GM CANADA PRESIDENT ET DIRECTEUR GENERAL ADRESSE

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GM CANADA PRESIDENT ET DIRECTEUR GENERAL ADRESSE
Pour diffusion : mardi, 10 Novembre, 13:00 HNE ici à 2015
GM CANADA PRESIDENT ET DIRECTEUR GENERAL ADRESSE AU
CERCLE CANADIEN DE TORONTO
OSHAWA - General Motors du Canada, président et directeur général, Steve Carlisle
adressée le Canadian Club de Toronto, le mardi 10 Novembre, 2015. Le texte préparé
de ses remarques est ci-dessous. Comme toujours, les paroles de l'orateur sont
définitives.
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Bon après-midi et merci Dany pour cette belle présentation.
Le 21 octobre 2015 fut une date importante.
Dans le film de 1989 « Retour vers le futur », l’acteur canadien Michael J Fox a voyagé
vers cette date avec l’avantage de savoir où la technologie mènerait le monde.
Une grande partie des prévisions du film étaient incroyablement justes.
Bien que nous ne possédions pas encore de voitures volantes, nous disposons
maintenant de planches à roulettes volantes et de drones aériens.
Nous changeons maintenant les déchets en énergie.
La leçon à tirer est que nous ne devons jamais sous-estimer le rythme du changement
et les possibilités pouvant être réalisées avec de l’imagination et de l’ingéniosité.
Et, nous devons adopter cet esprit d’innovation.
Il y a tant de sujets que nous pourrions aborder aujourd’hui, par exemple les pressions
et les occasions se rapportant au secteur automobile, mais j’aimerais mettre l’accent
sur ce qui, selon moi, représente le plus important défi et la plus grande opportunité
pour notre industrie : l’innovation et le futur de la mobilité.
Chaque jour, nous lisons des histoires ambitieuses : Google travaille sur la conception
de voitures intelligentes; Tesla élabore de nouveaux véhicules électriques, et, bien sûr,
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Uber utilise la technologie des téléphones intelligents pour changer la façon dont nous
nous déplaçons.
La perturbation automobile soutenue par la nouvelle technologie et un nouveau mode
de pensée est arrivée, et encore plus chez General Motors où nous envisageons le
futur d’une façon nouvelle et excitante.
Notre présidente-directrice générale, Mary Barra, a affirmé que chez GM, « Notre
objectif est de nous mettre à l’épreuve, et d’amener notre relation avec la clientèle audelà de la voiture. »
La pensée perturbatrice se développe à notre Centre technique de Warren au Michigan
et juste ici à notre Centre régional de conception technique du Canada à Oshawa, où,
en mai dernier, nous avons entrepris un nouveau mandat novateur pour le travail
afférent à la voiture connectée.
À l’heure actuelle, il y a trois secteurs importants en matière d’innovation rapide et ils
finiront par converger dans les prochaines années en ce que nous appelons « Le futur
de la mobilité » :
Premièrement, la technologie environnementale et les voitures électriques — notre
industrie dépense des centaines de milliards de dollars en améliorations technologiques
environnementales afin de réduire les émissions.
Cela comprend l’amélioration des moteurs, des boîtes de vitesse, des hybrides et des
matériaux légers.
Mais, je crois que le changement le plus important et le plus durable s’avèrera la
transition, avec le temps, vers les véhicules électriques et à pile à combustible.
Deuxièmement, l’émergence rapide de la « voiture connectée », et éventuellement, un
passage vers des véhicules autonomes ou intelligents.
Ce changement est propulsé par la connectivité des capteurs des véhicules et par les
réseaux mobiles à haute vitesse.
Il s’agit d’un secteur où GM s’est taillé une place de chef de file pendant des années
grâce au système OnStar et aux commandes avancées : lesquels sont très importants
pour nous ici au Canada.
Troisièmement, et probablement le plus important, nous observons un changement
fondamental dans notre façon de penser relative à l’utilisation des voitures,
particulièrement dans les grandes villes.
Nous appelons ce phénomène la « mobilité urbaine ».
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Cela signifie que nous nous dirigeons vers un système intégré de mobilité partagée,
électrique et multimodal du futur.
Et encore, c’est un secteur où nous avons besoin d’une réflexion innovatrice et
collaborative.
Laissez-moi vous donner quelques exemples.
Premièrement, la technologie environnementale, et plus particulièrement, les
changements qui permettent de réduire l’utilisation de carburants à base de carbone, de
nettoyer l’air et de réduire les gaz à effet de serre.
Pendant un long moment, le secteur automobile a été perçu comme une partie du
problème en raison des émissions causées par les voitures.
Mais, je dois admettre que nous devenons rapidement une grande part de la solution.
L’électrification est un moyen de réduire l’utilisation des carburants à base de carbone,
que ce soit avec l’utilisation de la pile à combustible qui émet seulement quelques
gouttes d’eau, ou plus pratiques aujourd’hui, les véhicules électriques à pile, souvent
appelés EV.
GM s’engage à ouvrir la voie en matière de développement de voiture électrique et
nous sommes à l’écoute de notre clientèle passionnée d’EV grandissante.
Nous en offrons trois en solde aujourd’hui – l’ELR de Cadillac, la Spark de Chevrolet et
le véhicule rechargeable le plus vendu au Canada, la Volt de Chevrolet, laquelle était
en démonstration à votre arrivée aujourd’hui.
Mais, nous ne nous arrêtons pas ici.
Plus tôt cette année, dans le cadre du Salon de l’auto de Toronto, j’ai eu le plaisir de
dévoiler le prototype de la Bolt électrique de Chevrolet,
une avancée pour les véhicules tout électriques avec une autonomie de la batterie de
320 km.
Et, la Bolt sera offerte au Canada l’année prochaine.
Il sera amusant d’affronter la Tesla dans cette catégorie de voitures abordables à plus
grande autonomie de la batterie et voir si cette dernière peut nous surpasser.
Maintenant, l’adoption des consommateurs d’EV prend place tranquillement.
Mais, nous n’en sommes toujours pas au moment décisif.
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La raison est assez simple –
Les consommateurs ont encore des craintes.
Parmi celles-ci, mentionnons l’autonomie de la batterie, la durée de recharge et la
disponibilité des bornes de recharge au travail ou au condo.
Ces problèmes, nous sommes en mesure de les résoudre et nous le ferons.
À l’heure actuelle, la grande disponibilité des options à faible consommation de
carburant représentent un autre facteur majeur influençant les décisions des acheteurs.
Une chose que notre expérience nous a permis de confirmer est que nous devons être
à l’écoute de nos consommateurs.
Les justifications de ce que les gens ont « besoin » d’acheter ne valent tout simplement
pas.
Le changement fructueux se fera uniquement lorsqu’il y aura une harmonisation de la
technologie, de l’infrastructure, des gouvernements et des consommateurs.
Cette harmonie se crée avec une plus grande synergie, et elle s’oriente vers un futur
électrisant.
C’est pourquoi, chez GM, nous ouvrons la voie avec le véhicule électrique le plus vendu
au Canada,
et c’est la raison pour laquelle nous continuons d’investir dans la recherche pour
améliorer la durée de vie de la batterie, son autonomie et pour offrir des produits
abordables.
La technologie de batterie est un champ dans lequel je crois que le Canada et ses
meilleures universités peuvent et devraient accorder un intérêt coordonné, puisqu’elle
établira les nouvelles bases technologiques pour les EV du futur.
Deuxièmement, une grande tendance en matière d’innovation automobile est la voiture
connectée et les avancées en conduite autonome.
Vous rappelez-vous de la vie avant les téléphones intelligents et les tablettes?
Ce que les téléphones intelligents ont fait pour assurer notre connexion au cours des
dix dernières années, la voiture le fera dans le futur, et bien plus encore.
Les firmes d’analyse comme Gartner Group nous indiquent que l’automobile représente
la prochaine grande plate-forme en matière d’innovation mobile sans fils.
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L’automobile sera le principal déclencheur sur le plan de l’émergence d’Internet :
connexions entre véhicules, de la route au véhicule, capteurs fournissant beaucoup de
données,et, conducteurs très connectés.
Pour les nouveaux acheteurs de voitures d’aujourd’hui, particulièrement les plus jeunes
consommateurs, la connectivité est maintenant une raison essentielle d’acheter un
modèle précis.
Je laisse la parole au spécialiste de la technologie Mark Saltzman pour connaître son
opinion sur le sujet.
L’innovation dans la voiture connectée est un élément essentiel pour nous à notre
Centre régional de conception technique du Canada d’Oshawa où nous élaborons et
commercialisons actuellement bon nombre de ces technologies du futur en
collaboration avec des partenaires canadiens.
Aujourd’hui, GM possède plus d’un million de clients connectés au réseau 4G LTE sur
la route en Amérique du Nord.
En comparaison, tous nos compétiteurs réunis en possèdent environ 25 000!
En fait, nous avons vendu plus de véhicules connectés LTE en trois jours en juin cette
année que le reste de l’industrie au cours de la première moitié de 2015.
La sécurité sera l’un de nos plus grands secteurs de bénéfice provenant des véhicules
connectés.
Et, pour ceux parmi nous qui sommes parents de jeunes conducteurs, rien n’est plus
important que la sécurité du véhicule qui les protège.
Les adolescents sont trois fois plus susceptibles d’être impliqués dans des accidents
mortels que les conducteurs de plus de 20 ans.
Par conséquent, la voiture connectée a permis l’implantation de la « fonction ado »,
une innovation que nous avons récemment mise de l’avant pour permettre aux parents
d’enseigner les aptitudes de conduite sécuritaires à leurs adolescents.
Il s’agit d’une application initiée et gérée par le parent, qui fait le suivi de la distance
parcourue, de la vitesse maximale atteinte, des avertissements de survitesse émis, des
événements de frein antiblocage et plus encore. Lorsqu'elle est activée, la fonction ado
met automatiquement la radio en mode sourdine jusqu'à ce que les ceintures de
sécurité soient bouclées.
Si vous avez un adolescent, vous comprenez sûrement le succès de cette application.
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Et la prochaine étape révolutionnaire de la voiture connectée est la voiture qui se
conduit toute seule – ce que nous appelons la « conduite autonome ».
Les médias (et Hollywood) sont fascinés par les voitures autonomes.
Nous le sommes également chez GM.
Lux Research, IDC prévoit que les véhicules autonomes représenteront une industrie
de 87 milliards de dollars d’ici 2030.
Les technologies comme l’aide au maintien sur la voie, le régulateur de vitesse adaptatif
et le freinage actif sont toutes des innovations présentes aujourd’hui.
Elles représentent également le tremplin qui mènera bientôt vers la conduite autonome.
Personnellement, j’aimerai toujours l’expérience de conduire.
Mais l’option de laisser votre voiture vous conduire, dans la circulation dense sur la
QEW, ou en ligne droite en traversant les Prairies, les mains libres et en toute sécurité
est très attrayante.
Cadillac commencera à offrir cette habilité sur certains modèles au début de l’an
prochain.
Voyez, chers amis, nous y sommes presque.
Nos gouvernements devront être de plus en plus impliqués sur le plan de la technologie
des voitures connectées et autonomes alors que nous investissons dans de nouvelles
infrastructures, élaborons de bonnes approches pour protéger la confidentialité des
consommateurs, assurons leur sécurité et cherchons des moyens des désengorger les
routes et de les rendre plus sécuritaires.
Il s’agit d’un secteur où les règlementations peuvent faciliter l’innovation.
Et, un bon exemple de cela est les mesures prises par le gouvernement de l’Ontario
visant la mise à l’essai de véhicules autonomes sur nos routes sous conditions
contrôlées.
C’est le type de politique avant-gardiste dont nous avons besoin si nous souhaitons
participer sur le plan technique et économique à ce secteur d’innovation à émergence
rapide.
Troisièmement, une autre grande tendance est la « mobilité urbaine ».
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Elle repose sur la résolution de problèmes, la déconstruction des idées préconçues et
l’introduction de nouveaux moyens pour se déplacer.
La congestion est un défi mondial et les régions urbaines comme la région du Grand
Toronto sont d’importants laboratoires pour notre futur.
Nous observons le début d’un grand changement vers le système intégré de mobilité
multimodale du futur où ces tendances se rencontrent.
Il sera principalement électrique et une importante nouvelle partie de l’économie de
partage.
Chez GM, nous savons que le fait de posséder une voiture, comme nous le
connaissons, peut être dispendieux et peu pratique.
Et la réalité est que la plupart des voitures privées sont immobilisées plus de 90 % du
temps – ce qui en fait un bien dispendieux.
Donc, peut-être que nous devons changer notre façon de penser.
À New York, GM a lancé un projet pilote pour lequel une flotte de voitures est mise à la
disposition de propriétaires de condo, en tout temps, compris dans les frais de condo.
Vous n’avez qu’à réserver le véhicule dont vous avez besoin pour la journée à l’aide
d’une application sur téléphone intelligent. Nous le préparons et vous être prêt à rouler.
Cela fait partie de notre nouvelle façon de penser en tant qu’entreprise et une évolution
naturelle de notre « économie de partage » émergente.
Notre premier programme pilote de partage de véhicule a été entrepris avec Google en
Californie,
et nous avons d’autres projets pilotes en cours en Chine et en Allemagne, chacun
testant différentes approches.
Nous savons également que les étudiants profitent vraiment de la disponibilité des
voitures sur demande à un tarif étudiant.
Donc, plus près de la maison, nous travaillons avec Autoshare pour offrir le partage de
voitures sur cinq campus de Toronto.
Il n’y a aucune raison pour laquelle les modèles de partage de voitures ne devraient pas
faire partie de la solution de nos défis de transport dans la région du Grand Toronto.
Les nouvelles approches combinant la technologie des téléphones intelligents et celle
des voitures connectées – peut-être celles qui ont même perturbé Uber – peuvent
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rendre cette approche intéressante pour les gens de la ville. De toute évidence, il s’agit
d’un moyen très pratique de réduire la congestion et d’améliorer la mobilité urbaine.
Mais, pour innover et faire un meilleur travail, nous avons réellement besoin de lutter
contre le cauchemar connu comme le « déplacement quotidien » – une inefficacité qui
coûte cher à notre économie.
Nous sommes sur le point de dépenser des milliards pour améliorer l’infrastructure de
transport urbain au Canada et c’est une très bonne chose.
Mais nous devons également nous assurer d’avoir une stratégie à long terme découlant
de ces investissements en tenant compte de la technologie automobile changeante et
en anticipant les besoins de mobilité futurs des conducteurs.
À la fin de la journée, bon nombre d’entre nous nous déplacerons toujours en voiture,
mais nous pouvons produire une valeur ajoutée par l’innovation automobile qui pourra
réduire la circulation dense et par le fait même les émissions de gaz à effet de serre.
Je m’explique.
Le principal défi dans la région du Grand Toronto est de vous déplacer de, disons votre
demeure à Burlington vers le train GO et ensuite vers votre lieu de travail au centre-ville
de Toronto et revenir à la maison – de façon sécuritaire et efficace.
Il s’agit d’un défi multimodal, impliquant l’un des plus grands temps de déplacement au
monde et touchant des millions de personnes.
Donc imaginez : À l’aide de l’application Télé-Accès d’OnStar sur votre téléphone
intelligent, vous pouvez accéder à une flotte de véhicules électriques partagés à,
disons, Burlington, peut-être même à une voiture autonome qui vient vous chercher et
vous accompagne au train GO avec d’autres utilisateurs de l’application.
Et si, à l’été, votre application Télé-Accès vous permettait de réserver un vélo électrique
à la station Union pour parcourir le dernier kilomètre jusqu’au bureau.
Et, vous pourriez plier ce vélo et le ranger à côté de votre bureau, prêt pour le retour à
la maison.
Nous travaillons à réaliser ces idées en ce moment même à notre Centre de conception
technique d’Oshawa. Y compris l’élaboration d’un vélo électrique spécial GM pour
lequel nous vous donnerons plus de détails au courant de l’année prochaine.
Et voici une autre partie excitante – l’occasion économique pour l’Ontario et le Canada.
Ces nouvelles technologies et approches ont déjà commencé à créer une nouvelle
forme de chaîne d’approvisionnement de technologie automobile mondiale.
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Laquelle regroupe : de nouvelles industries, de nouveaux modèles d’affaires, de
nouveaux défis en matière de recherche et développement, de nouveaux rôles pour les
universités, de nouvelles exigences sur le plan des compétences, de nouvelles façons
de voir notre infrastructure, de nouvelles approches concernant la sécurité et la
confidentialité.
Sans oublier, les emplois excitants pour les personnes graduant de domaines comme
les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques sortant de nos
excellentes institutions de l’Ontario.
À Oshawa, nous travaillons déjà avec des partenaires novateurs comme Apple, Magna,
AGS, Google et une panoplie d’universités canadiennes qui offrent des projets
collaboratifs de recherche et développement et des futures recrues.
Au cours des derniers mois, j’ai eu la chance de visiter les universités Waterloo et
McMaster, de découvrir les facultés et de rencontrer les étudiants pour connaître les
types de conceptions techniques et de recherches avancées qu’ils entreprennent ici au
Canada.
J’aimerais prendre un moment pour féliciter les étudiants de l’équipe WATCar de
l’Université de Waterloo et ceux des équipes ECOCar et Formula SAE de l’Université
MacMaster qui sont présents aujourd’hui.
Vos réalisations sont vraiment impressionnantes. Et je ne suis pas le seul à le croire.
Dans le cadre de notre récente conférence Global Investors, lorsque GM a été interrogé
à savoir si nous serons en mesure de trouver le talent dont nous avons besoin à partir
de Silicon Valley,
Notre responsable de l’ingénierie à l’échelle mondiale a plutôt pointé l’Université de
Waterloo, notant que l’institution « devient rapidement un grand pipeline pour nous,
jeunes, créatives et talentueuses personnes impatientes de joindre cette entreprise ».
En fait, il y a maintenant plus de diplômés qualifiés des domaines des sciences, de la
technologie, de l’ingénierie et des mathématiques en Ontario que dans l’état de la
Californie.
Ce qui nous attire également chez GM est l’écosystème – la combinaison de la
recherche et du développement avec le talent de nos universités, les nouvelles
entreprises et incubateurs, et une volonté de collaborer pour le futur.
Je suis particulièrement honoré du fait que nous puissions collaborer avec des
partenaires clés aujourd’hui et j’aimerais brièvement en présenter deux parmi ceux-ci.
Premièrement, Iain Klugman de Communitech de Waterloo.
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Iain a été un excellent partenaire.
Et aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer que GM Canada mettra sur pied une zone
innovation au sein de Communitech visant principalement à explorer la mobilité urbaine
et les solutions de voitures connectées.
Communitech a démontré que son approche unique peut promouvoir de nouvelles
idées et rassembler de nouvelles entreprises et de nouvelles solutions.
Il s’agit donc d’un partenaire idéal pour GM Canada.
Nous prévoyons que GM Canada sera présent et actif chez Communitech sous peu.
Merci d’être parmi nous aujourd’hui Iain.
J’ai également le plaisir de vous présenter Dr Pearl Sullivan, le doyen de la faculté
d’ingénierie de l’Université de Waterloo.
Pearl, les travaux que vous réalisez sont vraiment inspirants et importants.
Lorsque GM vous a visité en mars, vous avez dit quelque chose qui a réellement attiré
notre attention.
Vous avez dit que vous vous levez chaque matin en pensant à comment votre
université peut stimuler l’économie du Canada.
Nous constatons vos efforts et nous sommes à vos côtés pour suivre votre croissance,
particulièrement avec le nouvel édifice d’ingénierie E7, lequel nous espérons que
plusieurs autres entreprises et paliers gouvernementaux soutiendront.
Je suis fier d’annoncer aujourd’hui que GM Canada remettra 1 million de dollars pour
soutenir l’Université de Waterloo dans le cadre de deux projets importants qui
s’harmonisent avec notre intérêt envers l’élaboration de voitures connectées et les
technologies automobiles vertes.
L’un est une chaire de recherche pour le développement de matériaux légers dirigée
par le professeur Kaan Inal,
dont les travaux contribuent déjà grandement aux programmes sur les véhicules GM.
Et, conformément à notre mandat d’Oshawa pour le développement de logiciel pour
voiture connectée, nous serons le seul partenaire automobile du programme Capstone
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Design de la faculté d’ingénierie qui prévoit offrir dix prix Capstone Design en plus
d’occasions de mentorat.
Merci Pearl pour votre bon travail et votre partenariat.
Permettez-moi de terminer avec quelques réflexions sur le rôle du gouvernement à ce
sujet.
Et, d’émettre un défi, ou appel à l’action.
De toute évidence, les gouvernements jouent un rôle très important dans tous les
aspects du transport,
de la surveillance réglementaire à l’entretien des routes que nous utilisons tous.
Il est encourageant de savoir que tant le gouvernement fédéral que le provincial se sont
engagés à fournir d’importants investissements dans l’infrastructure et ils démontrent un
véritable intérêt en matière d’innovation automobile pour le futur.
Je mets au défi nos gouvernements du Canada de mettre leurs patins et leur casque.
C’est le temps de jouer dans les coins et d’examiner profondément comment tirer parti
de l’innovation automobile pour :

obtenir une plus grande valeur de nos investissement dans l’infrastructure;

réduire la circulation et les émissions de gaz à effet de serre;

et, par-dessus tout, attraper l’unique opportunité d’ancrer et de libérer un
important nouveau potentiel économique pour le Canada.
Le Canada peut se rendre en séries en agissant à titre de partenaire, d’innovateur et de
preneur de risque.
D’autres gouvernements se dirigent déjà dans cette direction.
Chez GM, nous faisons le suivi des demandes de propositions dans le secteur des
projets de mobilité urbaine et autonome à Singapour, au Japon et en Chine, et des
projets collaboratifs comme les installations de mise à l’essai de la conduite autonome à
Ann Arbor, Michigan pour n’en mentionner que quelques-uns.
Il s’agit de projets à grand investissement.
Ils auront des conséquences mondiales.
Mais personne ne détient cette part – aucune société, aucun pays ni aucun
gouvernement.
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Parfois, la réponse est de simplement suivre le célèbre conseil de l’un de nos grands
innovateurs qui a dit qu’il faut patiner vers l’endroit où se dirige la rondelle.
Au Sommet sur l’innovation de Waterloo en septembre, j’ai eu le plaisir d’entendre
Kathleen Wynne, Première ministre de l’Ontario, reconnaitre que le gouvernement doit
également innover.
Elle a cité Marianna Mazzucato disant que,«...L’état doit jouer un rôle majeur dans la
création d’une vision, dans le partage des risques inhérents et dans la promotion
d’investissements du secteur privé qui favorisent une croissance économique soutenue.
Le gouvernement peut faire ce qui n’est pas fait ou ce qui ne sera pas fait par le secteur
privé. »
Je suis tout à fait d’accord.
En s’engageant, les gouvernements peuvent faciliter les domaines intersectoriels,
interdisciplinaires et la coordination qui autrement ne se réaliseront pas assez
rapidement pour mettre l’accent sur les opportunités en mains.
Les gouvernements peuvent donner vie aux projets catalytiques qui sont importants de
par leur portée. Cela peut favoriser l’ancrage de connaissances, de capacités,
d’emplois et d’activités économiques pour le futur.
Pourquoi ne pas émettre une demande de proposition pour les projets qui définissent
une carte routière sur comment les technologies du transport multimodal, connecté,
autonome et électrique peut réduire les coûts et régler les problèmes de circulation
dense?
Un sérieux projet du genre peut nous aider, par exemple, à établir la portée et à tester
des nouveautés en matière :de véhicules quant aux protocoles de communication de
l’infrastructure; d’exigences de la bande passante du réseau; de contrôle de
l’infrastructure, des systèmes de capteur et de surveillance; des chemins réservés à la
conduite autonome; et nous devrions toujours chercher à obtenir la rétroaction des
consommateurs.
Je crois que les Canadiens seraient des preneurs précoces et enthousiastes.
Voici pourquoi je suis encouragé – nos gouvernements provincial et fédéral actuels
semblent comprendre l’opportunité et l’importance de créer une économie axée sur la
technologie et à valeur ajoutée.
Les choses évoluent rapidement.
Et le Canada ouvre ses portes à l’un des nouveaux secteurs les plus excitants du
chanement technologique de la planète.
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Chez GM Canada, nous allons de l’avant dans tous ces secteurs.
Nous redéfinissons le futur du domaine automobile et nous commençons à nous mettre
au défi de même que l’industrie. Et ce, à l’avantage de nos consommateurs.
Mon objectif aujourd’hui était de faire appel :à nos gouvernements, à nos universités,
à nos accélérateurs, à nos fournisseurs et aux autres partenaires potentiels pour qu’ils
fassent de même.
Définissons le futur de la mobilité, ici même, au Canada.
Merci.
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Adria MacKenzie
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