les monologues du vagin

Il suffit de prendre le téléphone pour demander de l'aide.
Soutenu par la Municipalité de Plouzané, l'Amicale de
Kernevent, et le centre social de Bellevue :
« Une femme meurt, suite aux violences domestiques,
tous les trois jours en France ! »
V-DAY revient en 2010
Aidez-nous à réduire ces statistiques accablantes. Ne
soyez pas témoin passif des violences faites aux
femmes : faites connaître ces “numéros d'aide” aux
femmes dans votre entourage et à toutes les victimes de
violences.
à Plouzané et à Brest !!!
SOS Viol au 08 00 05 95 95 - N° Vert (gratuit, anonyme)
SOS Violence Conjugale au 39 19 (prix d'un appel local)
Faites le 115 pour une écoute, un soutien ou pour demander
un accueil en urgence de femmes en détresse (24h/24).
Mouvement Français du Planning Familial
1 rue Proudhon, 29200 Brest - tél : 02 98 44 08 14
fournit une aide morale, dirige les femmes selon les cas dans
les secteurs d'aides appropriés.
CIDFF
Centre d'Information sur les Droits des Femmes et de la Famille en Finistère
26 rue Fautras, 29200 Brest - tél : 02 98 44 97 47
[Lundi – Vendredi 9 h à 12 h 30 / 13 h 30 à 18 h]
Centre National d'Aide aux Victimes
Association Emergence
56 Rue Bruat, 29200 Brest -
tél : 02 98 33 83 33
LES MONOLOGUES DU
VAGIN
les 12 mars à 20h30 et 14 mars à 15h
au centre culturel à Plouzané
Le 13 mars à 20h30 au centre social de Bellevue
Les Monologues du Vagin transforment la honte et
le mystère entourant cette partie de l’anatomie
féminine en une expérience drôle, sexy et
émouvante. C'est une pièce de théâtre écrite par
une Américaine, Eve Ensler, à partir des
interviews de plus de 200 femmes de tous âges et
de toutes origines.
À Plouzané et Brest-Bellevue, les lectrices sont aussi
des femmes de tous âges et de tous milieux de la zone
de Brest-Ouest, non professionnelles du spectacle. Elles
forment un groupe solidaire qui prend plaisir à faire
partager au public la richesse et les émotions des textes
des Monologues.
Billets en vente à l’amicale laique de Plouzané
et au centre social de Bellevue
à partir du 22 février Plein Tarif :10€/ Tarif réduit : 5€
Les bénéfices des spectacles seront reversées aux associations qui
aident les femmes en difficulté à Brest et ailleurs.
LE V-DAY c'est quoi ? Le jour des vagins !!!
À la suite du succès mondial de sa pièce "Les Monologues du Vagin" Eve
Ensler a décidé de créer un mouvement féminin pour lutter contre les
violences faites aux femmes. Le V-day est un mouvement international
créé pour mettre fin à la violence contre les femmes et pour sensibiliser
le public, collecter des fonds, revitaliser l'énergie des organisations
existantes qui travaillent à lutter contre la violence. Il existe partout dans
le monde même en Afghanistan.
Une fois par an, des femmes se retrouvent pour lire ensemble les
textes de la pièce et les bénéfices de ces soirées sont reversés aux
associations travaillant dans le même sens. Qui sont ces femmes ?
Actrices célèbres, femmes engagées dans la politique ou la société
civile, ou tout simplement des lectrices ordinaires comme celles de
Plouzané et Bellevue.
Les missions de V-Day
V-Day est une réponse à la violence envers les femmes.
V-Day est une vision : nous voulons un monde où les femmes pourront vivre
libres et en sécurité.
V-Day est un appel : le viol, la violence domestique, l’inceste, les
mutilations génitales et l’esclavage sexuel doivent s’arrêter maintenant.
V-Day est un état d’esprit : nous pensons que les femmes devraient profiter
de leur vie en créant et en s’épanouissant plutôt que de survivre et de se
remettre de terribles atrocités.
V-Day est un catalyseur : en récoltant des fonds et en sensibilisant l’opinion
publique, le mouvement va unifier et renforcer les efforts existant contre la
violence. En déclenchant une large prise de conscience sur ce problème, le
mouvement posera les bases pour de nouvelles mesures d’éducation, de
protection, et des mesures législatives à travers le monde.
V-Day est en développement constant : nous travaillerons aussi longtemps
qu’il faudra. Nous n’arrêterons pas jusqu’à ce que la violence s’arrête.
V-Day est un jour : nous nous approprions la Saint Valentin et le 8 mars (la
Journée Internationale des Femmes) et nous faisons le V-Day pour célébrer
les femmes, les hommes qui respectent les vagins, et pour mettre un terme
à la violence envers les femmes.
V-Day est un groupe convaincu et un mouvement que personne ne peut
arrêter.
Il faut casser les Stéréotypes.
Apprendre la vérité sur les “Mythes et Réalités” concernant
la Violence contre les Femmes :
Mythes
Réalités
S'il ne frappe pas sa partenaire, il n'y a Il y a pire que les maux physiques. Sont
pas d'abus conjugal
plus longs à guérir encore les dégâts
occasionnés par des abus émotionnels
et sexuels.
Si la femme n'a pas crié, lutté ou n’a
pas eu mal physiquement, l'acte sexuel
ne peut pas être considéré comme un
viol.
Beaucoup de femmes cèdent au violeur
pour mieux survivre. Si elles luttent,
ou si elles crient, cela peut mettre
leur vie en danger.
Ce sont les femmes qui attirent la
violence par leurs attitudes ou leurs
habits...
Les gens sont responsables de leurs
réactions à une situation donnée. Il
faut encourager la maîtrise de soi.
Aucune excuse pour la violence qui
déchaîne des actes répréhensibles.
Si une femme n'est pas heureuse avec
un homme, elle peut toujours partir!
Les femmes restent dans des situations
difficiles pour plusieurs raisons : peur
de perdre leur maison, leurs amis, leur
famille. Les femmes perdent confiance
en elles-mêmes ou bien elles peuvent
croire que les hommes vont changer.
Quand une femme quitte son foyer,
souvent la violence contre elle est pire.
La violence contre les femmes est une La violence contre les femmes est une
affaire privée, on ne doit pas s'en
atteinte aux “droits de l'Homme”. C'est
mêler.
une question de citoyenneté qui relève
de la loi et de la justice française.
La violence contre les femmes se
trouve seulement dans certains milieux,
cultures, traditions et/ou histoires.
C'est une affaire de “pauvres”.
La violence domestique touche tous les
milieux et n'est pas du tout limitée à
une classe sociale ou économique ni a
un groupe ethnique.
Pour s'en sortir, il faut parler... il faut donc trouver un
interlocuteur qui vous croit et qui peut aider les victimes.