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Les coûts d’approvisionnement font varier le prix du gaz Les frais engagés pour le transport du gaz après achat peuvent varier d’un fournisseur à un autre. On utilise généralement des gazoducs pour ce faire. Ces canalisations peuvent parcourir jusqu’à 3000 kilomètres. À l’intérieur de celles-ci, les gaz circulent sous pression. C’est d’ailleurs le premier moyen de transport de gaz connu. Après le transport, le gaz doit être stocké avant la distribution et la commercialisation. Là encore, il n’y a pas de montant standard. Tout varie selon les conditions dans lesquelles les fournisseurs exercent leur activité. C’est la mise en commun de tous ces éléments qui explique la fluctuation liée au prix de gaz. Ainsi, un ménage chauffé au gaz et qui a un contrat au TRV d’Engie paiera 1482 euros par an TTC pour sa facture de gaz. Ce montant est élevé de 29 % par rapport à celui qui était appliqué le 1er janvier 2019. Par rapport au prix du gaz sur le territoire français au 1er janvier 2020, cette dernière facture a connu une augmentation du prix du gaz de 44 %. La crise sanitaire n’a épargné aucun secteur d’activité. Celui de l’énergie a également été impacté. Après la reprise économique et le redémarrage progressif des économies mondiales à la sortie de cette crise, la demande des ressources énergétiques est devenue plus forte. De façon particulière, le gaz est plus demandé et cela a provoqué une augmentation des prix puisque l’offre n’est plus suffisante pour couvrir toute la demande. C’est pour ainsi dire que cette politique de prix vise à régulariser l’utilisation du gaz en Europe et en France en particulier. La Chine est le premier importateur mondial de gaz naturel liquéfié. Cet importateur est suivi de près par le Japon qui propose également une grande quantité de gaz sur le marché. D’un autre côté, il faut préciser que la consommation de gaz a aujourd’hui beaucoup progressé pour la production d’électricité. Cette hausse de consommation s’est faite au détriment du charbon. C’est pour ainsi dire que les prix des quotas d’émission de CO2 se sont véritablement augmentés en Europe. Cette hausse de la consommation des « droits à polluer » qui s’échangent sur le marché européen a aussi été évoquée par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE). Outre la crise sanitaire et la hausse des quotas d’émission de COc, il faut également attirer l’attention sur la durée de l’hiver dernier en France. En effet, cette saison a été plus longue que d’habitude et logiquement, les consommateurs de gaz ont dû utiliser plus d’énergie pendant la durée de cette saison notamment pour répondre à leur besoin de chauffage. Par rapport au taux de consommation de 2020, il y a eu 15 % de rajout, et ce, pendant 5 mois d’affilée en France. Il s’agit là, d’une estimation faite par GRTgaz. La conséquence de cette durée peu habituelle de l’hiver, c’est que les stocks européens ont été entamés. Ils n’ont pas été reconstitués pendant l’été et cela se justifie encore par la très forte demande de gaz sur le marché et l’augmentation du prix du gaz en général. Le rôle de la Russie dans l’augmentation du prix du gaz En Europe en général et en France en particulier, les sources d’approvisionnement en gaz sont rattachées à la Norvège et à la Russie selon la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE). La production de gaz a connu un déclin en 2020 en mer du Nord. Cela se justifie par de nombreux arrêts techniques d’infrastructures associés à la pandémie. En conséquence, l’approvisionnement en gaz de la France (et de l’Europe) dépend substantiellement de la Russie. De façon particulière, c’est Gazprom, le géant russe du secteur qui s’impose en tant que producteur. Il s’assure de l’exportation du gaz vers l’Europe par Gazoduc. Il exerce d’ailleurs en monopole sur le territoire russe. Il faut dire que Gazprom aurait pu augmenter ses exportations de gaz afin de satisfaire la demande existante. Cependant, force est de constater que cela ne fut pas le cas. Pour se justifier, Gazprom évoque son projet de construction du gazoduc Nord Stream 2. Cette construction n’a été achevée que récemment après un grand accusé dû aux sanctions américaines contre Moscou. Cette situation a aussi participé à l’augmentation du prix de gaz puisque l’offre a été réduite comparativement à la demande. Faut-il cependant prévoir une éventuelle sortie de crise avec l’achèvement du gazoduc Nord Stream 2 ? Conclusion : À cette interrogation, la commission de régulation de l’énergie répondra par la négative. L’institution recommande d’ailleurs d’anticiper un maintien de ces niveaux de prix très élevés pendant l’automne 2021 et l’hiver 2021-2022. Selon la commission de régulation de l’énergie, une baisse éventuelle ne serait prévisible qu’à partir du printemps et de l’été 2022. Avec tout cela, un retour à la normale ne sera alors envisageable qu’en 2023. ORAL PPT