Les mythes en musique auditions rappel
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Les mythes en musique auditions rappel
6° séquence 1 rappel 2 4 5 Les mythes en musique Un mythe est une légende, une croyance, un récit mettant en scène des personnages imaginaires. Les mythes de l'Antiquité racontent les relations entre les dieux ou entre les hommes et les dieux. Ils proposent des explications au fonctionnement du monde. 1) 2) 3) Orphée et Eurydice - auditions 3 J’ai perdu mon Eurydice (1774) Le voile d’Orphée 2 (1953) Orphée aux Enfers (1874) opéra en 3 actes de Gluck (Allemagne – 1714-1787) Résumé du mythe Orphée demeure toujours un héros bien particulier, car il tire sa puissance de son art et non de sa force. Le mythe le plus célèbre le concernant est celui de sa descente aux Enfers pour l'amour de sa femme Eurydice. Jeune homme à la beauté sans égale, il usait de ses dons de musicien et de chanteur pour convaincre et charmer. Il passait pour être l'inventeur de la cithare et jouait de la lyre à la perfection . Quand il chantait et jouait, les bêtes sauvages le suivaient, les branches des arbres s'inclinaient, tant étaient douces ses mélodies. Eurydice meurt d'une morsure de serpent le jour de leurs noces. Fou de douleur, Orphée ose ce qu'aucun homme n'avait jamais osé : il part au Royaume des morts, espérant charmer les dieux infernaux par sa mélodie et retrouver ainsi Eurydice. Hadès, le dieu des Enfers, consent à lui rendre Eurydice, mais à la condition qu'Orphée ne se retourne pas avant d'avoir quitté le royaume des morts. Aux portes du jour, pris du doute terrible qu'Eurydice ne le suive, il se retourne et provoque ainsi la seconde mort de sa femme. Pendant sept jours, Orphée erre le long du Styx, espérant encore pénétrer dans le royaume des morts. Pendant sept jours, il vit de ses seules larmes ; en vain. Tristement, il revient sur terre et se réfugie, loin de des hommes, dans une région montagneuse désolée où son chant séduit plantes et animaux. J'ai perdu mon Eurydice Rien n'égale mon malheur Sort cruel ! quelle rigueur ! Rien n'égale mon malheur Je succombe à ma douleur Eurydice ! Eurydice ! Réponds ! Quel supplice ! Réponds-moi C'est ton époux, ton époux fidèle Entends ma voix qui t'appelle Ma voix qui t'appelle Eurydice ! Eurydice ! Mortel silence ! Vaine espérance ! Quelle souffrance ! Quel tourment déchire mon cœur Sort cruel ! quelle rigueur ! Je succombe à ma douleur à ma douleur, à ma douleur 1) J’ai perdu mon Eurydice (extrait) - (1774) air tiré de l'acte III interprète : Maria Callas (1923-1977) définition d'un opéra : c'est une pièce de théâtre chantée avec une mise en scène (costumes et décors), des chanteurs solistes et un choeur accompagnés par un orchestre. Mort d'Orphée (-460 av. JC) vase grec caractère Orphée charmant les animaux mosaïque St-Romain-en-Gal triste plaintif étonnant étrange rêveur calme tranquille passionné sauvage lourd pesant nostalgique mélancolique sombre inquiétant dramatique tragique mélodie chantée par une voix de _________________ aiguë – médium – grave accompagnement orchestre complet – à cordes – à percussion – de jazz est un simple soutien – joue la même chose que le chant – les deux à la fois lent - modéré – rapide tempo (= vitesse) plan une introduction orchestrale – pas d'introduction orchestrale un seul bloc – couplets sans refrain – couplets avec refrain une conclusion orchestrale – pas de conclusion orchestrale 2) Le voile d’Orphée 2 (extrait) - (1953) commande pour un ballet de Maurice Béjart musique composée en studio après avoir réalisé auparavant tous les enregistrements nécessaires. Pierre Henry n’est pas un compositeur comme les autres car il n’y a pas de musicien, pas de chanteur, pas d’instrument, pas de partition traditionnelle. Sur scène on ne voit que des haut-parleurs et des appareils acoustiques perfectionnés. Pierre Henry est derrière, au fond ou au milieu du public, aux manettes d’une grande table de mixage, un peu comme un disc jockey. Chagall Le mythe d'Orphée (1977) Qu'entend-on ? Description : - Des sons aigus qui ressemblent au chant des grillons - Une voix d'homme grave récite lentement et en grec un hymne à Zeus - Un choeur d'hommes se superpose en récitant un autre texte d'une voix forte : il y a beaucoup de résonnances, on pourrait se croire dans une grotte - Un troisième homme entre en scène :ton solennel, voix puissante, parole lente accompagné par un son vibrant qui donne l'impression d'avancer et reculer - Reprise du début + des voix qui chuchotent et le même son vibrant - Crescendo inquiétant - Arrivée d'un genre de cithare qui joue en solo une mélodie lente, répétitive et mélancolique Musique étrange qui a choqué et scandalisé beaucoup d'auditeurs en 1953 3) Orphée aux Enfers (extrait) - (1858 et 1874) opéra-bouffe d'Offenbach (1819-1880) C'est une satire de la mythologie. Rien ni personne n'est sérieux et chacun, y compris les dieux de l'Olympe, ne pense qu'à s'amuser. Le public a d'abord été choqué et scandalisé car la Grèce antique était alors considérée comme le berceau de la civilisation. Résumé de l'acte I Orphée, professeur de violon à Thèbes, flirte avec diverses nymphes. Il déteste sa femme qui le lui rend bien. En effet, Eurydice n'aime pas la musique, surtout celle de son mari. Elle envisage de le tromper avec le berger Aristée, qui n'est autre que Pluton. Une scène violente éclate : Orphée, esclave de l'Opinion Publique, tient cependant à sauver les apparences. Pour posséder Eurydice, Pluton-Aristée ne trouve rien de mieux que de la faire passer de vie à trépas, ce qui lui permet de l'emmener dans son royaume des Enfers. Orphée se réjouit de la disparition de sa femme. Mais l'Opinion Publique veille : elle exige que le nouveau veuf aille réclamer sa femme à Jupiter. Orphée obéit. À contre-cœur, mais il obéit. Galop infernal – conclusion de l'opéra Musique extrêmement connue qui est depuis la sortie de cet opéra, associée au french can-can parisien. Atmosphère endiablée et irrésistible qui respire la joie de vivre. Clavier – intro et refrain du chant Chant – Ulysse (Ridan) chanson de 2007 composée en partie sur un poème de Joachim Du Bellay poème mélancolique car durant son long voyage et son séjour décevant à Rome, le poète a eu une grande nostalgie de son pays natal. 1522-1560 Heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage Ou comme cestuy-là qui conquit la toison Et puis est retourné, plein d’usage et raison Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison? Mais quand reverrai-je, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison ? Mais quand reverrai-je ? celui-là / Jason conquit la Toison d'or expérience et sagesse bis Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m’est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux Que des palais romains le front audaci-eux, Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine Plus mon Loir gaulois que le Tibre latin Plus mon petit Liré que le mont Palatin Et plus que l’air marin la douceur angevine. Mais quand reverrai-je, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison ? Mais quand reverrai-je ? jardin fermé par une clôture ancêtres matériau des palais romains / toits de son Anjou natal rivière d'Anjou / fleuve romain colline d'Anjou / une des sept célèbres collines de Rome bis J’ai traversé les mers à la force de mes bras, Seul contre les dieux, perdu dans les marées; Retranché dans une cale et mes vieux tympans percés Pour ne plus jamais entendre les sirènes et leur voix. Nos vies sont une guerre où il ne tient qu’à nous De nous soucier de nos sorts, de trouver le bon choix, De nous méfier de nos pas et de toute cette eau qui dort Qui pollue nos chemins soi-disant pavés d’or! Mais quand reverrai-je, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison ? Mais quand reverrai-je ? Mais quand reverrai-je ? ter ruines du château de la famille Du Bellay 1975- rappel d'un des épisodes du voyage d'Ulysse conclusion en forme de morale bis Le Colisée à Rome
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