art et de musicologie dans les bâtiments de l’ARSH (Arts et Sciences Humaines) : ARSH1 et ARSH2 où auront lieu la plupart de vos cours. Ce livret est un petit guide qui vous présente l’essentiel de ce qu’il faut savoir quand on commence des études supérieures. Gardez-le précieusement! TABLE DES MATIÈRES RESPONSABLES DE LA LICENCE D’HISTOIRE __________________________________ 2 ORGANISATION DES ÉTUDES EN L3 ________________________________________ 3 CALENDRIER DES ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES DE L'UPMF _______________________ 4 TABLEAU RÉCAPITULATIF DE L’ORGANISATION DE LA TROISIÈME ANNÉE ___________ 5 LISTE DES UE OFFERTES _________________________________________________ 6 DESCRIPTIF DES ENSEIGNEMENTS _________________________________________ 9 RÈGLEMENT DES ÉTUDES_______________________________________________ 25 TABLEAU MCC _______________________________________________________ 33 CHARTE DES EXAMENS ________________________________________________ 34 1 RESPONSABLES DE LA LICENCE D’HISTOIRE Directeur du département d’histoire Bernard ECK Directrice du département de Géographie sociale Sylvie DUVILLARD Directeur adjoint Gilles MONTÈGRE Responsable de la troisième année Clarisse COULOMB Responsables parcours - Enseignement : Gilles MONTÈGRE - Archives, documentation, patrimoine, archéologie : Anne BÉROUJON, Alain BELMONT - Vie publique et relations internationales : Olivier FORLIN et Jean-Jacques BLAIN -Économie, espace, environnement : Isabelle GAILLARD et Xavier LONG 2 ORGANISATION DES ÉTUDES EN L3 Les étudiants ont l’obligation de suivre des enseignements relatifs aux quatre périodes fondamentales de l’histoire : cela concerne les UE thématiques (25-26, 31-32). Ils ont la possibilité de répartir le choix de ces quatre périodes comme ils le veulent pendant l’année. Des UE optionnelles dans d’autres disciplines et en histoire leurs permettent, en fonction de leurs intérêts et projets professionnels, de donner une coloration particulière à leur licence d’histoire en choisissant un des parcours proposés. Les UE optionnelles en Histoire (UE 27 et 33) Les étudiants doivent en choisir deux au cours de cette année dans le cadre de l’UE27 et UE33. Parmi ces UE optionnelles, certaines sont dites techniques : il convient d’en choisir une, parmi les optionnelles. Les étudiants doivent suivre obligatoirement une UE technique sur l’année. Les UE dans l’UFR SH (UE 28 et 34) Les étudiants peuvent choisir des UE dans les disciplines proposées par l’UFR Sciences humaines en Géographie, Philosophie, Histoire de l’art et Musicologie. Dans le cadre de l’UE 35, un stage ou un mini-mémoire doit être réalisé. Le stage doit être choisi en cohérence avec le parcours indicatif retenu ou un horizon professionnel. Le stage dure deux semaines au minimum. Le mini-mémoire constitue une sensibilisation à la recherche historique et valide les compétences acquises au cours de la licence en matière de rédaction et d’argumentation. Il s’agit d’un petit travail de synthèse historique sur un sujet donné qui suppose une maîtrise de la bibliographie. Celui-ci représente 25 à 30 pages dactylographiées. Pour le réaliser, l’étudiant doit choisir un directeur de mini-mémoire qui peut être l’enseignant de son choix. Celui-ci suivra la préparation du mini-mémoire et le notera. UE 29 et UE 36 : s’agissant des TIC-TICE : les étudiants devront avoir suivi obligatoirement un semestre au cours du L2 ou L3 (soit 24 heures au total). Possibilité de prendre un TIC TICE niveau 2, pour ceux ayant validé le niveau 1. INFORMATION IMPORTANTE LANGUE Les étudiants qui souhaitent poursuivre leurs études dans les métiers de l’enseignement au niveau master doivent impérativement valider un niveau B2 en langue vivante en fin de M2. Ainsi les étudiants qui s’inscrivent en Master MEEF doivent avoir fait le test de positionnement en L3. À défaut, ils prendront contact avec l'enseignant de langue pour le faire rapidement au début de l’année de Master 1. Les étudiants de L3 doivent subir un test de positionnement au CLV (centre de langue vivante de l’UPMF) au cours de l'année universitaire. Afin d'atteindre le niveau B2 dans une langue vivante en fin de licence et de master, les étudiants sont invités à choisir une langue et garder la même jusqu'à la fin de leur cursus. Dans le but de compléter la formation et de se donner les meilleures chances de poursuite d'études et d'entrée dans le monde professionnel, nous recommandons à tous les étudiants de suivre une deuxième langue vivante pendant tout leur cursus. Les informations nécessaires (pour passer un test de positionnement) sont disponibles sur le site de l’Université Pierre-Mendès-France, rubrique « Langues ». 3 CALENDRIER DES ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES DE L'UPMF Année Universitaire 2015 / 2016 1e semestre 2015/ 2016 DÉBUT DES COURS : lundi 14 septembre 2015 au matin FIN DES COURS : Samedi 19 décembre 2015 à 12h EXAMENS : Du lundi 4 janvier 2016 au vendredi 15 janvier 2016 2e semestre 2015 / 2016 DÉBUT DES COURS : Lundi 18 janvier 2016 au matin FIN DES COURS : Vendredi 29 avril 2016 EXAMENS : Du lundi 2 mai 2016 au mercredi 18 mai 2016 2e session du 1e et du 2e semestre à partir du lundi 13 juin 2016 JOURS FERIES Mercredi 11 novembre 2015 (Armistice) ; Vendredi 25 décembre 2015 (Noël) ; Vendredi 1er janvier 2016 (Nouvel an) ; Lundi 28 mars 2016 (Pâques) ; Jeudi 5 Mai 2016 (Ascension) ; Lundi 16 mai 2016 (Pentecôte). INTERRUPTIONS PEDAGOGIQUES TOUSSAINT : Du samedi 24 octobre 2015 à midi au lundi 2 novembre 2015 au matin. NOËL : Du samedi 19 décembre 2015 à midi au lundi 4 janvier 2016 au matin. HIVER : Du samedi 20 février 2016 à midi au lundi 29 février 2016 au matin. PRINTEMPS : Du samedi 16 avril 2016 au matin au lundi 25 avril 2016 au matin. 4 TABLEAU RÉCAPITULATIF DE L’ORGANISATION DE LA TROISIÈME ANNÉE L3 : APPROFONDISSEMENT ET OUVERTURE PROFESSIONNELLE Semestre 5 coefficient UE 25 HISTOIRE THEMATIQUE 1 24h CM 24h TD 5 crédits 3 UE 26 HISTOIRE THEMATIQUE 2 24h CM 24h TD 5 crédits 3 UE 27 OPTIONNELLE OU TECHNIQUE 24h CM 24h TD 5 crédits 2 24h CM 24h TD 5 crédits 2 5 crédits 3 (2+1) 12h 5 crédits 1 UE 28 UE 29 UE 30 UE dans l’UFR SH (Sciences-Humaines) : soit 1 UE de 48 h, soit 2 UE de 24 h (Hors histoire) TRANSVERSALE - Langue (anglais à l’ARSH, espagnol et italien au CLV) - TIC/TICE ou autre matière 24h 24h METHODOLOGIE : TECHNIQUES DE COMMUNICATION ORALE Semestre 6 UE 31 HISTOIRE THEMATIQUE 3 24h CM 24h TD 5 crédits 3 UE 32 HISTOIRE THEMATIQUE 4 24h CM 24h TD 5 crédits 3 UE 33 OPTIONNELLE OU TECHNIQUE 24h CM 24h TD UE 34 OPTION DANS LES DISCIPLINES DE L’UFR SH (Sciences Humaines) : soit 1 UE de 48 h, soit 2 UE de 24 h 24h CM 24h TD UE 35 UE 36 MINI-MEMOIRE : Initiation à la recherche : rattaché à une UE thématique ou optionnelle ou STAGE TRANSVERSALE - Langue (anglais à l’ARSH, espagnol et italien au CLV) - TIC/TICE ou autre matière 5 crédits 2 5 crédits 2 5 crédits 2 5 crédits 3 (2+1) 24h 24h 5 LISTE DES UE OFFERTES Un descriptif détaillé figure à partir de la page 10 UE FONDAMENTALES D’HISTOIRE 1ER SEMESTRE UE 25 ET 26 – HISTOIRE THEMATIQUE HISTOIRE ANCIENNE ÊTRE SOLDAT EN GRECE ANCIENNE – ECK BERNARD HISTOIRE DE LA GRECE ARCHAÏQUE – MARIAUD OLIVIER HISTOIRE MEDIEVALE POUVOIRS, ECONOMIE ET SOCIETE EN EUROPE AU TEMPS DE LA GUERRE DE CENT ANS – DIETRICH-STROBBE IRENE ECRIT ET PRATIQUES DE L’ECRIT AU MOYEN-AGE – SAINTE-MARTINE ALAIN HISTOIRE MODERNE HISTOIRE DE L’EUROPE DES LUMIERES – BERTRAND GILLES, MONTEGRE GILLES HISTOIRE DES SCIENCES ET DES SAVOIRS – MONTEGRE GILLES HISTOIRE CONTEMPORAINE HISTOIRE DES MIGRATIONS – GRANET-ABISSET ANNE-MARIE, JUDET PIERRE LES INTELLECTUELS EN FRANCE ET EN ITALIE AU XXE SIECLE : ENTRE CULTURE ET POLITIQUE –FORLIN OLIVIER 2E SEMESTRE UE 31 ET 32 – HISTOIRE THEMATIQUE HISTOIRE ANCIENNE LES RELIGIONS DANS LE MONDE ROMAIN – NICOLAS CHARLES HISTOIRE DE L’AFRIQUE ROMAINE – DE LARMINAT SOLENN HISTOIRE MEDIEVALE ITALIE DES VILLES – TADDEI ILARIA LA CHRETIENTE MEDIEVALE – DOMINIQUE RIGAUX HISTOIRE MODERNE POUVOIRS ET CULTURES DANS L’ESPACE ALPIN OCCIDENTAL – GAL STEPHANE HISTOIRE DE L’ITALIE – FERRETTI GIULIANO 6 HISTOIRE CONTEMPORAINE LA GUERRE AU LOIN. L’EUROPE ET LE SPECTACLE DE LA GUERRE - 1815-1914 – VENAYRE SYLVAIN HISTOIRE DU CAPITALISME – DALMASSO ANNE, GAILLARD ISABELLE ENSEIGNEMENTS DE GEOGRAPHIE OFFERTS POUR LES UE 28 ET 34 1ER SEMESTRE UE 28 En géographie, sont proposés les thèmes suivants : 48 H : DEVENIR ENSEIGNANT : APPRENDRE AUJOURD’HUI POUR ENSEIGNER DEMAIN ; PREPARATION AUX D’ENSEIGNEMENT DU PRIMAIRE ET DU SECONDAIRE – DUVILLARD SYLVIE 48 H : GEOGRAPHIE DES MIGRATIONS. LE MONDE EN MOUVEMENT – MEKDJIAN SARAH 24 H : MONDIALISATION ET SYSTEMES PRODUCTIFS – SUTTON KEVIN CONCOURS 2E SEMESTRE UE 34 En géographie, sont proposés les thèmes suivants : 48 H : FRANCE, REGIONS ET PAYSAGES – BLAIN JEAN-JACQUES Des UE sont également offertes en philosophie et en histoire de l’art. UE 27 ET 33 : UE OPTIONNELLES ET TECHNIQUES D’HISTOIRE 1ER SEMESTRE UE27 – OPTIONNELLES ET TECHNIQUES OPTIONNELLES INFORMATION, PUBLICITE ET PROPAGANDE – FERRETTI GIULIANO REVOLUTIONS EN EUROPE ET AUX AMERIQUES – COULOMB CLARISSE HISTOIRE, MEMOIRE, PATRIMOINE – DALMASSO ANNE ET GRANET-ABISSET ANNE-MARIE TECHNIQUES DES MARGINAUX AUX ELITES. SOURCES DE L’HISTOIRE SOCIALE – BEROUJON ANNE SOURCES DE L’HISTOIRE ROMAINE – MATHIEU NICOLAS ARCHEOLOGIE MEDIEVALE – DEFLOU-LECA NOELLE PALEOGRAPHIE DIPLOMATIQUE MEDIEVALE – LEMONDE ANNE 7 2E SEMESTRE UE 33 – OPTIONNELLES ET TECHNIQUES OPTIONNELLES HISTOIRE DU LIVRE – BEROUJON ANNE ET RIGAUX DOMINIQUE HISTOIRE DE L’EUROPE ALPINE – BELMONT ALAIN EPISTEMOLOGIE ET DIDACTIQUE –SAINTE-MARTINE ALAIN HISTOIRE CROISEE FRANCO-ALLEMANDE A L’EPOQUE MODERNE – WREDE MARTIN LA JUSTICE A L’EPOQUE MEDIEVALE – JULEROT VERONIQUE TECHNIQUES IMAGES, MEDIAS, HISTOIRE – GAILLARD ISABELLE ET GRANET-ABISSET ANNE-MARIE ARCHEOLOGIE MODERNE – BELMONT ALAIN PALEOGRAPHIE MODERNE – VIALLET HELENE ET GAL STEPHANE EPIGRAPHIE LATINE – BERAUD MARIANNE HISTORIOGRAPHIE ET METHODOLOGIE DE L’ARCHEOLOGIE – DE LARMINAT SOLENN UE 29 ET 36 : UE TRANSVERSALES 1ER ET 2E SEMESTRE LANGUE VIVANTE OBLIGATOIRE ANGLAIS A L’UFR AUTRES LANGUES AU CLV + UEO UPMF À noter : les étudiants de l'UPMF peuvent s'inscrire à 2 options par AN de Stendhal gratuitement (hors langues). Au-delà, ils devront payer leurs inscriptions auprès de l'établissement (se rendre au service de scolarité centrale de Stendhal - bâtiment Z - 1er étage). OU TIC/TICE TIC/TICE : INFORMATIQUE APPLIQUEE A L’HISTOIRE ET LA GEOGRAPHIE – SOUBIROU MARINA, FAVIER IRENE, NUQ AMELIE, LONG XAVIER , BESSON GREGOIRE ET GAILLARD ISABELLE UE 30 – TECHNIQUES DE COMMUNICATION ORALE DUVILLARD SYLVIE GAL STEPHANE FORLIN OLIVIER FAVIER IRENE FERRETTI GIULIANO SOUBIROU MARINA 8 DESCRIPTIF DES ENSEIGNEMENTS SEMESTRE 5 UE 25 – UE 26 – HISTOIRE THEMATIQUE – 24H CM – 24H TD – 5 CREDITS HISTOIRE ANCIENNE ÊTRE SOLDAT EN GRECE ANCIENNE ECK BERNARD On envisage d’étudier le soldat sous les diverses formes qu’il peut prendre (hoplite, cavalier, marin, mercenaire etc.) et dans les diverses situations qui le concernent (au combat, dans la cité, avec les dieux etc.). La lecture de l’Anabase de Xénophon est vivement conseillée. Une connaissance sommaire des grands conflits dans le monde grec aux Ve et IVe siècles est souhaitable. Bibliographie indicative P. DUCREY, Guerre et guerriers dans la Grèce antique, Paris, 1985 Y. GARLAN, La guerre dans l’Antiquité, Paris, 19992 (1972) W.-K. PRITCHETT, The Greek State at War, 5 vol., Berkeley-Londres-Los Angeles, 1971-1991 LE MONDE GREC A L’EPOQUE ARCHAÏQUE (800-500 AV. N.E.) MARIAUD OLIVIER L’époque archaïque est une période importante de l’histoire grecque. Après le déclin des grandes civilisations de l’âge du Bronze (Minoens, Mycéniens), les Grecs ont développé une organisation politique et sociale originale (sans être unique), la polis (ou cité-Etat). Le cours se propose d’examiner les étapes de la constitution de la cité grecque entre 800 et 500 avant n.è., ainsi que les grands phénomènes concomitants : la diffusion de genres littéraires nouveaux (épopée homérique, poésie, géographie), l’expansion du monde grec hors de ses frontières égéennes, l’apparition de nouvelles formes de combats (combat hoplitique), la recomposition des modes de fonctionnement collectifs à travers les pratiques rituelles (religieuses et funéraires), le dynamisme économique des cités ou encore la naissance du citoyen et de la démocratie. Bibliographie indicative ETIENNE R. dir., La Méditerranée au VIIe siècle (essais d’analyses archéologiques), Paris, 2010 POLIGNAC Fr. de, La naissance de la cité grecque, Ed. de la découverte, Paris, 1984 (2nde édition 1995) POURSAT J.C., La Grèce préclassique, des origines à la fin du VIe siècle, Seuil, Points Histoire, 1995 RAAFLAUB, K. & van WEES H. éds., A companion to Archaic Greece, Wiley-Blackwell, Oxford, 2009 HISTOIRE MEDIEVALE ECRIT ET PRATIQUES DE L’ECRIT AU MOYEN-AGE SAINTE-MARTINE ALAIN Ecrit et pratiques culturelles de l'écrit au Moyen-Age : étude des enjeux et des modalités de l'écrit à l'époque médiévale dans l'Occident chrétien à partir de la notion de literacy de Jack Goody. Sur un temps long permettant de discerner les permanences et les évolutions et marqué par une expansion et une diversification des pratiques, l'écrit médiéval est considéré comme un enjeu de pouvoir, comme une force tout à la fois de transformation et de conservation. 9 Bibliographie indicative Il est attendu une connaissance solide de l'ensemble de la période. Il est possible d'utiliser la première partie de J. BASCHET, La civilisation féodale, Aubier, Paris, 2004. POUVOIRS, ECONOMIE ET SOCIETE EN EUROPE AU TEMPS DE LA GUERRE DE CENT ANS DIETRICH-STROBBE IRENE Guerre, peste, famine… trois maux qui frappent la France et l’Angleterre au cours de la guerre de cent ans. L’étude des liens entre pouvoirs, économie et société en Europe sur cette période nous permettra de mieux appréhender la manière dont les royaumes de France et d’Angleterre s’affrontèrent (origines, modalités et résolution du conflit), mais aussi la façon dont les sociétés se relevèrent de ces temps de crise. Ce cours permettra également de mieux comprendre la manière dont l’histoire se construit, en appréhendant les renouvellements historiographiques importants que connut cette période, de l’Automne du Moyen Âge au Printemps des temps nouveaux. Bibliographie indicative Boris BOVE, Histoire de France (dir. J. Cornette), Le temps de la guerre de Cent ans, Paris, Belin, 2010 HISTOIRE MODERNE HISTOIRE DE L’EUROPE DES LUMIERES BERTRAND GILLES MONTEGRE GILLES Après avoir situé l’Europe dans sa relation avec le reste du monde, le cours décrira la géo-politique du continent et s’attachera à éclairer la manière dont s’agencent et circulent au XVIIIe siècle les objets et les formes culturelles, assurant le lien entre les individus à tous les niveaux de la société : États et souverains en compétition, philosophes et savants soucieux de faire « progresser » et de « civiliser » le monde, gens de cour ou d’Église et élites en tous genres, perpétuant des formes anciennes de sociabilité ou en constituant de nouvelles, porteuses de valeurs et de comportements dont nous sommes aujourd’hui les héritiers. Bibliographie indicative P.-Y. BEAUREPAIRE, L’Europe des Lumières, Paris, PUF, que sais-je, 2001. N. BLAYAU, M. DENIS, Le XVIIIe siècle, Paris, Colin, coll. U, 1990 (1ère éd. 1970). N. HAMPSON, Histoire de la pensée européenne, t. 4 : le Siècle des Lumières, Paris, Seuil, coll. Points, 1972. U. IM HOF, Les Lumières en Europe, Paris, Seuil, coll. « Faire l'Europe », 1993. D. POULOT, Les Lumières, Paris, PUF, 2000. HISTOIRE DES SCIENCES ET DES SAVOIRS MONTEGRE GILLES Le cours proposera une histoire sociale et culturelle des sciences et des savoirs, affranchie des barrières nationales et ouverte à la dimension européenne. Cette histoire intervient à une époque charnière marquée par une nouvelle manière d’envisager le monde et l’univers, liée à la diffusion des théories héliocentriques, à la découverte de la gravitation universelle, au triomphe de la raison critique et de la pratique expérimentale. Cette « Révolution scientifique », que l’on associe souvent au XVIIe siècle mais qui plonge ses racines au temps de la Renaissance et se poursuit au siècle des Lumières, sera envisagée à travers de grandes figures telles que Léonard de Vinci, Copernic, Galilée, Newton ou Vaucanson. On s’intéressera parallèlement à des capitales savantes emblématiques comme Londres, Paris ou Rome, et aux infrastructures savantes fondamentales que sont les collèges, universités, académies et centres d’édition. Rompant délibérément avec une histoire des sciences cloisonnée et réservée aux seuls spécialistes, le cours envisagera les diverses disciplines scientifiques (astronomie, alchimie, médecine, mathématiques, histoire naturelle…) de manière croisée au sein d’un parcours qui conduira du XVIe au XVIIIe siècle. Une attention particulière sera portée aux rapports liant l’art et la science, et aux conflits opposant l’Église au monde savant. 10 Bibliographie indicative P. ROSSI, La naissance de la science moderne en Europe, Paris, Seuil, 1997. S. MAZAURIC, Histoire des sciences à l'époque moderne, Paris, Armand Colin, 2009 A. ROMANO, Rome et la science moderne. Entre Renaissance et Lumières, Rome, Publications de l’Ecole française de Rome, 2008. S. SHAPIN et Simon SCHAFFER, Léviathan et la pompe à air. Hobbes et Boyle entre science et politique, Paris, La Découverte, 1993. J.-P. VERDET, Voir et rêver le monde. Images de l’Univers de l’Antiquité à nos jours, Paris, Larousse, 2002. HISTOIRE CONTEMPORAINE LES INTELLECTUELS EN FRANCE ET EN ITALIE AU XXE SIECLE : ENTRE CULTURE ET POLITIQUE FORLIN OLIVIER Ce cours s’inscrit au croisement de l’histoire culturelle et de l’histoire politique. Il s’articule en effet autour de l’analyse des principaux courants culturels produits par les intellectuels français et italiens ; et autour de l’étude du rapport des intellectuels aux idéologies (communisme, fascisme, libéralisme, nationalisme, pacifisme, tiersmondisme etc.), aux enjeux politiques (Front populaire, régime de Vichy, régime fasciste etc.), aux événements majeurs (affaire Dreyfus, guerres mondiales, conflits de décolonisation, Mai-68 etc.) du XXe siècle. Les notions d’engagement des intellectuels dans les débats du XXe siècle et de culture engagée seront au cœur des analyses. Bibliographie indicative ATTAL Frédéric, Histoire des intellectuels italiens au XXe siècle, Paris, Les Belles Lettres, 2013. JULLIARD Jacques et WINOCK Michel (dir.), Dictionnaire des intellectuels français. Les personnes, les lieux, les moments, Paris, Le Seuil, 2009. LEYMARIE Michel, Les intellectuels et la politique en France, Paris, PUF, 2001. LEYMARIE Michel et SIRINELLI Jean-François (dir.), L’histoire des intellectuels aujourd’hui, Paris, PUF, 2003. ORY Pascal et SIRINELLI Jean-François, Les intellectuels en France, de l’Affaire Dreyfus à nos jours, Paris, Perrin, 2004. HISTOIRE DES MIGRATIONS GRANET-ABISSET ANNE-MARIE JUDET PIERRE Si l’actualité récente pose de manière aigue les thématiques migratoires comme très contemporaines, l’étude des sociétés occidentales au 19ème siècle montre que loin d’être seulement enfermées et immobiles (monde rural) ou modernes et mobiles (élites urbaines), ces sociétés sont traversées par des mobilités géographiques et sociales. Ce module vise à revenir sur les notions de migration, d’immigration, de mobilité, d’ascension ou de régressions sociales à travers des exemples régionaux et internationaux. Au-delà des seuls aspects économiques et sociaux, ces phénomènes seront abordés sous l’angle des mécanismes, des structures et des réseaux. Mais seront aussi étudiés la manière dont ces mouvements construisent des identités au sein des sociétés par le mélange, les influences culturelles et politiques, les modèles, mais aussi les réactions de refus ou de fermeture. Le fait d’aborder ces phénomènes sur les deux siècles permettra de travailler les continuités et les ruptures. Ce module nécessite d’avoir une connaissance globale de l’histoire générale de la France XIXe-XXIe siècles (Cf. cours de L1) comme : D. BARJOT, J.-P. CHALINE et A. ENCREVE, La France au XIXe siècle, 1814-1914, P.U.F. 1995. J.-F. SIRINELLI, R. VANDENBUSSCHE et J. VAVASSEUR-DESPERRIERS, La France de 1914 à nos jours, P.U.F. 1993. Bibliographie indicative P.A. ROSENTHAL, Les sentiers invisibles. Espace, familles et migrations dans la France du 19 ème siècle, Edit. de l’EHESS, 1999. A.-M. GRANET-ABISSET, La route réinventée. Les migrations des Queyrassins aux XIXe et XXe siècles. Grenoble, PUG, 1994. 11 P. JUDET, « Les trois figures de la compétence : migrations, frontières et technologie entre Suisse et HauteSavoie à l'époque contemporaine », dans Christian SORREL [dir.], Mélange offert à André Palluel-Guillard, MDSSHA, t.CIV-Bibliothèque des Etudes Savoisiennes-Université de Savoie t.X, 2002, pp. 261-274. G. NOIRIEL, Le creuset français. Histoire de l’immigration (XIXe –XXe siècles) Paris, Seuil 1988, nlle édit. 2006 et Réfugiés et sans-papiers : la République face au droit d'asile, XIXe-XXe siècles, Paris, Hachette, 2005 M.-C. BLANC-CHALEARD, Histoire de l'immigration, Paris, la Découverte, 2001. R. SCHOR, Français et immigrés en temps de crise, 1930-1980, Paris, L’Harmattan, 2004 et Histoire de l'immigration en France de la fin du XIXe siècle à nos jours, Paris, A. Colin, 1996. UE 27 – OPTIONNELLES ET TECHNIQUES – 24H CM – 24H TD – 5 CREDITS TECHNIQUES SOURCES DE L’HISTOIRE ROMAINE MATHIEU NICOLAS Ce cours propose une initiation à deux sciences auxiliaires de l’histoire ancienne, l’épigraphie et la numismatique, en même temps qu’un approfondissement de certains aspects de la société et des institutions (l’onomastique, les relations familiales, l’esclavage, l’affranchissement, le pouvoir impérial, l’armée romaine, le système financier, le discours politique véhiculé par les monnaies). Ce cours s’adresse aussi aux étudiants qui n’ont pas fait de latin ou très peu. Une initiation sommaire au latin épigraphique est dispensée. Une visite des collections épigraphiques d’un musée est envisagée. Le but consiste à parvenir à lire, transcrire, développer une inscription au formulaire simple et à en faire un commentaire historique. De même, pour les monnaies, la finalité du cours consiste à donner les moyens de replacer une monnaie dans le système monétaire romain de la République ou du Haut-Empire et à en donner le commentaire historique. Une visite de collections épigraphiques d’un musée (Grenoble ou Valence) est envisagée. Bibliographie indicative Un aperçu de la chronologie et des institutions de la République et de l’Empire sont indispensables. N. RICHER éd., M.- P. ARNAUD LINDET, M. BATS, ST. BENOIST et ALII, Le monde romain, Paris, Bréal, coll. Grand Amphi, 1995. Y. RIVIERE, Chronologie de la Rome Antique, Paris, Seuil, Points histoire, H 406, 2009. Sur l’épigraphie, deux manuels de base : P. CORBIER (P.) L'épigraphie latine, Paris, SEDES, campus, 1998. B. REMY et F. KAYSER, Initiation à l'épigraphie grecque et latine, Paris, Éllipses, 1999 Un vieux manuel mais qui reste une référence R. CAGNAT, Cours d'épigraphie latine, Paris, 1888, réimpression, 1914, et Rome 1976. Plus deux ouvrages très utiles pour approfondir le travail. Guide de l’épigraphiste bibliographie choisie des épigraphies antiques et médiévales, Paris 2000 et éditions suivantes. J.-M. LASSERRE, Manuel d’épigraphie latine, Paris, Picard, 2007, 2e édition. En numismatique Des généralités sur la monnaie antique J. BABELON, La numismatique antique, Paris, Que sais-je, 1944. F. REBUFFAT, La monnaie dans l'Antiquité, Paris, 1996. Des compléments dans : P. GRIERSON, Bibliographie numismatique, Bruxelles, 1966. J.-B. GIARD, Monnaies de l'empire romain, t. I à III, 1988-1998. DES MARGINAUX AUX ELITES. SOURCES DE L’HISTOIRE SOCIALE BEROUJON ANNE Ce cours propose une initiation au métier de l'historien. A partir de sources manuscrites et imprimées localisées dans les archives, il s'agira d'étudier la société française des XVIIe et XVIIIe siècles, des exclus jusqu'aux élites, sous des aspects variés (dynamiques sociales, manières de vivre, d'habiter, répression, vie familiale et écriture de l'intime...). 12 ARCHEOLOGIE MEDIEVALE DEFLOU-LECA NOELLE Comme la plupart des disciplines culturelles en France, l’archéologie est soumise aux impératifs et aux aléas des politiques nationales, régionales voire municipales. Il s’agira ici de s’initier aux objectifs, aux pratiques et aux évolutions de l’archéologie médiévale depuis son essor dans les années 1980, via des chantiers de bénévoles, jusqu’à sa professionnalisation actuelle. En abordant la place de la discipline dans les recherches actuelles sur le Moyen Âge, on traitera des méthodes qui lui sont propres et on envisagera quelques-unes des problématiques privilégiées par l’archéologie métropolitaine. Bibliographie indicative Joëlle BURNOUF (dir.), Manuel d’archéologie médiévale et moderne, Paris, Colin, 2009. PALEOGRAPHIE DIPLOMATIQUE MEDIEVALE LEMONDE ANNE VIALLET HELENE Pour lire les écritures françaises de la fin du Moyen Âge et pour les latinistes déchiffrer un texte simple. OPTIONNELLES REVOLUTIONS EN EUROPE ET AUX AMERIQUES TURC SYLVAIN Cet enseignement a pour objet l’étude d’un moment clé de l’histoire européenne, culminant dans les dix années de la Révolution française (1789-1799) mais concernant autant la France que de nombreux espaces étrangers (Amérique dès les années 1770, monde britannique, Provinces-Unies, Suisse, Belgique, Italie, Allemagne rhénane). Il mettra en évidence les principaux événements et les acteurs d’un processus ayant contribué à jeter les bases du monde contemporain. On y insistera sur des thèmes tels que la construction du territoire ou le remodelage des mentalités. Le cours permettra aussi de mesurer la portée de cet événement à travers les discours et débats passionnés qu’il a suscités depuis plus de deux cents ans. Bibliographie indicative M. BIARD, P. DUPUY, La Révolution française. Dynamiques, influences, débats, 1787-1804, Paris, Colin, coll. U, 2004. P. BOURDIN, L’Europe des « patriotes » des années 1770 à la Révolution française, Paris, PUF, collection « Licence », 2010. J. GODECHOT, La Grande Nation. L’expansion révolutionnaire de la France dans le monde, 1789 à 1799, Paris, Aubier-Montaigne, 1983 (1ère éd. 1956). A. JOLLET, dir, Révoltes et révolutions en Europe (Russie incluse) et aux Amériques de 1773 à 1802, Paris, Ellipses, 2005. INFORMATION, PUBLICITE ET PROPAGANDE FERRETTI GIULIANO Le cours-TD se développera autour de trois notions clef de notre société, qui seront étudiées dans une perspective historique large permettant d’en comprendre la nature, les formes et les objectifs, autrement dit leur fonctionnement. Les séances se proposent de répondre à de questions comme : A partir de quel moment peut-on parler de publicité ? Quelle relation entretient-elle avec la propagande ? Quel rapport existe-t-il entre l’information et la publicité ou la propagande ? Des matériaux originaux seront présentés et analysés avec les étudiants, afin de pouvoir comprendre les aspects variés d’un phénomène historique complexe qui investit les domaines de la politique, de la culture et de l’économie des sociétés européennes depuis plusieurs siècles. Bibliographie indicative BARD Christine, EL AMRANI Frédérique, PAVARD Bibia, Histoire des femmes dans la France des XIXe et XXe 13 siècles, Paris, Ellipses, 2013 BERENI Laure, CHAUVIN Sébastien, JAUNAIT Alexandre, REVILLARD Anne, Introduction aux études sur le genre, Bruxelles, De Boeck, 2012 (2008) SCOTT Joan, De l’utilité du genre, Paris, Fayard, 2012 THEBAUD Françoise, Écrire l’histoire des femmes et du genre, Lyon, École normale supérieure Editions, 2007 ZANCARINI-FOURNEL Michelle, Histoire des femmes en France : XIXe-XXe siècle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2005 HISTOIRE, MEMOIRE, PATRIMOINE DAMASSO ANNE GRANET-ABISSET ANNE-MARIE Récits et usages du passé Ce module aborde la question de l’écriture de l’histoire à partir de sources non écrites : traces matérielles, témoignages, expositions muséales. Il s’agit de comprendre comment se construisent les récits du passé, par des individus, des groupes et des institutions. Le module nécessite l’assiduité car il couple approche théorique en cours, travail sur le terrain et pratique de la collecte de témoignages. L’évaluation se fait sous la forme d’une production filmique ou photographique assortie d’un dossier critique. Bibliographie indicative JOUTARD Philippe, Histoire et mémoires, conflits et alliance, Paris, La Découverte, coll. « Écritures de l'Histoire », 2013. POULOT Dominique, Patrimoine et Musées. L’institution de la culture, Paris, Hachette, collection « Carré Histoire », 2001, 223 p. « Archives et patrimoine visuels et sonores » Sociétés et représentations, 2013/1 (n° 35), en ligne sur Cairn. UE 28 – UE DANS L’UFR SCIENCES HUMAINES – 24H CM – 24H TD – 5 CREDITS Soit 1 UE de 48h ou 2 UE de 24h UE DE 48 H (24 H CM ET 24 H TD) DEVENIR ENSEIGNANT : APPRENDRE AUJOURD’HUI POUR ENSEIGNER DEMAIN ; PREPARATION AUX CONCOURS D’ENSEIGNEMENT DU PRIMAIRE ET DU SECONDAIRE DUVILLARD SYLVIE A partir d’un champ disciplinaire, celui de la géographie, l’UE porte l’ambition d’amener chaque étudiant ayant le projet de devenir enseignant à mener une triple réflexion : Être enseignant aujourd’hui ; quelle place dans la société pour l’école et conséquemment pour l’enseignant ? (construire et présenter les controverses autour de l’école et de la figure de l’enseignant) Quelle géographie enseigner aujourd’hui ? Pourquoi ? (épistémologie) Comment enseigner la géographie : passer des savoirs savants aux savoirs enseignés (didactique) ? Méthodologie : En TD, l’accent sera mis sur la capacité à travailler en groupe (partage, confiance, consensus et solidarité dans les résultats présentés). Travail sur l’argumentation : développer et présenter des arguments contradictoires (controverse d’actualités : ex l’évaluation, le mérite, l’égalité des chances, la sélection, la formation…). Bibliographie indicative ANTIBI André, La constante macabre, Nathan, « Math’Adore » 2003. BESSE J.M. (dir.), H. BLAIS, I. SURUN, Naissance de la géographie moderne (1760-1860), Lyon ENS, 2010,286 p. BRESC H. (dir.), TIXIER du MESNIL E., Géographes et voyageurs au Moyen-âge, Paris, Presses Universitaires Paris Ouest, 2010, 300 p. 14 MERLE Pierre, La ségrégation scolaire, La Découverte, 126 p, 2012. MERLE Pierre, rééd, L'élève humilié. L'école : un espace de non-droit ? 2e édition, 2012 PUF, 224p. SENSEVY Gérard, Le sens du savoir, éléments pour une théorie de l’action conjointe en didactique, De Boeck – 2011. TISSIER Jean-Louis, ROBIC Marie-Claire Robic & PHINCHEMEL Philippe, Deux siècles de géographie française. Une anthologie, Paris, CTHS, 2011. 600 pages, 22 x 27 cm, broché VERGNOLLE MAINAR Christine, La géographie dans l’enseignement, une discipline en dialogues, Paris, 2012, PUR, 183 p. GEOGRAPHIE DES MIGRATIONS. LE MONDE EN MOUVEMENT MEKDJIAN SARAH La planète est aujourd’hui dite « nomade ». Les migrations et les mobilités des hommes s’accompagnent de la circulation des biens et des idées. Néanmoins si la mondialisation entraine un réel accroissement des mouvements, le regain des nationalismes, la consolidation des frontières ou encore la construction de murs montrent combien la géographie du mouvement doit se penser en complément d’une géographie de l’ancrage et de l’immobilité́, plus ou moins forcées. Ce paradoxe permettra d’introduire plusieurs problématiques fondamentales de la géographie des migrations, et plus généralement de la géographie sociale, politique et culturelle. A quel prix les migrants se déplacent-ils ? La mobilité́ spatiale est-elle synonyme de mobilité́ sociale ? Se déplacer relève-t-il d’un choix ou d’une contrainte ? Qu'est-ce qu'une diaspora ? En complément d’études de cas variés pris dans tous les continents, nous travaillerons pendant quelques séances de TD sur les migrations à Grenoble, en organisant si possible une séance de terrain dans le quartier Berriat-St Bruno. Ce cours peut se penser en complémentarité́ du cours d’histoire contemporaine intitulé « Histoire des migrations et des mobilités (XIXe-XXIe siècles) ». UE DE 24H MONDIALISATION ET SYSTEMES PRODUCTIFS SUTTON KEVIN L’ambition de ce cours est double : - apporter des bases générales sur le processus de mondialisation dans des perspectives géoéconomique et géohistorique ; - proposer une première approche des questions de géographie qui resteront au programme des concours de l’enseignement session 2016 (« La France, mutation des systèmes productifs » et « géographie des mers et des océans »). Les contenus des TD seront résolument tournés vers un premier contact avec les exercices attendus au CAPES d’histoire-géographie, à l’écrit comme à l’oral (réalisation de croquis, méthodologie de la dissertation, leçons orales). Une perspective épistémologique et didactique sera proposée, notamment à partir de l’étude du traitement de ces questions dans les programmes et manuels du secondaire. Le CM visera à mettre en place les notions et les cadres de compréhension des grands enjeux spatiaux et territoriaux de ce processus qui traverse le monde et les sociétés, et ainsi l’enseignement secondaire. Bibliographie indicative CARROUE L. (2007) Géographie de la mondialisation, Armand Colin, 294 p. CARROUE L. (2013) La France. Les mutations des systèmes productifs, Armand Colin, 235 p. ORTOLLAND D., PIRAT J.-P. (2010) Atlas géopolitique des espaces maritimes, Technip, 336 p UE 29 – TRANSVERSALE – 48H – 5 CREDITS LANGUE – ANGLAIS A L’UFR, AUTRES LANGUES AU CLV + TIC/TICE OU AUTRE MATIERE 15 UEO UPMF OU TIC/TICE : INFORMATIQUE APPLIQUEE A L’HISTOIRE ET LA GEOGRAPHIE SOUBIROU MARINA, FAVIER IRENE, NUQ AMELIE, LONG XAVIER , BESSON GREGOIRE ET GAILLARD ISABELLE Particularités du module Les groupes ne peuvent dépasser 18 étudiants. Le niveau 1 est obligatoire, à valider en L2 ou L3. L’objectif de ce cours est de fournir aux étudiants une approche des outils informatiques appliqués aux méthodes de l’histoire et de la géographie dans leurs différentes étapes : collecte des données, traitement, analyse, présentation des résultats. Il vise à montrer l’utilité de ces outils informatiques, les conditions d’un usage pertinent, et leurs limites. La maîtrise des techniques informatiques demandée reste donc limitée, les exigences portent sur la capacité d’une utilisation réfléchie de ceux-ci. Sont abordées les techniques d’analyse statistique avec un tableur de type Excel, la constitution de base de données dans Excel et Access, l’analyse et la présentation de données cartographiques dans Map Info et une présentation des ressources disponibles sur Internet. Ces techniques sont utilisées pour traiter des exemples de situations historiques et géographiques, sous forme d’exercices et de dossiers. Bibliographie indicative J. CELLIER, M. COCAUD, Traiter des données historiques : méthodes statistiques, techniques informatiques, Presses Universitaires de Rennes, 2001. R. MINUTI, Internet et le métier d’historien : réflexion sur les incertitudes d’une mutation, PUF, 2002. C. LEMERCIER et C. ZALC, Méthodes quantitatives pour l’historien, La Découverte, collection « Repères », 2008. UE 30 – TECHNIQUES DE COMMUNICATION ORALE – 12H – 5 CREDITS DUVILLARD SYLVIE GAL STEPHANE FORLIN OLIVIER FAVIER IRÈNE FERRETTI GIULIANO SOUBIROU MARINA 16 SEMESTRE 6 UE 31 – UE 32 – HISTOIRE THEMATIQUE – 24H CM- 24H TD – 5 CREDITS HISTOIRE ANCIENNE HISTOIRE DE L’AFRIQUE ROMAINE DE LARMINAT SOLENN Les cours et les TD porteront sur l'histoire et l’archéologie de l’Afrique du Nord, de la destruction de Carthage par l’armée romaine en 146 av. n. è. jusqu’à sa prise par le roi vandale Genséric (439 de n. è). Il sera abordé à partir de documents variés (textuels, épigraphiques, iconographiques et archéologiques) plusieurs aspects de la société africaine romaine : territoire, religions (païennes et chrétiennes), urbanisme et architecture, structures familiales, pratiques funéraires, production. Bibliographie indicative P. CORBIER, M. GRIESHEIMER, L’Afrique romaine : 146 av. J.-C.-439 ap. J.-C., collection mondes anciens, Ellipses, Paris, 2005. A. IBBA, G. TRAINA, L’Afrique romaine de l’Atlantique à la Tripolitaine (69-439 ap. J.-C.), Amphi Histoire ancienne, Bréal éditions, Rosny-sous-Bois, 2006. J.-M. LASSERE, Africa, quasi Roma : 256 av. J.-C.-711 apr. J.-C., CNRS Éditions, Paris, 2015. LES RELIGIONS DANS LE MONDE ROMAIN NICOLAS CHARLES Ce cours propose de s’interroger sur les pratiques et les représentations d’une société où le culte rendu aux dieux formait une part essentielle de l’activité humaine. Des dieux du pouvoir romain aux cultes locaux, en passant par la rencontre avec de nouvelles divinités et l’émergence du monothéisme chrétien, l’antiquité romaine fournit de nombreux sujets d’interrogation. À l’aide d’une large documentation littéraire, iconographique et archéologique, nous questionnerons plus précisément les rapports entre religion, société, pouvoir et individu à l’époque impériale. Bibliographie indicative M. BEARD, J. NORTH, S. PRICE, Religions de Rome, 1 vol., Paris, 2006, (traduction de l’édition anglaise parue en 1998, en 2 volumes). J. SCHEID, La religion des Romains, Paris, Cursus, 2010 [1998]. J. SCHEID, Les dieux, l’Etat et l’individu. Réflexions sur la religion civique à Rome, Paris, 2013. J.-M. MAYEUR, Ch. et L. PIETRI, A. VAUCHEZ, M. VENARD (sous la dir. de), Histoire du christianisme, tome 1, Le Nouveau Peuple (des origines à 250), Paris, 1995 [en particulier le chapitre de Cl. LEPELLEY, « Les chrétiens et l’Empire romain », p. 227-266]. S. C. MIMOUNI et P. MARAVAL, Le christianisme des origines à Constantin, Paris, Nouvelle Clio, 2006. HISTOIRE MEDIEVALE ITALIE DES VILLES TADDEI ILARIA Ce cours est consacré à l’étude de l’Italie médiévale où, surtout dans le Centre et le Nord de la péninsule, les villes se distinguent par une vitalité exceptionnelle à plusieurs titres : d’un point de vue démographique, économique, culturel, social et politique. À travers l’analyse de ces différents aspects il s’agit d’une part de 17 donner les outils conceptuels et interprétatifs nécessaires pour appréhender ce qu’est une ville, et de l’autre, de montrer l’hétérogénéité du phénomène urbain. Bibliographie indicative É. CROUZET-PAVAN, Enfers et paradis. L'Italie de Dante et de Giotto, Paris, 2001 ; F. FRANCESCHI et I. TADDEI, Les villes d’Italie du milieu du XIIeau milieu du XIVe siècle. Économies, sociétés, pouvoirs, cultures, Paris, 2005 ; P. GILLI, Villes et sociétés urbaines en Italie, milieu XIIe-milieu XIVe siècle, Paris, 2005 ; F. MENANT, Les villes italiennes, XIIe-XIVe siècle, Paris, 2004. LA CHRETIENTE MEDIEVALE RIGAUX DOMINIQUE L’objectif de ce cours est de donner des clés pour comprendre la place et le rôle essentiel de l’Église dans la société occidentale durant les trois derniers siècles du Moyen Âge et l’impact de cette domination sur les pratiques, les rituels, les images. Le mot Église est pris dans sa triple acception : l’institution ecclésiale — et pas seulement la papauté— ; la communauté des fidèles composée à la fois des clercs et des laïcs ; l’édifice qui les abrite. Le programme est construit de manière progressive sur les douze séances qui associent concrètement le cours et les TD — ces derniers apportant des exemples précis ou les élargissements nécessaires à la thématique traitée dans chaque leçon. Le cours se développe en trois parties égales : La première s’efforce d’introduire à une connaissance élémentaire du Moyen Âge chrétien et de synthétiser les informations relatives à l’évolution des événements et des courants de pensées orthodoxes et hérétiques. L’accent est mis sur le XIIIe siècle, période décisive dans une nouvelle approche du vécu religieux. La seconde partie montre comment s’affirme l’Eglise comme institution dominante tant au niveau de sa direction que du renouveau des idées et étudie la manière dont elle surmonte les oppositions et les conflits. La troisième partie propose de s’engager plus avant dans la compréhension des rouages de la société chrétienne. Privilégiant quelques thèmes transversaux forts : la mort, la pauvreté, l’image, elle porte la marque de l’histoire dite des représentations. Mais l’enjeu est de comprendre comment sont organisés et pensés l’univers et la société en évitant les distinctions habituelles : économie/ société/politique/religion. Bibliographie indicative J. BASCHET, La civilisation féodale de l’an mil à la colonisation de l’Amérique, Paris, Flammarion [coll. Champs], 3e éd., 2006. F. RAPP, L’Église et la vie religieuse en Occident à la fin du Moyen Âge, Paris, PUF [coll. Nouvelle Clio], 1980. C. VINCENT, Église et société en Occident XIIIe-XVe siècle, Paris, Armand Colin [coll. U], 2009. HISTOIRE MODERNE POUVOIRS ET CULTURES DANS L’ESPACE ALPIN OCCIDENTAL GAL STEPHANE La montagne, longtemps présentée comme un espace concentrant les archaïsmes, est aujourd’hui regardée, au contraire, comme une zone privilégiée d’innovation et de changements. Ce cours a pour but d’apporter les clés nécessaires, aux plans historiques et anthropologiques, qui permettront aux étudiants de comprendre l’espace culturel et patrimonial alpin occidental, un espace dans lequel ils vivent et seront peut-être amenés à travailler. 1. Des États souverains et des frontières multiples Contours géopolitiques et enjeux stratégiques : France-Savoie-Suisse-Italie + chemin des espagnols… Problème des enclaves (Saluces, Pignerol etc.) 2. Les Alpes refuge de l’hétérodoxie ? Sorciers-alchimistes-Vaudois-protestants 3. Un front de catholicité Digue catholique Des Allemand à Le Camus en passant par les saints Charles Borromée et François de Sales Chemin du baroque 4. La montagne en fête : arts et propagande autour de la montagne 18 La place de la montagne dans les arts de la cour : spectacles et peintures. 5. La montagne et ses langues : Le franco-provençal et le provençal alpin : littérature et pratiques sociales 6. La guerre : invasions, franchissements, fortifications Des Guerres d’Italie à la ceinture de pierre 7. Administrer un territoire alpin Emprise et fractionnement : Lt généraux, gouverneurs etc. 8. Des capitales alpines ? Genève-Lyon-Chambéry-Grenoble-Turin… 9. Peurs et mythes Montagnes sauvages et dangereuses (hostilité et risques)-montagnes merveilleuses : Allobroges et merveilles du Dauphiné etc. 10. Sortie Barraux : fortifications-Alpes 11. Sortie Grenoble : ville-Alpes 12. Sortie Vizille : palais-Alpes HISTOIRE DE L’ITALIE FERRETTI GIULIANO Le cours se propose de traiter les lignes générales de l’histoire de l’Italie moderne, du XVIe au XVIIIe siècle. Il abordera les grandes étapes de sa civilisation, en passant par l’éclat de la Renaissance, le crépuscule du Grand Siècle et les progrès des Lumières, pour montrer le rôle central que ce pays n’a cessé de jouer en Europe, grâce à ses richesses, à son prestige et à sa longue créativité. HISTOIRE CONTEMPORAINE LA GUERRE AU LOIN. L’EUROPE ET LE SPECTACLE DE LA GUERRE - 1815-1914 VENAYRE SYLVAIN A partir de 1815, l’Europe cesse d’être ce qu’elle était depuis plusieurs décennies : le principal champ de bataille du monde. Toutefois, même si le nombre des conflits y est faible jusqu’en 1914, cela ne signifie pas que la guerre en soit absente. D’une part, en effet, les Européens cessent moins de combattre qu’ils n’exportent, hors du continent, la violence de guerre – qu’il s’agisse des guerres « impériales », des guerres « coloniales » ou d’autres conflits encore. D’autre part, les formes modernes de la culture de masse, qui s’inventent à cette époque, multiplient les représentations de la guerre à l’intérieur des sociétés européennes. Au croisement de l’histoire culturelle, de la World History et de l’anthropologie historique de la guerre, ce cours se propose d’analyser les relations inédites que les sociétés européennes du XIXe siècle ont entretenues avec la guerre. Bibliographie indicative Stéphane AUDOIN-ROUZEAU, Combattre. Une anthropologie historique de la guerre moderne (XIXE-XXIE siècle), Paris, Seuil, 2008. Hervé DREVILLON, L’Individu et la guerre. Du chevalier Bayard au Soldat Inconnu, Paris, Belin, 2013. Jacques FREMEAUX, De quoi fut fait l’empire. Les guerres coloniales au XIXE siècle, Paris, CNRS Editions, 2010. Douglas PORCH, Atlas des guerres des empires : britannique, français, ottoman et russe, Paris, Autrement, 2002. Hélène PUISEUX, Les Figures de la guerre. Représentations et sensibilités. 1839-1996, Paris, Gallimard, 1997. HISTOIRE DU CAPITALISME DALMASSO ANNE GAILLARD ISABELLE Cette UE propose une approche des théories et des mécanismes du marché et de la consommation appliquée à l’histoire des 19e et 20e siècles. Elle ne suppose pas de connaissances préalables (bac ES bienvenu mais pas indispensable). Elle vise à fournir les notions de base nécessaires à la compréhension de l’économie et du 19 marché. Elle s’appuiera sur l’étude de documents variés (textes, statistiques, documents audiovisuels) qui illustreront la richesse et la diversité des approches possibles en histoire économique. Bibliographie indicative P. VERLEY, L’échelle du monde, Essai sur l’industrialisation en Occident, Paris, Gallimard, 1997 D. WORONOFF, Histoire de l’industrie en France du XVI° siècle à nos jours, Seuil, 1994 S. CHAUVEAU, « Consommer en masse », Vingtième siècle, Revue d'histoire, Presse de Sciences po, n°91, juilletseptembre 2006 A. CHATRIOT, M.-E. CHESSEL et M. HILTON (dir.), Au nom du consommateur: consommation et politique en Europe et aux États-Unis au XXe siècle, Paris, la Découverte, 2004 D. ROCHE, Histoire des choses banales, naissance de la consommation, XVIII e-XIXe siècle, Paris, Fayard, 1997. Le marché dans son histoire, Revue de synthèse, n° 2006/2 UE 33 – OPTIONNELLES ET TECHNIQUES 24H CM – 24H TD – 5 CREDITS TECHNIQUES EPIGRAPHIE LATINE BERAUD MARIANNE Le cours approfondit les principes de l’épigraphie : traduction et commentaire d’inscriptions latines, seuls documents que l’Antiquité nous ait livrés sans intermédiaires et qui apportent nombre d’informations sur les structures politiques et institutionnelles et sur la société et l’économie du monde méditerranéen romain. Les documents étudiés et les thématiques sont progressivement développés : inscriptions funéraires, inscriptions publiques (titulatures impériales, carrières sénatoriales, etc.), documents économiques de Rome, d’Italie et des provinces. IL EST VIVEMENT CONSEILLE D’AVOIR DEJA UNE CONNAISSANCE DU LATIN OU DE L’EPIGRAPHIE OU D’AVOIR SUIVI LE COURS SUR LES SOURCES AU PREMIER SEMESTRE. Bibliographie indicative R. CAGNAT, Cours d'épigraphie latine, Paris, 1888, réimpression, 1914, et Rome 1976. B. RÉMY, F. KAYSER, Introduction à l’épigraphie grecque et latine, Paris, Ellipses, 1999. P. CORBIER, L’épigraphie latine, Paris, A. Colin, coll. Cursus, 2006. Guide de l’épigraphiste bibliographie choisie des épigraphies antiques et médiévales, Paris 2000 et éditions suivantes. CEBEILLAC-GERVASONI, M. ET ALII, Épigraphie latine, Paris, Armand Colin, 2006. J.‐M. LASSERRE, Manuel d’épigraphie latine, Paris, Picard, 2007, 2e édition. ARCHEOLOGIE MODERNE BELMONT ALAIN Impulsée en Europe du Nord et en Amérique, l’archéologie de l’époque moderne commence à se développer en France depuis quelques années, comme en témoignent les récents chantiers de fouilles sur des habitats, des établissements industriels ou des épaves englouties. Le cours présentera les différents domaines d’intervention de cette discipline toute nouvelle, ses spécificités – notamment les sources textuelles dont elle dispose à profusion, et sera prolongé par un stage sur le terrain (chantier de fouilles, en principe dans le massif du Vercors). PALEOGRAPHIE MODERNE VIALLET HELENE GAL STEPHANE 20 Le but du cours est d’apprendre à lire les documents manuscrits de la période allant des années 1540 à la fin du XVIIIème siècle, écrits en ancien français. La capacité de déchiffrer les anciens documents est indispensable pour tout travail de recherche historique. Les documents utilisés pour le cours sont tirés des fonds conservés aux Archives départementales de l’Isère et sont choisis, outre leur aspect paléographique, pour leur intérêt comme source historique. Durant le semestre, seront étudiés une cinquantaine de documents représentatifs des principales typologies : actes notariés (inventaires après décès, testaments, transmission et location de biens), procédures judiciaires au civil et au criminel, actes administratifs (archives de l’intendance, de la Chambre des comptes, des communes). Des explications sur l’histoire des institutions et l’intérêt pour l’historien sont fournies pour chaque texte. Ce cours implique une participation active de la part des étudiants : chacun doit déchiffrer sur son exemplaire photocopié une partie du document distribué lors du cours ou à préparer pour le cours suivant. Aucune transcription n’est distribuée. L’évaluation est faite à partir de deux contrôles consistant en la transcription écrite d’un document, selon les règles de l’édition scientifique de textes, avec deux questions de cours destinées à évaluer la compréhension du contenu. La participation à l’oral tout au long du semestre est également prise en compte dans la note finale. Une grande assiduité est requise : la difficulté de lecture allant en augmentant, l’absence au cours sera difficile à rattraper. La paléographie est une activité personnelle à base de travaux pratiques : on pourrait dire qu’il s’agit d’apprendre à lire pour la seconde fois de sa vie. Ce n’est donc pas une matière que l’on peut espérer rattraper en travaillant uniquement juste avant le partiel. Pour des raisons pédagogiques et pratiques, ce cours ne peut accueillir plus de 18 étudiants. APPROCHES HISTORIOGRAPHIQUES ET METHODOLOGIQUES DE L’ARCHEOLOGIE DE LARMINAT SOLENN Les cours et les TD porteront sur l'histoire de l'archéologie et sur les différentes méthodes développées par les nombreux acteurs de la recherche pour exploiter au maximum les vestiges non textuels du passé. Au XIXe siècle, l’archéologie était surtout une chasse aux beaux objets et aux sites à fort potentiel politique. À partir du XXe, des lois encadrèrent cette discipline devenue scientifique et différentes structures (administratives et de recherche) furent créées. Celles-ci ne cessent encore aujourd’hui d’évoluer. Parallèlement, les méthodes et les outils d’analyses sur le terrain et en laboratoire se développent et se multiplient. Face à cette pluridisciplinarité, les archéologues doivent savoir adapter leurs méthodes, leurs problématiques et leurs recherches à la réalité du terrain, à la pression des aménageurs et aux financements obtenus. Ce cours vise à donner aux étudiants une large base de connaissance sur l’archéologie, son histoire et ses outils d’analyses. Bibliographie indicative A. SCHNAPP, La conquête du passé : aux origines de l’archéologie, Paris, 1996. J.-P. DEMOULE (dir.), Guide des méthodes de l’archéologie, Paris, 2002. J.-P. DEMOULE et C. LANDES (dir.), La fabrique de l’archéologie en France, Paris, 2009. IMAGES, MEDIAS, HISTOIRE GAILLARD ISABELLE GRANET-ABISSET ANNE-MARIE L'objectif de cette UE technique est d'initier les étudiants à l'usage des images fixes et animées comme source en histoire et à leur analyse critique. En outre seront envisagées les conditions de production de ces images (techniques, économiques, sociales et culturelles), que ce soit à travers l'histoire de la photographie ou des médias (télévision, presse etc.). Entre autres thèmes seront abordées les images de propagande, les représentations et la critique sociale. Bibliographie indicative F. D’ALMEIDA, C. DELPORTE, Histoire des médias en France, de la Grande Guerre à nos jours, Flammarion, collection Champs Université, 2010. Frédéric BARBIER et Catherine BERTHO-LAVENIR, Histoire des médias, de Diderot à Internet, Paris, Colin, 3e édition, 2009 21 Jérôme BOURDON, Haute fidélité, Pouvoir et télévision, 1935 –1994, Paris, Seuil, 1994 Jérôme BOURDON, Du service public à la télé-réalité. Une histoire culturelle des télévisions européennes 19502010, Paris, INA Editions, 2011 OPTIONNELLES HISTOIRE DE L’EUROPE ALPINE BELMONT ALAIN Les Alpes sont à l’Europe ce que l’océan Atlantique est aux trois continents qui l’encadrent : un trait d’union. Du sud-est de la France aux portes de la Hongrie, elles mettent en contact tout un ensemble de cultures riches de leurs différences et fortes d’une indéniable cohésion, au point que l’on parle parfois de « civilisation alpine ». Appuyé sur des chapitres thématiques (« le pastoralisme » ; « ceux qui partent et ceux qui restent » ; « cueillir, creuser, passer les Alpes » ; « les cadres de vie », etc.), le cours fait ressortir le passé commun des différents états alpins de l’Epoque Moderne et de leurs habitants, en remontant le temps jusqu’à leurs origines chaque fois que nécessaire. Bibliographie indicative P. KOBER, D. VULLIAMY, J. GUIBAL (dir.), Dictionnaire encyclopédique des Alpes, Grenoble, Glénat, 2007. P. GUICHONNET, Histoire et civilisation des Alpes, Toulouse, Privat, 2000. J. MATHIEU, Storia delle Alpi, 1500-1900. Ambiente, sviluppo et società. Bellinzona, éd. Casagrande, 2000. EPISTEMOLOGIE ET DIDACTIQUE SAINTE-MARTINE ALAIN Histoire et sens, histoire et puissance, histoire et conscience, ces trois thèmes permettent de traiter de grands enjeux posés par l’histoire en tant que discipline fondamentalement inscrite dans son temps et définie par son contexte de production. Ces questions sont systématiquement étudiées en lien avec les répercussions qu’elles ont sur l’enseignement et la transmission de l’histoire. Bibliographie indicative C. DELACROIX, F. DOSSE, P. GARCIA, Les courants historiques en France, Folio, 2005. C. DELACROIX, F. DOSSE, P. GARCIA, N. OFFENSTADT, Historiographies, deux tomes, Folio, 2010. HISTOIRE DU LIVRE BEROUJON ANNE RIGAUX DOMINIQUE Ce cours est consacré à l'étude du livre, considéré à la fois comme un objet physique, comme le produit commercial d'une activité artisanale ou proto-industrielle, et, cela va de soi, comme la concrétisation d'un objectif culturel dont il constitue le support indispensable Il s'agit d'une histoire nécessairement ouverte, car toutes les caractéristiques de l'objet matériel renvoient à la réalité environnante et tous les aspects de cette réalité sont de fait indissociables: ainsi, l'étude de l'objet ne saurait être artificiellement séparée de celle du matériau qui en constitue le support; du texte qu'il contient, écrit et mis en forme par des lettrés; des entrepreneurs qui l'ont conçu; des artisans qui l'ont concrètement fabriqué; des libraires qui l'ont diffusé; des lecteurs qui l'ont utilisé et des bibliothécaires qui l'ont conservé. C'est ce parti historique qui permet d'étudier ensemble, indépendamment de la différence technologique qui les sépare, le manuscrit et l'imprimé. Il sera enfin question d'une initiation à l'étude de l'image, de ses formes et de ses fonctions dans le livre en examinant ses conventions, ses implications symboliques et contextuelles (politique, religion, société) à travers l'étude de ses auteurs, utilisateurs, destinataires afin de mieux cerner la culture européenne. 22 Bibliographie indicative J. ALEXANDER, Medieval illuminators and their methods of work, New Haven : Yale University Press, 1992. F. BARBIER, Histoire du livre, Paris, Albin Michel, 1958. M. CAMILLE, Images dans les marges. Aux limites de l’art médiéval, trad. Française, Paris, 1997. R. CHARTIER, Culture écrite et société. L’ordre des livres (XIV e-XVIIIe siècles), Paris, Albin Michel, 1996. L. FEBVRE, H.-J. MARTIN, L’apparition du livre, Paris, Albin Michel, 1958 J. GLENISSON, Le livre au Moyen Âge, Paris, Presses du CNRS, 1988. M. MEISS, French Painting in the Time of Jean de Berry. The Late fourteenth Century and the Patronage of the Duke, Londres-New-York : Phaidon, 1967. J. VEZIN (éd.), La mise en page des livres au Moyen Âge, Paris, 1990. HISTOIRE CROISEE FRANCO-ALLEMANDE A L’EPOQUE MODERNE WREDE MARTIN Un des grands juristes et historiens du 17e siècle, le germano‐suédois Samuel Pufendorf, parla du Saint‐Empire romain germanique comme d’un « être monstrueux ». Par là il voulait dire qu’il était extrêmement difficile de décrire et de comprendre son fonctionnement et ses structures. En même temps, les juristes et historiens français disposaient de connaissances plus qu’approfondies par rapport à ce « monstre », connaissances dont se servirent les gouvernements du roi de France. Ce cours analysera les structures et le fonctionnement, voire le dysfonctionnement du Saint‐Empire en tant que structure politique. Il examinera en même temps la perception française de ces structures ainsi que les relations franco‐allemandes en général, au sein desquelles cette perception joua un rôle considérable. Bibliographie indicative B. AUERBACH, La France et le Saint Empire romain germanique, Paris, H. Champion, 1912 (rééd. Genéve, Slatkine, 1976). C. GANTET, La paix de Westphalie 1648 : Une histoire sociale, XVIIe‐XVIIIe siècles, Paris, Belin, 2001. K. MALETTKE, Les relations entre la France et le Saint‐Empire au XVIIe siècle, Paris, H. Champion, 2001. F.‐E. SCHRADER, L’Allemagne avant l’Etat‐nation : Le Corps germanique, 1648‐1806, Paris, PUF, 1998. LA JUSTICE A L’EPOQUE MEDIEVALE JULEROT VERONIQUE Étudier la justice c'est comprendre son organisation, les différentes cours laïques ou ecclésiastiques, les personnels qui les font vivre et les causes dont elles sont saisies. Cela permet ainsi d'étudier l'exercice des pouvoirs du roi et de l'Église, mais aussi d'approcher la vie quotidienne à la fin du Moyen Âge. Bibliographie indicative J.-F. LEMARIGNIER, La France médiévale: institutions et société, Paris, 2010. C. GAUVARD et E. JACOB (dir.), Les rites de la justice au Moyen Âge, Paris, 2000. V. TOUREILLE, Crime et châtiment au Moyen Âge, Paris, 2013. UE 34 – UEO SCIENCES HUMAINES – 5 CREDITS Soit 1 UE de 48 h ou 2 UE de 24 h FRANCE, REGIONS ET PAYSAGES BLAIN JEAN-JACQUES Ce cours d'introduction à la géographie de la France a pour objectif de donner une formation adaptée au concours de l'enseignement et aux besoins futurs de l'enseignant. Il est conçu comme un approfondissement des notions et concepts vus précédemment au cours de la scolarité́, avec une attention plus particulière portée aux modalités de découpage, d'étude et de gestion des entités régionales. Il abordera également les cadres démographiques, économiques et sociaux. Les TD mettront l'accent sur les documents privilégies dans l'enseignement primaire et la préparation du concours, en particulier la carte et l’image. Bibliographie indicative 23 J.-R. PITTE, La France, Paris, Nathan. F. DAMETTE, J. SCHEIBLING, France, permanences et mutations, Paris, Hachette. UE 35 – MINI-MEMOIRE OU STAGE – 5 CREDITS - LE MINI-MEMOIRE est une initiation à la recherche rattachée à une UE thématique ou à une optionnelle. Il doit être rendu avant le 15 mai 2015. - RAPPORT STAGE UE 36 – TRANSVERSALE – 48H – 5 CREDITS - LANGUE (ANGLAIS A L’UFR SH) + TIC/TICE OU AUTRE MATIERE UEO UPMF OU TIC/TICE : INFORMATIQUE APPLIQUEE A L’HISTOIRE ET LA GEOGRAPHIE SOUBIROU MARINA, FAVIER IRENE, NUQ AMELIE, LONG XAVIER , BESSON GREGOIRE ET GAILLARD ISABELLE Particularités du module Les groupes ne peuvent dépasser 18 étudiants. Le niveau 1 est obligatoire, à valider en L2 ou L3. L’objectif de ce cours est de fournir aux étudiants une approche des outils informatiques appliqués aux méthodes de l’histoire et de la géographie dans leurs différentes étapes : collecte des données, traitement, analyse, présentation des résultats. Il vise à montrer l’utilité de ces outils informatiques, les conditions d’un usage pertinent, et leurs limites. La maîtrise des techniques informatiques demandée reste donc limitée, les exigences portent sur la capacité d’une utilisation réfléchie de ceux-ci. Sont abordées les techniques d’analyse statistique avec un tableur de type Excel, la constitution de base de données dans Excel et Access, l’analyse et la présentation de données cartographiques dans Map Info et une présentation des ressources disponibles sur Internet. Ces techniques sont utilisées pour traiter des exemples de situations historiques et géographiques, sous forme d’exercices et de dossiers. Bibliographie indicative J. CELLIER, M. COCAUD, Traiter des données historiques : méthodes statistiques, techniques informatiques, Presses Universitaires de Rennes, 2001. R. MINUTI, Internet et le métier d’historien : réflexion sur les incertitudes d’une mutation, PUF, 2002. C. LEMERCIER et C. ZALC, Méthodes quantitatives pour l’historien, La Découverte, collection « Repères », 2008. 24 REGLEMENT DES ETUDES LICENCE HISTOIRE ANNEE UNIVERSITAIRE : 2015- 2016 DOMAINE : SHS DIPLOME : LICENCE NIVEAU : L1, L2, L3 Mention : HISTOIRE (L2-L3) Mention HISTOIRE : * parcours HISTOIRE DE L’ART en L1 * parcours GEOGRAPHIE en L1 Régime/ Modalités : (cocher la ou les cases correspondantes) Régime : _X_ formation initiale Modalités : _X_ présentiel ; __ formation continue __ enseignement à distance ; __convention __alternance : __contrat de professionnalisation ou __apprentissage DATE D’HABILITATION : 2011-2012 DATE D’ACCREDITATION (pour les licences 1ère et 2ème années) : 2014-2015 DIRECTEUR DU DEPARTEMENT : NICOLAS MATHIEU RESPONSABLE PEDAGOGIQUE : GILLES MONTEGRE GESTIONNAIRE DE SCOLARITE DE LA FORMATION : MARTINE ANINAT I – Dispositions générales Article 1 : Définition et objectifs de la formation 1.1 : La formation de licence donne à l’étudiant des connaissances fondamentales en histoire tout en favorisant une ouverture vers d’autres disciplines des sciences humaines et sociales. L’année de L1 permet à l’étudiant de choisir une mineure soit d’histoire de l’art soit de géographie. Une spécialisation se met en place progressivement au cours des années de L2 puis de L3. Cette licence permet l’acquisition d’un savoir en histoire et plus largement une solide culture générale et des méthodes propres à la discipline historique. Elle ouvre vers de nombreux débouchés professionnels. Les trois années de licence « Histoire » sont sanctionnées par le diplôme de Licence. 1.2 : Compétences et objectifs professionnels La mention histoire favorise l’accès à des compétences intellectuelles essentielles : analyse, synthèse, esprit critique, organisation, démonstration et argumentation, expression orale, etc., et une solide culture générale. Elle donne des outils utiles en matière de recherche, de traitement de la documentation et de l’information et participe enfin à la formation du citoyen, à son ouverture sur l’Europe et le monde et à la compréhension des grands enjeux contemporains. Cette licence ouvre sur l’enseignement (primaire et secondaire) et la recherche, mais aussi sur la poursuite d’une formation 25 professionnelle dans les domaines suivants : culture et patrimoine, métiers du livre, journalisme, fonction publique et européenne, action internationale en matière humanitaire, culturelle et diplomatique. Article 2 : Conditions d’accès 2.1 : Recevabilité des candidatures En licence 1ère année, les étudiants titulaires du baccalauréat ou d'une attestation de succès à un examen spécial d'accès aux études universitaires, ou d'un titre français ou étranger admis en équivalence. En licence 2ème année, l'étudiant ayant validé L1 En licence 3ème année, l'étudiant ayant validé L1 et L2 2.2 : Admission des candidatures □ de plein droit : pour les étudiants titulaires d’un baccalauréat ou équivalent □ par validation des études ou des acquis personnels ou professionnels : sur décision individuelle, après examen du dossier par une commission pédagogique de validation □ par transfert : pour les étudiants ayant déjà été inscrits dans cette formation dans une autre université dès lors que la structure des ECTS est compatible. □ selon la convention de collaboration avec l'école supérieure de commerce de Grenoble □ selon l’accord de coopération pédagogique avec le lycée Champollion II – Organisation des enseignements Article 3 : Organisation générale des enseignements La formation est organisée en : 6 semestres, (2 semestres par an, 30 crédits par semestre) - divisés en 6 unités d’enseignements (U.E.) obligatoires ou à choix (obligatoires ou facultatifs) Article 4 : Composition des enseignements Se reporter au Tableau de Modalités de Contrôle des Connaissances et Organisation des enseignements de la formation (Tab. MCC) Commentaires sur certains éléments du Tableau MCC : Unité d’enseignement optionnel (UEO) : Ces enseignements, à choisir parmi ceux qu’offrent les autres UFR, doivent compléter la culture des étudiants dans les sciences humaines. Langues : L1 volume horaire : CM : __ TD : 24h type de langue : Anglais ou autre langue au CLV X obligatoire : S2 _ Langues : L2/L3 volume horaire : CM : ___ TD : 48h type de langue : anglais et italien à l’UFR et CLV pour les autres langues X obligatoire en L2 : 24h en S3 et 24h en S4_ X obligatoire en L3 : 24h en S5 et 24h en S6 L’inscription au LANSAD est payante ; celle-ci ne peut être prise en charge par l’UFR SH. Stage : X obligatoire en L2 - S4 (nécessaire à l’obtention du diplôme) X optionnel en L3 - S6 (nécessaire à l’obtention du diplôme lorsqu’il est choisi) X non crédité 26 Durée : 1 semaine en L2 (soit 35 à 48h) et 2 semaines en L3 (soit environ 70h). Période : durant l’année Modalité : Tout stage fait l’objet d’une convention. En fonction de la durée, du lieu de stage et de la nature de l’établissement, il donne éventuellement lieu à gratification par application des dispositions légales et réglementaires en vigueur. Des stages non crédités peuvent, sous condition, être envisagés dans le cadre de la formation en plus des stages prévus au programme, sous réserve qu'ils ne se déroulent pas pendant les heures d'enseignement et qu'ils fassent l'objet d'une restitution et d’une évaluation. En aucun cas, un stage ne devra se poursuivre après le 30 septembre de l’année universitaire en cours. Mémoire/ Rapport de stage : -Mini-Mémoire : Date limite de dépôt : au moins 15 jours avant la date du jury - Rapport de stage : Date limite de dépôt : au moins 15 jours avant la date du jury III – Contrôle des aptitudes et des connaissances Article 5 : Modes de contrôles 5.1 - Les modalités de contrôle Se reporter aux Tableaux de Modalités de Contrôle des Connaissances et Organisation des enseignements (Tab. MCC) joints. 5.2 - Assiduité aux enseignements Aux cours : Obligatoire Aux TD : Au-delà de 2 absences justifiées, la note de 0 sera attribuée. Dispense d’assiduité : Une demande de dispense d'assiduité aux cours peut être accordée par le directeur du département aux étudiants salariés (la demande d’assiduité est partielle et proportionnelle au contrat de travail et peut faire l’objet d’un contrat pédagogiques), inscrits à titre secondaire, hospitalisés ou subissant un traitement médical pour longue maladie, parents d'enfant(s) de moins de trois ans ou cas de force majeure. Les imprimés de dispense doivent être retirés au secrétariat du département et remis pour avis avant le 15 octobre pour le 1er semestre et le 15 février pour le 2nd semestre. La dispense d’assiduité n’est pas autorisée pour les étudiants boursiers (sauf pour raisons médicales). 5.3 - Evaluation du Mémoire et/ou rapport de stage Rapport (100 %) 27 Article 6 : Validation, compensation et capitalisation 6.1 – Règles générales d’obtention des UE, semestre, année Année Licence 1, 2 & 3 : moyenne des 2 semestres >= 10/20. Semestre Moyenne pondérée des UE >= 10/20 UE Moyenne pondérée des matières >= 10/20 Matières Moyenne pondérée des épreuves >= 10/20 Bonification Pas de bonification 6.2 – Règle de progression Principe L’étudiant doit avoir acquis la L1 pour s’inscrire en L2 et les L1 et L2 pour s’inscrire en L3 6.3- Capitalisation des éléments : Les UE et les crédits correspondants sont définitivement acquis et capitalisables dès lors que l’étudiant y a obtenu la moyenne de 10. De même, les matières sont capitalisables si leur valeur en crédits européens est fixée. En conséquence : - Une UE (ou une matière) définitivement acquise ne peut pas être repassée. - Pour les étudiants admis par transfert ou validation, les UE ou parties d’UE qui ont fait l’objet d’une validation sont considérées comme obtenues. Cependant aucune note ne sera prise en compte, seuls les crédits seront attribués. IV- Examens Les conditions générales d’organisation des examens sont précisées dans la charte des examens de l’université validée par le CEVU. Article 7 : Modalités d’examen 7.1 – Modalités d’examen - Deux sessions de contrôle des connaissances et aptitudes sont organisées. Organisation d’examen Déroulement des épreuves : voir tableaux MCC 7.2 – Absences aux examens Rattrapage Justification Examens terminaux En cas d’absence de l’étudiant, les examens ne donnent pas lieu à rattrapage au cours d’une même session. En cas d’absence justifiée, l’étudiant se voit attribuer la note 0. L’absence doit être justifiée par des circonstances exceptionnelles acceptées par le Président du jury sur pièces justificatives. En cas d’absence injustifiée, l’étudiant est considéré comme « défaillant » ce qui entraînera l’incapacité 28 de calculer un résultat (invalidation de l’année). Contrôle Continu En cas d’absence justifiée, l’étudiant se voit attribuer la note 0. L’absence doit être justifiée par des circonstances exceptionnelles acceptées par le Président du jury sur pièces justificatives. En cas d’absence injustifiée, l’étudiant est considéré comme « défaillant » ce qui entraînera l’incapacité de calculer un résultat (invalidation de l’année). Article 8 – Organisation de la session 2 Intervalle L’intervalle entre les deux sessions : Se référer au calendrier pédagogique de l’année en cours. En cas d'échec à un semestre : Report de note de la session 1 en session 2 Les UE dont la note est supérieure ou égale à 10 sont définitivement acquises, aucune matière ne peut être repassée Dans les UE non acquises : - toute matière dont la note est strictement inférieure à 10/20, doit être repassée en 2ème session. - toute matière dont la note est supérieure ou égale à 10 ne peut pas être repassée : la note est reportée en 2ème session. Attention : quand une matière est repassée, la note de 2ème session remplace celle de 1ère session. Contrôle continu en 2ème session : Les notes de contrôle continu ne sont pas reportées en session 2. Article 9- Jury : Les décisions du jury, en ce qui concerne les notes et le résultat final, sont définitives et sans appel. Le jury est souverain et peut, par une délibération spéciale, attribuer ou non des « points-jury » au total de chaque semestre pour permettre à l’étudiant d’obtenir la moyenne requise. V- Résultats Article 10 : Redoublement- Conservation de notes Redoublement Licence : Le redoublement d’une année, en cas d’échec aux 2 semestres, est de droit sous réserve du respect des procédures d’inscription de l’université. Conservation des notes d’une année sur l’autre Dans une UE non acquise, les matières (sans crédit) dont les notes sont supérieures ou égales à 10 sont conservées pendant 2 ans. Les notes obtenues sont utilisées pour le calcul de résultat de l'année du redoublement. Les étudiants de formation continue pourront demander une dérogation. Article 11 : Admission au diplôme 29 11.1- Diplôme final de Licence Est déclaré titulaire de la Licence, l’étudiant qui a validé le L1, le L2 et le L3. La note de la licence considérée pour l’obtention d’une éventuelle mention est la moyenne des 2 semestres du L3. 11.2- Règles d’attribution des mentions Ment ion : Moyenne générale, qu’elle soit obtenue en session 1 ou en session 2 Passable : >= 10 et < 12 Assez Bien : >= 12 et < 14 Bien : >= 14 et < 16 Très Bien : >=16 11.3- Obtention du diplôme intermédiaire DEUG L’étudiant devra avoir acquis d’une part le L1 et d’autre part le L2. La note du DEUG sera la moyenne des semestres de L1 et de L2. 11.4- Délivrance de l’annexe descriptive au diplôme (ADD) ou Supplément au diplôme L’annexe descriptive au diplôme est délivrée sur demande de l’étudiant. VI- Dispositions diverses Article 12 : Déplacements Les étudiants pourront dans le cadre de leur scolarité être amenés à effectuer certains déplacements pour participer à des activités à l’extérieur des locaux de l’université. Article 13 : Etudes dans une université étrangère, le cas échéant Néant Article 14 : Dispositions pour les publics particuliers Pour les sportifs de haut niveau : En conformité avec les textes et conventions existants, les étudiants ayant le statut de « sportif de haut niveau » peuvent bénéficier, à leur demande, d’aménagements individualisés des modalités de contrôle des connaissances. Ces aménagements font l’objet d’un accord écrit entre l’étudiant concerné, l’enseignant responsable du Service des Sports et le responsable de la spécialité. Pour les étudiants handicapés : Les étudiants handicapés peuvent bénéficier d’aménagements individualisés des modalités de contrôle des connaissances. Ces aménagements font l’objet d’une décision du président, sur proposition du centre de santé et de la composante. Article 15 : Discipline générale La courtoisie et l’assiduité s’imposent. Les manquements graves pourront être sanctionnés. Article 16 : Dispositions spécifiques à la formation : si nécessaire - Convention de collaboration entre l’Ecole Supérieure de Commerce de Grenoble (Grenoble Ecole de Management et l’Université Pierre Mendès France – UFR Sciences Humaines Accord de coopération pédagogique avec le lycée Champollion Article 17 : Mesures transitoires En 1ère année, pour les redoublants de 2014-2015 : les mesures transitoires ci-dessous seront appliquées. Toute matière validée directement ou par compensation sera transposée dans le tableau de correspondance ci-dessous. 30 MESURES TRANSITOIRES L1 HISTOIRE Correspondances des UE : 2014-2015 / 2015-2016 SEMESTRE 1 HEURES 2015/2016 Mise en place licence pluridisciplinaire LIBELLE HEURES UE1 - H. Moderne 48 UE1 + UE2 au niveau de la matière 48 UE2 - H. Contemporaine 48 UE1 + UE2 au niveau de la matière 48 UE3-Culture générale 24 UEO 24 UE4-Géographie 48 UEO 24 UE5 - UEO 48 UEO 24 UE6 Projet + UEO 38 UE4-Méthodologie + 1 UEO 36 UE7- H. Ancienne 48 UE7 + UE8 au niveau de la matière 48 UE8- H.Médiévale 48 UE7 + UE8 au niveau de la matière 48 UE9-Géographie 48 UEO 24 UE10-Historiographie 24 UEO 24 UE11-UEO 48 UE12-UEO 1 & 2 48 UE12-Langue 24 UE10-Langue 24 SEMESTRE 2 SUIVI DES MODIFICATIONS N° de Version (1) Date de Validation Conseil UFR (2) 1 Date de Validation au CEVU (3) Nature des modifications (n° article, n° paragraphe) (4) 18/10/2011 1ère année d’habilitation 2 15/06/2012 08/11/2012 Modifications mineures -Art 2-Par 2.1(PAM), Art 4-durée des stages Art 16conventions 3 23/05/2013 19/09/2013 Modifications mineures Article 5.2- Assiduité aux enseignements et aux TD pour être en cohérence avec l'article 7.2 Absences aux examens (contrôle continu). Art 17 : mesures transitoires supprimées (fin des mesures transitoires). 31 4 18/09/2014 Sans modification. Intitulé de la L1 Histoire parcours histoire. Pour L1, accréditation. 5 26/05/2015 Intégration de la spécialisation progressive en L1 (2ème année d’accréditation). Pour la L2 (1ère année d’accréditation). Pour la L3 (dernière année d’habilitation) Sans modification pour la L2 et la L3. (1) N° de version du règlement d’études dans l’habilitation (2) Date de passage et de validation au Conseil d’UFR (3) Date de passage et de validation au CEVU (4) Indiquer soit, les modifications s’il y en a (dans ce cas, indiquer leur nature (importante ou mineure) et, dans quel article ou paragraphe, on trouve la modification) soit, sans modification. 32 Année universitaire 2015-2016 UFR : SH MODALITES DE CONTROLE DES CONNAISSANCES (MCC) Fait le Intitulé diplôme : LICENCE D'HISTOIRE Intitulé Etape : L3 HISTOIRE Mention : HISTOIRE Spécialité : Parcours : Unités d'enseignement et matières SEMESTRE 5 UE 25 Histoire thématique 1 Histoire ancienne Histoire médiévale Histoire moderne Histoire contemporaine UE 26 Histoire thématique 2 Idem liste UE25 UE 27 Optionnelle UE 28 UE d'ouverture Sciences Humaines UE 29 UE Transversale Langue TIC/TICE ou enseignement à choix UE 30 Méthodologie : Techniques de communication orale SEMESTRE 6 UE 31 Histoire thématique 3 Histoire ancienne Histoire médiévale Histoire moderne Histoire contemporaine UE 32 Histoire thématique 4 Idem liste UE25 UE 33 Optionnelle UE 34 Optionnelle Sciences Humaines UE 35 Mini-mémoire ou stage Mini-mémoire Stage UE 36 Transversale Langue TIC/TICE ou enseignement à choix Commentaires facultatifs Code VDI : IL2HIST-111 Code VET : IL3HII-101 Formation Initiale Form. Contrat Prof. Formation EAD Form. Apprentissage Contrôle des Connaissances Première session Deuxième session Nb heures N Typ. ° UE O X1 CM TD 96* 24 156* 24 X1 24 24 5 X1 X1 X2 X1 X1 O O X1 24 24 5 5 5 96* 24 24 24 48* 24 24 12 144* 24 X1 24 24 5 X1 X1 X1 24 24 24 24 5 5 5 CC TP ECTS Coef 30* 14* 5 3 3 2 2 3* 2 1 5 1 30* 15* 5 3 /20 Exam % Final Tot. 48* 24 24 192 300 5 0 CC % /20 Exam % Final % E/O 30% E/O 70% E/O 100% E/O 30% E/O 70% E/O 100% E/O 50% E/O 50% E/O 50% E/O 50% E/O E/O 100% E/O 100% E/O 100% E/O 100% E/O 100% E/O 100% E/O 100% 100% E/O 30% E/O 70% E/O 100% 3 E/O 30% E/O 70% E/O 100% 2 2 2 E/O 50% E/O 50% E/O 50% E/O 50% E/O E/O 100% 100% RAP RAP 100% RAP RAP X2 X1 X1 Formation Alternance : Formation Continue 3* 2 1 100% E/O 100% E/O 100% 60 Version dans l'habilitation N° : 5 Responsable Formation : N. MATHIEU Responsable de l'année : G. MONTEGRE Approuvé par le Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire du : 100% 100% E/O 100% E/O 100% CHARTE DES EXAMENS1 Cette charte établit un ensemble de principes et de modalités pratiques. Commune à toutes les formations de notre université, elle offre aux étudiants une garantie d'équité, de clarté et de transparence dans le déroulement des contrôles des connaissances. La présente charte a pour objet de fixer, dans le cadre des dispositions réglementaires, les pratiques communes aux différentes composantes de l'UPMF en matière d'organisation et de validation des examens. Une organisation des examens de qualité engageant l'ensemble des acteurs de l'université, enseignants, étudiants, personnels administratifs, fait partie intégrante de notre politique de formation. PRÉSENTATION : Ce document est présenté en trois chapitres: 1- L'organisation des examens 2 - Le déroulement des épreuves 3 - La correction des copies / jury / résultats. Il est nécessaire que chacun dans l'université puisse s'y référer tout au long du déroulement des études. Cette charte des examens est rédigée par la DIFEVE (Direction de la Formation et de la Vie Etudiante-scolarité centrale) et adoptée par la Commission Formation et Vie Etudiante. Elle est disponible auprès des services de scolarité des composantes de l'université et peut être consultée sur le site de l'UPMF. 1 – ORGANISATION DES EXAMENS 1-1 -Calendrier universitaire Après consultation de chaque UFR, l'université établit, dès le début de l'année universitaire, le calendrier : -des périodes d'enseignement des premier et second semestres, -des périodes dites «blanches», s'il y a lieu, -des périodes d'examen. Ce calendrier est communiqué aux étudiants par voie d'affiche. 1-2 -Les modalités de contrôle des connaissances Les règlements des études sont votés par la Commission Formation et Vie Etudiante. Ces règlements indiquent les modalités d'appréciation des aptitudes et des connaissances qui doivent comporter, pour chaque unité d'enseignement, les matières qui la composent ainsi que les coefficients et les crédits qui leur sont affectés. Ces modalités précisent la part réservée au contrôle continu et à son organisation ainsi que les règles générales de validation, de compensation, de capitalisation et l'organisation des deux sessions annuelles. Elles ne peuvent pas être modifiées en cours d'année. Le règlement de contrôle des connaissances est obligatoirement porté à la connaissance des étudiants. 1-3 -Convocation aux examens terminaux La convocation des étudiants aux épreuves écrites et orales est faite par voie d'affiche, sur des panneaux réservés à cet effet, quinze jours au plus tard avant le début des examens. La convocation précise la date, l'heure et le lieu de l'examen. Elle indique également la date prévue et le lieu d'affichage des résultats. Seront prévenus des dates d'examens, soit par voie postale, soit par voie électronique, les étudiants suivants: Les étudiants bénéficiant d'une dispense totale d'assiduité, Les étudiants relevant du protocole handicap Les étudiants inscrits en enseignement à distance Les étudiants en alternance. 1 Approuvée en Conseil des Études et de la Vie Universitaire le 23 octobre 2014 34 1-4 Pratiques religieuses et calendrier des examens L’administration s'efforce de tenir compte des exigences liées à l'exercice des convictions religieuses lors de l'élaboration du calendrier des examens. Si toutefois, pour des raisons liées à l'organisation des enseignements et aux contraintes afférentes aux études poursuivies ou au fonctionnement du service, un examen est organisé le samedi ou un jour de fête religieuse, l'administration est en droit de refuser de modifier la date de l'épreuve et ne peut en aucun cas organiser une session spéciale pour un nombre limité de candidats. 2 – DÉROULEMENT DES ÉPREUVES 2-1 Dispositions générales relatives aux étudiants: L'étudiant doit: - Être régulièrement inscrit dans la formation - Justifier de son identité - Composer personnellement et seul (sauf disposition contraire) - Attendre impérativement la fin de la première heure de composition pour pouvoir sortir (même s'il rend copie blanche) - Ne pas troubler le bon déroulement de l'examen. 2-2 -Aménagement des examens pour les étudiants en situation de handicap Les étudiants en situation de handicap peuvent bénéficier d'un aménagement des conditions d'examen dans le cadre du protocole handicap de l'UPMF. Ils sont donc invités à se faire connaître de leur scolarité et prendre contact avec le référent handicap de la composante pour s'informer de la procédure à suivre. Ils devront solliciter un avis médical auprès du centre de santé ou prendre contact avec le SAH pour obtenir la prolongation d'un avis existant. Afin de tenir compte des délais nécessaires à l'examen de leur demande et de permettre au service chargé de d'organiser les examens de disposer du temps nécessaire pour organiser les aménagements, il convient que les étudiants déposent leur demande dans les meilleurs délais et si possible avant le 15 octobre. Au vu de l'avis médical et en fonction de la règlementation relative aux aménagements d'examens pour les candidats handicapés, de la réglementation propre à l'examen concerné et des moyens existants, l'université décide des aménagements accordés et notifie sa décision à l'étudiant. Dans ce cadre, les étudiants peuvent notamment être autorisés à bénéficier d'aides techniques ou humaines en cohérence avec celles qu'ils utilisent au cours de leur scolarité. Ils peuvent également bénéficier, pour une ou plusieurs épreuves de l'examen, d'une majoration du temps imparti qui ne peut excéder le tiers du temps normalement prévu pour chacune d'elle. 2-3 –Sujets d’examen Tout enseignant est responsable du sujet qu'il propose. Les sujets sont transmis au service administratif concerné de l'UFR suffisamment à l'avance pour permettre le bon déroulement des examens. Les sujets d'examen ne peuvent porter que sur les matières enseignées et sur les bibliographies relatives aux cours et aux TD. Il est précisé sur le sujet, l'intitulé exact de la matière, l'année d'étude considérée, la nature du contrôle (examen final ou contrôle continu), la durée de l'épreuve ainsi que les documents ou matériels autorisés. En l'absence d'indication, aucun matériel (notamment les calculatrices programmables) ni aucun document ne sont autorisés; l'usage de tout mode de communication électronique ou téléphonique est interdit. 2-4 Organisation de la surveillance a) Planning des surveillances : Chaque composante établit un planning assurant la répartition de la charge de surveillance des examens. L'enseignant responsable du sujet assure la surveillance de l'examen ou une permanence dans la composante pendant l'épreuve. En cas d'empêchement majeur, il est responsable de son remplacement sous le contrôle du directeur de la composante et indique les coordonnées permettant de le joindre. b) Nombre de surveillants : 35 La surveillance de chaque salle d'examen doit être assurée par au moins deux personnes, dont l'une est désignée comme responsable de salle. Lorsque les effectifs sont restreints, la surveillance peut être assurée par une seule personne, mais des dispositions doivent être prises pour lui permettre de communiquer sur place avec les services administratifs et assurer son remplacement en cas de nécessité urgente. Lorsque les étudiants sont nombreux (effectif supérieur à 60), le nombre des surveillants est adapté à la taille de la salle et à sa configuration ainsi qu'à la caractéristique de l'épreuve. c) Organisation de la surveillance : Les surveillants sont présents dans la salle d'examen au moins quinze minutes avant le début des épreuves pour assurer, avec la participation du personnel administratif, la préparation matérielle de la salle: distribution des copies, des feuilles de brouillon, etc. La liste des candidats régulièrement inscrits à l'épreuve, issue d'Apogée, est remise au responsable de la salle par la scolarité de la composante. Cette liste porte un numéro d'identification pour chaque candidat et peut être affichée à l'entrée de la salle d'examen. 2-5 - Accès des candidats aux salles d'examens L'accès à la salle d'examen est interdit à tout étudiant qui se présente après l'ouverture de(s) l'enveloppe(s) contenant le(s) sujet(s). A titre exceptionnel, le responsable de la salle peut, lorsque le retard est dû à un cas de force majeure, accepter un étudiant au plus tard 30 minutes après le début de l'épreuve. Aucun temps supplémentaire ne sera accordé à ce candidat au-delà de l'horaire de fin d'épreuve initialement prévu. Il sera fait mention du retard sur le procès-verbal de surveillance de l'examen. Des justificatifs pourront être exigés. Pour éviter ce type de situation, les étudiants sont convoqués 30 minutes avant le début de l'examen. Les étudiants doivent pouvoir justifier de leur identité et de leur inscription dans la formation concernée. Chaque candidat doit donc se munir de sa carte d'étudiant. Il peut toutefois être accepté sur présentation d'une pièce d'identité en cours de validité avec photographie s'il figure bien dans la liste des étudiants régulièrement inscrits. Les surveillants vérifient l'identité et l'inscription des candidats en pointant la liste d'émargement: - Tout candidat qui ne peut justifier de son identité ou porte une tenue vestimentaire faisant obstacle à la vérification de son identité et refuse de l'enlever ne sera pas autorisé à composer. - Un candidat qui se présente au moment de l'épreuve sans que son nom figure sur la liste d'émargement, est autorisé à composer sous réserve de vérification de la réalité et de la régularité de son inscription. Il doit obligatoirement signer la liste d'émargement. II est informé que sa note ne pourra pas être prise en compte si son inscription n'est pas régularisée avant la tenue des jurys. Il est fait mention de l'incident dans le procèsverbal de l'examen. Chaque étudiant ne doit conserver, pour composer, que le strict nécessaire à l'exclusion de tout matériel ou document sauf si le sujet le prévoit. Doivent donc être regroupés à l'endroit indiqué par le(s)surveillant(s) les sacs, porte-documents, cartables, ainsi que tout matériel et document non autorisé, afin que les étudiants ne puissent pas y avoir accès pendant la durée de l'épreuve. Les téléphones portables et appareils permettant l'écoute de fichiers audio doivent impérativement être éteints et rangés dans le sac de l'étudiant. Le sujet n'est distribué que lorsque le responsable de salle juge que tous les étudiants présents sont correctement placés. Le responsable de salle indique alors les heures de début et de fin de l'épreuve sur le tableau. Les étudiants ne doivent avoir aucune communication entre eux ou avec l'extérieur pendant l'épreuve. Aussi, l'utilisation de téléphones portables et plus largement de tout appareil permettant des échanges ou la consultation d'informations est interdite et est susceptible de poursuites pour tentative de fraude. À cet égard, les surveillants doivent pouvoir contrôler qu'aucun étudiant n'est équipé d'un appareil permettant une telle communication, particulièrement lorsque les oreilles sont cachées par un vêtement. 2-6 -Sortie des candidats Lorsqu'une épreuve dure plus d'une heure, une fois les sujets distribués, aucune sortie provisoire ou définitive, n'est autorisée pendant la l’heure, sauf cas de nécessité absolue et même pour les candidats qui rendent une copie blanche. Toute sortie non autorisée par le responsable de salle est définitive (excepté en cas de force majeure ou pour raison médicale), et implique la remise de la copie par l'étudiant. 36 Tout candidat admis à composer doit rendre une copie, même blanche À la fin de l'épreuve, le responsable de la salle s'assure que le nombre de copies rendues correspond au nombre de présents. Il établit et signe un procès-verbal d'examen qui indique la date, la nature de l'épreuve, le nom des surveillants - le nombre d'étudiants convoqués, le nombre d'étudiants présents et le nombre de copies remises - toute observation utile relative au déroulement de l'épreuve et aux incidents constatés: retards, étudiants ne figurant pas sur les listes d'émargement, fraudes, pannes Ce procès-verbal est signé par le responsable de salle et les surveillants présents. Le responsable de salle récupère les copies, les listes d'émargement, le procès-verbal de déroulement de l'épreuve et les dépose au service administratif concerné. 2-7 -Fraudes Des instructions précises sont données aux personnes chargées de la surveillance des salles et aux enseignants responsables des épreuves orales pour le traitement des cas de fraude constatés. Les surveillants doivent rappeler au début de l'épreuve les consignes relatives à la discipline de l'examen. En cas de flagrant délit de fraude ou de tentative de fraude, le responsable de la salle prend toutes mesures pour faire cesser la fraude ou la tentative de fraude, sans interrompre la participation à l'épreuve du ou des candidats. Il saisit les pièces ou matériels permettant d'établir ultérieurement la réalité des faits. Il dresse un procèsverbal relatant les faits qu'il fait contresigner par les autres surveillants et par le ou les auteurs de la fraude ou tentative de fraude. En cas de refus de contresigner, mention de ce refus est portée au procès-verbal. Le jury délibère sur le cas des étudiants pris en flagrant délit de fraude dans les mêmes conditions que pour tout autre étudiant. Cette délibération, si elle aboutit à proclamer un candidat admis, est assortie d'une condition résolutoire en cas de condamnation par les instances disciplinaires compétentes. Aucun certificat de réussite ni relevé de notes ne peuvent être délivrés avant que la formation de jugement ait statué. En cas de fraude ou de suspicion de fraude, il est fait application des dispositions du code de l'éducation et du décret n° 92.657 du 13 juillet 1992 modifié, relatif à la procédure disciplinaire dans les établissements d'enseignement supérieur placés sous la tutelle du ministère chargé de l'enseignement supérieur. 3 – CORRECTION DES COPIES/JURY/RESULTATS 3-1 -Anonymat des copies L'anonymat des copies est obligatoire et assuré pour l'ensemble des examens écrits terminaux. 3-2 – Absence aux examens Tout étudiant absent à une épreuve obligatoire, sauf raison grave, justifiée et reconnue légitime, sera déclaré défaillant à cette épreuve et par conséquent à l’Unité d’Enseignement, au semestre et à l’année pour la session concernée. 3-3 -Transmission et traitement des notes Après correction, chaque correcteur transmet les copies encore cachetées au service administratif de la composante dans les délais fixés par son directeur, afin de préparer les délibérations. La levée de l'anonymat des copies est effectuée par le service administratif de la composante. Le report des notes sur le procès-verbal et la préparation du jury sont assurés par ce service sous le contrôle du président du jury. 3-4 -Délibération du jury a) Jury : Pour chaque année de formation et par délégation du Président de l'Université, le Directeur de la composante nomme le président et les membres du jury. Seuls peuvent participer aux jurys et être présents aux délibérations: des enseignants chercheurs, des enseignants, des chercheurs participant à la formation parmi lesquels le président de jury est désigné ou, 37 dans des conditions prévues par voie réglementaire, des personnalités qualifiées ayant contribué aux enseignements, ou choisies en raison de leurs compétences, sur proposition des personnels chargés de l'enseignement. La composition des jurys est publique et doit être affichée dans les composantes au moins 15 jours avant la session. La composition minimale d'un jury est de trois membres dont au moins deux enseignants chercheurs, enseignants ou chercheurs. Tout jury a vocation à travailler et à statuer en présence de l'ensemble des membres qui le constituent. b) Organisation : Le jury se réunit en fin de chaque semestre et d'année universitaire pour délibérer sur les résultats du semestre et de l'année d'étude. Une convocation est adressée aux membres du jury par le directeur de la composante ou, par délégation, par le Président du jury, précisant la date et le lieu de la réunion de délibération. L'ensemble des membres du jury doit être présent pour la délibération. A titre exceptionnel, en cas d'absence pour raison de force majeure ou motif légitime d'un ou plusieurs de ses membres, le jury ne peut siéger validement que si au moins la moitié plus un de ses membres sont présents_ ou 2 pour un jury de 3. En cas de défection du président de jury, il est suppléé par l'enseignant chercheur participant au jury qui a le plus d'ancienneté dans le grade le plus élevé. c) Rôle du jury : Pour chaque session, le jury délibère à partir de l'ensemble des résultats obtenus par les candidats au moment de la délibération. Les copies ou autres documents (mémoires, etc.) doivent être à la disposition du jury pendant la délibération ainsi que les listes d'émargement. La préparation de la délibération, le report des notes (ou l'inscription des compléments éventuels) sont assurés sous la responsabilité du président du Jury. Le jury délibère souverainement à partir de l'ensemble des résultats obtenus par les candidats, dans le respect des dispositions du règlement des études de la formation. L'attribution des "points jury" est possible uniquement si elle a été prévue dans le règlement d'études. Les délibérations du jury sont strictement confidentielles. L'obtention du diplôme comme la validation des unités d'enseignement et de chaque année sont prononcées après délibération du jury. d) Publication des résultats : À l'issue de la délibération, sont établis, dans les plus brefs délais: - Un procès-verbal récapitulatif, sans rature, vérifié, daté et signé par le Président du jury. Ce procès-verbal, accompagné de la liste d'émargement signée par les membres délibérants est transmis à la scolarité de la composante et au service central de la scolarité pour édition des diplômes et de la liste des diplômés. - Un relevé de notes conforme au procès-verbal original, pour chaque étudiant. Les résultats sont affichés sous la forme d'une liste des candidats admis et refusés, établie par ordre alphabétique. Les notes font l'objet d'une communication individuelle à l'étudiant. Après proclamation définitive des résultats, tout étudiant peut demander dans un délai raisonnable à consulter sa copie en présence de l'enseignant responsable et obtenir un entretien avec le président du jury ou un de ses membres délégués. Aucune modification ne peut être apportée sur les procès-verbaux après la délibération du jury. Toute rectification d'erreur matérielle est effectuée et contresignée par le Président du jury après délibération de ce dernier dans sa composition initiale. 38 Le procès-verbal initial portant les modifications, le nouveau procès-verbal ainsi que toutes les pièces justificatives doivent être conservés pendant cinq ans, par l'Université ou par les composantes en tant que de besoin. 3-5 -Contentieux Toute demande de rectification de note après affichage des résultats, soit pour erreur matérielle, soit pour contestation des résultats, doit être adressée par écrit au président du jury. Les modalités prévues pour la réception des étudiants et la communication de leurs copies doivent être affichées en même temps que les résultats. S'il est nécessaire, le jury peut être convoqué pour statuer sur le contentieux. 3-6 -Délivrance du diplôme a) Attestations de réussite Les composantes délivrent aux étudiants qui en font la demande, une attestation de réussite signée par le directeur dont la durée de validité est limitée à 1 an. Le cas échéant, dans les composantes qui en ont la possibilité, ces attestations peuvent faire l'objet d'un envoi systématique dématérialisé pour les étudiants qui disposent d'un coffre-fort électronique mis à leur disposition par l'UPMF. b) Remise des diplômes parchemin Le diplôme parchemin est établi par la scolarité centrale dans l'année qui suit la réussite au diplôme, après la remise des procès-verbaux de jurys et des listes de contrôle par les composantes. Les étudiants peuvent les retirer sur place ou par correspondance. 39 Service com SH ARts et Sciences Humaines CONTACTS HISTOIRE Accueil / Scolarité : RDC ARSH1 Pôle Scolarité L1 : [email protected] Dominique NUCCIO 04 76 82 73 51 Sylvaine MARIS-MURY 04 76 82 73 59 Pôle Scolarité L2-L3 : [email protected] [email protected] Isabelle DELHÔTEL 04 76 82 73 58 Nathalie LIAUD 04 76 82 73 53 Mobilité internationale : [email protected] et accueil ARSH : Coraline MORA 04 76 82 73 50 Responsable de scolarité : Martine ANINAT 04 76 82 73 52 Coordinatrice pôles licences : Isabelle DELHÔTEL 04 76 82 73 58 Communication, site web : Mélissa PELISSON 04 76 82 56 46 Sécurité / matériel / logistique : Jean-Benoît TURC 04 76 82 73 88 Aide à la réussite : bureau B5 - 1er étage ARSH2 (à côté de la salle TD10) admissions, stages, orientation, tutorat, conseils pour les études, la vie étudiante… Bernadette CHAOUITE 04 76 82 55 63 Centre de ressources - bibliothèque : 2ème étage ARSH1 Accueil 04 76 82 73 55 Référent handicap ARSH Anne LANFRANCHI 04 76 82 73 55