130923 DProd_1314_Silence du Walhalla

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130923 DProd_1314_Silence du Walhalla
www.comediedevalence.com
direction : Richard Brunel
Le Silence du Walhalla
Texte Olivier Balazuc / Mise en scène Richard Brunel
Un projet du Collectif artistique de la Comédie de Valence
Création à la Comédie de Valence
du 4 > 11 octobre 2013 (off le 6) à 20h
2013-2014
Tournée 2013Théâtre National
National P opulaire,
opulaire Villeurbanne – 26 > 30 nov. 2013
SPECTACLE DISPONIBLE EN TOURNÉE SAISON 2014-2015
CONTACT PRODUCTION
Amélie Billault : +33 4 75 78 41 71 / +33 6 07 04 92 38
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CONTACT PRESSE
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Le Silence du Walhalla
Avec
Olivier Balazuc, Angélique Clairand, Norah Krief, Mathieu Lebot-Morin, René Loyon, Éric
Massé et la complicité d’un groupe d’amateurs
Chanteuse – Sandrine Sutter
Musiciens – Roger Germser (violon), Anne-Gabrielle Lia-Aragnouet (violoncelle), Thierry
Ravassard (piano), Tom Zed (clarinette)
Musique – Stéphane Leach
Dramaturgie – Catherine Ailloud-Nicolas
Scénographie – Anouk Dell’Aiera
Lumières – Laurent Castaingt
Costumes – Dominique Fournier
Son – Olivier Gascoin
Collaboration au chant – Myriam Djemour
Collaboration au mouvement – Mathieu Lebot-Morin
Assistant à la mise en scène – Hugues de la Salle
Production
Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme - Ardèche
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Le texte de la pièce Le Silence du Walhalla est à paraître chez Actes Sud-Papiers
(octobre 2013)
Richard Brunel
Olivier Balazuc
Catherine Ailloud Nicolas
Angélique Clairand
Eric Massé
Norah Krief
Du Collectif artistique de la Comédie de Valence
FAMILLE, JE VOUS (H)AIME.
Une famille. Le père, Élias Zorn, compositeur et chef d’orchestre. Une
légende de la musique. Ses trois enfants : Pierre, Isle et Silence. Et
Ada, la femme de Pierre.
Une grande maison, Le Walhalla, le domaine des dieux sur terre, ainsi
nommée en référence à Richard Wagner. Théâtre où se célèbre aux
yeux du monde le mystère de la création artistique, puisqu’Élias Zorn
y a composé la plupart de ses œuvres. Théâtre intime où s’est jouée
trente ans auparavant la scène fondatrice de la tragédie familiale. Tous
font corps (parfois à leur corps défendant) avec cette maison et avec
l’œuvre du père, hantées par le souvenir de l’Absente. La mère,
chanteuse célèbre et muse du père, pour laquelle il composait alors
une œuvre inspirée du mythe d’Orphée : La Joie. Une partition restée
inachevée.
Un silence de trente ans. Car à la mort de la mère, la joie a déserté le
Walhalla. À la manière du dieu terrible de l’Ancien Testament, le père a
interdit la musique à ses enfants, la conservant pour lui seul. Le plus
jeune fils n’a plus jamais fait usage de la parole, tandis que l’aîné,
Pierre, soucieux d’entretenir coûte que coûte la légende paternelle, a
veillé sur le respect de l’interdit musical et du silence familial. Isle est
entrée en révolte et s’est détournée du clan. Entre fiction enluminée
pour le monde et douleurs refoulées, chaque parcours de vie constitue
une tentative de survie.
Trente ans plus tard, une soirée d’hommage consacrée au plus grand
musicien vivant entremêle les énigmes publique et familiale. Au
Walhalla, comme dans le cerveau d’Élias Zorn, la clé du mystère ne
saurait être que musicale. Au détour d’une partition inachevée,
cinquième mouvement, mesure 47, flotte le nom de Korsakoff…
Étrange homonymie entre un compositeur bien connu et un médecin
russe spécialiste des troubles du cerveau.
Olivier Balazuc
© Jean-Louis Fernandez
ART DE LA FUGUE ET INTRIGUE POLICIÈRE
La pièce est composée comme une partition et s’inspire du procédé de la fugue ou du
ricercare (c’est à dire une série de variations autour d’un thème). Ces formes musicales
donnent l’impression à l’auditeur que le thème « fuit » d’une voix à l’autre ; pourtant
chacune des voix est nécessaire au développement de la suivante.
Ainsi, les cinq protagonistes de la pièce (cinq voix) donnent lieu à cinq variations autour
d’un thème unique et obsédant : la soirée d’hommage consacrée au père. Cinq « points de
vue » qui se déclinent et s’interrogent l’un l’autre, au sein d’une scène-cadre commune, la
cérémonie elle-même. Celle-ci structure les liens entre les personnages par une série de
rendez-vous (situations ou répliques) en même temps qu’elle exacerbe leurs divergences,
comme le contrepoint en musique. À chaque variation, cet espace-temps se concentre ou
se dilate, mêlant réalité et projections fantasmées, double-sens et retours dans le passé.
Cinq variations, cinq entrées possibles dans le mystère des Zorn. Selon les principes de
l’énigme policière, celles-ci révèlent à chaque fois un indice supplémentaire.
Existe-t-il une vérité que le mythe dissimule ?
Le mythe est-il le seul récit possible pour accepter la réalité ?
Olivier Balazuc
ENTRETIEN
ENTRETIEN AVEC RICHARD BRUNEL
Au sein du collectif artistique de la Comédie de Valence, vous avez réuni des artistes aux
personnalités très différentes. Comment s’élaborent vos créations ?
C’est selon des affinités électives et artistiques que j’ai réuni les membres du Collectif. J’ai partagé
avec chacun une expérience singulière avant ma nomination à la direction de la Comédie de
Valence. Qu’ils soient comédien, danseur, metteur en scène, chorégraphe, auteur, traducteur ou
dramaturge, ils incarnent la pluralité des disciplines artistiques de mon projet pour la Comédie et
sont donc les vecteurs d’une pluralité d’esthétiques. Si j’ai fait le choix d’un Collectif Artistique, c’est
pour que sa présence et son engagement apportent de nouvelles réponses aux enjeux du Centre
dramatique national. Je souhaitais affirmer simultanément une présence artistique renforcée et le
partage de l’outil.
Aujourd’hui, notre Collectif est une cellule vive de réflexion, de conception et de réalisation de
projets. Notre fonctionnement est assez simple : tout au long de la saison, chacun développe ses
projets personnels et parallèlement apporte sa contribution à un projet collectif. Ensemble, les
saisons précédentes, nous avons inventé des formes allant de l'intimité du théâtre de chambre
(Chambre en ville) aux esquisses théâtrales (mises en espace) de grands discours du XXème siècle
(Tribunes). Pour chacun de ces projets, nous avons expérimenté de nouveaux rapports entre textes,
acteurs et spectateurs. J’initie ces travaux théâtraux en partage et je m’applique à animer le
Collectif dans ses désirs artistiques communs.
Quel est donc le processus de création autour de ce projet de « tragédie musicale » ?
Le Silence du Walhalla – une tragédie musicale – s’est élaboré en plusieurs étapes. Mon désir
initial était de mettre en jeu les capacités de chacun pour concevoir, ensemble, une pièce, de
l’écriture dramatique jusqu’à l’écriture au plateau : une pièce écrite sur mesure, une pièce à la
mesure de nos désirs communs, une pièce que je mettrais en scène.
Pour débuter l’aventure, nous avons défini des axes de recherches et de thématiques : une enquête
- une famille - la musique - Le chant - une pathologie poétique et instable - la perte de mémoire l’oubli - la superposition de temporalités.
Autour d’un travail à la table, à partir de lectures scientifiques, poétiques et de références
cinématographiques, puis de quelques chants collectifs (Xenakis, Monteverdi, Weill), s’est inventée
cette famille… celle du Walhalla. Olivier Balazuc, réagissant aux désirs du Collectif, a écrit une
première scène familiale, une scène originelle, une scène fondatrice qui se développera en 5
variations. Les personnages s’y sont dessinés : un père compositeur, une mère chanteuse lyrique et
les enfants : Eric Massé (le plus jeune fils), Angélique Clairand (la cadette), Olivier Balazuc (l’aîné),
Norah Krief (la femme de l’aîné).
Depuis, nous avons poursuivi régulièrement nos rendez-vous, nos lectures, nos échanges, afin de
(ré)agir au fur à mesure de l’écriture de la pièce et, de scène en scène, est né Le Silence du
Walhalla.
Comment s’inscrit « Le Silence du Walhalla » dans votre parcours de metteur en scène ?
Dans ce projet, les thématiques de la mémoire, du langage et de la musique que j’ai abordées de
façon successive dans plusieurs créations antérieures, se trouvent rassemblées. C’est leur
interaction qui m’intéresse.
J’ai un intérêt particulier pour le cerveau et ses méandres, pour la neurologie, la mémoire, l’oubli et
l’obsession du présent. La mémoire n’est ni fixe ni absolue, et par la force des choses, le souvenir
est voué à évoluer constamment. Au fond, dans cette pièce, il est question de la création
d’imaginaires à partir de fragments, de réminiscences, de rappels, d’impressions retenues. Et le
théâtre se joue de la mémoire des personnages comme de celle du public. La musique est contenue
dans le silence imposé au Walhalla, comme une pulsion de vie. Et en même temps la musique
interdite est un mal familial qui terrifie ses membres. Cela m’évoque un aphorisme du poète
romantique Novalis : toute maladie est un problème musical, toute guérison a une solution
musicale.
Les Zorn sont une famille de musiciens et je constate que la cellule familiale, comme entité sociale,
est souvent au centre de mes mises en scène (Kafka, Witkiewicz, Feydeau…) et qu’elle induit la
présence du monstre. Mais cette notion est complexe car si cette famille est monstrueuse, on ne
sait bientôt plus qui (en) est le monstre ? Est-elle définitivement condamnée ? De quoi ses enfants
héritent-ils et que peuvent-ils faire de cet héritage ? Plus intimement la pièce nous interroge :
Sommes-nous déjà ce que nous ne sommes pas encore ? Comment faire quelque chose de ce que
les autres ont fait de nous ?
La particularité de ce travail sera le résultat d’une double rencontre : la rencontre miraculeuse et
respectueuse entre mes obsessions personnelles et une élaboration collective ; la rencontre entre
des imaginaires différents fédérés par une envie commune et les mots particuliers d’un auteur,
porte-parole par essence insoumis.
EXTRAIT - scène 1
Variation I : Isle (Fuoco)
Dans la maison d’Élias Zorn.
Pierre.
Mesdames et messieurs, chers amis, je n’ai malheureusement pas l’autorité de mon père Élias Zorn
pour obtenir le silence de l’orchestre d’une simple levée de baguette, aussi vous demanderai-je un
peu de bienveillance en m’accordant quelques minutes d’attention… C’est un immense honneur
pour moi de prendre la parole devant vous pour introduire les nombreux discours qui émailleront
cette soirée d’hommage ; cet honneur, je le dois à un honneur plus grand encore, celui que m’a fait
mon père durant toutes ces années en m’offrant sa confiance et, j’ose ce mot peut-être étrange
dans la bouche d’un fils, son amitié. Cette confiance, cette amitié m’ont permis d’être le témoin
privilégié de sa création, de pénétrer les arcanes de son génie musical qui, comme vous le savez
tous, s’est illustré aussi bien dans la composition que dans la direction d’orchestre. Il a fait de moi
son biographe officiel et cette tâche me semble bien souvent au-dessus de mes forces, même si j’ai
déjà commis plusieurs ouvrages... Vous voudrez bien pardonner leur insuffisance. Mesdames et
messieurs, nous sommes réunis aujourd’hui pour célébrer un artiste vivant, une véritable légende.
Pour une telle cérémonie, quel bâtiment officiel, quelle salle de concert aurait mieux servi d’écrin
que cette maison où Élias Zorn a composé la plupart de ses œuvres ? Je ne citerai parmi elles que
ses célèbres Variations. Cette maison où il a choisi de vivre parmi les siens, au milieu du monde à
l’abri du monde. Dois-je rappeler le nom qui figure sur le portail, le Walhalla, ce domaine des dieux
sur terre, en référence à son maître, Richard Wagner ? À défaut de pouvoir me glisser dans le
cerveau d’Élias Zorn, qu’il me soit permis de lui exprimer, en tant qu’ami et en tant que fils, mon
admiration et ma gratitude.
Isle.
Un soupir avant la note finale. Je vois la scène comme si j’y étais. La salle de réception du Walhalla
est remplie de personnalités comme un soir de première. Le monde artistique, politique, le banc et
l’arrière banc sont présents pour communier dans une même ferveur.
Pierre conclut son discours sous un tonnerre d’applaudissements.
Pierre
Je vous remercie.
Applaudissements.
L’ÉQUIPE
Catherine Ailloud-Nicolas Universitaire / Dramaturge
Maître de conférences à l’Université Lyon 1 (IUFM), elle enseigne aussi auprès des comédiens du
Conservatoire de Lyon. Titulaire d’une thèse sur Marivaux, membre de l’UMR LIRE, elle est spécialiste du
théâtre du 18e siècle mais s’intéresse aussi au devenir scénique du texte théâtral. Dramaturge depuis
2005, elle a accompagné des metteurs en scène et chorégraphes sur de nombreux spectacles (Éric Massé
– Macbeth de Shakespeare et Mythomanies urbaines de Lancelot Hamelin en 2010-2011 à la Comédie de
Valence –, Hervé Dartiguelongue, Johanny Bert, Frédéric Cellé). Elle collabore étroitement avec Richard
Brunel. Il l’a invitée sur des projets de théâtre (Gaspard, Hedda Gabler, Une chambre en ville Opus 1, Les
Criminels) et d’opéra (L'Infedeltà delusa, Dans la Colonie Pénitentiaire, L’Élixir d’amour, Re Orso,
L’Empereur d’Atlantis). Membre du collectif artistique de la Comédie de Valence, Catherine AilloudNicolas est co-responsable artistique de la formation au CDN.
Olivier Balazuc Metteur en scène / comédien / Auteur
Après des études de Lettres, il est formé au Conservatoire national supérieur d’art dramatique (promotion
2001). À sa sortie, il collabore aux créations d’Olivier Py en tant que comédien et assistant à la mise en
scène, au théâtre : Le Soulier de satin de Claudel (2003-2009), Les Vainqueurs (2005), Illusions comiques
(2006), L’Énigme Vilar, qu’il coécrit avec lui pour le 60e anniversaire du Festival d’Avignon (2006), Roméo
et Juliette de Shakespeare (2011) ; et à l’opéra : Le Vase de parfums de Suzanne Giraud (2004). Au théâtre,
il travaille également avec Clément Poirée : Kroum l’ectoplasme de Hanokh Levin (2004), Christian
Schiaretti : Par-dessus bord de Michel Vinaver (2008), Volodia Serre : Le Suicidé de Nikolaï Erdman (2008)
et Les Trois Sœurs de Tchekhov (2010), Bérangère Jannelle : Amphitryon de Molière (2009). Au cinéma et
à la télévision, il tourne avec Serge Moati, Nina Companeez, Léa Fazer, José Pinheiro et Charles Nemes.
Metteur en scène… Après avoir adapté et mis en scène L’Institut Benjamenta de Robert Walser (2002), il
fonde la compagnie La Jolie Pourpoise, avec laquelle il monte « Elle » de Jean Genet (en collaboration avec
Damien Bigourdan), Un Chapeau de paille d’Italie de Labiche (2006), Menschel et Romanskade Hanokh
Levin (2009), ainsi que ses propres pièces : Le Génie des bois (2007) et L’Ombre amoureuse (2011). Dans
le domaine musical, il met en scène Codex Caioni, une journée de noces en Transylvanie avec l’ensemble
baroque XVIII-21 (2008), Le Souffle des Marquises de Muriel Bloch (2010) et L’Enfant et la Nuit, un opéra
de Franck Villard dont il a écrit le livret.
Et auteur… Auteur de nouvelles, il est lauréat deux années consécutives du Prix du Jeune Écrivain (1997
et 1998). Ses pièces de théâtre sont publiées chez Actes Sud-Papiers. Il écrit des scénarios pour le cinéma
et la télévision. Il est également l’auteur d’un roman, Le Labyrinthe du traducteur, paru aux Belles
Lettres/Archimbaud, 2010. L’Enfant et la Nuit est sorti sous forme de livre-CD dans la collection «
Giboulées » chez Gallimard en janvier 2012.
Membre du Collectif artistique de la Comédie de Valence, il écrit, joue et met en scène pour le projet
Une chambre en ville et participe aux Tribunes. En février 2013, il crée La crise commence où finit le
langage à la Comédie de Valence. Il écrit, et interprète le rôle du fils dans la pièce Le Silence du Walhalla
qui sera créé en octobre 2013 par Richard Brunel.
Richard Brunel Metteur en scène
Après sa formation d'acteur à l’École de la Comédie de Saint-Étienne, il crée en 1993, avec un collectif, la
Compagnie Anonyme, dont il devient le metteur en scène en 1995. Basée en Rhône-Alpes, la compagnie
est en résidence au Théâtre de la Renaissance à Oullins de 1999 à 2002. Parallèlement, il poursuit sa
formation auprès de Bob Wilson, Krystian Lupa, Alain Françon et Peter Stein. De 2004 à 2007, il est artiste
associé au Théâtre de la Manufacture à Nancy. En 2010, il est nommé directeur de la Comédie de Valence,
CDN Drôme-Ardèche.
Metteur en scène, ses projets de théâtre abordent des textes du répertoire (Ramon del Valle-Inclán,
Eugène Labiche, Mikhaïl Boulgakov, Bertolt Brecht, Stanislaw Witkiewicz, Witold Gombrowicz, Cyril
Tourneur, Georges Feydeau, Henrik Ibsen), des écritures contemporaines (Pauline Sales, Lioubomir
Simovic, Peter Handke), des adaptations de nouvelles (Franz Kafka, Maupassant), des correspondances
(Sénèque, Pier-Paolo Pasolini, Anaïs Nin), des textes philosophiques (Gilles Deleuze, Georges Canguilhem),
des textes poétiques (Maurice Blanchot, Jean Genet, Antonin Artaud) et scientifiques (Oliver Sacks).
Récemment, il a mis en scène Les Criminels de Ferdinand Bruckner à la Comédie de Valence, le spectacle a
été repris au théâtre national de la Colline en février 2013 et en tournée en France. À l'Opéra, il a mis en
scène Weill (2006) Haydn (2008), Philip Glass (2009), Benjamin Britten (2009), Léo Delibes (2010)
Gaetano Donizetti (2011), puis en 2012 à l’Opéra Comique, la création mondiale Re Orso de Marco Stroppa,
pour l'ouverture du Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence, Les Noces de Figaro de Mozart
et à la Comédie de Valence et l'Opéra de Lyon, Der Kaiser von Atlantis de Viktor Ullmann.
En 2013, Le syndicat de la critique lui décerne le Prix Georges-Lerminier, meilleur spectacle théâtral créé
en province, pour Les Criminels de Ferdinand Bruckner.
Il crée en 2013/2014 Le Silence du Walhalla d’Olivier Balazuc, Avant que j’oublie de et avec Vanessa Van
Durme, La Dispute de Marivaux et Dr Caminski de Fabrice Melquiot et Pauline Sales. Il dirigera la lecture
L’Odeur des planches de Samira Sédira avec Sandrine Bonnaire.
Laurent Castaingt Créateur Lumières
Très tôt, il se destine aux techniques du spectacle et plus particulièrement à celles de la lumière. Depuis
plus de 25 ans, il partage ses activités entre Théâtre et Opéra, cherchant toujours à diversifier les genres.
Ses collaborations sont multiples, mais son travail se développe autour de plusieurs metteurs en scène:
d’Alfredo Arias à Bernard Murat ou à Jean-Claude Berutti, de René Loyon à Jean-Claude Auvray, de JeanLouis Grinda à plus récemment, Richard Brunel.
Il a ainsi travaillé aux côtés de personnalités aussi diverses qu’Hideyuki Yano, Karel Reisz, Roman Polanski,
Alain Delon, Gérard Desarthe et François Marthouret, Sylvie Testud, Laure Duthilleul, Madeleine Marion,
Pierre Barrat et Marie-Noël Rio, Pierre Ascaride, Stephan Grögler, Michèle Bernier ou Vincent Delerm pour
n’en citer que quelques-uns. Ses recherches sur la matière lumineuse, l’espace et la Nature ont également
donné lieu à une installation pour le Festival Arbres et Lumières de Genève: Ecorces Vives, ainsi qu’une
collaboration avec le dessinateur François Schuitten pour Planet of visions dans le cadre de l’Exposition
Universelle de Hanovre 2000.
Plus récemment, son travail sur la lumière l’a aussi conduit à créer les scénographies de certains
spectacles : avec Jean-Louis Grinda (Les Contes d’Hoffmann à Monte-Carlo et Hong-Kong, Duello Amoroso
à Monte-Carlo), avec Elsa Rooke (Transformations de C.Suza, Postcards from Morocco de D.Argento, ainsi
que Midsummernight’s dream de B.Britten), et dernièrement Salome de R. Strauss (Monaco, Liège &
Volksoper de Vienne), ainsi que Reigen de Boesmans (CNSM de Paris) avec Marguerite Borie.
La saison dernière : Le Paradis sur Terre avec B.Murat, La Forza del Destino à l’Opéra Bastille et au Liceu
de Barcelone pour Jean-Claude Auvray avec qui il avait déjà collaboré pour les Cavalleria Rusticana &
Pagliacci des Chorégies d’Orange 2009, L’Enfant et les sortilèges, Mazeppa à Monaco, et la création
mondiale de Re Orso à l’Opéra Comique avec Richard Brunel, ainsi que Dom Juan et Pour un oui pour un
non avec René Loyon.
Tout récemment: Comme s’il en pleuvait avec B.Murat, Carmen et La Damnation de Faust avec F.Roels, La
Faute d’orthographe est ma langue maternelle (D. Picouly / M.P Osterrieth), La Traviata avec JL. Grinda.
En projet : Das Rheingold et Les Amants d’un Jour avec J.L Grinda, Ballo in Maschera avec JC Auvray aux
Chorégies d’Orange, Nina avec B.Murat, Castor & Pollux avec Christian Schiaretti, Werther avec Laurent
Frechuret.
Laurent Castaingt a reçu trois nominations au Molière de la meilleure lumière.
Angélique Clairand Comédienne
Après sa formation au CNR de Nantes, à l’École de la Comédie de Saint-Étienne et à l’École des maîtres,
elle a travaillé sous la direction de Gilles Pastor dans Tempête à 13°C Sud, Karelle Prugnaud dans La nuit
des feux d’Eugène Durif, Jean-Claude Berutti dans Ruzante de Beolco, Alain Sabaud dans Les Voisins de
Vinaver, Richard Brunel dans Ghost Hotel d’Olivier Balazuc, Les Criminels de Ferdinand Bruckner, Don Juan
revient de guerre d’Ödön Von Horváth, Stanislas Nordey dans Tombeau chinois de Roland Fichet, Fréderic
Fisbach & Julika Mayer dans Cendres et lampions de Noëlle Renaude, Renaud Herbin & Robert Cantarella
dans Le chien du mur de Manfred Karge, Annie Lucas dans Manège d’Eléonore Weber et Folles pensées en
Côtes d’Armor, et Georges Bécot dans L’Avare de Molière et L’Intervention de Victor Hugo. Depuis 2000,
elle dirige, avec Éric Massé, la Compagnie des Lumas et joue dans la plupart des spectacles de la
compagnie dont Macbeth de Shakespeare, L’Île des esclaves de Marivaux, Les Bonnes de Jean Genet…
Crée en solo… des spectacles interactifs : Le pansage de la langue dont elle est l’auteur et La bête à deux
dos ou le coaching amoureux de Yannick Jaulin. Son prochain solo sera autour de la thématique de la
vente à domicile : Tupp’ de Jane Sautière.
Est metteur en scène… de La Petite Sirène d’Andersen sur une musique de Grieg, Peer Gynt d’Edvard
Grieg d’après Henrik Ibsen, Traces de guerre d’après des lettres et carnets de notes d’un poilu vendéen
ainsi que de Retour au fumier et Les Moinous d’après l’œuvre de Raymond Federman, en co-mise en
scène avec Éric Massé.
Est collaboratrice à la mise en scène… de Yannick Jaulin dans Terrien, Éric Massé dans Les Présidentes
de Werner Schwab, Richard Brunel dans Lakmé de Léo Delibes et La Tragédie du Vengeur de Cyril
Tourneur.
Membre du Collectif artistique de la Comédie de Valence
Elle participe aux créations du collectif : Une chambre en ville, opus 1 et 3, Les Tribunes, Le Silence du
Walhalla. Elle joue dans Les Criminels de Ferdinand Bruckner mis en scène par Richard Brunel.
Sa prochaine création, « Tupp’ » en mars 2014, fera l’objet d’une tournée sur 2014-2015.
Anouk Dell’Aiera Scénographe
Architecte de formation, elle intègre en 1999 l’école supérieure d’art dramatique du Théâtre National de
Strasbourg. Elle y crée ses premières scénographies notamment pour Le Privilège des chemins, de
Fernando Pessoa, mis en scène par Manuel Vallade, Antigone de Sophocle mis en scène par Sharif
Andoura, ainsi que pour Tout est bien qui finit bien, de Shakespeare mis en scène par Stéphane
Braunschweig,
Elle travaille ensuite avec Géraldine Bénichou, Julie Binot (La chambre noire, d'après le journal d'Alix Cléo
Roubaud), Angélique Clairand (Peer Gynt et La petite Sirène), Richard Brunel (Der Jasager, Der Neinsager,
L'Infedeltà delusa au festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence, In the Penal Colony, de Philip Glass, d'après
une nouvelle de Franz Kafka, à l'Opéra de Lyon, Lakmé à l'Opéra de Rouen, et récemment Les Criminels, de
Ferdinand Brückner) et a collaboré depuis 2002 avec Éric Massé, pour lequel elle a créé plusieurs
scénographies de théâtre (Encouragement(s), Concertina, L’Ile des esclaves, Migrances, Macbeth,
Mythomanies urbaines) et d’opéra (La Voix humaine, Pélléas et Mélisande).
Elle travaille actuellement sur la prochaine création d'Angélique Clairand, Tupp'.
Son travail sur l'espace prend aussi la forme d'installation plastique (exposition collective Entre-temps à
Lyon en 2006), de muséographie (pour une grande exposition Cildo Meireles au MAMC de Strasbourg en
2003), de performance (La petite marchande de Je t'aime, en 2009 avec la Compagnie Athra),
d'architecture d'intérieur (réaménagement du hall de la Comédie de Valence en 2010). Elle développe en
solitaire un travail de sculpture et de peinture.
Parallèlement, elle enseigne la scénographie à l’École Nationale d'Architecture de Saint-Étienne.
Myriam Djemour Collaboratrice au chant
Chanteuse et pédagogue de la voix et des expressions de la voix, elle partage son activité entre la pratique
et la transmission, chacune nourrissant l'autre. L'exercice de l'enseignement au sein de l'Ecole de la
Comédie de Saint-Etienne suscite l'occasion d'interroger l'endroit de la parole à la source de son
expression, avec des comédiens en cours de formation ou bien avec des comédiens possédant une grande
pratique professionnelle. Ainsi, il s'agit soit de structurer le rapport sensoriel, émotionnel, affectif et
artistique pour les uns, soit de coloriser de façon plus particulière cet instrument unique à chacun, pour
les autres. C'est par exemple le cas pour Le Silence du Walhalla.
Dominique FOURNIER Créatrice costumes
Autodidacte, elle accompagne depuis 1975 des créations théâtrales, musicales, cinématographiques,
circassiennes et chorégraphiques. Au fil du temps son chemin a croisé les pas de nombreux artistes :
Théâtre : Antoine Caubet ( Ambulance de Grégory Motton, résidence du Théâtre Cazaril au TGP de St
Denis ), Gérard Lorcy, Hélène Ninérola ( Cie Carcara), Philippe Delaigue (Tant que le ciel est vide,
réalisatrice costumes pour Cécile Lena et Patricia de Petiville ), Christophe Perton ( La nuit est mère du
jour de Lars Noren), Vincent Garanger et Pauline Sales (La Campagne de Martin Crimp et Trahisons de
Harold Pinter, CDR le Préau Vire), Olivier Werner ( Saint Elvis de Serge Valetti, Par les villages de Petre
Hanke, Occupe-toi du bébé, CDR de Vire). Luc Chareyron (Eloge de la pifométrie, Le premier oiseau…). Elle
a participé au Festival D'Alba la Romaine pour les créations de Jean-Louis Hourdin (Les Passions, montage
de textes de Dario Fo, Pasolini, Shakespeare), Yann Joël Colin (Dom Juan de Molière) et Christophe Perton
(L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel).
Musique : Gérard Morel (Gérard Morel et Les garçons qui l'accompagnent), Hervé Peyrard (Chtriky)
Cinéma : Elle a créé les costumes pour le court métrage Les conquérants de Tibor Banoczki et Sarolta
Szabo en résidence à Folimage.
Cirque : Caroline Obin alias Proserpine, Apprentie Cie
Danse : Delphine Gaud, Cie La Trisande
Elle travaille régulièrement à la Comédie de Valence dirigée par Richard Brunel auprès d’artistes tels que
Caroline Guiela Nguyen, Benjamin Moreau, Eric Massé, Valérie Marinese et Thierry Thieu Niang.
Olivier Gascoin Créateur son
Il travaille le son depuis 15 ans aux côtés d’Alain Français, sur de nombreux concerts, orchestres
classiques, opéras sonorisés en plein air, avec l’ONPL, l’ONDIF, Patricia Petibon, collabore au théâtre avec
les compagnies Sonnets et La nuit surprise par le jour, avec la Comédie de Caen, le CDN de Bourges, la
Comédie de Valence.
Auprès des metteurs en scène, Eric Lacascade, Eric Louis, Yann-Joël Colin, Pascal Colin, Michel Didym, du
compositeur Frédéric Fresson, et de l’actrice chanteuse Norah Krief.
Norah Krief Comédienne
Après avoir rencontré Philippe Minyana et François Rancillac, elle rejoint Éric Lacascade et Guy Alloucherie
pour jouer Tchekhov et Marivaux. À la suite, Florence Giorgetti lui confie le rôle de Blanche Aurore Céleste
écrit par Noëlle Renaude et Jean-François Sivadier crée pour elle l’un des personnages d’Italienne avec
Orchestre, avant de la mettre en scène dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Parallèlement sa
route croise celle de Yann-Joël Collin, avec qui pour la première fois elle est amenée à chanter – pour le
spectacle Henri IV. Elle y rencontre Frédéric Fresson avec qui elle crée les Sonnets de Shakespeare et La
Tête ailleurs sur des textes de François Morel, tous deux mis en scène par Éric Lacascade, puis Irrégulière
(2008) autour des sonnets de Louise Labé, mis en scène par Pascal Collin et Michel Didym.
Elle poursuit son travail de comédienne et retrouve Éric Lacascade avec Hedda Gabler d’Henrik Ibsen sur la
scène du Théâtre de l’Odéon, pour lequel elle obtient le Molière du meilleur second rôle en 2005. En juillet
2007, création du Roi Lear dans la cour d’honneur du Festival d’Avignon où elle interprète Cordélia et le
fou sous la direction de Jean-François Sivadier, une performance qui lui vaudra une seconde nomination
aux Molière. Cette même année, elle joue dans L’Homme en faillite de et mis en scène par David Lescot.
En 2009 elle retrouve Jean-François Sivadier pour la création de La Dame de Chez Maxim de Feydeau. En
2011 elle joue dans Le Vrai Sang, de et mis en scène par Valère Novarina au Théâtre de l’Odéon, puis dans
le Tartuffe mis en scène par Éric Lacascade.
Membre du collectif artistique de la Comédie de Valence, elle participe aux créations du collectif Une
chambre en ville, opus 1, LesTribunes, Le Silence du Walhalla.
Elle retrouve Frédéric Fresson et Pascal Collin pour la création à Valence d’Une autre histoire.
En 2012-2013, elle joue dans Le Misanthrope mis en scène par Jean-François Sivadier, et elle poursuit les
représentations d’Une autre histoire.
Stéphane Leach Compositeur
Il s’oriente depuis plus de vingt ans vers la composition de musiques de scènes de théâtre et le travail
avec les chanteurs et les comédiens. Depuis une douzaine d'années, il met en musique les spectacles
d’Olivier Py, ancien directeur du théâtre National de l’Odéon et futur directeur du Festival d'Avignon,
comme l’Orestie d’Eschyle, pour lequel il a reçu le prix du syndicat de la critique 2008 pour la meilleure
composition de musique de scène. Il a composé pour Olivier Py les chansons de Miss Knife, spectacle de
cabaret donné au théâtre de l'Odéon. Ce spectacle a été donné en octobre 2012 au théâtre de l'Athénée et
tourne actuellement en France et à l'étranger. Il a créé récemment un opéra Le fol Amour au théâtre des
minuits dans le Loiret. En 2007, il a reçu le prix de la fondation Beaumarchais pour son opéra Drôles
d'oiseaux créé au Théâtre Montansier à Versailles.
Il travaille depuis de nombreuses années avec Catherine Boni au sein d'institutions qui s'occupent de
jeunes autistes pour lesquels il écrit des chansons et se produit régulièrement avec eux Salle Gaveau, au
Cabaret Sauvage, en tournée dans l'hexagone et à l'étranger. Il a participé à plusieurs reprises au festival
du Futur Composé, dont récemment les Amants de Séville, livret de Gilles-Roland Manuel donné au
Théâtre Monfort à Paris. Il se produit aussi régulièrement avec Catherine Boni dans divers spectacles. Leur
dernière création Vivre encore mêle chansons spécialement composées pour ce spectacle sur des textes
de Pierre Champion, œuvres du répertoire lyrique et poésie.
Sa discographie comprend Casino des trépassés sur des textes de Tristan Corbière chantés par Pascal
Héni, Voyages de Vives Voix avec les jeunes autistes, Les contes de Grimm musiques des trois spectacles
mis en scène par Olivier Py, Miss Knife chante Olivier Py. Au cinéma, il a composé la musique du film de
Serge Roullet Alexis ou le voyage étranger.
Mathieu Lebot-Morin Collaborateur au mouvement / Comédien
Après des études de comédien au CNR de Nantes et à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques
du Théâtre (ENSATT, Lyon), il devient permanent au Centre dramatique Régional de Tours avec Gilles
Bouillon, de 2005 à 2006 pour une saison autour de Tchekhov. Il danse ensuite pendant 4 ans au Centre
Chorégraphique National de Nantes dirigé par Claude Brumachon. En 2010, il travaille avec Richard Brunel
sur l'opéra de Philip Glass, La Colonie pénitentiaire, où il interprète le rôle du condamné. Aujourd'hui, il
poursuit son parcours de comédien et développe une collaboration aux mouvements auprès de metteurs
en scène au théâtre et à l'opéra.
Comédien… de 2010 à 2013, il tourne au côté de Nicolas Karolsyk, Luc Béraud, Alain Tasma ou encore les
Soeurs Cohen. En 2012, il est sélectionné acteur Talents Cannes.
Transmission… il enseigne Le mouvement du comédien à L'ENSATT depuis 2012. Depuis 2011, il s'occupe
de l'enseignement du Théâtre à la Licence européenne de management et développement à l'Institut
Marc Perrot (Maristes). Il intervient ponctuellement pour les ateliers de formation de la Comédie de
Valence et pour le Conservatoire Régional de Lyon.
Mise en scène... 2013-2015, en partenariat avec la Ferme du Vinatier et l'unité Jules Verne, il s'occupe du
projet Décors et des âmes qui sera présenté en 2015 à l'ENSATT avec les patients de l'unité.
René Loyon Comédien
Acteur dès 1969, il a joué avec de nombreux metteurs en scène (Jacques Kraemer, Bernard Sobel, Bruno
Bayen, Gabriel Garran, Claude Yersin, Antoine Vitez, Gildas Bourdet, Charles Tordjman, Alain Françon, entre
autres). De 1969 à 1975, il co-anime avec Jacques Kraemer et Charles Tordjman le Théâtre Populaire de
Lorraine. En 1976, il crée le Théâtre Je/Ils avec Yannis Kokkos et met en scène Gide, Feydeau, Hugo,
Segalen, Roland Fichet, Pirandello, etc...
De 1991 à 1996, il dirige le Centre Dramatique National de Franche-Comté où il met en scène Bond, Koltès,
Molière, Jean Verdun, Botho Strauss, Sophocle, etc...
En 1997, il crée la Compagnie R.L. avec laquelle il met en scène entre autres Les Femmes Savantes de
Molière, Le Jeu des rôles de Pirandello, Isma de Nathalie Sarraute, Yerma de Federico Garcia Lorca, La
Double Inconstance de Marivaux, L’émission de télévision de Michel Vinaver, Le Tartuffe de Molière,
Antigone de Sophocle, Soudain l’été dernier de Tennessee Williams.
En 2011, il met en scène Dom Juan de Molière, Retour à Ithaque d’après L’Odyssée d’Homère.
En 2012 Gargantua v/s Pichrochole, d’après Rabelais, Pour un oui ou pour un non de Nathalie Sarraute.
En 2013 Vingt-quatre heures de la vie d’une femme d’après Stefan Zweig… Actuellement en préparation,
Le Bus de Lukas Bärfuss et Phaéton de Dimitris Dimtriadis.
Éric Massé Comédien
Après une formation d’acteur au CNR de Bordeaux et à l’Ecole de La Comédie de Saint-Étienne (sous la
direction de Robert Cantarella, Adel Hakim, Ludovic Lagarde…) il joue dans des créations atypiques
croisant les arts (théâtre, vidéo, danse, slam,…) mises en scène par Agnès Coisnay, Dusan Jovanovic, Hervé
Dartiguelongue, Sophie Le Garroy, Eva Doumbia, D’ de Kabal, Nathalie Veuillet et le collectif des Bouffons
de Luxe. Il participe également à divers projets cinématographiques dont Goya : pintar hasta perder la
cabeza d’Emilio Casanova.
Metteur en scène… Parallèlement il intègre l’Unité Nomade de Formation à la Mise en Scène, au CNSAD
de Paris (formation au TNS, au Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence, auprès de Jean-Pierre Vincent,
Kristian Lupa,…) et poursuit un parcours de metteur en scène avec sa compagnie : Les Lumas. Dans ses
créations, il tente d’inventer des rapports singuliers avec le public, l’intégrant dans ses espaces de jeu
(théâtre, appartement, usine, maison d’arrêt, hôpitaux psychiatrique, cinéma…). Ses projets iconoclastes
mêlent comédiens, danseurs, vidéastes, musiciens, chanteurs, auteurs et compositeurs et se constituent
par cycles autour des meurtrières contemporaines, de l'enfermement carcéral et psychiatrique, et de
l’autofiction. Ces projets ont été principalement soutenus par la Comédie de Saint-Étienne, la Scène
Nationale 61 – Théâtre d’Alençon, les Célestins - Théâtre de Lyon, Les Subsistances, la Comédie de
Clermont-Ferrand, le Théâtre de Villefranche-sur-Saône et le CDN de Montreuil.
Lauréat de Cultures France de la Villa Médicis Hors les Murs, Éric Massé est parti à Taïwan pendant
l’été 2010 pour une résidence de deux mois au Treasure Hill Artist Village de Taipei, pour effectuer des recherches sur les « présences absentes » – spectres, apparitions, fantômes. De 2010 à 2013, la
compagnie d'Éric Massé est associée à l’Espace culturel de Saint-Genis-Laval. Il crée en 2013 le spectacle
« Femme verticale », en tournée sur la saison 13-14.
À la Comédie de Valence il crée :
Macbeth de Shakespeare, Club Mythos et Mythomanies urbaines de Lancelot Hamelin, Les Bonnes et Les
Bonnes intimité de Jean Genet, Femme verticale en tournée sur la saison 2013-2014.
Il participe aux créations du Collectif artistique Une chambre en ville, opus 1 et 2, Les Tribunes et Le
Silence du Walhalla.
Éric Massé est co-responsable artistique de la formation à la Comédie de Valence
Hugues de la Salle Assistant à la mise en scène
Après un cursus en lettres modernes et en études théâtrales à l’École Normale Supérieure de lettres et
sciences humaines à Lyon, il est élève au Conservatoire de théâtre du VIe arrondissement de Paris, et
stagiaire à la mise en scène lors de la création par Yves Beaunesne de Partage de midi de Claudel à la
Comédie-Française. Il présente en 2008 sa première mise en scène, Yvonne, Princesse de Bourgogne de
Witold Gombrowicz. Reçu la même année à l’École du TNS en section mise en scène, il y travaille avec Julie
Brochen, Laurence Mayor, Bruno Meyssat, Jean-Pierre Vincent, Françoise Rondeleux, Claude Régy, Krystian
Lupa… Il y présente une mise en scène de Faust de Goethe, et de La Poule d’eau de Witkiewicz. En 20092010, il est stagiaire à la mise en scène auprès de Krzysztof Warlikowski (Un Tramway d’après Tennessee
Williams, Théâtre de l’Odéon) et de Julie Brochen (La Cerisaie de Tchekhov, Théâtre National de
Strasbourg). Il est assistant à la mise en scène et comédien sur le cycle du Graal théâtre (de Florence
Delay et Jacques Roubaud) mis en scène par Julie Brochen et Christian Schiaretti: Merlin l'enchanteur, en
mai 2012, Gauvain et le Chevalier vert en 2013. En tant qu’acteur, il travaille avec Julie Brochen (Dom Juan,
TNS), Charles Zévaco (Sur la Grand-route, de Tchekhov, compagnie Notre Cairn, tournée en péniche sur les
canaux d’Alsace), Suzanne Aubert (La Princesse Maleine, de Maeterlinck, JTN), Charlotte Lagrange (L’Âge
des poissons, création en 2013). Il prépare une mise en scène des Enfants Tanner, de Robert Walser.
Sandrine Sutter Chanteuse
Après des études de peinture à l'Ecole des Beaux Arts de Strasbourg, elle découvre le chant et le théâtre
en assistant des metteurs en scène d'opéra. Elle se passionne pour cet Art et entre au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris pour y étudier la technique vocale. Parallèlement, elle prend les
conseils de musiciens tels que Michel Plasson, Régine Crespin, Graziella Schiutti, Rachel Yakar, Christophe
Rousset et Emmanuelle Haïm ainsi que d'hommes de théâtre tels qu'Olivier Py et Pierre André-Weitz,
Moshe Leiser et Patrice Caurier avec lesquels
elle a la chance de travailler.
Elle a interprété sur scène les rôles de Dorabella (Così fan tutte), Cherubino (Les Noces de Figaro),
Charlotte (Werther), Carmen (rôle titre), Suzuki (Madame Butterfly), Orphée (Orphée et Eurydice),
Concepcion (L'Heure Espagnole), Meg Page (Falstaff), Orlovsky (la Chauve souris), La Grande Duchesse de
Gérolstein (rôle titre), Metella (La Vie parisienne), la Périchole... dans divers théâtres français et étrangers
(Nice, Nantes, Angers, Saint Etienne, Metz, Lille, Marseille, Toulon, Montpellier…).
Sandrine Sutter a aussi été la créatrice d'œuvres de plusieurs compositeurs contemporains (Marcel
Landowski, Isabelle Aboulker, Betsy Jolas...) dont le rôle principal de l'opéra de Suzanne Giraud et Olivier
Py, Le Vase de Parfums, créé à l'Opéra de Nantes et joué à l'Opéra de Lausanne et au Théâtre de la Ville à
Paris.
Elle a interprété en tournée L'Enfant et les Sortilèges mis en scène par Moshe Leiser et Patrice Caurier.
Elle a également participé à la création Androgyne/Labyrinthe du chorégraphe Claude Brumachon (qui
l'avait mise en scène dans le rôle d'Orphée de Gluck) au CCN de Nantes. Sandrine Sutter s'est produite
dans L'Orestie d'Eschyle traduite et mise en scène par Olivier Py au Théâtre de l'Odéon à Paris. En janvier
2012 elle interpréta le rôle de Noctilia lors de la création française du Conte lyrique l'Enfant et la nuit
(musique de Franck Villard, livret d'Olivier Balazuc) à l'Opéra de Nantes. Passionnée par le lien entre
théâtre, poésie et musique, elle collabore régulièrement avec des comédiens.
2013 / 2014
LE PARTAGE DU CENTRE
DRAMATIQUE NATIONAL
40 CREATIONS DEPUIS 2010
20 CREATIONS DU COLLECTIF ARTISTIQUE
Le Collectif artistique de la Comédie de Valence, créé
par Richard Brunel (comédien, metteur en scène) en
2010, rassemble aujourd’hui Catherine Ailloud-Nicolas
(dramaturge, universitaire), Olivier Balazuc (comédien,
auteur, metteur en scène), Angélique Clairand
(comédienne, metteure en scène), Lancelot Hamelin
(auteur), Norah Krief (comédienne, chanteuse),
Séverine Magois (traductrice), Éric Massé (comédien,
metteur en scène). Pour la saison 2013-2014, le
Collectif invite Caroline Guiela Nguyen (metteure en
scène) et Ambra Senatore (danseuse, chorégraphe).
15 CREATIONS DES JEUNES COMPAGNIES
La Comédie de Valence apporte un soutien particulier
aux jeunes compagnies et aux écritures de plateau :
Samuel Achache et Jeanne Candel, Lise Maussion et
Damien Mongin, Caroline Guiela Nguyen ou Matthieu
Roy ont créé à la Comédie.
5 CREATIONS DE RICHARD BRUNEL
dont LES CRIMINELS de Ferdinand Bruckner, création
2011 saluée par le syndicat de la critique, meilleur
spectacle créé en région
DES PREMIERES EN FRANCE
Christoph Marthaler (MY FAIR LADY), Dada Masilo
(SWAN LAKE), Angélica Liddell (PING PANG QIU)…
ET …
21 % de la population de l’agglomération valentinoise
fréquente la Comédie de Valence.
> Près de 40 000 spectateurs sont venus à la
Comédie en 2012-2013
> Comédie itinérante : 80 représentations dans 50
communes / 5 500 spectateurs
> Spectacles en tournée : plus de 30 000 spectateurs
> Education artistique : plus de 4 300 participants
rassemblés autour des créations partagées, des
ateliers et des stages
16 CREATIONS ET PREMIERES EN FRANCE
9 COMMANDES D’ECRITURE
LE COLLECTIF ARTISTIQUE ET SES INVITEES
> LE COLLECTIF ARTISTIQUE ●LE SILENCE DU WALHALLA Catherine
Ailloud –Nicolas, Olivier Balazuc, Richard Brunel avec Norah Krief, Éric
Massé, Angélique Clairand 04 > 11 oct. 2013 – Comédie de Valence / 26 >
30 nov. 2013 – TNP Villeurbanne ● UNE CHAMBRE EN VILLE 13 > 19 juin
2013 – Pékin, Festival Croisements
> RICHARD BRUNEL ● AVANT QUE J’OUBLIE Vanessa Van Durme /
Richard Brunel 13 nov. > 19 déc. 2013 – Comédie itinérante / 05 > 07 déc.
2013 – Comédie de Valence / 09 jan. > 08 fév. 2014 – Théâtre du RondPoint, Paris / 13 > 15 fév. 2014 – TNN, Nice / 14 mars 2014 – Théâtre
d’Esch, Luxembourg / 02 avr. 2014 – Le Panta-théâtre, Caen / 10 & 11 avr.
2014 – Théâtre de Vienne ● L’ODEUR DES PLANCHES Samira Sedira /
Richard Brunel avec Sandrine Bonnaire 21 > 24 fév. 2014 – Comédie de
Valence ●LA DISPUTE Marivaux / Richard Brunel 10 & 11 avr. 2014 –
ENSATT, Lyon / 15 > 26 avr. 2014 – Comédie itinérante ● DR CAMISKI
Fabrice Melquiot / Pauline Sales 23 > 27 mai 2014 – Festival
Ambivalence(s)
> NORAH KRIEF ● INTERVIEW Christine Angot 26 mai 2014 –
Ambivalence(s)
> ERIC MASSE ● FEMME VERTICALE Élisabeth Badinter, Simone de
Beauvoir, Geneviève Brisac, Andrée Chedid, Nelly Arcan, Virginie
Despentes, Nancy Huston, Catherine Millet, Simone Veil, Virginia Woolf…
18 nov. 2013 – Scène nationale 61, Théâtre d’Alençon / 22 > 24 jan. 2014
– Comédie de Valence / 28 > 31 jan. 2014 – Comédie itinérante /
tournée 2014 à Blois, Aurillac, Flers…
> SEVERINE MAGOIS ● BOUH ! Mike Kenny / Valérie Marinese 18 > 23
nov. 2013 – Théâtre de l’Élysée, Lyon
> ANGELIQUE CLAIRAND ● TUPP’ Nasser Djemaï / Angélique Clairand
18 > 22 mars 2014 – Comédie de Valence / 26 mars > 24 avr. 2014 –
Comédie itinérante / tournée 2014 à Saint-Genis-Laval, Saint-Priest,
Pont-de-Claix, Villefontaine, Saint-Jean-Bonnefonds, Alençon,
Andrézieux-Bouthéon, Roanne, Thonon-Évian…
> CAROLINE GUIELA NGUYEN ● ELLE BRÛLE Mariette Navarro / Caroline
Guiela Nguyen 04 > 08 nov. 2013 – Comédie de Valence / 15 nov. > 14
déc. 2013 – La Colline – théâtre national, Paris / 18 > 20 déc. 2013 –
Théâtre Dijon-Bourgogne / 07 > 10 jan. 2014 – Comédie de St-Étienne /
14.15 – Comédie de Caen ● SE SOUVENIR DE VIOLETTA Mariette Navarro /
Caroline Guiela Nguyen - Disponible en 14.15 ● PEUT-ÊTRE UNE NUIT
GirlNextDoor / Caroline Guiela Nguyen / Lancelot Hamelin - 22 > 27 mai
2014 – Comédie de Valence Festival Ambivalence(s)
> AMBRA SENATORE ● CRÉATION 2014 Avant-première - 27 & 28 mai
2014 – Comédie de Valence Festival Ambivalence(s) / 14.15 – Biennale de
la Danse, Lyon
Productions déléguées disponibles en 2014-2015
ET …
> PERE FAURA ● BOMBEROS CON GRANDES MANGUERAS Première en
France 22 mai 2014 – Comédie de Valence Festival Ambivalence(s)
● SIN BAILE NO HAY PARAíSO Première en France 23 & 24 mai 2014 –
Festival Ambivalence(s)
> LES CONTROVERSES DE LA FABRIQUE ● LE GENE DE L’ORCHIDEE Lucie
Vérot / Luc Chareyron 7 avr. > 20 mai 2014 – Comédie de Valence et
Comédie itinérante ●LES OUBLIES [ENQUETE] Virginie Barreteau / Hervé
Dartiguelongue 20 > 31 janv. 2014 – Comédie de Valence
> MARION AUBERT / MARION GUERRERO ● DE L’INFRA-ORDINAIRE A
L’EXTRAORDINAIRE, RENDEZ-VOUS – Création 22 > 24 mai 2014 –
Festival Ambivalence(s)
> SYLVAIN CREUZEVAULT ● LE CAPITAL Karl Marx - 03 > 09 avr. 2014
Comédie de Valence – Coproduction
> SAMUEL ACHACHE, JEANNE CANDEL, FLORENT HUBERT
●LE CROCODILE TROMPEUR / DIDON ET ÉNÉE - Créé en janvier 2013 à la
Comédie de Valence - Tournée France et Europe