Bulletin d`information 2008 - Accueil
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www.sggg.ch bulletin d’information 01/2008 2 Message du président 3 Rapport du Sécretaire général 6 Ordre du jour de l’assemblée générale du 26 juin 2008 8 Départements, Conseillers, Conférence des présidents 16 Académie pour la formation continue de gynécologie suisse, SSGO 22 Rapports des groupes de travail 29 Rapports de commissions 31 Rapports des délégues 39 Newsletter 45 Avis d’experts Feuilles d’information Protocoles 60 Membres 62 Événements / Cours-blocs TA B LE D ES MATI ÈRES 1 Table des matières 2 3 6 Message du président 32 Société suisse de médecine de la reproduction, SSMR 33 Fondation suisse pour la promotion de 33 Sénat de l’Académie suisse du 26 juin 2008 34 Commission d’experts «cancer du sein», Départements, Conseillers, Conférence 35 Rapport du Sécretaire général l’allaitement maternel Ordre du jour de l’assemblée générale des sciences médicales, ASSM Ligue suisse contre le cancer Société suisse de la ménopause, SSM des présidents 36 Conférence des médecins chefs de gynécologie 8 Département Relations Internationales 37 Société suisse de sénologie, SSS 9 Département Assurance-Qualité, Droit et Éthique 38 Team «visites» de gynécologie suisse, SSGO 39 10ème Newsletter: 10 Département Questions Tarifaires 11 Département Médias et Communication 12 Conseillers de gynécologie suisse Newsletter 14 Département DRG Les virus du papillome humain (HPV) ne doivent plus 15 Confèrence des présidents provoquer de maladies 42 11ème Newsletter: Vaccination chez le gynécologue Académie pour la formation continue de gynécologie suisse, SSGO Avis d’experts / Feuilles d’information / Protocoles 16 Rapport annuel du président 45 Informations pour nos lecteurs 18 Ordre du jour de l’assemblée générale du 26 juin 2008 46 Avis d’Experts No 22: Diagnostic et traitement de 20 Protocole de la séance du Comité l’anémie ferriprive durant la grossesse et le post-partum Rapports des groupes de travail 22 Endoscopie gynécologique, GEG 23 Endocrinologie gynécologqiue et de médecine 48 Avis d’Experts No 23: Utilisation «off label use» 50 Avis d’Experts No 24: Don du sang de Cordon: 52 Protocole en vue du consentement eclaire pour des médicaments en gynécologie obstétrique de la reproduction, AGER 24 25 Oncologie gynécologique, GOG faits relevants Urogynécologie et pathologie du plancher du pelvien, AUG 26 Gynécologie et l’obstétrique psychosomatiques 27 Gynécologie de l’enfant et de l’adolescente, GYNEA 28 Violence domestique en consulation gynécologique les interventions bénignes du sein 54 Feuille d'information pour la Biopsie du ganglion 56 Protocollo informativo per operazioni con nastro 58 Protocollo informativo sugli interventi al seno sentinelle en lieu et place du curage axillaire in caso di incontienza urinaria in caso di alterazioni benigne Rapports de commissions 29 Rapport de la statistique de l’AGOS Membres 60 Mutations des membres Rapports des délégues 31 Société suisse d’ultrasons en médecine, section gynécologie et obstétrique (SSUMGO) Événements / Cours-blocs 62 Cours-blocs obligatoires 2008 64 Événements ME SSAGE DU PRÉS IDEN T 2 Message du président Chères Consoeurs, chers Confrères, Cher(e)s Ami(e)s, Vous trouverez dans ce bulletin, qui pourrait être le dernier sous cette forme, les rapports du secrétaire général et des responsables des départements, des groupes de travail, des commissions, etc. Je vous invite à en prendre connaissance pour éviter d’en reparler lors de l’assemblée générale que nous tiendrons à la fin juin 2008 à Interlaken. Cela nous permettra de gagner un temps précieux pour aborder des sujets plus brûlants. « Le temps passe vite…, trop vite ! » Voilà bientôt 2 années que je partage les plaisirs et les soucis de la présidence de notre société. J’ai abordé cette digne tâche en m’engageant corps et âme. Confronté à un ras de marée de problèmes à résoudre, j’ai pu compter sur l’aide efficace en particulier des membres du comité central. Le plus passionnant, mais également le plus visionnaire, reste toutefois à faire. Il est impératif d’envisager l’avenir de notre spécialité pour rester une société rayonnante, exemplaire et innovatrice. Par le passé, elle a montré à plus d’une reprise qu’elle naviguait avec un pas d’avance sur les enjeux importants de notre politique professionnelle. Dans cette optique, le comité central s’est cloîtré à deux reprises durant 2 jours pour réfléchir en toute quiétude aux futurs défis. Ces journées de réflexion stratégiques ont débouché sur une liste de problèmes prioritaires. En résumé, on dira que « le pavé est tombé dans la mare ». Lors du congrès annuel à Interlaken, nous aimerions partager avec vous toutes et tous nos visions pour les 4 prochaines années. Les préoccupations de nos membres installés en cabinet nous interpellent particulièrement. Il en est de même pour nos collègues en formation ainsi que pour les gynécologues hospitaliers. Le comité central vous invite à un débat le jeudi après-midi 25.06.2008. Je me réjouis dès à présent de vous retrouver nombreux lors de cette rencontre très importante pour la cohésion de notre société. Connaître les enjeux de toutes et tous nous permettra d’aborder ces problèmes de manière plus unitaire et dans un esprit constructif pour satisfaire le plus grand nombre de membres de notre grande famille. Je souhaite à mon successeur une bonne santé pour aborder les problèmes en choisissant des solutions réalistes et d’avoir des idées fédératrices de consensus tout en défendant la large palette de notre belle spécialité. Il serait inadmissible de voir fondre nos domaines spécialisés comme peau de chagrin. Pour éviter une telle catastrophe il faudra montrer des qualités de solidarité entre nous et des prises de position sans ambiguïté. Le respect de nos différences culturelles et linguistiques, tout en fédérant un mode de communication nous permettant de nous comprendre, doit faire partie des préoccupations futures. Je souhaite à toutes et à tous ainsi qu’à vos familles mes meilleurs vœux de santé et vous remercie de votre soutien tout au long de cette présidence. Prof. Dr méd. D. Stucki, Fribourg Président R A PPO RT D U S É C R E TA I R E GÉN ÉR AL 3 Rapport du secrétaire général Seuls figurent dans ce rapport les éléments prépondérants de l’année passée. Assemblée générale Programme de formation post-graduée Communication de la FMCH avec les sociétés spécialisées Le programme de formation post-graduée, comprenant le titre de médecin spécialiste en gynécologie et obstétrique ainsi que les titres de formation approfondie pour: – la gynécologie et l’obstétrique interventionnelles opératoires – la médecine foeto-maternelle et l’obstétrique – l’endocrinologie gynécologique et la médecine de la reproduction – l’oncologie gynécologique ont reçu l’approbation de la CFPC. Tous les titres de formation approfondie ont également été approuvés par la Chambre médicale (décembre 2007). Le programme de formation post-graduée est entré en vigueur le 1.01.2008. Le titre de formation en urogynécologie a dû être retiré. Soumis à un remaniement, sa combinaison avec la Société suisse d’urologie fait l’objet d’une concertation. Il devra ensuite être approuvé par la Chambre médicale. La CFPC estime qu’un examen oral, en partie oral/pratique, est nécessaire pour l’ensemble du titre. Il existe également un examen oral pour le «titre de base» en gynécologie et obstétrique. Cet examen peut être organisé sous forme d’examen de fin d’études ou d’évaluation renouvelée durant les cinq années de formation post-graduée. Le projet est en cours. Vingt évaluations par des supérieurs hiérarchiques, chefs de cliniques, médecins cadres, médecin-chefs, sur une durée de cinq ans pourraient se substituer à l’examen de médecin spécialiste. Sonotrainer Le Comité a abandonné tous les appareils aux cinq universités. Genève n’en a fait aucun usage, et deux dispositifs se trouvent actuellement à Bâle. Se reporter au compte rendu du président David Stucki. Ce contact s’est intensifié. Les membres doivent savoir ce qu’il advient de leurs cotisations de membre FMCH. L’initiative à cet égard se situe au niveau de la FMCH. Histoire de gynécologie suisse, SSGO 75 ans de Société de gynécologie obstétrique de la Suisse romande, 70 ans de Société de gynécologie de Suisse alémanique. L’histoire a été concoctée par Heini Stamm et elle peut être consultée sur Internet. Information sur l’acide folique Il existe un certain écart d’information entre la ville et la campagne, en matière de connaissance de l’acide folique. Le Comité a pris acte de cette situation. On trouve dans les ouvrages des indications suivant lesquelles moins de 50% de toutes les femmes enceintes prennent de l’acide folique. Il faut fortement activer l’initiative sur l’acide folique pour obtenir de meilleurs chiffres. Des contacts sont en cours. Vaccination En matière de vaccination, nous sommes «des approvisionneurs». Le programme de vaccination est disponible en français et en allemand: il est accessible sur Internet. Ce sera par ailleurs un sujet du congrès 2008. Divers articles seront publiés dans le bulletin. Le sujet est régulièrement mis à jour par Daniel Brügger – ce dont nous le remercions – de concert avec le Comité de gynécologie suisse, SSGO. Les abus sexuels en consultation Brida von Castelberg a pris en charge le groupe de travail et elle engagera son activité sur mandat du président. LapSim Ces dispositifs ont été remis par le Groupe de travail d’endoscopie. Gynécologie suisse, SSGO s’est donc acquitté de toutes ses tâches! Révision des recommandations pour la prise en charge et la réanimation du nouveau-né à la naissance La Société Suisse de Néonatologie a entrepris de réviser les R A PP O RT DU S ÉCRETAI R E G É NÉ R A L 4 recommandations en collaboration avec gynécologie suisse, SSGO, et l’Académie de Médecine Foeto-Maternelle. Les versions allemandes et françaises peuvent être consultées sur le réseau. EGONE et EGONE plus Il reste encore à consolider le financement. Une commission a été mise en place sous la présidence de Jacques Seydoux. Sur les 10 universités allemandes consultées, Urs Haller en a déjà recruté 8. Il est confiant quant à la possibilité de gagner l’ensemble des 10 à notre cause. Entre-temps, le contrat avec l’Université de Zurich a été établi. Il n’est pas encore acceptable à ce jour sous sa forme actuelle. Ce contrat ne permet pas d’atteindre le «turn-around». Nous sommes encore dans la phase où les risques ne sont pas couverts, surtout financiers. Le groupe doit continuer à travailler, trouver des fonds, et les contrats avec les universités participantes. Nous sommes conscients qu’un grand travail a déjà été réalisé pour EGONE. Le Comité signale que nous nous trouvons dans des négociations contractuelles parfois difficiles et que l’issue est incertaine. Nous conseillons aux groupes de travail de ne pas engager de trop fortes dépenses actuellement. Dès que l’existence d’EGONE plus sera garantie, le Comité comme l’Assemblée des conseillers seront solidaires de cette plate-forme. La gynécologie suisse, SSGO juge le produit excellent. A ce jour, un financement d’1,6 million de Francs a été avancé par la Confédération et les cantons. EGONE se situe donc à un niveau de développement élevé, par contre, les salaires de cette année ne sont pas garantis. Les sociétés spécialisées autrichiennes et allemandes sont très intéressées, mais elles ne se sont pas engagées encore de façon ferme. Le niveau des connaissances correspond à l’examen de base, parfois même à l’examen de médecin spécialiste. L’esprit et la finalité du projet ne sont pas remis en cause. La question vise uniquement à savoir comment on peut le poursuivre et le financer. Gynécologie suisse, SSGO devrait garder la main sur EGONE. Le but est d’en tirer un bénéfice important en terme d’image, car ce type de transmission du savoir est infiniment porteur d’avenir. Membres de la commission d’accompagnement Jacques Seydoux, Président Roland Zimmermann Daniel Surbek Christoph Winkler Wolfgang Holzgreve Cette commission doit agir et siéger. La création d’une société éventuelle n’est envisagée que si les 70% du financement sont définitivement assurés. Des rapports dénués d’ambiguïté doivent être instaurés. Certificats Le Comité s’oppose à ce que chaque groupe de travail délivre des certificats indépendants. Nous courons trop de risques de rencontrer des problèmes juridiques dans un secteur soumis à des traitements bien établis (ex. de l’endoscopie: niveau d’aptitude de I à III avec certificats). Si nous voulons mettre en place ces certificats, nous nous devons tout d’abord consulter par ex l’OSP, pour savoir si des conséquences peuvent s’ensuivre pour un opérateur qui présente une complication, selon qu’il possède le niveau d’aptitude ou pas. Le Comité veut éviter en l’occurrence la prolifération sauvage et incontrôlée des certificats. Les certificats de cours, au sens d’attestations de participation, ne posent par contre aucun problème. Démission de la vice-secrétaire Sylvia Bonanomi Madame Sylvia Bonanomi a démissionné fin 2007 du Comité de la gynécologie suisse, SSGO. Elle continuera toutefois son travail de contrôle de la rédaction et de la traduction du bulletin en langue française. Expertises extrajudiciaires de la FMH La recherche d’experts s’avère souvent difficile et les procédures sont coûteuses. Actuellement, les experts sont nommés par les présidents des groupes de travail, de manière à cibler et optimaliser le choix de ceux-ci. De son côté, la FMH souhaiterait qu’un cas survenu par ex. dans un cabinet de consultation privé soit expertisé par un médecin exerçant la même fonction en privé, et non par un médecin académique par ex. Nous avons proposé la supervision des expertises par un second expert. Le but n’est pas de produire une seconde expertise, mais de vérifier les textes présentés. Les expériences vécues avec le système du reviewing, lors du séminaire des experts, ont été concluantes. La FMH refuse malheureusement notre suggestion. Il n’y a pas de différences de pratiques à relever entre la Suisse alémanique et la Suisse romande. L’amélioration des expertises doit être discutée avec la FMH et nous poursuivons nos efforts de concertation avec celle-ci. A l’avenir, nous désignerons systématiquement deux experts pour en améliorer la qualité. De même, la nouvelle répartition de la nomination des experts par l’intermédiaire des présidents des groupes de travail concernés conduit sans nul doute à améliorer la qualité des expertises extrajudiciaires. Le rôle du secrétaire général est donc principalement une tâche administrative, et ne consiste plus à chercher des experts et/ou à délivrer des mandats. Prix Bayer-Schering Le Prix Schering – dorénavant le Prix Bayer-Schering-Phar- R A PPO RT D U S É C R E TA I R E GÉN ÉR AL 5 ma – de Sfr. 20’000 remis sous le patronage de la gynécologie suisse, SSGO, est décerné chaque année. Le Prix SSGO récompense les meilleures vidéos, posters et conférences non rémunérées. Des rétributions d’experts seront financées par ce montant de l’ex-somme du prix SSGO. Révision des statuts Les statuts existants, à approuver sont le résultat de la procédure du conclave. Nul doute que les changements sollicités sont pour le bien de la Société. Sondage auprès des membres Groupe de travail concernant les prestations de prévention en cas de maternité Des entretiens sont en cours avec l’Office fédéral de la santé publique. Le flou subsiste sur ce que doivent être les prestations obligatoires dans ce domaine suivant la LAMal ( par ex la prophylaxie d’immunoglobulines anti-D). Tous les membres ont été interrogés sur la direction à suivre en faveur du développement optimal de la société, par Franziska Maurer, avec l’aide de Christoph Winkler et du président. Cf. le mot du président. Centre du sein, SanaCERT et académie du sein Protection maternelle: information dans les cabinets médicaux Le spécimen de la lettre du médecin traitant à l’employeur est publié. Le manuel des examens prénataux est disponible sur Internet. Candidats au Comité directeur de la FMCH En même temps que le secrétaire général, Jacques Seydoux a été élu par la SSGO au Comité directeur de la FMCH. J’ai moi-même été élu représentant de la FMCH à l’Assemblée des délégués de la FMCH. Examina Toute la motricité a été une nouvelle fois vérifiée, ajustée et affinée. Les thèmes de Centres du sein (Brustzentrum) de SanaCERT et de l’académie du sein font actuellement l’objet d’une consultation. Nous devons élaborer des propositions de gynécologie suisse, SSGO et communiquer des prises de position. A l’heure de la remise du présent rapport pour le bulletin du congrès, cette consultation n’est pas encore close. C’est la raison pour laquelle nous en parlerons plus en détail à l’assemblée des membres. Prof. Dr méd. Mario Litschgi, Schaffhouse Secrétaire général de gynécologie suisse, SSGO O RD RE DU JOUR DE L’AS S E M B L É E G É NÉ R A L E DU 2 6 JU I N 2 0 0 8 6 Ordre du jour de l’assemblée générale du 26 juin 2008 Jeudi 26 juin26. 2008, Donnerstag, Juni16.00 2008,h 16.00 h Casino Kursaal, Interlaken Ordre du jour 1. Bienvenue par le Président, approbation de l’ordre du jour, constitution 2. Protocole de l’assemblée générale du 28 juin 2007 à Lugano 3. Rapport annuel du Président 4. Mutations 5. Rapport annuel du secrétaire général 6. Rapport annuel des responsables de départements 7. Rapports des missions, des demandes et des recommandations des différents groupes de travail, commissions et départements 8. Comptes annuel 2007 – rapport du caissier 9. Rapport des réviseurs 10. Approbation des rapports annuels et des comptes annuels 11. Stratégie gynécologie suisse, SSGO, réflexions 2008 à 2012, Président 12. Révision des statuts 13. Elections – Présidente: Dresse Franziska Maurer, Soleure – Vice-président: proposition comité: Dr Jacques Seydoux, Delémont – Past-président: proposition comité: Prof. David Stucki, Fribourg – Caissier: Dr Christoph Winkler, Samedan – Secrétaire général: proposition comité: Dresse Christiane Roth, Zurich – Vice-secrétaire: proposition comité: Prof. Mario Litschgi, Schaffhouse – Département Formation: Prof. Patrick Hohlfed, Lausanne- Département Conseil scientifique (délégué Assemblée des conseillers scientifiques): Prof. Gabriel Schär, Aarau – Département des praticiens (délégué Conférence des présidents): Dr Dieter Musfeld, Binningen – Département DRG: Dr Dieter Musfeld, Binningen – Département Relations internationales: Prof. Wolfgang Holzgreve, Bâle – Département ASMAC; coordination des examens de spécialité: Dresse Claudia Canonica, Zurich O R D RE D U J O UR D E L’ A S S E M B LÉ E GÉ N É R A LE D U 26 JUI N 2008 – Département Assurance de Qualité, droit et éthique: Prof.. Daniel Surbek, Berne – Département Médias et communication: Dr Eduard Vlajkovic, Zollikerberg – Département hôpitaux publics: proposition comité: Prof. Roland Zimmermann, Zurich – Département Questions tarifaires, relations avec les caisses-maladies: Dr Pierre Villars, Zurich 14. Nouveau programme de formation post gradué 15. DRG 16. Nouveauté du comité central de la FMCH 17. Association des cliniques de gynécologie/obstétrique suisses (AGOS) 18. Egone Plus 19. Mutations membres honoraires / Proposition du comité: Prof. Renzo Brun del Ré; Prof. Zeyi Cao, Chine 20. Information des membres, Communication 21. Formation continue par gynécologie suisse, SSGO 22. Centre de sénologie 23. Congrès 2009, Lugano 24. Budget 2008 – 2009 25. Varia Informations à propos de la loi sur les études génétiques chez l'homme D É PA RTEMENTS , CON S E I L L E R S , CO NFÉ R E NC E DE S P R É S I D E N TS 8 Rapport annuel du Département Relations Internationales Les semestres fin 07 et début 08 ont été particulièrement chargés en travail pour le Département „Relations Internationales“, en effet, le congrès biennal du European Board and College of Obstetrics and Gynecology a été organisé par le signataire. C’était néanmoins un plaisir pour notre société d’accepter cette tâche, car la science et la politique professionnelle sont essentielles, et nos membres doivent y avoir accès un maximum. En tant que membre du European Board and College of Obstetrics and Gynaecology (EBCOG) et de la fédération mondiale FIGO on se trouve sollicité en permanence à voyager, partager, recevoir au delà de notre pays et des autres continents. Nous devons nous engager au développement de notre spécialité dans le monde entier y compris dans les pays en voie de développement, afin d’y établir un certain standard gynécologique et obstétrical. Quelques aspects originaux: En collaboration avec la fédération mondiale, la FIGO, notre candidature au congrès à Genève en 2012 n’a pas été retenue. C’est Rome, la ville éternelle qui recevra les congressistes. Les cinq continents organisent ce grand évènement en alternance, la SSGO voulait organiser le prochain congrès en Europe à Genève, en collaboration avec les sociétés allemande et autrichienne de gynécologie. La proposition faite à la FIGO de la ville de Genève a été retenue jusqu’au dernier moment grâce à une bonne présentation de la délégation suisse. La société fait néanmoins partie de la planification du programme scientifique. Soutien de pays à bas revenus et collaboration dans le EBCOG La FIGO a fait une campagne mondiale en 2008 pour la prise en charge des coûts de la vaccination HPV et a publié plusieurs consensus d’éthique. Il nous importe beaucoup de soutenir les pays à bas revenus pour permettre à leur population un accès amélioré aux soins en obstétrique et en gynécologie. Plus d’un demi-million de femmes meurent annuellement lors d’une grossesse, un accouchement ou en post-partum, ceci est un scandale. Le European Board and College of Obstetrics and Gynaecology (EBCOG) a pris le bon chemin. L’American College of Obstetrics and Gynecology (ACOG) en loue les performances. Par le moyen de rencontres et de coopérations, les sociétés internationales échangent de plus leurs idées et leurs projets. Un des buts importants de l’ EBCOG est l’uniformisation de la formation dans les pays membres et l’assurance de la qualité. Dans le cas idéal il y aura des spécialistes formés reconnus dans tous les pays au niveau le plus élevé. Des „Visiting Programme“ sont amenés à assurer l’échange, aussi bien dans la spécialité de base que dans les quatre sous-spécialités. Les candidats à une formation spécialisée devraient pouvoir passer une partie de leur formation dans des unités de formation accréditées dans le cadre de ce programme. Le congrès de l’ EBCOG a eu lieu en mars. Sur 1700 participants à Lisbonne, il y avait 44 suisses et le renommé Prix Van Assche a également été accordé à notre pays. La collaboration avec les deux pays germanophones voisins, l’Allemagne et l’Autriche, est fructueuse, le partage du patrimoine linguistique et culturel apprécié. Les échanges avec la France et l’Italie répondent au même principe. Dans le domaine de la politique la discussion commune est un avantage, comme a pu le démontrer l’exemple du diagnostic préimplantatoire. Lors des discussions en commissions préparatoires on a pu rassurer par des données de pays voisins la population suisse et les politiques Suisses au sujet d’éventuels abus de cette technique. En France par exemple on a vu augmenter le nombre de femmes qui entrent dans un programme de FIV et qui choisissent un diagnostic préimplantatoire. L’expérience de longue date montre qu’on y a recours que dans des cas précis et rares. Grâce à ces arguments, la Suisse sera le premier pays germanophone qui va proposer le diagnostic préimplantatoire. L’élaboration d’un texte de loi correspondant est en cours et devrait être prêt l’année prochaine, espérons-le. Prof. Dr méd. Dr h.c. mult. Wolfgang Holzgreve, Bâle D É PA RT E M E N TS , CO N S E I LLE RS , CO N F É R E N C E D E S PRÉSI D EN TS 9 Rapport annuel 2007 de la Commission pour l’assurance de qualité La Commission pour l’assurance de qualité de gynécologie suisse, SSGO, s’est réunie pendant l’année du rapport à l’occasion de 3 séances, respectivement le 16.03.2007, le 17.08.2007 et le 23.11.2007. Avec 14 membres de la commission présents en moyenne, la participation s’est avérée très satisfaisante. Les séances ont eu lieu comme d’habitude à l’Hôtel Schweizerhof de Zurich. Je désire remercier ici Madame Marie-Louise Zbinden qui a rédigé le procès-verbal des séances et est chargée de la coordination des diverses publications. Différents avis d’experts et protocoles d’information ont été élaborés et débattus. A ces réunions, nous avons mis en oeuvre un instrument d’assurance de qualité Outcome pour les cliniques en Suisse. Cet outil doit être préparé d’abord dans le cadre de la statistique de l’AGOS – raison pour laquelle Dr Thomas Hess, président de la Commission de l’AGOS, a été convié dans notre commission. Un autre thème essentiel est l’objectif d’une recommandation sur les centres périnataux qui manque à ce jour en Suisse; cette recommandation doit être élaborée de concert avec les délégués de l’Académie de médecine foeto-maternelle, de la néonatologie, chirurgie pédiatrique et anesthésie. Ces recommandations s’appuieront sur un document de travail de la Société suisse de néonatologie et définiront les conditions à remplir par les maternités. Ce projet doit être évalué à moyen terme, et nécessite vraisemblablement encore du temps et des discussions. Parmi les instruments mis à la disposition des membres, on établira dorénavant aussi – outre les protocoles d’information, guidelines et avis d’experts actuels – des feuilles d’information aux patientes, celles-ci devant servir de support à l’entretien informatif et aider à prendre les décisions en matière de diagnostic ou de traitement. Comme premier exemple, nous avons établi cette année une feuille d’information pour les femmes enceintes avec antécédent de césarienne – cette feuille est disponible sur le site Internet. Une brochure d’information sur la lymphadénectomie sentinelle pour le cancer du sein a également été mise en ligne. En outre, les avis d’experts suivants ont été rédigés et publiés: Avis d’experts n° 18, Vaccination HPV, version actualisée – Avis d’experts n° 20, Grossesse et VIH: prévention de la transmission verticale du VIH – Avis d’experts n° 21, Utilisation de la laparoscopie en cas de prolapsus génital – Avis d’experts n° 22, Diagnostic et thérapie de l’anémie sidéropénique pendant la grossesse et le post-partum – Avis d’experts n° 23, Off label use de médicaments en gynécologie et obstétrique – Avis d’experts n° 24, Don du sang du cordon ombilical: faits actuels (remplace l’avis d’experts initial sur le don du sang du cordon ombilical) – Avis d’experts n° 25, Toxine botulinique de type A dans la vessie hyperactive (OAB). Un protocole d’information pour les interventions sur le sein effectuées en cas de pathologies bénignes a été élaboré. Plusieurs autres avis d’experts et protocoles d’information sur des sujets variés sont en préparation, les guidelines existants élaborés anciennement devront être remaniés. Le projet GynGUIDE a été poursuivi avec succès, en collaboration avec Dr Otto de pnn SA et l’Académie de la Formation continue de la SSGO (Dr Jürg Schneider). Des formations continues de diverses cliniques suisses sont introduites sur le réseau via un module d’enseignement, de même pour les avis d’experts et guidelines préparés par la Commission pour l’assurance de qualité. Des éléments de la formation continue peuvent y être consultés par les membres. Le projet GynGUIDE se félicite de la popularité croissante qu’il suscite chez les membres. Dans le cadre de la Semaine de la formation continue de l’Engadine, organisée fin mars 2007 à St. Moritz, un séminaire d’experts s’est tenu une nouvelle fois. Il a été mis en place en collaboration avec les Dr Giovanni Bass et Dr Christoph Winkler; son déroulement fut extrêmement intéressant et captivant et a bénéficié de toutes parts de retombées positives. Il est prévu de proposer tous les deux ans des séminaires d’experts, ces manifestations étant financées à chaque fois par la SSGO. Je voudrais ici exprimer mes chaleureux remerciements – pour leur formidable engagement – à tous les membres de la Commission pour l’assurance de qualité et aux autres personnes ayant participé activement à nos groupes de travail. Le sondage effectué récemment auprès de tous les membres de la SSGO a montré que les travaux de la Commission D É PA RTEMENTS , CON S E I L L E R S , CO NFÉ R E NC E DE S P R É S I D E N TS 10 Département questions tarifaires pour l’assurance de qualité sont appréciés et qu’ils sont applicables dans la pratique. Aussi allons-nous poursuivre sur cette voie! Prof. Dr méd. Daniel Surbek Président de la Commission pour l’assurance de qualité de la gynécologie suisse, SSGO Membres de la Commission pour l’assurance de qualité (Etat en décembre 2007) Prof. Dr méd. Alfonso Almendral PD Dr méd. Jean-François Delaloye Dr méd. Gero Drack Prof. Dr méd. D. Fink Dr méd. F. Haberthür Dr méd. Peter D. Hagmann Prof. Dr méd. Siegfried Heinzl Dr méd. Thomas Hess Dr méd. Christoph Honegger Prof. Dr méd. Olivier Irion Madame Margrit Kessler, (représentation OSP) Prof. Dr méd. O.R. Köchli Prof. Dr méd. Mario Litschgi Madame Dr méd. Judith Pòk PD Dr méd. Julian Schilling Dr méd. Jacques Seydoux Dr méd. Michael Singer Dr méd. Stefan Spörri Dr méd. Gerald Stelz Dr méd. Eduard Vlajkovic Prof. Dr méd. Pius Wyss Les changements dans TARMED on été publiés dans le dernier bulletin de la SSGO de décembre 2007. Les regrettables erreurs concernant les examens doppler en obstétrique seront corrigées après consultation auprès du département des tarifs de la FMH. Dr méd. Pierre Villars, Zurich Département des tarifs D É PA RT E M E N TS , CO N S E I LLE RS , CO N F É R E N C E D E S PRÉSI D EN TS 11 Rapport annuel 2007/2008 du Département Médias et Communication Chers membres, Chères/Chers collègues, vaux, mais nous sollicitons aussi votre avis sur les idées du Comité. Durant l’année, le Comité s’est penché activement sur les aspects stratégiques de notre société spécialisée. Les éléments liés sont rapportés à plusieurs reprises dans ce bulletin. Nous en débattrons intensément aussi au congrès annuel. De nombreuses propositions d’amélioration dans le domaine de la communication ont accompagné ces réflexions. La plus importante fut de savoir si le bulletin devait continuer de paraître sous son format papier actuel – un format qui coûte cher! Après des cogitations approfondies, le Comité a conclu que le bulletin actuel constitue à cette heure un support de communication trop peu mobile, par ailleurs démesurément coûteux, par rapport aux autres possibilités disponibles. La communication électronique s’illustrant par des variantes plus rapides et donc plus efficaces en est l’exemple. Par exemple une page d’accueil sur Internet, entièrement remaniée et supervisée en continu, ainsi que la communication directe par courriel à l’ensemble des membres. Le Comité a la conviction que ces variantes lui permettront de travailler de manière plus efficace dans ce domaine. Nous vous informerons lors du congrès de l’état d’avancement des tra- Outre la rédaction du bulletin, deux newsletters ont été publiées pour les médias en attendant la constitution du présent rapport. Les sujets suivants ont été choisis dans ce cadre: 10ème Newsletter: La vaccination HPV contre le cancer du col utérin pour les jeunes filles et les femmes. Les gynécologues suisses soutiennent la vaccination de base des adolescentes contre le cancer du col de l’utérus. 11ème Newsletter: Vaccination chez le gynécologue Aujourd’hui, des gynécologues proposent également des programmes de vaccination pour les femmes. D’autres newsletters sont en préparation. Une autre tendance se dessine pour 2008: le passage aux supports électroniques d’information. Voyons si nos membres sauront apprécier et exploiter ces offres inédites. Dr méd. Eduard Vlajkovic, Zollikerberg Chef du Département Médias et Communication D É PA RTEMENTS , CON S E I L L E R S , CO NFÉ R E NC E DE S P R É S I D E N TS 12 Rapport annuel 2007/2008 de l’Assemblée des conseillers de gynécologie suisse Le sondage de gynécologie suisse, SSGO nous a appris que de nombreux membres ne connaissent pas les devoirs de l’Assemblée des conseillers. Il semble également que l’intitulé soit peu parlant. Dans un esprit d’information et de changement, nous souhaitons avec ce rapport faire connaître une nouvelle fois les tâches de l’Assemblée des conseillers. Les attributions suivantes ont été confiées à cette assemblée: – Représentation des divers groupes de travail, de l’Académie pour la formation continue et de la Conférence des médecinschefs de service de gynécologie suisse. – L’Assemblée des conseillers rend compte de ses activités et soumet des demandes au comité de la SSGO, en retour, elle est informée des activités dudit comité. – L’Assemblée des conseillers prend position sur des questions techniques qui concernent les commissions de l‘assemblée et leurs domaines spécifiques. – Elle siège au Comité de la SSGO avec un délégué. – Les responsables de départements du comité de la SSGO peuvent recourir aux différents groupements de l‘Assemblée des conseillers. De même, des membres de l’Assemblée peuvent communiquer directement avec les responsables de département du Comité. – Le comité de la SSGO consulte l’Assemblée sur les questions de formation continue, formation post-graduée et formation approfondie. Cette procédure s’applique également aux domaines des tarifs, de l’assurance-qualité, du système de santé en général et des médecins indépendants en pratique libre. – L’Assemblée des conseillers a un caractère consultatif. Ses membres font partie du comité élargi. – Les membres du comité élargi doivent faire office de rédacteurs des procès-verbaux pour l’examen pratique/oral. Depuis 2 ans, l’Assemblée des conseillers est activement intégrée dans la préparation et l’organisation du congrès annuel. – Coresponsabilité du contenu des principaux thèmes du congrès annuel – Organisation des contrôles des communiqués et affiches du congrès annuel – Mise en place des présidents de séances du congrès annuel. Dans leur fonction de présidents des groupes de travail, de l’Académie et de la Conférence des médecins-chefs, les membres de l’Assemblée offrent des compétences professionnelles de niveau élevé. Ils possèdent une large connaissance des développements pertinents de la médecine, tant dans leur formation approfondie que dans la politique médicale, et ils détectent avant l’heure les évolutions scientifiques avec leur conséquence sur l’activité clinique. Les groupes de travail conseillent le comité et la commission pour la qualité sur les questions des secteurs spécifiques dont l’actualité est brûlante, et ils font des propositions concernant les avis d‘experts, recommandations et directives. Composition actuelle de l’Assemblée des conseillers Prof. Dr méd. G. Schär, Aarau Président et Délégué de l’Assemblée des conseillers Dr méd. J. Schneider, Wetzikon Vice-président Membres de l’Assemblée des conseillers Président de l’Académie pour la formation continue, Dr méd. Jürg Schneider, Wetzikon Président de la Conférence des médecins-chefs de service de gynécologie de Suisse, Prof. Dr méd. R. Zimmermann, Zurich Association pour l‘urogynécologie et la pathologie du plancher pelvien, Prof. Dr méd. Gabriel Schär, Aarau Groupe de travail pour l’oncologie gynécologique, Prof. Dr méd. Daniel Fink, Zurich Groupe de travail pour l’endoscopie gynécologique, Prof. Dr méd. M. Hohl, Baden Groupe de travail pour la médecine foeto-maternelle, Prof. Dr méd. Daniel Surbek, Berne Représentante de la Société suisse de fertilité et stérilité, Dr méd. Dorothea Wunder, Berne Représentant de la Société suisse de sénologie, Prof. Dr méd. Rolf Steiner, Coire Représentant de la Société suisse de ménopause, Prof. Dr méd. Mario Litschgi, Schaffhouse Représentant de la Société suisse d’ultrasonographie en médecine, section gynécologie et obstétrique (SGUMGG), Dr méd. R. Müller, Winterthour Représentante du GT pour la colposcopie et la pathologie du col utérin, Mme Dr méd. Anne-Therese Vlastos, Genève Représentante du GT pour l’endocrinologie gynécologique et la médecine de la reproduction, Prof. Dr méd. Martin Birkhäuser, Berne Société suisse de médecine psychosomatique et psychosociale (SSMPP), Dr méd. Sibil Tschudin, Bâle Groupement suisse de gynécologie de l’enfant et de l’adolescente, Dr méd. Saira Christine Renteria, Lausanne Groupe de travail pour le „Better aging“, Prof. Dr méd. Renzo Brun del Re, Berne Prof. Dr méd. G. Schär, Aarau Oestrogel®: c’est tout ce qu’on en voit : une femme équilibrée dosable, applicable sur la peau, invisible Oestrogel®, la thérapie oestrogénique percutanée individuelle de la ménopause. Est rapidement résorbée à travers la peau *. Sans effet de premier passage. Information professionnelle abrégée. Oestrogel® 17ß-estradiol hemihydricum. I: symptômes du manque d’oestrogènes suite à la ménopause: bouffées de chaleur, palpitations, sueurs profuses, modifications de l’humeur, atrophie urogénitale et troubles du sommeil. Prévention ou ralentissement de l’ostéoporose chez les patientes ménopausées à haut risque ou chez lesquelles d’autres traitements n’entrent pas en ligne de compte. Pos: appliquer chaque jour 1 réglette ou 2 pressions d’Oestrogel® (2.5 g gel) sur les bras et les épaules. La dose doit être adaptée aux symptômes et au métabolisme de chaque femme. Dose maximale: 5 g gel/jour. Cl: cancer du sein, carcinome de l’endomètre, hyperplasie endométriale non traitée, hémorragie vaginale d’origine inconnue, atteinte hépatique sévère, affections thrombo-emboliques veineuses ou artérielles, porphyrie, hypersensibilité connue à l’estradiol ou aux composants; grossesse et allaitement. Préc: chez les femmes dont l’utérus est intact, le traitement substitutif oestrogénique devra toujours être complété par l’administration séquentielle d’un progestatif; surveiller étroitement les patientes avec facteur de risque de tumeur oestrogénodépendante ou d’une maladie thrombo-embolique, cancer du sein chez patiente de 1e degré, souffrant ou ayant souffert de léiomyome de l’utérus, d’hypertension, d’affections hépatiques, d’épilepsie ou de migraine; de diabète, cholélithiase, antécédents d’hyperplasie endométriale, lupus érythémateux disséminé, asthme, otosclérose; surveillance en cas d’antécédents ou de persistance de thrombophlébite, anémie falciforme, insuffisance cardiaque ou rénale, maladie des canaux biliaires, oedèmes, saignements persistants, tétanie et sclérose en plaques. I: inducteurs des enzymes microsomiales hépatiques (cytochrome P450) p. ex. anticonvulsivants, antiinfectieux, inhibiteurs de la protéase, millepertuis peuvent réduire l’action des oestrogènes. EI: occasionnellement: prurit, chloasma, modifications de la flore vaginale, métrorragies, hémorragies de privation, hyperplasie de l’endomètre, tension mammaire, cancer du sein, céphalées, migraines, oedèmes et/ou variations pondérales, jambes lourdes. Rarement: érythèmes polymorphes, noueux, purpura vasculaire, tumeurs oestrogénodépendantes, mastopathie, nausées, crampes abdominales, météorisme, lithiase biliaire, vertiges, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, troubles thrombo-emboliques. Cat. vente: B. Pour plus d’informations, veuillez consulter le Compendium Suisse des Médicaments. Vifor SA, 1752 Villars-sur-Glâne * en l’espace de deux minutes Vifor, une entreprise du Groupe Galenica D É PA RTEMENTS , CON S E I L L E R S , CO NFÉ R E NC E DE S P R É S I D E N TS 14 Rapport du Département DRG Sans que la population s’en rende compte, l’Assemblée fédérale (Chambres réunies) procède à une réorganisation et une rationalisation massives du système de santé suisse, ce qui va entraîner un changement de cap dans la fourniture des soins de santé. A l’avenir, on ne devra plus faire automatiquement ce qui est possible en termes médicaux, mais ce qui pourra être financé dans le cadre d’un budget défini. Et la formule magique a pour nom DRG ou «diagnosis related groups». Les hôpitaux font figure de point sensible dans la mesure où ils représentent, avec une part de 40%, le facteur prépondérant des dépenses de l’assurance-maladie. Des sommes fixes par unité de diagnostic sont remboursées par des forfaits par cas standardisés. Plus simplement dit, un hôpital perçoit peut-être pour une prothèse complète de la hanche la somme de 15’000 francs, ou 80’000 pour un by-pass. Avec de tels forfaits, le cadre financier est établi d’avance pour chaque cas individuel (diagnosis related group ou «groupe homogène de malades»). Les prestations rentrant dans ce cadre, telles une hospitalisation prolongée suite à des complications ou des diagnostics complémentaires, doivent être compensées par l’hôpital d’une autre région. mentaire (patient(e)s hospitalisé(e)s dans un établissement faisant appel à des médecins indépendants) constitue un élément d’importance, et ceci n’a pas été considéré ni évoqué par la FMH dans ses recommandations de vote. Il faut supposer qu’un carcan financier du même genre sera appliqué aux médecins exerçant en cabinet de consultation: la création des réseaux de médecins doit relayer l’obligation de contracter – ces réseaux (également cabinets HMO) se voyant attribuer la responsabilité d’un budget qui contraint à des économies. Si le plafond du budget n’est pas atteint ou s’il est dépassé, les médecins participants sont associés au gain ou à la perte. Nous voterons en juin sur la réforme de la LAMal et nous devrons choisir entre une gestion «moniste» ou «dualiste» du financement des hôpitaux. Dans le premier cas, une institution (caisse ou Etat) devra imposer la notion d’économie. Le dénommé «moniste» décidera alors des médecins et des hôpitaux avec lesquels il souhaite collaborer. Pour les médecins indépendants, le fait que – dans le cadre de la gestion moniste – le montant-limite largement débattu, intervenant dans le financement des hôpitaux, revienne également aux personnes ayant conclu une assurance complé- En résumé, ceux qui payent les primes seront satisfaits car cette restructuration va freiner leur hausse. Mais pour les patients, les conséquences sont fâcheuses, voire douloureuses. Et nous, médecins, auront à décider au quotidien quelles prestations, au vu des coûts, sont remises en question et lesquelles ne le sont pas. Etant donné que les modifications ainsi prévues seraient difficilement acceptées par la population si elles lui étaient présentées de manière complète et intelligible, les médias ne reçoivent les informations que par bribes. En tant que responsable du Département DRG nouvellement créé, je considère qu’il est de mon devoir de vous informer en continu et de façon compréhensible sur cette mutation. Les patient(e)s aussi devront se mettre au diapason des conditions nouvelles suivant les DRG. Mais ce sont surtout les assurés des divisions communes qui devront accepter de renoncer à des examens supplémentaires ou des prestations coûteuses pour des raisons financières, même si cela est déraisonnable médicalement parlant; ils apprendront que, pour faire baisser les coûts, la deuxième ou la troisième meilleure prothèse suffit largement. Les soins représentent le dernier maillon de la chaîne et ils subissent la même pression. En cas de sortie précoce de l’hôpital, le besoin d’aide par des soins à domicile va s’accroître. Pourtant, il n’est pas prévu de dépenser davantage d’argent dans ce secteur. Le Parlement a au contraire décidé que les personnes nécessitant des soins devront payer de leur poche vingt pour cent des frais. Pour le Département DRG: Dr méd. Dieter A. Musfeld, Binningen D É PA RT E M E N TS , CO N S E I LLE RS , CO N F É R E N C E D E S PRÉSI D EN TS 15 Rapport de la Conférence des présidents La Conférence des présidents a travaillé l’an passé exclusivement sur support écrit (par correspondance). Ainsi, un procès-verbal a été rédigé par mes soins pour chaque séance du Comité de la SSGO puis envoyé aux délégués par voie électronique. Malheureusement, il est arrivé fréquemment que les membres représentés n’ont pas reçu ces éléments, ce qui a généré une “accumulation d’informations” à laquelle il faut impérativement remédier. Il ressort de l’enquête électronique réalisée lors du changement d’année que cette situation a suscité l’insatisfaction des membres de notre société. Nous voulons nous attacher à améliorer cette chaîne d’information. Comme le mentionne l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale (AG) ordinaire, la Conférence des présidents doit être transférée dans la structure d’un département: le Département des médecins en pratique libérale, Relations avec les médecins agréés et les médecins en pratique privée (Délégué de la Conférence des présidents). A l’AG ordinaire organisée à Interlaken, la Conférence des présidents vous propose un délégué chargé de représenter vos intérêts (intérêts des médecins spécialistes en gynécologie exerçant en cabinet de consultation) au Comité de la SSGO. Le Délégué de la Conférence des présidents: Dr méd. Dieter A. Musfeld, Binningen AC A D É MIE POUR L A F OR M AT I O N CO NTI NU E DE G YNÉCO LO G I E S U I S S E, S S GO 16 Rapport annuel du Président Après la clôture de la remise des diplômes, une année plus paisible a suivi en 2007. Deux séances du comité de l’Académie et à la CFPC respectivement ont suffi pour gérer les affaires courantes. La Loi fédérale sur les professions médicales universitaires (LPMéd) est entrée définitivement en vigueur le 1er septembre 2007, avec un retard de 9 mois. On rappelle qu’elle vise à régir légalement la formation continue. Les cantons peuvent infliger des primes pouvant atteindre 20’000 CHF. La FMH / CFPC a clairement pris ses distances avec ces mesures et ne saura user de répression contre des membres retardataires. En revanche, il faut optimiser les formations continues, post-graduées et approfondies. Notre société spécialisée (SS) a fait figure une nouvelle fois de bon élève: la FMH/ CFPC souhaite ainsi proposer la répartition entre formation continue spécifique (FCS) et formation continue générale (FCG) pour toutes les SS. Les programmes de la FCS doivent être de rigueur et fixés par les sociétés spécialisées, la commission consultative de la CFPC jugeant que 25 crédits de FCS sont suffisants; actuellement, nous avons encore 40 crédits de FCS. Mais l’affaire est loin d’être close. D’ailleurs, les SS sont toujours autonomes et pourraient décréter des directives encore plus drastiques. Le comité de la gynécologie suisse, SSGO prévoyant des structures plus modernes pour gérer ces affaires s’est donc retiré des assemblées. Les résultats des consultations et travaux n’étant pas encore communiqués, nous nous sommes retenus de démarrer nos propres restructurations au sein de l’Académie. Le comité de l’Académie considère les travaux ci-dessous comme urgents dans la période qui vient: – construction d’un nouveau site Internet interactif, avec possibilité d’accès à une documentation complète sur la formation continue et la certification de cette formation, – possibilité d’imprimer le diplôme de formation continue par les membres – instauration d’une base de données complète d’adresses email, – garantie de tenue du secrétariat par du personnel. Concernant la homepage, la secrétaire de la SSMI (Madame Dr méd. Silva Keberle) est invitée à participer à une séance de l’Académie. Elle pourrait nous fournir des perspectives intéressantes sur l’attribution des «crédits» et du diplôme aux internistes, ces derniers représentant l’une des principales SS du pays avec 6’300 membres. Ce débat a également démontré que la «protection des données» complique bien des choses et est perçue comme «hostile à l’utilisateur». Il est probable que la solution consiste à ce que les membres doivent corriger ou compléter eux-mêmes et à chaque fois leurs propres données, lorsqu’ils veulent une prestation de l’Académie. Changement de domicile et de titre, mariage, divorce, séparation: tout cela fait partie d’une routine où chaque fichier d’adresse devient synonyme de tracas lorsqu’il s’agit d’envoyer un courrier. En 2008, on doit attendre de tout médecin qu’il/elle ait accès à un PC ,ceci n’étant de manière surprenante pas le reflet de la réalité. Le eLearning est une réussite pour l’Académie. Chaque année, de plus en plus de membres fréquentent les manifestations de l’Université de Zurich. En outre, il est frappant de voir que la durée moyenne de formation continue par voie électronique augmente. Nous considérons ce changement comportemental comme l’acceptation de la part des membres, de l’apprentissage actuel par ordinateur. Grâce au lifestreaming via www.gynguide.ch, nous avons dorénavant institutionnalisé un eLearning utilisable indépendamment du lieu et de l’installation. Un lifestreaming n’impose pas l’infrastructure d’un hôpital universitaire – l’équipe mobile de pnn part avec un dispositif complet d’enregistrement et enregistre la formation continue, la travaille en studio, ajoute les questions nécessaires au contrôle de l’enseignement et met le tout en ligne. Nous désirons à l’avenir recourir de plus en plus à ce système, pour tenir compte de nos collègues en Suisse alémanique et italienne. Jusqu’en 2007, 3 guidelines, 5 lifestreamings, 1 compte rendu de congrès et 3 avis d’experts ont pu être mis en ligne. Les guidelines de gs, SSGO, et lifestreamings en particulier méritent à mon avis la mention „de très grande valeur“! Pour 2008, le Comité a accordé 8 autres lifestreamings avec un plafond de coûts de 36’000.– CHF. AC AD É M I E PO U R L A F O R M AT I O N CO N T I N UE D E G Y N É CO LO GI E S U I SSE, SSGO 17 L’assemblée générale de l’Académie se tient cette année après l’AG de gs, SSGO. Une bonne occasion pour tout le monde d’assister à notre AG et d’y participer activement. Les réclamations portant sur le travail de l’Académie ont considérablement diminué. Nous ne pouvons que imaginer si cela est imputable à de l’indifférence ou à une satisfaction accrue. Puisque nous souhaitons proposer à nos collègues des éléments positifs pour leur travail de tous les jours, merci de bien vouloir nous communiquer de nouvelles idées, des avis ou suggestions constructives. Nous recueillons volontiers les noms des membres désireux de travailler au comité de l’Académie. Je voudrais remercier tous les membres du comité pour leur coopération toujours si amicale et si peu compliquée. Mes meilleurs vœux à toutes et tous, jusqu’au congrès! Dr méd. Jürg Schneider Président de l’Académie [email protected] Tél.: 044 934 24 01 Fax 044 934 24 05 AC A D É MIE POUR L A F OR M AT I O N CO NTI NU E DE G YNÉCO LO G I E S U I S S E, S S GO 18 Assemblée générale 2008 Date: 26 juin 2008 Lieu: Casino Kursaal, Interlaken Salle: salle des congrès Heure: env. 17h30 Ordre du jour 1. Accueil des participants et constitution Dr J. Schneider 2. Procès-verbal de l’AG 2007 Dr A.F. Schaub 3. Secrétaire, rédacteur du rapport annuel Dr A.F. Schaub 4. Rapport annuel du président Dr J. Schneider 5. Rapport annuel du trésorier Dr Ch. Winkler 6. Rapport des bureaux de vérification Dr A.F. Schaub 7. Rapport de la commission Scoring Madame Dr D. Wunder 8. Mutations au sein du comité Dr J. Schneider 9. Approbation des rapports et des comptes 10. Quitus du comité 11. Election / Confirmation du comité 12. Perspectives, nouveaux projets et travaux 13. Divers / Questions / Suggestions 14. Prochains rendez-vous Dr méd. J. Schneider, Wetzikon Président Dr J. Schneider Traitement adjuvant du cancer du sein Arimidex® C: anastrozolum; compr. pelliculés à 1 mg; liste B. I: traitement adjuvant du cancer du sein chez la femme ménopausée dont la tumeur présente des récepteurs positifs aux estrogènes ou à la progestérone ou que leur statut soit inconnu (phase I et II). Traitement du cancer du sein avancé chez la femme ménopausée. P: 1 mg (=1 compr. pell.)/jour. CI: hypersensibilité, grossesse, allaitement. PR: insuffisance sévère, rénale ou hépatique. IA: estrogènes. EI: bouffées de chaleur, variations de l‘humeur, épuisement/fatigue, maux de tête, nausée, diarrhée, troubles musculosquelettiques, fractures, douleurs et raideurs articulaires, thromboses veineuses, maladies cardiovasculaires et cérébrovasculaires ischémiques très rarement érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, angio-œdème, urticaire. Pour de plus amples informations: Compendium Suisse des Médicaments ou AstraZeneca AG, 6301 Zug. www.astrazeneca.ch. ARI_24_f_GV_11/06 AC A D É MIE POUR L A F OR M AT I O N CO NTI NU E DE G YNÉCO LO G I E S U I S S E, S S GO 20 Protocole de la séance du Comité du 31 janvier 2008 Hôtel Schweizerhof, Zurich, 15h00 à 18h00 Personnes présentes: Dr J. Schneider (Président), Dr Ch. Winkler, Dr C. Braschler, Dr D. Wunder, Madame M. Gloor, Dr A.F. Schaub. Invitées: Madame Dr S. Keberle, SSMI (OJ 8), Madame B. Vetsch (OJ 4,5,7,8). – Dr Schaub donne de brèves informations sur un projet de l’EPF Zurich. Le Professeur R. Riener implante à l’EPF une «salle d’accouchement virtuelle» à des fins de formation. Le projet sera présenté au début de l’été sur PULS, il pourrait être d’un grand intérêt pour l’Académie. 4. Diplômes 2009 – 2011 Personnes excusées: Prof. Dr D. Surbek, Prof. Dr M. Litschig, Dr A. Megalo, Prof. P. Hohlfeld. 1. Accueil Le président Dr Schneider accueille les participants à 15h00 précises. Il esquisse en quelques mots les modifications en cours concernant l’Ordonnance sur la formation continue (OFC) et l’entrée en vigueur au 1.09.2007 de la Loi fédérale sur les professions médicales universitaires (LPMéd). L’obligation de suivi d’une formation continue a été mise en œuvre par ce biais, au niveau de la Confédération et sous la surveillance des cantons. Des amendes pouvant aller jusqu’à CHF 20’000.– peuvent être infligées. Cette entrée en vigueur annule l’obligation d’adhérer à une organisation telle que la FMH, les sociétés spécialisées ou l’Académie. Les cantons délégueront vraisemblablement le contrôle de la formation continue aux sociétés spécialisées. Durant cette réorganisation, la FMH souhaite réduire la formation continue à 25 heures de formation continue spécifique par an. L’Académie est également favorable à cette idée. 2. Approbation des protocoles de l’AM et de la SC MJ de Lugano 2007 suite à certaines expériences chaotiques d’envoi de diplômes, nous envisagons une procédure plus pragmatique et financièrement plus avantageuse pour l’envoi des diplômes à l’avenir: impression en ligne du diplôme par le membre concerné à partir du site de l’Académie. Intégration de ce diplôme, grâce à un passe, dans le cadre existant de l’Académie. Ce passe reprendra le design de l’Académie et sera diffusé lors du congrès annuel. Dès lors, il pourra être réclamé individuellement au secrétariat à tout moment. Madame Vetsch élabore une suggestion pour ce passe. En résumé, il est décidé à l’unanimité ce qui suit: – Diplôme: impression en ligne depuis la homepage (téléchargement en format PDF, diplôme de 2ème année), adaptation par passe dans le cadre de l’Académie existant – Diffusion du passe: au congrès annuel de la SSGO. Ensuite, possibilité de demande individuelle au secrétariat de l’Académie. – Mise en œuvre: Madame Vetsch, Dr Winkler, Dr Schneider (base de données des adresses, adaptation du site, mise en œuvre du téléchargement du diplôme) Madame Vetsch prépare aussi un devis pour la présentation du diplôme. Les protocoles sont approuvés. 5. Avenir de l’Académie 3. Ajout de points à l’ordre du jour – Il est rappelé que le Prof. Surbek aligne les directives de l’Académie de la SSGO sur celles de l’Académie suisse des sciences médicales (ASSM) et qu’il en parlera ici. – Attribution des «crédits»: la reconnaissance comme « crédits » de la Conférence des médecins chefs, est une tradition. Ceci est également valable pour les sujets médicaux traités. Il demande également le respect des directives en matière de reconnaissance de crédits. L’Académie sera probablement intégrée dans la SSGO en raison des restructurations. C’est la raison pour laquelle le site de l’Académie doit répondre aux besoins avec pragmatisme, avant l’introduction d’une rénovation totale. 6. Contenu du eLearning de l’Académie Les plates-formes d’eLearning Gyndoc et PNN sont très bien accueillies: leur qualité est élevée et très satisfaisante. Le prix des PNN atteint la limite supérieure. Pour 2008, il AC AD É M I E PO U R L A F O R M AT I O N CO N T I N UE D E G Y N É CO LO GI E S U I SSE, SSGO 21 est décidé des conditions cadres suivantes pour les modules PNN: – 8 modules de formation continue de 2 h (CHF 4627.– par module): 4 modules au congrès annuel de la SSGO, 1 module pour Bâle, Berne, Lausanne, Genève respectivement, après engagement du projet et approbation par le président. – Plafond des coûts PNN pour 2008: 36’000 CHF env. membres, mutations, budget, etc.) suivant les consignes du Dr Winkler. 11. Divers – Concernant les entretiens avec Dr Biedermann, SSUM, au sujet de la reconnaissance de la formation continue, il est décidé que les programmes de eLearning sont mis sur un pied d’égalité avec les autres contenus, en vertu de l’OFC de l’Académie (Art. 7). 7. Secrétariat de l’Académie L’organisation du secrétariat a été discutée à plusieurs reprises. En définitive, la combinaison comprenant Madame Gloor et Madame Vetsch s’est révélée être une formule qui assure le fonctionnement de l’Académie à long terme. Pour gérer le secrétariat de l’Académie, on opte donc pour la variante Gloor/Vetsch. 8. Gestion des «crédits» chez les internistes: Madame Dr S. Keberle La structure de gestion des «crédits» à partir de la plate-forme SSMI est décrite dans le détail. La SSMI compte environ 6’300 titulaires. Un écart considérable avec la plate-forme de la SSGO subsiste au niveau de la gestion des données fixes, lorsqu’on la compare avec la base de données de la FMH. La plate-forme SSGO est jugée globalement plus efficace et plus conviviale. L’alignement des données avec la FMH fait l’objet d’un débat controversé. En résumé, il est établi à l’unanimité que la plate-forme de l’Académie SSGO peut être maintenue. Une synchronisation des données avec la FMH n’est pas jugée obligatoire; en revanche, elle souligne l’indépendance rationnelle de la SSGO envers la FMH. En conséquence, il est inopportun d’engager une collaboration plus étroite avec la SSMI sur le développement d’une plateforme. Toutefois, on considère qu’il est judicieux de communiquer et de synchroniser la stratégie d’assurance-qualité. Ceci est pris en charge par le Dr Schneider. – La société Pfizer a lancé une initiative en faveur de la création d’une Académie suisse du cancer du sein, en collaboration avec l’Université de Berne. Ce qui va à l’encontre de la recommandation de la SSGO et de l’Académie. Toute reconnaissance de cette académie, dans la forme actuelle, est rejetée. D’autres clarifications à cet égard sont introduites aussi par les Dr Schneider et Winkler, dans le cadre de la consultation avec PD Dr Ch. Rageth. – Il est établi que l’Académie s’est acquittée de l’ensemble de ses obligations/impayés auprès de la société Bally. Il a par ailleurs été décidé ce qui suit: – Madame Vetsch organise avec Dr Winkler la mise en œuvre de la base de données des adresses pour l’établissement des diplômes – Madame Vetsch et le Dr Winkler planifient et réalisent l’adaptation du site Internet pour le passe/ solution d’impression en ligne. 12. Prochains rendez-vous La prochaine séance du comité se tiendra à Interlaken lors du congrès annuel de la SSGO. Elle sera suivie de l’assemblée générale, avant l’AG de la SSGO. Le président clôt la séance à 18h00 précises. 9. Composition du comité Il est décidé de ne pas modifier la composition du comité. 10. Préparation de l’Assemblée Générale Dr Schaub prépare les chiffres clés pour l’AG (nombre de Le secrétaire Dr méd. A.F. Schaub Le président Dr méd. J. Schneider R APPORTS DES GROUPES DE TR AVAIL 22 Groupe de travail pour l’endoscopie gynécologique (GEG) Conformément à ses statuts, le GEG assure la promotion des questions pratiques et scientifiques de la chirurgie endoscopique ainsi que de la formation continue dans ce domaine. Le GEG est également membre partenaire de l’European Society for Gynaecological Endoscopy (ESGE) ou Société Européenne d’Endoscopie Gynécologique. Pour l’année, le Cours de Davos s’est déroulé pour la 14ème fois avec 88 participant(e)s, ceci constitue une formation approfondie attractive. Au cours des années passées, ce cours s’est assuré une place de choix dans la formation post-graduée et continue. Ces dernières années, les participantes et participants ont été recruté(e)s surtout parmi les médecinsassistants avancés, dans le cadre de leur formation FMH. La demande demeure forte, la formation approfondie résidant dans les exercices pratiques particulièrement intéressants, du fait qu’un poste complet est à la disposition de 2 participants. En plus, un tuteur expérimenté assiste respectivement 4 médecins. L’offre de cours est actualisée chaque année et adaptée au niveau le plus récent (exercices pratiques, séminaires, démonstrations) pour satisfaire à la dynamique d’évolution dans ce secteur. Les cours-ateliers suivants en endoscopie gynécologique du GEG se tiennent à l’Institut SwissEndosFribourg: Cours modulaire 1 Endoscopie, vendredi, 22.8.2008 Cours modulaire 2 Hystéroscopie, vendredi, 29.8.2008 Cours modulaire 3 Myomes, vendredi, 26.9.2008 Cours modulaire 4 Tumeurs annexielles, vendredi, 31.10.2008 Cours modulaire 5 Hystérectomie, vendredi, 21.11.2008 (pour de plus amples informations, s’adresser à: Aesculap Académie, B.Braun Medical AG, www.aesculap-akademie.ch). Niveau III: pour les élèves ayant suivi les niveaux I et II, il est prévu des périodes supplémentaires de travail en stage pratique auprès de membres du GEG. Des informations détaillées peuvent être obtenues directement auprès du Président Prof. M.K. Hohl. Ce cours est gratifié de 20 points en tant que formation spécifique de l’Académie de Formation Continue de la SSGO. Des études prospectives sont également en cours durant cette année. Le 15ème cours pratique se déroulera de nouveau à Davos du jeudi 5 mars au dimanche 8 mars 2008. En outre, le GEG traite en permanence des questions d’assurance-qualité et de formation (catalogue des interventions dans le cadre de la formation FMH pour la gynécologie) et il encourage les projets scientifiques en endoscopie gynécologique. Le Cours pratique de Davos est considéré comme le niveau I du concept à trois niveaux du GEG. Des séminaires pour participant(e)s avancé(e)s, organisés également sous l’égide du GEG, constituent le niveau II. Ils ont lieu au Centre de formation et de recherche interdisciplinaire en chirurgie endoscopique (SwissEndosFribourg / Infos et programme: Meister ConCept GmbH, 8046 Zurich – www.swissendos.ch). Cette année, il est proposé des cours d’une journée (nombre de participant(e)s limité à 20) focalisés sur un thème en particulier. Outre la possibilité de réaliser des exercices pratiques, des séminaires interactifs intensifs avec démonstrations vidéo sont mis en place. Devenir membre du GEG Si vous voulez adhérer au GEG ou travailler activement dans son cadre, vous êtes prié(e) de faire parvenir au Président une demande d’adhésion contenant des informations sur votre cursus professionnel et la recommandation de deux membres ordinaires (parrains). Toutes les personnes qui disposent d’expériences spéciales en chirurgie endoscopique et/ou exercent une profession scientifique dans ce domaine peuvent poser leur candidature de membre actif. Seuls les R APPORTS DES GROUPES DE TR AVAIL 23 Groupe de travail pour l’endocrinologie gynécologique et la médecine de la reproduction, AGER Rapport annuel 2007 membres de la SSGO exerçant encore une activité professionnelle peuvent devenir membres ordinaires. Tous les médecins ou universitaires intéressés par les objectifs du GEG peuvent devenir membres extraordinaires. Président Prof. M. K. Hohl, Baden Vice-président Prof. R. A. Steiner, Coire Secrétaire Dr M. Eberhard, Schaffhouse Secrétaire scientifique Prof. Dr M.D. Mueller, Berne Trésorier Dr H. U. Bratschi, Berne Comité élargi Dr E. Chardonnens, Lausanne Prof. J. Dequesne, Lausanne Prof. J. B. Dubuisson, Genève Dr P.M. Fehr, Schaffhouse Dr Th. Gyr, Lugano Dr F. Häberlin, St. Gall Dr P. D. Hagmann, Zurich Dr Th. Hess, Winterthour Prof. O. Köchli, Zurich Dr R. Lachat, St. Gall Dr F. Maurer, Soleure Dr K. P. Lüscher, Münsterlingen Dr D. Sarlos, Aarau Dr A. Scatizza, Lugano Prof. D. Stucki, Fribourg Dr J.M. Wenger, Genève C’est en 2007 que les derniers travaux de rédaction des nouvelles directives de formation ont été clos par le Groupe de travail pour l’endocrinologie gynécologique et la médecine de la reproduction (AGER), et que le projet de règlement a été remis à la SSGO. Le concept de formation proposé et accepté depuis lors par la FMH se distingue par une structure modulaire et comprend tous les aspects importants pour le curriculum de formation approfondie. Les modules centraux contiennent les connaissances de base et sont obligatoires, tandis que d’autres modules sont facultatifs. En 2007 aussi, le président a eu pour tâche d’évaluer des demandes de collègues étrangers concernant la reconnaissance de formations suivies à l’étranger – Le contenu du cursus de ces demandes est souvent difficiles à évaluer. L’AGER a commencé à se pencher en 2007 sur l’organisation du curriculum de la nouvelle formation approfondie. Celleci peut se dérouler selon la FMH dans le cadre de dénommés «réseaux», bien que ceux-ci restent à définir plus exactement. Il sera vraisemblablement possible d’assigner certains modules de formation à des cliniques et institutions non universitaires. En 2007, il n’existait pas encore d’instructions précises de la part de la FMH. Les critères qualitatifs nécessaires devront donc être préparés en 2008. Pour ce faire, le Comité de l’AGER s’est réorganisé: sont représentées en son sein les disciplines d’endocrinologie gynécologique, de fertilité, ménopause et contraception. Font partie du Comité: Martin Birkhäuser – Président; Bruno Imthurn – Vice-président; Christine Bodmer, Gabriele Merki, Mario Litschgi et Marc Germond – membres. En 2007, l’AGER a également soutenu les activités de formation post-graduée et de formation continue des sociétés spécialisées rattachées. Le congrès «Women’s Health 2007» a été coordonné par Madame Dr méd. Christine Bodmer, présidente de la Société suisse de la ménopause. L’Association Suisse contre l’Ostéoporose (ASCO) y a participé en tant qu’invitée. Le Président Prof. Dr Martin Birkhäuser, Berne R APPORTS DES GROUPES DE TR AVAIL 24 Rapport d’activité 2007 du groupe de travail pour l’oncologie gynécologique GOG Dans le cadre des tâches de la Société suisse de gynécologie et obstétrique, le GOG s’occupe notamment des aspects cliniques, scientifiques et d’organisation en oncologie gynécologique et cancer du sein. La pathologie du sein est donc intégrée dans le GOG. Le développement du site Internet du GOG s‘est poursuivi en 2007: on peut maintenant le consulter à l‘adresse www. swissago.ch. Lors de la session annuelle de la Société suisse de gynécologie et d’obstétrique, organisée à Interlaken, le GOG a organisé les conférences du 29 juin 2007 du thème principal: „Recommandations actuelles sur le suivi après cancer du sein“. A l’occasion de l’assemblée des membres du 29 juin 2007, Prof. Dr Ekkehard Dreher s’est vu décerner le titre de membre honoraire pour ses services rendus au sein du GOG. Sur le plan scientifique, le mini-symposium „Cancer de l‘ovaire – standards thérapeutiques actuels“ a déjà eu lieu à Zurich le 3 avril 2008 selon la tradition, sous l‘égide du GOG. L‘axe prioritaire en termes de politique était l‘élaboration d‘une proposition sur les standards de qualité pour le cancer du sein – ces standards tenant compte des ratios caractérisant la Suisse. Les objectifs à moyen terme du GOG suisse ont été formulés lors de l’assemblée du 2 novembre 2007. C’est dans ce contexte qu’il a été décidé de diviser le Comité en départements. Une concertation concernant cette modification au sein du Comité se déroulera lors de la prochaine assemblée des membres. En 2007, le GOG était composé de 49 collègues des trois régions linguistiques de la Suisse. Toutes/tous les collègues exerçant une activité oncologique, et non encore membres du GOG, sont cordialement invité(e)s à le devenir. Le comité du GOS comprend les membres suivants: Comité Président: Prof. Dr Daniel Fink, Zurich Vice-président: PD Dr Jean-François Delaloye, Lausanne Représentant des hôpitaux universitaires: N.N. Représentant des hôpitaux cantonaux et de la santé du sein: Prof. Dr Rolf A. Steiner, Coire Représentant des hôpitaux régionaux: Dr Jürg Schneider, Wetzikon Représentant des hôpitaux privés, médecins agréés: Prof. Dr Ossi R. Köchli, Zurich Secrétaire scientifique: PD Dr Mathias Fehr, Frauenfeld Conseil Représentant de la pathologie gynécologique: Dr Pierre A. Diener, St Gall Représentant de la radiothérapie: Prof. Dr Stephan Bodis, Aarau Représentant de l’oncologie médicale: PD Dr Stefan Aebi, Berne Représentant de la cytologie gynécologique: Dr Jörg Obwegeser, Zurich La prochaine assemblée des membres du GOG aura lieu le jeudi 26 juin 2008 de 18h à 19 h dans la salle «Susten», lors de la session annuelle de la Société suisse de gynécologie et d’obstétrique organisée à Interlaken. Daniel Fink Président du GOG R APPORTS DES GROUPES DE TR AVAIL 25 Rapport 2007/2008 de l’Association pour l'Urogynécologie et la pathologie du plancher pelvien (AUG) Gynécologie suisse, SSGO, a décidé que l’urogynécologie doit constituer, en tant que 4ème pilier de notre spécialité, un titre de formation approfondie comme c’est déjà le cas dans la Société européenne de gynécologie et d’obstétrique. Ce domaine sera intégré dans le nouveau règlement pour la formation post-graduée. Le comité de l’AUG pense ainsi gérer du travail de haut niveau après l’achèvement de la formation approfondie opératoire. Les titulaires de la formation approfondie doivent surtout être formés aux cas complexes. Ils deviendront ensuite des consultants pour les récidives, les cas d’incontinence et de prolapsus génital compliqués ainsi que pour les problèmes et complications rares faisant suite à des interventions en urogynécologie. D’ici l’introduction de ce titre de formation approfondie, il reste surtout à franchir des étapes d’ordre politique comme l’acceptation de la Société suisse d’urologie et de la FMH. Nous travaillons à l’élaboration de solutions avec les partenaires concernés. Avis d’experts: les recommandations ont été publiées sur internet. Vous pouvez les trouver sur le site de la gynécologie suisse, SSGO. L’avis d’experts sur la toxine botulinique de type A dans la vessie hyperactive est également paru. Il fallait au préalable que l’OFSP reprenne cette mesure sur la liste des indications de l’OPAS. Jusqu’ici, les caisses étaient tenues de rembourser le traitement par la toxique botulinique A uniquement dans le cadre de troubles neurologiques. Malheureusement, cette situation subsistera encore quelque temps dans la mesure où la société Allergan n’a pas encore obtenu l’autorisation de swissmedic. Nous espérons que cette histoire ne se transformera pas en «histoire sans fin». Ce serait dommage pour les femmes qui n’ont pas pu bénéficier de cette méthode prouvée dans de nombreuses études. Au bout de 10 ans d’une composition quasiment inchangée, le Comité de l’AUG s’est doté d’une nouvelle formation. Nous avons officiellement salué le départ de Jakob Eberhard lors de la dernière séance du Comité et l’avons nommé pre- mier membre honoraire de l’AUG. Son œuvre avant-gardiste dans le domaine de l’urogynécologie est exemplaire, et elle ne saura être suffisamment honorée. Il a marqué de son empreinte la réputation de l’urogynécologie suisse non seulement au niveau national, mais aussi sur le plan mondial. Un grand merci pour tout, Jakob! Jakob Eberhard est remplacé par Volker Viereck, médecin chef de la Maternité de Frauenfeld où il est en charge de l’urogynécologie. De même, Edward Wight s’est retiré du Comité. Daniel Faltin, urogynécologue installé à Genève, a pris sa place. Le poste de président de l’AUG demeure à pouvoir pour le futur. Le Comité pense que les charges du comité doivent être nouvellement assumées au bout d’un certain temps. Nous allons nous attarder à rechercher activement la relève. Sur l’exercice 2007/2008 de l’association, 4 membres ordinaires et 2 membres extraordinaires ont été accueillis. Nous avons enregistré un départ à la retraite. Il y a eu une mutation d’un membre du Comité vers le titre de membre honoraire (voir ci-avant). L’AUG compte ainsi dorénavant 90 membres. Veuillez également prendre note du site de l’AUG où vous trouverez des informations et des formulaires utiles (www.urogyn.ch). Composition actuelle du Comité de l’AUG Prof. Dr méd. G. Schär, Aarau Président PD Dr méd. A. Weil, Neuchâtel Vice-président PD Dr méd. D. Perucchini Secrétaire Madame Dr méd. A. Kuhn-Dörflinger Trésorier Assesseurs Prof. Dr méd. S. Meyer, Morges; Prof. Dr méd. B. Schüssler Lucerne; PD Dr méd. V. Viereck, Frauenfeld; Dr méd. D. Faltin, Genève Pour le comité de l’AUG: Prof. Dr méd. G. Schär, Aarau Président R APPORTS DES GROUPES DE TR AVAIL 26 Groupe de travail pour la gynécologie et l’obstétrique psychosomatiques Rapport annuel 2007 Le traitement à bon escient du sujet principal «Sexualité et consultation sexuelle pendant la visite gynécologique», configuré par nos soins, ainsi que la forte demande relative à la liste des questions sur la sexualité, laquelle est parue à l’occasion du congrès annuel de gynécologie suisse à Lugano, peut compter parmi les succès de notre groupe de travail pour 2007. La préparation du vade-mecum ne fut possible que grâce à la formidable implication de nombreux membres du groupe, et avant tout de Lilian Saemann, Regina Widmer et Karen Gerber. Concernant l’engagement précédant le congrès, l’initiative des collègues précitées a permis d’initier les efforts visant à mettre en relation en Suisse les spécialistes oeuvrant dans le secteur de la consultation et de la thérapie sexuelle. En outre, plusieurs membres du Comité du SAPGG (Groupe de travail pour la gynécologie et l’obstétrique psychosomatiques) ont participé à la création de la Société suisse de sexologie qui a vu le jour début 2008. L’initiative de sa fondation émane de camarades de Suisse romande. Son objectif vise la coopération et la coordination dans toute la Suisse des offres de formation, ainsi que l’assurance-qualité dans les domaines de la sexologie / la médecine sexuelle. De même en matière de consultation prénatale, nous avons intensifié la collaboration entre la Suisse alémanique et la Suisse romande, ne serait-ce que par l’intermédiaire d’un cours de communication proposé conjointement à Lugano ainsi que par la traduction du manuel et de la brochure pour les femmes enceintes. Nous espérons que ces documents seront disponibles à tous le plus rapidement possible sur le site Internet de la SSGO et/ou sous forme imprimée. D’ici fin 2007, tous les titulaires du certificat de capacité «échographie de grossesse» devraient avoir pu suivre ce cours de communication. Il sera proposé à l’avenir par les différents centres, suivant le concept co-développé par le SAPGG, en tant que partie intégrante du cours sur l’échographie de grossesse. Lors de l’assemblée des membres de 2007 à Lugano, deux collègues (Karl-Heinz Bauer et Alain Wäggli) se sont retirés du Comité. Nous leur adressons nos remerciements pour leur engagement au cours des années passées. Par la même occasion, nous sommes heureux de savoir à nouveau parmi nous une collègue de Suisse romande, en la personne de Monika Müller Sapin qui nous arrive de Fribourg. Le SAPGG se retrouve désormais avec un nombre de membres assez réduit qui sont confrontés à la mission pas toujours très simple de promouvoir et d’entretenir l’intégration dans les deux sociétés faîtières SSGO et SSMPP, à présent ASMP. Pour soutenir et dynamiser ce processus, un positionnement et une identité sans ambiguïté s’imposent et nous souhaitons en outre leur donner forme le plus tôt possible par un site propre. C’est par le biais d’un atelier sur la consultation sexuelle au congrès annuel 2008 que nous répondrons au désir de nos membres en matière d’offres d’approfondissement des contributions théoriques et de promotion de l’expertise psychosomatique. A Interlaken, nous nous consacrerons avant toute chose à un autre sujet pesant pour tous les participants: l’interruption volontaire de grossesse. Si, pour des thèmes délicats sur le plan éthique, nous donnons satisfaction à nos patientes par une expérience technique et humaine et par une compétence sur le plan de la communication, il est tout aussi important de se préoccuper des ressources dans ce domaine. Nous désirons pour ce faire contribuer au congrès Women’s Health, prévu à Zurich en décembre de cette année, en présentant – par des conférences et des ateliers – des suggestions d’approche de la thématique du «burn out». Nous espérons que nos offres permettront de toucher d’autres personnes intéressées par une adhésion au SAPGG, et d’affermir notre base en vue d’un renforcement de la mise en réseau internationale. Une occasion s’y prêtera bientôt à l’occasion de la tenue du premier congrès tripartite des Sociétés allemandes et autrichiennes pour la gynécologie et l’obstétrique psychosomatiques et du Groupe de travail suisse pour la gynécologie et l’obstétrique psychosomatiques ou SAPGG. Il aura lieu du 13 au 15 mars 2009 à Salzbourg suivant le slogan «Ver-Bindung», un slogan adapté à cette manifestation. Au nom du Comité du groupe de travail La Présidente Dr. med. Sibil Tschudin, Bâle R APPORTS DES GROUPES DE TR AVAIL 27 GYNEA Groupement Suisse de Gynécologie pédiatrique et de l’adolescence Rapport d’activité Dans le cadre de l’introduction de la vaccination anti-HPV et de l’élaboration de directives cantonale, la GYNEA a fondé un groupe de travail. L’objectif de ce groupe est de contribuer à la discussion nationale en apportant l’éclairage spécifique au domaine de la gynécologie pédiatrique et de l’adolescence. Cette nouvelle vaccination, qui se situe comme la vaccination anti-hépatite dans la période de transition entre la pédiatrie et la médecine de l’adulte, offre aux médecins des possibilités non négligeables d’aborder avec l’adolescente le domaine du développement physiologique et de l’éducation sexuelle, ce qui permet de répondre à des questions qui restent encore trop souvent sans réponse. En tant que médiateur, le médecin joue souvent un rôle déterminant dans la communication entre la jeune patiente et ses parents. En dépit de cela, il est indispensable qu’une mineure puisse faire entièrement confiance au maintien du secret médical. Cependant, dans la pratique, cela a souvent pour conséquences que l’adolescente ne peut pas faire appel à la couverture assécurologique, puisque l’assurance est amenée à adresser une copie de la facture au preneur d’assurance (le plus souvent les parents). C’est pour cette raison que la GYNEA œuvre en collaboration avec l’APAG (Associés Professionnels de l’Avortement et de la Contraception) association récemment fondée, pour obtenir la garantie de la couverture assécurologique sans mise en péril du secret médical. La Suisse accueille de nombreuses jeunes filles qui ont, dans leur pays d’origine, été victimes de mutilations génitales rituelles au cours de leur enfance. C’est pour cette raison que les gynécologues, en tant qu’interlocuteurs privilégiés, doivent être en mesure de répondre aux questions y relatives, non seulement durant l’adolescence, mais dans toutes les phases de la vie. La gynécologie suisse a ainsi consacré le cinquième thème principal du congrès annuel 2008 à Interlaken à ce sujet. La page internet www.gynea.ch est régulièrement actualisée par le secrétariat de la GYNEA qui pour accomplir au mieux ce travail, dépend évidemment des informations des membres et de toutes les personnes intéressées par ce thème. Madame Nicole Reinert, qui a assumé ces contacts jusqu’à la fin de l’année dernière, a choisi de se diriger vers d’autres horizons. Avant de nous quitter, elle s’est assurée d’une transition sans faille et le comité lui en est reconnaissante, ainsi que pour la collaboration efficace et agréable. GYNEA a donc une nouvelle secrétaire depuis le début de l’année ainsi qu’une nouvelle adresse: GYNEA c/o Sabina Amman, Schildknechtsstrasse 2, 3006 Bern, 079 270 77 21. L’adresse électronique reste inchangée : [email protected] . Le but est de publier dans un avenir proche les adresses des médecins qui ont une activité dans cette spécialité afin de servir d’aide à l’orientation aux jeunes, aux enfants et à leurs parents, ainsi que de servir de plateforme pour créer un lien entre les professionnels. Une nouvelle brochure d’information, «Ta première visite chez le gynécologue», éditée par une entreprise pharmaceutique bien connue en collaboration avec la GYNEA, fournit également une aide précieuse pour établir un premier contact avec le médecin en vue d’un suivi gynécologique. Des websites tels que www.durchblick.ch pour les germanophones, ou www.ciao.ch pour les francophones, répondent également aux questions concernant le développement pubertaire, les problèmes gynécologiques à l’adolescence, la sexualité et la contraception. Dr. Saira-Christine Renteria, MER R APPORTS DES GROUPES DE TR AVAIL 28 Groupe de travail Violence domestique en consulation gynécologique Le groupe de travail nouvellement créé pour élaborer des directives sur «la violence domestique dans la pratique gynécologique» comprend les membres suivants: Madame Dr méd. Brida von Castelberg, médecin-cheffe à la Frauenklinik Maternité Stadtspital Triemli, Birmensdorferstr. 501, 8063 Zurich, tél. 044 466 59 60 [email protected] Madame Dr méd. Judith Pok, médecin principale à la Maternité / Frauenklinik, Universitätsspital Zurich, Rämistr. 100, 8091 Zurich [email protected] Madame Dr méd. Stéfanie Ghavami-Dicker, FMH gynécologie et obstétrique, av. Vinet 28, 1004 Lausanne [email protected] Madame Dr méd. Evelyn Floris, FMH gynécologie et obstétrique, rue de Lausanne 147, 1202 Genève [email protected] Madame Dr méd. Beate Schnarwyler, médecin-cheffe à la Maternité / Frauenklinik Spital Zimmerberg, Asylstr. 19, 8810 Horgen [email protected] Madame Dr méd. Sibil Tschudin, service de médecine sociale gynécologique/psychosomatique, Maternité/Frauenklinik Universitätsspital, Spitalstr. 21, 4031 Bâle, tél. 061 265 90 67 [email protected] Madame Dr méd. Barbara Bass, FMH gynécologie et obstétrique, Forchstr. 289, 8008 Zurich, tél. 044 466 10 50 [email protected] Le groupe de travail s’est récemment constitué et a tenu une première séance. Son objectif est l’établissement de directives sur la façon d’identifier et de conseiller dans le cadre de la consultation gynécologique les femmes victimes de violence domestique. Bien que la violence et la violence domestique envers les femmes et les jeunes filles soit reconnue comme l’un des principaux risques pour la santé des femmes, et que les conséquences physiques et psychiques pour les personnes concernées sont admises, il arrive fréquemment que le problème ne soit pas perçu par les intéressées. Les médecins installés, gynécologues ou médecin de famille constituent souvent le seul et unique centre de coordination. Le but est d’aider les médecins installés, à partir de directives simples, à repérer et à s’occuper des femmes victimes de violence. Les directives seront établies courant 2008. Dr méd. Brida von Castelberg Médecin-cheffe, Frauenklinik Maternité Triemli, Zurich R A PPO RTS D E CO MMI SSI ON S 29 Rapport de la Commission de la statistique de l’AGOS L’outil d’assurance-qualité de la statistique de l’AGOS, indiqué et recommandé par le Comité de notre société spécialisée, continue à lutter contre le problème de la couverture géographique, ce qui paraît vraiment totalement incompréhensible par rapport aux évènements de l’an passé en matière de politique de la santé. Souvenons-nous de ce qui suit: – La Commission pour l’assurance-qualité de la FMCH qui – par la déclaration sur la notion de qualité dans la médecine opératoire (www.fmch.ch) – entend par «contrôle de qualité» une obligation faite à tous les membres (y compris en gynécologie et en obstétrique!), et qui encourage aussi ces derniers à mettre en œuvre le projet «Qualibench». – Comparatifs Comparis des hôpitaux publics (www. comparis.ch, rubrique Santé/Hôpitaux). – Décision H+ (Association suisse des établissements hospitaliers) sur l’introduction d’une assurance-qualité, celle-ci concernant tant les établissements privés que publics et visant à créer une transparence entre les cliniques via des indicateurs renseignants sur la qualité. Démarrage prévu début 2009 (voir aussi: www.qualitaetsbericht.ch). – Les multiples propos politiques exprimés par la Confédération et les cantons, selon lesquels les politiciens souhaitent enfin prendre en main la mise en œuvre de l’assurance-qualité, comme celle-ci a été décidée par le peuple dans la LAMal. Malheureusement, l’aspect de la carte suisse de l’AGOS en matière de couverture est incomplet: il y manque l’intégralité du Tessin, les cliniques universitaires y figurent pour moins de la moitié (30%), à l’image également des cliniques de catégorie A représentées à 45%, bien que les cliniques de formation soient également obligées d’y prendre part. La meilleure participation se situe dans les cliniques de catégorie C et des régions linguistiques reliées à la Suisse alémanique. La couverture comprend malgré tout à ce jour (novembre 2007) 72% de toutes les cliniques de formation dans la Suisse entière – 37% des naissances en 2006 ayant ainsi pu être répertoriés et représentées. Figure: Etat de la couverture dans des cliniques de formation et régions linguistiques Principal objectif: couverture de l’AS-AGOS Etat à novembre 2007 dans les cliniques de formation Universités 1.5/5 30% ↔ Catégorie A 4.5/10 45% ↑ Catégorie B 16/22 82% ↔ Catégorie C 26/29 90% ↑ Catégorie D 6/10 60% ↔ Suisse alémanique 40.5/51 81% ↑ Suisse romande 10/15 67% ↑ Suisse italienne 0/4 0% † Participation des institutions publiques au total, Suisse: 72%, Suisse franco-allemande: 76.5% J 2006: enregistrement par l’AGOS de 37% des cas d’obstétrique! L’assurance-qualité est mise en place dans les cliniques de formation mais pas dans les cliniques privées! R A PP O RTS DE COMMIS S I O NS 30 La participation des cliniques privées à la statistique de l’AGOS ne pose absolument aucun problème, elle est même recommandée et souhaitée comme le révèlent certains exemples réjouissants (ex.: clinique St. Anna, Lucerne). Rien ne s’oppose non plus à la participation en tant qu’individu, bien qu’une analyse comparative doive être remise en cause (problème des médecins privés opérant dans plusieurs cliniques qui n’organisent pas l’assurance-qualité). Des demandes de données et d’évaluations sont accessibles à tous les membres de notre société spécialisée et à nos cliniques publiques de formation participant à la statistique de l’AGOS, et elles sont disponibles à un prix très avantageux sur les frais de gestion (durée de traitement informatique). En cas d’incertitudes ou de demandes ardues ou confuses, on peut dorénavant s’adresser directement au président de la Commission de la statistique de l’AGOS (thomas.hess@ ksw.ch). Les demandes simples relatives au questionnaire de l’AGOS peuvent être envoyées directement à Dr. Willy Marti ([email protected]). Il est recommandé de jeter de toute urgence un oeil au site Web reconfiguré de SEVISA AG (www.sevisa.ch). Outre l’historique de l’Association des Cliniques de Gynécologie et d’Obstétriques Suisses (AGOS), on y trouve quantité d’explications et nouveautés actualisées sur le questionnaire et les évaluations. Des suggestions et des desiderata portant sur les perfectionnements et changements à apporter au questionnaire 2005 ont déjà été formulés à plusieurs reprises. Si vous souhaitez contribuer par des suggestions d’amélioration, vous êtes les bienvenu(e)s à la Commission de la statistique de l’AGOS. Nous nous faisons un plaisir d’accueillir également toutes personnes intéressées, désireuses de mettre en oeuvre chez nous leurs propositions et leurs idées. N’hésitez pas à vous faire connaître, que vous soyez ou non membre(s) de l’AGOS ou de notre société spécialisée! Le Président de la Commission de la statistique de l’AGOS Dr méd. Thomas Hess, Winterthour R A PPO RTS D E S D ÉL ÉGUES 31 Rapport annuel 2007 de la Société suisse d’ultrasons en médecine, section gynécologie et obstétrique (SSUMGO) Reengineering III Commission de la formation médicale de la SSUM Ce qui a démarré au printemps 2006 par une opération éclair a été porté à son terme en décembre 2007 dans la précipitation. Constellée de nombreuses erreurs manifestes, la nouvelle version Tarmed a été mise en application trop tardivement. Les différents fournisseurs du logiciel ont dû procéder, d’ici la fin de l’année et par des applications spéciales, aux adaptations du programme qui s’imposaient. La situation a dégénéré de telle sorte que les négociateurs sont tombés d’accord pour autoriser jusqu’au 31 janvier 2008 les anciennes positions tarifaires pour les examens par ultrasons, outre les anciennes positions. Pour accroître encore le chaos, quelques caisses-maladie ont refusé d’accepter ce délai transitoire et exigèrent que nous, médecins, fournissions de nouvelles factures ne faisant pas apparaître les anciennes positions tarifaires. La commission de la formation médicale de la SSUM a établi des règles inédites pour tous les modules d’ultrasons. Les tuteurs et responsables de cours de la SSUM doivent ainsi posséder un titre FMH ou un titre de valeur identique accepté par la FMH. Les examens par ultrasons sous supervision ne sont reconnus que si un tuteur de la SSUM ou un responsable de cours en assure la supervision. On essaie de créer un cours de base commun sur les ultrasons, pour l’ensemble des modules. En outre, un livret de formation de la SSUM a été conçu et un «enseignement final» – au sens d’un examen par ultrasons supervisé – a été introduit avant de délivrer un certificat correspondant au module. Cette méthode d’introduction d’une version inédite de tarif ne doit pas se répéter. Les délais irréalistes de mise en œuvre ont généré une dépense supplémentaire dans les cabinets des médecins, et vraisemblablement aussi d’énormes coûts en sus dans les caisses-maladie. Les erreurs commises dans ce tarif ont suscité au quotidien des incertitudes concernant son utilisation. Tarmed suisse doit absolument contribuer à rectifier les erreurs avec rigueur et rapidité. Pour le futur, il faut avoir la garantie qu’une nouvelle version tarifaire sera lancée avec des délais d’application suffisamment longs et que les critères minima de qualité seront respectés. Examen du sein par ultrasons Dans le curriculum des gynécologues récemment adopté par le SG, le nombre d’examens du sein par ultrasons est à présent fixé, de la même façon que les conditions caractérisant le curriculum des radiologues. Reconnaissance des cours sur les ultrasons Les cours sur les ultrasons sont reconnus par la SSUMGO s’ils ont été publiés sur le site de la Société, et si des tuteurs ou responsables de cours de la SSUMGO sont intervenus. Des cours OEGUM et DEGUM de la section Gynécologie et Obstétrique sont également reconnus. Rencontre tripartite sur les ultrasons à Davos du 24 au 27 septembre 2008 Après les deux dernières rencontres tripartites organisées à Graz et Dresde, la rencontre se déroulera cette année à Davos du 24 au 27 septembre 2008. C’est une excellente opportunité pour s’informer des nouvelles évolutions de l’examen par ultrasons dans notre propre spécialité, mais aussi dans d’autres disciplines. Vous pouvez consulter la homepage www.ultraschall2008.ch pour toutes informations sur le congrès. Dr méd. R.C. Müller Président de la SSUMGO R A PP O RTS DES DÉL ÉGU E S 32 Rapport annuel 2007 de la SSMR Chères/chers collègues, La nouvelle direction de la SSMR a commencé son travail le 1er janvier 2007. Le mandat précédent ayant été bien conduit, la passation a pu s’effectuer sans aucun problème. Je me permets d’adresser ici tous mes remerciements à l’ancien président, Monsieur Dr Peter Fehr, pour son excellent travail, ainsi qu’à Mme PD Dr Martinella Rosselli, membre du bureau qui s’est retirée à la même date. Malheureusement, le vice-président de la société, Monsieur Prof. Dr D. de Ziegler, a dû donner sa démission anticipée de son poste de direction en raison de son départ de Suisse fin 2007 – ce que nous regrettons vivement. La vice-présidence demeurera donc vacante pour l’année 2008. Sur l’initiative de notre vice-président, Monsieur le Prof. D. de Ziegler, et avec le soutien de la SSMR, il a été possible cette année de nommer un membre de la SSMR (Monsieur Dr Gabriel de Candolle, Genève) Assistant Secretary General (Sous-Secrétaire Général) à la direction de l’IFFS ou International Federation of Fertility Societies (Fédération Internationale des Sociétés de Fertilité). Dans ce contexte, Monsieur Dr de Candolle a été élu, à l’assemblée générale, Délégué de l’IFFS au sein de la direction de la SSMR. La répartition des tâches administratives sur deux secrétariats (secrétariat général: Madame Maya Weder – secrétariat du président: Madame Michela Rezzonico) s’est avérée concluante, et sera poursuivie. Le nouveau lancement de la présentation de la SSMR sur Internet a été réalisé. Le site dispose à présent de plus d’espace pour les informations des commissions. L’assemblée générale 2007 s’est déroulée à Lugano sous forme de réunion commune avec la SSGO. Cette réunion commune a été couronnée de succès et il est réjouissant qu’elle ait été honorée par un auditoire de plusieurs centaines de personnes. En 2007, une autre réunion commune s’est tenue avec GYNEA, le Groupement Suisse de Gynécologie de l’enfant et de l’adolescente. La prochaine assemblée annuelle se déroulera du 4 au 5 septembre 2008 à l’Hôpital Universitaire de Zurich, dans le cadre du congrès «Women’s Health». Le prix de la recherche SSMR y sera décerné pour la seconde fois, et le lauréat sera récompensé cette fois-ci par une dotation de CHF 10’000.-, laquelle est généreusement offerte par la société MerckSerono. Les détails des conditions de participation peuvent être consultés sur le site Internet de la SSMR (www. sgrm.org). Cette année, la commission FIVNAT dirigée par son nouveau président Monsieur Dr Peter Fehr a dû relever plusieurs défis: nouvelles prescriptions de l’Office fédéral de la statistique, sortie d’un centre de FIVNAT-CH et systèmes de saisie de données nécessitant des révisions. En raison de divergences en matière d’attentes et d’exigences financières, la coopération de la SSMR avec le JRE (Journal de médecine de la reproduction et d’endocrinologie) a dû être abandonnée dans le courant de l’année. Cette décision n’a heureusement aucune conséquence négative pour la SSMR puisque la société Ferring accorde généreusement le libre accès en ligne à RBMonline à l’ensemble des 238 membres de la SSMR. Prof. Dr méd. Bruno Imthurn, Zurich Président de la SSMR R A PPO RTS D E S D ÉL ÉGUES 33 Rapport de la Fondation suisse pour la promotion de l’allaitement maternel Sénat de l’Académie suisse des sciences médicales ASSM Deux séances du Conseil de fondation et une séance de la Commission consultative se sont tenues durant l’année du rapport. Madame Dr R. Lühti a malheureusement donné sa démission de présidente du Conseil de fondation. Madame U. Zybach a été élue pour lui succéder. Ingénieure diplômée en agroalimentaire, Madame Zybach travaille depuis 2002 à la Ligue contre le cancer à Berne et elle participe à la Fondation depuis le début. Outre la diffusion de matériels d’information sur l’allaitement (brochure: «Allaiter – un cadeau pour la vie», le guide pour les prématurés: «Sérénité, amour et lait maternel»), la Fondation s’est associée à diverses manifestations. Il convient d’évoquer ici le congrès BFHI (session d’information et débat sur l’avenir de la Baby Friendly Hospital Initiative). Deux études sur l’allaitement effectuées en Suisse en 1994 et 2003 ont montré que la fréquence de l’allaitement s’est accrue pendant cette période, et que les enfants venus au monde dans des maternités certifiées favorables à l’allaitement ont été nourris au lait maternel beaucoup plus longtemps. Directives médico-éthiques: Après le départ de Madame Prof. R. Huch, c’est Madame PD Dr I. Hösli qui a repris la présidence de la Commission consultative et suite aux recommandations sur la démarche à suivre avec les lolettes (téterelles et biberons), il convient de reprendre et d’aborder le sujet du «bed-sharing». Un groupe de projet se penchera sur l’assistance aux accouchées en ambulatoire, tout spécialement sous l’angle de la durée d’hospitalisation toujours plus courte dans le post-partum. Le mot d’ordre de la semaine mondiale de l’allaitement maternel 2007 s’intitulait: «L’allaitement – un départ pour la vie». Outre des évènements locaux, des lâchers de ballons ont été organisés dans toute la Suisse. Pour 2008, le slogan anglais est le suivant: «Mother Support – Going for the Gold! Everyone Wins!». Dr méd. E. Saurenmann, Zurich Deux directives sont en préparation depuis peu („Traitement médical et prise en charge des patients souffrant d’un handicap“ et „Don d’organes solides par des personnes vivantes“), et elles ont été approuvées pour consultation. Les directives „DNAR“ (Do Not Attempt to Resuscitate) et „Dispositions du patient“ sont prévus pour le printemps 2008. „Collaboration corps médical – industrie». Pour faciliter la mise en œuvre concrète de cette directive, l’ASSM met désormais à disposition un poste de consultation et une commission consultative pour tous renseignements. Ce poste de consultation est également chargé d’intervenir en cas d’inobservation supposée des directives. La reprise de la directive – sur décision du 19.05.2006 de la Chambre médicale suisse – dans le code déontologique de la FHM, est contraignante tant pour le corps médical que pour nous. Les 6 directives médico-éthiques suivantes ont été retirées, puisque des réglementations sont entrées en vigueur entretemps: – Procréation médicalement assistée (1990) – Directives et recommandations concernant la stérilisation de personnes mentalement déficientes (1981/2001) – Etudes génétiques sur l’être humain (1993) – Transplantations d’organes (1995) – Xénotransplantations (2000) – Transplantation de tissus foetaux humains L’équipe: Le secrétariat général: En début d’année 2007, le Dr Hermann Amstadt a repris le mandat de secrétaire général de son prédécesseur, Madame Dr Margrith Leuthold. Entre-temps, Madame Dr Michèle Salathé a été élue suppléante. La commission centrale d’éthique (CCE): Durant l’année de référence, un nouveau vice-président a également rejoint la CCE: Dr Markus Zimmermann Prof. Dr méd. R.A. Steiner, Coire R A PP O RTS DES DÉL ÉGU E S 34 Commission d’experts «cancer du sein» Ligue suisse contre le cancer Dépistage par mammographie: La Ligue suisse contre le cancer et Oncosuisse ont remis en juin 2007 à l’Office fédéral de la santé publique la requête en faveur de „la garantie du remboursement du dépistage par mammographie suivant la LAMal“. Le fait que l’Ordonnance du DFI sur les prestations dans l’assurance obligatoire des soins prévoyait que les mammographies de dépistage feraient l’objet d’un remboursement obligatoire par les caisses d’assurance-maladie jusqu’au 31.12.2007 seulement fut l’occasion de cet objet de discussion Une décision des autorités politiques compétentes était donc attendue pour déterminer la suite du processus. Cette décision est tombée le 21.11.2007: la mammographie de dépistage (tous les deux ans à partir de 50 ans, dans le cadre d’un programme) a été reconnue à titre de prestation obligatoire pour deux autres années. Manifestement, on a voulu permettre aux programmes de dépistage existants de se renforcer d’une part, et redonner une chance aux efforts d’introduction des dépistages par mammographie en Suisse alémanique et dans le Tessin d’autre part. Il faudra donc attendre la décision définitive, d’ici le 31.12.2009, pour savoir si la mammographie de dépistage demeure ou non une prestation obligatoire dans l’assurance obligatoire des soins. En tant que gynécologues, nous devons faire office d’ici-là dans nos propres cantons d’interlocuteurs directs pour les problèmes de santé des seins, et participer énergiquement à la mise en oeuvre du dépistage par mammographie partout où cela est possible. A propos de la valeur scientifique et économique du dépistage par mammographie, on renvoie à la requête soumise par la Ligue suisse contre le cancer et Oncosuisse, laquelle rassemble de manière remarquable l’état actuel des connaissances. Détermination des lieux de dépistage par mammographie en Suisse en décembre 2007: Un programme de dépistage est introduit dans l’ensemble des cantons francophones. En revanche, il ne faut s’attendre au lancement à court terme d’aucun programme dans les cantons germanophones, pas plus qu’au Tessin. St. Gall devrait être le premier canton de Suisse alémanique à proposer le dépistage systématique par mammographie. D’autres actions politiques officielles se font jour dans les cantons d’Argovie, de Berne, de St Gall, du Tessin et de Zurich. Pour les cantons restants, on ne dénombre aucune action politique officielle. Documents d’information: La publication de divers documents d’information à l’intention du public est une autre activité essentielle née du travail de la commission d’experts «cancer du sein». On y trouve les brochures suivantes: – Cancer du sein: quels sont les facteurs de risque? – Le dépistage précoce du cancer du sein grâce à la mammographie – Autoexamen des seins Prof. Dr méd. R.A. Steiner, Coire R A PPO RTS D E S D ÉL ÉGUES 35 Rapport 2007-2008 de la Société Suisse de Ménopause (SSM) L’événement majeur de 2007 fut indubitablement le congrès «Women’s Health» qui s’est tenu les 29 et 30 novembre au Centre Paul Klee de Berne. La manifestation organisée cette année de concert avec l’ASCO peut être qualifiée de franc succès. Les préparatifs du prochain congrès «Women’s Health» vont bon train actuellement, cette manifestation devant se dérouler à Zurich les 4 et 5 septembre 2008. La collaboration avec la maison d’édition Krause & Pachernegg a été intensifiée en 2007. A partir de janvier 2008, le nouveau «Journal pour l’endocrinologie gynécologique» assorti des sous-titres «Reproduction assistée, contraception et ménopause» est un organe officiel de la SSM. Ce journal rassemble la Revue pour la fertilité et la reproduction ainsi que le Journal pour la ménopause – tous deux étant repris dans cette nouvelle publication faîtière commune. l’exercice écoulé. Le comité a opté pour le fournisseur «003 Konzepte» de Lucerne. Une collaboratrice externe, Madame Dr méd. Claudia Wölfle, a été nommée représentante de la SSM et elle travaillera en collaboration avec le fournisseur indiqué pour concevoir un nouveau site Internet. La publication des Directives THS, ciblées sur la Suisse est prévue, et ces directives seront heureusement prêtes d’ici le prochain congrès «Women’s Health». Cette publication est réalisée en coopération avec les universités de Bâle, Berne et Zurich. Pour la SSM: Christine Bodmer-Hindermann Comité pour 2008 2 nouveaux membres ont été élus au comité, lors de l’assemblée générale du 30 novembre 2007. Il s’agit de Madame Dr méd. Sabine Steinmann et du Prof. Dr méd. Johannes Bitzer. Ils remplacent les deux collègues sortants, les Dr méd. Anna-Katharina Tschumi et le Dr méd. Eva SuterMunz, qu’il convient de remercier ici une fois encore pour leur participation au comité. Concernant le poste vacant de la vice-présidence, le Prof. Dr méd. Christian De Geyter a eu l’amabilité de se soumettre au vote. Sur la période du rapport, la présidente de la SSM a représenté régulièrement la SSM auprès de l’EMAS et l’IMS. Il est souhaitable et urgent de disposer d’un site Internet inédit destiné tant aux médecins qu’au public. Diverses possibilités de fournisseurs de sites ont été testées pendant Présidente: Madame Dr méd. Christine Bodmer-Hindermann Vice-président: Prof. Dr méd. Christian De Geyter Secrétaire: Madame PD Dr méd. Elisabeth Zemp Stutz Trésorier: PD Dr méd. Edward Wight Assesseurs: Madame Dr méd. Elisabeth Bieder-Wittwer Prof. Dr méd. Johannes Bitzer Prof. Dr méd. Mario Litschgi Prof. Dr méd. René Rizzoli Madame Dr méd. Sabine Steinmann R A PP O RTS DES DÉL ÉGU E S 36 Compte-rendu 2007 de la conférence des médecins chefs de gynécologie En 2007 s’est déroulée la conférence des médecin-chefs pour la première fois sous la présidence de Roland Zimmerman, élu en 2006. Après plusieurs années d’activité, Urs Graf d’Uznach, a cédé sa place de président et s’est également retiré du comité directeur. Monsieur Graf fut chaleureusement remercié pour le travail accompli pour notre conférence. Aucun autre changement au sein du comité n’est rapporté. Néanmoins, Franziska Maurer a abandonné son poste de secrétaire afin d’honorer son mandat de présidente de la SSGO. Elle demeure tout de même au sein du comité directeur, ceci permettant une bonne continuité. Thomas Hess a repris le mandat de secrétaire. Enfin, de nombreux nouveaux membres nous ont rejoints: Yves Brunisholz de Neuchâtel; Markus Eberhard de Schaffhouse; Kerstin Hug de Stans; Bruno Imthurn de Zurich; Matthias Scheidegger de Burgdorf; Matthias Streich d’Interlaken; Eduard Vlajkovic de Zollikerberg et Regula Weber de Schwyz. Une pensée toute particulière fut adressée au défunt Andreas Haenel de Soleure. La situation financière de la conférence des médecin-chefs est plutôt serrée. Ainsi, une aide de gynécologie suisse provenant de diverses activités fut bienvenue. Une discussion a eu lieu pour trouver un lieu moins onéreux que l’hôtel Victoria Jungfrau pour tenir l’assemblée annuelle. Cependant, le comité directeur a conclu que la réduction des coûts souhaitée pouvait être atteinte par une simple diminution des dépenses de fonctionnement. La conférence a ainsi décidé de conserver Interlaken comme lieu d’assemblée. Lors des deux assemblées de mai et décembre plusieurs thèmes ont été abordée: les sages-femmes ont présenté le concept de formation dans les nouvelles hautes écoles. Un long débat a eu lieu concernant le contrôle de qualité en gynécologie-obstétrique. Mme Rova Roth a présenté le concept eHealth du canton de Saint-Gall et Mme Schlosser a énuméré les difficultés de la bibliothèque universitaire de pouvoir offrir à des prix attractifs des périodiques électroniques en périphérie. La présentation du représentant du pharmacien cantonal Werner Pletscher de Zurich sur le «off-label use» de médicaments en Suisse fut intéressante. La campagne de vaccination contre le HPV et le dépistage mammographique en Suisse furent présentés de manière professionnelle. Mme Maya Züllig, responsable du service de médecine de l’OFSP, a présenté la position de l’office sur le dépistage échographique pendant la grossesse. Suite à cette rencontre animée, un petit groupe s’est encore rencontré en décembre pour régler les derniers points dont la commission fédérale a besoin pour statuer. La décision définitive concernant la liberté du droit d’évaluation est attendue pour début 2008. Le nouveau programme de formation a été adopté par l’ordre des médecins en 2007. A la fin du délai d’opposition, et après une période de transition, les cliniques devront permettre en 2008 aux médecins en formation d’obtenir le nouveau titre spécialiste. Dans cet ordre d’idée, il est probable que la FMH ne cataloguera plus les cliniques formatrices en catégorie A à D mais préférera le concept de réseau et créera un programme de formation commun. La conférence a formé un groupe de travail, présidé par Michael Mueller de Berne, qui présentera des projets allant dans ce sens. Le groupe de visite de clinique présidé par Ueli Stoll de Vevey aura encore plus de travail. De plus, les cliniques devront recevoir de l’aide pour tout contenu spécialisé. La conférence a ainsi soutenu le projet de Urs Haller et Jacques Seydoux de développer la plateforme EGONE pour les étudiants et EGONE plus pour les assistants. A cette fin, les cliniques de gynécologie et obstétrique publiques devront s’acquitter d’un rapport annuel par assistant. La formation de réseaux de cliniques de formation est étroitement liée à la question du nombre de gynécologues qui devraient être formés en Suisse. Le groupe de travail dirigé par Urs Graf n’a encore présenté aucun résultat. La question est très complexe. Dans le cadre de sa planification stratégique, le comité directeur de gynécologie suisse s’est aussi penché sur la question. La clé de la réponse se trouve probablement dans l’augmentation du nombre de places d’étudiants dans les universités. Il n’y a pas que le nombre des gynécologues-obstétriciens qui pose souci. En effet, Klaus Lüscher de Münsterlingen R A PPO RTS D E S D ÉL ÉGUES 37 Société suisse de sénologie SSS a insisté sur le fait qu’il devient de plus en plus difficile de trouver des candidates et candidats suisses pour un poste de médecin-chef. Ce même constat a été fait par d’autres cliniques. Le président Prof. Dr méd. Roland Zimmerman En 2007, l’activité principale de la SSS fut d’essayer «d‘helvétiser» les critères EUSOMA pour des centres de sénologie. Entre-temps, la consultation auprès des groupements d’intérêts paramédicaux a pris fin, ce qui n’est malheureusement pas encore le cas pour les différentes sociétés spécialisées. Le document élaboré n’ayant pas pu être remis d’ici la fin de l’année 2007 aux bureaux directeurs des sociétés spécialisées intéressées, il en résultera des retards supplémentaires dans le long processus d’entente sur la définition des centres de sénologie suisses. On peut se demander quel genre d’accueil la proposition va susciter, y compris au sein de notre propre société. En février s’est tenu avec succès à Laax le 12ème forum de sénologie de la SSS, sous le patronage de la Société suisse de sénologie et sous la direction du Prof. doc. Christoph Rageth. Comme toujours, de nombreux participants se sont montrés particulièrement intéressés et ont participé très activement aux débats. Le congrès de la SSS de cette année a eu lieu à Lausanne de concert avec le congrès de la Société suisse de chirurgie. Malgré les synergies évidentes, le potentiel des auditeurs est encore loin d’être épuisé, et ce pour des raisons inexplicables. Lors du congrès, le Prof. Dr. Christoph Rageth a été réélu à la fonction de président de la SSS pour un mandat de deux ans. Félicitations! Prof. Dr méd. R. A. Steiner, Coire R A PP O RTS DES DÉL ÉGU E S 38 Rapport du team «visites» de gynécologie suisse, SSGO Les visites sont obligatoirement imposées à la SSGO par la CFP de la FMH. Le team visites se compose respectivement d’un délégué de la société spécialisée, de l’ASMAC et de la FMH (sans rapport). Team visites SSGO: Edi Infanger Richard Urscheler Ueli Stoll (responsable) Cliniques visitées 2006 Laufen Sion 2007 Maternité Triemli (Ueli Stoll) Bienne (Ueli Stoll) Uster (Edi Infanger) Wil (Edi Infanger) Glarus (Richard Urscheler) Münsterlingen (Richard Urscheler) Linth Uznach (Richard Urscheler) Le sens et la finalité des visites consistent à étudier la qualité et l’efficacité de la formation postgraduée des médecinsassistant(e)s et de faire ressortir les points faibles de manière constructive. Un compte rendu est établi après la visite par le délégué: il doit être lu par les deux autres membres de la commission, complété le cas échéant et accepté. Il est ensuite transmis au/à la médecin-chef(fe) concerné(e) pour information et finalement envoyé à la FMH qui prend position et en réalise éventuellement des tirages. Malheureusement, cette partie échappe à la connaissance des membres du team. Les trois visiteurs de votre société spécialisée ont pu effectuer toutes les visites réalisées à ce jour dans une atmosphère de travail constructive et conviviale. Ils ont été parfaitement reçus partout et bien documentés. Tous/toutes les médecins-chef(e)s ont fait preuve d’ouverture par rapport aux problèmes abordés et ont manifesté de l’intérêt pour trouver des solutions. Il faut retenir de manière générale que le catalogue actuel des exigences des interventions est synonyme de discrimination marquée pour les ressortissants suisses. La Suisse orientale est une région frontalière opportune pour nombre de col- lègues allemand(e)s qui répondent dans cette zone au catalogue des interventions, mais qui passent en Allemagne l’examen (moins exigeant) de médecin spécialiste! Des accords écrits sur les objectifs cognitifs constituent un autre point non réglé de manière optimale. Dans différentes cliniques, les médecins-assistant(e)s sont «lâché(e)s» à mon avis relativement tardivement pour exercer à titre indépendant (y compris en cas de tests passés). Il convient de constater et de retenir par ailleurs que les dispositions en vigueur sur le temps de travail – comme on devait s’y attendre – conduisent à des pertes de temps de formation postgraduée quotidienne et que la période totale de formation postgraduée s’en trouve prolongée encore. (Dixit R. Urscheler). Il existe dans plusieurs cliniques un système de parrainage, ce qui signifie que chaque médecin-assistant(e) a pour parrain un(e) chef(fe) de clinique, un(e) médecin principal(e) ou médecin-chef(fe), lequel/laquelle l’accompagne et l’encadre pendant son séjour à la clinique. Ceci est très apprécié des assistants et il serait recommandé de copier ce système. Dans les cliniques petites et moyennes, la formation continue théorique actuelle est effectivement recommandée mais, dans la pratique, il est souvent difficile de la suivre en raison des horaires de travail. Il est agréable de pouvoir constater que les cliniques visitées effectuent globalement un remarquable travail en matière de formation. Pour 2008, nous cherchons de nouveau des cliniques volontaires. Toutefois, nous prêterons aussi une attention spécifique à celles qui ne sont pas particulièrement bien jugées dans le cadre de l’évaluation des assistants de la FMH. Nous connaissons tous la problématique de ces sondages et je me refuse à l’aborder ici plus avant. Je ne saurais conclure sans remercier chaleureusement Richard Urscheler et Edi Infanger pour leur aide. Pour 2008, nous envisageons de visiter plus de cliniques et d’élargir éventuellement notre team afin que les visites puissent être closes dans un délai utile si possible. Nous serions particulièrement heureux si nous pouvions également convier à une visite une clinique universitaire. Pour tout renseignement: [email protected] Dr méd. Ueli Stoll, La Tour-de-Peilz NE WSL ET TER 39 10ème Newsletter – Eté 07 Sujet: Vaccination HPV Les virus du papillome humain (HPV) ne doivent plus provoquer de maladies Un nouveau vaccin chez le gynécologue: la vaccination HPV contre le cancer du col utérin pour les jeunes filles et les femmes Peut-être en avez-vous déjà entendu parler: pour la première fois, il existe un vaccin contre le cancer du col utérin et ses stades précurseurs. Le vaccin protège contre certains types de virus du papillome humain (HPV) susceptibles de générer ces affections ou des verrues génitales. L’infection HPV étant transmise lors des rapports intimes, il conviendrait de vacciner les jeunes filles dès l’âge de 11 ans, ainsi que les très jeunes femmes, si possible avant les premières relations sexuelles – telles sont les recommandations. Pourquoi les virus du papillome humain sont-ils aussi dangereux? Les virus du papillome humain (HPV) sont dans le monde les agents les plus fréquents des maladies sexuellement transmissibles. Selon des données actuelles, 70% des femmes et des hommes sexuellement actifs sont infectés en Suisse par un ou plusieurs de ces virus. L’infection survient en règle générale chez les sujets âgés de 20 à 30 ans, et ce plus fréquemment en cas de relations passées/présentes avec de multiples partenaires. Heureusement, seul un petit nombre de femmes présentent des lésions. De nombreuses infections évoluent „en silence“, ce qui signifie que le système immunitaire les combat avant l’apparition d’une maladie. Pourtant, l’infection due à certains types de virus, notamment les HPV 16 et 18, est extrêmement dangereuse: chez 1 femme sur 5, ils provoquent des stades précurseurs ou un cancer de la région du col de l’utérus (dans le jargon médical: col) ou encore du vagin et des organes génitaux externes (vulve, anus). En Suisse, près de 5’000 femmes – jeunes en général (entre 25 et 35 ans) – souffrent chaque année d’une telle précancérose (dysplasie du col utérin, pour la plupart), tandis que le diagnostic du cancer du col de l’utérus (carcinome du col utérin) est établi chez 320 femmes. Malgré le programme de dépistage proposé (prévention chez le gynécologue par frottis du col utérin) et les possibilités de traitement, 100 femmes environ meurent en Suisse chaque année de ce cancer. Le nombre de cas concernés ainsi que la bonne tolérance physiologique et l’efficacité probante de deux nouveaux vaccins ont convaincu la Commission Fédérale pour les Vaccinations (CFV) et la Société Suisse de Gynécologie et d’Obstétrique (gynécologie suisse SGGO) de l’importance d’un programme de vaccination national pour les adolescentes, principalement pour prévenir le cancer du col utérin. De plus, la vaccination empêche le développement de désagréables verrues génitales. Si celles-ci ne sont pas mortelles, elles demeurent pénibles et doivent faire l’objet d’un long traitement. Un risque accru de développement du cancer par des verrues génitales n’est pas exclu. NE WSLET TER 40 La vaccination Quelle efficacité? Un vaccin contre les types de virus dangereux (HPV 6, 11, 16, 18) est autorisé depuis longtemps en Suisse et dans de nombreux pays du monde, et un second vaccin (contre les HPV 16 et 18) devrait être prochainement disponible. Des études d’envergure ont démontré la haute efficacité de ce vaccin comme prévention de la maladie mais non à titre thérapeutique (!). La vaccination contre les virus HPV 16 et 28 peut empêcher chaque année des milliers de stades précurseurs du cancer, ainsi que les frais de traitement qui en découlent. L’effet protecteur du vaccin dure cinq ans minimum. En plus, une mémoire immunitaire est implantée, laquelle pourrait être ravivée si besoin est par renouvellement du vaccin. Le vaccin est bien toléré. Si des rougeurs à l’endroit de la piqûre ou de brefs épisodes de fièvre sont effectivement possibles, comme pour d’autres vaccins, ces effets sont néanmoins bénins et disparaissent rapidement. Des effets secondaires sérieux (estimés à un cas sur 10 millions) ne sont pas à exclure. Mais le risque théorique demeure en Suisse largement inférieur au danger de développer un cancer du col utérin. Quel usage? Comme pour la plupart des vaccinations pratiquées pendant l’enfance ou l’adolescence, il est indispensable d’injecter (par voie intramusculaire dans le bras) trois doses de vaccin sur une période de six mois pour que le vaccin ait un effet de protection totale. Il s’agit d’une vaccination comparable à celle de l’Hépatite B, cette dernière faisant partie de longue date du plan de vaccination habituel des jeunes. Pour qui? Dans la mesure où les types de HPV provoquant des cancers sont véhiculés durant les rapports sexuels, il est judicieux de vacciner les adolescentes avant qu’elles commencent à avoir des relations sexuelles. La moitié des jeunes filles de seize ans étant déjà sexuellement actives, la Commission Fédérale pour les Vaccinations recommande la vaccination de toutes les adolescentes âgées de 11 à 14 ans. Les sujets âgés de 15 à 19 ans, auxquels trois doses de vaccin n’ont pas encore été administrées, doivent pouvoir bénéficier du rappel des doses manquantes pendant cinq ans. Les jeunes filles ayant déjà eu des rapports sexuels doivent être vaccinées malgré tout; en effet, la probabilité de contracter un des types de virus les plus sévères lors de la première relation est encore relativement faible. Chez les femmes à partir de 20 ans, la vaccination doit être évaluée individuellement. En effet, l’utilité de la vaccination diminue en cas de probabilité grandissante de survenue effective d’une infection (à savoir: du fait du nombre de partenaires sexuels). La vaccination de ces personnes n’est donc pas encore recommandée à ce jour car le bénéfice de la prévention contre la maladie n’a pas encore été prouvée dans ces cas là par des études d’envergure. Prise en charge par la caisse-maladie? La Commission Fédérale pour les Vaccinations (CFV) et gynécologie suisse SGGO comptent sur l’intégration de la vaccination HPV dans le programme national de vaccination. La question du coût – prise en charge par l’assurance-maladie obligatoire des frais de vaccination de quelque 700.– Francs – est actuellement en suspens, et elle fera l’objet d’une décision à l’automne 2007. Les analyses coûts/ avantages révèlent que la vaccination HPV est bénéfique à un système de santé, des milliers de can- NE WSL ET TER 41 cers et stades précurseurs du cancer assortis de frais de traitement élevés étant ainsi évités. gynécologie suisse SGGO recommande actuellement aux jeunes femmes et aux mères d’adolescentes de s’adresser à leur caisse-maladie au sujet de la prise en charge financière. En effet, quelques assurances ont déjà signalé leur participation. La prévention du cancer conserve son importance extrême L’effet de protection probant d’une vaccination HPV ne doit aucunement conduire à négliger l’examen préventif du cancer pratiqué chez le gynécologue! Dans les pays occidentaux où la majeure partie des femmes profite régulièrement de cet examen de dépistage précoce très efficace, le nombre de cancers du col utérin a considérablement chuté – contrairement aux pays en voie de développement où il demeure le cancer le plus fréquent et le plus mortel chez la femme. Dans le cadre de la prévention gynécologique du cancer, on prélève un frottis du col de l’utérus pour en analyser les cellules – les organes génitaux internes et externes étant aussi examinés. On parvient généralement à découvrir de manière précoce des stades précurseurs de cancer dus à une infection HPV avérée. Cette infection peut être traitée et guérie. Le cancer du col utérin se développe chez les femmes qui ont négligé depuis des années leur prévention contre le cancer. Prévenir scrupuleusement le cancer par un frottis est et demeure en conséquence un élément essentiel du dépistage précoce des stades précurseurs du cancer des organes génitaux féminins. Une phase cruciale du programme de prévention La vaccination HPV élargie des adolescentes constitue une phase cruciale supplémentaire du programme de prévention propre à faire obstacle à la seule apparition des maladies dues aux HPV. Lors d’un premier entretien avec l’adolescente chez le gynécologue, éventuellement en compagnie de sa mère, de nombreuses autres questions en suspens peuvent être clarifiées. Bärbel Hirrle (par ordre de gynécologie suisse SGGO) Interlocuteur pour les contacts avec les médias Bärbel Hirrle Mail: [email protected] ou Dr. Eduard Vlajkovic Département Médias et Communication gynécologie suisse SGGO Mail: [email protected] Verrues génitales (condylomes génitaux) Les lésions dermatologiques de la taille d’une tête d’épingle, désignés également condylomes ou condylomes acuminés et causés par une infection virale HPV 6 et 10, peuvent être difficiles à supporter (brûlures, douleurs) comme ils peuvent aussi n’être accompagnés d’aucun symptôme et être découverts par hasard. On les soigne généralement au laser, au bistouri électrique ou par voie médicamenteuse. Le cancer du col utérin et ses stades précurseurs Sur le col de l’utérus (en jargon médical: col) – le point de passage entre l’extrémité supérieure du vagin et l’utérus – une infection par les types HPV 16 ou 18 peut entraîner des modifications cellulaires qui sont synonymes de risque de cancer accru. Si ces modifications cellulaires ne sont pas détectées, des stades précurseurs de cancer peuvent apparaître, mais ils sont généralement curables si le diagnostic et le traitement sont pratiqués à temps. A l’heure actuelle, 5000 femmes en sont victimes chaque année en Suisse. Le cancer avancé du col utérin ou des organes génitaux (vulve) ou le cancer rectal (anus) – dû à l’infection par les HPV 16 ou 18 – peut survenir chez les femmes qui, des années durant, ne se sont pas soumises à un examen préventif contre le cancer. Société Suisse de Gynécologie et d’Obstétrique NE WSLET TER 42 11ème Newsletter Février 2008 Vaccination chez le gynécologue Les gynécologues proposent désormais un programme de vaccination pour les femmes. Actuellement, les gynécologues suisses mettent aussi à disposition des vaccinations dans le cadre de leurs bilans de santé. Par cette nouvelle initiative, gynécologie suisse SGGO désire assumer une mission de prévention importante, pour laquelle elle est mandatée par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), la Commission Fédérale pour les Vaccinations (CFV) ainsi que l’OMS. Désir d’enfant? Il est bien évident que la mère veut éviter une infection avant ou pendant la grossesse, profiter d’une grossesse sans complication, et mettre au monde un bébé en bonne santé. Donc, des conseils en matière de prévoyance, dates de contrôle peuvent être planifiés à la consultation .D’où des occasions opportunes pour rattraper des vaccinations oubliées! Manque de prévention chez les femmes en bonne santé Les gynécologues ont une position spéciale sur le plan médico-social: leur cabinet est le centre de coordination médicale le plus fréquenté par les femmes en âge de procréer. Les femmes, généralement en bonne santé, âgées entre 15 et 45 ans, ne cherchent souvent pas d’autre cabinet de consultation pendant cette période de leur vie. Dans ce domaine, l’OFSP, la CFV et gynécologie suisse ont constaté qu’un vide subsiste. Qui s’occupe de savoir si toutes les vaccinations essentielles ont été administrées aux femmes dans cette tranche d’âge? Le pédiatre ne peut pas tout contrôler, le médecin scolaire non plus, sachant qu’il n’y en a pas dans tous les cantons... Dans le cadre des examens de contrôles gynécologiques (prescription de la pilule, examen de contrôle en cours de grossesse ou prévention du cancer, par ex) les femmes ont désormais la possibilité de mettre à jour leurs vaccins. les gynécologues s’acquittent donc de leur responsabilité envers la santé des femmes, en prévenant de graves infections et leurs possibles conséquences tant pour elles que leurs futurs enfants, enfants et partenaires hommes. A l’instar des associations de gynécologues allemandes et autrichiennes, où des vaccins sont administrés couramment dans les cabinets depuis longtemps, gynécologie suisse SGGO peut donc la légitimement vacciner selon les recommendations de l’OFSP/la CFV. Les gynécologues exerçant en cabinet participent à des «séminaires Vacademy» pour actualiser leurs connaissances théoriques et pratiques sur les vaccinations, en collaboration avec d’autres sociétés spécialisées. Ce que «la femme» devrait savoi r et ne pas oublier d’un point de vus de ses vaccinations : Lors de l’examen de prévention: injections de rappel tétanos et diphtérie, vaccination contre la grippe éventuellement. Il faut se faire vacciner (injection de rappel) contre le tétanos et la diphtérie tous les dix ans pour bénéficier d’une protection totale. La diphtérie surgit encore suite à des contacts avec des personnes d’Europe de l’est. Le tétanos (lutte antitétanique) demeure en permanence un risque, car les bactéries responsables de cette maladie peuvent se multiplier facilement dans les plaies suite à une blessure. Par ailleurs, des injections de rappel contre la poliomyélite (paralysie infantile) sont indiquées chez les adultes avant des séjours de longue durée en Afrique, Inde, au Pakistan et en Indonésie. les pays NE WSL ET TER 43 développés sont actuellement certifiés «sans polio»! Le vaccin annuel contre la grippe est recommandé chaque année entre octobre et décembre, mais il n’est remboursé par les caisses-maladie qu’en cas d’affection chronique de base ainsi que pour les hommes et les femmes de plus de 65 ans. Une seule fois durant la troisième phase de vie, les seniors se voient recommander le vaccin contre la pneumonie avec complications (pneumocoques). Même s’il s’agit d’une vaccination de base non négligeable pour la santé de la population de plus de 65 ans, elle n’est pas non plus prise en charge par l’assurance de base. Pour les adolescentes: vaccination HPV et hépatite(s) C’est lors d’un entretion avec un ou une gynécologue que les jeunes filles, de préférence avant que commencent les premières relations sexuelles, que l’on évoque le vaccin contre le virus du papillome humain (HPV), celui-ci devant être théoriquement payé en Suisse par les caisses-maladie depuis janvier 2008. Le vaccin prévient le cancer du col (ses stades préliminaires) et les condylomes génitaux ( vulve et vagin) susceptibles de survenir suite à une infection par le virus, pendant un rapport sexuel. En principe, la vaccination est recommandée pour les jeunes filles de 11 à 15 ans. Une vaccination de rattrapage est possible pour les 15 – 19 ans, et éventuellement aussi pour les femmes non vaccinées jusqu’à 25 ans. Les doses de vaccin sont injectées en trois fois (0, 2 et 6 mois) dans le muscle du bras. Pour l’instant, ce vaccin onéreux – les trois doses coûtant au total 710.– CHF – n’est pris en charge que par des assurances complémentaires. Le Conseil fédéral a lié l’obligation de prise en charge dans l’assurance de base à la condition d’existence de programmes de vaccination cantonaux. D’après le secrétariat du médecin cantonal, ce programme devrait être applicable au plus tôt à l’été 2008. Le vaccin contre l’hépatite B, dont des nouveaux-nés ou nourrissons reçoivent parfois déjà les premières doses, est en général indiqué pour les sujets de 11 à 15 ans. En cas de non vaccination en bas âge, les adolescentes de 11 à 15 ans se voient administrer deux fois le vaccin pour adultes. Si l’on voyage (très fréquemment) à destination de l’Extrême-Orient, l’Afrique ou l’Amérique du Sud, on peut se faire vacciner en plus contre l’hépatite A. Il existe en outre un vaccin combiné: le vaccin contre les hépatites A et B. Avant une grossesse: protection contre la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle Le gynécologue a naturellement une responsabilité particulière envers les femmes qui veulent être enceintes, celles qui le sont déjà et les enfants nourris au sein. Les femmes non vaccinées devraient recevoir par deux fois et suffisamment longtemps avant de procréer le vaccin combiné rougeole/oreillons/ rubéole (ROR), car une infection en cours de grossesse suite à un contact avec des enfants, hommes et femmes malades, peut affecter sensiblement l’enfant à naître et générer des malformations. Les femmes qui n’ont pas eu la varicelle (infection varicelleuse, ce qui peut être vérifié par le gynécologue grâce à un examen sanguin) devraient aussi être vaccinées contre cette infection suffisamment de temps avant d’engager une grossesse. Après l’administration d’un vaccin ROR et/ou anti-varicelle, il ne faut pas être enceinte pendant quatre semaines, car ces vaccins vivants ne doivent pas être injectés aux femmes enceintes. En revanche, on peut vacciner ces dernières contre la grippe. Ce vaccin (1 dose) est recommandé durant les 2ème et 3ème trimestres de la grossesse, si ceux-ci se situent avant ou pendant la saison hivernale où sévit la grippe, dans la mesure où une grippe en cours de grossesse peut se dérouler fort mal. NE WSLET TER 44 Avant des interventions importantes: vaccinations de rappel, protection contre la grippe et les pneumocoques En particulier avant de subir une opération lourde, une chimiothérapie ou une radiothérapie – le système immunitaire étant alors affaibli – il faut penser environ quatre semaines avant à pratiquer des vaccinations de rappel, pour que le corps soit protégé en cas de contamination De même, un vaccin contre la grippe et les pneumocoques peut être judicieux dans ce cas, surtout si la femme est âgée de plus de 65 ans. Dans les régions à risque et avant le départ pour des contrées lointaines: vaccination contre la méningo-encéphalite à tiques, l’hépatite A et prévention contre la poliomyélite Du fait de la mobilité actuelle, il arrive souvent que des femmes partent s’installer dans des pays où des piqûres de tiques sont à l’origine de la méningoencéphalite vernoestivale (FSME). Des vaccinations de rappel s’imposent en principe tous les 10 ans pour garantir une protection absolue. Si on effectue fréquemment des voyages dans des pays lointains, hors des voies empruntées par les touristes, de même que dans des pays du tiers monde, il est recommandé de consulter un centre spécialisé en information et maladies tropicales La/le gynécologue vaccine contre la FSME, les hépatites A et B, la poliomyélite, et elle/il administre les vaccins de rappel conseillés. En cas de vaccins rares ou spéciaux (rage, typhus, méningocoques, malaria, fièvre jaune), il convient de consulter un centre de vaccination (respectivement le Schweizerisches Tropeninstitut) où l’on vaccine également contre des infections rares dans notre pays. Bärbel Hirrle (par ordre de gynécologie suisse, SSGO) Pour tous renseignements complémentaires: Dr méd. Daniel Brügger Gynécologie et Obstétrique FMH Bahnweg 55 3177 Laupen E-mail: daniel.bruegger.ch Internet: www.danielbruegger.gyndoc.ch L’étrange univers des opposants à la vaccination En Suisse et dans les pays voisins germanophones, le scepticisme et l’opposition à l’égard des vaccins sont plus forts qu’en France, Italie, Espagne et partout ailleurs. Il s’agit souvent de dénommés «cercles alternatifs» et de groupes religieux spéciaux qui, dans l’ignorance des sévères risques sanitaires de l’une des maladies infectieuses que l’on peut éviter, préconisent des «méthodes de défense naturelles». Les très rares effets secondaires d’une vaccination sont exagérément exploités en tant qu’arguments d’opposition. Avec des dictons comme «je sais me protéger autrement» – «chaque être doit prendre la rougeole et la varicelle, ça endurcit» – «il n’y a pas de diphtérie chez nous» (et ainsi de suite), ils exposent leurs enfants, eux-mêmes et leurs familles à des dangers de mort conséquents. En plus, ils contribuent à empêcher l’éradication véritable chez nous de maladies comme la diphtérie, la rougeole et autres, justement parce que des individus non vaccinés continuent à s’infecter, à tomber malades, et en «contaminent» d’autres, également non vaccinés. Qui plus est: bon nombre des personnes qui critiquent la vaccination s’appuient sur ses effets secondaires chez les enfants ou font référence aux vaccins qui ne sont pas du tout ou rarement administrés dans notre pays aujourd’hui, comme le vaccin antipoliomyélitique buccal, la vaccination contre la tuberculose et la coqueluche chez les adultes ainsi que le vaccin antivariolique. En Suisse, l’obligation de signaler des manifestations indésirables suite à un vaccin est obligatoire, ces effets secondaires étant consignés, vérifiés et suivis le cas échéant. Il faut toutefois garder à l’esprit que les effets secondaires des vaccins – en dehors de légères rougeurs passagères à l’endroit de la piqûre et un peu de fièvre – sont extrêmement rares. Le bénéfice de la vaccination et de la prévention d’infections dangereuses (et/ou d’infections évitables susceptibles d’entraîner de graves complications) est au moins un million de fois plus important que le risque de supporter un lourd effet secondaire d’un vaccin! NE WSL ET TER 45 Informations pour nos lecteurs Depuis quelque temps nous publions dans le bulletin tous les nouveaux avis d’experts et nouveaux protocoles d’information élaborés par la commission de qualité de notre société. La traduction de ces documents est réalisée également par commission de qualité mais nécessite du temps supplémentaire. Afin de vous tenir au courant le plus rapidement possible des nouvelles parutions, nous avons décidé de publier les documents dans les deux bulletins (français et allemands) dans la langue du document d’origine sans attendre la traduction qui suivra dès que possible. Tous les documents sont également disponibles sur notre page internet www.sggg.ch Pour la rédaction Dr méd. Eduard Vlajkovic, Zollikerberg AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’INFORMATION / PROTOCOLES 46 (%" ((,,( ( ##(!(! /(( +(+(! ($( !((!#(( 2!/#( (!( !((( ( * !#( 4/)&0/4/0/+4/%!0/4/*"/ ( S&J)/&/&//*%/%/%/&//*J4////&/J!JJ0/%S&J)///!(( ( &/ / &/ / %&/ )*J/ )&%%/ / &%4/ / %/ 0/ / / &))/ / &(/ J%!J/ / &&/J)&J0//&//&/&2J0//%/J&!&*%//%/J!%)//%&&// / )/ / J!/ / / J&&%/ / &/ S&J)/ !/ / %&/ )G4/ / %&/ )G0/ %/ / / %/ !&K/J!/&/)J/&/))//%&/&&////&//&//&/JJ%/ /&////&/)&0/%%&/&!&%&0/)I)/S&J)/-&0/)&/// )&%/ )J0/ J&%J0/ !/ &/ / J)/ &)).0/ J/ S&%&/ %J0/ / / %&/ J/ &/ %/ / / 0/ J!/ / / )&%%/ )J/ &/ %/ 2&)/ / %&/ J//4/ %///S/&)/&//%S&J)/%/!)/%SJ!%//%&/)G///4/ %/ &/ !%%/ &%G)/ R/ %)/ / / *%/ J!/ %&/ &/ / &/ JJ%/ &/ / &)/ &J&/ / %S&J)/&!&/%&/&&4/ %//&////(!#(///%&/%&(//%S&J)4/ )&K//J/%/%/J/)/S/&//%&//&/)/)///&(//*&// %&/J!//%/&)//%S&J)4// / /#(!( !(( !0( / JJ/ ))/ !&%/ %/ J/ / &(/ SJ)%*/ -*./ &/ %&/ / / &(/ / P886/ 5/ &/ %/ )/ )/ / / P86A/ 5/ &/%/(G)/)/-/8HHF.4/#/&(/S*/P86A/5/// &J)/R/&/J//%&//N/%/!//%&//&/%&///%&/&4///&0/%/!/S&*// J&%/ / #/!( /!( / / J)( %&( ( /4/ / &/ / &J)/ !0/ %&/ J)&/ / &(/ / / &/ %/ J)/ / / JJ&%/ &K/ / %%2/ / J/ R/ P8A/ Q50/ / / / J/S/&J)/!4//&///J/)&%/5/J%!J0/S&/&/!/L/J/ ))/ %&/ ȕ2&%&J)0/ %&/ J&0/ %,&J)/ 0/ %,&J)/ J)&/ &/ ()%4/ &!K/ / &/ / J&/%&))&0/%&//J//L/3&)/)&%3//3&)/J%!J3/&/%%/J&/))// J//%&/&/&O0/S/R//S%%/&)4/ %//&%/))&J//J)/&/%&/!&%//%&/4/ %/ !/S/(/ .(( 2/# $//(%//ȕ2&%&J)///&/J)%*&/ ))/&//%S&J)0/,%/(K/&.//&&)G/&)%&%/!//%&/))////%/&&0/*.// &J)/ ! 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Il fait partie de l’information pré-opératoire en vue d'obtenir votre consentement éclairé. L'intervention prévue vous sera expliquée lors d'un entretien personnel avec votre médecin-traitant. N'hésitez pas à poser des questions sur tout ce qui ne vous paraît pas clair ou vous paraît important. Vous pouvez également vous faire accompagner par une personne en qui vous avez toute confiance au cours de cet entretien d'information. Motifs de l'intervention: Des anomalies bénignes ou inflammatoires constituent la raison de l'intervention prévue. Si la lésion détectée chez vous même est jugée bénigne ou très probablement bénigne, vous avez déjà bénéficié de différents examens préalables par ex. échographie, mammographie et/ou IRM (imagerie par résonance magnétique), ponction à l'aiguille fine ou biopsie. Même si tous ces résultats indiquent une anomalie non cancéreuse, il existe néanmoins un risque d'évolution maligne qui ne peut pas être exclue. Pour cette raison, il est raisonnable d'enlever toute tumeur qui montre une tendance à la croissance, qui est douloureuse ou qui vous angoisse, même lorsque l'on pense avec une très haute probabilité qu'elle est non cancéreuse. Cela permet d'éviter des contrôles ultérieurs inutiles. Méthodes d'opération: a) Excision à ciel ouvert En général, cette intervention est normalement réalisée en anesthésie générale. Elle peut aussi être pratiquée sous anesthésie locale. L'intervention consiste en général à retirer la tumeur suspecte. Il est également possible que l’on pratique un marquage pré-opératoire par un fil métallique avant l’opération pour permettre à l’opérateur de trouver cette lésion plus facilement. Selon la taille et l'emplacement de la tumeur, un drain (petit tube permettant au sang et aux sécrétions de l'opération de s'écouler) peut être placé à la fin de l’opération dans le site opératoire pour 24h à 48h. Il faut laisser le choix à votre médecin-traitant de le faire ou non. b) Intervention peu invasive Si le résultat de la radiographie ou de l'échographie, selon les critères usuels, peut être classé comme bénin, l’ablation peut être effectuée par Mammotome® (aiguille creuse qui prélève des tissus en les coupant et en les aspirant sous contrôle échographique ou radiologique. Cette intervention est effectuée sous anesthésie locale. Après une petite incision dans la peau, l'aiguille de biopsie est introduite dans celle-ci et est poussée jusqu’au niveau de la lésion. Petit à petit, cette dernière est prélevée entièrement et envoyée au laboratoire pour un examen histologique (microscope). Une fois l'aiguille retirée, on effectue un pansement compressif qui est laissé en place 24h. Risques et complications: La plupart du temps, les interventions sur le sein décrites sous a) et b) induisent des petits saignements qui peuvent parfois provoquer des hématomes. En règle générale, ceux-ci disparaissent sans traitement chirurgical supplémentaire. Dans de rares cas, il est nécessaire d’intervenir une deuxième fois pour vider l’hématome. Les autres complications, comme les inflammations aigües, les problèmes de guérison de la plaie, les thromboses et les embolies ne peuvent en principe pas être exclus mais sont extrêmement rares. Après l'opération: Il faut attendre en général 2-3 jours pour obtenir le résultat de l'examen des tissus. Vous serez alors chez vous et le résultat vous sera communiqué par votre médecin traitant. Coûts: L'opération est prise en charge par la caisse d'assurance-maladie. La biopsie par Mammotome® est prise en charge par la caisse d'assurance-maladie dans la mesure où le médecin qui l'effectue figure sur la liste des médecins autorisés pour les examens par Mammotome®. Vos questions: Copyright ¤SGGG 2008 1 AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’ INFORMATION / PROTOCOLES 53 SPO Schweizerische Patienten-Organisation Organisation Suisse des Patients Entretien d’information Traducteur : ______________________________ Opération proposée Croquis de l’intervention: (méthode opératoire, incision à peau, ce qui est enlevé, reconstruit, etc., indication du côté gauche/droite) Notes du médecin à propos de l’entretien d’information (p. ex. renoncement à l’information, facteurs de risques individuels : âge, maladie cardiaque, obésité, etc.) Alternatives à l'opération Date Heure Durée de l’entretien d’information Mandat de traitement J’ai eu aujourd’hui un entretien d’information avec le Docteur_________________________. J’ai compris ses explications et j’ai pu poser toutes les questions qui m’intéressaient. Un double du protocole d’information me sera remis. Je donne donc mon accord pour l’intervention prévue, de même que pour les modifications et les extensions discutées, qui s’avéreraient nécessaires au cours de l’opération. Lieu et date La patiente Le texte au verso a été discuté avec la patiente. Ses questions ont été abordées et une copie de ce protocole d’information lui a été remise. Date et heure Copyright ¤SGGG Version 2008 Le médecin Die Logos SGG, FMH + SPO dürfen nur bei unveränderter Originalversion verwendet werden. Jede Abänderung des Formulars führt zum Verlust der erwähnten Logos. 2 AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’INFORMATION / PROTOCOLES 54 & #-%/%%%%-- -%- & & "$"%!"& - & &&&& && & & && - &&!"&%&&"!&!!& -%- %?--!--%- -0--(-(%$- -A-$!?0- $-%)$- - ?$!- %- $- (A(- (- $- %$- ?- %- $*%$$.- %- $!- (- - $$$- (%$0- *%)$%- - - %$.- - $*- %$$8-%-%'$$%-<.-($--!- -$*%$$-?- %-$-$(- -!-(%$% 0--%-%'$$%--!- - $.-- (.-!-- -$%-)$?--%--$(%- -$%-()$?- -$*?%$.-%-*-C >(- -)%.$-%('-8--)%-<0- ->-()-%.- -$-%$---%-%.-$-%-%'$$%*-%-?%0---?$!%--$-8-%$-$$-<.--!$-!-$%- - - $*%)$%- - %- %$- %'$$%- - !%(- ?%0- - %- - - $- $$$- (%$- !- - - (.- (- $- !$(%--% ---$-%$.-$-%('-8-%$-$$-<0-%$- $$- ?- $- (- $%- *- ?(%- (%$0- *$- (- %- $$$- (%$.- $- - ?(?- - $- %- %$- %'$$%- *--%(%0%-!-93- -%.---(-%--?! - -!-$(%-- %-!-$'-%'$$%.-(%-!-$-%$-?--$-(0--? ---.-?-*$--?%- *$!--%$--0&"!&!!&&)&'&"&#&$'&(& 4,- - $%- !$$- - $- (%- - $*?%- *- % /$? - +- - %)$(% /%,- %- - $%- (- - - $*%?$-B- $- (- - ?%$- - $(/ %05,- - *-$%-)$-%- -$%-(-%- ?)- -$*?%0&&!"&$'& !%- $*?%-@- - - - %$- $$.- $- %- (- - ?! - $- !$(%- - !- 0- - !%- - - %- !- - (%$% - - - %? *- - % %- %$?- (0- - - %- %- $- !- $(%- (- %-$-%$-$$.-6-$$-!%-0-* %- -!-$(%-%- %-$-!- -? -$?%0-*% %- -D--)%-% %!->- %)$0- $$- - D- 4142>(- - $*% %- 8-%$$-<- - !- !- %-%?0& -¤-522=- - - - - -415- - AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’ INFORMATION / PROTOCOLES 55 & #-%/%%%%-- -%- & - - - $*?%-@- - ?)- $*!.- %$- - !- A (.- - - %- - $%)$- %- - !- (0- - $%%- %- %- $- !- $(%- $- $- $- %$- $$- - )$0$- (? - (- - ('%7- $- %$- $$- D?$!0- - >- - $- %$$$- D- $*% - *- ?- %((%(- - - $%- %- - % - - %$0- - - $- %$- $$?$!?- - !?- %- %$.- $- '%(- %- (- %- !- (0- - - $$$%?- - ?!.- $>!%- *%- %$- %'$$%.- %$- - (%- - %!- *$- - %- - $$$- (%$0- - $- %$$$--(-%-(?%%.--$>!%-%-%-%$0- %--$%$- - - %%$.- - $>!%- !- (0- >- !- ?%.- $%$- $$- %- $*)- *%%$- ($?(%.- ($%- $- - D- $%- - D- - - ?%$- +((/(,0- $- - - *- ?!%$- - $$$- (%$.- - $*- *%!%- %- !- %- !- ?%0- - - %-42-D-523- -%0--$%- !%-%!.--!--- '>(?%--$!- *%-%$-%'$$%0&&$!"& ((- !- !- - $- $.- $- - )$- - - $$$- (%$- - %?-*%>-$*?%---!- !-)-- '>(-!0*$%- -$%-)$--!- -?%-%$$0& ""&!-$-%$-$$--(-%-$$$-(%$.-$-*-%-?%- *$! *%-%$0--?!%-$-- %-?!?-$-%-+ $.-$(% -$%-()$?- -$*?%$.-8--)%-<.-0,0& !"&%!* %- - %$- $$.- ?!?$?- %- $%- $(/%.- - ?0- %)- - $- %$- $$- - %$- ()$0- $- %- ? - %$- D- - %%'$$%-% % .-*/D/ -D-$*%)$%- -%$-?--$-!%%'--$- -'-%'$$%0- (%- !- - )%- *'$%- - $%- - ?%- - $%- -%$-$$0-.-(%-522= -¤-&-522=- - --- -- :--)-!; -%$!-!# -# 0" -); - -($%-:-(-&$- -#;-0-- - 515- AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’INFORMATION / PROTOCOLES 56 SPO Schweizerische Patienten-Organisation Organisation Suisse des Patients Protocollo informativo per operazioni con nastro in caso di incontinenza urinaria Cognome: Nome: Data di nascita: ___________________________________________________________________________ Con le seguenti spiegazioni desideriamo informarla e non certo inquietarla. Sono soltanto una parte delle informazioni. L’intervento previsto sarà discusso con lei personalmente. Non esisti a porre domande su tutto ciò che le sembra poco chiaro o che ritiene importante. Dica pure se preferisce non sapere troppo sull’intervento previsto. Motivi dell’intervento: Lei soffre di un’incontinenza urinaria e le è stata diagnosticata una cosiddetta incontinenza urinaria da sforzo (incontinenza da stress). Si tratta di una perdita d’urina involontaria che insorge anche in caso di sforzi fisici di debole intensità (starnutire, tossire, sollevare dei pesi, camminare). All’origine di questa incontinenza c’è una debolezza del sistema di continenza della vescica. Questo sistema è costituito da un pavimento pelvico, da un canale uretrale e dall’insieme del tessuto connettivo del pavimento pelvico. Le cause dell’incontinenza sono molteplici: modificazioni ormonali che insorgono dopo la menopausa, il naturale processo d’invecchiamento, parti vaginali, ma anche interventi chirurgici addominali. Tecnica operatoria: Prima dell’intervento le verrà somministrato un antibiotico per via venosa. Il nastro sarà generalmente posizionato dopo un’anestesia locale, qualche volta in anestesia loco-regionale (anestesia spinale o epidurale) o in anestesia generale. Nel caso si utilizzi un’anestesia locale le verrà somministrato per via endovenosa un medicamento antidolorifico che avrà anche un’azione tranquillizzante. Un anestesista sarà presente durante tutto l’intervento. L’anestesia locale viene applicata attraverso la pelle subito sotto il pube e sulla parete vaginale anteriore e laterale. Questa anestesia dura ca. 2 ore. Nel caso sia previsto un nastro che può ancora venir tirato dopo l’operazione, l’intervento può essere eseguito anche in anestesia loco-regionale o anestesia generale. L’operazione comincia con due piccole incisioni cutanee poco sotto l’osso pubico e una piccola incisione nella parete vaginale anteriore. Attraverso due piccoli canali ai lati dell’uretra vengono introdotti degli aghi speciali dalla vagina fin dietro l’osso pubico verso l’alto ed estratti a livello delle incisioni cutanee da entrambi i lati. Ora con l’aiuto degli speciali aghi viene introdotto il nastro. Questa bandeletta passerà sotto l’uretra e salirà dietro l’osso pubico da entrambi i lati. Il nastro non deve essere suturato, viene rapidamente integrato nel tessuto e rimane senza tensione sotto l’uretra così può dare maggior sostegno e reggere meglio in caso di sforzi come tossire e starnutire. Se l’intervento viene eseguito in anestesia locale si può verificare durante l’operazione se tossendo perde ancora urina, chiedendole quindi diverse volte di tossire. Il nastro verrà quindi tirato finché tossendo non uscirà quasi più urina. Nel caso d’utilizzo di un nastro che deve essere ancora tirato dopo l’operazione, l’adattamento durante un test della tosse verrà eseguito il giorno dopo l’operazione. In seguito le incisioni cutanee vengono suturate. Normalmente dopo l’operazione non è necessario un catetere vescicale. Alcune ore dopo l’intervento le pazienti possono alzarsi e a seconda del tipo d’intervento rispettivamente della funzione vescicale possono venir dimesse ca. 1-2 giorni dopo. Rischi e complicazioni: Nonostante un’esecuzione coscienziosa dell’intervento chirurgico il medico non può garantirle la riuscita dell’intervento e l’assenza di complicazioni. Durante l’intervento chirurgico possono insorgere dei sanguinamenti. Molto raramente questi sanguinamenti possono verificarsi soltanto dopo l’intervento. Per queste ragioni è importante che dopo l’intervento vengano controllati i parametri cardiovascolari. Un’importante perdita di sangue è molto rara. Sono poi possibili rare lesioni di organi adiacenti come per esempio la vescica, l’uretra, gli ureteri, i vasi sanguigni e il tessuto connettivo. Queste lesioni vengono normalmente riconosciute durante l’intervento e curate subito. Nonostante i progressi della medicina non possono essere escluse totalmente infiammazioni, difetti di cicatrizzazione delle incisioni chirurgiche, trombosi (coaguli di sangue) ed embolie. Dopo l’intervento ci sono spesso piccoli disturbi temporanei di svuotamento della vescica. E’ anche possibile che il gettito urinario resti definitivamente un po’ più debole. Dopo l’operazione: lo svuotamento vescicale deve essere sorvegliato. Se insorgessero dei problemi può rendersi necessario introdurre un catetere vescicale per 1 o più giorni. Devono essere evitati sforzi fisici importanti per ca. 2 settimane dopo l’operazione. E’ possibile fare la doccia da subito. Per 4-6 settimane è consigliato astenersi dai rapporti sessuali. Costi: Questo intervento rientra nelle prestazioni obbligatorie a carico delle casse malati. Se ha un’assicurazione complementare, s’informi sulla copertura dei costi. Domande: Copyright ¤SGGG 2008 1 AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’ INFORMATION / PROTOCOLES 57 SPO Schweizerische Patienten-Organisation Organisation Suisse des Patients Colloquio informativo Traduttore/interprete: __________________________________________ Operazione proposta: Schizzo dell’operazione (metodo, incisione, parte asportata, ricostruita, ecc., lato sinistro, destro) Osservazione del medico sul colloquio informativo (p. es. rinuncia motivata alle spiegazioni; situazione personale a rischio: età, cardiopatia, obesità, ecc.). Altra possibilità di trattamento: Data: Ora: Durata del colloquio: Incarico di trattamento Il dottor/La dottoressa _____________________________si è intrattenuto (a) con me in un colloquio informativo. Ho capito le spiegazioni e posto tutte le domande che mi interessavano. Mi è stata consegnata una copia del protocollo sul colloquio informativo. Acconsento all’intervento previsto, come pure a eventuali cambiamenti ed estensioni, qualora si rivelino necessari durante l’operazione. Luogo, data: Paziente: Il testo a tergo è stato discusso con la paziente, le domande sono state chiarite e spiegate. La paziente ha ricevuto una copia del protocollo informativo sull’operazione che la riguarda. Data, ora: Copyright ¤SGGG Version 2008 Medico: Die Logos SGG, FMH + SPO dürfen nur bei unveränderter Originalversion verwendet werden. Jede Abänderung des Formulars führt zum Verlust der erwähnten Logos. 2 AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’INFORMATION / PROTOCOLES 58 SPO Schweizerische Patienten-Organisation Organisation Suisse des Patients Protocollo informativo sugli interventi al seno in caso di alterazioni benigne Cognome: Nome: Data di nascita: ___________________________________________________________________________ Con le seguenti spiegazioni - che costituiscono solo un’informazione preliminare - desideriamo informarla e non certo inquietarla. L’intervento previsto sarà discusso personalmente ed in modo approfondito con lei: non esiti a porre domande su tutto ciò che le sembra poco chiaro o che ritiene importante. Può anche chiedere ad una persona di sua fiducia di assistere al colloquio informativo. Motivi dell’intervento: Alterazioni benigne o infiammatorie del seno sono il motivo per l’intervento previsto. Se un nodulo viene valutato come benigno o come molto probabilmente benigno probabilmente lei è previamente stata sottoposta alle seguenti analisi come per esempio un’ecografia, una mammografia e/o una risonanza magnetica. Normalmente sono pure state effettuate o una biopsia o un ago-aspirato del nodulo in questione. Anche se tutti i risultati degli esami precedentemente effettuati parlano per un’alterazione benigna, rimane comunque un piccolo rischio che vi sia una trasformazione maligna del tessuto. Per questo motivo ha sempre senso asportare un reperto che per esempio tende a crescere, oppure che provoca dolori o timori alla paziente, nonostante molto probabilmente il reperto rimanga benigno. In tal modo possiamo evitare continui controlli inutili. Metodi operatori: a) Biopsia aperta: L’intervento chirurgico comporta l’asportazione del materiale sospetto. Questo intervento viene normalmente effettuato in narcosi: può darsi che si renda necessaria una marcatura mediante filo metallico della zona da asportare, in modo tale da poter individuare con sicurezza il tessuto da asportare durante l’intervento. A dipendenza della grandezza e della posizione del tessuto asportato può essere necessaria la posa di un drenaggio nella cavità restante (tubicino, che permette al sangue e al siero prodotti dalla ferita di fuoriuscire). L’indicazione alla posa di tale drenaggio è individuale. b) Intervento minimal invasivo: Se si evidenzia ad una mammografia o un’ecografia del seno una zona alterata che secondo i criteri classici viene valutata come benigna, la stessa può anche essere asportata con un Mammotome® (ago cavo che aspira e asporta il tessuto a piccoli pezzi). Il Mammotome® viene effettuato sotto controllo radiologico o ecografico. Normalmente questo intervento viene effettuato in anestesia locale. Si effettua una piccola incisione sulla cute, viene quindi posizionato l’ago da biopsia e l’apertura dell’ago viene orientata proprio sotto il tessuto d’asportare. Quindi il reperto può essere asportato in piccoli frustoli che vengono poi analizzati microscopicamente. Dopo aver asportato l’ago si effettua una compressione del seno nella zona del prelievo per ridurre la formazione di ematoma. Viene quindi posta una medicazione protettiva per 24 ore. Rischi e complicazioni: Le complicazioni più frequenti dovute agli interventi sopra elencati (a e b) sono sanguinamenti che provocano poi ematomi. Normalmente questi guariscono senza effettuare ulteriori interventi chirurgici. In rari casi si rende necessario un secondo intervento per evacuare l’ematoma formatosi. Infezioni, disturbi della guarigione della ferita, trombosi ed embolie non possono mai essere completamente escluse sono comunque estremamente rare in questo tipo d’intervento. Dopo l’operazione: Normalmente il risultato dell’analisi del tessuto asportato ci giunge ca. 2-3 giorni dopo l’intervento. A questo punto lei sarà di nuovo a casa e l’informazione sui risultati istologici la riceverà dal suo medico curante. Costi: L’operazione è rimborsata dalla cassa malati di base. La biopsia con Mammotome® viene anch’essa pagata dalla cassa malati se il medico che la esegue figura sulla lista dei medici aventi diritto ad eseguire il Mammotome®. Domande: Copyright ¤SGGG 2008 1 AVIS D ’EXPERTS / FEUILLES D ’ INFORMATION / PROTOCOLES 59 SPO Schweizerische Patienten-Organisation Organisation Suisse des Patients Colloquio informativo Traduttore/interprete: __________________________________________ Operazione proposta: Schizzo dell’operazione (metodo, incisione, parte asportata, ricostruita, ecc., lato sinistro, destro) Osservazione del medico sul colloquio informativo (p. es. rinuncia motivata alle spiegazioni; situazione personale a rischio: età, cardiopatia, obesità, ecc.). Altra possibilità di trattamento: Data: Ora: Durata del colloquio: Incarico di trattamento Il dottor/La dottoressa _____________________________si è intrattenuto (a) con me in un colloquio informativo. Ho capito le spiegazioni e posto tutte le domande che mi interessavano. Mi è stata consegnata una copia del protocollo sul colloquio informativo. Acconsento all’intervento previsto, come pure a eventuali cambiamenti ed estensioni, qualora si rivelino necessari durante l’operazione. Luogo, data: Paziente: Il testo a tergo è stato discusso con la paziente, le domande sono state chiarite e spiegate. La paziente ha ricevuto una copia del protocollo informativo sull’operazione che la riguarda. Data, ora: Copyright ¤SGGG Version 2008 Medico: Die Logos SGG, FMH + SPO dürfen nur bei unveränderter Originalversion verwendet werden. Jede Abänderung des Formulars führt zum Verlust der erwähnten Logos. 2 ME MBRES 60 Membres ordinaires (Liste du 02 avril 2008) Nom / Prénom Adresse de la clinique / du cabinet médical Adresse privée Amolini Veréb Caterina Spital Bülach, Spitalstr. 24 8180 Bülach Im Füchsli 26 8180 Bülach Braun Karin Gesundheitszentrum 8400 Winterthur Hohlgass 1 DE-78250 Walterdingen Botta Umberto Ospedale San Giovanni 6500 Bellinzona Viale Stazione 18 6512 Giubisasco Breitling Katrin Abt. Geb./Gyn. Kantonsspital 8208 Schaffhausen Kirchweg 93A 8245 Feuerthalen Brenn Frank Kantonsspital Baden 5404 Baden-Dättwil Sarmenstorferstrasse 20 5707 Seengen Cebulla Michael Gemeinschaftspraxis Stadthofstr. 5, 6000 Luzern Keberlistrasse 43 8273 Triboltingen Di Bernardo-Schumacher Viviane Av. Général Guisan 44 1009 Pully Le Grand-Chemin 108 1066 Epalinges Infanger-Damur Bigna Masanserstrasse 2 7000 Chur Kronenwingert 64 7000 Chur Kind André Boris Universitäts-Frauenklinik Inselspital, 3010 Bern Klybeckstrasse 9 4057 Basel Mariotta Manuel Gyn.-obst. Hôpital 1700 Fribourg Rte du Levant 2 1700 Fribourg Näpflin-Weekes Andrea Neue Frauenklinik Kantonssp. 6004 Luzern Stationsstrasse 10 6373 Ennetbürgen Ochsenbein-Kölble Nicole Frauenklinik UniversitätsSpital 8091 Zürich Im Maas 10 8049 Zürich Raggi Anna Frauenklinik Universitätsspital 4051 Basel Missionsstrasse 46 4055 Basel Rake Annett Raus René Buckhauserstrasse 5 8048 Zürich Bürgstrasse 1 8733 Eschenbach SG Schumann Berghändler Caroline Rickenstrasse 8 8733 Eschenbach SG Zellwegstrasse 18 9056 Gais Schütz Michael Frauenklinik, Kantonsspital 9007 St. Gallen Sonnenbergstrasse 16 9036 Grub SG Thomann Daniel Frauenklinik Spitalzentrum 2501 Biel Mattenhofstrasse 37 3007 Bern Todesco Bernasconi Monya Frauenklinik Kantonsspital 5001 Aarau Lerchenweg 14 5000 Aarau Ueberschlag Müller Béatrice Frauenklinik, Spital 8125 Zollikerberg Keltenstrasse 10 8044 Zürich Venturelle Reyes Lozano Sophie Via Belsoggiorno 5 6500 Bellinzona Ospedale Regionale 6500 Bellinzona Viereck Volker Frauenklinik Kantonsspital 8501 Frauenfeld Neuhauserstrasse 94 8500 Frauenfeld Zürcher Meili Sabine Abt. Gyn. Geb. Spital 8708 Männedorf Aufdorfstrasse 173 8708 Männedorf MEMBRES 61 Membres extraordinaires (Liste du 02 avril 2008) Nom / Prénom Adresse de la clinique / du cabinet médical Adresse privée Klimek-Kägi Miriam Gyn./Geb. Abteilung, Spital Thun 3600 Thun Gotthelfweg 8 3600 Thun Matta von Meyenburg Christin Frauenklinik Spital Uster 8610 Uster Seestrasse 1 8704 Herrliberg Polli Christian Maternité, H.U.G. 1211 Genève 19, Avenue des Cavaliers 1224 Chêne-Bougeries Ryu Gloria Geb. Gyn. Abt. Spital Oberengadin 7503 Samedan Chesa Fuornatsch 7504 Pontresina Vuilliomenet Andrés Rue du Chasseral 20 2300 La Chaux-de-Fonds Rue des Doloires 9 2063 Saules NE Démission de membres extraordinaires / ordinaires Participation libre (Liste du 02 avril 2008) (Liste du 02 avril 2008) Nom / Prénom Adresse Nom / Prénom Adresse Ahler Astrid Langhalenstrasse 3 8280 Kreuzlingen Blanchard Jean-René Seefeldstrasse 214 8008 Zürich Monod Cécile Case Postale 954 1992 Les Agettes Halim Anindita Rorschacherstrasse 14a 9450 Altstätten Pantic Ljiljana Schmiedgasse 15 9000 St. Gallen Hofer Urs Bümplitzstrasse 75 3018 Bern Spinelli Alberto Via Turconi 10 6850 Mendrisio Ingold Walter Theaterstrasse 1 8400 Winterthur Spring Ursula Rössligasse 11 8180 Bülach Stoll Ueli Alpes 93 1814 La Tour de Peilz Teufelberger Kirstin Bannhaldenweg 14 5600 Lenzburg AG Wermelinger Ruth Marterey 56 1005 Lausanne Uehlinger-Walter Judith Ebnetstrasse 23 8810 Horgen Wirth Toni Buchenstrasse 7 9524 Zuzwil Décès (Liste du 02 avril 2008) Nom / Prénom Adresse Gruner Laurent 1258 Perly Haenel Andreas F. Hauptstrasse 60, 4528 Zuchwil Isenegger Oswald Schädrütihalde, 6006 Luzern Lurie David Wasserturmplatz 3, 4410 Liestal Mall-Haefeli Marianne Rhengasse 1, 4058 Basel Müller-Schmid Peter Lauritz Ringstrasse 29A, 4900 Langenthal Oehler Ilva Elisabeth Leigrubstr. 21, 8624 Grüt Stastny Jiri Georg 1217 Meyrin É VÉ NE M EN TS / COURS - B LO C S 62 Cours-blocs obligatoires 2008 pour l’obtention du titre de spécialiste en gynécologie-obstétrique Kurs Nr. 1: Einsatz der Kardiotokographie (CTG) für die Überwachung des Feten während der Schwangerschaft und unter der Geburt Datum: Samstag, 29. März 2008 Ort: Bern Leitung: Prof. Daniel Surbek Auskunftsstelle: Frau El Jamal Regina, Tel. 031 632 11 22, Fax: 031 632 12 05 E-mail: [email protected] Kurs Nr. 2: Psychosomatische Gynäkologie und Geburtshilfe Teil 1: Kommunikation und Beratung Datum: Samstag, 12. April 2008 Ort: Basel – Universitäts-Frauenklinik Leitung: Prof. Johannes Bitzer Auskunftsstelle: Frau E. Bourgeois, Tel. 061 265 90 43, Fax: 061 265 90 35, E-mail: [email protected] Kurs Nr. 3: Zervixpathologie und Kolposkopie Datum: Samstag, 17. Mai 2008 Ort: Kantonsspital Bruderholz, BL Leitung: Prof. Siegfried Heinzl Auskunftsstelle: Frau Zumbühl, Tel. 061 436 21 83, Fax: 061 436 36 66 E-mail: [email protected] Cours No 4: Endocrinologie gynécologique et médecine de la reproduction (I) Date: Samedi, 6 septembre 2008 Lieu: Auditoire de la Maternité du CHUV, Lausanne Direction: Prof. Dominique de Ziegler Information: Mme Kerstin Paschoud, Tel. 021 314 32 88, Fax: 021 314 32 74 E-mail: [email protected] Cours No 5: Accouchement prématuré Date: samedi 18 octobre 2008 Lieu: Maternité des HUG, Genève Direction: Prof. Olivier Irion Information: Secrétariat du Prof. Irion, tél. 022 382 42 03, fax: 022 382 41 65 Kurs N° 6: Höhergradige Dammrisse Datum: Samstag, 15. November 2008 Ort: Bern Leitung: Prof. Daniel Surbek und Dr. Annette Kuhn Auskunftsstelle: Frau El Jamal Regina, Tel. 031 632 11 22, Fax: 031 632 12 05 E-mail: [email protected] Kurs N° 7: Laparoskopie und Hysteroskopie Datum: Samstag, 29.November 2008 Ort: Baden Leitung: Prof. Michael Hohl Auskunftsstelle: Frau Lena Erismann, Tel. 056 486 35 02, Fax: 056 486 35 09 E-mail: [email protected] oder [email protected] Cours N° 8: Psychosomatique en gynécologie et obstétrique Date: Samedi, 6 décembre 2008 Lieu: Maternité du CHUV, Lausanne Direction: Dr Saira-Christine Renteria, MER Information: Mme Silvia Paltenghi, Tel. 021 314 32 01 (le matin), Fax: 021 314 33 02 E-mail: [email protected] É VÉ N E M E N TS / COURS-BLOCS 63 Événements Date Titre / Lieu Information 30.04.2008 – 03.05.2008 10th Congress of The European Society of Contraception ESC Kernfortbildung Prague, Czeck Republic ESC Central Office, Opalfeneweg 3 B-1740 Ternat, Belgium Tel: +32 2 582 08 52 , Fax: + 32 2 582 55 15 em@il: [email protected] www: www.contraception-esc.com 08.05.2008 Senologie Update 2008 Kernfortbildung Casino Lakeside Zürichhorn, Zürich PD Dr.med. Christoph Rageth, Brust-Zentrum Seefeldstr. 214, 8008 Zürich Tel: 044 380 76 60, Fax: 044 380 76 61 em@il: [email protected] 21.05.2008 – 23.05.2008 Advances Course in Endoscopic Suture Formation spécifique University Hospitals of Geneva Departement of gynaecology and obstetrics, Boulevard de la Cluse 30, 1205 Geneva Auditorium Ms Maryse Ivol, Department of gynaecology and obstetrics, HUG Boulevard de la Cluse 30, 1211 Genève 14 Tel: 022 382 40 10, Fax: 022 382 41 45 em@il: [email protected] 24.05.2008 Journée de printemps du GRSSGO Formation spécifique La Longerai, Morges Mme Sabine Gisler, Meeting.com Rue du Lac 22b, 1020 Renens Tel: 021 312 92 61, Fax: 021 312 92 63 em@il: [email protected] www: www.meeting-com.ch 30.05.2008 – 31.05.2008 Ultrasound in Obstetrics The future and the past Kernfortbildung UniversitätsSpital Zürich (USZ), NORD I, Hörsaal C304, Frauenklinikstrasse 10, 8091 Zürich Kongress-Sekretariat, Klinik für Geburtshilfe, Departement Frauenheilkunde, UniversitätsSpital Zürich Frauenklinikstrasse 10, 8091 Zürich Tel: 044 255 51 01, Fax: 044 255 44 48 em@il: [email protected] www: http:/www.geburtshilfe.usz.ch 06.06.2008 – 07.06.2008 Update Doppler Sonographie in der Schwangerschaft Kernfortbildung Universitätsspital Basel Frauenklinik, Hörsaal 1, Spitalstrasse 21, 4031 Basel Ultraschallabteilung, Universitätsspital Basel Frauenklinik Spitalstrasse 21, 4031 Basel Tel: 061 265 90 46, Fax: 061 265 92 41 em@il: [email protected] 26.06.2008 – 28.06.2008 Jahreskongress gynécologie suisse, SGGG Casino Kursaal Interlaken BV Consulting GmbH Kongressorganisation 8625 Gossau Tel: 044 683 14 84, Fax: 044 683 14 83 em@il: [email protected] www: http://www.bvconsulting.ch 20.07.2008 – 24.07.2008 19th Annual Conference on Focus on the Female Patient Kernfortbildung Kiawah Island, South Carolina USA SMA Attm: Registration www: http://www.sma.org/fp 24.08.2008 – 28.08.2008 18th World Congress on Ultrasound in Obstetrics and Gynecology Kernfortbildung Formation spécifique Chicago, USA em@il: [email protected] www: http://www.isuog.org 30.08.2008 Stillen Schweizerisches Seminar für Aerzte Kernfortbildung Universitätsspital Basel Zentrum für Lehre und Forschung Hebelstrasse 20, 4031 Basel VELB Ausbildungssekretariat Schweiz, Therese Röthlisberger, IBCLC Erlenweg 13, 4562 Biberist Tel: 032 672 49 72 em@il: [email protected] 18.10.2008 Pränatale Medizin News; Tipps und Tricks Kernfortbildung Universitätsspital Basel, Frauenklinik, Hörsaal 1, Spitalstrasse 21, 4031 Basel Ultraschallabteilung, Universitätsspital Basel Frauenklinik Spitalstrasse 21, 4031 Basel Tel: 061 265 90 46, Fax: 061 265 92 41 em@il: [email protected] IMPRESSUM Herausgeber : Schweizerische Gesellschaft für Gynäkologie und Geburtshilfe, gynécologie suisse Die Texte wurden von den Autorinnen, Autoren direkt übernommen ab Diskette oder Mailübermittlung. Die Redaktion nimmt an diesen Texten jeweils keine inhaltlichen Änderungen vor. Redaktion: Dr. med. Eduard Vlajkovic Chefarzt Frauenklinik Spital Zollikerberg, Trichtenhausenstrasse 20, 8125 Zollikerberg Sekretariat 044 397 24 14, Fax 044 397 20 10, Spital 044 397 21 11 [email protected] Dr. med. Sylvia Bonanomi Av. Général Guisan 44, 1009 Pully Telefon 021 729 43 44, Fax 021 729 39 38 E-Mail [email protected] Koordination: Frau Barbara Vetsch, BV Consulting GmbH Industriestrasse 37, 8625 Gossau Telefon 044 683 14 84, Fax 044 683 14 83 E-Mail: [email protected] www.bvconsulting.ch Konzept und Gestaltung: Mike Bierwolf, E-Mail [email protected], www.bierwolf.ch Inserateannahme/Pharma News: BV Consulting GmbH, Industriestrasse 37, 8625 Gossau Telefon 044 683 14 84, Fax 044 683 14 83 E-Mail: [email protected], www.bvconsulting.ch Druck: Walter Gammeter Graphische Unternehmung St. Moritz AG, 7500 St. Moritz Telefon 081 837 90 90, Fax 081 837 90 91 Erscheinungsweise für 2008: Mai und Dezember Akademie für Fortbildung der gynécologie suisse, SGGG: Frau Mireille Gloor, Giacomettistrasse 36, 3006 Bern Telefon 031 352 07 20 Generalsekretär der gynécologie suisse, SGGG: Prof. Dr. med. Mario Litschgi Generalsekretariat gynécologie suisse, SGGG Mühlenstrasse 68 8200 Schaffhausen Telefon 052 624 37 33, Fax 052 624 37 34