les groupes de travail - Ministère de la Ville
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Comité d’animation des sites préfigurateurs des contrats de ville - 18 juin 2013 - Paris les groupes de travail Introduction En parallèle de la préfiguration des contrats de ville à l’échelle locale, quatre groupes de travail transversaux ont été créés, à l’échelle nationale, sur des sujets nécessitant un approfondissement supplémentaire : •l’ingénierie locale (groupe mis en place en amont de la concertation nationale « Quartiers, engageons le changement ») ; •la politique de la ville dans les outre-mer (groupe mis en place lors de la concertation nationale) ; •la mobilisation des fonds européens dans le cadre des nouveaux contrats de ville (groupe à installer) ; •la territorialisation des moyens de droit commun de l’État (groupe à installer). Ces groupes de travail permettront d’alimenter la réflexion nationale sur la mise en place des nouveaux contrats de ville. Selon les thématiques abordées, leurs travaux associeront l’État, les partenaires nationaux de la politique de la ville et des représentants des acteurs locaux. Ils pourront s’appuyer sur l’expérience des sites préfigurateurs, mais également sur celle d’autres territoires. Des approches croisées pour définir le cadre national de la nouvelle contractualisation Enseignements des expériences engagées antérieurement Préfiguration • plans stratégiques locaux • CUCS expérimentaux • etc. Confrontation des analyses et consolidation du cadre national des nouveaux contrats de ville Groupes de travail spécifiques • outre-mer • ingénierie locale • m obilisation des fonds européens • territorialisation du droit commun Conférence des partenaires Réflexions et retours d’expérience des grands acteurs nationaux (Associations nationales d’élus, USH, CDC, centres de ressources de la politique de la ville, associations de professionnels, etc.) Comité d’animation des sites préfigurateurs des contrats de ville • 18 juin 2013 3 4 Comité d’animation des sites préfigurateurs des contrats de ville • 18 juin 2013 Groupe de travail « ingénierie locale » Les membres •Secrétariat général du comité interministériel des villes (pilote) •Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (co-pilote) •Agence nationale pour la rénovation urbaine •Associations nationales d’élus (ARF, ADF, ACUF, ADCF, AMF, AMGVF, FVM, Ville et Banlieue) •Associations de professionnels (IRDSU, Amadeus) •Centres de ressources •Représentants de services déconcentrés de l’État Les objectifs Le comité interministériel des villes (CIV) du 19 février 2013, dans sa décision 22, a défini le cadre des futurs contrats de ville et de leur gouvernance. Ces contrats devront intégrer notamment les dimensions urbaines, sociales, économiques et environnementales au sein d’un cadre unique ; ils seront portés par le niveau intercommunal en lien étroit avec les communes concernées ; ils veilleront à mobiliser fortement les politiques de droit commun de l’État et celles des collectivités locales ; ils seront signés, outre par l’État, les communes et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) , par l’ensemble des partenaires concernés, notamment les conseils généraux, au titre de leurs compétences sociales et les conseils régionaux, au titre de leur compétence en matière de développement économique et de formation professionnelle ; ils devront prendre en compte des démarches visant à développer la participation citoyenne. Les nouveaux contrats de ville devront s’appuyer sur un portage politique fort mais également sur une plus forte mutualisation des fonctions d’ingénierie ainsi que sur des compétences collectives et des modes d’organisation renouvelés. Une attention particulière devra également être portée aux territoires qui entreront pour la première fois dans la géographie prioritaire. Le groupe de travail aura pour objectif de formuler des préconisations opérationnelles en vue des futurs contrats de ville, notamment en matière de constitution d’équipes projet intégrées et de choix d’organisations, adaptées aux différentes configurations locales, propres à faciliter la mise en oeuvre des objectifs définis ci-dessus, notamment une implication réelle des services ou référents de droit commun des collectivités signataires. Il s’appuiera sur les travaux du groupe de travail réuni par le SG-CIV en 2012, en amont de la concertation nationale sur la réforme de la politique de la ville, composé de représentants des réseaux professionnels (IRDSU, Amadeus, centres de ressources), de représentants de services déconcentrés de l’État, de l’ANRU et de l’ACSé, et dont la synthèse des propositions figurant en pièce-jointe a fait l’objet d’une présentation devant le groupe de travail « contractualisation » de la concertation du 11 décembre 2012. Le groupe initial sera élargi dans ses missions et dans sa composition. Les représentants des principales associations nationales d’élus y seront notamment invités afin d’inscrire la réflexion dans le cadre de la coopération engagée avec le ministère de la ville et des conventions signées ou en cours de signature avec ces dernières et du projet de loi sur la nouvelle étape de la décentralisation. Le groupe de travail sera notamment chargé d’approfondir les thématiques ou questions suivantes : •pilotage technique et mise en oeuvre des contrats : comment organiser le portage intercommunal en articulation avec le portage des communes ? quels sont les freins et les Comité d’animation des sites préfigurateurs des contrats de ville • 18 juin 2013 5 leviers pour une plus forte mutualisation des équipes projet à l’échelon intercommunal ? quelles modalités d’organisation et d’accompagnement pour favoriser l’implication des services en charge des politiques de droit commun dans la préparation et la mise en oeuvre des futurs contrats, notamment des conseils généraux et des conseils régionaux ? ; •modalités d’articulation entre les différentes dimensions du projet de territoire et d’intégration dans le contrat unique des programmes thématiques (PNRU, PRE, CLSPD, etc.), avec une attention particulière sur l’articulation entre les volets urbain et social et ses implications en termes d’organisation de l’ingénierie ; •organisation des futures équipes projet intégrées : missions, composition, rattachement, financement, prise en compte des spécificités territoriales (taille et ressources des collectivités, territoires nouvellement entrés dans la géographie prioritaire, etc.) ; •modalités d’organisation du diagnostic (mobilisation des données à partir d’un socle commun d’indicateurs, modalités de porter à connaissance des politiques publiques ayant un impact sur le quartier, méthode de diagnostic dynamique, etc.), du suivi et de l’évaluation des futurs contrats ; •définition des conditions et des modalités garantissant la mise en oeuvre de démarches participatives associant les habitants ; •accompagnement et formation des acteurs, notamment les agents de droit commun (en lien avec les expérimentations en cours). La méthode de travail Le groupe de travail procédera, en tant que de besoin, à des auditions de représentants de collectivités locales et d’équipes projet ayant mis en place ou réfléchi à la mise en place de méthodes et d’organisations permettant de répondre aux objectifs poursuivis. Il s’appuiera également sur le bilan des expérimentations menées dans le cadre des contrats urbains de cohésion sociale (CUCS) et des plans stratégiques locaux (PSL), les constats et les questions issus des sites préfigurateurs via les cellules opérationnelles et la recherche-actionformation, et sur toute expertise qu’il jugera utile de s’adjoindre. Il s’appuiera enfin sur les recommandations du rapport qui sera remis par M. Mechmache et Mme Bacque à l’été 2013 sur la participation citoyenne. Le calendrier Juin-décembre 2013 6 Comité d’animation des sites préfigurateurs des contrats de ville • 18 juin 2013 Groupe de travail « Outre-mer » Les membres •Secrétariat général du Comité interministériel des villes (pilote) •Délégation générale à l’Outre-mer (copilote) •Agence nationale pour la rénovation urbaine •Agence nationale pour la cohésion sociale •Représentants de l’État dans les départements et collectivités d’outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Réunion, Guyane, Mayotte, Polynésie française, Nouvelle Calédonie) •Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire •Observatoire national des zones urbaines sensibles •Institut national de la statistique et des études économiques •Agence nationale de l’habitat •Commissariat Général au Développement Durable •Centres de ressources ultramarins Les objectifs et thèmes abordés Le comité interministériel des villes du 19 février 2013, dans sa décision 24, a précisé que les caractéristiques particulières des territoires ultramarins appelaient des modalités d’intervention adaptées, dérogeant pour une part au cadre général posé par la réforme de la politique de la ville, notamment pour la définition de la géographie prioritaire et la gouvernance des futurs contrats. La nécessité d’avoir une meilleure cohérence des politiques d’habitat a été également soulignée, en prenant en compte les opérations de résorption de l’habitat insalubre. Cette décision est issue des conclusions de la table ronde « Outre-mer » organisée pendant la concertation nationale, qui avait rassemblé quelques 120 élus et acteurs des territoires ultramarins. Ces territoires connaissent en effet des particularités naturelles, géographiques, démographiques et socio-économiques, qui agissent de manière rapide sur leurs réalités sociales, économiques, urbaines et environnementales. Par ailleurs, la politique de la ville doit être mise en oeuvre en prenant en compte les particularités de gouvernance et les difficultés en termes d’ingénierie que peuvent connaitre certaines collectivités ultramarines, ainsi que de l’intensité des problèmes sociaux auxquelles celles-ci ont à faire face. Un groupe de travail a été mis en place à la suite du CIV pour réfléchir à des propositions en vue : •d’adapter la nouvelle géographique prioritaire aux réalités ultra-marines en tenant compte des difficultés que connaissent certains territoires en termes d’observation territorialisée et en instaurant une procédure d’actualisation à mi-parcours du contrat pour tenir compte des évolutions démographiques et du fait urbain ; •d’adapter, le cas échéant, la gouvernance des contrats de ville, en permettant une signature à l’échelle communale, en confiant un rôle spécifique à des échelons ayant une vision stratégique du territoire (conseil régional, conseil général, ou collectivité unique), et en renforçant le rôle des centres de ressources. Le groupe de travail s’est réuni d’ores et déjà à trois reprises, les 29 avril, 23 mai et 17 juin. Il doit rédiger, dans un premier temps, un rapport portant sur les modalités pratiques d’adaptation de Comité d’animation des sites préfigurateurs des contrats de ville • 18 juin 2013 7 la géographie prioritaire dont les conclusions doivent être rendues normalement pour le 30 juin 2013, après avoir été transmises pour avis à Serge Letchimy, député et président de la Région Martinique, et Monique Orphée, députée de La Réunion, co-présidents de la table ronde « Outre-mer » dans le cadre de la concertation nationale sur la réforme de la politique de la ville. D’ores et déjà, il ressort du groupe de travail les éléments suivants : A ) Géographie prioritaire A La Réunion et en Martinique, une méthode assez proche de celle développée en métropole et basée sur l’utilisation du carroyage devrait permettre de déterminer les quartiers prioritaires. Dans les autres Outre-Mer, l’utilisation de critères sociaux, démographiques, économiques et relatifs à l’habitat, sera opérée en tenant compte des spécificités de chacun de ces territoires. B) Gouvernance Bien que l’État continue à porter l’objectif de la montée en responsabilité des intercommunalités sur la politique de la ville, les contrats de ville ultramarins pourront être signés directement par les communes. Les intercommunalités seront néanmoins appelées, dans ces cas précis, à être signataires des contrats. Par ailleurs, un rôle spécifique sera confié aux échelons ayant une vision générale du territoire (CR, CG ou collectivité unique selon les territoires). Il s’agira notamment de s’assurer de la pleine implication de ces collectivités dans la démarche contractuelle, mais également d’inscrire la politique de la ville dans la démarche stratégique d’aménagement du territoire régional, en articulant au mieux les futurs contrats de ville avec les schémas d’action régionale (SAR). C) Ingénierie Le groupe de travail a permis de souligner les besoins de formation, de qualification et d’affermissement des statuts des professionnels en charge de la politique de la ville dans ces territoires. Une attention particulière y sera donc portée, dans le cadre de la réforme, par le renforcement notamment des centres de ressources. Concernant la Guadeloupe, une réflexion est en cours sur la création d’un nouveau centre de ressources. D) Habitat La réflexion porte sur une meilleure prise en compte des opérations de résorption de l’habitat informel insalubre dans les contrats de ville et sur la nécessité d’avoir une vision prospective du devenir de ces quartiers à 20 ou 30 ans, compte-tenu des fortes évolutions prévisibles en matière démographique et socio-économique . Sur ces deux derniers points, la réflexion doit faire l’objet d’un approfondissement ultérieur. 8 Comité d’animation des sites préfigurateurs des contrats de ville • 18 juin 2013 Groupe de travail « mobilisation des fonds européens » Les membres •Secrétariat général du comité interministériel des villes •Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’action régionale •Association des régions de France •Assemblée des départements de France •Sites préfigurateurs des contrats de ville volontaires (équipe-projet politique de la ville et rénovation urbaine) •Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (sous direction FSE) •Mission nationale d’appui des Projets urbains intégrés, Europe urbain •Secrétariats généraux aux affaires régionales (cellules Europe et ville) en fonction des sites préfigurateurs concernés •Centres de ressource politique de la ville, en fonction des sites préfigurateurs concernés Le contexte Pour la prochaine période de programmation, la gestion du fonds européen de développement régional (FEDER) sera confiée aux régions, celle du fonds social européen (FSE) partagée entre l’État et les régions. Ces dernières bénéficieront de 35 % de l’enveloppe FSE, correspondant notamment aux objectifs thématiques « formation et orientation ». L’État gèrera 65 % de celle-ci, correspondant aux objectifs thématiques « emploi et inclusion sociale », dont la moitié sera déléguée au titre de l’inclusion sociale aux départements dans le cadre d’un accord-cadre national avec l’association des départements de France (ADF). En complément, la note d’orientation n°2013-001/DATAR sur la préparation des programmes européens 2014-2020 précise que « chaque programme opérationnel régional FEDER/FSE devra appliquer la disposition de l’article 7, paragraphe 2 du règlement FEDER relative au fléchage d’une part minimale de 5% de l’enveloppe FEDER sur des actions intégrées pour le développement urbain durable. Dans ce cadre, chaque programme devra appliquer la convention-cadre conclue entre le ministère délégué à la ville et l’association des régions de France (ARF), aux termes de laquelle les programmes opérationnels (PO) régionaux comprendront un volet «politique de la ville» représentant au minimum 10% de l’enveloppe globale des PO régionaux. L’objectif global de 10 % sera modulé en fonction de l’importance du fait urbain et des disparités socio-urbaines observées dans chacune des régions. Les crédits européens du volet politique de la ville seront prioritairement fléchés en direction des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) sur les territoires desquels se situent les quartiers issus de la nouvelle géographie prioritaire ». Les objectifs Dans ce contexte, il convient désormais d’examiner les modalités d’engagement des fonds européens dans les futurs contrats de ville sur la base de la démarche de préfiguration. Les contrats de ville pourront en effet mobiliser le volet politique de la ville des futurs programmes opérationnels FEDER-FSE qui seront gérés par les régions. Ils pourront également émarger au Comité d’animation des sites préfigurateurs des contrats de ville • 18 juin 2013 9 programme national FSE, au titre notamment de l’axe thématique « emploi », qui sera géré directement par l’Etat (DGEFP), et de l’axe thématique «inclusion sociale» qui sera délégué en gestion aux conseils généraux. Le groupe de travail « mobilisation des fonds européens » mis en place dans le cadre de la préfiguration a pour vocation de réfléchir et de formuler des premières propositions sur la dimension européenne des futurs contrats de ville, sur les conditions et les modalités de sa mise en œuvre et de sa gouvernance. La méthode de travail envisagée Les travaux du groupe s’organiseront autour de quatre axes : •Le contenu de la dimension européenne des futurs contrats de ville : Quels sont les niveaux d’exigence et les résultats attendus ? Quelle articulation/intégration avec le projet de territoire sur lequel sera adossé le futur contrat ? Quels domaines d’intervention prioritaires ? Quels groupes cibles (jeunes, femmes …) ? Quelle place pour l’innovation ? Quelle articulation avec les futurs CPER ? •La mise en œuvre de la dimension européenne des futurs contrats de ville : Mise en compétition des sites à travers des appels à projet? Et/ou logique de solidarité à travers l’accompagnement des sites et des porteurs de projets ? Quels niveaux de responsabilité des EPCI en matière de gestion des fonds européens (subvention globale, responsabilité sur la sélection des opérations, convention simple …) ? Quels besoins en matière d’ingénierie financière, de projet, de gestion… ? Quel appui technique ? •Conduite de projet : Quel partenariat ? Quelles modalités de pilotage, de suivi et d’évaluation (y compris la proposition d’indicateurs spécifiques) ? •Échanges européens : quelles attentes vis à vis du réseau urbain européen (article 9 du projet de règlement FEDER) articulé avec le programme d’échange entre villes européennes URBACT ? Les travaux du groupe ont vocation à alimenter les actions de formation, les guides et autres documents qui seront élaborés pour accompagner la négociation du futur contrat. Le calendrier Le groupe pourra se mettre en place suite au lancement de la démarche de préfiguration et dérouler ses travaux jusqu’à la fin de l’année 2013. Ses travaux devront également s’inscrire dans le calendrier de préparation de la future politique européenne de cohésion, avec une transmission prévu de l’accord de partenariat et des programmes opérationnels régionaux et national, s’agissant du FSE, pour la fin de l’année 2013. 10 Comité d’animation des sites préfigurateurs des contrats de ville • 18 juin 2013 Groupe de travail « territorialisation des moyens de droit commun de l’État » Les membres •Secrétariat général du comité interministériel des villes (copilote) •Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (copilote) •Représentants des services de l’État de Picardie, d’Île-de-France (Hauts-de-Seine), de FrancheComté et d’Aquitaine. Le contexte Face au creusement des inégalités sociales et territoriales, la mobilisation des moyens spécifiques de la politique de la ville ne saurait suffire. Seule la mobilisation des politiques de droit commun portées par l’État et les collectivités territoriales est de nature à favoriser l’amélioration durable des conditions d’existence des habitants des quartiers prioritaires. Face à cet enjeu et conformément à la circulaire du 30 novembre 2012, des conventions d’objectifs passées entre le ministère délégué à la ville et les principaux ministères sectoriels doivent permettre de renforcer les engagements pris en faveur des quartiers prioritaires dans le cadre des différentes politiques de droit commun. Responsables du pilotage des politiques publiques et de leurs adaptations aux territoires, les préfets de région ont un rôle majeur dans la déclinaison de ces conventions. Placés auprès d’eux, les secrétaires généraux pour les affaires régionales doivent en effet, dans le cadre du comité d’administration régionale, favoriser un meilleur fléchage des moyens financiers et humains vers les quartiers les plus en difficultés. Réaffirmée comme une nécessité par le Premier ministre lors du comité interministériel des villes du 19 février 2013, la meilleure mobilisation des moyens de droit commun au bénéfice des quartiers prioritaires doit trouver sa traduction opérationnelle dans le cadre des contrats de ville de nouvelle génération. Afin d’accroître, d’organiser efficacement et d’évaluer l’impact de la mobilisation du droit commun sur la situation des quartiers de la politique de la ville, il est nécessaire de mesurer au préalable les moyens mobilisés au bénéfice des quartiers prioritaires dans le cadre de ces politiques. C’est une condition indispensable à l’effectivité des engagements inscrits dans les conventions interministérielles et à la réussite des nouveaux contrats de ville. Le SG-CIV a mis en place un outil de géoréférencement, le web service adresse, permettant de territorialiser le nombre de bénéficiaires de certains dispositifs, lorsque ces derniers correspondent à des prestations associées à une liste d’adresses. Par ailleurs, certains territoires se sont d’ores et déjà engagés dans une démarche de recensement et de chiffrage des crédits bénéficiant aux habitants des quartiers prioritaires dans le cadre des différents budgets opérationnels de programme (BOP). Ces démarches apparaissent bien souvent chronophages et n’apportent pas toujours les résultats escomptés. Il apparaît donc indispensable d’outiller les acteurs locaux dans la conduite de ce travail. Par ailleurs, selon les territoires, le choix des lignes budgétaires à exploiter, ainsi que les méthodes d’identification et de calcul retenues sont fort variables, ce qui ne facilite pas leur consolidation au niveau national. Cette hétérogénéité renforce la nécessité de mettre en place un outil de suivi des crédits de droit commun au niveau national. Comité d’animation des sites préfigurateurs des contrats de ville • 18 juin 2013 11 Les objectifs du groupe Le groupe de travail vise à élaborer un outil de suivi local des moyens de droit commun de l’État au bénéfice des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Cet outil ne devra pas viser au recensement exhaustif des moyens déployés, mais identifier quelques lignes au sein des BOP dont il apparaît pertinent d’assurer le suivi. Il devra s’agir d’un outil simple, facilement exploitable par les acteurs locaux. Enfin, cet outil devra être standardisé afin de permettre au SG-CIV et à l’ACSé d’en extraire des données consolidées indispensables au pilotage national de la politique de la ville. Au-delà du socle commun de données contenues dans l’outil, les services déconcentrés de l’État auront la possibilité d’y adjoindre, pour leur usage, le suivi d’autres lignes budgétaires identifiées en fonction des territoires. L’outil élaboré dans le cadre du groupe fera ensuite l’objet d’une phase d’expérimentation dans plusieurs sites-test. Ces sites pourront être ceux de la préfiguration des contrats de ville. Le groupe réfléchira également aux actions à conduire pour favoriser une plus grande utilisation du web service adresse par les différents ministères et faciliter ainsi la territorialisation de leurs données. La réflexion pourra être élargie dans un second temps au suivi des moyens de droit commun des collectivités territoriales. Les méthodes de travail envisagées Le groupe de travail s’appuiera sur un certain nombre de recommandations formulées dans plusieurs rapports publics, notamment le rapport IGF-IGAS-IGA de mai 2012 sur l’identification des moyens de droit commun de la politique de la ville. Ce dernier fournit un certain nombre de pistes concernant les potentialités de CHORUS susceptibles d’être exploitées dans le cadre de la politique de la ville. Le groupe tirera également toutes les leçons utiles des expériences locales conduites en matière de suivi des moyens de droit commun. Il pourra auditionner un spécialiste du système d’information CHORUS ou tout autre expert, dont il jugera l’apport nécessaire. Le calendrier La première réunion du groupe est organisée le 5 juillet 2013. Quatre à cinq réunions sont prévues entre juillet et décembre 2013, avec la production d’une version-test de l’outil de suivi envisagée pour décembre, en vue de son déploiement expérimental au premier semestre 2014. 12 Comité d’animation des sites préfigurateurs des contrats de ville • 18 juin 2013 ANNEXE à la fiche du groupe de travail « ingénierie locale » Synthèse des travaux du groupe de travail réuni en 2012 Le groupe était composé de représentants du SG-CIV, de l’ANRU, de l’ACSé, des réseaux professionnels (IRDSU, Amadeus), des centres de ressources (Profession banlieue) et des services déconcentrés de l’État (sous-préfet ville, chargé de mission SGAR, délégué du préfet). Il s’est réuni à cinq reprises (19 avril, 22 mai, 20 juin, 12 juillet et 4 septembre 2012) et a procédé par échanges collectifs et par auditions, notamment en vue de faire un état des lieux actualisé de l’ingénierie locale: •présentation de l’étude Fors-Recherche sociale, commandée par l’Acsé, sur les chefs de projet dits « généralistes » en 2011 ; •présentation de l’enquête réalisée par l’ANRU sur les directeurs et chefs de projet rénovation urbaine en 2012 et de la « méthode » ANRU ; •présentation de l’étude ASDO sur les CUCS expérimentaux ; •présentation d’une démarche de co-animation des territoires par l’État et les collectivités (93) ; •témoignage d’un délégué du préfet (Côte d’Or). Le groupe s’est attaché à prendre en compte trois aspects : •les mutations intervenues dans la période récente dans les équipes projet DSU : -d éveloppement des programmes thématiques, entraînant une plus grande spécialisation par rapport au modèle généraliste d’origine ; -d issociation entre le pilotage du projet urbain mené dans le cadre du PRU et celui du CUCS s’inscrivant davantage dans une logique de développement social, même si un pilotage intégré a été conservé dans certains endroits ; - ré-interrogation du principe de co-mandatement État/collectivités territoriales suite au mouvement de « municipalisation » des chefs de projet qui a accompagné leur intégration progressive dans la FPT, renforcée par l’arrivée des délégués du préfet -340 aujourd’hui- qui, après quelques interrogations au démarrage du dispositif, ont fait la preuve de leur utilité et sont désormais bien installés dans le paysage ; ce dispositif traduit un réinvestissement de l’État à l’échelon infra-communal compensant en partie l’affaiblissement des services déconcentrés suite à la réforme de l’administration territoriale de l’état (REATE). •les orientations d’ores et déjà connues de la nouvelle étape de la politique de la ville (essentiellement les grandes caractéristiques du contrat de ville précédemment citées). •la grande diversité des territoires liée à leurs caractéristiques mais aussi aux capacités d’ingénierie (taille des villes, capacités financières des communes). Les idées force qui ont fait consensus •La gouvernance du contrat ne peut pas être pensée indépendamment de la phase amont d’élaboration du projet de territoire, dont le contrat n’est qu’une déclinaison. Ont été donc abordés : - le diagnostic - le projet de territoire - le contrat unique Comité d’animation des sites préfigurateurs des contrats de ville • 18 juin 2013 13 - la gouvernance politique et technique du contrat avec deux éclairages qui restent encore à approfondir : - la participation des habitants - l’accompagnement des équipes projet a) La phase diagnostic C’est un moment important caractérisé par: •la mise en mouvement des acteurs qui ont quelque chose à dire sur le territoire (acteurs institutionnels, associations et habitants) •un processus itératif faisant le lien entre production d’une connaissance partagée entre les différents acteurs et élaboration d’un projet Le groupe préconise 3 approches complémentaires : •mobilisation des données d’observation quantitatives et qualitatives : plutôt un petit nombre d’indicateurs, renvoyant d’une part à un socle commun qui pourrait être défini au plan national (cf. préconisations du groupe de travail sur l’observation locale animé par le SGCIV avec l’INSEE et les réseaux professionnels) et à des indicateurs locaux ; •inscription dans une logique de connaissance partagée des politiques publiques ayant un impact sur les quartiers, en particulier celles de droit commun (géo-localisation des moyens aux différentes échelles de territoire, cadrage des enveloppes financières disponibles) ; •méthode de diagnostic « dynamique » identifiant à la fois les faiblesses mais aussi les ressources du territoire. Aller au-delà d’une compilation de données : ex. rendre compte des façons dont les habitants (et les différentes communautés d’habitants) et les utilisateurs du quartier (ceux qui le traversent ou y travaillent) s’approprient l’espace ; avoir des éléments d’analyse sur l’organisation des services publics (localisation, accessibilité, horaires - cf. aussi les démarches de gestion urbaine de proximité) ; recueillir les attentes et le point de vue des habitants, des associations et des professionnels de terrain (travailleurs sociaux, enseignants, policiers, etc.). b) Le projet de territoire Il fonde la stratégie d’action publique et diffuse auprès de l’ensemble des partenaires signataires du contrat les orientations stratégiques notamment sur les thématiques qui les concernent. Il relève de la responsabilité des élus (maire et président de l’EPCI au premier chef), même si l’Etat peut avoir un point de vue. Le niveau d’ambition peut être différent : •la mise à jour du projet de ville ou du projet d’agglomération existant, dans une approche qui intègre plus fortement les enjeux de solidarité dans tous ses aspects ; •a minima, la mise à jour d’un diagnostic global des quartiers en difficulté et d’une stratégie coordonnée de l’ensemble des pouvoirs publics au bénéfice des habitants des quartiers. Le groupe a souligné la nécessité de s’affranchir des périmètres et du zonage afin de permettre de la souplesse dans le choix des territoires d’intervention par rapport à un territoire plus large de référence. Il sert de base pour la négociation du contrat unique et participe à l’actualisation des autres politiques publiques et documents réglementaires (SRADDT, SCOT, agendas 21, etc.). c) Le contrat unique Contenus : •objectifs stratégiques (base du contrat cadre) ; •politiques dites spécifiques ; 14 Comité d’animation des sites préfigurateurs des contrats de ville • 18 juin 2013 •programmes d’actions relevant des politiques dites de droit commun (ces deux dernières pouvant donner lieu à des contrats thématiques) ; •volet « Europe » précisant les actions intégrées bénéficiant aux quartiers prioritaires pour la période 2014-2020 (crédits FEDER et FSE) ; •territoires d’intervention ; •modalités de suivi et d’évaluation. d) L’organisation de la gouvernance du contrat Elle sera nécessairement plus complexe que dans les actuels CUCS et il ne faut pas sous estimer les difficultés liées à : •un plus grand nombre de signataires ; •un enjeu de mobilisation et de territorialisation des politiques de droit commun ; •une plus grande implication des conseils régionaux et des conseils généraux, peu signataires des actuels CUCS, et dont l’organisation est complexe ; •une meilleure prise en compte des habitants ; •Les instances de gouvernance doivent être clairement identifiées au moment de la signature du contrat. Le pilotage politique Il s’appuierait sur : •un comité de pilotage du contrat-cadre composé a minima de la commune et de l’EPCI, qui l’animent, de l’Etat et des autres signataires du contrat, voire de représentants des habitants. Il a pour rôle de : - mettre en débat le diagnostic partagé du territoire ; - définir les priorités stratégiques ; - valider le programme d’actions ; - suivre la réalisation des objectifs. •des comités de pilotage thématiques et territoriaux de conventions opérationnelles associant d’autres partenaires et signataires ; • une conférence annuelle qui serait l’occasion de faire un point de l’avancée du projet, d’identifier les freins à sa mise en œuvre, de présenter les objectifs pour l’année et des éléments d’évaluation. Sorte de « revue de projet social et urbain », inspirée de ce que fait l’ANRU pour le projet urbain mais incluant une dimension sociale, elle réunit l’ensemble des partenaires. Le pilotage technique Il découlerait de l’organisation du pilotage politique, avec des instances opérationnelles réunissant les techniciens de chaque institution signataire en charge de suivre la mise en œuvre du contrat-cadre et des conventions opérationnelles. Ces instances opérationnelles s’appuieraient sur : •une équipe projet restreinte, ayant une fonction pivot d’animation et de coordination, légitimée et mandatée par tous les signataires du contrat ; •la désignation de référents au sein des différents services de droit commun de l’État et des collectivités locales (notamment conseils généraux et régionaux) ; •un budget dédié conséquent, intégrant le financement des équipes, la commande d’études et d’évaluations (cf. les projets ANRU où entre 3 à 4% du budget de l’opération est réservée à l’ingénierie). Comité d’animation des sites préfigurateurs des contrats de ville • 18 juin 2013 15 L’équipe projet Elle a pour missions (formalisées par une lettre de mission) de : •animer le réseau d’acteurs (référents et correspondants au sein des organisations signataires et parties prenantes du projet) ; •animer les démarches de participation des habitants ; •observer le territoire et la mise à jour du diagnostic participatif ; •mobiliser les politiques publiques de droit commun ou spécifiques visées par le projet de territoire ; •élaborer et suivre les programmes d’actions annuels ; •assurer l’ingénierie administrative et financière du contrat ; •mettre en œuvre le suivi et l’évaluation des objectifs et des actions ; •communiquer sur les projets. Le portage de l’équipe projet peut être effectué soit par le binôme commune/EPCI, comme c’est le cas majoritairement aujourd’hui, soit par une structure du type groupement d’intérêt public (GIP), société d’économie mixte (SEM), voire une Société Publique Locale, qui permettrait une plus forte implication de l’État. Sa composition peut varier selon les territoires. Afin d’assurer une approche intégrée, elle doit articuler les différentes échelles d’intervention territoriale (agglomération, ville, quartier) et les différentes thématiques identifiées dans le contrat. Principalement composée de professionnels issus des intercommunalités et des communes qui pilotent le contrat, elle peut être élargie à d’autres en fonction des objectifs et des modes d’organisation convenus entre les signataires. Ce schéma n’exclut en rien qu’un représentant de l’État soit donc intégré à l’équipe opérationnelle restreinte. Il convient de trouver l’interlocuteur le mieux positionné pour fédérer l’ensemble des services de l’État. Il peut varier selon les territoires mais doit être officiellement désigné par le Préfet. Cela peut être le délégué du préfet. Son rôle sera notamment d’être le rapporteur des actions engagées par l’État lors de la « revue de projet social et urbain ». L’équipe projet est pilotée par un directeur de projet assisté d’une équipe, il est proposé qu’un poste dédié au suivi administratif et financier du contrat permette aux autres membres de l’équipe projet de se consacrer à l’animation stratégique et à l’écoute du terrain. Le financement par l’État des équipes projet, tant sociales qu’urbaines, doit être mobilisé en priorité en faveur des territoires les plus en difficulté et des collectivités les plus pauvres en matière d’ingénierie, soit en raison de la taille des communes, soit en raison de leurs faibles capacités financières. De nouveaux critères doivent donc être réfléchis en termes d’allocation des moyens. Les référents des services de droit commun doivent être clairement identifiés au moment de la signature du contrat, être destinataires d’une lettre de mission, et bénéficier d’un aménagement de service afin de pouvoir assurer leur mission avec l’implication requise. Leur rôle est de : •identifier les moyens alloués au projet concernant le territoire ou le quartier ; •mobiliser les politiques et les services de droit commun ; •proposer des adaptations significatives des modalités d’intervention des services de droit commun à la situation des quartiers et aux caractéristiques de leurs habitants. Par ailleurs, il apparaît nécessaire de : •de mobiliser des personnes ressources qui connaissant le terrain et sont à même de trouver des solutions concrètes ; •de mettre en place des démarches de type « pôles de compétence » ou « clusters » thématiques rassemblant les acteurs des différentes institutions sur une même thématique 16 Comité d’animation des sites préfigurateurs des contrats de ville • 18 juin 2013 (par exemple pour le volet emploi : Pôle emploi, la DIRECCTE, les associations d’aide à la création d’entreprises, les entreprises d’insertion, les régies de quartier, etc.). En outre, la question de l’organisation de l’État local a été abordée. Elle doit faire l’objet d’une réflexion particulière. C’est l’objet de la décision 4 du CIV visant à la mobilisation de l’administration territoriale de l’État et à la création d’équipes interministérielles autour du préfet, réunissant les services déconcentrés et les établissements publics les plus concernés par la mobilisation des politiques de droit commun de l’État: l’Éducation nationale, la DDCS, la DDT, l’UT de la DIRECCTE, la DDSP, la Justice, Pôle emploi et l’ARS. Dans les cas de figure où la collectivité territoriale n’aurait pas la capacité (politique ou technique) de piloter le projet, l’État peut, afin de ne pas laisser un territoire en déshérence se substituer à elle en mettant en place un dispositif de conduite de projet. L’État mobilisera également, dans cette hypothèse, le conseil général, le conseil régional et les autres partenaires. Cette organisation ne peut néanmoins présenter qu’un caractère transitoire, l’État et ses partenaires devant favoriser le rétablissement d’un pilotage assuré par la collectivité. e) Participation des habitants Le groupe a particulièrement souligné la nécessité de rénover l’approche et a fait siennes les propositions du Conseil National des Villes dans son avis de mai 2012 et les pistes proposées par le Centre d’Analyse Stratégique dans sa note de septembre 2012. La participation des habitants peut s’organiser en s’appuyant sur les structures participatives déjà mises en place par les collectivités (conseils de quartier) ou de manière spécifique, considérant que les instances institutionnelles ne suffisent pas et qu’elles n’arrivent pas à toucher tous les groupes d’habitants, notamment les jeunes ou certaines communautés les plus éloignées du débat public. Il est proposé de : •s’appuyer sur tous les lieux qui accueillent les habitants, tels les centres sociaux et les associations, et leur donner une place dans le projet « d’écouteurs du quartier » ; •créer un mandat de représentant de quartier (un peu sur le modèle des heures de délégation des représentants syndicaux) ; •prévoir la mise à disposition d’experts auprès des habitants et d’heures de qualification qui leur sont destinées, dont il convient de prévoir la budgétisation effective dans le contrat ; •développer les outils et les méthodes renforçant le pouvoir d’agir des habitants (cf. démarche « En associant leurs parents, tous les enfants peuvent réussir ») et en expérimentant dans des sites volontaires des formes d’organisation spécifiques avec une ingénierie dédiée. f) Accompagnement des acteurs La réussite du futur contrat unique, notamment l’articulation entre le volet urbain et le volet social et la mobilisation effective du droit commun, nécessite d’investir dans l’accompagnement, l’outillage et la formation des acteurs le plus en amont possible de la mise en place des contrats en 2014. Cet objectif concerne l’ensemble des parties prenantes afin qu’elles aient une vision des enjeux, des orientations et des résultats attendus. Les cibles sont les chefs de projet, les agents de l’État, les agents des collectivités, les acteurs de droit commun nouvellement impliqués dans la contractualisation et les acteurs associatifs. Il est nécessaire de mettre en place une ingénierie de formation adaptée aux nouveaux enjeux (gouvernance multi-niveaux, modes rénovés d’entrée en relation avec les habitants, implication de nouveaux professionnels du droit commun) en mobilisant les centres de ressources de la politique de la ville et en favorisant : •les formations inter-services pour identifier et mobiliser le droit commun ; Comité d’animation des sites préfigurateurs des contrats de ville • 18 juin 2013 17 •les formations inter-institutions par pôles de compétences thématiques ; •les formations/accueil inter-institutions en direction des agents des services publics intervenant dans un même quartier ; •les formations pour développer des démarches « pouvoir d’agir » ; •les formations à l’évaluation ; •les formations au management des équipes. 18 Comité d’animation des sites préfigurateurs des contrats de ville • 18 juin 2013