GM CANADA PRESIDENT ET DIRECTEUR GENERAL ADRESSE
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GM CANADA PRESIDENT ET DIRECTEUR GENERAL ADRESSE
Pour diffusion : mardi, 10 Novembre, 13:00 HNE ici à 2015 GM CANADA PRESIDENT ET DIRECTEUR GENERAL ADRESSE AU CERCLE CANADIEN DE TORONTO OSHAWA - General Motors du Canada, président et directeur général, Steve Carlisle adressée le Canadian Club de Toronto, le mardi 10 Novembre, 2015. Le texte préparé de ses remarques est ci-dessous. Comme toujours, les paroles de l'orateur sont définitives. ### Bon après-midi et merci Dany pour cette belle présentation. Le 21 octobre 2015 fut une date importante. Dans le film de 1989 « Retour vers le futur », l’acteur canadien Michael J Fox a voyagé vers cette date avec l’avantage de savoir où la technologie mènerait le monde. Une grande partie des prévisions du film étaient incroyablement justes. Bien que nous ne possédions pas encore de voitures volantes, nous disposons maintenant de planches à roulettes volantes et de drones aériens. Nous changeons maintenant les déchets en énergie. La leçon à tirer est que nous ne devons jamais sous-estimer le rythme du changement et les possibilités pouvant être réalisées avec de l’imagination et de l’ingéniosité. Et, nous devons adopter cet esprit d’innovation. Il y a tant de sujets que nous pourrions aborder aujourd’hui, par exemple les pressions et les occasions se rapportant au secteur automobile, mais j’aimerais mettre l’accent sur ce qui, selon moi, représente le plus important défi et la plus grande opportunité pour notre industrie : l’innovation et le futur de la mobilité. Chaque jour, nous lisons des histoires ambitieuses : Google travaille sur la conception de voitures intelligentes; Tesla élabore de nouveaux véhicules électriques, et, bien sûr, Page 1 sur 13 Uber utilise la technologie des téléphones intelligents pour changer la façon dont nous nous déplaçons. La perturbation automobile soutenue par la nouvelle technologie et un nouveau mode de pensée est arrivée, et encore plus chez General Motors où nous envisageons le futur d’une façon nouvelle et excitante. Notre présidente-directrice générale, Mary Barra, a affirmé que chez GM, « Notre objectif est de nous mettre à l’épreuve, et d’amener notre relation avec la clientèle audelà de la voiture. » La pensée perturbatrice se développe à notre Centre technique de Warren au Michigan et juste ici à notre Centre régional de conception technique du Canada à Oshawa, où, en mai dernier, nous avons entrepris un nouveau mandat novateur pour le travail afférent à la voiture connectée. À l’heure actuelle, il y a trois secteurs importants en matière d’innovation rapide et ils finiront par converger dans les prochaines années en ce que nous appelons « Le futur de la mobilité » : Premièrement, la technologie environnementale et les voitures électriques — notre industrie dépense des centaines de milliards de dollars en améliorations technologiques environnementales afin de réduire les émissions. Cela comprend l’amélioration des moteurs, des boîtes de vitesse, des hybrides et des matériaux légers. Mais, je crois que le changement le plus important et le plus durable s’avèrera la transition, avec le temps, vers les véhicules électriques et à pile à combustible. Deuxièmement, l’émergence rapide de la « voiture connectée », et éventuellement, un passage vers des véhicules autonomes ou intelligents. Ce changement est propulsé par la connectivité des capteurs des véhicules et par les réseaux mobiles à haute vitesse. Il s’agit d’un secteur où GM s’est taillé une place de chef de file pendant des années grâce au système OnStar et aux commandes avancées : lesquels sont très importants pour nous ici au Canada. Troisièmement, et probablement le plus important, nous observons un changement fondamental dans notre façon de penser relative à l’utilisation des voitures, particulièrement dans les grandes villes. Nous appelons ce phénomène la « mobilité urbaine ». Page 2 sur 13 Cela signifie que nous nous dirigeons vers un système intégré de mobilité partagée, électrique et multimodal du futur. Et encore, c’est un secteur où nous avons besoin d’une réflexion innovatrice et collaborative. Laissez-moi vous donner quelques exemples. Premièrement, la technologie environnementale, et plus particulièrement, les changements qui permettent de réduire l’utilisation de carburants à base de carbone, de nettoyer l’air et de réduire les gaz à effet de serre. Pendant un long moment, le secteur automobile a été perçu comme une partie du problème en raison des émissions causées par les voitures. Mais, je dois admettre que nous devenons rapidement une grande part de la solution. L’électrification est un moyen de réduire l’utilisation des carburants à base de carbone, que ce soit avec l’utilisation de la pile à combustible qui émet seulement quelques gouttes d’eau, ou plus pratiques aujourd’hui, les véhicules électriques à pile, souvent appelés EV. GM s’engage à ouvrir la voie en matière de développement de voiture électrique et nous sommes à l’écoute de notre clientèle passionnée d’EV grandissante. Nous en offrons trois en solde aujourd’hui – l’ELR de Cadillac, la Spark de Chevrolet et le véhicule rechargeable le plus vendu au Canada, la Volt de Chevrolet, laquelle était en démonstration à votre arrivée aujourd’hui. Mais, nous ne nous arrêtons pas ici. Plus tôt cette année, dans le cadre du Salon de l’auto de Toronto, j’ai eu le plaisir de dévoiler le prototype de la Bolt électrique de Chevrolet, une avancée pour les véhicules tout électriques avec une autonomie de la batterie de 320 km. Et, la Bolt sera offerte au Canada l’année prochaine. Il sera amusant d’affronter la Tesla dans cette catégorie de voitures abordables à plus grande autonomie de la batterie et voir si cette dernière peut nous surpasser. Maintenant, l’adoption des consommateurs d’EV prend place tranquillement. Mais, nous n’en sommes toujours pas au moment décisif. Page 3 sur 13 La raison est assez simple – Les consommateurs ont encore des craintes. Parmi celles-ci, mentionnons l’autonomie de la batterie, la durée de recharge et la disponibilité des bornes de recharge au travail ou au condo. Ces problèmes, nous sommes en mesure de les résoudre et nous le ferons. À l’heure actuelle, la grande disponibilité des options à faible consommation de carburant représentent un autre facteur majeur influençant les décisions des acheteurs. Une chose que notre expérience nous a permis de confirmer est que nous devons être à l’écoute de nos consommateurs. Les justifications de ce que les gens ont « besoin » d’acheter ne valent tout simplement pas. Le changement fructueux se fera uniquement lorsqu’il y aura une harmonisation de la technologie, de l’infrastructure, des gouvernements et des consommateurs. Cette harmonie se crée avec une plus grande synergie, et elle s’oriente vers un futur électrisant. C’est pourquoi, chez GM, nous ouvrons la voie avec le véhicule électrique le plus vendu au Canada, et c’est la raison pour laquelle nous continuons d’investir dans la recherche pour améliorer la durée de vie de la batterie, son autonomie et pour offrir des produits abordables. La technologie de batterie est un champ dans lequel je crois que le Canada et ses meilleures universités peuvent et devraient accorder un intérêt coordonné, puisqu’elle établira les nouvelles bases technologiques pour les EV du futur. Deuxièmement, une grande tendance en matière d’innovation automobile est la voiture connectée et les avancées en conduite autonome. Vous rappelez-vous de la vie avant les téléphones intelligents et les tablettes? Ce que les téléphones intelligents ont fait pour assurer notre connexion au cours des dix dernières années, la voiture le fera dans le futur, et bien plus encore. Les firmes d’analyse comme Gartner Group nous indiquent que l’automobile représente la prochaine grande plate-forme en matière d’innovation mobile sans fils. Page 4 sur 13 L’automobile sera le principal déclencheur sur le plan de l’émergence d’Internet : connexions entre véhicules, de la route au véhicule, capteurs fournissant beaucoup de données,et, conducteurs très connectés. Pour les nouveaux acheteurs de voitures d’aujourd’hui, particulièrement les plus jeunes consommateurs, la connectivité est maintenant une raison essentielle d’acheter un modèle précis. Je laisse la parole au spécialiste de la technologie Mark Saltzman pour connaître son opinion sur le sujet. L’innovation dans la voiture connectée est un élément essentiel pour nous à notre Centre régional de conception technique du Canada d’Oshawa où nous élaborons et commercialisons actuellement bon nombre de ces technologies du futur en collaboration avec des partenaires canadiens. Aujourd’hui, GM possède plus d’un million de clients connectés au réseau 4G LTE sur la route en Amérique du Nord. En comparaison, tous nos compétiteurs réunis en possèdent environ 25 000! En fait, nous avons vendu plus de véhicules connectés LTE en trois jours en juin cette année que le reste de l’industrie au cours de la première moitié de 2015. La sécurité sera l’un de nos plus grands secteurs de bénéfice provenant des véhicules connectés. Et, pour ceux parmi nous qui sommes parents de jeunes conducteurs, rien n’est plus important que la sécurité du véhicule qui les protège. Les adolescents sont trois fois plus susceptibles d’être impliqués dans des accidents mortels que les conducteurs de plus de 20 ans. Par conséquent, la voiture connectée a permis l’implantation de la « fonction ado », une innovation que nous avons récemment mise de l’avant pour permettre aux parents d’enseigner les aptitudes de conduite sécuritaires à leurs adolescents. Il s’agit d’une application initiée et gérée par le parent, qui fait le suivi de la distance parcourue, de la vitesse maximale atteinte, des avertissements de survitesse émis, des événements de frein antiblocage et plus encore. Lorsqu'elle est activée, la fonction ado met automatiquement la radio en mode sourdine jusqu'à ce que les ceintures de sécurité soient bouclées. Si vous avez un adolescent, vous comprenez sûrement le succès de cette application. Page 5 sur 13 Et la prochaine étape révolutionnaire de la voiture connectée est la voiture qui se conduit toute seule – ce que nous appelons la « conduite autonome ». Les médias (et Hollywood) sont fascinés par les voitures autonomes. Nous le sommes également chez GM. Lux Research, IDC prévoit que les véhicules autonomes représenteront une industrie de 87 milliards de dollars d’ici 2030. Les technologies comme l’aide au maintien sur la voie, le régulateur de vitesse adaptatif et le freinage actif sont toutes des innovations présentes aujourd’hui. Elles représentent également le tremplin qui mènera bientôt vers la conduite autonome. Personnellement, j’aimerai toujours l’expérience de conduire. Mais l’option de laisser votre voiture vous conduire, dans la circulation dense sur la QEW, ou en ligne droite en traversant les Prairies, les mains libres et en toute sécurité est très attrayante. Cadillac commencera à offrir cette habilité sur certains modèles au début de l’an prochain. Voyez, chers amis, nous y sommes presque. Nos gouvernements devront être de plus en plus impliqués sur le plan de la technologie des voitures connectées et autonomes alors que nous investissons dans de nouvelles infrastructures, élaborons de bonnes approches pour protéger la confidentialité des consommateurs, assurons leur sécurité et cherchons des moyens des désengorger les routes et de les rendre plus sécuritaires. Il s’agit d’un secteur où les règlementations peuvent faciliter l’innovation. Et, un bon exemple de cela est les mesures prises par le gouvernement de l’Ontario visant la mise à l’essai de véhicules autonomes sur nos routes sous conditions contrôlées. C’est le type de politique avant-gardiste dont nous avons besoin si nous souhaitons participer sur le plan technique et économique à ce secteur d’innovation à émergence rapide. Troisièmement, une autre grande tendance est la « mobilité urbaine ». Page 6 sur 13 Elle repose sur la résolution de problèmes, la déconstruction des idées préconçues et l’introduction de nouveaux moyens pour se déplacer. La congestion est un défi mondial et les régions urbaines comme la région du Grand Toronto sont d’importants laboratoires pour notre futur. Nous observons le début d’un grand changement vers le système intégré de mobilité multimodale du futur où ces tendances se rencontrent. Il sera principalement électrique et une importante nouvelle partie de l’économie de partage. Chez GM, nous savons que le fait de posséder une voiture, comme nous le connaissons, peut être dispendieux et peu pratique. Et la réalité est que la plupart des voitures privées sont immobilisées plus de 90 % du temps – ce qui en fait un bien dispendieux. Donc, peut-être que nous devons changer notre façon de penser. À New York, GM a lancé un projet pilote pour lequel une flotte de voitures est mise à la disposition de propriétaires de condo, en tout temps, compris dans les frais de condo. Vous n’avez qu’à réserver le véhicule dont vous avez besoin pour la journée à l’aide d’une application sur téléphone intelligent. Nous le préparons et vous être prêt à rouler. Cela fait partie de notre nouvelle façon de penser en tant qu’entreprise et une évolution naturelle de notre « économie de partage » émergente. Notre premier programme pilote de partage de véhicule a été entrepris avec Google en Californie, et nous avons d’autres projets pilotes en cours en Chine et en Allemagne, chacun testant différentes approches. Nous savons également que les étudiants profitent vraiment de la disponibilité des voitures sur demande à un tarif étudiant. Donc, plus près de la maison, nous travaillons avec Autoshare pour offrir le partage de voitures sur cinq campus de Toronto. Il n’y a aucune raison pour laquelle les modèles de partage de voitures ne devraient pas faire partie de la solution de nos défis de transport dans la région du Grand Toronto. Les nouvelles approches combinant la technologie des téléphones intelligents et celle des voitures connectées – peut-être celles qui ont même perturbé Uber – peuvent Page 7 sur 13 rendre cette approche intéressante pour les gens de la ville. De toute évidence, il s’agit d’un moyen très pratique de réduire la congestion et d’améliorer la mobilité urbaine. Mais, pour innover et faire un meilleur travail, nous avons réellement besoin de lutter contre le cauchemar connu comme le « déplacement quotidien » – une inefficacité qui coûte cher à notre économie. Nous sommes sur le point de dépenser des milliards pour améliorer l’infrastructure de transport urbain au Canada et c’est une très bonne chose. Mais nous devons également nous assurer d’avoir une stratégie à long terme découlant de ces investissements en tenant compte de la technologie automobile changeante et en anticipant les besoins de mobilité futurs des conducteurs. À la fin de la journée, bon nombre d’entre nous nous déplacerons toujours en voiture, mais nous pouvons produire une valeur ajoutée par l’innovation automobile qui pourra réduire la circulation dense et par le fait même les émissions de gaz à effet de serre. Je m’explique. Le principal défi dans la région du Grand Toronto est de vous déplacer de, disons votre demeure à Burlington vers le train GO et ensuite vers votre lieu de travail au centre-ville de Toronto et revenir à la maison – de façon sécuritaire et efficace. Il s’agit d’un défi multimodal, impliquant l’un des plus grands temps de déplacement au monde et touchant des millions de personnes. Donc imaginez : À l’aide de l’application Télé-Accès d’OnStar sur votre téléphone intelligent, vous pouvez accéder à une flotte de véhicules électriques partagés à, disons, Burlington, peut-être même à une voiture autonome qui vient vous chercher et vous accompagne au train GO avec d’autres utilisateurs de l’application. Et si, à l’été, votre application Télé-Accès vous permettait de réserver un vélo électrique à la station Union pour parcourir le dernier kilomètre jusqu’au bureau. Et, vous pourriez plier ce vélo et le ranger à côté de votre bureau, prêt pour le retour à la maison. Nous travaillons à réaliser ces idées en ce moment même à notre Centre de conception technique d’Oshawa. Y compris l’élaboration d’un vélo électrique spécial GM pour lequel nous vous donnerons plus de détails au courant de l’année prochaine. Et voici une autre partie excitante – l’occasion économique pour l’Ontario et le Canada. Ces nouvelles technologies et approches ont déjà commencé à créer une nouvelle forme de chaîne d’approvisionnement de technologie automobile mondiale. Page 8 sur 13 Laquelle regroupe : de nouvelles industries, de nouveaux modèles d’affaires, de nouveaux défis en matière de recherche et développement, de nouveaux rôles pour les universités, de nouvelles exigences sur le plan des compétences, de nouvelles façons de voir notre infrastructure, de nouvelles approches concernant la sécurité et la confidentialité. Sans oublier, les emplois excitants pour les personnes graduant de domaines comme les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques sortant de nos excellentes institutions de l’Ontario. À Oshawa, nous travaillons déjà avec des partenaires novateurs comme Apple, Magna, AGS, Google et une panoplie d’universités canadiennes qui offrent des projets collaboratifs de recherche et développement et des futures recrues. Au cours des derniers mois, j’ai eu la chance de visiter les universités Waterloo et McMaster, de découvrir les facultés et de rencontrer les étudiants pour connaître les types de conceptions techniques et de recherches avancées qu’ils entreprennent ici au Canada. J’aimerais prendre un moment pour féliciter les étudiants de l’équipe WATCar de l’Université de Waterloo et ceux des équipes ECOCar et Formula SAE de l’Université MacMaster qui sont présents aujourd’hui. Vos réalisations sont vraiment impressionnantes. Et je ne suis pas le seul à le croire. Dans le cadre de notre récente conférence Global Investors, lorsque GM a été interrogé à savoir si nous serons en mesure de trouver le talent dont nous avons besoin à partir de Silicon Valley, Notre responsable de l’ingénierie à l’échelle mondiale a plutôt pointé l’Université de Waterloo, notant que l’institution « devient rapidement un grand pipeline pour nous, jeunes, créatives et talentueuses personnes impatientes de joindre cette entreprise ». En fait, il y a maintenant plus de diplômés qualifiés des domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques en Ontario que dans l’état de la Californie. Ce qui nous attire également chez GM est l’écosystème – la combinaison de la recherche et du développement avec le talent de nos universités, les nouvelles entreprises et incubateurs, et une volonté de collaborer pour le futur. Je suis particulièrement honoré du fait que nous puissions collaborer avec des partenaires clés aujourd’hui et j’aimerais brièvement en présenter deux parmi ceux-ci. Premièrement, Iain Klugman de Communitech de Waterloo. Page 9 sur 13 Iain a été un excellent partenaire. Et aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer que GM Canada mettra sur pied une zone innovation au sein de Communitech visant principalement à explorer la mobilité urbaine et les solutions de voitures connectées. Communitech a démontré que son approche unique peut promouvoir de nouvelles idées et rassembler de nouvelles entreprises et de nouvelles solutions. Il s’agit donc d’un partenaire idéal pour GM Canada. Nous prévoyons que GM Canada sera présent et actif chez Communitech sous peu. Merci d’être parmi nous aujourd’hui Iain. J’ai également le plaisir de vous présenter Dr Pearl Sullivan, le doyen de la faculté d’ingénierie de l’Université de Waterloo. Pearl, les travaux que vous réalisez sont vraiment inspirants et importants. Lorsque GM vous a visité en mars, vous avez dit quelque chose qui a réellement attiré notre attention. Vous avez dit que vous vous levez chaque matin en pensant à comment votre université peut stimuler l’économie du Canada. Nous constatons vos efforts et nous sommes à vos côtés pour suivre votre croissance, particulièrement avec le nouvel édifice d’ingénierie E7, lequel nous espérons que plusieurs autres entreprises et paliers gouvernementaux soutiendront. Je suis fier d’annoncer aujourd’hui que GM Canada remettra 1 million de dollars pour soutenir l’Université de Waterloo dans le cadre de deux projets importants qui s’harmonisent avec notre intérêt envers l’élaboration de voitures connectées et les technologies automobiles vertes. L’un est une chaire de recherche pour le développement de matériaux légers dirigée par le professeur Kaan Inal, dont les travaux contribuent déjà grandement aux programmes sur les véhicules GM. Et, conformément à notre mandat d’Oshawa pour le développement de logiciel pour voiture connectée, nous serons le seul partenaire automobile du programme Capstone Page 10 sur 13 Design de la faculté d’ingénierie qui prévoit offrir dix prix Capstone Design en plus d’occasions de mentorat. Merci Pearl pour votre bon travail et votre partenariat. Permettez-moi de terminer avec quelques réflexions sur le rôle du gouvernement à ce sujet. Et, d’émettre un défi, ou appel à l’action. De toute évidence, les gouvernements jouent un rôle très important dans tous les aspects du transport, de la surveillance réglementaire à l’entretien des routes que nous utilisons tous. Il est encourageant de savoir que tant le gouvernement fédéral que le provincial se sont engagés à fournir d’importants investissements dans l’infrastructure et ils démontrent un véritable intérêt en matière d’innovation automobile pour le futur. Je mets au défi nos gouvernements du Canada de mettre leurs patins et leur casque. C’est le temps de jouer dans les coins et d’examiner profondément comment tirer parti de l’innovation automobile pour : obtenir une plus grande valeur de nos investissement dans l’infrastructure; réduire la circulation et les émissions de gaz à effet de serre; et, par-dessus tout, attraper l’unique opportunité d’ancrer et de libérer un important nouveau potentiel économique pour le Canada. Le Canada peut se rendre en séries en agissant à titre de partenaire, d’innovateur et de preneur de risque. D’autres gouvernements se dirigent déjà dans cette direction. Chez GM, nous faisons le suivi des demandes de propositions dans le secteur des projets de mobilité urbaine et autonome à Singapour, au Japon et en Chine, et des projets collaboratifs comme les installations de mise à l’essai de la conduite autonome à Ann Arbor, Michigan pour n’en mentionner que quelques-uns. Il s’agit de projets à grand investissement. Ils auront des conséquences mondiales. Mais personne ne détient cette part – aucune société, aucun pays ni aucun gouvernement. Page 11 sur 13 Parfois, la réponse est de simplement suivre le célèbre conseil de l’un de nos grands innovateurs qui a dit qu’il faut patiner vers l’endroit où se dirige la rondelle. Au Sommet sur l’innovation de Waterloo en septembre, j’ai eu le plaisir d’entendre Kathleen Wynne, Première ministre de l’Ontario, reconnaitre que le gouvernement doit également innover. Elle a cité Marianna Mazzucato disant que,«...L’état doit jouer un rôle majeur dans la création d’une vision, dans le partage des risques inhérents et dans la promotion d’investissements du secteur privé qui favorisent une croissance économique soutenue. Le gouvernement peut faire ce qui n’est pas fait ou ce qui ne sera pas fait par le secteur privé. » Je suis tout à fait d’accord. En s’engageant, les gouvernements peuvent faciliter les domaines intersectoriels, interdisciplinaires et la coordination qui autrement ne se réaliseront pas assez rapidement pour mettre l’accent sur les opportunités en mains. Les gouvernements peuvent donner vie aux projets catalytiques qui sont importants de par leur portée. Cela peut favoriser l’ancrage de connaissances, de capacités, d’emplois et d’activités économiques pour le futur. Pourquoi ne pas émettre une demande de proposition pour les projets qui définissent une carte routière sur comment les technologies du transport multimodal, connecté, autonome et électrique peut réduire les coûts et régler les problèmes de circulation dense? Un sérieux projet du genre peut nous aider, par exemple, à établir la portée et à tester des nouveautés en matière :de véhicules quant aux protocoles de communication de l’infrastructure; d’exigences de la bande passante du réseau; de contrôle de l’infrastructure, des systèmes de capteur et de surveillance; des chemins réservés à la conduite autonome; et nous devrions toujours chercher à obtenir la rétroaction des consommateurs. Je crois que les Canadiens seraient des preneurs précoces et enthousiastes. Voici pourquoi je suis encouragé – nos gouvernements provincial et fédéral actuels semblent comprendre l’opportunité et l’importance de créer une économie axée sur la technologie et à valeur ajoutée. Les choses évoluent rapidement. Et le Canada ouvre ses portes à l’un des nouveaux secteurs les plus excitants du chanement technologique de la planète. Page 12 sur 13 Chez GM Canada, nous allons de l’avant dans tous ces secteurs. Nous redéfinissons le futur du domaine automobile et nous commençons à nous mettre au défi de même que l’industrie. Et ce, à l’avantage de nos consommateurs. Mon objectif aujourd’hui était de faire appel :à nos gouvernements, à nos universités, à nos accélérateurs, à nos fournisseurs et aux autres partenaires potentiels pour qu’ils fassent de même. Définissons le futur de la mobilité, ici même, au Canada. Merci. ### Adria MacKenzie Corporate Communications 905 644-6044 905 442-6555 [email protected] Page 13 sur 13