FICHE SIGNALETIQUE Lille Métropole Communauté Urbaine
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FICHE SIGNALETIQUE Lille Métropole Communauté Urbaine Consultable sur www.sigale.nordpasdecalais.fr L’EPCI a été créé en 1967 en application de la loi du 31 décembre 1966 et comporte 85 communes au 1er janvier 2009. La communauté urbaine appartient au Scot de l’arrondissement de Lille également composé de 5 communautés de communes : la CC de la Haute-Deûle, la CC du Carembault, la CC du Pays de Pévèle et la CC du Sud Pévèlois. 1. Profil Territoire Les espaces artificialisés occupent 46,1% du sol du territoire. Un taux d’équipement supérieur à la région. La densité de métropole Lilloise est de 1 840 habitants par km² contre 324 hab./km². Le territoire est essentiellement urbanisé : 65 des 85 communes appartiennent à un pôle urbain, les 20 restantes étant dans la couronne périurbaine. L’artificialisation du sol est très importante avec 46,1% du sol en espace artificialisé contre 15,9% en région. L’artificialisation de l’espace est toutefois beaucoup plus faible si on la rapporte à la population avec 251 m² par habitant contre 490 m² en région. En 2008, les habitants de l’EPCI bénéficient d’un taux d’équipements de commerces et de services aux particuliers supérieur à la moyenne régionale quelle que soit la gamme considérée : proximité (142 équipements pour 10 000 habitants contre 136 en région) ; intermédiaire (47 pour 10 000 hab. contre 51 en région) ou supérieure (17 pour 10 000 contre 14 en région). Graphique : Occupation du sol en 2005 1,3 Milieux humides et surface en eau Une métropole rayonnant au-delà de son périmètre. 1,2 2,4 Forêts et milieux ouverts En tant que métropole régionale, la métropole Lilloise rayonne sur un espace bien plus large que le périmètre de l’EPCI avec une aire urbaine qui s’étend sur les territoires périurbain de la Pévèle et des mobilités domicile-travail importantes : en 2006, plus de 30% des emplois sont occupés par des actifs n’habitant pas dans la métropole. L’attractivité est forte avec l’ensemble de l’ancien bassin minier et Flandre-Lys. Dans le même temps, de nombreux actifs habitant LMCU travaillent en dehors de ce périmètre. 9,6 8,1 Prairies 16,3 42,1 Terres cultivées 56,9 46,1 Espaces Artificialisés 15,9 0 10 Nord - Pas de Calais 20 30 40 50 Lille Métropole Communauté Urbaine Source : Sigale, Région Nord - Pas de Calais 2. Profil Fiscal représente 49,7% du produit contre 54,5% en région. A l’inverse, la taxe d’habitation a un poids de 23,4% dans le produit contre 19,6% en région. De même, la taxe sur le foncier bâti pèse 26,5% du produit contre 25,0% en région. La taxe professionnelle représente un poids plus faible qu’en région. En 2006, le produit fiscal voté sur le territoire est de 1 006 € par habitant contre 982 € dans le Nord – Pas de Calais. Même si elle reste la principale ressource fiscale, la prépondérance de la taxe professionnelle est moins forte : elle 1 D2DPE Mission Observation Régionale et Analyse Spatiale Actualisée en Décembre 2009 60 province. Cette faible richesse fiscale impose une forte mobilisation pour le territoire. Ainsi le coefficient de mobilisation de la richesse fiscale atteint la valeur de 1,50 contre 1,25 dans le Nord – Pas de Calais. Une forte mobilisation de la richesse fiscale. En 2006, la richesse fiscale, obtenue en appliquant les taux moyens nationaux aux bases d’imposition, s’élève à 467 € par habitant contre 506 € en région et 588 € en France de 3. Profil Population formée de 6 communes de 20 000 à 30 000 habitants dont Armentières qui constitue un pôle à l’écart de la conurbation principale. En 2006, 1 107 861 habitants. er Au 1 janvier 2006, la population légale de Lille Métropole s’élève à 1 107 861 habitants soit 27,6% de la population régionale. L’agglomération de Lille est la quatrième de France derrière Paris, Lyon et Marseille. La ville de Lille est la dixième la plus peuplée de France mais apparaît de petite taille au regard de la taille de son agglomération. Avec 226 000 habitants Lille concentre un peu plus de 20% de la population de l’EPCI. La taille de l’agglomération résulte en fait d’une conurbation incluant les deux autres principales communes de la région : Roubaix (98 000 habitants) et Tourcoing (92 000 hab.). LMCU comprend ensuite 3 communes de plus de 30 000 habitants : Villeneuve-d’Ascq (61 000), Wattrelos (43 000) et Marcq-enBarœul (39 000). La métropole est aussi Une croissance de la population plus rapide qu’en région. Entre 1999 et 2006, la population de l’EPCI a augmenté d’un peu plus de 16 400 habitants soit une croissance annuelle moyenne de + 0,21% supérieure au rythme régional (+ 0,08%). Cette hausse est en partie due au dynamisme de la ville de Lille qui a gagné 13 000 habitants en 7 ans et au dynamisme de communes périphériques de taille intermédiaire. A l’inverse, Villeneuve d’Ascq a perdu 4 000 habitants soit une perte de 6,5% en 7 ans. La commune de Tourcoing a également perdu 1 500 habitants tandis que Roubaix en a gagné 1 000. 2 D2DPE Mission Observation Régionale et Analyse Spatiale Actualisée en Décembre 2009 Une hausse de 5% de la population à l’horizon 2020. Une croissance stable depuis les années 1980. Avec 5% d’habitants supplémentaires d’ici 2020, Lille Métropole Communauté Urbaine connaîtrait la plus forte croissance démographique parmi les 15 CA et CU de la région. Cette projection réalisée par l’Insee en 2008 repose sur l’hypothèse d’un maintien du solde migratoire à son niveau observé, négatif. Ces migrations déficitaires seraient en outre largement compensées par un excédent élevé des naissances sur les décès. Tout en vieillissant, le territoire resterait beaucoup plus jeune que la moyenne régionale : en 2020, plus d’un quart de la population aurait moins de 20 ans. Dans le même temps, le nombre de ménages augmenterait de 13%. Cette hausse est à la fois le résultat de la hausse de la population et de la diminution de la taille moyenne des ménages. Le rythme annuel moyen de croissance du territoire observé entre 1999 et 2006 est stable depuis 1982. La population a en effet augmenté à un rythme annuel moyen de +0,23% entre 1982 et 1999. Cette croissance s’explique par un solde naturel supérieur au déficit migratoire. Ainsi, entre 1999 et 2006, le déficit migratoire lié à des départs plus nombreux que les arrivées représente une perte annuelle de -0,58% contre -0,43% en région. Ce déficit s’explique par des départs importants de familles avec enfants tandis que la métropole Lilloise attire plutôt des jeunes sans enfants ayant entre 18 et 30 ans. Le solde naturel lié à des naissances plus nombreuses que les décès est à l’inverse nettement supérieur à celui de la région (+0,77% par an contre +0,49%). 4. Profil des Habitants Un habitant sur six a entre 20 et 29 ans. En 2006, 44% des cadres régionaux habitent Lille Métropole. La communauté urbaine se caractérise par une surreprésentation des personnes ayant entre 20 et 29 ans parmi les habitants. En 2006, 16,6% de la population a entre 20 et 29 ans contre 13,6% à l’échelle régionale. A l’inverse les personnes de 60 ans ou plus sont moins présentes sur le territoire qu’en région avec un poids de 16,2% contre 18,5%. Les 30 – 59 ans sont également moins présents qu’en région (38,9% contre 39,7%). Parmi les personnes de plus de 15 ans vivant dans la communauté urbaine en 2006, 9,4% sont cadres contre 5,9% en région. Lille Métropole concentre ainsi 44% des cadres vivant dans le Nord – Pas de Calais alors qu’elle ne concentre que 28% de la population de plus de 15 ans. Les étudiants sont également plus nombreux (13,1% contre 10,1%). L’EPCI se caractérise également par une plus faible part de retraités (20,1% contre 22,6%) et d’ouvriers (14,0% contre 19,4%). Graphique : Répartition de la population des 15 ans et plus par catégorie sociale en 2006 Agriculteurs exploitants Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 0,1 0,6 2,2 2,3 Cadres, professions intellectuelles supérieures 9,4 5,9 14,4 Professions intermédiaires 12,6 16,5 16,2 Employés 14,0 Ouvriers 16,4 20,1 Retraités 22,6 Autres sans activité professionnelle 0 Région Source : Insee, recensement de la population 23,2 23,3 5 10 15 Lille Métropole Communauté Urbaine 20 % 25 3 D2DPE Mission Observation Régionale et Analyse Spatiale Actualisée en Décembre 2009 plus élevé qu’en France métropolitaine (3,2%). Il existe ainsi des situations sociales difficiles au sein du territoire malgré un niveau social qui apparaît globalement plus favorable lorsqu’on s’intéresse au poids des cadres ou au niveau du revenu médian des habitants de la communauté urbaine. Une part d’allocataires de minima sociaux proche de celle de la région. En 2007, 56 473 habitants de Lille Métropole sont allocataires d’un minimum social (RMI, API et AAH). Ces allocataires représentent 5,1% de la population de l’EPCI contre 4,8% à l’échelle régionale. Ce poids est nettement 5. Profil IDH4 (Déclinaison communale de l’Indice de Développement Humain) Des difficultés concentrées quelques communes. de développement inférieur à celui de la région. La ville de Lille apparaît quant à elle dans une situation intermédiaire masquant d’importantes disparités au sein de ses quartiers. dans Au regard de la déclinaison communale de l’indice de développement humain (IDH4), la communauté urbaine apparaît globalement en situation plus favorable que la région. Ce bon positionnement s’explique par un revenu médian plus élevé, par une surmortalité moins marquée et par une part de non-diplômés équivalente à la moyenne régionale. Toutefois, ces valeurs globales masquent d’importantes disparités entre les communes. Ainsi, la plupart des communes de taille intermédiaire ou de petite taille ont un niveau de développement supérieur à celui de la région (0,509). A l’inverse, l’ensemble formé de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos a un niveau de développement très inférieur à la moyenne régionale. De même, Armentières et les communes au sud-ouest de Lille ont un niveau Un revenu médian plus élevé qu’en région mais de grandes disparités. En 2007, le revenu annuel médian déclaré au fisc est de 16 355 € par unité de consommation dans l’EPCI soit près de 1 200 € de plus qu’en région. Lille Métropole a ainsi moins de ménages non imposables qu’en région (40,0% contre 44,5%). La communauté urbaine se caractérise également par une forte dispersion du revenu entre les ménages les plus pauvres et les ménages les plus aisés. Ainsi, les 10% de ménages les plus aisés déclarent un revenu 7,4 fois plus élevé que les 10% de ménages les plus pauvres tandis que ce rapport est de 6,2 en région et 5,0 en France de province. 4 D2DPE Mission Observation Régionale et Analyse Spatiale Actualisée en Décembre 2009 Une surmortalité inférieure à la moyenne régionale mais présente. Parmi les habitants de 15-59 ans, 30,8% ont un diplôme du supérieur. Dans l’EPCI, l’indice comparatif de mortalité (ICM) est inférieur à la moyenne régionale pour les hommes (119,1 contre 129,9) comme pour les femmes (108,9 contre 118,2). Ces valeurs indiquent toutefois l’existence d’un niveau de mortalité plus important qu’en moyenne française. Ainsi, à un âge donné, le niveau de mortalité des hommes de Lille Métropole est supérieur de 19,1% au niveau de mortalité de France métropolitaine. Comme en région la surmortalité féminine est moins importante mais reste significative. Avec 18,3% de non diplômés parmi les 15-59 ans ayant terminé leurs études, le territoire de LMCU apparaît dans une situation identique à la région au regard de l’indicateur de scolarité retenu dans la déclinaison communale de l’IDH4. L’EPCI apparaît ainsi dans une moins bonne situation que la France métropolitaine pour laquelle la part des non diplômés est de 16,1%. La métropole se caractérise toutefois par un taux de diplômés du supérieur plus élevé que la moyenne régionale (30,8% contre 22,4%) ou nationale (27,4%). 6. Profil Éducatif Offre de formation. En 2008, 58 lycées généraux ou professionnels sont présents dans la communauté urbaine de Lille. 57 établissements offrent également une formation par la voie de l’apprentissage. Pour l’année scolaire 2008-2009, 35 681 élèves sont en année terminale dont 6 870 en apprentissage. Avec son statut de métropole régionale, le territoire offre à la fois la plupart des formations en grand nombre et des formations spécifiques peu présentes sur le reste de la région. Ainsi, Lille Métropole offre 118 places de formation par l’apprentissage dans le domaine des activités socioculturelles et sportives. Plus de retard en sixième, un meilleur accès en terminale. La réussite scolaire apparaît différente selon que l’on mesure le taux de retard constaté en sixième plus élevé qu’en région ou le taux d’accès normal pour les élèves de troisième. En 2008-2009, le taux de retard en sixième est supérieur à la région (22,7% contre 21,6%) malgré une baisse de 2 points en 2 ans. Le taux d’accès normal en terminale générale ou technologique est lui plus élevé qu’en région : 40,8 des élèves de troisième en 2005 sont en terminale 3 ans après contre 33,7% en région. Les différences entre les messages de ces deux indicateurs traduisent l’importante disparité existant au sein de la métropole déjà mise en évidence par l’IDH4 ou par les écarts de revenus entre les populations les plus aisés et les populations les plus pauvres. Effectifs de la Formation Initiale en année terminale 2008-2009 pour chaque Domaine Professionnel représenté sur le territoire 7000 5000 3000 1000 -1000 -3000 -5000 -7000 Apprentissage Voie Scolaire Services Administratifs 6052 Commerce 4483 Electricité, électronique 255 995 2614 122 Santé 1865 Communication, information 1748 Services sociaux et de proximité 1725 448 15 85 Second œuvre du bâtiment 1297 Travaux des métaux, mécanique générale 1276 Mécanique, maintenance moyens transport 1126 834 340 207 Gros œuvre du BTP, extraction, … travaux 893 Chimie, plasturgie, biologie 765 334 49 Hôtellerie, restauration, tourisme 719 Maintenance industrielle et méthode 555 Nettoyage 477 Coiffure, esthétique et services aux personnes 423 Sécurité 416 Informatique 351 Industries graphiques 341 Habillement, cuir 320 Logistique, manutention 298 Agriculture, para-agriculture et environnement 284 Banque, Assurance 199 390 79 13 580 6 179 81 19 113 652 248 Textile 176 90 Transport 125 105 Autres industries de process 88 Alimentation 86 Industries agroalimentaires 46 Industries du bois, ameublement, papier et carton 38 13 Arts et spectacles Professions des activités socioculturelles et sportives -1200 500 25 118 -800 -400 0 400 800 5 D2DPE Mission Observation Régionale et Analyse Spatiale Actualisée en Décembre 2009 1200 7. Profil du Marché du travail taux de chômage a été proche de l’évolution régionale au cours des 5 dernières années. Un taux d’emploi des seniors proche de la moyenne nationale. L’emploi salarié a augmenté de 1% en 5 ans. En 2006, 58,2% des habitants de l’EPCI ayant entre 15-64 ans ont un emploi. Ce taux d’emploi est supérieur à la moyenne régionale (57,0%) mais inférieur à la moyenne nationale (63,6%). L’importance de cet écart s’explique en grande partie par la présence d’étudiants sur le territoire de Lille métropole qui représente 15,6% des 15-64 ans contre 11,0% en région. Les taux d’activité des 15-24 ans sont ainsi très inférieurs à la moyenne nationale (27,1% contre 33,6%). A l’inverse, les taux d’activité des seniors (55-64 ans) sont proche de la moyenne nationale (36,1% contre 37,4%). Au sein de l’arrondissement, l’évolution de l’emploi a été supérieure la moyenne régionale avec une hausse de 1,0% contre 0,7% entre fin 2002 et fin 2007. La perte d’emplois proportionnellement plus importante dans l’industrie (-21,3% contre 14,1%) a été compensée par une hausse plus importante des emplois dans les autres secteurs. L’emploi non salarié a également augmenté plus vite qu’en région (+7,2% contre +4,8%). Un accroissement des échanges avec les autres zones. Un taux de chômage plus élevé dans la zone de Roubaix-Tourcoing. Avec 113,4 emplois présents pour 100 actifs occupés habitant sur le territoire en 2006, la métropole Lilloise polarise toujours plus. Cette polarisation est particulièrement forte pour la zone d’emploi de Lille dans laquelle plus 36% des emplois sont occupés par des actifs n’habitant pas dans l’EPCI. Ce taux d’entrée a augmenté de plus de 6 points depuis 1999. Cette polarisation concerne l’ensemble des zones limitrophes pour lesquelles 12 à 30% des actifs travaillent dans la zone de Lille. Dans le même temps, les actifs résidant dans la métropole sont de plus en plus nombreux à travailler en dehors avec une hausse de plus de 3 points du taux de sortie. Lille Métropole Communauté Urbaine concentre 92% de la population de l’arrondissement de Lille formé des zones d’emploi de Lille et Roubaix-Tourcoing. Le niveau du taux de chômage entre ces deux zones est très différent. Au deuxième trimestre 2008, Roubaix-Tourcoing a un taux de chômage supérieur à celui de la région (14,2% contre 12,8%) tandis qu’il est moins élevé dans la zone de Lille (10,7%). Le niveau du chômage reste néanmoins très supérieur au taux de France métropolitaine (9,1% contre 10,7%). Pour les deux zones, l’évolution du Évolution du taux de chômage de la zone d'emploi depuis 2004 16,0 14,0 12,0 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 2004 2005 2006 Lille France métropolitaine Source : Insee, taux de chômage localisés T2 T3 T4 T1 T2 T3 2007 2008 Nord - Pas de Calais Roubaix-Tourcoing T4 T1 T2 T3 T4 2009 6 D2DPE Mission Observation Régionale et Analyse Spatiale Actualisée en Décembre 2009 8. Profil Économique Le commerce est également plus présent sur le territoire qu’en moyenne régionale (15,6% contre 14,1%). La communauté urbaine possède en particulier davantage d’emplois dans le commerce de gros ou intermédiaire avec 4,8% des emplois salariés contre 3,8% en région. A l’inverse, l’industrie est nettement moins présente avec 10,4% des emplois salariés contre 17,9% en région. Enfin le secteur de la construction est également proportionnellement moins présent sur le territoire que dans l’ensemble du Nord – Pas de Calais (6,6% contre 5,3%). Un taux de création d’établissements supérieur à la moyenne nationale. Le territoire de LMCU apparaît très dynamique en matière de création d’établissements. Ce taux de création est resté d’au moins un point supérieur à la moyenne nationale et régionale au cours des 3 dernières années. Ainsi, en 2008, le taux de création d’établissements était de 11,9% contre 10,7% dans la région et en moyenne nationale. LMCU concentre 63% des emplois régionaux des activités financières et des activités de conseil et assistance. Des exploitations petites. Fin 2007, le secteur des services concentre 68,7% des emplois de la métropole Lilloise contre 61,5% en région. Si le territoire concentre de nombreux emplois publics, ils n’expliquent toutefois pas la surreprésentation des services dans l’EPCI. Deux secteurs stratégiques sont en fait plus présents sur le territoire du fait de son statut de métropole régionale : les activités financières (4,5% contre 2,7%) et les activités de conseil et assistance (9,3% contre 5,4%). Pour ces deux secteurs, 63% des emplois régionaux sont concentrés sur le territoire de LMCU. agricoles plus Avec 50,2% du sol destiné à l’agriculture en 2005, l’agriculture occupe une surface très inférieure à la moyenne régionale (73,2%). Les agriculteurs exploitants ne représentent ainsi que 0,2% de la population active contre 1,0% en région. Les exploitations agricoles présentes sur le territoire se caractérisent par une taille nettement plus petite que dans l’ensemble du Nord – Pas de Calais (29,1 hectares contre 46,5 ha.) 9. Profil Environnement - Santé Près de la moitié des médecins spécialistes de la région situés dans la métropole Lilloise. Enjeux environnementaux Selon l’ouvrage « Profil environnemental » réalisé par la DIREN et la DRIRE, Le territoire est confronté à plusieurs types d’enjeux environnementaux : - la sécurisation de l’approvisionnement en eau tant d’un point de vue qualitatif que quantitatif, avec une consolidation des coopérations transfrontalières en faveur d’une utilisation raisonnée et durable de la nappe du carbonifère, - la maîtrise des pressions urbaines, industrielles et économiques qui s’exercent sur le foncier et l’environnement, - le développement des modes de déplacement durable, - la préservation des sites naturels existants et le développement d’espaces verts, - le développement des démarches visant à une meilleure maîtrise de l’énergie. La densité médicale de la communauté urbaine est nettement supérieure à la moyenne régionale et nationale pour les médecins généralistes comme pour les spécialistes. Ainsi, pour 10 000 habitants, 20,7 médecins généralistes sont présents dans la métropole Lilloise en 2008 contre 16,5 en moyenne régionale et nationale. Pour les spécialistes, l’écart est encore plus important avec une densité de 24,4 médecins pour 10 000 habitants contre 13,9 en région et 17,4 en France métropolitaine. Lille Métropole concentre finalement sur son territoire 48% des médecins spécialistes du Nord – Pas de Calais. 7 D2DPE Mission Observation Régionale et Analyse Spatiale Actualisée en Décembre 2009 10. Profil Logement collectifs alors qu’elle ne concentre que 29% des résidences principales. Le territoire est également caractérisé par un nombre de ménages propriétaires de leur logement plus faible qu’en région (50,6% contre 56,3%). A l’inverse, les locataires d’un logement HLM sont plus nombreux (22,6 contre 19,0%). Une hausse du nombre de logements plus faible qu’en région. Au 1er janvier 2006, 482 577 logements sont présents sur le territoire le Lille métropole. Entre 1999 et 2006 le nombre de logements a augmenté de 5,3%. Cette hausse est plus faible qu’en région (+6,2%) alors que la population a augmenté plus rapidement. La période a en fait été marquée par une baisse des logements vacants qui ont contribué à la hausse plus rapide des résidences principales. Un rythme de construction neuve plus faible qu’en région. Entre 2004 et 2008, le rythme de construction neuve a été moins rapide sur le territoire qu’en moyenne régionale. Au cours de ces 5 dernières années, 26 870 logements ont été autorisés soit 5,6% du stock contre 6,2% en région. Le territoire semble avoir été particulièrement touché par la crise en 2008 avec un nombre de logements autorisés représentant moins de 0,7%. LMCU concentre près de la moitié de l’habitat collectif régional. La métropole Lilloise se caractérise par une part plus importante qu’en moyenne régionale d’habitat collectif parmi les résidences principales (44% contre 26%). La communauté urbaine concentre ainsi 47% des logements 11. Profil Électoral de voix qu’en région (26,0% contre 25,0%). Au second tour, N. Sarkozy obtient 53,2% des voix contre 50,3% dans le Nord – Pas de Calais. Régionales 2004 Au premier tour, l’abstention est nettement supérieure à la moyenne régionale (43,1% contre 38,6 %).Le score de la liste conduite par D. Percheron est proche de la moyenne régionale (30,6% contre 29, 9%). La liste menée par JP Delevoye réalise un meilleur score qu’en région (19,4% contre 17,3%). Au second tour, la liste de D. Percheron obtient 49,6% des voix contre 51,8% en région. Européennes 2008 L’abstention est supérieure à la moyenne régionale (62,7% contre 61,4%). La liste UMP menée par D. Riquet recueille 27,3% des voix soit 4,7 points de mieux que dans l’ensemble de la région. Le territoire de Lille Métropole se caractérise par le vote le plus élevé de la région en faveur de la liste menée par H. Flautre qui réalise un score de 15,5% contre 8,1% en région. Lille métropole concentre ainsi 46% des votes régionaux en faveur de cette liste alors qu’elle ne représente que 25% des votants. La liste menée par G. Pargneaux réalise quant à elle un score proche de la moyenne régionale (19,9% contre 20,3%). Présidentielles 2007 Au premier tour, l’abstention est supérieure à la moyenne régionale (20,4% contre 17,6%). Le vote en faveur de N. Sarkozy est nettement supérieur à la moyenne régionale (32,1% contre 27,9%). De même, F. Bayrou obtient 3 points de plus qu’à l’échelle régionale (17,9% contre 14,9%). S. Royal obtient également plus 12. Coordonnées COORDONNEES Communauté Urbaine de Lille Métropole 1, rue du Ballon BP 749 59 034 Lille Cedex Tél : 03 20 21 22 23 Fax : 03 20 21 22 99 Site Internet : www.cudl-lille.fr Courriel : [email protected] Président : Martine Aubry Conseil de Développement de Lille Métropole Espace International 299 Boulevard de Leeds 59 777 EURALILLE Tél : 03 20 63 73 92 Fax : 03 20 63 73 99 Courriel : [email protected] Président : Didier Paris 8 D2DPE Mission Observation Régionale et Analyse Spatiale Actualisée en Décembre 2009 Références bibliographiques des fiches territoires Tableau de bord des territoires réalisé en partenariat entre l’Insee, le Sgar et la Région : http://www.insee.fr/fr/regions/nord-pas-de-calais/default.asp?page=themes/tableau_de_bord/TB.htm Répertoire des pays et agglomérations : http://www.paysagglomerations.com/ Espace statistiques locales de l’Insee : http://www.statistiques-locales.insee.fr/ Profil environnemental Nord - Pas-de-Calais – DIREN - DRIRE Nord – Pas de Calais http://www.nord-pas-de-calais.ecologie.gouv.fr/article.php3?id_article=831 ENJEUX pour l'industrie du Nord - Pas-de-Calais 2007 – DRIRE Nord – Pas de Calais http://www.nord-pas-de-calais.drire.gouv.fr/enjeux2007/sommaire.htm 9 D2DPE Mission Observation Régionale et Analyse Spatiale Actualisée en Décembre 2009