Le vol des cygognes
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Le vol des cygognes
Lettres et carnets Hans et Sophie Scholl Les critiques des blogueurs ** Une compilation de textes brillants. Témoignage inédit, ces écrits se lisent comme une œuvre d’une richesse et d’une intelligence étonnantes. Exécutés respectivement à 24 et 21 ans, Hans et Sophie n’ont cessé d’écrire, sous forme de journaux ou de relations épistolaires avec leurs proches. Et comme le fait remarquer Inge Jens en avant-propos, la qualité de ces textes, à l’esthétique remarquable, particulièrement chez Hans, s’apparente déjà à une forme de résistance. Erudits, passionnés de littérature, citant à l’envi des écrivains français et russes, les Scholl font montre d’une ouverture d’esprit et d’un recul qui formeront plus tard l’Europe. Courageux, déterminés, mus par des rages différentes mais convergentes, ils sacrifient leur vie pour la liberté. Si les mots qui nous parviennent aujourd’hui sont émouvants, à l’image des deux dernières lettres d’une Sophie insouciante qui ignore son arrestation imminente, ils surprennent en n’évoquant pas directement la Rose blanche. On peut ainsi suivre la construction de deux esprits résistants. Sophie, c’est la hargne, la virulence, l’obstination. Ce qui se lit comme une bravade adolescente en 1937 devient, au fil des mois, mûri et grevé d’une noirceur lancinante. Ses carnets font peu à peu écho à saint Augustin, lorsqu’elle entame un dialogue avec Dieu. Antigone moderne, elle transcende même sa condition de femme, s’excusant presque d’oser parler politique avant d’imposer ses réflexions et, même, de haïr ses semblables ignorantes et coureuses à l’irresponsabilité coupable. Plus mature, plus réfléchi, Hans ne laisse jamais entrevoir la moindre ombre d’une activité résistante. Mais à se pencher sur ses mots, ses goûts littéraires, son esprit brillant impressionne par sa pureté et certains passages laissent imaginer quel écrivain il aurait pu être. Une compilation de textes brillants, qui, malgré leur “amateurisme”, ont leur place à côté des grands textes résistants et posent le socle d’une éthique de la conscience politique. http://www.evene.fr/livres/livre/hans-et-sophie-scholl-lettres-et-carnets-36377.php ** Hans et Sophie SCHOLL nous révèle « l’incroyable banalité du bien ». Hans et Sophie SCHOLL sont morts respectivement à 24 et 21 ans, décapités à la hache en 1943 par leurs bourreaux nazis. Ils avaient commis le crime d'avoir distribué des tracts de la "Rose blanche", appels à la jeunesse allemande contre le nazisme. Leurs lettres et carnets sont étonnants de simplicité... Il n'y a rien d'héroïque dans leurs textes mais seulement la respiration "normale" d'une jeunesse qui ne rêve que de paix, d'amitié et d'amour. Dans son livre témoignage "Eichmann à Jérusalem", Hannah Arendt conclue sur "l'incroyable banalité du mal". Hans et Sophie SCHOLL nous révèle eux « l’incroyable banalité du bien ». http://pascalfaucon.blogspot.com/2009/04/lettres-et-carnets-de-hans-et-sophie.html ** Un ouvrage très intéressant et captivant. Ce livre est divisé en deux parties, la première consacrée à Hans, la seconde à Sophie. Les premières lettres parlent des affaires quotidiennes pour devenir de plus en plus profondes, pleines de réflexions philosophiques et métaphysiques. Les caractères des deux adolescents se distinguent clairement : l’un plutôt idéaliste, l’autre qui pourrait se rapprocher d’un certain mysticisme-rationaliste. Un ouvrage très intéressant et captivant, mais qui s’adresse davantage aux personnes intéressées par cette période de l’histoire ou par les documents personnels sur cette période. Les notes de bas de pages sont nombreuses, et si elles rendent parfois la lecture un tantinet fastidieuse, elles apportent des informations utiles pour le lecteur en restituant le contexte des évènements ou en apportant des précisions complémentaires. http://livraire.wordpress.com/2008/10/13/lettres-et-carnets-hans-sophie-scholl/ ** La qualité d'écriture est remarquable. Je vous ai livré la fin dès le début. Ce livre est un monument élevé à la mémoire de ces deux êtres purs, qui essayèrent de secouer le joug du nazisme et de le dénoncer à leurs compatriotes. La qualité d'écriture est remarquable, surtout dans la première partie, celle écrite par Hans. Sa jeune soeur se cherche et voudrait rencontrer Dieu. Elle prie beaucoup et en parle autant. Ce recueil de lettres est un hymne à la vie. Je suis admirative du niveau de pensée développé par des êtres si jeunes, de la qualité de l'écriture. A l'époque des SMS que de talents se perdent. Ce livre nous rappelle que la jeunesse allemande, embrigadée dès son plus jeune âge, était formatée pour adhérer au nazisme. Eux deux ont eu la chance de naître dans une famille éclairée, où leur père ne cessa de s'indigner, et de les mettre en garde. A la veille de voter pour l'Europe, ces lettres nous rappellent qu'il y a peu de temps encore, la vie était une lutte, la liberté un combat. Lisez-le, il est plein de fougue, de jeunesse, de joie de vivre. http://petitfreredeblog.over-blog.fr/article-31721454.html