FICHE SIGNALETIQUE Lille Métropole Communauté Urbaine

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FICHE SIGNALETIQUE Lille Métropole Communauté Urbaine
FICHE SIGNALETIQUE
Lille Métropole
Communauté Urbaine
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L’EPCI a été créé en 1967 en application de la loi du 31 décembre 1966 et comporte 85 communes au
1er janvier 2009. La communauté urbaine appartient au Scot de l’arrondissement de Lille également
composé de 5 communautés de communes : la CC de la Haute-Deûle, la CC du Carembault, la CC du
Pays de Pévèle et la CC du Sud Pévèlois.
1. Profil Territoire
Les espaces artificialisés occupent
46,1% du sol du territoire.
Un taux d’équipement supérieur à la
région.
La densité de métropole Lilloise est de 1 840
habitants par km² contre 324 hab./km². Le
territoire est essentiellement urbanisé : 65 des
85 communes appartiennent à un pôle urbain,
les 20 restantes étant dans la couronne
périurbaine. L’artificialisation du sol est très
importante avec 46,1% du sol en espace
artificialisé
contre
15,9%
en
région.
L’artificialisation de l’espace est toutefois
beaucoup plus faible si on la rapporte à la
population avec 251 m² par habitant contre 490
m² en région.
En 2008, les habitants de l’EPCI bénéficient
d’un taux d’équipements de commerces et de
services aux particuliers supérieur à la
moyenne régionale quelle que soit la gamme
considérée : proximité (142 équipements pour
10 000 habitants contre 136 en région) ;
intermédiaire (47 pour 10 000 hab. contre 51
en région) ou supérieure (17 pour 10 000
contre 14 en région).
Graphique : Occupation du sol en 2005
1,3
Milieux humides
et surface en eau
Une métropole rayonnant au-delà de
son périmètre.
1,2
2,4
Forêts et milieux
ouverts
En tant que métropole régionale, la métropole
Lilloise rayonne sur un espace bien plus large
que le périmètre de l’EPCI avec une aire
urbaine qui s’étend sur les territoires
périurbain de la Pévèle et des mobilités
domicile-travail importantes : en 2006, plus de
30% des emplois sont occupés par des actifs
n’habitant pas dans la métropole. L’attractivité
est forte avec l’ensemble de l’ancien bassin
minier et Flandre-Lys. Dans le même temps,
de nombreux actifs habitant LMCU travaillent
en dehors de ce périmètre.
9,6
8,1
Prairies
16,3
42,1
Terres cultivées
56,9
46,1
Espaces
Artificialisés
15,9
0
10
Nord - Pas de Calais
20
30
40
50
Lille Métropole Communauté Urbaine
Source : Sigale, Région Nord - Pas de Calais
2. Profil Fiscal
représente 49,7% du produit contre 54,5% en
région. A l’inverse, la taxe d’habitation a un
poids de 23,4% dans le produit contre 19,6% en
région. De même, la taxe sur le foncier bâti
pèse 26,5% du produit contre 25,0% en région.
La taxe professionnelle représente un
poids plus faible qu’en région.
En 2006, le produit fiscal voté sur le territoire
est de 1 006 € par habitant contre 982 € dans le
Nord – Pas de Calais. Même si elle reste la
principale ressource fiscale, la prépondérance
de la taxe professionnelle est moins forte : elle
1
D2DPE Mission Observation Régionale et Analyse Spatiale
Actualisée en Décembre 2009
60
province. Cette faible richesse fiscale impose
une forte mobilisation pour le territoire. Ainsi
le coefficient de mobilisation de la richesse
fiscale atteint la valeur de 1,50 contre 1,25
dans le Nord – Pas de Calais.
Une forte mobilisation de la richesse
fiscale.
En 2006, la richesse fiscale, obtenue en
appliquant les taux moyens nationaux aux
bases d’imposition, s’élève à 467 € par habitant
contre 506 € en région et 588 € en France de
3. Profil Population
formée de 6 communes de 20 000 à 30 000
habitants dont Armentières qui constitue un
pôle à l’écart de la conurbation principale.
En 2006, 1 107 861 habitants.
er
Au 1 janvier 2006, la population légale de Lille
Métropole s’élève à 1 107 861 habitants soit
27,6%
de
la
population
régionale.
L’agglomération de Lille est la quatrième de
France derrière Paris, Lyon et Marseille. La
ville de Lille est la dixième la plus peuplée de
France mais apparaît de petite taille au regard
de la taille de son agglomération.
Avec
226 000 habitants Lille concentre un peu plus
de 20% de la population de l’EPCI. La taille de
l’agglomération résulte en fait d’une
conurbation incluant les deux autres
principales communes de la région : Roubaix
(98 000 habitants) et Tourcoing (92 000 hab.).
LMCU comprend ensuite 3 communes de plus
de 30 000 habitants : Villeneuve-d’Ascq
(61 000), Wattrelos (43 000) et Marcq-enBarœul (39 000). La métropole est aussi
Une croissance de la population plus
rapide qu’en région.
Entre 1999 et 2006, la population de l’EPCI a
augmenté d’un peu plus de 16 400 habitants
soit une croissance annuelle moyenne de
+ 0,21% supérieure au rythme régional
(+ 0,08%). Cette hausse est en partie due au
dynamisme de la ville de Lille qui a gagné
13 000 habitants en 7 ans et au dynamisme de
communes
périphériques
de
taille
intermédiaire. A l’inverse, Villeneuve d’Ascq a
perdu 4 000 habitants soit une perte de 6,5%
en 7 ans. La commune de Tourcoing a
également perdu 1 500 habitants tandis que
Roubaix en a gagné 1 000.
2
D2DPE Mission Observation Régionale et Analyse Spatiale
Actualisée en Décembre 2009
Une hausse de 5% de la population à
l’horizon 2020.
Une croissance stable depuis les
années 1980.
Avec 5% d’habitants supplémentaires d’ici
2020, Lille Métropole Communauté Urbaine
connaîtrait
la
plus
forte
croissance
démographique parmi les 15 CA et CU de la
région. Cette projection réalisée par l’Insee en
2008 repose sur l’hypothèse d’un maintien du
solde migratoire à son niveau observé, négatif.
Ces migrations déficitaires seraient en outre
largement compensées par un excédent élevé
des naissances sur les décès. Tout en
vieillissant, le territoire resterait beaucoup
plus jeune que la moyenne régionale : en 2020,
plus d’un quart de la population aurait moins
de 20 ans. Dans le même temps, le nombre de
ménages augmenterait de 13%. Cette hausse
est à la fois le résultat de la hausse de la
population et de la diminution de la taille
moyenne des ménages.
Le rythme annuel moyen de croissance du
territoire observé entre 1999 et 2006 est stable
depuis 1982. La population a en effet
augmenté à un rythme annuel moyen de
+0,23% entre 1982 et 1999. Cette croissance
s’explique par un solde naturel supérieur au
déficit migratoire. Ainsi, entre 1999 et 2006, le
déficit migratoire lié à des départs plus
nombreux que les arrivées représente une
perte annuelle de -0,58% contre -0,43% en
région. Ce déficit s’explique par des départs
importants de familles avec enfants tandis que
la métropole Lilloise attire plutôt des jeunes
sans enfants ayant entre 18 et 30 ans. Le solde
naturel lié à des naissances plus nombreuses
que les décès est à l’inverse nettement
supérieur à celui de la région (+0,77% par an
contre +0,49%).
4. Profil des Habitants
Un habitant sur six a entre 20 et 29
ans.
En 2006, 44% des cadres régionaux
habitent Lille Métropole.
La communauté urbaine se caractérise par
une surreprésentation des personnes ayant
entre 20 et 29 ans parmi les habitants. En
2006, 16,6% de la population a entre 20 et 29
ans contre 13,6% à l’échelle régionale. A
l’inverse les personnes de 60 ans ou plus sont
moins présentes sur le territoire qu’en région
avec un poids de 16,2% contre 18,5%. Les 30 –
59 ans sont également moins présents qu’en
région (38,9% contre 39,7%).
Parmi les personnes de plus de 15 ans vivant
dans la communauté urbaine en 2006, 9,4%
sont cadres contre 5,9% en région. Lille
Métropole concentre ainsi 44% des cadres
vivant dans le Nord – Pas de Calais alors
qu’elle ne concentre que 28% de la population
de plus de 15 ans. Les étudiants sont
également plus nombreux (13,1% contre
10,1%). L’EPCI se caractérise également par
une plus faible part de retraités (20,1% contre
22,6%) et d’ouvriers (14,0% contre 19,4%).
Graphique : Répartition de la population des 15 ans et plus par catégorie sociale en 2006
Agriculteurs exploitants
Artisans, commerçants, chefs
d'entreprise
0,1
0,6
2,2
2,3
Cadres, professions
intellectuelles supérieures
9,4
5,9
14,4
Professions intermédiaires
12,6
16,5
16,2
Employés
14,0
Ouvriers
16,4
20,1
Retraités
22,6
Autres sans activité
professionnelle
0
Région
Source : Insee, recensement de la population
23,2
23,3
5
10
15
Lille Métropole Communauté Urbaine
20
%
25
3
D2DPE Mission Observation Régionale et Analyse Spatiale
Actualisée en Décembre 2009
plus élevé qu’en France métropolitaine (3,2%).
Il existe ainsi des situations sociales difficiles
au sein du territoire malgré un niveau social
qui apparaît globalement plus favorable
lorsqu’on s’intéresse au poids des cadres ou
au niveau du revenu médian des habitants de
la communauté urbaine.
Une part d’allocataires de minima
sociaux proche de celle de la région.
En 2007, 56 473 habitants de Lille Métropole
sont allocataires d’un minimum social (RMI,
API et AAH). Ces allocataires représentent
5,1% de la population de l’EPCI contre 4,8% à
l’échelle régionale. Ce poids est nettement
5. Profil IDH4 (Déclinaison communale de l’Indice de Développement Humain)
Des difficultés concentrées
quelques communes.
de développement inférieur à celui de la
région. La ville de Lille apparaît quant à elle
dans une situation intermédiaire masquant
d’importantes disparités au sein de ses
quartiers.
dans
Au regard de la déclinaison communale de
l’indice de développement humain (IDH4), la
communauté urbaine apparaît globalement en
situation plus favorable que la région. Ce bon
positionnement s’explique par un revenu
médian plus élevé, par une surmortalité moins
marquée et par une part de non-diplômés
équivalente à la moyenne régionale. Toutefois,
ces valeurs globales masquent d’importantes
disparités entre les communes. Ainsi, la
plupart des communes de taille intermédiaire
ou de petite taille ont un niveau de
développement supérieur à celui de la région
(0,509). A l’inverse, l’ensemble formé de
Roubaix, Tourcoing et Wattrelos a un niveau de
développement très inférieur à la moyenne
régionale. De même, Armentières et les
communes au sud-ouest de Lille ont un niveau
Un revenu médian plus élevé qu’en
région mais de grandes disparités.
En 2007, le revenu annuel médian déclaré au
fisc est de 16 355 € par unité de consommation
dans l’EPCI soit près de 1 200 € de plus qu’en
région. Lille Métropole a ainsi moins de
ménages non imposables qu’en région (40,0%
contre 44,5%). La communauté urbaine se
caractérise également par une forte dispersion
du revenu entre les ménages les plus pauvres
et les ménages les plus aisés. Ainsi, les 10%
de ménages les plus aisés déclarent un revenu
7,4 fois plus élevé que les 10% de ménages les
plus pauvres tandis que ce rapport est de 6,2
en région et 5,0 en France de province.
4
D2DPE Mission Observation Régionale et Analyse Spatiale
Actualisée en Décembre 2009
Une surmortalité inférieure à la
moyenne régionale mais présente.
Parmi les habitants de 15-59 ans,
30,8% ont un diplôme du supérieur.
Dans l’EPCI, l’indice comparatif de mortalité
(ICM) est inférieur à la moyenne régionale
pour les hommes (119,1 contre 129,9) comme
pour les femmes (108,9 contre 118,2). Ces
valeurs indiquent toutefois l’existence d’un
niveau de mortalité plus important qu’en
moyenne française. Ainsi, à un âge donné, le
niveau de mortalité des hommes de Lille
Métropole est supérieur de 19,1% au niveau de
mortalité de France métropolitaine. Comme en
région la surmortalité féminine est moins
importante mais reste significative.
Avec 18,3% de non diplômés parmi les 15-59
ans ayant terminé leurs études, le territoire de
LMCU apparaît dans une situation identique à
la région au regard de l’indicateur de scolarité
retenu dans la déclinaison communale de
l’IDH4. L’EPCI apparaît ainsi dans une moins
bonne situation que la France métropolitaine
pour laquelle la part des non diplômés est de
16,1%. La métropole se caractérise toutefois
par un taux de diplômés du supérieur plus
élevé que la moyenne régionale (30,8% contre
22,4%) ou nationale (27,4%).
6. Profil Éducatif
Offre de formation.
En 2008, 58 lycées généraux ou
professionnels sont présents dans la
communauté urbaine de Lille. 57
établissements offrent également une
formation
par
la
voie
de
l’apprentissage. Pour l’année scolaire
2008-2009, 35 681 élèves sont en
année terminale dont 6 870 en
apprentissage. Avec son statut de
métropole régionale, le territoire offre
à la fois la plupart des formations en
grand nombre et des formations
spécifiques peu présentes sur le reste
de la région. Ainsi, Lille Métropole
offre 118 places de formation par
l’apprentissage dans le domaine des
activités socioculturelles et sportives.
Plus de retard en sixième, un
meilleur accès en terminale.
La
réussite
scolaire
apparaît
différente selon que l’on mesure le
taux de retard constaté en sixième
plus élevé qu’en région ou le taux
d’accès normal pour les élèves de
troisième. En 2008-2009, le taux de
retard en sixième est supérieur à la
région (22,7% contre 21,6%) malgré
une baisse de 2 points en 2 ans. Le
taux d’accès normal en terminale
générale ou technologique est lui plus
élevé qu’en région : 40,8 des élèves de
troisième en 2005 sont en terminale 3
ans après contre 33,7% en région. Les
différences entre les messages de ces deux
indicateurs traduisent l’importante disparité existant
au sein de la métropole déjà mise en évidence par
l’IDH4 ou par les écarts de revenus entre les
populations les plus aisés et les populations les plus
pauvres.
Effectifs de la Formation Initiale en année terminale 2008-2009
pour chaque Domaine Professionnel représenté sur le territoire
7000 5000 3000 1000 -1000 -3000 -5000 -7000
Apprentissage
Voie Scolaire
Services Administratifs
6052
Commerce
4483
Electricité, électronique
255
995
2614
122
Santé
1865
Communication, information
1748
Services sociaux et de proximité
1725
448
15
85
Second œuvre du bâtiment
1297
Travaux des métaux, mécanique générale
1276
Mécanique, maintenance moyens transport
1126
834
340
207
Gros œuvre du BTP, extraction, … travaux
893
Chimie, plasturgie, biologie
765
334
49
Hôtellerie, restauration, tourisme
719
Maintenance industrielle et méthode
555
Nettoyage
477
Coiffure, esthétique et services aux personnes
423
Sécurité
416
Informatique
351
Industries graphiques
341
Habillement, cuir
320
Logistique, manutention
298
Agriculture, para-agriculture et environnement
284
Banque, Assurance
199
390
79
13
580
6
179
81
19
113
652
248
Textile
176
90
Transport
125
105
Autres industries de process
88
Alimentation
86
Industries agroalimentaires
46
Industries du bois, ameublement, papier et carton
38 13
Arts et spectacles
Professions des activités socioculturelles et
sportives
-1200
500
25
118
-800
-400
0
400
800
5
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Actualisée en Décembre 2009
1200
7. Profil du Marché du travail
taux de chômage a été proche de l’évolution
régionale au cours des 5 dernières années.
Un taux d’emploi des seniors proche
de la moyenne nationale.
L’emploi salarié a augmenté de 1% en
5 ans.
En 2006, 58,2% des habitants de l’EPCI ayant
entre 15-64 ans ont un emploi. Ce taux
d’emploi est supérieur à la moyenne régionale
(57,0%) mais inférieur à la moyenne nationale
(63,6%). L’importance de cet écart s’explique
en grande partie par la présence d’étudiants
sur le territoire de Lille métropole qui
représente 15,6% des 15-64 ans contre 11,0%
en région. Les taux d’activité des 15-24 ans
sont ainsi très inférieurs à la moyenne
nationale (27,1% contre 33,6%). A l’inverse, les
taux d’activité des seniors (55-64 ans) sont
proche de la moyenne nationale (36,1% contre
37,4%).
Au sein de l’arrondissement, l’évolution de
l’emploi a été supérieure la moyenne
régionale avec une hausse de 1,0% contre
0,7% entre fin 2002 et fin 2007. La perte
d’emplois
proportionnellement
plus
importante dans l’industrie (-21,3% contre 14,1%) a été compensée par une hausse plus
importante des emplois dans les autres
secteurs. L’emploi non salarié a également
augmenté plus vite qu’en région (+7,2% contre
+4,8%).
Un accroissement des échanges avec
les autres zones.
Un taux de chômage plus élevé dans
la zone de Roubaix-Tourcoing.
Avec 113,4 emplois présents pour 100 actifs
occupés habitant sur le territoire en 2006, la
métropole Lilloise polarise toujours plus. Cette
polarisation est particulièrement forte pour la
zone d’emploi de Lille dans laquelle plus 36%
des emplois sont occupés par des actifs
n’habitant pas dans l’EPCI. Ce taux d’entrée a
augmenté de plus de 6 points depuis 1999.
Cette polarisation concerne l’ensemble des
zones limitrophes pour lesquelles 12 à 30%
des actifs travaillent dans la zone de Lille.
Dans le même temps, les actifs résidant dans
la métropole sont de plus en plus nombreux à
travailler en dehors avec une hausse de plus
de 3 points du taux de sortie.
Lille
Métropole
Communauté
Urbaine
concentre 92% de la population de
l’arrondissement de Lille formé des zones
d’emploi de Lille et Roubaix-Tourcoing. Le
niveau du taux de chômage entre ces deux
zones est très différent. Au deuxième
trimestre 2008, Roubaix-Tourcoing a un taux
de chômage supérieur à celui de la région
(14,2% contre 12,8%) tandis qu’il est moins
élevé dans la zone de Lille (10,7%). Le niveau
du chômage reste néanmoins très supérieur
au taux de France métropolitaine (9,1% contre
10,7%). Pour les deux zones, l’évolution du
Évolution du taux de chômage de la zone d'emploi depuis 2004
16,0
14,0
12,0
10,0
8,0
6,0
4,0
2,0
0,0
T1
T2
T3
T4
T1
T2
T3
T4
T1
T2
T3
T4
T1
2004
2005
2006
Lille
France métropolitaine
Source : Insee, taux de chômage localisés
T2
T3
T4
T1
T2
T3
2007
2008
Nord - Pas de Calais
Roubaix-Tourcoing
T4
T1
T2
T3
T4
2009
6
D2DPE Mission Observation Régionale et Analyse Spatiale
Actualisée en Décembre 2009
8. Profil Économique
Le commerce est également plus présent sur
le territoire qu’en moyenne régionale (15,6%
contre 14,1%). La communauté urbaine
possède en particulier davantage d’emplois
dans le commerce de gros ou intermédiaire
avec 4,8% des emplois salariés contre 3,8% en
région.
A l’inverse, l’industrie est nettement moins
présente avec 10,4% des emplois salariés
contre 17,9% en région. Enfin le secteur de la
construction est également proportionnellement moins présent sur le territoire que
dans l’ensemble du Nord – Pas de Calais
(6,6% contre 5,3%).
Un taux de création d’établissements
supérieur à la moyenne nationale.
Le territoire de LMCU apparaît très dynamique
en matière de création d’établissements. Ce
taux de création est resté d’au moins un point
supérieur à la moyenne nationale et régionale
au cours des 3 dernières années. Ainsi, en
2008, le taux de création d’établissements était
de 11,9% contre 10,7% dans la région et en
moyenne nationale.
LMCU concentre 63% des emplois
régionaux des activités financières et
des activités de conseil et assistance.
Des exploitations
petites.
Fin 2007, le secteur des services concentre
68,7% des emplois de la métropole Lilloise
contre 61,5% en région. Si le territoire
concentre de nombreux emplois publics, ils
n’expliquent toutefois pas la surreprésentation
des services dans l’EPCI. Deux secteurs
stratégiques sont en fait plus présents sur le
territoire du fait de son statut de métropole
régionale : les activités financières (4,5%
contre 2,7%) et les activités de conseil et
assistance (9,3% contre 5,4%). Pour ces deux
secteurs, 63% des emplois régionaux sont
concentrés sur le territoire de LMCU.
agricoles
plus
Avec 50,2% du sol destiné à l’agriculture en
2005, l’agriculture occupe une surface très
inférieure à la moyenne régionale (73,2%). Les
agriculteurs exploitants ne représentent ainsi
que 0,2% de la population active contre 1,0%
en région. Les exploitations agricoles
présentes sur le territoire se caractérisent par
une taille nettement plus petite que dans
l’ensemble du Nord – Pas de Calais (29,1
hectares contre 46,5 ha.)
9. Profil Environnement - Santé
Près de la moitié des médecins
spécialistes de la région situés dans
la métropole Lilloise.
Enjeux environnementaux
Selon l’ouvrage « Profil environnemental »
réalisé par la DIREN et la DRIRE, Le territoire
est confronté à plusieurs types d’enjeux
environnementaux :
- la sécurisation de l’approvisionnement en
eau tant d’un point de vue qualitatif que
quantitatif, avec une consolidation des
coopérations transfrontalières en faveur d’une
utilisation raisonnée et durable de la nappe du
carbonifère,
- la maîtrise des pressions urbaines,
industrielles et économiques qui s’exercent
sur le foncier et l’environnement,
- le développement des modes de
déplacement durable,
- la préservation des sites naturels existants et
le développement d’espaces verts,
- le développement des démarches visant à
une meilleure maîtrise de l’énergie.
La densité médicale de la communauté
urbaine est nettement supérieure à la
moyenne régionale et nationale pour les
médecins généralistes comme pour les
spécialistes. Ainsi, pour 10 000 habitants, 20,7
médecins généralistes sont présents dans la
métropole Lilloise en 2008 contre 16,5 en
moyenne régionale et nationale. Pour les
spécialistes, l’écart est encore plus important
avec une densité de 24,4 médecins pour 10 000
habitants contre 13,9 en région et 17,4 en
France
métropolitaine.
Lille
Métropole
concentre finalement sur son territoire 48%
des médecins spécialistes du Nord – Pas de
Calais.
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D2DPE Mission Observation Régionale et Analyse Spatiale
Actualisée en Décembre 2009
10. Profil Logement
collectifs alors qu’elle ne concentre que 29%
des résidences principales. Le territoire est
également caractérisé par un nombre de
ménages propriétaires de leur logement plus
faible qu’en région (50,6% contre 56,3%). A
l’inverse, les locataires d’un logement HLM
sont plus nombreux (22,6 contre 19,0%).
Une hausse du nombre de logements
plus faible qu’en région.
Au 1er janvier 2006, 482 577 logements sont
présents sur le territoire le Lille métropole.
Entre 1999 et 2006 le nombre de logements a
augmenté de 5,3%. Cette hausse est plus
faible qu’en région (+6,2%) alors que la
population a augmenté plus rapidement. La
période a en fait été marquée par une baisse
des logements vacants qui ont contribué à la
hausse plus rapide des résidences principales.
Un rythme de construction neuve plus
faible qu’en région.
Entre 2004 et 2008, le rythme de construction
neuve a été moins rapide sur le territoire qu’en
moyenne régionale. Au cours de ces 5
dernières années, 26 870 logements ont été
autorisés soit 5,6% du stock contre 6,2% en
région. Le territoire semble avoir été
particulièrement touché par la crise en 2008
avec un nombre de logements autorisés
représentant moins de 0,7%.
LMCU concentre près de la moitié de
l’habitat collectif régional.
La métropole Lilloise se caractérise par une
part plus importante qu’en moyenne régionale
d’habitat collectif parmi les résidences
principales (44% contre 26%). La communauté
urbaine concentre ainsi 47% des logements
11. Profil Électoral
de voix qu’en région (26,0% contre 25,0%). Au
second tour, N. Sarkozy obtient 53,2% des voix
contre 50,3% dans le Nord – Pas de Calais.
Régionales 2004
Au premier tour, l’abstention est nettement
supérieure à la moyenne régionale (43,1%
contre 38,6 %).Le score de la liste conduite par
D. Percheron est proche de la moyenne
régionale (30,6% contre 29, 9%). La liste
menée par JP Delevoye réalise un meilleur
score qu’en région (19,4% contre 17,3%). Au
second tour, la liste de D. Percheron obtient
49,6% des voix contre 51,8% en région.
Européennes 2008
L’abstention est supérieure à la moyenne
régionale (62,7% contre 61,4%). La liste UMP
menée par D. Riquet recueille 27,3% des voix
soit 4,7 points de mieux que dans l’ensemble
de la région. Le territoire de Lille Métropole se
caractérise par le vote le plus élevé de la
région en faveur de la liste menée par H.
Flautre qui réalise un score de 15,5% contre
8,1% en région. Lille métropole concentre
ainsi 46% des votes régionaux en faveur de
cette liste alors qu’elle ne représente que 25%
des votants. La liste menée par G. Pargneaux
réalise quant à elle un score proche de la
moyenne régionale (19,9% contre 20,3%).
Présidentielles 2007
Au premier tour, l’abstention est supérieure à
la moyenne régionale (20,4% contre 17,6%). Le
vote en faveur de N. Sarkozy est nettement
supérieur à la moyenne régionale (32,1%
contre 27,9%). De même, F. Bayrou obtient 3
points de plus qu’à l’échelle régionale (17,9%
contre 14,9%). S. Royal obtient également plus
12. Coordonnées
COORDONNEES
Communauté Urbaine de Lille Métropole
1, rue du Ballon BP 749
59 034 Lille Cedex
Tél : 03 20 21 22 23
Fax : 03 20 21 22 99
Site Internet : www.cudl-lille.fr
Courriel : [email protected]
Président : Martine Aubry
Conseil de Développement de Lille Métropole
Espace International
299 Boulevard de Leeds
59 777 EURALILLE
Tél : 03 20 63 73 92
Fax : 03 20 63 73 99
Courriel : [email protected]
Président : Didier Paris
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Références bibliographiques des fiches territoires
Tableau de bord des territoires réalisé en partenariat entre l’Insee, le Sgar et la Région :
http://www.insee.fr/fr/regions/nord-pas-de-calais/default.asp?page=themes/tableau_de_bord/TB.htm
Répertoire des pays et agglomérations :
http://www.paysagglomerations.com/
Espace statistiques locales de l’Insee :
http://www.statistiques-locales.insee.fr/
Profil environnemental Nord - Pas-de-Calais – DIREN - DRIRE Nord – Pas de Calais
http://www.nord-pas-de-calais.ecologie.gouv.fr/article.php3?id_article=831
ENJEUX pour l'industrie du Nord - Pas-de-Calais 2007 – DRIRE Nord – Pas de Calais
http://www.nord-pas-de-calais.drire.gouv.fr/enjeux2007/sommaire.htm
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