Bulletin d`information 2008 - Accueil

Transcription

Bulletin d`information 2008 - Accueil
www.sggg.ch
bulletin d’information 01/2008
2
Message du président
3
Rapport du Sécretaire général
6
Ordre du jour de l’assemblée générale
du 26 juin 2008
8
Départements, Conseillers, Conférence
des présidents
16
Académie pour la formation continue
de gynécologie suisse, SSGO
22
Rapports des groupes de travail
29
Rapports de commissions
31
Rapports des délégues
39
Newsletter
45
Avis d’experts Feuilles d’information
Protocoles
60
Membres
62
Événements / Cours-blocs
TA B LE D ES MATI ÈRES
1
Table des matières
2
3
6
Message du président
32
Société suisse de médecine de la reproduction, SSMR
33
Fondation suisse pour la promotion de
33
Sénat de l’Académie suisse
du 26 juin 2008
34
Commission d’experts «cancer du sein»,
Départements, Conseillers, Conférence
35
Rapport du Sécretaire général
l’allaitement maternel
Ordre du jour de l’assemblée générale
des sciences médicales, ASSM
Ligue suisse contre le cancer
Société suisse de la ménopause, SSM
des présidents
36
Conférence des médecins chefs de gynécologie
8
Département Relations Internationales
37
Société suisse de sénologie, SSS
9
Département Assurance-Qualité, Droit et Éthique
38
Team «visites» de gynécologie suisse, SSGO
39
10ème Newsletter:
10
Département Questions Tarifaires
11
Département Médias et Communication
12
Conseillers de gynécologie suisse
Newsletter
14
Département DRG
Les virus du papillome humain (HPV) ne doivent plus
15
Confèrence des présidents
provoquer de maladies
42
11ème Newsletter: Vaccination chez le gynécologue
Académie pour la formation continue de
gynécologie suisse, SSGO
Avis d’experts / Feuilles d’information / Protocoles
16
Rapport annuel du président
45
Informations pour nos lecteurs
18
Ordre du jour de l’assemblée générale du 26 juin 2008
46
Avis d’Experts No 22: Diagnostic et traitement de
20
Protocole de la séance du Comité
l’anémie ferriprive durant la grossesse et le
post-partum
Rapports des groupes de travail
22
Endoscopie gynécologique, GEG
23
Endocrinologie gynécologqiue et de médecine
48
Avis d’Experts No 23: Utilisation «off label use»
50
Avis d’Experts No 24: Don du sang de Cordon:
52
Protocole en vue du consentement eclaire pour
des médicaments en gynécologie obstétrique
de la reproduction, AGER
24
25
Oncologie gynécologique, GOG
faits relevants
Urogynécologie et pathologie du plancher du pelvien,
AUG
26
Gynécologie et l’obstétrique psychosomatiques
27
Gynécologie de l’enfant et de l’adolescente, GYNEA
28
Violence domestique en consulation
gynécologique
les interventions bénignes du sein
54
Feuille d'information pour la Biopsie du ganglion
56
Protocollo informativo per operazioni con nastro
58
Protocollo informativo sugli interventi al seno
sentinelle en lieu et place du curage axillaire
in caso di incontienza urinaria
in caso di alterazioni benigne
Rapports de commissions
29
Rapport de la statistique de l’AGOS
Membres
60
Mutations des membres
Rapports des délégues
31
Société suisse d’ultrasons en médecine, section
gynécologie et obstétrique (SSUMGO)
Événements / Cours-blocs
62
Cours-blocs obligatoires 2008
64
Événements
ME SSAGE DU PRÉS IDEN T
2
Message du président
Chères Consoeurs, chers Confrères,
Cher(e)s Ami(e)s,
Vous trouverez dans ce bulletin, qui pourrait être le dernier sous cette forme, les rapports du secrétaire général et
des responsables des départements, des groupes de travail,
des commissions, etc. Je vous invite à en prendre connaissance pour éviter d’en reparler lors de l’assemblée générale
que nous tiendrons à la fin juin 2008 à Interlaken. Cela nous
permettra de gagner un temps précieux pour aborder des sujets plus brûlants.
« Le temps passe vite…, trop vite ! » Voilà bientôt 2 années
que je partage les plaisirs et les soucis de la présidence de
notre société. J’ai abordé cette digne tâche en m’engageant
corps et âme. Confronté à un ras de marée de problèmes à
résoudre, j’ai pu compter sur l’aide efficace en particulier des
membres du comité central. Le plus passionnant, mais également le plus visionnaire, reste toutefois à faire. Il est impératif d’envisager l’avenir de notre spécialité pour rester une
société rayonnante, exemplaire et innovatrice. Par le passé,
elle a montré à plus d’une reprise qu’elle naviguait avec un
pas d’avance sur les enjeux importants de notre politique
professionnelle. Dans cette optique, le comité central s’est
cloîtré à deux reprises durant 2 jours pour réfléchir en toute
quiétude aux futurs défis. Ces journées de réflexion stratégiques ont débouché sur une liste de problèmes prioritaires.
En résumé, on dira que « le pavé est tombé dans la mare ».
Lors du congrès annuel à Interlaken, nous aimerions partager avec vous toutes et tous nos visions pour les 4 prochaines années. Les préoccupations de nos membres installés en
cabinet nous interpellent particulièrement. Il en est de même
pour nos collègues en formation ainsi que pour les gynécologues hospitaliers. Le comité central vous invite à un débat
le jeudi après-midi 25.06.2008.
Je me réjouis dès à présent de vous retrouver nombreux lors
de cette rencontre très importante pour la cohésion de notre
société. Connaître les enjeux de toutes et tous nous permettra d’aborder ces problèmes de manière plus unitaire et dans
un esprit constructif pour satisfaire le plus grand nombre de
membres de notre grande famille.
Je souhaite à mon successeur une bonne santé pour aborder
les problèmes en choisissant des solutions réalistes et d’avoir
des idées fédératrices de consensus tout en défendant la large
palette de notre belle spécialité. Il serait inadmissible de voir
fondre nos domaines spécialisés comme peau de chagrin.
Pour éviter une telle catastrophe il faudra montrer des qualités de solidarité entre nous et des prises de position sans
ambiguïté. Le respect de nos différences culturelles et linguistiques, tout en fédérant un mode de communication nous
permettant de nous comprendre, doit faire partie des préoccupations futures.
Je souhaite à toutes et à tous ainsi qu’à vos familles mes meilleurs vœux de santé et vous remercie de votre soutien tout au
long de cette présidence.
Prof. Dr méd. D. Stucki, Fribourg
Président
R A PPO RT D U S É C R E TA I R E GÉN ÉR AL
3
Rapport du secrétaire général
Seuls figurent dans ce rapport les éléments prépondérants de
l’année passée.
Assemblée générale
Programme de formation post-graduée
Communication de la FMCH avec les sociétés
spécialisées
Le programme de formation post-graduée, comprenant le
titre de médecin spécialiste en gynécologie et obstétrique
ainsi que les titres de formation approfondie pour:
– la gynécologie et l’obstétrique interventionnelles opératoires
– la médecine foeto-maternelle et l’obstétrique
– l’endocrinologie gynécologique et la médecine de la reproduction
– l’oncologie gynécologique
ont reçu l’approbation de la CFPC. Tous les titres de formation approfondie ont également été approuvés par la Chambre médicale (décembre 2007). Le programme de formation
post-graduée est entré en vigueur le 1.01.2008.
Le titre de formation en urogynécologie a dû être retiré.
Soumis à un remaniement, sa combinaison avec la Société
suisse d’urologie fait l’objet d’une concertation. Il devra ensuite être approuvé par la Chambre médicale.
La CFPC estime qu’un examen oral, en partie oral/pratique, est nécessaire pour l’ensemble du titre. Il existe également un examen oral pour le «titre de base» en gynécologie et obstétrique. Cet examen peut être organisé sous forme
d’examen de fin d’études ou d’évaluation renouvelée durant
les cinq années de formation post-graduée. Le projet est en
cours. Vingt évaluations par des supérieurs hiérarchiques,
chefs de cliniques, médecins cadres, médecin-chefs, sur une
durée de cinq ans pourraient se substituer à l’examen de médecin spécialiste.
Sonotrainer
Le Comité a abandonné tous les appareils aux cinq universités. Genève n’en a fait aucun usage, et deux dispositifs se
trouvent actuellement à Bâle.
Se reporter au compte rendu du président David Stucki.
Ce contact s’est intensifié. Les membres doivent savoir
ce qu’il advient de leurs cotisations de membre FMCH.
L’initiative à cet égard se situe au niveau de la FMCH.
Histoire de gynécologie suisse, SSGO
75 ans de Société de gynécologie obstétrique de la Suisse romande, 70 ans de Société de gynécologie de Suisse alémanique. L’histoire a été concoctée par Heini Stamm et elle
peut être consultée sur Internet.
Information sur l’acide folique
Il existe un certain écart d’information entre la ville et la
campagne, en matière de connaissance de l’acide folique. Le
Comité a pris acte de cette situation. On trouve dans les ouvrages des indications suivant lesquelles moins de 50% de
toutes les femmes enceintes prennent de l’acide folique. Il
faut fortement activer l’initiative sur l’acide folique pour obtenir de meilleurs chiffres. Des contacts sont en cours.
Vaccination
En matière de vaccination, nous sommes «des approvisionneurs». Le programme de vaccination est disponible en français et en allemand: il est accessible sur Internet. Ce sera par
ailleurs un sujet du congrès 2008. Divers articles seront publiés dans le bulletin.
Le sujet est régulièrement mis à jour par Daniel Brügger – ce
dont nous le remercions – de concert avec le Comité de gynécologie suisse, SSGO.
Les abus sexuels en consultation
Brida von Castelberg a pris en charge le groupe de travail et
elle engagera son activité sur mandat du président.
LapSim
Ces dispositifs ont été remis par le Groupe de travail
d’endoscopie. Gynécologie suisse, SSGO s’est donc acquitté de toutes ses tâches!
Révision des recommandations pour la prise en
charge et la réanimation du nouveau-né à la naissance
La Société Suisse de Néonatologie a entrepris de réviser les
R A PP O RT DU S ÉCRETAI R E G É NÉ R A L
4
recommandations en collaboration avec gynécologie suisse, SSGO, et l’Académie de Médecine Foeto-Maternelle.
Les versions allemandes et françaises peuvent être consultées sur le réseau.
EGONE et EGONE plus
Il reste encore à consolider le financement. Une commission
a été mise en place sous la présidence de Jacques Seydoux.
Sur les 10 universités allemandes consultées, Urs Haller en
a déjà recruté 8. Il est confiant quant à la possibilité de gagner l’ensemble des 10 à notre cause. Entre-temps, le contrat
avec l’Université de Zurich a été établi. Il n’est pas encore acceptable à ce jour sous sa forme actuelle. Ce contrat ne permet pas d’atteindre le «turn-around». Nous sommes encore
dans la phase où les risques ne sont pas couverts, surtout financiers. Le groupe doit continuer à travailler, trouver des
fonds, et les contrats avec les universités participantes.
Nous sommes conscients qu’un grand travail a déjà été réalisé pour EGONE. Le Comité signale que nous nous trouvons dans des négociations contractuelles parfois difficiles
et que l’issue est incertaine. Nous conseillons aux groupes
de travail de ne pas engager de trop fortes dépenses actuellement. Dès que l’existence d’EGONE plus sera garantie, le
Comité comme l’Assemblée des conseillers seront solidaires
de cette plate-forme. La gynécologie suisse, SSGO juge le
produit excellent. A ce jour, un financement d’1,6 million
de Francs a été avancé par la Confédération et les cantons.
EGONE se situe donc à un niveau de développement élevé,
par contre, les salaires de cette année ne sont pas garantis.
Les sociétés spécialisées autrichiennes et allemandes sont
très intéressées, mais elles ne se sont pas engagées encore
de façon ferme. Le niveau des connaissances correspond à
l’examen de base, parfois même à l’examen de médecin spécialiste. L’esprit et la finalité du projet ne sont pas remis en
cause. La question vise uniquement à savoir comment on
peut le poursuivre et le financer. Gynécologie suisse, SSGO
devrait garder la main sur EGONE. Le but est d’en tirer un
bénéfice important en terme d’image, car ce type de transmission du savoir est infiniment porteur d’avenir.
Membres de la commission d’accompagnement
Jacques Seydoux, Président
Roland Zimmermann
Daniel Surbek
Christoph Winkler
Wolfgang Holzgreve
Cette commission doit agir et siéger. La création d’une société éventuelle n’est envisagée que si les 70% du financement sont définitivement assurés. Des rapports dénués
d’ambiguïté doivent être instaurés.
Certificats
Le Comité s’oppose à ce que chaque groupe de travail délivre des certificats indépendants. Nous courons trop de risques de rencontrer des problèmes juridiques dans un secteur
soumis à des traitements bien établis (ex. de l’endoscopie:
niveau d’aptitude de I à III avec certificats). Si nous voulons mettre en place ces certificats, nous nous devons tout
d’abord consulter par ex l’OSP, pour savoir si des conséquences peuvent s’ensuivre pour un opérateur qui présente une complication, selon qu’il possède le niveau d’aptitude
ou pas. Le Comité veut éviter en l’occurrence la prolifération sauvage et incontrôlée des certificats. Les certificats de
cours, au sens d’attestations de participation, ne posent par
contre aucun problème.
Démission de la vice-secrétaire Sylvia Bonanomi
Madame Sylvia Bonanomi a démissionné fin 2007 du Comité de la gynécologie suisse, SSGO.
Elle continuera toutefois son travail de contrôle de la rédaction et de la traduction du bulletin en langue française.
Expertises extrajudiciaires de la FMH
La recherche d’experts s’avère souvent difficile et les procédures sont coûteuses. Actuellement, les experts sont nommés par les présidents des groupes de travail, de manière
à cibler et optimaliser le choix de ceux-ci. De son côté, la
FMH souhaiterait qu’un cas survenu par ex. dans un cabinet
de consultation privé soit expertisé par un médecin exerçant
la même fonction en privé, et non par un médecin académique par ex.
Nous avons proposé la supervision des expertises par un second expert. Le but n’est pas de produire une seconde expertise, mais de vérifier les textes présentés. Les expériences vécues avec le système du reviewing, lors du séminaire des experts, ont été concluantes. La FMH refuse malheureusement
notre suggestion. Il n’y a pas de différences de pratiques
à relever entre la Suisse alémanique et la Suisse romande.
L’amélioration des expertises doit être discutée avec la FMH
et nous poursuivons nos efforts de concertation avec celle-ci. A l’avenir, nous désignerons systématiquement deux
experts pour en améliorer la qualité. De même, la nouvelle
répartition de la nomination des experts par l’intermédiaire
des présidents des groupes de travail concernés conduit sans
nul doute à améliorer la qualité des expertises extrajudiciaires. Le rôle du secrétaire général est donc principalement
une tâche administrative, et ne consiste plus à chercher des
experts et/ou à délivrer des mandats.
Prix Bayer-Schering
Le Prix Schering – dorénavant le Prix Bayer-Schering-Phar-
R A PPO RT D U S É C R E TA I R E GÉN ÉR AL
5
ma – de Sfr. 20’000 remis sous le patronage de la gynécologie suisse, SSGO, est décerné chaque année. Le Prix SSGO
récompense les meilleures vidéos, posters et conférences non
rémunérées. Des rétributions d’experts seront financées par
ce montant de l’ex-somme du prix SSGO.
Révision des statuts
Les statuts existants, à approuver sont le résultat de la procédure du conclave. Nul doute que les changements sollicités sont pour le bien de la Société.
Sondage auprès des membres
Groupe de travail concernant les prestations de
prévention en cas de maternité
Des entretiens sont en cours avec l’Office fédéral de la santé
publique. Le flou subsiste sur ce que doivent être les prestations obligatoires dans ce domaine suivant la LAMal ( par ex
la prophylaxie d’immunoglobulines anti-D).
Tous les membres ont été interrogés sur la direction à suivre en faveur du développement optimal de la société, par
Franziska Maurer, avec l’aide de Christoph Winkler et du
président.
Cf. le mot du président.
Centre du sein, SanaCERT et académie du sein
Protection maternelle: information dans les cabinets médicaux
Le spécimen de la lettre du médecin traitant à l’employeur
est publié. Le manuel des examens prénataux est disponible sur Internet.
Candidats au Comité directeur de la FMCH
En même temps que le secrétaire général, Jacques Seydoux
a été élu par la SSGO au Comité directeur de la FMCH. J’ai
moi-même été élu représentant de la FMCH à l’Assemblée
des délégués de la FMCH.
Examina
Toute la motricité a été une nouvelle fois vérifiée, ajustée et
affinée.
Les thèmes de Centres du sein (Brustzentrum) de SanaCERT et de l’académie du sein font actuellement l’objet
d’une consultation. Nous devons élaborer des propositions
de gynécologie suisse, SSGO et communiquer des prises de
position. A l’heure de la remise du présent rapport pour le
bulletin du congrès, cette consultation n’est pas encore close.
C’est la raison pour laquelle nous en parlerons plus en détail
à l’assemblée des membres.
Prof. Dr méd. Mario Litschgi, Schaffhouse
Secrétaire général de gynécologie suisse, SSGO
O RD RE DU JOUR DE L’AS S E M B L É E G É NÉ R A L E DU 2 6 JU I N 2 0 0 8
6
Ordre du jour de l’assemblée générale du 26 juin 2008
Jeudi 26 juin26.
2008,
Donnerstag,
Juni16.00
2008,h 16.00 h
Casino Kursaal, Interlaken
Ordre du jour
1. Bienvenue par le Président, approbation de l’ordre du jour, constitution
2. Protocole de l’assemblée générale du 28 juin 2007 à Lugano
3. Rapport annuel du Président
4. Mutations
5. Rapport annuel du secrétaire général
6. Rapport annuel des responsables de départements
7. Rapports des missions, des demandes et des recommandations des différents groupes
de travail, commissions et départements
8. Comptes annuel 2007 – rapport du caissier
9. Rapport des réviseurs
10. Approbation des rapports annuels et des comptes annuels
11. Stratégie gynécologie suisse, SSGO, réflexions 2008 à 2012, Président
12. Révision des statuts
13. Elections
– Présidente: Dresse Franziska Maurer, Soleure
– Vice-président: proposition comité: Dr Jacques Seydoux, Delémont
– Past-président: proposition comité: Prof. David Stucki, Fribourg
– Caissier: Dr Christoph Winkler, Samedan
– Secrétaire général: proposition comité: Dresse Christiane Roth, Zurich
– Vice-secrétaire: proposition comité: Prof. Mario Litschgi, Schaffhouse
– Département Formation: Prof. Patrick Hohlfed, Lausanne- Département Conseil
scientifique (délégué Assemblée des conseillers scientifiques): Prof. Gabriel Schär,
Aarau – Département des praticiens (délégué Conférence des présidents):
Dr Dieter Musfeld, Binningen
– Département DRG: Dr Dieter Musfeld, Binningen
– Département Relations internationales: Prof. Wolfgang Holzgreve, Bâle
– Département ASMAC; coordination des examens de spécialité:
Dresse Claudia Canonica, Zurich
O R D RE D U J O UR D E L’ A S S E M B LÉ E GÉ N É R A LE D U 26 JUI N 2008
– Département Assurance de Qualité, droit et éthique: Prof.. Daniel Surbek, Berne
– Département Médias et communication: Dr Eduard Vlajkovic, Zollikerberg
– Département hôpitaux publics: proposition comité:
Prof. Roland Zimmermann, Zurich
– Département Questions tarifaires, relations avec les caisses-maladies:
Dr Pierre Villars, Zurich
14. Nouveau programme de formation post gradué
15. DRG
16. Nouveauté du comité central de la FMCH
17. Association des cliniques de gynécologie/obstétrique suisses (AGOS)
18. Egone Plus
19. Mutations membres honoraires / Proposition du comité: Prof. Renzo Brun del Ré;
Prof. Zeyi Cao, Chine
20. Information des membres, Communication
21. Formation continue par gynécologie suisse, SSGO
22. Centre de sénologie
23. Congrès 2009, Lugano
24. Budget 2008 – 2009
25. Varia
Informations à propos de la loi sur les études génétiques chez l'homme
D É PA RTEMENTS , CON S E I L L E R S , CO NFÉ R E NC E DE S P R É S I D E N TS
8
Rapport annuel du Département Relations
Internationales
Les semestres fin 07 et début 08 ont été particulièrement
chargés en travail pour le Département „Relations
Internationales“, en effet, le congrès biennal du European
Board and College of Obstetrics and Gynecology a été
organisé par le signataire. C’était néanmoins un plaisir
pour notre société d’accepter cette tâche, car la science
et la politique professionnelle sont essentielles, et nos
membres doivent y avoir accès un maximum. En tant que
membre du European Board and College of Obstetrics
and Gynaecology (EBCOG) et de la fédération mondiale
FIGO on se trouve sollicité en permanence à voyager,
partager, recevoir au delà de notre pays et des autres
continents. Nous devons nous engager au développement
de notre spécialité dans le monde entier y compris dans les
pays en voie de développement, afin d’y établir un certain
standard gynécologique et obstétrical.
Quelques aspects originaux: En collaboration avec la
fédération mondiale, la FIGO, notre candidature au congrès
à Genève en 2012 n’a pas été retenue. C’est Rome, la ville
éternelle qui recevra les congressistes. Les cinq continents
organisent ce grand évènement en alternance, la SSGO
voulait organiser le prochain congrès en Europe à Genève,
en collaboration avec les sociétés allemande et autrichienne
de gynécologie. La proposition faite à la FIGO de la ville
de Genève a été retenue jusqu’au dernier moment grâce à
une bonne présentation de la délégation suisse. La société
fait néanmoins partie de la planification du programme
scientifique.
Soutien de pays à bas revenus et collaboration
dans le EBCOG
La FIGO a fait une campagne mondiale en 2008 pour la
prise en charge des coûts de la vaccination HPV et a publié
plusieurs consensus d’éthique. Il nous importe beaucoup
de soutenir les pays à bas revenus pour permettre à leur
population un accès amélioré aux soins en obstétrique et en
gynécologie. Plus d’un demi-million de femmes meurent
annuellement lors d’une grossesse, un accouchement ou en
post-partum, ceci est un scandale.
Le European Board and College of Obstetrics and
Gynaecology (EBCOG) a pris le bon chemin. L’American
College of Obstetrics and Gynecology (ACOG) en loue les
performances. Par le moyen de rencontres et de coopérations,
les sociétés internationales échangent de plus leurs idées et
leurs projets. Un des buts importants de l’ EBCOG est
l’uniformisation de la formation dans les pays membres
et l’assurance de la qualité. Dans le cas idéal il y aura des
spécialistes formés reconnus dans tous les pays au niveau le
plus élevé. Des „Visiting Programme“ sont amenés à assurer
l’échange, aussi bien dans la spécialité de base que dans
les quatre sous-spécialités. Les candidats à une formation
spécialisée devraient pouvoir passer une partie de leur
formation dans des unités de formation accréditées dans le
cadre de ce programme.
Le congrès de l’ EBCOG a eu lieu en mars. Sur 1700
participants à Lisbonne, il y avait 44 suisses et le renommé
Prix Van Assche a également été accordé à notre pays.
La collaboration avec les deux pays germanophones voisins,
l’Allemagne et l’Autriche, est fructueuse, le partage du
patrimoine linguistique et culturel apprécié. Les échanges
avec la France et l’Italie répondent au même principe. Dans
le domaine de la politique la discussion commune est un
avantage, comme a pu le démontrer l’exemple du diagnostic
préimplantatoire. Lors des discussions en commissions
préparatoires on a pu rassurer par des données de pays
voisins la population suisse et les politiques Suisses au sujet
d’éventuels abus de cette technique. En France par exemple
on a vu augmenter le nombre de femmes qui entrent dans
un programme de FIV et qui choisissent un diagnostic
préimplantatoire. L’expérience de longue date montre qu’on
y a recours que dans des cas précis et rares. Grâce à ces
arguments, la Suisse sera le premier pays germanophone qui
va proposer le diagnostic préimplantatoire. L’élaboration
d’un texte de loi correspondant est en cours et devrait être
prêt l’année prochaine, espérons-le.
Prof. Dr méd. Dr h.c. mult. Wolfgang Holzgreve, Bâle
D É PA RT E M E N TS , CO N S E I LLE RS , CO N F É R E N C E D E S PRÉSI D EN TS
9
Rapport annuel 2007 de la Commission pour
l’assurance de qualité
La Commission pour l’assurance de qualité de gynécologie suisse, SSGO, s’est réunie pendant l’année du rapport à l’occasion
de 3 séances, respectivement le 16.03.2007, le 17.08.2007 et le
23.11.2007. Avec 14 membres de la commission présents en
moyenne, la participation s’est avérée très satisfaisante. Les séances ont eu lieu comme d’habitude à l’Hôtel Schweizerhof
de Zurich. Je désire remercier ici Madame Marie-Louise Zbinden qui a rédigé le procès-verbal des séances et est chargée de la
coordination des diverses publications.
Différents avis d’experts et protocoles d’information ont
été élaborés et débattus. A ces réunions, nous avons mis en
oeuvre un instrument d’assurance de qualité Outcome pour
les cliniques en Suisse. Cet outil doit être préparé d’abord
dans le cadre de la statistique de l’AGOS – raison pour laquelle Dr Thomas Hess, président de la Commission de
l’AGOS, a été convié dans notre commission. Un autre
thème essentiel est l’objectif d’une recommandation sur les
centres périnataux qui manque à ce jour en Suisse; cette recommandation doit être élaborée de concert avec les délégués de l’Académie de médecine foeto-maternelle, de la
néonatologie, chirurgie pédiatrique et anesthésie. Ces recommandations s’appuieront sur un document de travail
de la Société suisse de néonatologie et définiront les conditions à remplir par les maternités. Ce projet doit être évalué
à moyen terme, et nécessite vraisemblablement encore du
temps et des discussions.
Parmi les instruments mis à la disposition des membres, on établira dorénavant aussi – outre les protocoles
d’information, guidelines et avis d’experts actuels – des
feuilles d’information aux patientes, celles-ci devant servir
de support à l’entretien informatif et aider à prendre les décisions en matière de diagnostic ou de traitement. Comme
premier exemple, nous avons établi cette année une feuille
d’information pour les femmes enceintes avec antécédent de
césarienne – cette feuille est disponible sur le site Internet.
Une brochure d’information sur la lymphadénectomie sentinelle pour le cancer du sein a également été mise en ligne.
En outre, les avis d’experts suivants ont été rédigés et publiés: Avis d’experts n° 18, Vaccination HPV, version actualisée – Avis d’experts n° 20, Grossesse et VIH: prévention de
la transmission verticale du VIH – Avis d’experts n° 21, Utilisation de la laparoscopie en cas de prolapsus génital – Avis
d’experts n° 22, Diagnostic et thérapie de l’anémie sidéropénique pendant la grossesse et le post-partum – Avis d’experts
n° 23, Off label use de médicaments en gynécologie et obstétrique – Avis d’experts n° 24, Don du sang du cordon ombilical: faits actuels (remplace l’avis d’experts initial sur le don
du sang du cordon ombilical) – Avis d’experts n° 25, Toxine
botulinique de type A dans la vessie hyperactive (OAB). Un
protocole d’information pour les interventions sur le sein effectuées en cas de pathologies bénignes a été élaboré. Plusieurs autres avis d’experts et protocoles d’information sur des
sujets variés sont en préparation, les guidelines existants élaborés anciennement devront être remaniés.
Le projet GynGUIDE a été poursuivi avec succès, en collaboration avec Dr Otto de pnn SA et l’Académie de la Formation continue de la SSGO (Dr Jürg Schneider). Des formations continues de diverses cliniques suisses sont introduites sur le réseau via un module d’enseignement, de même
pour les avis d’experts et guidelines préparés par la Commission pour l’assurance de qualité. Des éléments de la formation continue peuvent y être consultés par les membres.
Le projet GynGUIDE se félicite de la popularité croissante
qu’il suscite chez les membres.
Dans le cadre de la Semaine de la formation continue de
l’Engadine, organisée fin mars 2007 à St. Moritz, un séminaire d’experts s’est tenu une nouvelle fois. Il a été mis en place
en collaboration avec les Dr Giovanni Bass et Dr Christoph Winkler; son déroulement fut extrêmement intéressant
et captivant et a bénéficié de toutes parts de retombées positives. Il est prévu de proposer tous les deux ans des séminaires d’experts, ces manifestations étant financées à chaque
fois par la SSGO.
Je voudrais ici exprimer mes chaleureux remerciements –
pour leur formidable engagement – à tous les membres de la
Commission pour l’assurance de qualité et aux autres personnes ayant participé activement à nos groupes de travail.
Le sondage effectué récemment auprès de tous les membres de la SSGO a montré que les travaux de la Commission
D É PA RTEMENTS , CON S E I L L E R S , CO NFÉ R E NC E DE S P R É S I D E N TS
10
Département questions
tarifaires
pour l’assurance de qualité sont appréciés et qu’ils sont applicables dans la pratique. Aussi allons-nous poursuivre sur
cette voie!
Prof. Dr méd. Daniel Surbek
Président de la Commission pour l’assurance de qualité de la
gynécologie suisse, SSGO
Membres de la Commission pour l’assurance de qualité (Etat
en décembre 2007)
Prof. Dr méd. Alfonso Almendral
PD Dr méd. Jean-François Delaloye
Dr méd. Gero Drack
Prof. Dr méd. D. Fink
Dr méd. F. Haberthür
Dr méd. Peter D. Hagmann
Prof. Dr méd. Siegfried Heinzl
Dr méd. Thomas Hess
Dr méd. Christoph Honegger
Prof. Dr méd. Olivier Irion
Madame Margrit Kessler, (représentation OSP)
Prof. Dr méd. O.R. Köchli
Prof. Dr méd. Mario Litschgi
Madame Dr méd. Judith Pòk
PD Dr méd. Julian Schilling
Dr méd. Jacques Seydoux
Dr méd. Michael Singer
Dr méd. Stefan Spörri
Dr méd. Gerald Stelz
Dr méd. Eduard Vlajkovic
Prof. Dr méd. Pius Wyss
Les changements dans TARMED on été publiés dans le dernier bulletin de la SSGO de décembre 2007. Les regrettables
erreurs concernant les examens doppler en obstétrique seront corrigées après consultation auprès du département des
tarifs de la FMH.
Dr méd. Pierre Villars, Zurich
Département des tarifs
D É PA RT E M E N TS , CO N S E I LLE RS , CO N F É R E N C E D E S PRÉSI D EN TS
11
Rapport annuel 2007/2008 du Département
Médias et Communication
Chers membres,
Chères/Chers collègues,
vaux, mais nous sollicitons aussi votre avis sur les idées du
Comité.
Durant l’année, le Comité s’est penché activement sur les aspects stratégiques de notre société spécialisée. Les éléments
liés sont rapportés à plusieurs reprises dans ce bulletin.
Nous en débattrons intensément aussi au congrès annuel.
De nombreuses propositions d’amélioration dans le domaine de la communication ont accompagné ces réflexions. La
plus importante fut de savoir si le bulletin devait continuer
de paraître sous son format papier actuel – un format qui
coûte cher! Après des cogitations approfondies, le Comité a
conclu que le bulletin actuel constitue à cette heure un support de communication trop peu mobile, par ailleurs démesurément coûteux, par rapport aux autres possibilités disponibles.
La communication électronique s’illustrant par des variantes plus rapides et donc plus efficaces en est l’exemple. Par
exemple une page d’accueil sur Internet, entièrement remaniée et supervisée en continu, ainsi que la communication
directe par courriel à l’ensemble des membres. Le Comité a la conviction que ces variantes lui permettront de travailler de manière plus efficace dans ce domaine. Nous vous
informerons lors du congrès de l’état d’avancement des tra-
Outre la rédaction du bulletin, deux newsletters ont été publiées pour les médias en attendant la constitution du présent
rapport. Les sujets suivants ont été choisis dans ce cadre:
10ème Newsletter: La vaccination HPV contre le cancer du
col utérin pour les jeunes filles et les femmes.
Les gynécologues suisses soutiennent la vaccination de base
des adolescentes contre le cancer du col de l’utérus.
11ème Newsletter: Vaccination chez le gynécologue
Aujourd’hui, des gynécologues proposent également des
programmes de vaccination pour les femmes.
D’autres newsletters sont en préparation.
Une autre tendance se dessine pour 2008: le passage aux supports électroniques d’information. Voyons si nos membres
sauront apprécier et exploiter ces offres inédites.
Dr méd. Eduard Vlajkovic, Zollikerberg
Chef du Département Médias et Communication
D É PA RTEMENTS , CON S E I L L E R S , CO NFÉ R E NC E DE S P R É S I D E N TS
12
Rapport annuel 2007/2008 de l’Assemblée des
conseillers de gynécologie suisse
Le sondage de gynécologie suisse, SSGO nous a appris
que de nombreux membres ne connaissent pas les devoirs
de l’Assemblée des conseillers. Il semble également que
l’intitulé soit peu parlant. Dans un esprit d’information et de
changement, nous souhaitons avec ce rapport faire connaître
une nouvelle fois les tâches de l’Assemblée des conseillers.
Les attributions suivantes ont été confiées à cette assemblée:
– Représentation des divers groupes de travail, de l’Académie
pour la formation continue et de la Conférence des médecinschefs de service de gynécologie suisse.
– L’Assemblée des conseillers rend compte de ses activités et
soumet des demandes au comité de la SSGO, en retour, elle
est informée des activités dudit comité.
– L’Assemblée des conseillers prend position sur des questions
techniques qui concernent les commissions de l‘assemblée et
leurs domaines spécifiques.
– Elle siège au Comité de la SSGO avec un délégué.
– Les responsables de départements du comité de la SSGO
peuvent recourir aux différents groupements de l‘Assemblée
des conseillers. De même, des membres de l’Assemblée
peuvent communiquer directement avec les responsables de
département du Comité.
– Le comité de la SSGO consulte l’Assemblée sur les questions
de formation continue, formation post-graduée et formation
approfondie. Cette procédure s’applique également aux
domaines des tarifs, de l’assurance-qualité, du système de
santé en général et des médecins indépendants en pratique
libre.
– L’Assemblée des conseillers a un caractère consultatif. Ses
membres font partie du comité élargi.
– Les membres du comité élargi doivent faire office de
rédacteurs des procès-verbaux pour l’examen pratique/oral.
Depuis 2 ans, l’Assemblée des conseillers est activement intégrée
dans la préparation et l’organisation du congrès annuel.
– Coresponsabilité du contenu des principaux thèmes du
congrès annuel
– Organisation des contrôles des communiqués et affiches
du congrès annuel
– Mise en place des présidents de séances du congrès
annuel.
Dans leur fonction de présidents des groupes de travail,
de l’Académie et de la Conférence des médecins-chefs,
les membres de l’Assemblée offrent des compétences
professionnelles de niveau élevé. Ils possèdent une large
connaissance des développements pertinents de la médecine,
tant dans leur formation approfondie que dans la politique
médicale, et ils détectent avant l’heure les évolutions
scientifiques avec leur conséquence sur l’activité clinique.
Les groupes de travail conseillent le comité et la commission
pour la qualité sur les questions des secteurs spécifiques dont
l’actualité est brûlante, et ils font des propositions concernant
les avis d‘experts, recommandations et directives.
Composition actuelle de l’Assemblée des conseillers
Prof. Dr méd. G. Schär, Aarau
Président et Délégué de l’Assemblée des conseillers
Dr méd. J. Schneider, Wetzikon
Vice-président
Membres de l’Assemblée des conseillers
Président de l’Académie pour la formation continue, Dr méd. Jürg Schneider,
Wetzikon
Président de la Conférence des médecins-chefs de service de gynécologie de
Suisse, Prof. Dr méd. R. Zimmermann, Zurich
Association pour l‘urogynécologie et la pathologie du plancher pelvien,
Prof. Dr méd. Gabriel Schär, Aarau
Groupe de travail pour l’oncologie gynécologique, Prof. Dr méd. Daniel
Fink, Zurich
Groupe de travail pour l’endoscopie gynécologique, Prof. Dr méd. M. Hohl,
Baden
Groupe de travail pour la médecine foeto-maternelle, Prof. Dr méd. Daniel
Surbek, Berne
Représentante de la Société suisse de fertilité et stérilité, Dr méd. Dorothea
Wunder, Berne
Représentant de la Société suisse de sénologie, Prof. Dr méd. Rolf Steiner,
Coire
Représentant de la Société suisse de ménopause, Prof. Dr méd. Mario
Litschgi, Schaffhouse
Représentant de la Société suisse d’ultrasonographie en médecine,
section gynécologie et obstétrique (SGUMGG), Dr méd. R. Müller,
Winterthour
Représentante du GT pour la colposcopie et la pathologie du col utérin,
Mme Dr méd. Anne-Therese Vlastos, Genève
Représentante du GT pour l’endocrinologie gynécologique et la médecine de
la reproduction, Prof. Dr méd. Martin Birkhäuser, Berne
Société suisse de médecine psychosomatique et psychosociale (SSMPP), Dr
méd. Sibil Tschudin, Bâle
Groupement suisse de gynécologie de l’enfant et de l’adolescente, Dr méd.
Saira Christine Renteria, Lausanne
Groupe de travail pour le „Better aging“, Prof. Dr méd. Renzo Brun del
Re, Berne
Prof. Dr méd. G. Schär, Aarau
Oestrogel®: c’est tout ce qu’on en voit :
une femme équilibrée
dosable, applicable sur la peau, invisible
Oestrogel®, la thérapie oestrogénique percutanée individuelle de la ménopause. Est rapidement résorbée à travers la peau *. Sans effet de premier passage.
Information professionnelle abrégée. Oestrogel® 17ß-estradiol hemihydricum. I: symptômes du manque d’oestrogènes suite à la ménopause: bouffées de chaleur, palpitations, sueurs profuses, modifications de l’humeur,
atrophie urogénitale et troubles du sommeil. Prévention ou ralentissement de l’ostéoporose chez les patientes ménopausées à haut risque ou chez lesquelles d’autres traitements n’entrent pas en ligne de compte.
Pos: appliquer chaque jour 1 réglette ou 2 pressions d’Oestrogel® (2.5 g gel) sur les bras et les épaules. La dose doit être adaptée aux symptômes et au métabolisme de chaque femme. Dose maximale: 5 g gel/jour. Cl: cancer du sein,
carcinome de l’endomètre, hyperplasie endométriale non traitée, hémorragie vaginale d’origine inconnue, atteinte hépatique sévère, affections thrombo-emboliques veineuses ou artérielles, porphyrie, hypersensibilité
connue à l’estradiol ou aux composants; grossesse et allaitement. Préc: chez les femmes dont l’utérus est intact, le traitement substitutif oestrogénique devra toujours être complété par l’administration séquentielle
d’un progestatif; surveiller étroitement les patientes avec facteur de risque de tumeur oestrogénodépendante ou d’une maladie thrombo-embolique, cancer du sein chez patiente de 1e degré, souffrant ou ayant
souffert de léiomyome de l’utérus, d’hypertension, d’affections hépatiques, d’épilepsie ou de migraine; de diabète, cholélithiase, antécédents d’hyperplasie endométriale, lupus érythémateux disséminé, asthme, otosclérose;
surveillance en cas d’antécédents ou de persistance de thrombophlébite, anémie falciforme, insuffisance cardiaque ou rénale, maladie des canaux biliaires, oedèmes, saignements persistants, tétanie et sclérose en plaques.
I: inducteurs des enzymes microsomiales hépatiques (cytochrome P450) p. ex. anticonvulsivants, antiinfectieux, inhibiteurs de la protéase, millepertuis peuvent réduire l’action des oestrogènes. EI: occasionnellement: prurit,
chloasma, modifications de la flore vaginale, métrorragies, hémorragies de privation, hyperplasie de l’endomètre, tension mammaire, cancer du sein, céphalées, migraines, oedèmes et/ou variations pondérales, jambes lourdes.
Rarement: érythèmes polymorphes, noueux, purpura vasculaire, tumeurs oestrogénodépendantes, mastopathie, nausées, crampes abdominales, météorisme, lithiase biliaire, vertiges, infarctus du myocarde, accident
vasculaire cérébral, troubles thrombo-emboliques. Cat. vente: B. Pour plus d’informations, veuillez consulter le Compendium Suisse des Médicaments. Vifor SA, 1752 Villars-sur-Glâne
* en l’espace de deux minutes
Vifor, une entreprise du Groupe Galenica
D É PA RTEMENTS , CON S E I L L E R S , CO NFÉ R E NC E DE S P R É S I D E N TS
14
Rapport du Département DRG
Sans que la population s’en rende compte, l’Assemblée fédérale (Chambres réunies) procède à une réorganisation et une
rationalisation massives du système de santé suisse, ce qui va
entraîner un changement de cap dans la fourniture des soins
de santé. A l’avenir, on ne devra plus faire automatiquement
ce qui est possible en termes médicaux, mais ce qui pourra
être financé dans le cadre d’un budget défini. Et la formule magique a pour nom DRG ou «diagnosis related groups».
Les hôpitaux font figure de point sensible dans la mesure où
ils représentent, avec une part de 40%, le facteur prépondérant des dépenses de l’assurance-maladie. Des sommes fixes
par unité de diagnostic sont remboursées par des forfaits
par cas standardisés. Plus simplement dit, un hôpital perçoit peut-être pour une prothèse complète de la hanche la
somme de 15’000 francs, ou 80’000 pour un by-pass. Avec de
tels forfaits, le cadre financier est établi d’avance pour chaque cas individuel (diagnosis related group ou «groupe homogène de malades»). Les prestations rentrant dans ce cadre,
telles une hospitalisation prolongée suite à des complications
ou des diagnostics complémentaires, doivent être compensées par l’hôpital d’une autre région.
mentaire (patient(e)s hospitalisé(e)s dans un établissement
faisant appel à des médecins indépendants) constitue un élément d’importance, et ceci n’a pas été considéré ni évoqué
par la FMH dans ses recommandations de vote.
Il faut supposer qu’un carcan financier du même genre sera
appliqué aux médecins exerçant en cabinet de consultation:
la création des réseaux de médecins doit relayer l’obligation
de contracter – ces réseaux (également cabinets HMO) se
voyant attribuer la responsabilité d’un budget qui contraint
à des économies. Si le plafond du budget n’est pas atteint ou
s’il est dépassé, les médecins participants sont associés au
gain ou à la perte.
Nous voterons en juin sur la réforme de la LAMal et nous
devrons choisir entre une gestion «moniste» ou «dualiste»
du financement des hôpitaux. Dans le premier cas, une institution (caisse ou Etat) devra imposer la notion d’économie.
Le dénommé «moniste» décidera alors des médecins et des
hôpitaux avec lesquels il souhaite collaborer. Pour les médecins indépendants, le fait que – dans le cadre de la gestion moniste – le montant-limite largement débattu, intervenant dans le financement des hôpitaux, revienne également aux personnes ayant conclu une assurance complé-
En résumé, ceux qui payent les primes seront satisfaits car
cette restructuration va freiner leur hausse. Mais pour les
patients, les conséquences sont fâcheuses, voire douloureuses. Et nous, médecins, auront à décider au quotidien quelles prestations, au vu des coûts, sont remises en question et
lesquelles ne le sont pas. Etant donné que les modifications
ainsi prévues seraient difficilement acceptées par la population si elles lui étaient présentées de manière complète et intelligible, les médias ne reçoivent les informations que par bribes. En tant que responsable du Département DRG nouvellement créé, je considère qu’il est de mon devoir de vous informer en continu et de façon compréhensible sur cette mutation.
Les patient(e)s aussi devront se mettre au diapason des conditions nouvelles suivant les DRG. Mais ce sont surtout les
assurés des divisions communes qui devront accepter de renoncer à des examens supplémentaires ou des prestations
coûteuses pour des raisons financières, même si cela est déraisonnable médicalement parlant; ils apprendront que, pour
faire baisser les coûts, la deuxième ou la troisième meilleure
prothèse suffit largement.
Les soins représentent le dernier maillon de la chaîne et
ils subissent la même pression. En cas de sortie précoce de l’hôpital, le besoin d’aide par des soins à domicile va
s’accroître. Pourtant, il n’est pas prévu de dépenser davantage d’argent dans ce secteur. Le Parlement a au contraire décidé que les personnes nécessitant des soins devront payer de
leur poche vingt pour cent des frais.
Pour le Département DRG:
Dr méd. Dieter A. Musfeld, Binningen
D É PA RT E M E N TS , CO N S E I LLE RS , CO N F É R E N C E D E S PRÉSI D EN TS
15
Rapport de la Conférence des présidents
La Conférence des présidents a travaillé l’an passé exclusivement sur support écrit (par
correspondance). Ainsi, un procès-verbal a été rédigé par mes soins pour chaque séance du
Comité de la SSGO puis envoyé aux délégués par voie électronique. Malheureusement, il est
arrivé fréquemment que les membres représentés n’ont pas reçu ces éléments, ce qui a généré
une “accumulation d’informations” à laquelle il faut impérativement remédier. Il ressort
de l’enquête électronique réalisée lors du changement d’année que cette situation a suscité
l’insatisfaction des membres de notre société. Nous voulons nous attacher à améliorer cette
chaîne d’information.
Comme le mentionne l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale (AG) ordinaire,
la Conférence des présidents doit être transférée dans la structure d’un département: le
Département des médecins en pratique libérale, Relations avec les médecins agréés et les
médecins en pratique privée (Délégué de la Conférence des présidents).
A l’AG ordinaire organisée à Interlaken, la Conférence des présidents vous propose un
délégué chargé de représenter vos intérêts (intérêts des médecins spécialistes en gynécologie
exerçant en cabinet de consultation) au Comité de la SSGO.
Le Délégué de la Conférence des présidents:
Dr méd. Dieter A. Musfeld, Binningen
AC A D É MIE POUR L A F OR M AT I O N CO NTI NU E DE G YNÉCO LO G I E S U I S S E, S S GO
16
Rapport annuel du Président
Après la clôture de la remise des diplômes, une année
plus paisible a suivi en 2007. Deux séances du comité de
l’Académie et à la CFPC respectivement ont suffi pour gérer
les affaires courantes.
La Loi fédérale sur les professions médicales universitaires
(LPMéd) est entrée définitivement en vigueur le 1er septembre 2007, avec un retard de 9 mois. On rappelle qu’elle vise
à régir légalement la formation continue. Les cantons peuvent infliger des primes pouvant atteindre 20’000 CHF. La
FMH / CFPC a clairement pris ses distances avec ces mesures et ne saura user de répression contre des membres retardataires. En revanche, il faut optimiser les formations continues, post-graduées et approfondies. Notre société spécialisée (SS) a fait figure une nouvelle fois de bon élève: la FMH/
CFPC souhaite ainsi proposer la répartition entre formation continue spécifique (FCS) et formation continue générale (FCG) pour toutes les SS. Les programmes de la FCS doivent être de rigueur et fixés par les sociétés spécialisées, la
commission consultative de la CFPC jugeant que 25 crédits
de FCS sont suffisants; actuellement, nous avons encore 40
crédits de FCS. Mais l’affaire est loin d’être close. D’ailleurs,
les SS sont toujours autonomes et pourraient décréter des directives encore plus drastiques.
Le comité de la gynécologie suisse, SSGO prévoyant des
structures plus modernes pour gérer ces affaires s’est donc
retiré des assemblées. Les résultats des consultations et travaux n’étant pas encore communiqués, nous nous sommes
retenus de démarrer nos propres restructurations au sein de
l’Académie.
Le comité de l’Académie considère les travaux ci-dessous
comme urgents dans la période qui vient:
– construction d’un nouveau site Internet interactif, avec
possibilité d’accès à une documentation complète sur la
formation continue et la certification de cette formation,
– possibilité d’imprimer le diplôme de formation continue
par les membres
– instauration d’une base de données complète d’adresses email,
– garantie de tenue du secrétariat par du personnel.
Concernant la homepage, la secrétaire de la SSMI (Madame
Dr méd. Silva Keberle) est invitée à participer à une séance de l’Académie. Elle pourrait nous fournir des perspectives intéressantes sur l’attribution des «crédits» et du diplôme aux internistes, ces derniers représentant l’une des principales SS du pays avec 6’300 membres. Ce débat a également
démontré que la «protection des données» complique bien
des choses et est perçue comme «hostile à l’utilisateur». Il est
probable que la solution consiste à ce que les membres doivent corriger ou compléter eux-mêmes et à chaque fois leurs
propres données, lorsqu’ils veulent une prestation de l’Académie. Changement de domicile et de titre, mariage, divorce, séparation: tout cela fait partie d’une routine où chaque
fichier d’adresse devient synonyme de tracas lorsqu’il s’agit
d’envoyer un courrier. En 2008, on doit attendre de tout médecin qu’il/elle ait accès à un PC ,ceci n’étant de manière surprenante pas le reflet de la réalité.
Le eLearning est une réussite pour l’Académie. Chaque
année, de plus en plus de membres fréquentent les manifestations de l’Université de Zurich. En outre, il est frappant de
voir que la durée moyenne de formation continue par voie
électronique augmente. Nous considérons ce changement
comportemental comme l’acceptation de la part des membres, de l’apprentissage actuel par ordinateur. Grâce au lifestreaming via www.gynguide.ch, nous avons dorénavant institutionnalisé un eLearning utilisable indépendamment du
lieu et de l’installation. Un lifestreaming n’impose pas l’infrastructure d’un hôpital universitaire – l’équipe mobile de
pnn part avec un dispositif complet d’enregistrement et enregistre la formation continue, la travaille en studio, ajoute les questions nécessaires au contrôle de l’enseignement
et met le tout en ligne. Nous désirons à l’avenir recourir de
plus en plus à ce système, pour tenir compte de nos collègues en Suisse alémanique et italienne. Jusqu’en 2007, 3 guidelines, 5 lifestreamings, 1 compte rendu de congrès et 3
avis d’experts ont pu être mis en ligne. Les guidelines de gs,
SSGO, et lifestreamings en particulier méritent à mon avis
la mention „de très grande valeur“! Pour 2008, le Comité a
accordé 8 autres lifestreamings avec un plafond de coûts de
36’000.– CHF.
AC AD É M I E PO U R L A F O R M AT I O N CO N T I N UE D E G Y N É CO LO GI E S U I SSE, SSGO
17
L’assemblée générale de l’Académie se tient cette année après
l’AG de gs, SSGO. Une bonne occasion pour tout le monde
d’assister à notre AG et d’y participer activement. Les réclamations portant sur le travail de l’Académie ont considérablement diminué. Nous ne pouvons que imaginer si cela
est imputable à de l’indifférence ou à une satisfaction accrue. Puisque nous souhaitons proposer à nos collègues des
éléments positifs pour leur travail de tous les jours, merci
de bien vouloir nous communiquer de nouvelles idées, des
avis ou suggestions constructives. Nous recueillons volontiers les noms des membres désireux de travailler au comité de l’Académie.
Je voudrais remercier tous les membres du comité pour leur
coopération toujours si amicale et si peu compliquée.
Mes meilleurs vœux à toutes et tous, jusqu’au congrès!
Dr méd. Jürg Schneider
Président de l’Académie
[email protected]
Tél.: 044 934 24 01
Fax 044 934 24 05
AC A D É MIE POUR L A F OR M AT I O N CO NTI NU E DE G YNÉCO LO G I E S U I S S E, S S GO
18
Assemblée générale 2008
Date: 26 juin 2008
Lieu: Casino Kursaal, Interlaken
Salle: salle des congrès
Heure: env. 17h30
Ordre du jour
1. Accueil des participants et constitution
Dr J. Schneider
2. Procès-verbal de l’AG 2007
Dr A.F. Schaub
3. Secrétaire, rédacteur du rapport annuel
Dr A.F. Schaub
4. Rapport annuel du président
Dr J. Schneider
5. Rapport annuel du trésorier
Dr Ch. Winkler
6. Rapport des bureaux de vérification
Dr A.F. Schaub
7. Rapport de la commission Scoring
Madame Dr D. Wunder
8. Mutations au sein du comité
Dr J. Schneider
9. Approbation des rapports et des comptes
10. Quitus du comité
11. Election / Confirmation du comité
12. Perspectives, nouveaux projets et travaux
13. Divers / Questions / Suggestions
14. Prochains rendez-vous
Dr méd. J. Schneider, Wetzikon
Président
Dr J. Schneider
Traitement adjuvant du cancer du sein
Arimidex® C: anastrozolum; compr. pelliculés à 1 mg; liste B. I: traitement adjuvant du cancer du sein chez la femme ménopausée dont la tumeur présente des récepteurs positifs aux estrogènes ou à la progestérone ou que leur statut soit inconnu (phase I et II). Traitement du cancer du sein avancé chez la femme ménopausée.
P: 1 mg (=1 compr. pell.)/jour. CI: hypersensibilité, grossesse, allaitement. PR: insuffisance sévère, rénale ou hépatique. IA: estrogènes. EI: bouffées de chaleur, variations
de l‘humeur, épuisement/fatigue, maux de tête, nausée, diarrhée, troubles musculosquelettiques, fractures, douleurs et raideurs articulaires, thromboses veineuses,
maladies cardiovasculaires et cérébrovasculaires ischémiques très rarement érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, angio-œdème, urticaire. Pour de
plus amples informations: Compendium Suisse des Médicaments ou AstraZeneca AG, 6301 Zug. www.astrazeneca.ch.
ARI_24_f_GV_11/06
AC A D É MIE POUR L A F OR M AT I O N CO NTI NU E DE G YNÉCO LO G I E S U I S S E, S S GO
20
Protocole de la séance du Comité du 31 janvier 2008
Hôtel Schweizerhof, Zurich, 15h00 à 18h00
Personnes présentes: Dr J. Schneider (Président), Dr Ch.
Winkler, Dr C. Braschler, Dr D. Wunder, Madame M.
Gloor, Dr A.F. Schaub.
Invitées: Madame Dr S. Keberle, SSMI (OJ 8), Madame B.
Vetsch (OJ 4,5,7,8).
– Dr Schaub donne de brèves informations sur un projet de
l’EPF Zurich. Le Professeur R. Riener implante à l’EPF
une «salle d’accouchement virtuelle» à des fins de formation. Le projet sera présenté au début de l’été sur PULS, il
pourrait être d’un grand intérêt pour l’Académie.
4. Diplômes 2009 – 2011
Personnes excusées: Prof. Dr D. Surbek, Prof. Dr M. Litschig, Dr A. Megalo, Prof. P. Hohlfeld.
1. Accueil
Le président Dr Schneider accueille les participants à 15h00
précises. Il esquisse en quelques mots les modifications en
cours concernant l’Ordonnance sur la formation continue
(OFC) et l’entrée en vigueur au 1.09.2007 de la Loi fédérale sur les professions médicales universitaires (LPMéd).
L’obligation de suivi d’une formation continue a été mise en
œuvre par ce biais, au niveau de la Confédération et sous la
surveillance des cantons. Des amendes pouvant aller jusqu’à
CHF 20’000.– peuvent être infligées. Cette entrée en vigueur
annule l’obligation d’adhérer à une organisation telle que la
FMH, les sociétés spécialisées ou l’Académie. Les cantons
délégueront vraisemblablement le contrôle de la formation
continue aux sociétés spécialisées. Durant cette réorganisation, la FMH souhaite réduire la formation continue à 25 heures de formation continue spécifique par an. L’Académie est
également favorable à cette idée.
2. Approbation des protocoles de l’AM et de la SC
MJ de Lugano 2007
suite à certaines expériences chaotiques d’envoi de diplômes, nous envisagons une procédure plus pragmatique et financièrement plus avantageuse pour l’envoi des diplômes à
l’avenir: impression en ligne du diplôme par le membre concerné à partir du site de l’Académie. Intégration de ce diplôme, grâce à un passe, dans le cadre existant de l’Académie.
Ce passe reprendra le design de l’Académie et sera diffusé
lors du congrès annuel. Dès lors, il pourra être réclamé individuellement au secrétariat à tout moment. Madame Vetsch
élabore une suggestion pour ce passe.
En résumé, il est décidé à l’unanimité ce qui suit:
– Diplôme: impression en ligne depuis la homepage (téléchargement en format PDF, diplôme de 2ème année), adaptation par passe dans le cadre de l’Académie existant
– Diffusion du passe: au congrès annuel de la SSGO. Ensuite, possibilité de demande individuelle au secrétariat de
l’Académie.
– Mise en œuvre: Madame Vetsch, Dr Winkler, Dr Schneider (base de données des adresses, adaptation du site, mise
en œuvre du téléchargement du diplôme)
Madame Vetsch prépare aussi un devis pour la présentation du diplôme.
Les protocoles sont approuvés.
5. Avenir de l’Académie
3. Ajout de points à l’ordre du jour
– Il est rappelé que le Prof. Surbek aligne les directives de
l’Académie de la SSGO sur celles de l’Académie suisse des
sciences médicales (ASSM) et qu’il en parlera ici.
– Attribution des «crédits»: la reconnaissance comme « crédits » de la Conférence des médecins chefs, est une tradition. Ceci est également valable pour les sujets médicaux
traités. Il demande également le respect des directives en
matière de reconnaissance de crédits.
L’Académie sera probablement intégrée dans la SSGO en
raison des restructurations. C’est la raison pour laquelle le
site de l’Académie doit répondre aux besoins avec pragmatisme, avant l’introduction d’une rénovation totale.
6. Contenu du eLearning de l’Académie
Les plates-formes d’eLearning Gyndoc et PNN sont très
bien accueillies: leur qualité est élevée et très satisfaisante.
Le prix des PNN atteint la limite supérieure. Pour 2008, il
AC AD É M I E PO U R L A F O R M AT I O N CO N T I N UE D E G Y N É CO LO GI E S U I SSE, SSGO
21
est décidé des conditions cadres suivantes pour les modules PNN:
– 8 modules de formation continue de 2 h (CHF 4627.– par
module): 4 modules au congrès annuel de la SSGO, 1 module pour Bâle, Berne, Lausanne, Genève respectivement,
après engagement du projet et approbation par le président.
– Plafond des coûts PNN pour 2008: 36’000 CHF env.
membres, mutations, budget, etc.) suivant les consignes du
Dr Winkler.
11. Divers
– Concernant les entretiens avec Dr Biedermann, SSUM, au
sujet de la reconnaissance de la formation continue, il est
décidé que les programmes de eLearning sont mis sur un
pied d’égalité avec les autres contenus, en vertu de l’OFC
de l’Académie (Art. 7).
7. Secrétariat de l’Académie
L’organisation du secrétariat a été discutée à plusieurs reprises. En définitive, la combinaison comprenant Madame
Gloor et Madame Vetsch s’est révélée être une formule qui
assure le fonctionnement de l’Académie à long terme.
Pour gérer le secrétariat de l’Académie, on opte donc pour
la variante Gloor/Vetsch.
8. Gestion des «crédits» chez les internistes: Madame Dr S. Keberle
La structure de gestion des «crédits» à partir de la plate-forme SSMI est décrite dans le détail. La SSMI compte environ
6’300 titulaires. Un écart considérable avec la plate-forme de
la SSGO subsiste au niveau de la gestion des données fixes,
lorsqu’on la compare avec la base de données de la FMH.
La plate-forme SSGO est jugée globalement plus efficace
et plus conviviale. L’alignement des données avec la FMH
fait l’objet d’un débat controversé. En résumé, il est établi
à l’unanimité que la plate-forme de l’Académie SSGO peut
être maintenue. Une synchronisation des données avec la
FMH n’est pas jugée obligatoire; en revanche, elle souligne
l’indépendance rationnelle de la SSGO envers la FMH. En
conséquence, il est inopportun d’engager une collaboration
plus étroite avec la SSMI sur le développement d’une plateforme. Toutefois, on considère qu’il est judicieux de communiquer et de synchroniser la stratégie d’assurance-qualité. Ceci est pris en charge par le Dr Schneider.
– La société Pfizer a lancé une initiative en faveur de la création d’une Académie suisse du cancer du sein, en collaboration avec l’Université de Berne. Ce qui va à l’encontre
de la recommandation de la SSGO et de l’Académie. Toute
reconnaissance de cette académie, dans la forme actuelle,
est rejetée. D’autres clarifications à cet égard sont introduites aussi par les Dr Schneider et Winkler, dans le cadre de
la consultation avec PD Dr Ch. Rageth.
– Il est établi que l’Académie s’est acquittée de l’ensemble de
ses obligations/impayés auprès de la société Bally.
Il a par ailleurs été décidé ce qui suit:
– Madame Vetsch organise avec Dr Winkler la mise en œuvre
de la base de données des adresses pour l’établissement des
diplômes
– Madame Vetsch et le Dr Winkler planifient et réalisent l’adaptation du site Internet pour le passe/ solution
d’impression en ligne.
12. Prochains rendez-vous
La prochaine séance du comité se tiendra à Interlaken lors du
congrès annuel de la SSGO. Elle sera suivie de l’assemblée
générale, avant l’AG de la SSGO.
Le président clôt la séance à 18h00 précises.
9. Composition du comité
Il est décidé de ne pas modifier la composition du comité.
10. Préparation de l’Assemblée Générale
Dr Schaub prépare les chiffres clés pour l’AG (nombre de
Le secrétaire
Dr méd. A.F. Schaub
Le président
Dr méd. J. Schneider
R APPORTS DES GROUPES DE TR AVAIL
22
Groupe de travail pour l’endoscopie
gynécologique (GEG)
Conformément à ses statuts, le GEG assure la promotion des questions pratiques et scientifiques de la chirurgie endoscopique ainsi que de la formation continue dans
ce domaine. Le GEG est également membre partenaire de
l’European Society for Gynaecological Endoscopy (ESGE)
ou Société Européenne d’Endoscopie Gynécologique.
Pour l’année, le Cours de Davos s’est déroulé pour la 14ème
fois avec 88 participant(e)s, ceci constitue une formation approfondie attractive. Au cours des années passées, ce cours
s’est assuré une place de choix dans la formation post-graduée et continue. Ces dernières années, les participantes et
participants ont été recruté(e)s surtout parmi les médecinsassistants avancés, dans le cadre de leur formation FMH. La
demande demeure forte, la formation approfondie résidant
dans les exercices pratiques particulièrement intéressants,
du fait qu’un poste complet est à la disposition de 2 participants. En plus, un tuteur expérimenté assiste respectivement
4 médecins. L’offre de cours est actualisée chaque année et
adaptée au niveau le plus récent (exercices pratiques, séminaires, démonstrations) pour satisfaire à la dynamique
d’évolution dans ce secteur.
Les cours-ateliers suivants en endoscopie gynécologique du
GEG se tiennent à l’Institut SwissEndosFribourg:
Cours modulaire 1
Endoscopie, vendredi, 22.8.2008
Cours modulaire 2
Hystéroscopie, vendredi, 29.8.2008
Cours modulaire 3
Myomes, vendredi, 26.9.2008
Cours modulaire 4
Tumeurs annexielles, vendredi, 31.10.2008
Cours modulaire 5
Hystérectomie, vendredi, 21.11.2008
(pour de plus amples informations, s’adresser à: Aesculap
Académie, B.Braun Medical AG, www.aesculap-akademie.ch).
Niveau III: pour les élèves ayant suivi les niveaux I et II, il
est prévu des périodes supplémentaires de travail en stage
pratique auprès de membres du GEG. Des informations détaillées peuvent être obtenues directement auprès du Président Prof. M.K. Hohl.
Ce cours est gratifié de 20 points en tant que formation spécifique de l’Académie de Formation Continue de la SSGO.
Des études prospectives sont également en cours durant
cette année.
Le 15ème cours pratique se déroulera de nouveau à Davos
du jeudi 5 mars au dimanche 8 mars 2008.
En outre, le GEG traite en permanence des questions
d’assurance-qualité et de formation (catalogue des interventions dans le cadre de la formation FMH pour la gynécologie) et il encourage les projets scientifiques en endoscopie
gynécologique.
Le Cours pratique de Davos est considéré comme le niveau
I du concept à trois niveaux du GEG. Des séminaires pour
participant(e)s avancé(e)s, organisés également sous l’égide
du GEG, constituent le niveau II. Ils ont lieu au Centre
de formation et de recherche interdisciplinaire en chirurgie endoscopique (SwissEndosFribourg / Infos et programme: Meister ConCept GmbH, 8046 Zurich – www.swissendos.ch). Cette année, il est proposé des cours d’une journée (nombre de participant(e)s limité à 20) focalisés sur un
thème en particulier. Outre la possibilité de réaliser des exercices pratiques, des séminaires interactifs intensifs avec démonstrations vidéo sont mis en place.
Devenir membre du GEG
Si vous voulez adhérer au GEG ou travailler activement
dans son cadre, vous êtes prié(e) de faire parvenir au Président une demande d’adhésion contenant des informations
sur votre cursus professionnel et la recommandation de deux
membres ordinaires (parrains). Toutes les personnes qui disposent d’expériences spéciales en chirurgie endoscopique
et/ou exercent une profession scientifique dans ce domaine peuvent poser leur candidature de membre actif. Seuls les
R APPORTS DES GROUPES DE TR AVAIL
23
Groupe de travail pour
l’endocrinologie gynécologique et la médecine de la
reproduction, AGER
Rapport annuel 2007
membres de la SSGO exerçant encore une activité professionnelle peuvent devenir membres ordinaires. Tous les médecins ou universitaires intéressés par les objectifs du GEG
peuvent devenir membres extraordinaires.
Président
Prof. M. K. Hohl, Baden
Vice-président
Prof. R. A. Steiner, Coire
Secrétaire
Dr M. Eberhard, Schaffhouse
Secrétaire scientifique
Prof. Dr M.D. Mueller, Berne
Trésorier
Dr H. U. Bratschi, Berne
Comité élargi
Dr E. Chardonnens, Lausanne
Prof. J. Dequesne, Lausanne
Prof. J. B. Dubuisson, Genève
Dr P.M. Fehr, Schaffhouse
Dr Th. Gyr, Lugano
Dr F. Häberlin, St. Gall
Dr P. D. Hagmann, Zurich
Dr Th. Hess, Winterthour
Prof. O. Köchli, Zurich
Dr R. Lachat, St. Gall
Dr F. Maurer, Soleure
Dr K. P. Lüscher, Münsterlingen
Dr D. Sarlos, Aarau
Dr A. Scatizza, Lugano
Prof. D. Stucki, Fribourg
Dr J.M. Wenger, Genève
C’est en 2007 que les derniers travaux de rédaction des
nouvelles directives de formation ont été clos par le Groupe
de travail pour l’endocrinologie gynécologique et la médecine
de la reproduction (AGER), et que le projet de règlement a
été remis à la SSGO. Le concept de formation proposé
et accepté depuis lors par la FMH se distingue par une
structure modulaire et comprend tous les aspects importants
pour le curriculum de formation approfondie. Les modules
centraux contiennent les connaissances de base et sont
obligatoires, tandis que d’autres modules sont facultatifs.
En 2007 aussi, le président a eu pour tâche d’évaluer des
demandes de collègues étrangers concernant la reconnaissance
de formations suivies à l’étranger – Le contenu du cursus de
ces demandes est souvent difficiles à évaluer.
L’AGER a commencé à se pencher en 2007 sur l’organisation
du curriculum de la nouvelle formation approfondie. Celleci peut se dérouler selon la FMH dans le cadre de dénommés
«réseaux», bien que ceux-ci restent à définir plus exactement.
Il sera vraisemblablement possible d’assigner certains
modules de formation à des cliniques et institutions non
universitaires. En 2007, il n’existait pas encore d’instructions
précises de la part de la FMH. Les critères qualitatifs
nécessaires devront donc être préparés en 2008. Pour ce faire,
le Comité de l’AGER s’est réorganisé: sont représentées en
son sein les disciplines d’endocrinologie gynécologique,
de fertilité, ménopause et contraception. Font partie du
Comité: Martin Birkhäuser – Président; Bruno Imthurn –
Vice-président; Christine Bodmer, Gabriele Merki, Mario
Litschgi et Marc Germond – membres.
En 2007, l’AGER a également soutenu les activités de
formation post-graduée et de formation continue des
sociétés spécialisées rattachées. Le congrès «Women’s Health
2007» a été coordonné par Madame Dr méd. Christine
Bodmer, présidente de la Société suisse de la ménopause.
L’Association Suisse contre l’Ostéoporose (ASCO) y a
participé en tant qu’invitée.
Le Président
Prof. Dr Martin Birkhäuser, Berne
R APPORTS DES GROUPES DE TR AVAIL
24
Rapport d’activité 2007 du groupe de travail
pour l’oncologie gynécologique GOG
Dans le cadre des tâches de la Société suisse de gynécologie
et obstétrique, le GOG s’occupe notamment des aspects
cliniques, scientifiques et d’organisation en oncologie
gynécologique et cancer du sein. La pathologie du sein est
donc intégrée dans le GOG.
Le développement du site Internet du GOG s‘est poursuivi
en 2007: on peut maintenant le consulter à l‘adresse www.
swissago.ch. Lors de la session annuelle de la Société suisse
de gynécologie et d’obstétrique, organisée à Interlaken, le
GOG a organisé les conférences du 29 juin 2007 du thème
principal: „Recommandations actuelles sur le suivi après
cancer du sein“. A l’occasion de l’assemblée des membres
du 29 juin 2007, Prof. Dr Ekkehard Dreher s’est vu décerner
le titre de membre honoraire pour ses services rendus au
sein du GOG. Sur le plan scientifique, le mini-symposium
„Cancer de l‘ovaire – standards thérapeutiques actuels“ a
déjà eu lieu à Zurich le 3 avril 2008 selon la tradition, sous
l‘égide du GOG.
L‘axe prioritaire en termes de politique était l‘élaboration
d‘une proposition sur les standards de qualité pour le
cancer du sein – ces standards tenant compte des ratios
caractérisant la Suisse. Les objectifs à moyen terme du GOG
suisse ont été formulés lors de l’assemblée du 2 novembre
2007. C’est dans ce contexte qu’il a été décidé de diviser
le Comité en départements. Une concertation concernant
cette modification au sein du Comité se déroulera lors de la
prochaine assemblée des membres.
En 2007, le GOG était composé de 49 collègues des trois
régions linguistiques de la Suisse. Toutes/tous les collègues
exerçant une activité oncologique, et non encore membres
du GOG, sont cordialement invité(e)s à le devenir.
Le comité du GOS comprend les membres suivants:
Comité
Président:
Prof. Dr Daniel Fink, Zurich
Vice-président:
PD Dr Jean-François Delaloye, Lausanne
Représentant des hôpitaux universitaires: N.N.
Représentant des hôpitaux cantonaux et de la santé du sein:
Prof. Dr Rolf A. Steiner, Coire
Représentant des hôpitaux régionaux:
Dr Jürg Schneider, Wetzikon
Représentant des hôpitaux privés, médecins agréés:
Prof. Dr Ossi R. Köchli, Zurich
Secrétaire scientifique:
PD Dr Mathias Fehr, Frauenfeld
Conseil
Représentant de la pathologie gynécologique:
Dr Pierre A. Diener, St Gall
Représentant de la radiothérapie:
Prof. Dr Stephan Bodis, Aarau
Représentant de l’oncologie médicale:
PD Dr Stefan Aebi, Berne
Représentant de la cytologie gynécologique:
Dr Jörg Obwegeser, Zurich
La prochaine assemblée des membres du GOG aura lieu le
jeudi 26 juin 2008 de 18h à 19 h dans la salle «Susten», lors
de la session annuelle de la Société suisse de gynécologie et
d’obstétrique organisée à Interlaken.
Daniel Fink
Président du GOG
R APPORTS DES GROUPES DE TR AVAIL
25
Rapport 2007/2008 de l’Association pour
l'Urogynécologie et la pathologie du plancher
pelvien (AUG)
Gynécologie suisse, SSGO, a décidé que l’urogynécologie
doit constituer, en tant que 4ème pilier de notre spécialité,
un titre de formation approfondie comme c’est déjà le cas
dans la Société européenne de gynécologie et d’obstétrique.
Ce domaine sera intégré dans le nouveau règlement pour la
formation post-graduée. Le comité de l’AUG pense ainsi
gérer du travail de haut niveau après l’achèvement de la formation approfondie opératoire. Les titulaires de la formation approfondie doivent surtout être formés aux cas complexes. Ils deviendront ensuite des consultants pour les récidives, les cas d’incontinence et de prolapsus génital compliqués ainsi que pour les problèmes et complications rares faisant suite à des interventions en urogynécologie.
D’ici l’introduction de ce titre de formation approfondie, il
reste surtout à franchir des étapes d’ordre politique comme
l’acceptation de la Société suisse d’urologie et de la FMH.
Nous travaillons à l’élaboration de solutions avec les partenaires concernés.
Avis d’experts: les recommandations ont été publiées sur internet. Vous pouvez les trouver sur le site de la gynécologie suisse, SSGO. L’avis d’experts sur la toxine botulinique
de type A dans la vessie hyperactive est également paru. Il
fallait au préalable que l’OFSP reprenne cette mesure sur la
liste des indications de l’OPAS. Jusqu’ici, les caisses étaient tenues de rembourser le traitement par la toxique botulinique A uniquement dans le cadre de troubles neurologiques. Malheureusement, cette situation subsistera encore
quelque temps dans la mesure où la société Allergan n’a
pas encore obtenu l’autorisation de swissmedic. Nous espérons que cette histoire ne se transformera pas en «histoire sans fin». Ce serait dommage pour les femmes qui n’ont
pas pu bénéficier de cette méthode prouvée dans de nombreuses études.
Au bout de 10 ans d’une composition quasiment inchangée,
le Comité de l’AUG s’est doté d’une nouvelle formation.
Nous avons officiellement salué le départ de Jakob Eberhard
lors de la dernière séance du Comité et l’avons nommé pre-
mier membre honoraire de l’AUG. Son œuvre avant-gardiste dans le domaine de l’urogynécologie est exemplaire, et elle
ne saura être suffisamment honorée. Il a marqué de son empreinte la réputation de l’urogynécologie suisse non seulement au niveau national, mais aussi sur le plan mondial. Un
grand merci pour tout, Jakob! Jakob Eberhard est remplacé
par Volker Viereck, médecin chef de la Maternité de Frauenfeld où il est en charge de l’urogynécologie. De même, Edward Wight s’est retiré du Comité. Daniel Faltin, urogynécologue installé à Genève, a pris sa place.
Le poste de président de l’AUG demeure à pouvoir pour le
futur. Le Comité pense que les charges du comité doivent
être nouvellement assumées au bout d’un certain temps.
Nous allons nous attarder à rechercher activement la relève.
Sur l’exercice 2007/2008 de l’association, 4 membres ordinaires et 2 membres extraordinaires ont été accueillis. Nous
avons enregistré un départ à la retraite. Il y a eu une mutation d’un membre du Comité vers le titre de membre honoraire (voir ci-avant). L’AUG compte ainsi dorénavant 90
membres. Veuillez également prendre note du site de l’AUG
où vous trouverez des informations et des formulaires utiles (www.urogyn.ch).
Composition actuelle du Comité de l’AUG
Prof. Dr méd. G. Schär, Aarau Président
PD Dr méd. A. Weil, Neuchâtel Vice-président
PD Dr méd. D. Perucchini Secrétaire
Madame Dr méd. A. Kuhn-Dörflinger Trésorier
Assesseurs
Prof. Dr méd. S. Meyer, Morges; Prof. Dr méd. B. Schüssler Lucerne; PD Dr méd. V. Viereck, Frauenfeld; Dr méd.
D. Faltin, Genève
Pour le comité de l’AUG: Prof. Dr méd. G. Schär, Aarau
Président
R APPORTS DES GROUPES DE TR AVAIL
26
Groupe de travail pour la gynécologie et
l’obstétrique psychosomatiques
Rapport annuel 2007
Le traitement à bon escient du sujet principal «Sexualité
et consultation sexuelle pendant la visite gynécologique»,
configuré par nos soins, ainsi que la forte demande relative
à la liste des questions sur la sexualité, laquelle est parue à
l’occasion du congrès annuel de gynécologie suisse à Lugano,
peut compter parmi les succès de notre groupe de travail
pour 2007. La préparation du vade-mecum ne fut possible
que grâce à la formidable implication de nombreux membres
du groupe, et avant tout de Lilian Saemann, Regina Widmer
et Karen Gerber. Concernant l’engagement précédant le
congrès, l’initiative des collègues précitées a permis d’initier
les efforts visant à mettre en relation en Suisse les spécialistes
oeuvrant dans le secteur de la consultation et de la thérapie
sexuelle. En outre, plusieurs membres du Comité du SAPGG
(Groupe de travail pour la gynécologie et l’obstétrique
psychosomatiques) ont participé à la création de la Société
suisse de sexologie qui a vu le jour début 2008. L’initiative
de sa fondation émane de camarades de Suisse romande. Son
objectif vise la coopération et la coordination dans toute la
Suisse des offres de formation, ainsi que l’assurance-qualité
dans les domaines de la sexologie / la médecine sexuelle.
De même en matière de consultation prénatale, nous avons
intensifié la collaboration entre la Suisse alémanique et la
Suisse romande, ne serait-ce que par l’intermédiaire d’un
cours de communication proposé conjointement à Lugano
ainsi que par la traduction du manuel et de la brochure pour
les femmes enceintes. Nous espérons que ces documents
seront disponibles à tous le plus rapidement possible sur
le site Internet de la SSGO et/ou sous forme imprimée.
D’ici fin 2007, tous les titulaires du certificat de capacité
«échographie de grossesse» devraient avoir pu suivre ce
cours de communication. Il sera proposé à l’avenir par
les différents centres, suivant le concept co-développé par
le SAPGG, en tant que partie intégrante du cours sur
l’échographie de grossesse.
Lors de l’assemblée des membres de 2007 à Lugano, deux
collègues (Karl-Heinz Bauer et Alain Wäggli) se sont
retirés du Comité. Nous leur adressons nos remerciements
pour leur engagement au cours des années passées. Par la
même occasion, nous sommes heureux de savoir à nouveau
parmi nous une collègue de Suisse romande, en la personne
de Monika Müller Sapin qui nous arrive de Fribourg. Le
SAPGG se retrouve désormais avec un nombre de membres
assez réduit qui sont confrontés à la mission pas toujours
très simple de promouvoir et d’entretenir l’intégration dans
les deux sociétés faîtières SSGO et SSMPP, à présent ASMP.
Pour soutenir et dynamiser ce processus, un positionnement
et une identité sans ambiguïté s’imposent et nous souhaitons
en outre leur donner forme le plus tôt possible par un site
propre.
C’est par le biais d’un atelier sur la consultation sexuelle
au congrès annuel 2008 que nous répondrons au désir de
nos membres en matière d’offres d’approfondissement des
contributions théoriques et de promotion de l’expertise
psychosomatique.
A Interlaken, nous nous consacrerons avant toute chose à un
autre sujet pesant pour tous les participants: l’interruption
volontaire de grossesse. Si, pour des thèmes délicats sur le
plan éthique, nous donnons satisfaction à nos patientes par
une expérience technique et humaine et par une compétence
sur le plan de la communication, il est tout aussi important
de se préoccuper des ressources dans ce domaine. Nous
désirons pour ce faire contribuer au congrès Women’s
Health, prévu à Zurich en décembre de cette année, en
présentant – par des conférences et des ateliers – des
suggestions d’approche de la thématique du «burn out».
Nous espérons que nos offres permettront de toucher
d’autres personnes intéressées par une adhésion au SAPGG,
et d’affermir notre base en vue d’un renforcement de la mise
en réseau internationale. Une occasion s’y prêtera bientôt
à l’occasion de la tenue du premier congrès tripartite des
Sociétés allemandes et autrichiennes pour la gynécologie
et l’obstétrique psychosomatiques et du Groupe de travail
suisse pour la gynécologie et l’obstétrique psychosomatiques
ou SAPGG. Il aura lieu du 13 au 15 mars 2009 à Salzbourg
suivant le slogan «Ver-Bindung», un slogan adapté à cette
manifestation.
Au nom du Comité du groupe de travail
La Présidente
Dr. med. Sibil Tschudin, Bâle
R APPORTS DES GROUPES DE TR AVAIL
27
GYNEA Groupement Suisse de Gynécologie pédiatrique et de l’adolescence
Rapport d’activité
Dans le cadre de l’introduction de la vaccination anti-HPV
et de l’élaboration de directives cantonale, la GYNEA a
fondé un groupe de travail. L’objectif de ce groupe est de
contribuer à la discussion nationale en apportant l’éclairage
spécifique au domaine de la gynécologie pédiatrique et
de l’adolescence. Cette nouvelle vaccination, qui se situe
comme la vaccination anti-hépatite dans la période de transition entre la pédiatrie et la médecine de l’adulte, offre aux
médecins des possibilités non négligeables d’aborder avec
l’adolescente le domaine du développement physiologique
et de l’éducation sexuelle, ce qui permet de répondre à des
questions qui restent encore trop souvent sans réponse.
En tant que médiateur, le médecin joue souvent un rôle déterminant dans la communication entre la jeune patiente et
ses parents. En dépit de cela, il est indispensable qu’une mineure puisse faire entièrement confiance au maintien du secret médical. Cependant, dans la pratique, cela a souvent pour
conséquences que l’adolescente ne peut pas faire appel à la
couverture assécurologique, puisque l’assurance est amenée à adresser une copie de la facture au preneur d’assurance
(le plus souvent les parents). C’est pour cette raison que la
GYNEA œuvre en collaboration avec l’APAG (Associés
Professionnels de l’Avortement et de la Contraception) association récemment fondée, pour obtenir la garantie de la
couverture assécurologique sans mise en péril du secret médical.
La Suisse accueille de nombreuses jeunes filles qui ont, dans
leur pays d’origine, été victimes de mutilations génitales rituelles au cours de leur enfance. C’est pour cette raison que
les gynécologues, en tant qu’interlocuteurs privilégiés, doivent être en mesure de répondre aux questions y relatives,
non seulement durant l’adolescence, mais dans toutes les
phases de la vie. La gynécologie suisse a ainsi consacré le cinquième thème principal du congrès annuel 2008 à Interlaken à ce sujet.
La page internet www.gynea.ch est régulièrement actualisée
par le secrétariat de la GYNEA qui pour accomplir au mieux
ce travail, dépend évidemment des informations des membres et de toutes les personnes intéressées par ce thème. Madame Nicole Reinert, qui a assumé ces contacts jusqu’à la fin
de l’année dernière, a choisi de se diriger vers d’autres horizons. Avant de nous quitter, elle s’est assurée d’une transition sans faille et le comité lui en est reconnaissante, ainsi
que pour la collaboration efficace et agréable. GYNEA
a donc une nouvelle secrétaire depuis le début de l’année
ainsi qu’une nouvelle adresse: GYNEA c/o Sabina Amman,
Schildknechtsstrasse 2, 3006 Bern, 079 270 77 21. L’adresse
électronique reste inchangée : [email protected] .
Le but est de publier dans un avenir proche les adresses des
médecins qui ont une activité dans cette spécialité afin de
servir d’aide à l’orientation aux jeunes, aux enfants et à leurs
parents, ainsi que de servir de plateforme pour créer un lien
entre les professionnels.
Une nouvelle brochure d’information, «Ta première visite
chez le gynécologue», éditée par une entreprise pharmaceutique bien connue en collaboration avec la GYNEA, fournit
également une aide précieuse pour établir un premier contact avec le médecin en vue d’un suivi gynécologique.
Des websites tels que www.durchblick.ch pour les germanophones, ou www.ciao.ch pour les francophones, répondent également aux questions concernant le développement
pubertaire, les problèmes gynécologiques à l’adolescence, la
sexualité et la contraception.
Dr. Saira-Christine Renteria, MER
R APPORTS DES GROUPES DE TR AVAIL
28
Groupe de travail Violence domestique
en consulation gynécologique
Le groupe de travail nouvellement créé pour élaborer des directives sur «la violence domestique dans la pratique gynécologique» comprend les membres suivants:
Madame Dr méd. Brida von Castelberg, médecin-cheffe à la
Frauenklinik Maternité Stadtspital Triemli, Birmensdorferstr. 501, 8063 Zurich, tél. 044 466 59 60
[email protected]
Madame Dr méd. Judith Pok, médecin principale à la Maternité / Frauenklinik, Universitätsspital Zurich, Rämistr.
100, 8091 Zurich
[email protected]
Madame Dr méd. Stéfanie Ghavami-Dicker, FMH gynécologie et obstétrique, av. Vinet 28,
1004 Lausanne
[email protected]
Madame Dr méd. Evelyn Floris, FMH gynécologie et obstétrique, rue de Lausanne 147,
1202 Genève
[email protected]
Madame Dr méd. Beate Schnarwyler, médecin-cheffe à la
Maternité / Frauenklinik Spital Zimmerberg, Asylstr. 19,
8810 Horgen
[email protected]
Madame Dr méd. Sibil Tschudin, service de médecine sociale gynécologique/psychosomatique, Maternité/Frauenklinik
Universitätsspital, Spitalstr. 21, 4031 Bâle, tél. 061 265 90 67
[email protected]
Madame Dr méd. Barbara Bass, FMH gynécologie et obstétrique, Forchstr. 289, 8008 Zurich, tél. 044 466 10 50
[email protected]
Le groupe de travail s’est récemment constitué et a tenu une
première séance. Son objectif est l’établissement de directives sur la façon d’identifier et de conseiller dans le cadre
de la consultation gynécologique les femmes victimes de violence domestique. Bien que la violence et la violence domestique envers les femmes et les jeunes filles soit reconnue
comme l’un des principaux risques pour la santé des femmes,
et que les conséquences physiques et psychiques pour les
personnes concernées sont admises, il arrive fréquemment
que le problème ne soit pas perçu par les intéressées.
Les médecins installés, gynécologues ou médecin de famille constituent souvent le seul et unique centre de coordination. Le but est d’aider les médecins installés, à partir de directives simples, à repérer et à s’occuper des femmes victimes de violence.
Les directives seront établies courant 2008.
Dr méd. Brida von Castelberg
Médecin-cheffe, Frauenklinik Maternité Triemli, Zurich
R A PPO RTS D E CO MMI SSI ON S
29
Rapport de la Commission de la
statistique de l’AGOS
L’outil d’assurance-qualité de la statistique de l’AGOS,
indiqué et recommandé par le Comité de notre société
spécialisée, continue à lutter contre le problème de la
couverture géographique, ce qui paraît vraiment totalement
incompréhensible par rapport aux évènements de l’an passé
en matière de politique de la santé. Souvenons-nous de ce
qui suit:
– La Commission pour l’assurance-qualité de la FMCH
qui – par la déclaration sur la notion de qualité dans
la médecine opératoire (www.fmch.ch) – entend par
«contrôle de qualité» une obligation faite à tous les
membres (y compris en gynécologie et en obstétrique!),
et qui encourage aussi ces derniers à mettre en œuvre le
projet «Qualibench».
– Comparatifs Comparis des hôpitaux publics (www.
comparis.ch, rubrique Santé/Hôpitaux).
– Décision H+ (Association suisse des établissements
hospitaliers) sur l’introduction d’une assurance-qualité,
celle-ci concernant tant les établissements privés que
publics et visant à créer une transparence entre les cliniques
via des indicateurs renseignants sur la qualité. Démarrage
prévu début 2009 (voir aussi: www.qualitaetsbericht.ch).
– Les multiples propos politiques exprimés par la
Confédération et les cantons, selon lesquels les politiciens
souhaitent enfin prendre en main la mise en œuvre de
l’assurance-qualité, comme celle-ci a été décidée par le
peuple dans la LAMal.
Malheureusement, l’aspect de la carte suisse de l’AGOS en
matière de couverture est incomplet: il y manque l’intégralité
du Tessin, les cliniques universitaires y figurent pour moins
de la moitié (30%), à l’image également des cliniques de
catégorie A représentées à 45%, bien que les cliniques de
formation soient également obligées d’y prendre part.
La meilleure participation se situe dans les cliniques de
catégorie C et des régions linguistiques reliées à la Suisse
alémanique.
La couverture comprend malgré tout à ce jour (novembre
2007) 72% de toutes les cliniques de formation dans la Suisse
entière – 37% des naissances en 2006 ayant ainsi pu être
répertoriés et représentées.
Figure: Etat de la couverture dans des cliniques de formation et régions linguistiques
Principal objectif: couverture de l’AS-AGOS
Etat à novembre 2007 dans les cliniques de formation
Universités
1.5/5
30%
↔
Catégorie A
4.5/10
45%
↑
Catégorie B
16/22
82%
↔
Catégorie C
26/29
90%
↑
Catégorie D
6/10
60%
↔
Suisse alémanique
40.5/51
81%
↑
Suisse romande
10/15
67%
↑
Suisse italienne
0/4
0%
†
Participation des institutions publiques au total, Suisse: 72%, Suisse franco-allemande: 76.5% J
2006: enregistrement par l’AGOS de 37% des cas d’obstétrique!
L’assurance-qualité est mise en place dans les cliniques de formation mais pas dans les cliniques privées!
R A PP O RTS DE COMMIS S I O NS
30
La participation des cliniques privées à la statistique de
l’AGOS ne pose absolument aucun problème, elle est
même recommandée et souhaitée comme le révèlent certains
exemples réjouissants (ex.: clinique St. Anna, Lucerne). Rien
ne s’oppose non plus à la participation en tant qu’individu,
bien qu’une analyse comparative doive être remise en
cause (problème des médecins privés opérant dans plusieurs
cliniques qui n’organisent pas l’assurance-qualité).
Des demandes de données et d’évaluations sont accessibles
à tous les membres de notre société spécialisée et à nos
cliniques publiques de formation participant à la statistique
de l’AGOS, et elles sont disponibles à un prix très avantageux
sur les frais de gestion (durée de traitement informatique).
En cas d’incertitudes ou de demandes ardues ou confuses,
on peut dorénavant s’adresser directement au président de
la Commission de la statistique de l’AGOS (thomas.hess@
ksw.ch). Les demandes simples relatives au questionnaire
de l’AGOS peuvent être envoyées directement à Dr. Willy
Marti ([email protected]).
Il est recommandé de jeter de toute urgence un oeil au site
Web reconfiguré de SEVISA AG (www.sevisa.ch). Outre
l’historique de l’Association des Cliniques de Gynécologie
et d’Obstétriques Suisses (AGOS), on y trouve quantité
d’explications et nouveautés actualisées sur le questionnaire
et les évaluations.
Des suggestions et des desiderata portant sur les
perfectionnements et changements à apporter au questionnaire
2005 ont déjà été formulés à plusieurs reprises. Si vous
souhaitez contribuer par des suggestions d’amélioration,
vous êtes les bienvenu(e)s à la Commission de la statistique de
l’AGOS. Nous nous faisons un plaisir d’accueillir également
toutes personnes intéressées, désireuses de mettre en oeuvre
chez nous leurs propositions et leurs idées. N’hésitez pas à
vous faire connaître, que vous soyez ou non membre(s) de
l’AGOS ou de notre société spécialisée!
Le Président de la Commission de la statistique de l’AGOS
Dr méd. Thomas Hess, Winterthour
R A PPO RTS D E S D ÉL ÉGUES
31
Rapport annuel 2007 de la Société suisse d’ultrasons
en médecine, section gynécologie et obstétrique
(SSUMGO)
Reengineering III
Commission de la formation médicale de la SSUM
Ce qui a démarré au printemps 2006 par une opération
éclair a été porté à son terme en décembre 2007 dans la
précipitation. Constellée de nombreuses erreurs manifestes,
la nouvelle version Tarmed a été mise en application trop
tardivement. Les différents fournisseurs du logiciel ont
dû procéder, d’ici la fin de l’année et par des applications
spéciales, aux adaptations du programme qui s’imposaient.
La situation a dégénéré de telle sorte que les négociateurs sont
tombés d’accord pour autoriser jusqu’au 31 janvier 2008 les
anciennes positions tarifaires pour les examens par ultrasons,
outre les anciennes positions. Pour accroître encore le chaos,
quelques caisses-maladie ont refusé d’accepter ce délai
transitoire et exigèrent que nous, médecins, fournissions
de nouvelles factures ne faisant pas apparaître les anciennes
positions tarifaires.
La commission de la formation médicale de la SSUM a
établi des règles inédites pour tous les modules d’ultrasons.
Les tuteurs et responsables de cours de la SSUM doivent
ainsi posséder un titre FMH ou un titre de valeur identique
accepté par la FMH. Les examens par ultrasons sous
supervision ne sont reconnus que si un tuteur de la SSUM ou
un responsable de cours en assure la supervision. On essaie
de créer un cours de base commun sur les ultrasons, pour
l’ensemble des modules. En outre, un livret de formation de
la SSUM a été conçu et un «enseignement final» – au sens
d’un examen par ultrasons supervisé – a été introduit avant
de délivrer un certificat correspondant au module.
Cette méthode d’introduction d’une version inédite de tarif
ne doit pas se répéter. Les délais irréalistes de mise en œuvre
ont généré une dépense supplémentaire dans les cabinets
des médecins, et vraisemblablement aussi d’énormes coûts
en sus dans les caisses-maladie. Les erreurs commises dans
ce tarif ont suscité au quotidien des incertitudes concernant
son utilisation. Tarmed suisse doit absolument contribuer à
rectifier les erreurs avec rigueur et rapidité. Pour le futur, il
faut avoir la garantie qu’une nouvelle version tarifaire sera
lancée avec des délais d’application suffisamment longs et
que les critères minima de qualité seront respectés.
Examen du sein par ultrasons
Dans le curriculum des gynécologues récemment adopté
par le SG, le nombre d’examens du sein par ultrasons
est à présent fixé, de la même façon que les conditions
caractérisant le curriculum des radiologues.
Reconnaissance des cours sur les ultrasons
Les cours sur les ultrasons sont reconnus par la SSUMGO
s’ils ont été publiés sur le site de la Société, et si des tuteurs
ou responsables de cours de la SSUMGO sont intervenus.
Des cours OEGUM et DEGUM de la section Gynécologie
et Obstétrique sont également reconnus.
Rencontre tripartite sur les ultrasons à Davos du
24 au 27 septembre 2008
Après les deux dernières rencontres tripartites organisées
à Graz et Dresde, la rencontre se déroulera cette année à
Davos du 24 au 27 septembre 2008. C’est une excellente
opportunité pour s’informer des nouvelles évolutions de
l’examen par ultrasons dans notre propre spécialité, mais
aussi dans d’autres disciplines. Vous pouvez consulter la
homepage www.ultraschall2008.ch pour toutes informations
sur le congrès.
Dr méd. R.C. Müller
Président de la SSUMGO
R A PP O RTS DES DÉL ÉGU E S
32
Rapport annuel 2007 de la SSMR
Chères/chers collègues,
La nouvelle direction de la SSMR a commencé son travail
le 1er janvier 2007. Le mandat précédent ayant été bien
conduit, la passation a pu s’effectuer sans aucun problème. Je
me permets d’adresser ici tous mes remerciements à l’ancien
président, Monsieur Dr Peter Fehr, pour son excellent
travail, ainsi qu’à Mme PD Dr Martinella Rosselli, membre
du bureau qui s’est retirée à la même date. Malheureusement,
le vice-président de la société, Monsieur Prof. Dr D. de
Ziegler, a dû donner sa démission anticipée de son poste de
direction en raison de son départ de Suisse fin 2007 – ce que
nous regrettons vivement. La vice-présidence demeurera
donc vacante pour l’année 2008.
Sur l’initiative de notre vice-président, Monsieur le Prof. D.
de Ziegler, et avec le soutien de la SSMR, il a été possible
cette année de nommer un membre de la SSMR (Monsieur
Dr Gabriel de Candolle, Genève) Assistant Secretary
General (Sous-Secrétaire Général) à la direction de l’IFFS ou
International Federation of Fertility Societies (Fédération
Internationale des Sociétés de Fertilité). Dans ce contexte,
Monsieur Dr de Candolle a été élu, à l’assemblée générale,
Délégué de l’IFFS au sein de la direction de la SSMR.
La répartition des tâches administratives sur deux secrétariats
(secrétariat général: Madame Maya Weder – secrétariat
du président: Madame Michela Rezzonico) s’est avérée
concluante, et sera poursuivie.
Le nouveau lancement de la présentation de la SSMR sur
Internet a été réalisé. Le site dispose à présent de plus
d’espace pour les informations des commissions.
L’assemblée générale 2007 s’est déroulée à Lugano sous
forme de réunion commune avec la SSGO. Cette réunion
commune a été couronnée de succès et il est réjouissant
qu’elle ait été honorée par un auditoire de plusieurs centaines
de personnes. En 2007, une autre réunion commune s’est
tenue avec GYNEA, le Groupement Suisse de Gynécologie
de l’enfant et de l’adolescente.
La prochaine assemblée annuelle se déroulera du 4 au 5
septembre 2008 à l’Hôpital Universitaire de Zurich, dans le
cadre du congrès «Women’s Health». Le prix de la recherche
SSMR y sera décerné pour la seconde fois, et le lauréat
sera récompensé cette fois-ci par une dotation de CHF
10’000.-, laquelle est généreusement offerte par la société
MerckSerono. Les détails des conditions de participation
peuvent être consultés sur le site Internet de la SSMR (www.
sgrm.org).
Cette année, la commission FIVNAT dirigée par son
nouveau président Monsieur Dr Peter Fehr a dû relever
plusieurs défis: nouvelles prescriptions de l’Office fédéral de
la statistique, sortie d’un centre de FIVNAT-CH et systèmes
de saisie de données nécessitant des révisions.
En raison de divergences en matière d’attentes et d’exigences
financières, la coopération de la SSMR avec le JRE (Journal
de médecine de la reproduction et d’endocrinologie) a dû être
abandonnée dans le courant de l’année. Cette décision n’a
heureusement aucune conséquence négative pour la SSMR
puisque la société Ferring accorde généreusement le libre
accès en ligne à RBMonline à l’ensemble des 238 membres
de la SSMR.
Prof. Dr méd. Bruno Imthurn, Zurich
Président de la SSMR
R A PPO RTS D E S D ÉL ÉGUES
33
Rapport de la Fondation
suisse pour la promotion
de l’allaitement maternel
Sénat de l’Académie suisse des sciences médicales
ASSM
Deux séances du Conseil de fondation et une séance de la
Commission consultative se sont tenues durant l’année du
rapport. Madame Dr R. Lühti a malheureusement donné sa
démission de présidente du Conseil de fondation. Madame
U. Zybach a été élue pour lui succéder. Ingénieure diplômée
en agroalimentaire, Madame Zybach travaille depuis 2002
à la Ligue contre le cancer à Berne et elle participe à la
Fondation depuis le début.
Outre la diffusion de matériels d’information sur l’allaitement
(brochure: «Allaiter – un cadeau pour la vie», le guide pour
les prématurés: «Sérénité, amour et lait maternel»), la
Fondation s’est associée à diverses manifestations. Il convient
d’évoquer ici le congrès BFHI (session d’information et
débat sur l’avenir de la Baby Friendly Hospital Initiative).
Deux études sur l’allaitement effectuées en Suisse en 1994 et
2003 ont montré que la fréquence de l’allaitement s’est accrue
pendant cette période, et que les enfants venus au monde
dans des maternités certifiées favorables à l’allaitement ont
été nourris au lait maternel beaucoup plus longtemps.
Directives médico-éthiques:
Après le départ de Madame Prof. R. Huch, c’est Madame
PD Dr I. Hösli qui a repris la présidence de la Commission
consultative et suite aux recommandations sur la démarche
à suivre avec les lolettes (téterelles et biberons), il convient
de reprendre et d’aborder le sujet du «bed-sharing». Un
groupe de projet se penchera sur l’assistance aux accouchées
en ambulatoire, tout spécialement sous l’angle de la durée
d’hospitalisation toujours plus courte dans le post-partum.
Le mot d’ordre de la semaine mondiale de l’allaitement
maternel 2007 s’intitulait: «L’allaitement – un départ pour
la vie». Outre des évènements locaux, des lâchers de ballons
ont été organisés dans toute la Suisse. Pour 2008, le slogan
anglais est le suivant: «Mother Support – Going for the Gold!
Everyone Wins!».
Dr méd. E. Saurenmann, Zurich
Deux directives sont en préparation depuis peu („Traitement
médical et prise en charge des patients souffrant d’un handicap“
et „Don d’organes solides par des personnes vivantes“), et
elles ont été approuvées pour consultation. Les directives
„DNAR“ (Do Not Attempt to Resuscitate) et „Dispositions
du patient“ sont prévus pour le printemps 2008.
„Collaboration corps médical – industrie». Pour faciliter
la mise en œuvre concrète de cette directive, l’ASSM met
désormais à disposition un poste de consultation et une
commission consultative pour tous renseignements. Ce
poste de consultation est également chargé d’intervenir en
cas d’inobservation supposée des directives. La reprise de
la directive – sur décision du 19.05.2006 de la Chambre
médicale suisse – dans le code déontologique de la FHM, est
contraignante tant pour le corps médical que pour nous.
Les 6 directives médico-éthiques suivantes ont été retirées,
puisque des réglementations sont entrées en vigueur entretemps:
– Procréation médicalement assistée (1990)
– Directives et recommandations concernant la stérilisation
de personnes mentalement déficientes (1981/2001)
– Etudes génétiques sur l’être humain (1993)
– Transplantations d’organes (1995)
– Xénotransplantations (2000)
– Transplantation de tissus foetaux humains
L’équipe:
Le secrétariat général:
En début d’année 2007, le Dr Hermann Amstadt a repris le
mandat de secrétaire général de son prédécesseur, Madame
Dr Margrith Leuthold. Entre-temps, Madame Dr Michèle
Salathé a été élue suppléante.
La commission centrale d’éthique (CCE): Durant l’année de
référence, un nouveau vice-président a également rejoint la
CCE: Dr Markus Zimmermann
Prof. Dr méd. R.A. Steiner, Coire
R A PP O RTS DES DÉL ÉGU E S
34
Commission d’experts «cancer du sein»
Ligue suisse contre le cancer
Dépistage par mammographie:
La Ligue suisse contre le cancer et Oncosuisse ont remis en
juin 2007 à l’Office fédéral de la santé publique la requête en
faveur de „la garantie du remboursement du dépistage par
mammographie suivant la LAMal“. Le fait que l’Ordonnance
du DFI sur les prestations dans l’assurance obligatoire
des soins prévoyait que les mammographies de dépistage
feraient l’objet d’un remboursement obligatoire par les
caisses d’assurance-maladie jusqu’au 31.12.2007 seulement
fut l’occasion de cet objet de discussion Une décision des
autorités politiques compétentes était donc attendue pour
déterminer la suite du processus. Cette décision est tombée
le 21.11.2007: la mammographie de dépistage (tous les deux
ans à partir de 50 ans, dans le cadre d’un programme) a
été reconnue à titre de prestation obligatoire pour deux
autres années. Manifestement, on a voulu permettre aux
programmes de dépistage existants de se renforcer d’une
part, et redonner une chance aux efforts d’introduction des
dépistages par mammographie en Suisse alémanique et dans
le Tessin d’autre part.
Il faudra donc attendre la décision définitive, d’ici le
31.12.2009, pour savoir si la mammographie de dépistage
demeure ou non une prestation obligatoire dans l’assurance
obligatoire des soins. En tant que gynécologues, nous devons
faire office d’ici-là dans nos propres cantons d’interlocuteurs
directs pour les problèmes de santé des seins, et participer
énergiquement à la mise en oeuvre du dépistage par
mammographie partout où cela est possible. A propos
de la valeur scientifique et économique du dépistage par
mammographie, on renvoie à la requête soumise par la Ligue
suisse contre le cancer et Oncosuisse, laquelle rassemble de
manière remarquable l’état actuel des connaissances.
Détermination des lieux de dépistage par
mammographie en Suisse en décembre 2007:
Un programme de dépistage est introduit dans l’ensemble
des cantons francophones. En revanche, il ne faut s’attendre
au lancement à court terme d’aucun programme dans les
cantons germanophones, pas plus qu’au Tessin. St. Gall
devrait être le premier canton de Suisse alémanique à
proposer le dépistage systématique par mammographie.
D’autres actions politiques officielles se font jour dans les
cantons d’Argovie, de Berne, de St Gall, du Tessin et de
Zurich. Pour les cantons restants, on ne dénombre aucune
action politique officielle.
Documents d’information:
La publication de divers documents d’information à
l’intention du public est une autre activité essentielle née du
travail de la commission d’experts «cancer du sein». On y
trouve les brochures suivantes:
– Cancer du sein: quels sont les facteurs de risque?
– Le dépistage précoce du cancer du sein grâce à la
mammographie
– Autoexamen des seins
Prof. Dr méd. R.A. Steiner, Coire
R A PPO RTS D E S D ÉL ÉGUES
35
Rapport 2007-2008 de la Société Suisse de
Ménopause (SSM)
L’événement majeur de 2007 fut indubitablement le congrès «Women’s Health» qui s’est tenu les 29 et 30 novembre au Centre Paul Klee de Berne. La manifestation organisée cette année de concert avec l’ASCO peut être qualifiée de
franc succès. Les préparatifs du prochain congrès «Women’s
Health» vont bon train actuellement, cette manifestation devant se dérouler à Zurich les 4 et 5 septembre 2008.
La collaboration avec la maison d’édition Krause & Pachernegg a été intensifiée en 2007. A partir de janvier 2008, le
nouveau «Journal pour l’endocrinologie gynécologique» assorti des sous-titres «Reproduction assistée, contraception et
ménopause» est un organe officiel de la SSM. Ce journal rassemble la Revue pour la fertilité et la reproduction ainsi que
le Journal pour la ménopause – tous deux étant repris dans
cette nouvelle publication faîtière commune.
l’exercice écoulé. Le comité a opté pour le fournisseur «003
Konzepte» de Lucerne. Une collaboratrice externe, Madame
Dr méd. Claudia Wölfle, a été nommée représentante de la
SSM et elle travaillera en collaboration avec le fournisseur
indiqué pour concevoir un nouveau site Internet.
La publication des Directives THS, ciblées sur la Suisse est
prévue, et ces directives seront heureusement prêtes d’ici le
prochain congrès «Women’s Health». Cette publication est
réalisée en coopération avec les universités de Bâle, Berne et
Zurich.
Pour la SSM: Christine Bodmer-Hindermann
Comité pour 2008
2 nouveaux membres ont été élus au comité, lors de
l’assemblée générale du 30 novembre 2007. Il s’agit de Madame Dr méd. Sabine Steinmann et du Prof. Dr méd. Johannes Bitzer. Ils remplacent les deux collègues sortants, les
Dr méd. Anna-Katharina Tschumi et le Dr méd. Eva SuterMunz, qu’il convient de remercier ici une fois encore pour
leur participation au comité. Concernant le poste vacant de
la vice-présidence, le Prof. Dr méd. Christian De Geyter a
eu l’amabilité de se soumettre au vote.
Sur la période du rapport, la présidente de la SSM a représenté régulièrement la SSM auprès de l’EMAS et l’IMS.
Il est souhaitable et urgent de disposer d’un site Internet inédit destiné tant aux médecins qu’au public. Diverses possibilités de fournisseurs de sites ont été testées pendant
Présidente:
Madame Dr méd. Christine Bodmer-Hindermann
Vice-président:
Prof. Dr méd. Christian De Geyter
Secrétaire:
Madame PD Dr méd. Elisabeth Zemp Stutz
Trésorier:
PD Dr méd. Edward Wight
Assesseurs:
Madame Dr méd. Elisabeth Bieder-Wittwer
Prof. Dr méd. Johannes Bitzer
Prof. Dr méd. Mario Litschgi
Prof. Dr méd. René Rizzoli
Madame Dr méd. Sabine Steinmann
R A PP O RTS DES DÉL ÉGU E S
36
Compte-rendu 2007 de la conférence
des médecins chefs de gynécologie
En 2007 s’est déroulée la conférence des médecin-chefs
pour la première fois sous la présidence de Roland Zimmerman, élu en 2006. Après plusieurs années d’activité, Urs
Graf d’Uznach, a cédé sa place de président et s’est également retiré du comité directeur. Monsieur Graf fut chaleureusement remercié pour le travail accompli pour notre
conférence.
Aucun autre changement au sein du comité n’est rapporté.
Néanmoins, Franziska Maurer a abandonné son poste
de secrétaire afin d’honorer son mandat de présidente de
la SSGO. Elle demeure tout de même au sein du comité
directeur, ceci permettant une bonne continuité. Thomas
Hess a repris le mandat de secrétaire. Enfin, de nombreux
nouveaux membres nous ont rejoints: Yves Brunisholz de
Neuchâtel; Markus Eberhard de Schaffhouse; Kerstin Hug
de Stans; Bruno Imthurn de Zurich; Matthias Scheidegger de
Burgdorf; Matthias Streich d’Interlaken; Eduard Vlajkovic
de Zollikerberg et Regula Weber de Schwyz. Une pensée
toute particulière fut adressée au défunt Andreas Haenel
de Soleure.
La situation financière de la conférence des médecin-chefs
est plutôt serrée. Ainsi, une aide de gynécologie suisse provenant de diverses activités fut bienvenue. Une discussion a
eu lieu pour trouver un lieu moins onéreux que l’hôtel Victoria Jungfrau pour tenir l’assemblée annuelle. Cependant,
le comité directeur a conclu que la réduction des coûts souhaitée pouvait être atteinte par une simple diminution des
dépenses de fonctionnement. La conférence a ainsi décidé
de conserver Interlaken comme lieu d’assemblée.
Lors des deux assemblées de mai et décembre plusieurs
thèmes ont été abordée: les sages-femmes ont présenté le
concept de formation dans les nouvelles hautes écoles. Un
long débat a eu lieu concernant le contrôle de qualité en
gynécologie-obstétrique. Mme Rova Roth a présenté le
concept eHealth du canton de Saint-Gall et Mme Schlosser a énuméré les difficultés de la bibliothèque universitaire
de pouvoir offrir à des prix attractifs des périodiques électroniques en périphérie. La présentation du représentant
du pharmacien cantonal Werner Pletscher de Zurich sur le
«off-label use» de médicaments en Suisse fut intéressante.
La campagne de vaccination contre le HPV et le dépistage mammographique en Suisse furent présentés de manière professionnelle. Mme Maya Züllig, responsable du service de médecine de l’OFSP, a présenté la position de l’office
sur le dépistage échographique pendant la grossesse. Suite
à cette rencontre animée, un petit groupe s’est encore rencontré en décembre pour régler les derniers points dont la
commission fédérale a besoin pour statuer. La décision définitive concernant la liberté du droit d’évaluation est attendue pour début 2008. Le nouveau programme de formation a été adopté par l’ordre des médecins en 2007. A
la fin du délai d’opposition, et après une période de transition, les cliniques devront permettre en 2008 aux médecins
en formation d’obtenir le nouveau titre spécialiste. Dans
cet ordre d’idée, il est probable que la FMH ne cataloguera
plus les cliniques formatrices en catégorie A à D mais préférera le concept de réseau et créera un programme de formation commun. La conférence a formé un groupe de travail, présidé par Michael Mueller de Berne, qui présentera
des projets allant dans ce sens. Le groupe de visite de clinique présidé par Ueli Stoll de Vevey aura encore plus de travail. De plus, les cliniques devront recevoir de l’aide pour
tout contenu spécialisé. La conférence a ainsi soutenu le
projet de Urs Haller et Jacques Seydoux de développer la
plateforme EGONE pour les étudiants et EGONE plus
pour les assistants. A cette fin, les cliniques de gynécologie
et obstétrique publiques devront s’acquitter d’un rapport
annuel par assistant.
La formation de réseaux de cliniques de formation est étroitement liée à la question du nombre de gynécologues qui
devraient être formés en Suisse. Le groupe de travail dirigé
par Urs Graf n’a encore présenté aucun résultat. La question est très complexe. Dans le cadre de sa planification stratégique, le comité directeur de gynécologie suisse s’est aussi
penché sur la question. La clé de la réponse se trouve probablement dans l’augmentation du nombre de places d’étudiants dans les universités.
Il n’y a pas que le nombre des gynécologues-obstétriciens
qui pose souci. En effet, Klaus Lüscher de Münsterlingen
R A PPO RTS D E S D ÉL ÉGUES
37
Société suisse
de sénologie SSS
a insisté sur le fait qu’il devient de plus en plus difficile de
trouver des candidates et candidats suisses pour un poste de
médecin-chef. Ce même constat a été fait par d’autres cliniques.
Le président
Prof. Dr méd. Roland Zimmerman
En 2007, l’activité principale de la SSS fut d’essayer
«d‘helvétiser» les critères EUSOMA pour des centres
de sénologie. Entre-temps, la consultation auprès des
groupements d’intérêts paramédicaux a pris fin, ce qui n’est
malheureusement pas encore le cas pour les différentes
sociétés spécialisées. Le document élaboré n’ayant pas pu
être remis d’ici la fin de l’année 2007 aux bureaux directeurs
des sociétés spécialisées intéressées, il en résultera des
retards supplémentaires dans le long processus d’entente
sur la définition des centres de sénologie suisses. On peut se
demander quel genre d’accueil la proposition va susciter, y
compris au sein de notre propre société.
En février s’est tenu avec succès à Laax le 12ème forum de
sénologie de la SSS, sous le patronage de la Société suisse
de sénologie et sous la direction du Prof. doc. Christoph
Rageth. Comme toujours, de nombreux participants se sont
montrés particulièrement intéressés et ont participé très
activement aux débats.
Le congrès de la SSS de cette année a eu lieu à Lausanne
de concert avec le congrès de la Société suisse de chirurgie.
Malgré les synergies évidentes, le potentiel des auditeurs est
encore loin d’être épuisé, et ce pour des raisons inexplicables.
Lors du congrès, le Prof. Dr. Christoph Rageth a été réélu à
la fonction de président de la SSS pour un mandat de deux
ans. Félicitations!
Prof. Dr méd. R. A. Steiner, Coire
R A PP O RTS DES DÉL ÉGU E S
38
Rapport du team «visites» de
gynécologie suisse, SSGO
Les visites sont obligatoirement imposées à la SSGO par la
CFP de la FMH. Le team visites se compose respectivement
d’un délégué de la société spécialisée, de l’ASMAC et de la
FMH (sans rapport).
Team visites SSGO:
Edi Infanger
Richard Urscheler
Ueli Stoll (responsable)
Cliniques visitées
2006
Laufen
Sion
2007
Maternité Triemli (Ueli Stoll)
Bienne (Ueli Stoll)
Uster (Edi Infanger)
Wil (Edi Infanger)
Glarus (Richard Urscheler)
Münsterlingen (Richard Urscheler)
Linth Uznach (Richard Urscheler)
Le sens et la finalité des visites consistent à étudier la qualité et l’efficacité de la formation postgraduée des médecinsassistant(e)s et de faire ressortir les points faibles de manière
constructive.
Un compte rendu est établi après la visite par le délégué: il doit
être lu par les deux autres membres de la commission, complété le cas échéant et accepté. Il est ensuite transmis au/à la médecin-chef(fe) concerné(e) pour information et finalement envoyé à la FMH qui prend position et en réalise éventuellement
des tirages. Malheureusement, cette partie échappe à la connaissance des membres du team.
Les trois visiteurs de votre société spécialisée ont pu effectuer
toutes les visites réalisées à ce jour dans une atmosphère de travail constructive et conviviale. Ils ont été parfaitement reçus
partout et bien documentés. Tous/toutes les médecins-chef(e)s
ont fait preuve d’ouverture par rapport aux problèmes abordés
et ont manifesté de l’intérêt pour trouver des solutions.
Il faut retenir de manière générale que le catalogue actuel des
exigences des interventions est synonyme de discrimination
marquée pour les ressortissants suisses. La Suisse orientale est une région frontalière opportune pour nombre de col-
lègues allemand(e)s qui répondent dans cette zone au catalogue des interventions, mais qui passent en Allemagne l’examen
(moins exigeant) de médecin spécialiste!
Des accords écrits sur les objectifs cognitifs constituent un
autre point non réglé de manière optimale.
Dans différentes cliniques, les médecins-assistant(e)s sont
«lâché(e)s» à mon avis relativement tardivement pour exercer
à titre indépendant (y compris en cas de tests passés).
Il convient de constater et de retenir par ailleurs que les dispositions en vigueur sur le temps de travail – comme on devait s’y attendre – conduisent à des pertes de temps de formation postgraduée quotidienne et que la période totale de formation postgraduée s’en trouve prolongée encore. (Dixit R.
Urscheler).
Il existe dans plusieurs cliniques un système de parrainage, ce
qui signifie que chaque médecin-assistant(e) a pour parrain
un(e) chef(fe) de clinique, un(e) médecin principal(e) ou médecin-chef(fe), lequel/laquelle l’accompagne et l’encadre pendant
son séjour à la clinique. Ceci est très apprécié des assistants et il
serait recommandé de copier ce système. Dans les cliniques petites et moyennes, la formation continue théorique actuelle est
effectivement recommandée mais, dans la pratique, il est souvent difficile de la suivre en raison des horaires de travail.
Il est agréable de pouvoir constater que les cliniques visitées
effectuent globalement un remarquable travail en matière de
formation.
Pour 2008, nous cherchons de nouveau des cliniques volontaires. Toutefois, nous prêterons aussi une attention spécifique à
celles qui ne sont pas particulièrement bien jugées dans le cadre
de l’évaluation des assistants de la FMH. Nous connaissons
tous la problématique de ces sondages et je me refuse à l’aborder ici plus avant.
Je ne saurais conclure sans remercier chaleureusement Richard
Urscheler et Edi Infanger pour leur aide.
Pour 2008, nous envisageons de visiter plus de cliniques et
d’élargir éventuellement notre team afin que les visites puissent
être closes dans un délai utile si possible. Nous serions particulièrement heureux si nous pouvions également convier à une
visite une clinique universitaire.
Pour tout renseignement: [email protected]
Dr méd. Ueli Stoll, La Tour-de-Peilz
NE WSL ET TER
39
10ème Newsletter – Eté 07
Sujet: Vaccination HPV
Les virus du papillome humain (HPV) ne doivent
plus provoquer de maladies
Un nouveau vaccin chez le gynécologue: la vaccination HPV contre le cancer du col utérin pour les
jeunes filles et les femmes
Peut-être en avez-vous déjà entendu parler: pour la première fois, il existe un vaccin contre le cancer du col utérin et ses stades précurseurs. Le vaccin protège contre certains types de virus du papillome humain (HPV) susceptibles de générer ces affections ou des verrues génitales. L’infection
HPV étant transmise lors des rapports intimes, il conviendrait de vacciner les jeunes filles dès l’âge
de 11 ans, ainsi que les très jeunes femmes, si possible avant les premières relations sexuelles – telles sont les recommandations.
Pourquoi les virus du papillome humain sont-ils aussi dangereux?
Les virus du papillome humain (HPV) sont dans le monde les agents les plus fréquents des maladies
sexuellement transmissibles. Selon des données actuelles, 70% des femmes et des hommes sexuellement actifs sont infectés en Suisse par un ou plusieurs de ces virus. L’infection survient en règle générale chez les sujets âgés de 20 à 30 ans, et ce plus fréquemment en cas de relations passées/présentes
avec de multiples partenaires. Heureusement, seul un petit nombre de femmes présentent des lésions.
De nombreuses infections évoluent „en silence“, ce qui signifie que le système immunitaire les combat avant l’apparition d’une maladie.
Pourtant, l’infection due à certains types de virus, notamment les HPV 16 et 18, est extrêmement dangereuse: chez 1 femme sur 5, ils provoquent des stades précurseurs ou un cancer de la région du col de
l’utérus (dans le jargon médical: col) ou encore du vagin et des organes génitaux externes (vulve, anus).
En Suisse, près de 5’000 femmes – jeunes en général (entre 25 et 35 ans) – souffrent chaque année d’une
telle précancérose (dysplasie du col utérin, pour la plupart), tandis que le diagnostic du cancer du col
de l’utérus (carcinome du col utérin) est établi chez 320 femmes. Malgré le programme de dépistage
proposé (prévention chez le gynécologue par frottis du col utérin) et les possibilités de traitement, 100
femmes environ meurent en Suisse chaque année de ce cancer.
Le nombre de cas concernés ainsi que la bonne tolérance physiologique et l’efficacité probante de deux
nouveaux vaccins ont convaincu la Commission Fédérale pour les Vaccinations (CFV) et la Société
Suisse de Gynécologie et d’Obstétrique (gynécologie suisse SGGO) de l’importance d’un programme
de vaccination national pour les adolescentes, principalement pour prévenir le cancer du col utérin. De
plus, la vaccination empêche le développement de désagréables verrues génitales. Si celles-ci ne sont
pas mortelles, elles demeurent pénibles et doivent faire l’objet d’un long traitement. Un risque accru
de développement du cancer par des verrues génitales n’est pas exclu.
NE WSLET TER
40
La vaccination
Quelle efficacité? Un vaccin contre les types de virus dangereux (HPV 6, 11, 16, 18) est autorisé depuis longtemps en Suisse et dans de nombreux pays du monde, et un second vaccin (contre les HPV 16
et 18) devrait être prochainement disponible. Des études d’envergure ont démontré la haute efficacité
de ce vaccin comme prévention de la maladie mais non à titre thérapeutique (!). La vaccination contre
les virus HPV 16 et 28 peut empêcher chaque année des milliers de stades précurseurs du cancer, ainsi
que les frais de traitement qui en découlent. L’effet protecteur du vaccin dure cinq ans minimum. En
plus, une mémoire immunitaire est implantée, laquelle pourrait être ravivée si besoin est par renouvellement du vaccin. Le vaccin est bien toléré. Si des rougeurs à l’endroit de la piqûre ou de brefs épisodes de fièvre sont effectivement possibles, comme pour d’autres vaccins, ces effets sont néanmoins bénins et disparaissent rapidement. Des effets secondaires sérieux (estimés à un cas sur 10 millions) ne
sont pas à exclure. Mais le risque théorique demeure en Suisse largement inférieur au danger de développer un cancer du col utérin.
Quel usage?
Comme pour la plupart des vaccinations pratiquées pendant l’enfance ou l’adolescence, il est indispensable d’injecter (par voie intramusculaire dans le bras) trois doses de vaccin sur une période de six mois
pour que le vaccin ait un effet de protection totale. Il s’agit d’une vaccination comparable à celle de
l’Hépatite B, cette dernière faisant partie de longue date du plan de vaccination habituel des jeunes.
Pour qui?
Dans la mesure où les types de HPV provoquant des cancers sont véhiculés durant les rapports sexuels,
il est judicieux de vacciner les adolescentes avant qu’elles commencent à avoir des relations sexuelles. La
moitié des jeunes filles de seize ans étant déjà sexuellement actives, la Commission Fédérale pour les
Vaccinations recommande la vaccination de toutes les adolescentes âgées de 11 à 14 ans. Les sujets âgés
de 15 à 19 ans, auxquels trois doses de vaccin n’ont pas encore été administrées, doivent pouvoir bénéficier du rappel des doses manquantes pendant cinq ans. Les jeunes filles ayant déjà eu des rapports
sexuels doivent être vaccinées malgré tout; en effet, la probabilité de contracter un des types de virus
les plus sévères lors de la première relation est encore relativement faible. Chez les femmes à partir
de 20 ans, la vaccination doit être évaluée individuellement. En effet, l’utilité de la vaccination diminue en cas de probabilité grandissante de survenue effective d’une infection (à savoir: du fait du nombre de partenaires sexuels). La vaccination de ces personnes n’est donc pas encore recommandée à ce
jour car le bénéfice de la prévention contre la maladie n’a pas encore été prouvée dans ces cas là par
des études d’envergure.
Prise en charge par la caisse-maladie?
La Commission Fédérale pour les Vaccinations (CFV) et gynécologie suisse SGGO comptent sur l’intégration de la vaccination HPV dans le programme national de vaccination. La question du coût –
prise en charge par l’assurance-maladie obligatoire des frais de vaccination de quelque 700.– Francs –
est actuellement en suspens, et elle fera l’objet d’une décision à l’automne 2007. Les analyses coûts/
avantages révèlent que la vaccination HPV est bénéfique à un système de santé, des milliers de can-
NE WSL ET TER
41
cers et stades précurseurs du cancer assortis de frais de traitement élevés étant ainsi évités. gynécologie
suisse SGGO recommande actuellement aux jeunes femmes et aux mères d’adolescentes de s’adresser
à leur caisse-maladie au sujet de la prise en charge financière. En effet, quelques assurances ont déjà signalé leur participation.
La prévention du cancer conserve son importance extrême L’effet de protection probant d’une vaccination HPV ne doit aucunement conduire à négliger l’examen préventif du cancer pratiqué chez le
gynécologue! Dans les pays occidentaux où la majeure partie des femmes profite régulièrement de cet
examen de dépistage précoce très efficace, le nombre de cancers du col utérin a considérablement chuté
– contrairement aux pays en voie de développement où il demeure le cancer le plus fréquent et le plus
mortel chez la femme. Dans le cadre de la prévention gynécologique du cancer, on prélève un frottis
du col de l’utérus pour en analyser les cellules – les organes génitaux internes et externes étant aussi
examinés. On parvient généralement à découvrir de manière précoce des stades précurseurs de cancer
dus à une infection HPV avérée. Cette infection peut être traitée et guérie. Le cancer du col utérin se
développe chez les femmes qui ont négligé depuis des années leur prévention contre le cancer. Prévenir scrupuleusement le cancer par un frottis est et demeure en conséquence un élément essentiel du dépistage précoce des stades précurseurs du cancer des organes génitaux féminins.
Une phase cruciale du programme de prévention
La vaccination HPV élargie des adolescentes constitue une phase cruciale supplémentaire du
programme de prévention propre à faire obstacle à la seule apparition des maladies dues aux HPV.
Lors d’un premier entretien avec l’adolescente chez le gynécologue, éventuellement en compagnie de
sa mère, de nombreuses autres questions en suspens peuvent être clarifiées.
Bärbel Hirrle (par ordre de gynécologie suisse SGGO)
Interlocuteur pour les contacts avec les médias
Bärbel Hirrle
Mail: [email protected] ou
Dr. Eduard Vlajkovic Département Médias et Communication gynécologie suisse SGGO Mail: [email protected]
Verrues génitales (condylomes génitaux)
Les lésions dermatologiques de la taille d’une tête d’épingle, désignés également condylomes ou condylomes acuminés et causés
par une infection virale HPV 6 et 10, peuvent être difficiles à supporter (brûlures, douleurs) comme ils peuvent aussi n’être accompagnés d’aucun symptôme et être découverts par hasard. On les soigne généralement au laser, au bistouri électrique ou par
voie médicamenteuse.
Le cancer du col utérin et ses stades précurseurs
Sur le col de l’utérus (en jargon médical: col) – le point de passage entre l’extrémité supérieure du vagin et l’utérus – une infection
par les types HPV 16 ou 18 peut entraîner des modifications cellulaires qui sont synonymes de risque de cancer accru. Si ces modifications cellulaires ne sont pas détectées, des stades précurseurs de cancer peuvent apparaître, mais ils sont généralement curables
si le diagnostic et le traitement sont pratiqués à temps. A l’heure actuelle, 5000 femmes en sont victimes chaque année en Suisse.
Le cancer avancé du col utérin ou des organes génitaux (vulve) ou le cancer rectal (anus) – dû à l’infection par les HPV 16 ou 18 –
peut survenir chez les femmes qui, des années durant, ne se sont pas soumises à un examen préventif contre le cancer.
Société Suisse de Gynécologie et d’Obstétrique
NE WSLET TER
42
11ème Newsletter Février 2008
Vaccination chez le gynécologue
Les gynécologues proposent désormais un programme de vaccination pour les femmes.
Actuellement, les gynécologues suisses mettent aussi à disposition des vaccinations dans le cadre
de leurs bilans de santé. Par cette nouvelle initiative, gynécologie suisse SGGO désire assumer une
mission de prévention importante, pour laquelle elle est mandatée par l’Office fédéral de la santé
publique (OFSP), la Commission Fédérale pour les Vaccinations (CFV) ainsi que l’OMS.
Désir d’enfant? Il est bien évident que la mère veut éviter une infection avant ou pendant la grossesse, profiter d’une grossesse sans complication, et mettre au monde un bébé en bonne santé. Donc, des
conseils en matière de prévoyance, dates de contrôle peuvent être planifiés à la consultation .D’où des
occasions opportunes pour rattraper des vaccinations oubliées!
Manque de prévention chez les femmes en bonne santé
Les gynécologues ont une position spéciale sur le plan médico-social: leur cabinet est le centre de coordination médicale le plus fréquenté par les femmes en âge de procréer. Les femmes, généralement en
bonne santé, âgées entre 15 et 45 ans, ne cherchent souvent pas d’autre cabinet de consultation pendant
cette période de leur vie. Dans ce domaine, l’OFSP, la CFV et gynécologie suisse ont constaté qu’un
vide subsiste. Qui s’occupe de savoir si toutes les vaccinations essentielles ont été administrées aux
femmes dans cette tranche d’âge? Le pédiatre ne peut pas tout contrôler, le médecin scolaire non plus,
sachant qu’il n’y en a pas dans tous les cantons... Dans le cadre des examens de contrôles gynécologiques (prescription de la pilule, examen de contrôle en cours de grossesse ou prévention du cancer, par
ex) les femmes ont désormais la possibilité de mettre à jour leurs vaccins. les gynécologues s’acquittent
donc de leur responsabilité envers la santé des femmes, en prévenant de graves infections et leurs possibles conséquences tant pour elles que leurs futurs enfants, enfants et partenaires hommes. A l’instar
des associations de gynécologues allemandes et autrichiennes, où des vaccins sont administrés couramment dans les cabinets depuis longtemps, gynécologie suisse SGGO peut donc la légitimement vacciner selon les recommendations de l’OFSP/la CFV. Les gynécologues exerçant en cabinet participent à
des «séminaires Vacademy» pour actualiser leurs connaissances théoriques et pratiques sur les vaccinations, en collaboration avec d’autres sociétés spécialisées.
Ce que «la femme» devrait savoi r et ne pas oublier d’un point de vus de ses vaccinations :
Lors de l’examen de prévention: injections de rappel tétanos et diphtérie, vaccination contre la
grippe éventuellement.
Il faut se faire vacciner (injection de rappel) contre le tétanos et la diphtérie tous les dix ans pour bénéficier d’une protection totale. La diphtérie surgit encore suite à des contacts avec des personnes
d’Europe de l’est. Le tétanos (lutte antitétanique) demeure en permanence un risque, car les bactéries responsables de cette maladie peuvent se multiplier facilement dans les plaies suite à une blessure. Par ailleurs, des injections de rappel contre la poliomyélite (paralysie infantile) sont indiquées chez
les adultes avant des séjours de longue durée en Afrique, Inde, au Pakistan et en Indonésie. les pays
NE WSL ET TER
43
développés sont actuellement certifiés «sans polio»! Le vaccin annuel contre la grippe est recommandé chaque année entre octobre et décembre, mais il n’est remboursé par les caisses-maladie qu’en cas
d’affection chronique de base ainsi que pour les hommes et les femmes de plus de 65 ans. Une seule
fois durant la troisième phase de vie, les seniors se voient recommander le vaccin contre la pneumonie
avec complications (pneumocoques).
Même s’il s’agit d’une vaccination de base non négligeable pour la santé de la population de plus de 65
ans, elle n’est pas non plus prise en charge par l’assurance de base.
Pour les adolescentes: vaccination HPV et hépatite(s)
C’est lors d’un entretion avec un ou une gynécologue que les jeunes filles, de préférence avant que
commencent les premières relations sexuelles, que l’on évoque le vaccin contre le virus du papillome
humain (HPV), celui-ci devant être théoriquement payé en Suisse par les caisses-maladie depuis janvier
2008. Le vaccin prévient le cancer du col (ses stades préliminaires) et les condylomes génitaux ( vulve et
vagin) susceptibles de survenir suite à une infection par le virus, pendant un rapport sexuel. En principe, la vaccination est recommandée pour les jeunes filles de 11 à 15 ans. Une vaccination de rattrapage
est possible pour les 15 – 19 ans, et éventuellement aussi pour les femmes non vaccinées jusqu’à 25 ans.
Les doses de vaccin sont injectées en trois fois (0, 2 et 6 mois) dans le muscle du bras. Pour l’instant, ce
vaccin onéreux – les trois doses coûtant au total 710.– CHF – n’est pris en charge que par des assurances complémentaires. Le Conseil fédéral a lié l’obligation de prise en charge dans l’assurance de base
à la condition d’existence de programmes de vaccination cantonaux. D’après le secrétariat du médecin
cantonal, ce programme devrait être applicable au plus tôt à l’été 2008.
Le vaccin contre l’hépatite B, dont des nouveaux-nés ou nourrissons reçoivent parfois déjà les premières doses, est en général indiqué pour les sujets de 11 à 15 ans. En cas de non vaccination en bas
âge, les adolescentes de 11 à 15 ans se voient administrer deux fois le vaccin pour adultes. Si l’on voyage (très fréquemment) à destination de l’Extrême-Orient, l’Afrique ou l’Amérique du Sud, on peut
se faire vacciner en plus contre l’hépatite A. Il existe en outre un vaccin combiné: le vaccin contre les
hépatites A et B.
Avant une grossesse: protection contre la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle
Le gynécologue a naturellement une responsabilité particulière envers les femmes qui veulent être
enceintes, celles qui le sont déjà et les enfants nourris au sein. Les femmes non vaccinées devraient recevoir par deux fois et suffisamment longtemps avant de procréer le vaccin combiné rougeole/oreillons/
rubéole (ROR), car une infection en cours de grossesse suite à un contact avec des enfants, hommes et
femmes malades, peut affecter sensiblement l’enfant à naître et générer des malformations. Les femmes
qui n’ont pas eu la varicelle (infection varicelleuse, ce qui peut être vérifié par le gynécologue grâce à
un examen sanguin) devraient aussi être vaccinées contre cette infection suffisamment de temps avant
d’engager une grossesse. Après l’administration d’un vaccin ROR et/ou anti-varicelle, il ne faut pas
être enceinte pendant quatre semaines, car ces vaccins vivants ne doivent pas être injectés aux femmes
enceintes. En revanche, on peut vacciner ces dernières contre la grippe. Ce vaccin (1 dose) est recommandé durant les 2ème et 3ème trimestres de la grossesse, si ceux-ci se situent avant ou pendant la saison hivernale où sévit la grippe, dans la mesure où une grippe en cours de grossesse peut se dérouler
fort mal.
NE WSLET TER
44
Avant des interventions importantes: vaccinations de rappel, protection contre la grippe et les
pneumocoques
En particulier avant de subir une opération lourde, une chimiothérapie ou une radiothérapie – le
système immunitaire étant alors affaibli – il faut penser environ quatre semaines avant à pratiquer des
vaccinations de rappel, pour que le corps soit protégé en cas de contamination De même, un vaccin
contre la grippe et les pneumocoques peut être judicieux dans ce cas, surtout si la femme est âgée de
plus de 65 ans.
Dans les régions à risque et avant le départ pour des contrées lointaines: vaccination contre la méningo-encéphalite à tiques, l’hépatite A et prévention contre la poliomyélite
Du fait de la mobilité actuelle, il arrive souvent que des femmes partent s’installer dans des pays où des
piqûres de tiques sont à l’origine de la méningoencéphalite vernoestivale (FSME). Des vaccinations de
rappel s’imposent en principe tous les 10 ans pour garantir une protection absolue. Si on effectue fréquemment des voyages dans des pays lointains, hors des voies empruntées par les touristes, de même
que dans des pays du tiers monde, il est recommandé de consulter un centre spécialisé en information et maladies tropicales La/le gynécologue vaccine contre la FSME, les hépatites A et B, la poliomyélite, et elle/il administre les vaccins de rappel conseillés. En cas de vaccins rares ou spéciaux (rage,
typhus, méningocoques, malaria, fièvre jaune), il convient de consulter un centre de vaccination (respectivement le Schweizerisches Tropeninstitut) où l’on vaccine également contre des infections rares
dans notre pays.
Bärbel Hirrle (par ordre de gynécologie suisse, SSGO)
Pour tous renseignements complémentaires: Dr méd. Daniel Brügger
Gynécologie et Obstétrique FMH
Bahnweg 55 3177 Laupen
E-mail: daniel.bruegger.ch
Internet: www.danielbruegger.gyndoc.ch
L’étrange univers des opposants à la vaccination
En Suisse et dans les pays voisins germanophones, le scepticisme et l’opposition à l’égard des vaccins sont plus forts qu’en France, Italie, Espagne et partout ailleurs. Il s’agit souvent de dénommés «cercles alternatifs» et de groupes religieux spéciaux qui, dans
l’ignorance des sévères risques sanitaires de l’une des maladies infectieuses que l’on peut éviter, préconisent des «méthodes de défense naturelles». Les très rares effets secondaires d’une vaccination sont
exagérément exploités en tant qu’arguments d’opposition. Avec des dictons comme «je sais me protéger autrement» – «chaque
être doit prendre la rougeole et la varicelle, ça endurcit» – «il n’y a pas de diphtérie chez nous» (et ainsi de suite), ils exposent leurs
enfants, eux-mêmes et leurs familles à des dangers de mort conséquents. En plus, ils contribuent à empêcher l’éradication véritable chez nous de maladies comme la diphtérie, la rougeole et autres, justement parce que des individus non vaccinés continuent à s’infecter, à tomber malades, et en «contaminent» d’autres, également non vaccinés. Qui plus est: bon nombre des personnes qui critiquent la vaccination s’appuient sur ses effets secondaires chez les enfants ou font référence aux vaccins qui ne sont pas
du tout ou rarement administrés dans notre pays aujourd’hui, comme le vaccin antipoliomyélitique buccal, la vaccination contre
la tuberculose et la coqueluche chez les adultes ainsi que le vaccin antivariolique. En Suisse, l’obligation de signaler des manifestations indésirables suite à un vaccin est obligatoire, ces effets secondaires étant consignés, vérifiés et suivis le cas échéant. Il faut
toutefois garder à l’esprit que les effets secondaires des vaccins – en dehors de légères rougeurs passagères à l’endroit de la piqûre et un peu de fièvre – sont extrêmement rares. Le bénéfice de la vaccination et de la prévention d’infections dangereuses (et/ou
d’infections évitables susceptibles d’entraîner de graves complications) est au moins un million de fois plus important que le risque de supporter un lourd effet secondaire d’un vaccin!
NE WSL ET TER
45
Informations pour nos lecteurs
Depuis quelque temps nous publions dans le bulletin tous les nouveaux avis d’experts
et nouveaux protocoles d’information élaborés par la commission de qualité de notre
société. La traduction de ces documents est réalisée également par commission de qualité
mais nécessite du temps supplémentaire. Afin de vous tenir au courant le plus rapidement
possible des nouvelles parutions, nous avons décidé de publier les documents dans les deux
bulletins (français et allemands) dans la langue du document d’origine sans attendre la
traduction qui suivra dès que possible.
Tous les documents sont également disponibles sur notre page internet www.sggg.ch
Pour la rédaction
Dr méd. Eduard Vlajkovic, Zollikerberg
AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’INFORMATION / PROTOCOLES
46
(%"
((,,(
(
##(!(! /((
+(+(! ($(
!((!#(( 2!/#(
(!( !((( (
*
!#(
4/)&0/4/0/+4/%!0/4/*"/
(
S&J)/&/&//*%/%/%/&//*J4////&/J!JJ0/%S&J)///!((
( &/ / &/ / %&/ )*J/ )&%%/ / &%4/ / %/ 0/ / / &))/ / &(/ J%!J/ /
&&/J)&J0//&//&/&2J0//%/J&!&*%//%/J!%)//%&&//
/ )/ / J!/ / / J&&%/ / &/ S&J)/ !/ / %&/ )G4/ / %&/ )G0/ %/ / / %/
!&K/J!/&/)J/&/))//%&/&&////&//&//&/JJ%/
/&////&/)&0/%%&/&!&%&0/)I)/S&J)/-&0/)&///
)&%/ )J0/ J&%J0/ !/ &/ / J)/ &)).0/ J/ S&%&/ %J0/
/ / %&/ J/ &/ %/ / / 0/ J!/ / / )&%%/ )J/ &/ %/ 2&)/ / %&/
J//4/ %///S/&)/&//%S&J)/%/!)/%SJ!%//%&/)G///4/
%/ &/ !%%/ &%G)/ R/ %)/ / / *%/ J!/ %&/ &/ / &/ JJ%/ &/ / &)/ &J&/ /
%S&J)/&!&/%&/&&4/ %//&////(!#(///%&/%&(//%S&J)4/
)&K//J/%/%/J/)/S/&//%&//&/)/)///&(//*&//
%&/J!//%/&)//%S&J)4//
/
/#(!( !((
!0(
/ JJ/ ))/ !&%/ %/ J/ / &(/ SJ)%*/ -*./ &/ %&/ / / &(/ / P886/ 5/
&/ %/ )/ )/ / / P86A/ 5/ &/%/(G)/)/-/8HHF.4/#/&(/S*/P86A/5///
&J)/R/&/J//%&//N/%/!//%&//&/%&///%&/&4///&0/%/!/S&*//
J&%/ / #/!( /!( / / J)( %&( ( /4/ / &/ / &J)/ !0/ %&/
J)&/ / &(/ / / &/ %/ J)/ / / JJ&%/ &K/ / %%2/ / J/ R/ P8A/ Q50/ / / /
J/S/&J)/!4//&///J/)&%/5/J%!J0/S&/&/!/L/J/
))/ %&/ ȕ2&%&J)0/ %&/ J&0/ %,&J)/ 0/ %,&J)/ J)&/ &/ ()%4/ &!K/ / &/ /
J&/%&))&0/%&//J//L/3&)/)&%3//3&)/J%!J3/&/%%/J&/))//
J//%&/&/&O0/S/R//S%%/&)4/ %//&%/))&J//J)/&/%&/!&%//%&/4/ %/
!/S/(/ .(( 2/# $//(%//ȕ2&%&J)///&/J)%*&/
))/&//%S&J)0/,%/(K/&.//&&)G/&)%&%/!//%&/))////%/&&0/*.//
&J)/ ! J%J/ / / -/ )&%.0/ ./ / '/ -!%)/ %&/ )/ J&./ PC6/ / -&!K/
%SJ%G//%S*//L/)&%//&/S/2&%&J)1.//.////%S//-&!K/J)&))/
//&//J&.4///J)%*&//!J/-/%//JJ/%&/%&//).0/%/
&/%&///%/&&////&/J&&%//J/S//&//%/4/
!#0(
/ &)/ / J/ / %&/ &/ / %S&J)0/ %&%%/ J%/ ,/ &/ / / &/ %&/ %&/ / &4/ ,&J)/
!/ %JG/ -*/ H6286A/ 5./ / ,&*/ L/ &J/ &( / ( ( ( -%/ / / / / )%(/ / 2%)&%./R/
&/ / 966/ )5/ R/ &0/ / *%/ R/ / -%/ / / .4/ &/ &/ / &0/ %/ / L/ &!&&(/ /
&/R/(&)//(
!((!)/&))//&/,&*//J/&//&%/-/%S*/&)/
/ )/ / 86/ 5/ / %S&/ / 8>/ .0/ / &/ / )&/ / )%&0/ ,%J&/ &(/ &)/ / / &(0/
,&J)/ J!G0/ &!&J/ / !/ -*/ PH6/ 5.0/ / &/ S/ &)/ &/ / %S&J)0/ ,=/ &%/
&!&J///%&/&//J)//$J!&4/J/J//)J/0///)L)/&0/%/&)/R/
*&/ / / &!(/ / J/ &/ &)/ &/ !/ &%4/ / / %/ / )/ &/ %/ /&2&(/
J&*%//&)///&(4/
/&)///&/!/&J&%/%/%/?//%/)(/%JJ/&/%/)///%/#
"((!!!((
D
(-' .4//%&/&/%&//-R/&//(G)/).//%/2&)//JJ/))/
D/
?0/%/&(/S/&/JJ&%/J&/J/R/64A74/&///' /L/J/)/&/
%/%(/://J&)&/&2%)&//*%4/
&/
(/)%(//&&&/// //&/)&())//966/)/&/0//JJ/%J/&/866/
)//%//
&%/R/64H70//%&/)/,//*G!//<6/)/!/-&!/K///J&/!.4/
///&(/S*//J&0/%/&)&/&!/!/L/!%J/8/R/<//&/)&/SR/
%S*/S/&(/*%/S*/;86A/54/ %//*%//&//R//*///&/!/&%0/&//
/&/)&&%4/
8QLYHUVLWlWV)UDXHQNOLQLN
(IILQJHUVWUDVVH
,QVHOVSLWDO
&+%HUQ
(PDLOTVNVJJJ#LQVHOFK
8/
7HOHIRQ
7HOHID[
AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’ INFORMATION / PROTOCOLES
47
!!(!!+!!!!!!)!"!!!+!!!!
!!!!!
!!!!!
!!!!)$!!!'&!)!
!!
"!%!!!!#
! !,)$!!)!!!
!!!!!,!
!!))!
!! "!!!!
!,)!$!*!!!! $!
(
/#((
*
!#(
!0(
#/ &(/ S*/ P866/ 5/ / / &J)/ / 2&)/ %)/ &!4/ %%/ J%/ S/ )*&/ S/
&J)//R//J)&//&%%)/S/&J)/!/J2(&4/
&/J//I%/%/&(/S*/&/%/////L//////&///%SJ&/
%//%S&J/-)I)/S&J).4///%/&(/S*/&!&/%,&)//L///)4/
/ &/ / &(/ S*/ / 2&)/ / &/ !/ >F/ / &G/ %&/ J&/ / !%)/ %&)&4/ &/
J)&//%&////&/%////S&/&/0/J&/J//&/%/B/)G/
)&/ &G/ %&/ &&0/ %/ &(/ / / &/ %/ J)/ / L/ 3&)/ )&%3/ !)/ 3&)/
J%!J3/-%&////J//%&/&/&O.4//J!///S/&J/!/L/J)J/&!&/%&/
&&//!/B/)&/&G/%&/&&4/&/J)&//%&///%//&/S&J)//J2///
2&)/ )*J0/ &/ / / &/ / J!/ / / !4/ #/ &)/ R/ *&/ / / &/ !/ &J&%/ &/
J)&/ J&%&*%/ / %&/ / / L/ *%J)&/ )/ / &/ SJ))&/ -J/ / %/
JJ/8K86.4/
!#0(
/&)//J)J////%&/J!JJ//%S&J)///%SJ&//&J//%,&J4//G%/JJ&%0//
&/S&J)/%JG/-*/HA2896/5.0/%//))&J/,&)/!/F62966/)/((
((-%/// /// /
%)&%.4/
/&/S&J)//J!JJ/)/-*/PHA/5./R/&!/-*/PFA/5.0/%S&)&///
!((
!/! (/
/ &%&!/ )&/ &/ &)/ / / &/ !/ &%4/ J/ J/ )/ / &!&&/ / %S&)&/
&J&%/ / &&&/ / / / &/ &/ &/ / &/ !/ &%4/ #/ J/ &/ )L)/ J)J/ / %S/ /
&&&/// /&/!/&J&%/&/)J/%/)*//&//&/JJ%/&/%//(&)J4/
&/
(/)%(//&&&/// //&/)&())//966/)/&/0//JJ/%J/&/866/
)//%//
&%/R/64H70//%&/)/,//*G!//<6/)/!/-&!/K///J&/!.4/
///&(/S*//J&0/%/&)&/&!/!/L/!%J/8/R/<//&/)&/SR/
%S*/S/&(/*%/S*/;86A/54//%//*%//&/R//*///&/!/&%0/&//
/&/)&&%4///J//&)&//<6/5//%S&//8>/4//&J//E!/%/
&&&/// /&/!/&J&%///&(///J/R/%&/)&%/&/&/&(/))/&J/&/
!/ &%/ R/ %&/ / / %&/ J/ S*!&/N/ %%/ / / *&*%)/ / J!/ &*%/ / / J4/ %&/
%/!)/%///4/
/&/S&J)/J!G/-*/PF6/5.0///!&//&)&/2/
-/(&'()*&//%/
/&&&/// 4/%/%&/*&//J/&/966>0/%S&)&//////&)//
%S&J)0/)&/%)//%%//)*J/R/////&/!/&J&%0/&/,J!//MJ@G/
/ &4/ %/ !/ / J!/ %S&)&/ / / &(/ &/ S&J)/ J!G/ / ,%/ (/ ,&/ &/
-)I)/%/J0//SL/&J0/4.4/&/%//&/()%//8A6/ 5"///%/8(/
&/ / &/ !/ 2&J0/ / >/ / SJ@J/ &%&/ -(D.! / %/ / &&&/ / / / &/ !/
&J&%4//&)/////#!///%/?//%&/J&&//J&*%4/
/&(/S*//&2/%//!((!(// (/L/!&J///B6/5/!/N/%/
J///)I)/%4/&/&//&/JJ%///L/JJ/!%%)//
&/)//&//%&/&4/ %/S(/&//!&%/%)/-&/(4/*/B6/5/T/&.4/ %/&/&!//
/)%&//&&/-))///SJ)/)&/%./!/!4/
#!( !( !( !#( 1( $!( ( ( !( ( !*0( / %&/ / 966C/ / !&/ &)/ / /
-£.//*%//4/ %/J//&!&&/&/&/&(/&/-)%%/%J&//&)&/
%/&/S//%/J%!J/&/!/&!.4/
/!0(*%/&G//&/
!0(864694966F/
8QLYHUVLWlWV)UDXHQNOLQLN
(IILQJHUVWUDVVH
,QVHOVSLWDO
&+%HUQ
(PDLOTVNVJJJ#LQVHOFK
9/
7HOHIRQ
7HOHID[
AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’INFORMATION / PROTOCOLES
48
/
/
/
/
"+
"%"&'"
"")""
%"""!"
"$"!"$"" ) "")"!)"
.
3/)!0/3/%0/*3/% 0/#3/
'0/*3/% /
"
/?%/)?0/((//?
&///%0/%D(%/
/(?
&(//2/%&)%/2///
?(=/ &/ 3/ / ((/ / / &%=(/ ?/ ?&/ ?/ / %/
/ &(&0/ / ?/ &0/ / C/ %&/ (&
/ D&&/ / (/ / %/
(&?/ / %/ (?
&(/ / %&/ 3/ / &/ / / &((/ %/ ?
/ D&&/
%?(&/ ?&/ / (%'/ (&/ / / %/ ?/ &/ %&/ / / %/
? %%/ ?/ / / &=/ (&/ / %D/ / &/ D/ &/
%?/%?/&/(?
&(3/&/?0/%/&/A/(?/
/
/?&%&)%/(?
&%//
/
/%D%&//2/%&)%/2//
/%/(%&//%&/&/
3/
" ) ""
" )""$"!"$("
%//()'//)?3//)0/////(?
&(/%?/
(//@/%/
%//%/
?%(/
/%D&(0/%&/?
//%&/%//%&/?&(?&//%&/
(&&/ %(&/ &/ ?8
/ / &/ / / / &&/ ?(&?3/ %/ '/ / %/
(?
&(/ / ?%/ ?&%(0/ C/ & / / &(/ (&'/ / 0/ / %&/ D/ &/ &0/
%?//2/%&)%/23/
""$"!"$("
%/ / / D&)
/ D&/ D/ (?
&(/ A/ C/ %D(%/ &?/ &/ $(
/ / %&/ ((&%&/ /
3/ &/ %/ &
/ / %D0/ &/ (?
&(/ </ / ?/ ,%&)%-/ / ?/ / %/ &/
&?0/ %&/ %/ ,
/ 0/ &(/ / -0/ %&/ %&/ / &/ ,70/ '-/ / %/
/1&(&/, &0/3-//%D%&/
D/%/(?
&(//
/&/C/
%D(&/%%/,&/'3///
&//&?-0/%%1/&/%//%//1
/
/%D?/,&?/%%(-0/D/C/
/2/%&)%23/%//&/&/
/2/%&)%/2//2%
/
2
///%D(%/
D/(?
&(//&?//3/
+ "" ) ""$"!"$"#"""("
D2/%&)%/2/D/&/
//3//%&/%?%&0/D/%&//?
?&%//%/
/?&/
,0/ / ?
?&%/ / 5935636444-/ / / / %/ 45345364460/ / / ? 3/ %%1/ %/ / D&)
/
/ %/ =%/ / / / &(&/ / (?
&%/ / A/ ?/ %/ / %&/
/ / / %&/ (/ / (?
&(/ ,3/ 6:0/ B/ 5-3/ / 0/ / (?
&(/ / / A/ / / /
%D?&/ / &?/ / %&/ &/ / / ,3/ 6:3/ B/ 6-3/ / / %D(%/ D/ (?
&(/ / 2/ %&)%/ 20/ %&/
&)%?/,C/
?&/
D/&&/&
(& -/
/%D(%/
//(?
&(/()/&/%/(?
/
&&3/%//&/)%/(?(/C/%&/%?%&//
D(%/
/(?
&(/
&/%/&
/
/%&/
%)?/
/&(0/(A(/%D%/D/&/&/
D&&/
/%&/&/
/$(
/C//3/
+ * * #$"#)"%##' , - &! " ! - *! * * + ** ( * -* "
"#"
"" """ ) "" )""$"!"$("
1/
/ &/ / %&/ &)%?/ ()/ &/ %/ (?
/ &&/ / &/ D2/ %&)%/ 2/ / / %/ (?
/
/
%%/C/%D)%&/
/
%/(?
&%//??&%//
//%/=%//
/%&//(?
&%/
/&%3/
1/
%&///%D2/%&)%/2/
//)&//
/ /0/
/& /
D'//%&/%?&/
)%?3/
1/
%&//?&%(/D%/
/
/(/
/%&/(&=/
/%D)%&/
/
%/(?
&%/&/??/</
,2)%&/
/%?(&2-3/
1/
'%/&/(/&%(/C/%&/&//D/%D2/%&)%/2/
/(?
&(//%/&%& /)%//
(//(&3/%&//
D&&/%/(&/%/
D&/(?
&(/&?/&/
A///%+
&/?3/
1/
/(&//C/%&/&/
/?&%(/
///%/(?
&(/(%?//2/%&)%/
20/ %/ &/ D&&1(&%&
/ D/ &/ )%&/ ??&%/ / ()(3/ 0/ &/
8QLYHUVLWlWV)UDXHQNOLQLN
(IILQJHUVWUDVVH ,QVHOVSLWDO
&+ %HUQ
7HOHIRQ
7HOHID[ AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’ INFORMATION / PROTOCOLES
49
/
/
/
/
/ / ?/ &/ %&/ / ?
?&%/ / %D&&1(&%&
/ %/ %%%/ %/ / &/ )%&/ /
()(/(A(//&/
D2/%&)%/23/
1/
&/%/&
/
/%&/&(& %&0/%//&//)%&/
/
?%&&/%/
/%&/ /
D/
&/
&& &///DC/?3/
1/
"/&
/?&%/
/&?/,$(
-/D/&/?&3/
"
D/ / / / ?0/ %/ (?
/ / )%?/ / ((&
/ C/ %&/ &/ %/ (%%/ / ?&/
&%%(/ )%/ %/ %/ =/ / %D 1)&
/ (
/ ,(?
/ )&?/ / %/ -3/ / /
&(/ / / (?
&(/ / &?/ &
(& (/ / / &0/ %&/ / &/ / / /
)%&/ &/ %+&)/ D&&/ / / &/ / %/&(/?/+/&/%/(%%3/%&///
D/ &/ / (?
0/ &/ / &/ D2/ %&)%/ 20/ / &)%?/ / %/ &
/ / / / /
?/ / )%&/ D(&/ C/ %&/ &/ & / / %&/ &%=3/ D(&/ ?/ / A/
(?/
/(&=/&
?&////??3/
)*"
)%/&=/
/&/
*"5>3543644;/
/
/
" ! ! , ! ! * -"
/
/
8QLYHUVLWlWV)UDXHQNOLQLN
(IILQJHUVWUDVVH
,QVHOVSLWDO
&+%HUQ
(PDLOTVNVJJJ#LQVHOFK
6/
7HOHIRQ
7HOHID[
AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’INFORMATION / PROTOCOLES
50
2
2
2
2
%"
%%*+%%#
%"%%"
%)($%%
%.
%
%/%
-
%&%&%
%!
%
%%%
%0%%
%
52"32524)
3252"((32"52)3252 -%3252.)32.52($2
2
/ /0%)2)())2
2(( (2 2K,)AK 2
2)2
2
22
K)$)2
$ 2 2( 2
>2 ) +2 -2 K ()52 2 $( ,2 K
2 2 )2 K
(2 2 2 ,-()(2 2 2 ())2 $,2 (2 ,-2
K
2
2(( (2 22K2 2-(H,2
)2(2)K524,2(22) ((22 2- 2
2)((2
O2 2 K)$))32 5+52 2 ()2 ( 2 2 2 )2 +)2 (( ()2 +4$$52 2 )())2 2 (( (2
2 ) ( 2 2 ),2 K2 ),2 ) +2 )())2 )((K 52 &2 ()2 2 (( (2
2) ( 2)$2 2- 2
2KKK)222
2
,)2
2()22O22! 522
H2 2(2
2,-()(2)2KK2 K32(2)2
2
22 ),,2
2
%
%/ ,/
2
2) 2 222(2)22)$2 ( 222(/)
(52 2(/
2
2)())2
2 (( (2 2 (2 2 )2 2 ( 2 2 D7772 2 4),()(2 2 2 , ( 2 /
)2 05+52 ( K,32
K,(-)2 2
K2,, )122)2
2 $2
)22)22,))-(2O2((2-$K2(2
/ 22
2,N((2 20?72O2G782(2(/
)1322)2
22)((K 2
2)2
2
2(22)2,M,2 2
)2
2 $2
2EC2O2I7852
% % % % % % 2 ()2 -(K2 )
2 / 2 2 K2 32 (2 2 /2 )-(32 ()2
KK2 ,2 2 / 2 2 4
2 )2 2 ()2 )-(2 2 2 K)2 2 2 J2 O2 ) 2 2
(/,,) K2 ()$2 2 ( 2 4)()K52 2 ( 2 (2 (( (2 2 2 2 ,2 2 (2 2
E
(K)2 ()$,2 K($K32 ,( )2 / 2 )-(2 ,-2 2 (( (2 (KK2 2 (/
2 2 94:2 +2 97 6%2 2 2
(2)=2 4M2 2)2
/)()2( 2( 32,)2
/ 2) 2JK2)2
2)2
2 K2,-()-(522
K(H$,2 2 )2 2 2 2 (2 2 ()2 ,H2 2 (/)2 ),2 O2 2 2 2 ,((2 52 2
(( (2 2 2 2 $2 M2 $K2 )2 (/)2 ( 2 -)-(,2 )2 2 K2 )2 2
( 2(522,))2) +22
2
2
2,((2 2(2,-(2 /) H2
22
2)2
2
22
2 2 ( 2 2 2 )2 /32 2 2 ,2 /),K(2 (2 )2 2 (2 ,K2 K 2 2 $2 2
24
2 2
2,2 2
522
2 /
% 2 )2 % 2 2 2 ) 2 ,,2 2 K(H$,2 ,2 )H2 ()2 ))2 2 B
;2
$) 4K2
2(/K)((22$K22 (K2
2)F2 ),52&2)-
)2 (K,)2( 2)
2
2
2
)2(2- 2
/ 2K(H$,2 (K 2
2(( (2 2 2 2-2
2$ 2/2)2-(2
)2(2)2
/ 2
22
K52)2,)()
2KK 2 $((222)2
K)-(2
)2()2)2))(222 $2)2
M2,(H,2+( 22(2
2)2,) 2
2(('4 52&2K$)( )2
K)((K2
2(/)H4()2KK 2
2()2
),((2 2 $) 4K2 >2 2 (,2 2 52 &2 K)$))2 (2 2 @2 ) 2 $( ,2 (,K2 0C72 O2 :772 ,(12 52 ) 2
G
,-2
2(( (20KK2,, ,2
2G2+297 2(( (2 (KK1522$))-(2
K
2
2
K2) 2-K) +2
,,2 (/>2 2 ()2 32 )
2 2 )2 ) K32 K4(),32 2 2 +2 2 $) 4K32 ,
2
/) ,52 #(2 ))=2 K)(,2 2 (2 ,,2 2 (),)2 2 2 ,-(2 ,)2 2 (2 )2 )2 )2 (2
22
)2(2())32
)2 2(),)2K2/2)2)
,-(32)22 2)=2 2$(K,22
2 )K,2
2 $) 4K52 %
%%%
%
% %% %%&22
2,K
2) +2-(H,2
2O2 2)())2
/ 2,-2H2K
2
2(( (2(22)2
2 2
2)2
/+)2
2(( (2+4$$2)$)2
()232)2 2(/ ()2
2( 222 2$ 32)(K22B)
,;52
2KK)(22
2(2!
%
%2
2
2/
%
%
52,22 2(2+2
+2
-) 2
2)2
2
2)((K 2 2
2
24),() +20),12O2>(22O2H$52,2(/)$K2
2
+222 2)2(/2K
K)(2
2()2)K2 -( 20132)K22
K2)2()2%
%
%%%0'''5-(
,((5152/) 22
2K(H$,2
2)2
2
22()K325+5222
)5222,,2(22)22 29DC72
/ K2
2)2
2
2K32
29E20)5298122
K!O2KK2 (K2 2
(2()2))(20
K2,)2:77E1522K(H$,22(2),2
2)2
2
22 K2(2(2)
)
2
2 )(K2))(2
2()2
4"20#))(2)
)
22
2(
2((3232"32)%32
(32)
2()152
2( 2
/ 2
2
2)2
2
24),()(20),132(2-) 2
2)2
2
2,,K24
22) 2
2 % % % % % '!/52 2 ,2 2 2 2 KK2 2 )2 ()2 ),((2 2 $) 4K2 (2 2 )2 2
,,-2 )2 / 2 ,)()
2 2 2 M2 )K2 )2 2 )())2 2 (( (2 32 5+52 2 ( K,2 2 2
K,(-)52)22)2(/
)2O2()22
2(( (2 22K2)2(/),)( 6( 2))2
2(2)22K2)2(/) )4,)()
2
2$ 52/-K2))2
$)2
2)2)$2(/ 2
22
2K(H$,2K24
2
)2()22 2(/))2
2K(H$,52#(22)222 2)2
2:C82
2 / 2 )2 4
2 2 K52 &2 $)2 K))(2 $)$2 ))2 ,2 2 - 2 ()2 K,)2
K))(2
222
2(/)2/2)2! )-(2O22 +522
2,M,2(2+2
/ 2,-2
)2(2)
2
/ 2
()2 2 $2 2 2 -)K2 2 2 2 2 ))(K2 )2 ,2 2 )2K,())2/2)2(K)(22
22K ,2H2
K32
)2
$)2M2
KK2
)2(2+2
/ 2
)2K))(2 2)2)2
2
/) 2)52
2 JK2 2 -) 2 2 )2 2 2 )((K 32 (2 !
% % % % % '/
2 /K)-(2
H)(,22 204)$32'2,2((2)%2
2*)<?22(/) )2
2(/512#2(2)2 $2)2
$2 (2 (( (2 2 2 ( 2 )2 O2 ( 2 2 )32 )2 /(2 2 )2 2 ,)()
2 2 $)2 M2 )K2 )2
8QLYHUVLWlWV)UDXHQNOLQLN
(IILQJHUVWUDVVH
,QVHOVSLWDO
&+%HUQ
(PDLOTVNVJJJ#LQVHOFK
7HOHIRQ
7HOHID[
NE WSL ET TER
51
2
2
2
2
2
)())2 2 (( (2 52 / ()2 2 (( (2 2 K,)AK 2 ) ( 2 2 (2 )2
) ((32,,252+5222(2)2/2
)2)2
K2
)2)2)32)2 /(2 22)$2
)2(2
)2
2
2
2(2))2$ K2()2( K,52)((,2(2/2)2)2
/222J2 22
22
(2 (( (2 ,)(2 2 2 (2 2 (( (2 2 ) ( 52 2 ,)()
2 KK 2 2 2 (2 H,2
K,)AK 205+5L2")()K,122 $2M2)=K2)2(( (2 2) ( 32)2((22) 2(2
K2 KK 52 )2 -)-(K2 /) 2 2 2 ()2 $2 2 ,)()
2 ))-(2 )2 (( (2 2 ) ( 2 $2 2
KK2,,2K)2H2)-(2(2(22
2$ 2) (209L97749L:77777152/ ()2
2(( (2 2) ( 2
O2 22
2,K
2KKK)$22) ((,2
2
,)2
2()2222 2M2
KK2,,2,K
2
K)-(32,)2,,2 2- 2
2522
% "
/
% % % "/% % % % % % % % % "
% //%
%
%/
%
%
%
%
%
0%
952 (2K( 6-K2
$)2M2,K2 2(2)(2 ()2K) 2
2(( (2 32
)2 /2 ()2 )2 2 )F2)
K )2 2(2-(K22(2(,2
2K(H$,32
2()2$)22
2
(/ ()2
2(( (2 2)((K 2 2) ( 52
:52 2 ,2 K()K2 2 ()2 K())2 $)2 M2 K2 2 )F2 ,)(2 ) 2 2 2 $2 2 32
)$)2 2()2)2222)$)(52)22,)H22 2,2
2)F2)
K )2 2(2
+2,2
2
2
2 )2 2 32 )2 2 2 ()2 2 O2 2 (2 2 K ()2 2 2 ),) +32 5+52 2 (2 K(2
,)((22)( 52
<52 &2 2 2 )2 2 2 )((K 2 ),()(2 $)2 M2 KK2 O2 ) 2 2 /(2 2 )2 2 ,,-2 2 ()2 ),((2
))2 2,)()
2 2 2M2)K2)2)())2
2(( (2 52
?52 &2)())2
2)2
2
2)((K 22(-K22
K)$)2 2-2)()$22(/)2)2
22(/)
(2222 2 $2 2
2
2,((2 24
2
)2 2
K()2)K52
C52 &2
2
2)2
2
2)( 2(2
2(/) ,2
$)2
2M2 322/2-(22)$2(/)
2
2 2)32)2
2,2O2 2,)+, ,2
2)2 2)H2K)(2O2 22
)52
D52 #(2 2 $)()-(2 2 (2 2 2 )2 2 2 )((K 2 )2 2 2 (2 2 ) ( 2 2 (2 K (,2 2
(/) ,32)2 2()222)2,,K
)2
2()2,H22
2(/)2)H2(/) ,2 2
$2)2
M2( K52)22- 2(2
2,-()(2
$)2M2(),K2) 2( 2J2:74<72
2)H2()2))2)2
/K$2 2)K,2 2 2$(K,22(2 $) 4K52$)2(2K(H$,2
2)2
2
2()22
2)2
2(/))(2
2)2
2)2
2 $) 4K2
22 2)2)$2KK2 K2)2
2 $2
K2 2)
2
K)(2
)2(2( 2-2
K()52/(22)2 2(2
2,22-K 22K(H$,2
2)2
2
32()22
2 )2 2 ()2 ,H2 2 2 (/)2 2 ! 2 )32 2 2 $)()-(2 ) 2 2 /) 2 )2 2 2 2
)$)(2 22 $2 2()2)-(K2
2(/-K522
E52 2 K(H$,2 2 )2 2 2 2 )2 2 )F2 ,)(2 )$)2 (/+ (2 2 ())2 O2 (/)
2 / 2 $2 2
K(H$,2,K2 2
2K(2)2 2(2 32)2
2 $2))2 2$) 2K($K2
2 )(K22
2K K2 2(22 (K 2
G52 2-) 2
2)2
2
2)((K 2)2 2(2-) 2) ( 2
$)222) +2,M,2
$2
2K(H$,32
2)32
/K()-)32
2)222
2$)2)2 2 -(2(2
K2)2
(2H2
2 )(K2
2$2)2
2 $2 2 2(2)())2)$2 2$) 2
2K K2) 2
K($K2 2-(52
I52 2 $)2 )2 2 2 2 $2 2 2 2 )2 2 2 2 ,K2 K 2 2 2 2 2
K) 2 2M2K2K)(,2O22 ()2 22 4KK2
)2(2) 2K2
2
(( (2 20,((2 152
9752 /,)22(2 ,2
2 2)2 2 2K(H$,2
2)2
2
2 2 2-) 2) ( 2 2
)(( 2 )2 2 ()2 K
2 2 K(H$,2 $)2 2 K (2 2 )2 ()2 K(,)2 ! 52 2
,),2
22(( (2 2
2)2
2
22K(K2)2()2(2K
K)(2 2()2)())2
/)32
2 2
2 2 (( (2 0(2 2 ()2 )())12 2 G5975:77?2 2 (/
)2 2()2)())2
P)32
2 2 2
2
(( (2
P2 ,)2 0
)2
P+K 2
2()2(2K
K)(2 2()2)())12
29D57<5:77E2 222
$ 2(27957E5:77E52/)H22+2 2K(H$,2
2)2
2
2
2M2-(),2
K()K522)2
2
2)((K 2()2
K())22 K2)2()2-) 2
2)2
2
2)((K 322)2
2
2) ( 2
((22)2)2()2KK22 522
2
/
0%2(2) %
2
0%:95975:77E2
8QLYHUVLWlWV)UDXHQNOLQLN
(IILQJHUVWUDVVH
,QVHOVSLWDO
&+%HUQ
(PDLOTVNVJJJ#LQVHOFK
:2
7HOHIRQ
7HOHID[
AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’INFORMATION / PROTOCOLES
52
SPO
Schweizerische Patienten-Organisation
Organisation Suisse des Patients
Protocole en vue du consentement éclairé pour les interventions bénignes du sein
Nom :
Prénom :
Date de naissance :
Le document présent a pour but de vous fournir des explications et non de vous inquiéter. Il fait partie de
l’information pré-opératoire en vue d'obtenir votre consentement éclairé. L'intervention prévue vous sera
expliquée lors d'un entretien personnel avec votre médecin-traitant. N'hésitez pas à poser des questions sur tout
ce qui ne vous paraît pas clair ou vous paraît important. Vous pouvez également vous faire accompagner par
une personne en qui vous avez toute confiance au cours de cet entretien d'information.
Motifs de l'intervention:
Des anomalies bénignes ou inflammatoires constituent la raison de l'intervention prévue. Si la lésion détectée
chez vous même est jugée bénigne ou très probablement bénigne, vous avez déjà bénéficié de différents
examens préalables par ex. échographie, mammographie et/ou IRM (imagerie par résonance magnétique),
ponction à l'aiguille fine ou biopsie. Même si tous ces résultats indiquent une anomalie non cancéreuse, il existe
néanmoins un risque d'évolution maligne qui ne peut pas être exclue. Pour cette raison, il est raisonnable
d'enlever toute tumeur qui montre une tendance à la croissance, qui est douloureuse ou qui vous angoisse,
même lorsque l'on pense avec une très haute probabilité qu'elle est non cancéreuse. Cela permet d'éviter des
contrôles ultérieurs inutiles.
Méthodes d'opération:
a) Excision à ciel ouvert
En général, cette intervention est normalement réalisée en anesthésie générale. Elle peut aussi être pratiquée
sous anesthésie locale. L'intervention consiste en général à retirer la tumeur suspecte. Il est également
possible que l’on pratique un marquage pré-opératoire par un fil métallique avant l’opération pour permettre à
l’opérateur de trouver cette lésion plus facilement. Selon la taille et l'emplacement de la tumeur, un drain (petit
tube permettant au sang et aux sécrétions de l'opération de s'écouler) peut être placé à la fin de l’opération
dans le site opératoire pour 24h à 48h. Il faut laisser le choix à votre médecin-traitant de le faire ou non.
b) Intervention peu invasive
Si le résultat de la radiographie ou de l'échographie, selon les critères usuels, peut être classé comme bénin,
l’ablation peut être effectuée par Mammotome® (aiguille creuse qui prélève des tissus en les coupant et en les
aspirant sous contrôle échographique ou radiologique. Cette intervention est effectuée sous anesthésie locale.
Après une petite incision dans la peau, l'aiguille de biopsie est introduite dans celle-ci et est poussée jusqu’au
niveau de la lésion. Petit à petit, cette dernière est prélevée entièrement et envoyée au laboratoire pour un
examen histologique (microscope). Une fois l'aiguille retirée, on effectue un pansement compressif qui est
laissé en place 24h.
Risques et complications:
La plupart du temps, les interventions sur le sein décrites sous a) et b) induisent des petits saignements qui
peuvent parfois provoquer des hématomes. En règle générale, ceux-ci disparaissent sans traitement chirurgical
supplémentaire. Dans de rares cas, il est nécessaire d’intervenir une deuxième fois pour vider l’hématome. Les
autres complications, comme les inflammations aigües, les problèmes de guérison de la plaie, les thromboses et
les embolies ne peuvent en principe pas être exclus mais sont extrêmement rares.
Après l'opération:
Il faut attendre en général 2-3 jours pour obtenir le résultat de l'examen des tissus. Vous serez alors chez vous et
le résultat vous sera communiqué par votre médecin traitant.
Coûts:
L'opération est prise en charge par la caisse d'assurance-maladie.
La biopsie par Mammotome® est prise en charge par la caisse d'assurance-maladie dans la mesure où le
médecin qui l'effectue figure sur la liste des médecins autorisés pour les examens par Mammotome®.
Vos questions:
Copyright ¤SGGG 2008
1
AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’ INFORMATION / PROTOCOLES
53
SPO
Schweizerische Patienten-Organisation
Organisation Suisse des Patients
Entretien d’information
Traducteur : ______________________________
Opération proposée
Croquis de l’intervention: (méthode opératoire, incision à peau, ce qui est enlevé, reconstruit, etc.,
indication du côté gauche/droite)
Notes du médecin à propos de l’entretien d’information (p. ex. renoncement à l’information, facteurs de
risques individuels : âge, maladie cardiaque, obésité, etc.)
Alternatives à l'opération
Date
Heure
Durée de l’entretien d’information
Mandat de traitement
J’ai eu aujourd’hui un entretien d’information avec le Docteur_________________________. J’ai
compris ses explications et j’ai pu poser toutes les questions qui m’intéressaient. Un double du
protocole d’information me sera remis.
Je donne donc mon accord pour l’intervention prévue, de même que pour les modifications et les
extensions discutées, qui s’avéreraient nécessaires au cours de l’opération.
Lieu et date
La patiente
Le texte au verso a été discuté avec la patiente. Ses questions ont été abordées et une copie de
ce protocole d’information lui a été remise.
Date et heure
Copyright ¤SGGG Version 2008
Le médecin
Die Logos SGG, FMH + SPO dürfen nur bei unveränderter Originalversion verwendet werden.
Jede Abänderung des Formulars führt zum Verlust der erwähnten Logos.
2
AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’INFORMATION / PROTOCOLES
54
&
#-%/%%%%--
-%-
&
&
"$"%!"&
-
& &&&& &&
& &
&&
-
&&!"&%&&"!&!!&
-%-
%?--!--%-
-0--(-(%$-
-A-$!?0- $-%)$- - ?$!- %- $- (A(- (- $- %$- ?- %- $*%$$.- %- $!- (- - $$$- (%$0- *%)$%- - - %$.- - $*- %$$8-%-%'$$%-<.-($--!-
-$*%$$-?-
%-$-$(-
-!-(%$%
0--%-%'$$%--!-
-
$.--
(.-!--
-$%-)$?--%--$(%-
-$%-()$?-
-$*?%$.-%-*-C
>(-
-)%.$-%('-8--)%-<0-
->-()-%.-
-$-%$---%-%.-$-%-%'$$%*-%-?%0---?$!%--$-8-%$-$$-<.--!$-!-$%- - - $*%)$%- - %- %$- %'$$%- - !%(- ?%0- - %- - - $- $$$- (%$- !- - - (.- (- $- !$(%--%
---$-%$.-$-%('-8-%$-$$-<0-%$- $$- ?- $- (- $%- *- ?(%- (%$0- *$- (- %- $$$- (%$.- $- - ?(?- - $- %- %$- %'$$%- *--%(%0%-!-93-
-%.---(-%--?!
-
-!-$(%--
%-!-$'-%'$$%.-(%-!-$-%$-?--$-(0--?
---.-?-*$--?%-
*$!--%$--0&"!&!!&&)&'&"&#&$'&(&
4,- - $%- !$$- - $- (%- - $*?%- *- %
/$?
- +- - %)$(%
/%,- %- - $%- (- - - $*%?$-B- $- (- - ?%$- - $(/
%05,- -
*-$%-)$-%-
-$%-(-%-
?)-
-$*?%0&&!"&$'&
!%- $*?%-@- - - - %$- $$.- $- %- (- - ?!
- $- !$(%- - !- 0- - !%- - - %- !- - (%$%
- - - %?
*- - %
%- %$?- (0- - - %- %- $- !- $(%- (-
%-$-%$-$$.-6-$$-!%-0-*
%-
-!-$(%-%-
%-$-!-
-?
-$?%0-*%
%-
-D--)%-%
%!->- %)$0- $$- - D- 4142>(- - $*%
%- 8-%$$-<- - !- !- %-%?0&
-¤-522=-
-
-
-
-
-415-
-
AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’ INFORMATION / PROTOCOLES
55
&
#-%/%%%%--
-%-
&
- - - $*?%-@- - ?)- $*!.- %$- - !- A
(.- - - %- - $%)$- %- - !- (0- - $%%- %- %- $- !- $(%- $- $- $- %$- $$- - )$0$- (?
- (- - ('%7- $- %$- $$- D?$!0- - >- - $- %$$$- D- $*%
- *- ?- %((%(- - - $%- %- - %
- - %$0- - - $- %$- $$?$!?- - !?- %- %$.- $- '%(- %- (- %- !- (0- - - $$$%?- - ?!.- $>!%- *%- %$- %'$$%.- %$- - (%- - %!- *$- - %- - $$$- (%$0- - $- %$$$--(-%-(?%%.--$>!%-%-%-%$0-
%--$%$- - - %%$.- - $>!%- !- (0- >- !- ?%.- $%$- $$- %- $*)- *%%$- ($?(%.- ($%- $- - D- $%- - D- - - ?%$- +((/(,0- $- - - *- ?!%$- - $$$- (%$.- - $*- *%!%- %- !- %- !- ?%0- - -
%-42-D-523-
-%0--$%-
!%-%!.--!---
'>(?%--$!-
*%-%$-%'$$%0&&$!"&
((- !- !- - $- $.- $- - )$- - - $$$- (%$- - %?-*%>-$*?%---!-
!-)--
'>(-!0*$%-
-$%-)$--!-
-?%-%$$0&
""&!-$-%$-$$--(-%-$$$-(%$.-$-*-%-?%-
*$!
*%-%$0--?!%-$--
%-?!?-$-%-+
$.-$(%
-$%-()$?-
-$*?%$.-8--)%-<.-0,0&
!"&%!*
%- - %$- $$.- ?!?$?- %- $%- $(/%.- - ?0- %)- - $- %$- $$- - %$- ()$0- $- %- ?
- %$- D- - %%'$$%-%
%
.-*/D/
-D-$*%)$%-
-%$-?--$-!%%'--$-
-'-%'$$%0- (%- !- - )%- *'$%- - $%- - ?%- - $%- -%$-$$0-.-(%-522=
-¤-&-522=-
-
---
--
:--)-!;
-%$!-!#
-#
0"
-);
-
-($%-:-(-&$-
-#;-0--
-
515-
AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’INFORMATION / PROTOCOLES
56
SPO
Schweizerische Patienten-Organisation
Organisation Suisse des Patients
Protocollo informativo per operazioni con nastro in caso di incontinenza urinaria
Cognome:
Nome:
Data di nascita:
___________________________________________________________________________
Con le seguenti spiegazioni desideriamo informarla e non certo inquietarla. Sono soltanto una parte delle
informazioni. L’intervento previsto sarà discusso con lei personalmente. Non esisti a porre domande su tutto ciò che
le sembra poco chiaro o che ritiene importante. Dica pure se preferisce non sapere troppo sull’intervento previsto.
Motivi dell’intervento:
Lei soffre di un’incontinenza urinaria e le è stata diagnosticata una cosiddetta incontinenza urinaria da sforzo
(incontinenza da stress). Si tratta di una perdita d’urina involontaria che insorge anche in caso di sforzi fisici di
debole intensità (starnutire, tossire, sollevare dei pesi, camminare).
All’origine di questa incontinenza c’è una debolezza del sistema di continenza della vescica. Questo sistema è
costituito da un pavimento pelvico, da un canale uretrale e dall’insieme del tessuto connettivo del pavimento
pelvico. Le cause dell’incontinenza sono molteplici: modificazioni ormonali che insorgono dopo la menopausa, il
naturale processo d’invecchiamento, parti vaginali, ma anche interventi chirurgici addominali.
Tecnica operatoria:
Prima dell’intervento le verrà somministrato un antibiotico per via venosa. Il nastro sarà generalmente posizionato
dopo un’anestesia locale, qualche volta in anestesia loco-regionale (anestesia spinale o epidurale) o in anestesia
generale. Nel caso si utilizzi un’anestesia locale le verrà somministrato per via endovenosa un medicamento
antidolorifico che avrà anche un’azione tranquillizzante. Un anestesista sarà presente durante tutto l’intervento.
L’anestesia locale viene applicata attraverso la pelle subito sotto il pube e sulla parete vaginale anteriore e laterale.
Questa anestesia dura ca. 2 ore. Nel caso sia previsto un nastro che può ancora venir tirato dopo l’operazione,
l’intervento può essere eseguito anche in anestesia loco-regionale o anestesia generale. L’operazione comincia con
due piccole incisioni cutanee poco sotto l’osso pubico e una piccola incisione nella parete vaginale anteriore.
Attraverso due piccoli canali ai lati dell’uretra vengono introdotti degli aghi speciali dalla vagina fin dietro l’osso
pubico verso l’alto ed estratti a livello delle incisioni cutanee da entrambi i lati. Ora con l’aiuto degli speciali aghi
viene introdotto il nastro. Questa bandeletta passerà sotto l’uretra e salirà dietro l’osso pubico da entrambi i lati. Il
nastro non deve essere suturato, viene rapidamente integrato nel tessuto e rimane senza tensione sotto l’uretra
così può dare maggior sostegno e reggere meglio in caso di sforzi come tossire e starnutire. Se l’intervento viene
eseguito in anestesia locale si può verificare durante l’operazione se tossendo perde ancora urina, chiedendole
quindi diverse volte di tossire. Il nastro verrà quindi tirato finché tossendo non uscirà quasi più urina.
Nel caso d’utilizzo di un nastro che deve essere ancora tirato dopo l’operazione, l’adattamento durante un test della
tosse verrà eseguito il giorno dopo l’operazione. In seguito le incisioni cutanee vengono suturate. Normalmente
dopo l’operazione non è necessario un catetere vescicale. Alcune ore dopo l’intervento le pazienti possono alzarsi e
a seconda del tipo d’intervento rispettivamente della funzione vescicale possono venir dimesse ca. 1-2 giorni dopo.
Rischi e complicazioni:
Nonostante un’esecuzione coscienziosa dell’intervento chirurgico il medico non può garantirle la riuscita
dell’intervento e l’assenza di complicazioni. Durante l’intervento chirurgico possono insorgere dei sanguinamenti.
Molto raramente questi sanguinamenti possono verificarsi soltanto dopo l’intervento. Per queste ragioni è
importante che dopo l’intervento vengano controllati i parametri cardiovascolari. Un’importante perdita di sangue è
molto rara.
Sono poi possibili rare lesioni di organi adiacenti come per esempio la vescica, l’uretra, gli ureteri, i vasi sanguigni e
il tessuto connettivo. Queste lesioni vengono normalmente riconosciute durante l’intervento e curate subito.
Nonostante i progressi della medicina non possono essere escluse totalmente infiammazioni, difetti di
cicatrizzazione delle incisioni chirurgiche, trombosi (coaguli di sangue) ed embolie. Dopo l’intervento ci sono spesso
piccoli disturbi temporanei di svuotamento della vescica. E’ anche possibile che il gettito urinario resti
definitivamente un po’ più debole.
Dopo l’operazione:
lo svuotamento vescicale deve essere sorvegliato. Se insorgessero dei problemi può rendersi necessario introdurre
un catetere vescicale per 1 o più giorni. Devono essere evitati sforzi fisici importanti per ca. 2 settimane dopo
l’operazione. E’ possibile fare la doccia da subito. Per 4-6 settimane è consigliato astenersi dai rapporti sessuali.
Costi:
Questo intervento rientra nelle prestazioni obbligatorie a carico delle casse malati. Se ha un’assicurazione
complementare, s’informi sulla copertura dei costi.
Domande:
Copyright ¤SGGG 2008
1
AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’ INFORMATION / PROTOCOLES
57
SPO
Schweizerische Patienten-Organisation
Organisation Suisse des Patients
Colloquio informativo
Traduttore/interprete: __________________________________________
Operazione proposta:
Schizzo dell’operazione (metodo, incisione, parte asportata, ricostruita, ecc., lato sinistro, destro)
Osservazione del medico sul colloquio informativo (p. es. rinuncia motivata alle spiegazioni; situazione personale a
rischio: età, cardiopatia, obesità, ecc.).
Altra possibilità di trattamento:
Data:
Ora:
Durata del colloquio:
Incarico di trattamento
Il dottor/La dottoressa _____________________________si è intrattenuto (a) con me in un colloquio informativo.
Ho capito le spiegazioni e posto tutte le domande che mi interessavano. Mi è stata consegnata una copia del
protocollo sul colloquio informativo.
Acconsento all’intervento previsto, come pure a eventuali cambiamenti ed estensioni, qualora si rivelino necessari
durante l’operazione.
Luogo, data:
Paziente:
Il testo a tergo è stato discusso con la paziente, le domande sono state chiarite e spiegate. La paziente ha ricevuto
una copia del protocollo informativo sull’operazione che la riguarda.
Data, ora:
Copyright ¤SGGG Version 2008
Medico:
Die Logos SGG, FMH + SPO dürfen nur bei unveränderter Originalversion verwendet werden.
Jede Abänderung des Formulars führt zum Verlust der erwähnten Logos.
2
AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’INFORMATION / PROTOCOLES
58
SPO
Schweizerische Patienten-Organisation
Organisation Suisse des Patients
Protocollo informativo sugli interventi al seno in caso di alterazioni benigne
Cognome:
Nome:
Data di nascita:
___________________________________________________________________________
Con le seguenti spiegazioni - che costituiscono solo un’informazione preliminare - desideriamo informarla e non
certo inquietarla. L’intervento previsto sarà discusso personalmente ed in modo approfondito con lei: non esiti a
porre domande su tutto ciò che le sembra poco chiaro o che ritiene importante. Può anche chiedere ad una
persona di sua fiducia di assistere al colloquio informativo.
Motivi dell’intervento:
Alterazioni benigne o infiammatorie del seno sono il motivo per l’intervento previsto. Se un nodulo viene valutato
come benigno o come molto probabilmente benigno probabilmente lei è previamente stata sottoposta alle
seguenti analisi come per esempio un’ecografia, una mammografia e/o una risonanza magnetica. Normalmente
sono pure state effettuate o una biopsia o un ago-aspirato del nodulo in questione. Anche se tutti i risultati degli
esami precedentemente effettuati parlano per un’alterazione benigna, rimane comunque un piccolo rischio che vi
sia una trasformazione maligna del tessuto. Per questo motivo ha sempre senso asportare un reperto che per
esempio tende a crescere, oppure che provoca dolori o timori alla paziente, nonostante molto probabilmente il
reperto rimanga benigno. In tal modo possiamo evitare continui controlli inutili.
Metodi operatori:
a) Biopsia aperta:
L’intervento chirurgico comporta l’asportazione del materiale sospetto. Questo intervento viene normalmente
effettuato in narcosi: può darsi che si renda necessaria una marcatura mediante filo metallico della zona da
asportare, in modo tale da poter individuare con sicurezza il tessuto da asportare durante l’intervento. A
dipendenza della grandezza e della posizione del tessuto asportato può essere necessaria la posa di un
drenaggio nella cavità restante (tubicino, che permette al sangue e al siero prodotti dalla ferita di fuoriuscire).
L’indicazione alla posa di tale drenaggio è individuale.
b) Intervento minimal invasivo:
Se si evidenzia ad una mammografia o un’ecografia del seno una zona alterata che secondo i criteri classici
viene valutata come benigna, la stessa può anche essere asportata con un Mammotome® (ago cavo che
aspira e asporta il tessuto a piccoli pezzi). Il Mammotome® viene effettuato sotto controllo radiologico o
ecografico. Normalmente questo intervento viene effettuato in anestesia locale. Si effettua una piccola
incisione sulla cute, viene quindi posizionato l’ago da biopsia e l’apertura dell’ago viene orientata proprio
sotto il tessuto d’asportare. Quindi il reperto può essere asportato in piccoli frustoli che vengono poi analizzati
microscopicamente. Dopo aver asportato l’ago si effettua una compressione del seno nella zona del prelievo
per ridurre la formazione di ematoma. Viene quindi posta una medicazione protettiva per 24 ore.
Rischi e complicazioni:
Le complicazioni più frequenti dovute agli interventi sopra elencati (a e b) sono sanguinamenti che provocano poi
ematomi. Normalmente questi guariscono senza effettuare ulteriori interventi chirurgici. In rari casi si rende
necessario un secondo intervento per evacuare l’ematoma formatosi. Infezioni, disturbi della guarigione della
ferita, trombosi ed embolie non possono mai essere completamente escluse sono comunque estremamente rare
in questo tipo d’intervento.
Dopo l’operazione:
Normalmente il risultato dell’analisi del tessuto asportato ci giunge ca. 2-3 giorni dopo l’intervento. A questo
punto lei sarà di nuovo a casa e l’informazione sui risultati istologici la riceverà dal suo medico curante.
Costi:
L’operazione è rimborsata dalla cassa malati di base.
La biopsia con Mammotome® viene anch’essa pagata dalla cassa malati se il medico che la esegue figura sulla
lista dei medici aventi diritto ad eseguire il Mammotome®.
Domande:
Copyright ¤SGGG 2008
1
AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’ INFORMATION / PROTOCOLES
59
SPO
Schweizerische Patienten-Organisation
Organisation Suisse des Patients
Colloquio informativo
Traduttore/interprete: __________________________________________
Operazione proposta:
Schizzo dell’operazione (metodo, incisione, parte asportata, ricostruita, ecc., lato sinistro, destro)
Osservazione del medico sul colloquio informativo (p. es. rinuncia motivata alle spiegazioni; situazione personale
a rischio: età, cardiopatia, obesità, ecc.).
Altra possibilità di trattamento:
Data:
Ora:
Durata del colloquio:
Incarico di trattamento
Il dottor/La dottoressa _____________________________si è intrattenuto (a) con me in un colloquio informativo.
Ho capito le spiegazioni e posto tutte le domande che mi interessavano. Mi è stata consegnata una copia del
protocollo sul colloquio informativo.
Acconsento all’intervento previsto, come pure a eventuali cambiamenti ed estensioni, qualora si rivelino
necessari durante l’operazione.
Luogo, data:
Paziente:
Il testo a tergo è stato discusso con la paziente, le domande sono state chiarite e spiegate. La paziente ha
ricevuto una copia del protocollo informativo sull’operazione che la riguarda.
Data, ora:
Copyright ¤SGGG Version 2008
Medico:
Die Logos SGG, FMH + SPO dürfen nur bei unveränderter Originalversion verwendet werden.
Jede Abänderung des Formulars führt zum Verlust der erwähnten Logos.
2
ME MBRES
60
Membres ordinaires (Liste du 02 avril 2008)
Nom / Prénom
Adresse de la clinique / du cabinet médical
Adresse privée
Amolini Veréb Caterina
Spital Bülach, Spitalstr. 24
8180 Bülach
Im Füchsli 26
8180 Bülach
Braun Karin
Gesundheitszentrum
8400 Winterthur
Hohlgass 1
DE-78250 Walterdingen
Botta Umberto
Ospedale San Giovanni
6500 Bellinzona
Viale Stazione 18
6512 Giubisasco
Breitling Katrin
Abt. Geb./Gyn. Kantonsspital
8208 Schaffhausen
Kirchweg 93A
8245 Feuerthalen
Brenn Frank
Kantonsspital Baden
5404 Baden-Dättwil
Sarmenstorferstrasse 20
5707 Seengen
Cebulla Michael
Gemeinschaftspraxis
Stadthofstr. 5, 6000 Luzern
Keberlistrasse 43
8273 Triboltingen
Di Bernardo-Schumacher Viviane
Av. Général Guisan 44
1009 Pully
Le Grand-Chemin 108
1066 Epalinges
Infanger-Damur Bigna
Masanserstrasse 2
7000 Chur
Kronenwingert 64
7000 Chur
Kind André Boris
Universitäts-Frauenklinik
Inselspital, 3010 Bern
Klybeckstrasse 9
4057 Basel
Mariotta Manuel
Gyn.-obst. Hôpital
1700 Fribourg
Rte du Levant 2
1700 Fribourg
Näpflin-Weekes Andrea
Neue Frauenklinik Kantonssp.
6004 Luzern
Stationsstrasse 10
6373 Ennetbürgen
Ochsenbein-Kölble Nicole
Frauenklinik UniversitätsSpital
8091 Zürich
Im Maas 10
8049 Zürich
Raggi Anna
Frauenklinik Universitätsspital
4051 Basel
Missionsstrasse 46
4055 Basel
Rake Annett
Raus René
Buckhauserstrasse 5
8048 Zürich
Bürgstrasse 1
8733 Eschenbach SG
Schumann Berghändler Caroline
Rickenstrasse 8
8733 Eschenbach SG
Zellwegstrasse 18
9056 Gais
Schütz Michael
Frauenklinik, Kantonsspital
9007 St. Gallen
Sonnenbergstrasse 16
9036 Grub SG
Thomann Daniel
Frauenklinik Spitalzentrum
2501 Biel
Mattenhofstrasse 37
3007 Bern
Todesco Bernasconi Monya
Frauenklinik Kantonsspital
5001 Aarau
Lerchenweg 14
5000 Aarau
Ueberschlag Müller Béatrice
Frauenklinik, Spital
8125 Zollikerberg
Keltenstrasse 10
8044 Zürich
Venturelle Reyes Lozano Sophie
Via Belsoggiorno 5
6500 Bellinzona
Ospedale Regionale
6500 Bellinzona
Viereck Volker
Frauenklinik Kantonsspital
8501 Frauenfeld
Neuhauserstrasse 94
8500 Frauenfeld
Zürcher Meili Sabine
Abt. Gyn. Geb. Spital
8708 Männedorf
Aufdorfstrasse 173
8708 Männedorf
MEMBRES
61
Membres extraordinaires (Liste du 02 avril 2008)
Nom / Prénom
Adresse de la clinique / du cabinet médical
Adresse privée
Klimek-Kägi Miriam
Gyn./Geb. Abteilung, Spital Thun
3600 Thun
Gotthelfweg 8
3600 Thun
Matta von Meyenburg Christin
Frauenklinik Spital Uster
8610 Uster
Seestrasse 1
8704 Herrliberg
Polli Christian
Maternité, H.U.G.
1211 Genève
19, Avenue des Cavaliers
1224 Chêne-Bougeries
Ryu Gloria
Geb. Gyn. Abt. Spital Oberengadin
7503 Samedan
Chesa Fuornatsch
7504 Pontresina
Vuilliomenet Andrés
Rue du Chasseral 20
2300 La Chaux-de-Fonds
Rue des Doloires 9
2063 Saules NE
Démission de membres extraordinaires / ordinaires
Participation libre (Liste du 02 avril 2008)
(Liste du 02 avril 2008)
Nom / Prénom
Adresse
Nom / Prénom
Adresse
Ahler Astrid
Langhalenstrasse 3
8280 Kreuzlingen
Blanchard Jean-René
Seefeldstrasse 214
8008 Zürich
Monod Cécile
Case Postale 954
1992 Les Agettes
Halim Anindita
Rorschacherstrasse 14a
9450 Altstätten
Pantic Ljiljana
Schmiedgasse 15
9000 St. Gallen
Hofer Urs
Bümplitzstrasse 75
3018 Bern
Spinelli Alberto
Via Turconi 10
6850 Mendrisio
Ingold Walter
Theaterstrasse 1
8400 Winterthur
Spring Ursula
Rössligasse 11
8180 Bülach
Stoll Ueli
Alpes 93
1814 La Tour de Peilz
Teufelberger Kirstin
Bannhaldenweg 14
5600 Lenzburg AG
Wermelinger Ruth
Marterey 56
1005 Lausanne
Uehlinger-Walter Judith
Ebnetstrasse 23
8810 Horgen
Wirth Toni
Buchenstrasse 7
9524 Zuzwil
Décès (Liste du 02 avril 2008)
Nom / Prénom
Adresse
Gruner Laurent
1258 Perly
Haenel Andreas F.
Hauptstrasse 60, 4528 Zuchwil
Isenegger Oswald
Schädrütihalde, 6006 Luzern
Lurie David
Wasserturmplatz 3, 4410 Liestal
Mall-Haefeli Marianne
Rhengasse 1, 4058 Basel
Müller-Schmid Peter Lauritz
Ringstrasse 29A, 4900 Langenthal
Oehler Ilva Elisabeth
Leigrubstr. 21, 8624 Grüt
Stastny Jiri Georg
1217 Meyrin
É VÉ NE M EN TS / COURS - B LO C S
62
Cours-blocs obligatoires 2008 pour l’obtention du
titre de spécialiste en gynécologie-obstétrique
Kurs Nr. 1: Einsatz der Kardiotokographie (CTG)
für die Überwachung des Feten während der
Schwangerschaft und unter der Geburt
Datum: Samstag, 29. März 2008
Ort: Bern
Leitung: Prof. Daniel Surbek
Auskunftsstelle: Frau El Jamal Regina, Tel. 031 632 11 22,
Fax: 031 632 12 05
E-mail: [email protected]
Kurs Nr. 2: Psychosomatische Gynäkologie und
Geburtshilfe Teil 1: Kommunikation und Beratung
Datum: Samstag, 12. April 2008
Ort: Basel – Universitäts-Frauenklinik
Leitung: Prof. Johannes Bitzer
Auskunftsstelle: Frau E. Bourgeois, Tel. 061 265 90 43, Fax:
061 265 90 35,
E-mail: [email protected]
Kurs Nr. 3: Zervixpathologie und Kolposkopie
Datum: Samstag, 17. Mai 2008
Ort: Kantonsspital Bruderholz, BL
Leitung: Prof. Siegfried Heinzl
Auskunftsstelle: Frau Zumbühl, Tel. 061 436 21 83, Fax:
061 436 36 66
E-mail: [email protected]
Cours No 4: Endocrinologie gynécologique et
médecine de la reproduction (I)
Date: Samedi, 6 septembre 2008
Lieu: Auditoire de la Maternité du CHUV, Lausanne
Direction: Prof. Dominique de Ziegler
Information: Mme Kerstin Paschoud, Tel. 021 314 32 88,
Fax: 021 314 32 74
E-mail: [email protected]
Cours No 5: Accouchement prématuré
Date: samedi 18 octobre 2008
Lieu: Maternité des HUG, Genève
Direction: Prof. Olivier Irion
Information: Secrétariat du Prof. Irion, tél. 022 382 42 03,
fax: 022 382 41 65
Kurs N° 6: Höhergradige Dammrisse
Datum: Samstag, 15. November 2008
Ort: Bern
Leitung: Prof. Daniel Surbek und Dr. Annette Kuhn
Auskunftsstelle: Frau El Jamal Regina, Tel. 031 632 11 22,
Fax: 031 632 12 05
E-mail: [email protected]
Kurs N° 7: Laparoskopie und Hysteroskopie
Datum: Samstag, 29.November 2008
Ort: Baden
Leitung: Prof. Michael Hohl
Auskunftsstelle: Frau Lena Erismann, Tel. 056 486 35 02,
Fax: 056 486 35 09
E-mail: [email protected] oder [email protected]
Cours N° 8: Psychosomatique en gynécologie et
obstétrique
Date: Samedi, 6 décembre 2008
Lieu: Maternité du CHUV, Lausanne
Direction: Dr Saira-Christine Renteria, MER
Information: Mme Silvia Paltenghi, Tel. 021 314 32 01 (le
matin), Fax: 021 314 33 02
E-mail: [email protected]
É VÉ N E M E N TS / COURS-BLOCS
63
Événements
Date
Titre / Lieu
Information
30.04.2008 – 03.05.2008
10th Congress of The European Society of Contraception
ESC
Kernfortbildung
Prague, Czeck Republic
ESC Central Office, Opalfeneweg 3
B-1740 Ternat, Belgium
Tel: +32 2 582 08 52 , Fax: + 32 2 582 55 15
em@il: [email protected]
www: www.contraception-esc.com
08.05.2008
Senologie Update 2008
Kernfortbildung
Casino Lakeside Zürichhorn, Zürich
PD Dr.med. Christoph Rageth, Brust-Zentrum
Seefeldstr. 214, 8008 Zürich
Tel: 044 380 76 60, Fax: 044 380 76 61
em@il: [email protected]
21.05.2008 – 23.05.2008
Advances Course in Endoscopic Suture
Formation spécifique
University Hospitals of Geneva
Departement of gynaecology and obstetrics, Boulevard
de la Cluse 30, 1205 Geneva
Auditorium
Ms Maryse Ivol, Department of gynaecology
and obstetrics, HUG
Boulevard de la Cluse 30, 1211 Genève 14
Tel: 022 382 40 10, Fax: 022 382 41 45
em@il: [email protected]
24.05.2008
Journée de printemps du GRSSGO
Formation spécifique
La Longerai, Morges
Mme Sabine Gisler, Meeting.com
Rue du Lac 22b, 1020 Renens
Tel: 021 312 92 61, Fax: 021 312 92 63
em@il: [email protected]
www: www.meeting-com.ch
30.05.2008 – 31.05.2008
Ultrasound in Obstetrics
The future and the past
Kernfortbildung
UniversitätsSpital Zürich (USZ),
NORD I, Hörsaal C304, Frauenklinikstrasse 10, 8091 Zürich
Kongress-Sekretariat, Klinik für Geburtshilfe, Departement
Frauenheilkunde, UniversitätsSpital Zürich
Frauenklinikstrasse 10, 8091 Zürich
Tel: 044 255 51 01, Fax: 044 255 44 48
em@il: [email protected]
www: http:/www.geburtshilfe.usz.ch
06.06.2008 – 07.06.2008
Update Doppler Sonographie in der Schwangerschaft
Kernfortbildung
Universitätsspital Basel
Frauenklinik, Hörsaal 1, Spitalstrasse 21, 4031 Basel
Ultraschallabteilung, Universitätsspital Basel Frauenklinik
Spitalstrasse 21, 4031 Basel
Tel: 061 265 90 46, Fax: 061 265 92 41
em@il: [email protected]
26.06.2008 – 28.06.2008
Jahreskongress gynécologie suisse, SGGG
Casino Kursaal Interlaken
BV Consulting GmbH
Kongressorganisation
8625 Gossau
Tel: 044 683 14 84, Fax: 044 683 14 83
em@il: [email protected]
www: http://www.bvconsulting.ch
20.07.2008 – 24.07.2008
19th Annual Conference on Focus on the Female Patient
Kernfortbildung
Kiawah Island, South Carolina USA
SMA Attm: Registration
www: http://www.sma.org/fp
24.08.2008 – 28.08.2008
18th World Congress on Ultrasound in Obstetrics
and Gynecology
Kernfortbildung
Formation spécifique
Chicago, USA
em@il: [email protected]
www: http://www.isuog.org
30.08.2008
Stillen
Schweizerisches Seminar für Aerzte
Kernfortbildung
Universitätsspital Basel
Zentrum für Lehre und Forschung
Hebelstrasse 20, 4031 Basel
VELB Ausbildungssekretariat Schweiz, Therese
Röthlisberger, IBCLC
Erlenweg 13, 4562 Biberist
Tel: 032 672 49 72
em@il: [email protected]
18.10.2008
Pränatale Medizin News; Tipps und Tricks
Kernfortbildung
Universitätsspital Basel,
Frauenklinik, Hörsaal 1,
Spitalstrasse 21, 4031 Basel
Ultraschallabteilung, Universitätsspital Basel Frauenklinik
Spitalstrasse 21, 4031 Basel
Tel: 061 265 90 46, Fax: 061 265 92 41
em@il: [email protected]
IMPRESSUM
Herausgeber :
Schweizerische Gesellschaft für Gynäkologie und Geburtshilfe, gynécologie suisse
Die Texte wurden von den Autorinnen, Autoren direkt übernommen
ab Diskette oder Mailübermittlung. Die Redaktion nimmt an diesen Texten
jeweils keine inhaltlichen Änderungen vor.
Redaktion:
Dr. med. Eduard Vlajkovic
Chefarzt Frauenklinik
Spital Zollikerberg, Trichtenhausenstrasse 20, 8125 Zollikerberg
Sekretariat 044 397 24 14, Fax 044 397 20 10, Spital 044 397 21 11
[email protected]
Dr. med. Sylvia Bonanomi
Av. Général Guisan 44, 1009 Pully
Telefon 021 729 43 44, Fax 021 729 39 38
E-Mail [email protected]
Koordination:
Frau Barbara Vetsch, BV Consulting GmbH
Industriestrasse 37, 8625 Gossau
Telefon 044 683 14 84, Fax 044 683 14 83
E-Mail: [email protected]
www.bvconsulting.ch
Konzept und Gestaltung:
Mike Bierwolf, E-Mail [email protected], www.bierwolf.ch
Inserateannahme/Pharma News:
BV Consulting GmbH, Industriestrasse 37, 8625 Gossau
Telefon 044 683 14 84, Fax 044 683 14 83
E-Mail: [email protected],
www.bvconsulting.ch
Druck:
Walter Gammeter Graphische Unternehmung St. Moritz AG, 7500 St. Moritz
Telefon 081 837 90 90, Fax 081 837 90 91
Erscheinungsweise für 2008:
Mai und Dezember
Akademie für Fortbildung der gynécologie suisse, SGGG:
Frau Mireille Gloor, Giacomettistrasse 36, 3006 Bern
Telefon 031 352 07 20
Generalsekretär der gynécologie suisse, SGGG:
Prof. Dr. med. Mario Litschgi
Generalsekretariat gynécologie suisse, SGGG
Mühlenstrasse 68
8200 Schaffhausen
Telefon 052 624 37 33, Fax 052 624 37 34