Etude annuelle Commerces (en français) - novembre 2014
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Etude annuelle Commerces (en français) - novembre 2014
LES COMMERCES EN FRANCE ÉTUDE ANNUELLE 2014 CBRE Études et Recherche N°1 BUREAUX MONDIAL DU CONSEIL EN IMMOBILIER D’ENTREPRISE ACTIVITÉS RÉSIDENTIEL RETAIL LOGISTIQUE HÔTEL GLOBAL CORPORATE SERVICES Conseil en stratégie immobilière ASSET SERVICES Gestion immobilière GLOBAL PRIVATE SOLUTIONS Conseil aux clients privés AGENCY Commercialisation & Conseil en implantation PROJECT Assistance à maîtrise d’ouvrage CAPITAL MARKETS Investissement WORKSPACE Aménagement d’espace ÉTUDES VALUATION Expertises 2013 CHIFFRES CLÉS FRANCE LILLE 106,2 • SALARIÉS* M€ CA* CAEN ROUEN LE HAVRE BREST BLOIS NANTES DIJON CLERMONTFERRAND TOULOUSE • 34 IMPLANTATIONS BUREAUX EN RÉGIONS MULHOUSE BELFORT BESANÇON BOURGOINJALLIEU BORDEAUX 41 STRASBOURG COLMAR RENNES TOURS • METZ NANCY PARIS IDF VANNES 750 EUROPE MOYEN ORIENT ANNECY LYON 1,2 • 10 250 MDS $ CA CHAMBÉRY • 160 • BUREAUX SALARIÉS* 40 PAYS GRENOBLE VALENCE AVIGNON NÎMES MONTPELLIER AIX NICE SOPHIA MARSEILLE MONDE 7,2 MDS $ CA • 44 000 SALARIÉS* • 449 BUREAUX • 62 PAYS * HORS AFFILIES SOMMAIRE 2 CONTEXTE ÉCONOMIQUE 3 PARIS, UNE CIBLE DE 1ER ORDRE SUR L’ÉCHIQUIER MONDIAL 5 MARCHÉS EN RÉGIONS 9 CENTRES COMMERCIAUX 10 COMMERCES DE PÉRIPHÉRIE 10 VERS UN MODE DE CONSOMMATION TOUJOURS PLUS OMNICANAL 11 INVESTISSEMENTS LEXIQUE Boîte commerciale : format commercial particulièrement développé en France, apparu dans les années 1970, sous l’impulsion d’enseignes d’équipements de la maison. Ces points de vente sont traditionnellement localisés en entrées de villes et prennent la forme de bâtiments simples avec une ossature en bardage métallique. Au sein d’une même zone d’activité commerciale, ces boîtes sont généralement détenues par de nombreux copropriétaires. Centre commercial : ensemble d'au moins 20 magasins et services totalisant une surface commerciale utile (dite surface GLA) minimale de 5 000 m², conçu, réalisé et géré comme une entité. Droit au bail : somme que le cessionnaire (locataire entrant) paye au cédant (locataire sortant). En principe le propriétaire ne peut s’opposer à une cession mais une clause du bail peut interdire au locataire de céder le bail indépendamment du fonds. Emplacement « prime » : site qui bénéficie d’une attractivité exceptionnelle ou hors normes, tributaire de facteurs externes. Emplacement n°1 : axe commerce incontournable bénéficiant de flux importants. Emplacement n°1 bis et n°2 : axe secondaire, périphérique aux rues n°1, bénéficiant de moins de flux. GLA : Surface correspondant au cumul de la surface de vente, des espaces de circulation et de la surface de stockage. Indice des Loyers Commerciaux (ILC) : indice de révision des baux commerciaux instauré en 2008 par la Loi de Modernisation de l’Économie, désormais rendu obligatoire par la loi dite Pinel (en remplacement de l’ICC depuis 2014). L’ILC est composé à 50 % de l’indice des prix à la consommation, 25 % de l’ICC et 25 % de l’indice du chiffre d’affaires en valeur (ICAV). Il est publié tous les trimestres par l’INSEE. © 2014 CBRE Pondération des surfaces commerciales : méthode permettant de ramener à une unité de base, le « mètre carré pondéré », la valeur locative d’un magasin. Elle autorise/permet la comparaison avec d’autres surfaces commerciales dans une même rue ou dans des rues équivalentes. Cette méthode n’est utilisée que pour les boutiques de centre-ville. Retail park (parc d’activités commerciales) : ensemble commercial à ciel ouvert, réalisé et géré comme une unité. Il comprend au moins 5 unités locatives et sa surface est supérieure à 3 000 m² SHON. Taux de rendement net immédiat : il exprime en pourcentage le rapport existant entre le revenu net (HT HC) d’un immeuble et le capital engagé par l’acquéreur (prix d’acquisition + frais et droits de mutation). Valeur locative : calcul utilisé par les professionnels de l’immobilier de commerce visant à établir une meilleure comparaison des transactions et à intégrer le montant du droit au bail. Il correspond au loyer annuel d’un magasin + 10 % du droit au bail, divisé par la surface pondérée du magasin. Zone A : cette zone située en rez-de-chaussée d’une boutique désigne les 5 premiers mètres à partir de la façade. Elle est pondérée à 100 %. Zone d’activité commerciale (ZAC) : large espace d’activité commerciale et de service généralement situé en périphérie urbaine, regroupant autour de grandes enseignes alimentaires ou non une grande variété de commerces et de services. LES COMMERCES EN FRANCE 1 CONTEXTE ÉCONOMIQUE PERSPECTIVES DE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE Une économie française molle dans un contexte mondial délicat La croissance mondiale a été révisée à la baisse et devrait atteindre 3,3 % en 2014 (comme en 2013) puis 3,8 % en 2015. Le contexte international n’en demeure pas moins fragile : interrogations sur la solidité de la reprise américaine et sur le modèle de croissance chinois, ralentissements en Amérique latine et au Japon, mais aussi craintes de déflation en zone euro et d’essoufflement de l’Allemagne. De son côté, la France reste accrochée à une croissance molle, autour de + 0,4 % en 2014 et + 1 % en 2015. Le manque de perspectives et le faible taux de marge des entreprises (29,4 %) ont contraint l’investissement des entreprises non financières en 2014 (- 0,6 %). Si les déficits publics français reculeront lentement, les taux souverains à 10 ans demeurent très bas en septembre 2014, preuve de la confiance des investisseurs dans la signature française. Au final la situation reste délicate, entre faiblesse de la demande intérieure et nécessité de réformes structurelles. À ce propos, l’OCDE considère que la France doit « aller de l’avant […] rapidement » tout en notant que les réformes engagées pourraient apporter 3,7 points de PIB en 10 ans. Stagnation des dépenses de consommation Les dépenses de consommation des ménages n’augmenteront que symboliquement en 2014 (+ 0,1 %). Certes, le pouvoir d’achat des ménages a augmenté (environ + 0,8 %) suite à une inflation plus basse et des impôts et cotisations en plus faible augmentation que l’année précédente. Mais leur situation globale reste tendue : faute de croissance suffisante, le chômage est élevé (environ 9,9 % fin 2014 en France métropolitaine) et aucune baisse sensible n’est attendue avant 2016. De son côté, la confiance des ménages reste très en deçà de sa moyenne historique (14 % d’écart en septembre 2014) et le taux d’épargne a augmenté en 2014, pour atteindre en moyenne 15,6 %. Une amélioration est prévue en 2015 avec des dépenses de consommation des ménages en hausse d’environ + 1 %. Un léger mieux sur 9 mois pour le commerce de détail D’après les enquêtes mensuelles de la Banque de France, le chiffre d’affaires (en volumes) du commerce de détail est en hausse annuelle de + 0,9 % durant les 9 premiers mois de 2014. Cela fait suite à 2 années de baisse. Le chiffre d’affaires du secteur des voitures et véhicules automobiles légers, après 2 années de baisse marquée, est en hausse de + 2,4 % sur 1 an. En 2013, l’équipement de la personne avait souffert avec des baisses de - 3,5 % pour l’habillement et la chaussure. La baisse se poursuit avec respectivement - 1,5 % et - 1,8 % sur 1 an. Le domaine de l’équipement du logement continue d’évoluer de manière hétérogène au 1er octobre 2014. Les magasins de meubles restent à la peine (- 3,4 %), tandis que le bricolage se stabilise après 2 années de baisse. L’électroménager enregistre une hausse sensible (+ 4,1 %) tandis que les matériels audio et vidéo sont toujours en forte croissance à + 14 %. Concernant les commerces divers, le secteur du livre est stable après 6 années de baisse tandis que presse/papeterie et horlogerie/bijouterie voient leurs chiffres d’affaires continuer de reculer depuis le début d’année. À l’inverse, le matériel de sport (+ 4,1 %), la parfumerie et produits de beauté (+ 1,4 %) et les jeux et jouets (+ 1,8 %) se comportent mieux durant les 9 premiers mois de 2014 que sur l’ensemble de l’année 2013. 2 LES COMMERCES EN FRANCE Moyenne annuelle 1980-2013 2013 2014 (p) 2015 (p) PIB + 1,8 % + 0,4 % + 0,4 % +1% Dépenses de consommation des ménages + 1,8 % + 0,3 % + 0,1 % +1% Taux d’épargne + 15,3 % + 15,1 % + 15,6 % N.C. Taux de chômage (métropole)* + 8,6 % + 9,7 % + 9,9 % + 9,9 % Pouvoir d’achat + 1,7 % 0,0 % + 0,8 % + 0,8 % Prix à la consommation + 3,1 % + 0,9 % + 0,6 % +1% Population + 0,5 % + 0,5 % + 0,5 % + 0,5 % * fin de période N.C. : Non Communiqué (p) : perspectives Sources : INSEE, Oxford Economics, Consensus Forecasts, COE Rexecode, CBRE CONJONCTURE DES MÉNAGES ET DES COMMERÇANTS* 130 120 110 100 90 80 70 60 50 92 94 96 98 00 Confiance des ménages 02 04 06 08 10 12 14 Climat des affaires des commerces de détail *Commerce de détail et commerce et réparation automobiles (Base 100 = moyenne de longue période ; CVS) Source : INSEE ÉVOLUTION DES DÉPENSES DE CONSOMMATION DES MÉNAGES ET DES VENTES DU COMMERCE DE DÉTAIL (EN %) 4% 3% 2% 1% 0% -1 % 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 (p) (p) (p) Dépenses de consommation des ménages Ventes du commerce de détail et de l'artisanat à caractère commercial en volume TTC (p) : perspectives Source : INSEE - Comptes du commerce © 2014 CBRE PARIS, UNE CIBLE DE 1ER ORDRE SUR L’ÉCHIQUIER MONDIAL Fidèle à son image de mode, de haut lieu du tourisme et du savoir vivre à la française, la France reste un marché incontournable pour de nombreuses enseignes internationales. La France arrive en tête du classement des pays ayant accueilli le plus grand nombre de nouvelles enseignes en 2013, soit 56. Paris reste de loin la ville la plus plébiscitée. La capitale a ainsi vu arriver 50 nouvelles marques internationales distribuées en succursales en 2013, la plaçant en tête du classement mondial. La plupart des nouvelles enseignes sont essentiellement d’origine européenne. Il s’agit en particulier de l’implantation de nouvelles marques ainsi que du déploiement de nouveaux concepts ou gammes de produits dédiés. Le marché a ainsi vu de nouveaux entrants notamment de l’équipement de la personne tels que Jones+Jones, Mary Paz and Foot Locker Kids. Le secteur du luxe n’est pas en reste avec l’arrivée de Qela, Shang Xia la marque chinoise détenue par Hermès, ou encore Bucherer. NOMBRE DE NOUVELLES ENSEIGNES ENTRANTES PAR PAYS France Japon Chine Hong Kong Allemagne Royaume Uni Singapour Taiwan Corée du Sud Pologne Emirats Arabes Unis Roumanie Inde République Tchèque 0 10 20 30 40 50 60 Source : CBRE, How Global Is the Business of Retail 2014 En 2013, 48 % des enseignes recensées dans le monde sont ainsi présents à Paris, la plaçant en 6ème position derrière Londres, Dubaï, New York, Moscou et Shanghaï. En 2014, les enseignes américaines semblent montrer un regain d’intérêt pour le marché français, et ce dans tous les secteurs, avec notamment l’arrivée de Tutti Frutti (alimentaire), The North Face (équipement de la personne) ou Tesla (automobile). POUR ALLER PLUS LOIN, À PARAÎTRE EN NOVEMBRE 2014 FRANCE RETAIL VIEW POINT - RUE ST HONORÉ Les opportunités pour les nouvelles marques de pénétrer le marché parisien ont été créées à la fois par l’ouverture de centres commerciaux et par des extensions de centres existants (cf. page 9). Les emplacements « prime » de pieds d’immeubles du centre de la capitale restent malgré tout la cible privilégiée des enseignes avec une hiérarchisation des artères parisiennes qui n’évolue guère. L’avenue des Champs Elysées, la rue St Honoré, la place de l’Opéra, la rue des FrancsBourgeois, l’avenue Montaigne et le quartier St Germain restent les secteurs les plus prisés. Le niveau des valeurs locatives, toujours élevé, n’est pas un frein à l’arrivée de ces nouveaux entrants. Ces derniers cherchent à sécuriser leur investissement dès l’ouverture du point de vente en bénéficiant des flux existants tout en maximisant leur visibilité. Les opportunités demeurent assez rares sur la plupart des emplacements « prime » contraignant le nombre de transactions. Les valeurs locatives sont à l’étale par rapport à l’année dernière même si elles peuvent encore ponctuellement augmenter sur les rues les plus recherchées. Les axes secondaires sont moins regardés par les grandes enseignes nationales et internationales mais peuvent être considérées par des enseignes ayant des capacités d’investissement moindre ou par des indépendants, même si cela reste marginal. LE MAGASIN ÉPHÉMÈRE OU L’ART DE CRÉER L’EXCEPTION Ouvert pour quelques semaines ou quelques mois, ce nouveau modèle marketing de distribution se généralise et touche l’ensemble des secteurs et gammes du commerce. De la restauration, en passant par le prêt-à-porter aux accessoires, le mass-market et le haut-de-gamme, nombreuses sont les enseignes à s’y essayer. Le lancement d’un magasin éphémère passe par une campagne de communication en amont conséquente. En donnant un caractère exceptionnel à l’offre commerciale qui par définition ne durera pas, l’objectif de ces magasins éphémères est donc de créer la surprise, donner envie et si possible précipiter l’acte d’achat. C’est souvent le moyen pour une marque de se faire connaître, de se tester sur un nouveau marché. Si le loyer payé est souvent plus élevé qu’une location classique, la dépense n’est que de courte durée. En outre, cette méthode a l’avantage d’éviter le paiement du droit au bail, du pas de porte et de limiter les travaux d’aménagement. © 2014 CBRE Au final, l’impact financier est limité et maîtrisé. Ouvrir un pop-up store permet de créer de l’événement ; promouvoir une marque plutôt présente sur internet (exemple de Birchbox (box beauté) rue de Turbigo à Paris) ; présenter une collection inédite ; répondre au caractère saisonnier de certaines marques (ligne sport été ou hiver, jouets, alimentaire) ; ou bien pour annoncer l’ouverture d’un point de vente fixe à l’image d’Uniqlo à Strasbourg. Quelques exemples Taschen : 24 rue Vieille du Temple Paris 3 / Chanel : 382 rue Saint-Honoré Paris 1 Yves Rocher : 43 bd Haussmann Paris 9 / Happy Socks : 101 rue de Rennes Paris 6 Moleskine : 72 rue Saint Honoré / Leon Flamme : 11 rue Debelleyme Paris 3 East Club : 52 rue de la Verrerie Paris 4 LES COMMERCES EN FRANCE 3 GRILLE DES VALEURS LOCATIVES À PARIS arr. axes tronçon Triangle d'Or 8 av. des Champs Elysées 8 8 8 av. Montaigne av. Georges V rue François 1er d'Etoile au Rond Point (trottoir impair) d'Etoile au Rond Point (trottoir pair) depuis Rue Pierre Charon 5 000 € 7 000 € 5 000 € 2 500 € 2 500 € 10 000 € 18 000 € 10 000 € 4 200 € 5 000 € 5 800 € 4 500 € 1 700 € 3 200 € 3 100 € 2 500 € 1 600 € 9 500 € 5 200 € 2 900 € 7 000 € 4 500 € 4 000 € 2 000 € 1 500 € 3 500 € 2 500 € 2 800 € 2 000 € 3 500 € 1 800 € 1 000 € 3 500 € 6 000 € 3 600 € 3 800 € 3 800 € 6 800 € 3 500 € 2 000 € 1 200 € 1 200 € 1 400 € 2 500 € 800 € 2 300 € 1 500 € 1 600 € 1 000 € 1 400 € 1 000 € 1 000 € 900 € 1 800 € 2 000 € 700 € 1 800 € 1 300 € 1 800 € 4 800 € 1 200 € 1 100 € 600 € 6 000 € 5 800 € 2 600 € 4 500 € 1 200 € 2 650 € 2 200 € 2 000 € 2 200 € 1 600 € 2 000 € 2 500 € 2 500 € 3 800 € 4 000 € 3 000 € 3 200 € 3 000 € 3 000 € 6 500 € 1 500 € 1 750 € 800 € 2 000 € 2 800 € 1 200 € 1 000 € 4 000 € 5 000 € 3 500 € 2 100 € 1 800 € 2 500 € 1 500 € 500 € 800 € 3 500 € 3 500 € 2 000 € 1 000 € 1 500 € 700 € 500 € 1 250 € 1 000 € 1 500 € 1 000 € 1 900 € 700 € 800 € 850 € 400 € 500 € 600 € 500 € 4 000 € 3 000 € 3 000 € 3 000 € 1 800 € 1 500 € 1 500 € 1 500 € 1 300 € 1 100 € 600 € 1 100 € 400 € 380 € 600 € 430 € St Honoré / Faubourg St Honoré de rue Royale à place Vendôme de Castiglione au marché St Honoré du marché St Honoré à Palais Royal de rue des Saussaies à rue Royale 8 rue Saint Honoré 8 8 8 8 rue du Fbg St Honoré rue Royale rue Cambon rue de Castiglione 1/2 av. de l'Opéra bd Haussmann bd des Capucines (impair) bd des Capucines (pair) bd de la Madeleine (pair) rue de la Paix rue Tronchet rue Auber/rue Scribe Opéra / St Lazare / Madeleine 9 2 8 UN IMPACT ENCORE DIFFICILEMENT MESURABLE DE LA LOI PINEL Si la loi Pinel a été promulguée, les conséquences sur le marché des commerces restent pour l’heure difficiles à appréhender, notamment vis-à-vis des nouvelles règles sur l’encadrement des loyers. - L’ILC comme indice de référence des loyers est appliqué à l’ensemble des baux, au détriment de l’ICC (généralement plus volatil que le 1er) afin de protéger les locataires de hausses brutales. - La limitation de la hausse annuelle du loyer à 10 %. Les interrogations demeurent donc sur l’impact à court terme sur le marché des commerces en particulier sur les valeurs locatives. Rive Gauche 5/6 bd St Germain 6 6 6 6 6 6 6 6 rue du Four rue du Vieux Colombier rue de Buci rue Bonaparte rue St Placide rue St Sulpice rue des St Pères rue du Cherche Midi 6 rue de Rennes 5/6 bd St Michel 6/7 rue de Sèvres 6 7 7 bd Raspail rue du Bac rue St Dominique 3/4 rue des Rosiers rue des Francs Bourgeois rue Vieille du Temple rue Ste Croix de la Bretonnerie 3/4 rue de Rivoli 11 1/2 1 bd Sébastopol rue Etienne Marcel de rue du Bac à rue de Rennes (impair) de rue du Bac à Place du marché St Germain (pair) de rue de Rennes à bd St Michel (impair) de place du marché St Germain à bd St Michel au-delà de bd St Michel quartier Montparnasse quartier St Germain de rue du Val de Grace à rue Soufflot (impair) de rue Soufflot à Place St Michel (impair) de rue de Médicis à Place St Michel (pair) quartier Bon Marché de bd Raspail au carrefour Croix Rouge Le Marais Rivoli / Les Halles de St Paul à Sébastopol de Sébastopol à rue du Louvre rue du Fbg St Antoine Grands Boulevards 2/9 Grands Boulevards 16 15 18 17 9 17 8 4 16 14 rue de Passy rue du Commerce rue des Abbesses av. des Ternes rue des Martyrs rue de Lévis bd Malesherbes rue des Archives av. Victor Hugo av. Gal Leclerc / Alésia rue de Vaugirard / croisement rue de la Convention av. de France / rue Neuve Tolbiac av. Daumesnil de Richelieu Drouot à rue Poissonnière de rue Poissonnière à bd Bonne Nouvelle Autres artères 15 13 12 Note : Les valeurs locatives sont des estimations d’agents immobiliers et correspondent à des valeurs zone A (cf. charte de pondération des surfaces commerciales). Elles incluent le loyer et l’amortissement du droit au bail. Ces cotes ne prennent pas en considération les aménagements particuliers qui auraient pu être consentis par des bailleurs, la ou les particularités de surfaces commerciales justifiant d’une décote, ou au contraire des aspects exceptionnels autorisant une surcote. La rareté des emplacements et configurations idéalement adaptés aux besoins des utilisateurs ainsi que la spécificité des critères retenus par les enseignes rendent l’application de valeurs de référence d’un axe aléatoire. Cette grille reflète une tendance généralement observée mais ne saurait en aucun cas se soustraire à l’avis d’un expert. Source : CBRE 4 LES COMMERCES EN FRANCE © 2014 CBRE MARCHÉS EN RÉGIONS Bordeaux Bordeaux fait partie des villes sur lesquelles plusieurs enseignes, notamment internationales, cherchent à se positionner dans le cadre de leur développement français. La métropole bénéficie d’une industrie et d’un secteur agro-alimentaire réputés et le niveau de vie est y plutôt plus élevé que la moyenne nationale. Les axes « prime » traditionnels comme le haut de la rue Ste Catherine où a ouvert une boutique Fize (JD Sports) et qui accueillera un Burger King en 2015, ainsi que la rue de la Porte Dijeaux et le Cours de l’Intendance sont scrutés par les enseignes mais les opportunités y sont rares. Les valeurs locatives « prime » se maintiennent toujours à des niveaux très élevés pouvant atteindre 2 300 €/m²/an. Si les offres ne sur-abondent pas dans le centre-ville, il en existe quelques-unes qui méritent d’être citées. La vente d’un immeuble Cours de l’Intendance par la Maison du Tourisme est l’occasion de redévelopper le rez-de-chaussée en commerce. Par ailleurs, l’ancien Virgin n’a, à l’heure actuelle, pas encore trouvé preneur, ce qui confirme que les enseignes sont frileuses à s’implanter sur des emplacements n°1 bis. LES VALEURS LOCATIVES À BORDEAUX Valeur locative HT HC/m²/an Emplacement Principales artères commerciales n°1 "prime" 1 500 € 2 300 € Rue Ste Catherine (haut), Rue Porte Dijeaux n°1 1 000 € 1 800 € Cours de l'Intendance, Rue Voltaire n°1 bis 500 € 1 000 € Rue des Remparts, rue des Trois Conils, Rue de Grassi, Cours Georges Clémenceau, Rue Ste Catherine (bas) n°2 400 € 900 € Rue du Pas St Georges Périphérie 120 € 220 € Mérignac Soleil Source : CBRE La construction et la commercialisation du programme Les Promenades Ste Catherine se poursuivent avec notamment l’arrivée annoncée de Hollister et Superdry. Ce dernier y ouvrira son plus grand point de vente français sur 1 000 m². Le grand réaménagement du quartier et des abords de la gare Euratlantique redonneront une dynamique de territoire dans lequel s’insérera une dimension commerciale. Autour des anciens bâtiments industriels, le quartier des bassins à flots est également en pleine restructuration. Des immeubles d’habitation et de bureaux sortent de terre les uns après les autres. Une 2ème phase sera lancée à court terme. Elle sera tournée vers le commerce, le loisir et la culture avec comme élément fédérateur, la Cité de la Civilisation et du Vin. Lille La métropole lilloise demeure dans le spectre des stratégies de développement des enseignes nationales et internationales. Celles-ci restent à l’affût d’opportunités mais l’offre disponible, rare, est aussi souvent en inadéquation avec le cahier des charges des enseignes. Les valeurs locatives demeurent très élevées et sont aussi souvent considérées comme un frein. Les axes les plus recherchés sont toujours rue Neuve, rue de Béthune, rue Grande Chaussée, rue des Chats Bossus, rue de la Bourse. Notons entre autre l’arrivée du chausseur homme Heschung rue Grande Chaussée confirmant le positionnement haut de gamme de la rue. La restructuration du Palais de la Bourse détenue par la CCI du Grand Lille, est un des projets phare de la métropole. Ce bâtiment historique stratégiquement localisé entre le Vieux-Lille et le centre-ville sera redéveloppé en surfaces à vocation tertiaire, événementielle et commerciale (positionnée haut de gamme). Euralille procède actuellement à d’importants travaux de rénovation. Parallèlement, l’hypermarché Carrefour réduit sa taille. Ce réaménagement crée des opportunités pour des enseignes à la recherche d’emplacement en centre commercial de centre-ville. C’est le cas de Burger King qui y ouvrira un restaurant en 2015 ainsi que Primark, très attendu, et d’autres enseignes de renom. Les offres disponibles dans la galerie des Tanneurs sont aussi autant de possibilités pour les enseignes qui souhaiteraient en particulier tester un nouveau concept par le biais de magasins éphémères. © 2014 CBRE LES VALEURS LOCATIVES À LILLE Emplacement Valeur locative HT HC/m²/an Principales artères commerciales 2 000 € 2 300 € Rue Grande Chaussée, rue Neuve, rue des Chats Bossus 1 500 € 2 300 € Rue du Sec Arembault, Grand Place, rue de Béthune n°1 "prime" n°1 800 € 1 500 € Rue Esquermoise 800 € 1 000 € Rue de Paris, rue Faidherbe 500 € 800 € Rue Basse, rue de la Clef, rue de la Monnaie n°2 400 € 600 € Centres commerciaux centre-ville 300 € 600 € Les Tanneurs 600 € 1 200 € Euralille 200 € 400 € V2, Englos n°1 bis Zones commerciales périphériques Source : CBRE LES COMMERCES EN FRANCE 5 Lyon En centre-ville, malgré une bonne offre commerciale, traditionnellement orientée « mass market », la rue Victor Hugo perd de son dynamisme. La vacance progresse et les fermetures se multiplient notamment au gré des optimisations de certaines enseignes qui ne conservent en centre-ville que les emplacements les plus rentables. Ce repli se fait donc au profit des rues en vogue de la République, Edouard Herriot et Emile Zola qui demeurent le cœur de l’activité commerciale lyonnaise. Les valeurs « prime » s’y sont maintenues ces derniers mois, les sites les plus qualitatifs étant ceux les plus proches de la place Bellecour. Pour les enseignes étrangères, l’arrivée à Lyon est difficile notamment en raison de la superficie des rares unités proposées sur les artères « prime », souvent jugée insuffisante, avec des cessions jugées trop élevées pour une ville de régions. La Part Dieu demeure le centre commercial majeur de l’agglomération avec ses 127 000 m². Les travaux d’amélioration menés en 2013/2014 portent leurs fruits. La demande est forte et les valeurs élevées. Le centre commercial Confluence peine toujours à s’affirmer notamment en raison d’accès peu évidents et d’une ouverture sur l’extérieur pénalisante les jours de mauvais temps. La restauration y fonctionne néanmoins bien, notamment le midi en semaine. LES VALEURS LOCATIVES À LYON Emplacement n°1 "prime" n°1 n°1 bis Valeur locative HT HC/m²/an Principales artères commerciales 1 200 € 2 000 € Rue de la République (du Printemps à la Fnac) 800 € 1 800 € Rue du Psdt Edouard Herriot 900 € 1 500 € Rue Emile Zola 800 € 1 200 € Rue de Brest, Rue Gasparin 580 € 1 000 € Rue Victor Hugo 500 € 1 000 € Rue du Maréchal de Saxe 300 € 600€ Av. des Frères Lumière Centres commerciaux 1 000 € 2 300 € Part Dieu, Confluence Source : CBRE Le projet de requalification du quartier Grolée/Carnot dans le 2ème arrondissement se poursuit. Les arrivées des premières enseignes devant sonner le renouveau sont prévues pour le 2ème semestre 2015. La cible du propriétaire d’Abu Dhabi est affichée moyenne gamme. Marseille Le marché des commerces marseillais a été marqué en 2014 par l’ouverture du centre commercial Les Terrasses du Port. Plusieurs enseignes ont fait le pari de s’y implanter au détriment du centre-ville. Si le recul est pour l’instant insuffisant pour juger d’un bon démarrage du nouveau centre, la fréquentation dans le centre-ville et dans les autres centres commerciaux s’en est trouvée affectée. Les enseignes sont plutôt dans une position attentiste et les demandes restent peu actives, dans l’expectative d’une amélioration du contexte économique et d’une meilleure visibilité sur le marché des commerces de la cité phocéenne. La rue Ferréol et la rue Paradis sont actuellement en cours de requalification pour renforcer leur attrait (trottoirs élargis, nouveau mobilier urbain) dans un paysage urbain qui change rapidement. Elles restent les axes « prime » du centre-ville ciblés par les enseignes. Le site de l’ex-Virgin rue St Ferréol en est la parfaite illustration puisqu’une enseigne internationale est actuellement en cours de négociation. Parallèlement, une marque nationale prendra place sur l’ancienne agence HSBC. Ces quelques mouvements confirment les valeurs locatives établies et la confiance dans cette rue historiquement établie. LES VALEURS LOCATIVES À MARSEILLE Emplacement Valeur locative HT HC/m²/an n°1 "prime" 1 200 € 1 700 € Rue St Ferréol, rue Paradis n°1 600 € 1 200 € Rue de la République, rue Grignan n°1 bis 400 € 650 € n°2 350 € 450 € Centre commercial 1 000 € 1 500 € Périphérie Principales artères commerciales Rue de Rome, La Canebière, Place de Gaulle Rue Vacon La Valentine, Les Terrasses du Port 200 € 300 € Plan de Campagne 600 € 900 € Avant Cap Source : CBRE Marseille a entamé de nombreux chantiers de rénovation et de requalification des quartiers : - Le lancement « en blanc » de la 2ème partie de la rue de la République créera de nouvelles opportunités. Un hôtel 4 étoiles ouvrira à l’angle avec le boulevard des Dames. - La rue de Rome sera entièrement requalifiée grâce à l’arrivée du tramway au printemps 2015. - La Canebière change progressivement de visage. Un hôtel 4 étoiles et une brasserie gastronomique ouvriront d’ici 2017 et devraient permettre une montée en gamme de l’artère. Par ailleurs, Monoprix vient de signer sur 1 000 m² sur le haut de la Canebière. 6 LES COMMERCES EN FRANCE © 2014 CBRE Les différents projets de centres commerciaux sont à des stades d’avancement variés. Le chantier des Docks, dont la moitié est commercialisée, suit son cours, avec une inauguration attendue au printemps 2015. L’arrivée annoncée des Galeries Lafayette donne le ton pour le centre commercial Le Prado qui sera lancé à court terme, avec une livraison qui devrait intervenir courant 2017. Le centre Bourse est toujours en travaux avec encore quelques cellules vacantes. Le terrassement du centre Bleu Capelette a été réalisé mais la pose de la 1ère pierre reste pour l’heure en suspens. Le projet du 4ème centre commercial à La Valentine est toujours d’actualité mais est encore au stade administratif. Le centre commercial Grand Littoral poursuit sa rénovation qui rencontre un vrai succès avec de nombreux changements d’enseignes et l’agrandissement d’autres. Si le potentiel existe, les contours du paysage commercial sont pour l’heure flous. D’où la difficulté des acteurs à prendre des décisions rapidement. Nice Outre le pouvoir d’achat élevé de la population résidente, Nice est une destination touristique nationale et internationale majeure, notamment grâce à son port qui accueille des croisiéristes du monde entier. La ville est ciblée par les enseignes, du « mass market » au haut de gamme et au luxe pour capter un panel de consommateurs très large. L’arrivée du tramway en 2007 a contribué à donner un nouvel élan à la ville. La ligne passe par l’avenue Jean Médecin, artère commerçante majeure, avec des enseignes plutôt grand public. Primark ouvrira d’ailleurs son point de vente sur l’avenue en 2015 en lieu et place de l’ancien Virgin. Le centre Nice Etoile (mis en vente par son propriétaire actuel – UnibailRodamco – et sous option d’un acquéreur étranger), qui donne également sur l’avenue Jean Médecin, réussit à maintenir une croissance de la fréquentation grâce à un renouvellement régulier d’enseignes ainsi que le développement de services et d’événements. La ligne de tramway s’étire ensuite vers le Vieux Nice où les opportunités pour le secteur du commerce pourraient permettre à terme de modifier le visage de ce quartier. LES VALEURS LOCATIVES À NICE Emplacement n°1 "prime" Valeur locative HT HC/m²/an Principales artères commerciales 1 300 € 2 000 € Av. Jean Médecin 1 800 € 2 000 € Av. Verdun/Paradis (luxe) n°1 900 € 1 200 € Rue Masséna n°1 bis 250 € 400 € Rue de l'Hôtel des Postes n°2 150 € 220 € République Centres commerciaux Périphérie 1 000 € 1 300 € Nice Etoile 1 200 € 1 500 € Cap 3000 250 € 300 € Zone commerciale Lingostinière Source : CBRE L’activité en périphérie de la métropole est également soutenue avec le centre commercial historique Cap 3000 qui bénéficiera d’une extension importante avec vue sur mer. Polygone Riviera (75 000 m²) et Nice One (27 000 m²) actuellement en cours de construction viendront à court terme compléter l’offre. © 2014 CBRE LES COMMERCES EN FRANCE 7 Strasbourg Au carrefour de l’Europe, Strasbourg et ses meilleurs sites commerciaux demeurent attractifs pour les enseignes françaises comme étrangères. En 2014, les localisations « prime » du centre-ville ont été confortées, notamment la place Kléber qui a connu une appréciation de ses valeurs. Les valeurs locatives les plus élevées sont toujours situées rue des Grandes Arcades où elles peuvent ponctuellement atteindre 2 200 €/m². La vacance y demeure toutefois faible. La demande se reporte donc sur les sites n°1 ou 1bis où les valeurs sont plus abordables et les disponibilités plus nombreuses. Bénéficiant de la restructuration de l’immeuble du Printemps, H&M et Uniqlo se sont ainsi récemment installés rue du Noyer, promettant de redessiner le paysage commercial alentours. L’ex-Virgin, rue du 22 novembre est toujours sans repreneur, confirmant la frilosité des enseignes à se positionner sur des emplacements 1bis et en dehors des flux. Les principaux centres commerciaux de l’agglomération résistent bien malgré un contexte difficile. Place des Halles connaît notamment un nouveau souffle depuis sa rénovation fin 2013. LES VALEURS LOCATIVES À STRASBOURG Emplacement n°1 "prime" n°1 n°1 bis Centres commerciaux Valeur locative HT HC/m²/an Principales artères commerciales 1 200 € 2 200 € Rue des Grandes Arcades 1 500 € 2 000 € Place Kléber 1 400 € 1 700 € Rue de la Mésange 1 200 € 1 500 € Rue des Hallebardes 900 € 1 400 € Rue de la Haute Montée 660 € 1 400 € Rue des Orfèvres 500 € 800 € Rue des Juifs 900 € 1 100 € Rivétoile 900 € 1 300 € Place des Halles Source : CBRE Notons qu’en périphérie, l’agrandissement de la galerie commerciale du Cora Mundolsheim (50 boutiques) après 2 ans de travaux a rencontré un accueil très positif. Toulouse En tant que grande métropole régionale, Toulouse continue de susciter l’intérêt des opérateurs retail et ce malgré une conjoncture peu porteuse et une consommation en berne. Dans ce climat de morosité, les délais de négociations et de prises de décision tendent à s’accroître et les écarts entre les meilleurs emplacements et les localisations secondaires se creusent. Les emplacements « prime » tirent leur épingle du jeu, et ce malgré des valeurs locatives conservées à des niveaux toujours aussi élevés, en particulier grâce aux implantations d’enseignes internationales à l’image de Nespresso, Kiko et Primark. Les enseignes cherchent avant tout à sécuriser leur investissement dans un contexte où il est difficile de conjuguer réalité économique et plan de développement. En parallèle, la ville poursuit le déploiement de son projet urbain et la mise en place du plateau piétonnier en centre-ville porte ses fruits : hausse de la fréquentation, pics de trafic, en particulier Place Wilson, Rue Lafayette et aux abords du Capitole. L’ouverture de Maty et Free rue Alsace-Lorraine, Mauboussin et The Kooples Rue St Antoine du T., Intimissimi Rue St Rome sont à mentionner parmi les derniers mouvements Quant à Primark, l’extension de CDAC et le permis de construire ont été obtenus, les travaux ont démarré avec une ouverture (très) attendue courant 2015. En périphérie, le marché est stable, tant en termes de valeurs que de projets. Les travaux du projet Promenade 31 à Fenouillet, en première périphérie Nord de Toulouse, ont débuté. Ce projet porté par Mercialys, comprendra, à son achèvement, 50 000 m² de surfaces commerciales. La commercialisation du retail park s’achève et l’ouverture est prévue pour 2015. L’extension de la galerie est annoncée pour mi-2016. Quant à Val Tolosa à Plaisance du Touch, bien que le démarrage des travaux soit annoncé dans les prochains mois, les recours administratifs ne sont toujours pas purgés. Enfin, la zone commerciale de Labège devrait, à moyen terme, voir son parc commercial remodelé et redynamisé, grâce à l’arrivée du métro prévue en 2019 (prolongement de la ligne B dont deux stations desserviront le centre commercial Labège 2 en amont et en aval). Sous l’impulsion de ce projet, Unibail-Rodamco et Carmila étudient une extension de la galerie. 8 LES COMMERCES EN FRANCE LES VALEURS LOCATIVES À TOULOUSE Emplacement Valeur locative HT HC/m²/an Principales artères commerciales n°1 "prime" 1 300 € 1 900 € Rue Alsace-Lorraine, rue Lafayette, Place Wilson n°1 Rue St Rome, rue des Arts, rue de la Pomme, rue St 900 € 1 400 € Antoine du T n°1 bis 50 € 850 € Rue Lapeyrouse, rue Boulbonne, rue Croix-Baragnon, rue de Rémusat n°2 200 € 300 € Bd de Strasbourg, bd Carnot Centres commerciaux 900 € 1 300 € Périphérie 100 € 180 € Labège 2, Blagnac Portet sur Garonne, Labège, Blagnac Source : CBRE © 2014 CBRE CENTRES COMMERCIAUX ÉVOLUTION DE L’INDICE DU CHIFFRE D’AFFAIRES DANS LES CENTRES COMMERCIAUX La fréquentation dans les centres commerciaux peine à repartir, et même, elle continue globalement de se replier comme l’illustrent les indices de fréquentation du CNCC et d’Experian Footfall. Les chiffres d’affaires s’en trouvent affectés. Si la baisse de fréquentation est généralisée, les centres régionaux et les centres de taille intermédiaire, bien implantés dans leur bassin de consommation et épargnés par la cannibalisation d’autres pôles, tirent leur épingle du jeu. La concurrence entre les différents pôles commerciaux (centres commerciaux, parcs d’activités commerciales, centres-villes) les pousse à se différencier pour améliorer la fréquentation voire, dans le contexte actuel, a minima la maintenir. C’est ce que démontre la dernière enquête menée par CBRE sur les habitudes de consommation en Europe (How Consumers Shop 2014*). À la question « quelles améliorations avez-vous observées dans les centres commerciaux au cours des 3 dernières années ? », les items les plus fréquemment cités par l’échantillon France sont la rénovation, l’extension du centre et l’arrivée de nouvelles enseignes - souvent internationales - plébiscitées par les consommateurs. Ainsi, l’ouverture de centres supra-régionaux (Beaugrenelle à Paris et Aéroville en 2013, Qwartz en région parisienne et les Terrasses du Port à Marseille en 2014) et la création de surfaces supplémentaires dans des centres existants (extension ou réaménagement du mix merchandising) sont autant d’opportunités qui permettent à de nouvelles marques d’ouvrir leur 1ère boutique ou d’y développer de nouveaux concepts. L’arrivée de Primark à O’Parinor puis dans Qwartz et Créteil Soleil en est une parfaite illustration. D’autres facteurs sont également cités comme étant venus améliorer les prestations des centres commerciaux au cours des 3 dernières années tels que la mise en place de la gratuité du parking, l’organisation d’événements et la mise en place ou le renforcement d’équipements de loisirs. Outre l’aspect prix qui reste le critère n°1, la propreté, la sécurité notamment par la présence d’agents et l’accessibilité (transport/voiture) sont cités comme étant des conditions indispensables dans le choix du lieu pour faire du shopping. La gratuité du parking est également un élément discriminant majeur pour un centre commercial en France comme le souligne sa récurrence dans l’enquête. 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0% -1% -2% -3% -4% 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 Sept 14 Source : CNCC À PARAÎTRE : HOW CONSUMERS SHOP - FRANCE QUELLES AMÉLIORATIONS AVEZ-VOUS OBSERVÉES DANS LES CENTRES COMMERCIAUX AU COURS DES 3 DERNIÈRES ANNÉES ? 70 % 60 % 50 % LE PARC DE CENTRES COMMERCIAUX EN FRANCE 40 % 30 % 20 % Plus d'équipements de loisirs Plus d'événements Mise en place de la gratuité du parking Plus de restauration Nouvelles enseignes internationales Extension/ plus de boutiques 0% Rénovation 10 % Au 1er octobre 2014, le parc de centres commerciaux français totalise 14,5 millions de m², dont 6,6 % ont été livrés au cours des 5 dernières années. 289 centres commerciaux de plus de 20 000 m² sont répartis sur le territoire national pour un volume cumulé de 10,6 millions de m². D’ici 2016, 459 800 m² viendront s’ajouter au parc avec 11 nouveaux centres actuellement en cours de construction (303 500 m²) et 22 projets d’extension (156 300 m²). Ces travaux d’extension sont, par ailleurs, très souvent l’occasion de rénover et moderniser l’ensemble du centre. Source : CBRE Source : Enquête CBRE, How Consumers Shop 2014, échantillon France * Étude réalisée à partir d’une enquête menée auprès de 21 000 consommateurs dans 21 pays en zone EMEA. L’échantillon France est composé de 1 000 personnes. © 2014 CBRE LES COMMERCES EN FRANCE 9 COMMERCES DE PÉRIPHERIE Le marché des commerces en périphérie correspond à un modèle économique d’enseignes qui cherchent de grandes surfaces. Elles peuvent ainsi y développer leur concept et y présenter l’ensemble de la gamme de produits, à des niveaux de loyers bien inférieurs à ceux observés en centre commercial et centre-ville. Ce format commercial répond également à une logique d’accessibilité routière, nécessaire notamment pour les enseignes d’ameublement et de bricolage. Les loyers y sont stables avec tout de même une forte décote pour les produits vieillissants et mal positionnés. Si les meilleurs emplacements et produits sont logiquement les plus regardés, les enseignes sont particulièrement vigilantes à la notion de coût global. La pression fiscale est devenue un paramètre qui pèse significativement. Une lecture nationale de ce marché est dès lors impossible et chaque implantation est étudiée au cas par cas. La typologie des formats commerciaux en périphérie est hétérogène (boîtes commerciales regroupées en entrée de ville, boîtes isolées, parcs d’activités commerciales architecturés) et ce marché connaît actuellement des évolutions structurelles fortes. Malgré la difficulté pour les promoteurs de faire sortir de terre de nouveaux parcs d’activités commerciales, ils deviennent progressivement le nouveau modèle de périphérie, jouxtant et accroissant la concurrence sur les ensembles commerciaux plus anciens, et ce, au moment même où la consommation peine à redémarrer. Ces nouveaux produits, mieux intégrés dans le paysage urbain, sont plus en phase avec les nouvelles habitudes de consommation et aussi plus cohérents avec les besoins des enseignes. La désaffection de ces dernières, jugulée à celle des consommateurs pour certaines zones commerciales est croissante, la cannibalisation faisant progressivement son office. La reconversion de ces sites pose aujourd’hui question. VERS UN MODE DE CONSOMMATION TOUJOURS PLUS OMNICANAL Les frontières entre commerce physique et commerce en ligne tombent progressivement. Le modèle n’est pas encore trouvé mais l’ensemble des acteurs en prend conscience et met davantage de moyens pour s’adapter aux consommateurs dont les habitudes évoluent rapidement. La dernière étude How Consumers Shop 2014 souligne la complémentarité des méthodes de commerce. Ainsi 82 % des personnes déclarent qu’elles utilisent internet (via un ordinateur) lorsqu’elles cherchent un produit spécifique et que 89 % se rendent finalement en boutique pour concrétiser l’achat. Les nouveaux modes de communication mobiles ne sont pas encore généralisés puisque seuls 12 % utilisent une tablette lorsqu’ils cherchent un produit spécifique et 10 % un smartphone. Le taux d’équipement des ménages étant en croissance continue, les habitudes évoluent simultanément. 36 % des consommateurs interrogés affirment qu’ils utiliseront davantage les outils connectés dans les 2 ans à venir, avec une proportion plus importante pour la seule tablette. Le potentiel de croissance de l’omnicanal est donc substantiel. Parallèlement, 77 % déclarent qu’ils continueront de se rendre en boutique. En tout état de cause, les différents canaux seront de plus en plus mêlés. Les contours du marché des commerces se redessinent progressivement, avec l’intégration évidente des outils connectés mais aussi dans lequel la boutique restera une des composantes essentielles. LOYERS ET CHARGES EN PÉRIPHÉRIE Fourchette de loyers indicative (HT HC/m²/an) Charges (m²/an) Retail parks 110 € / 220 € 40 € / 50 € Boîtes commerciales 90 € / 120 € 5 € / 10 € Source : CBRE DES CANAUX DE DISTRIBUTION COMPLÉMENTAIRES Question : Pour votre shopping (non alimentaire), quelle(s) méthode(s) utilisez-vous selon les actions citées ? vente par correspondance 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % se rendre en boutique en ligne avec une tablette en ligne avec un ordinateur en ligne avec un smartphone pour acheter pour vérifier les prix ou la description d'un article pour chercher un article spécifique pour regarder les produits, les collections Clé de lecture : 82 % des personnes interrogées utilisent régulièrement internet (via un ordinateur) lorsqu’elles cherchent un produit spécifique Source : Enquête CBRE, How Consumers Shop 2014, échantillon France DES CANAUX DE DISTRIBUTION COMPLÉMENTAIRES Question : Dans les 2 ans à venir, pour votre shopping (non alimentaire), utiliserez-vous plus, moins ou autant qu’aujourd’hui ces canaux ? 57 % En ligne 36 % 7% 77 % Se rendre en boutique 13 % 10 % 0% 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 % 70 % 80 % stable plus souvent moins souvent Clé de lecture : 57 % des personnes interrogées déclarent que dans les 2 ans, elles utiliseront ou consommeront autant en ligne qu’aujourd’hui Source : Enquête CBRE, How Consumers Shop 2014, échantillon France 10 LES COMMERCES EN FRANCE © 2014 CBRE INVESTISSEMENTS Une année record 3,6 milliards d’euros d’engagements en commerces ont été recensés sur les 9 premiers mois de 2014 en France, ce qui représente 25 % de l’investissement global, un niveau historiquement élevé. Grâce à un 1er semestre exceptionnel, marqué par deux mega-deals, ce chiffre apparaît en progression de + 85 % sur un an. Et les derniers mois, s’ils ont été assez calmes en termes de signatures, ont été actifs en termes de promesses, avec près de 2 milliards d’euros annoncés. Ainsi, au vu des négociations en cours, le résultat annuel devrait approcher les 6 milliards d’euros, établissant un nouveau record absolu. Par ailleurs, rappelons que ces volumes ne tiennent pas compte des nombreuses surfaces de commerces en pied d’immeubles cédées dans le cadre d’actifs à dominante bureaux, qui peuvent souvent représenter une part substantielle de la valeur du bien. 2014 se présente donc pour l’investissement en commerces comme une année inédite. Tout d’abord, le marché tire profit d’un contexte européen extrêmement porteur. Notre pays bénéficie en effet à plein depuis le début de l’année de la vague de capitaux qui cherchent à s’investir dans l’immobilier européen, grâce à un environnement de taux extrêmement favorable et au retour des financements. Par ailleurs, le secteur de l’investissement commercial français est actuellement en pleine recomposition. Les grandes foncières historiques, qui dominent notamment le marché des centres commerciaux, cherchent à se repositionner, ce qui implique sur certains segments de produits des politiques d’arbitrage d’ampleur. En face, un nombre croissant d’institutionnels cherche à se diversifier et à accroître leur exposition aux commerces, ce qui conduit à l’émergence d’acteurs en phase de constitution de patrimoine. Des nouveaux entrants étrangers pourraient par ailleurs profiter de ce contexte pour pénétrer le marché français, historiquement assez fermé. D’ailleurs, la réinternationalisation du marché engagée en 2012 s’est poursuivie. Les investisseurs transfrontaliers ont réalisé 7 des 10 transactions supérieures à 50 millions d’euros, avec un panel de nationalités diversifié : Américains, Britanniques, Néerlandais et Moyen-Orientaux ont été les plus actifs. Les fonds d’investissement ont notamment été très présents cette année. Les capitaux actuellement en circulation sont donc en quête de gros volumes sur un marché très concurrentiel. Les portefeuilles, sont particulièrement recherchés puisqu’ils permettent aux nouveaux entrants d’atteindre rapidement une taille de patrimoine critique et offrent une mutualisation du risque. Dans ce contexte, l’activité a été portée depuis le début de l’année par quelques très grosses transactions qui gonflent les volumes. Les deux plus importants deals (la cession de Beaugrenelle et du portefeuille Klépierre) pèsent à eux seuls près de 60 % des montants engagés. Ces opérations exceptionnelles masquent la faiblesse des transactions de taille intermédiaire, qui constituent le cœur traditionnel du marché. Car pour les produits de dimension plus modeste, l’offre reste très limitée. Ainsi, sur le segment compris entre 10 et 25 millions d’euros, le nombre de deals a par exemple reculé de - 35 % sur un an, illustrant le manque de liquidité. Le poids de ces deux énormes transactions biaise par ailleurs l’analyse statistique. Logiquement, le segment des centres commerciaux et des galeries commerciales, où le turn-over est habituellement limité, concentre cette année près des trois quarts des volumes investis. Les boutiques de centre-ville à Paris et dans les grandes métropoles régionales continuent cependant d’être très recherchées, les investisseurs les considérant © 2014 CBRE ÉVOLUTION DES ENGAGEMENTS EN COMMERCES EN FRANCE (EN MILLIONS D’EUROS) 4 000 40 % 3 000 30 % 2 000 20 % 1 000 10 % 03 04 05 06 07 08 Volumes annuels 09 10 11 12 13 9M 14 Part dans total France Sources : CBRE / Immostat RÉPARTITION DES ENGAGEMENTS PAR TYPE DE COMMERCES (EN VOLUMES) 100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0% 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 9M 14 Parc d'activité commerciales Murs d'enseigne Galerie commerciale Centre commercial Boutique centre-ville Autre Sources : CBRE / Immostat RÉPARTITION DES ENGAGEMENTS EN COMMERCES PAR TAILLE D’OPÉRATIONS SUR LES 9 PREMIERS MOIS DE 2014 (EN VOLUMES) ≥ 100 €M 73,8 % 6 opérations < 10 M€ 4% 63 opérations Entre 10 et 25 M€ 5% 11 opérations Entre 25 et 50 M€ 8,5 % 9 opérations Entre 50 et 100M€ 8,7 % 4 opérations Sources : CBRE / Immostat LES COMMERCES EN FRANCE 11 comme les produits les plus résilients. C’est d’ailleurs sur ce segment que les taux de rendement locatif se compriment le plus, la barre des 4 % étant largement franchie pour les meilleurs actifs de la capitale et sans doute prochainement atteinte à Lyon, Lille ou Toulouse. En revanche, la demande pour les actifs de périphérie (retail parks et surtout boîtes commerciales) reste très restreinte du fait des perspectives mitigées de la consommation sur ces localisations. De fait, la crise, en rendant les enseignes plus sélectives dans leurs choix d’implantation, a bénéficié aux meilleurs emplacements de centre-ville, où les valeurs locatives se maintiennent voire continuent de progresser, dévalorisant d’autant les autres localisations. LES TAUX DE RENDEMENT NET IMMÉDIATS « PRIME »* EN COMMERCE, OCTOBRE 2014 • Centre-ville à Paris - Emplacements n°1 : 3,50 % - 4,85 % - Autres emplacements : 5,00 % - 7,00 % • Centre-ville en Province - Emplacements n°1 : 4,15 % - 6,00 % - Autres emplacements : 6,00 % - 9,00 % • Périphérie - Parcs d’activités commerciales Ile-de-France : 5,25 % - 8,00 % - Parcs d’activités commerciales province : 6,25 % - 9,25 % • Centres commerciaux régionaux - Ile-de-France : 4,15 % - 5,25 % - Province : 4,35 % - 6,00 % La dynamique restera positive même si les volumes se normaliseront Hausse du chômage et de la pression fiscale, baisse du pouvoir d’achat contraignant les dépenses de consommation : les deux dernières années n’ont pas été faciles pour les enseignes implantées sur notre territoire et l’amélioration espérée tarde à se concrétiser. La situation du marché de l’investissement en commerces apparaît donc inédite, surtout à l’heure où le spectre d’un retour de la récession dans la zone euro est à nouveau agité. Mais l’immobilier commercial français bénéficie de fondamentaux solides (démographie porteuse, offre réglementairement contrainte, positionnement privilégié sur le secteur porteur du luxe…), qui trouvent tout leur sens dans l’optique d’un investissement long terme comme l’immobilier, et d’une réputation flatteuse en termes de pérennité des rendements. Notre marché demeure donc attractif aux yeux des investisseurs aussi bien domestiques qu’internationaux. La prime de risque immobilière, malgré l’accélération récente du mouvement de compression des taux de rendement, reste historiquement élevée grâce à des taux longs au plancher. Elle est par ailleurs dopée par des coûts de financements au plus bas et des ratios de LTV à la hausse, démultipliant l’effet de levier, avec des banques redevenues prêteuses. La demande en actifs commerciaux restera donc soutenue. Mais 2015 pourra difficilement égaler 2014 en termes de volumes échangés. * Actifs bien situés, loués aux conditions de marché Grille établie en partie à dire d’experts (Capital Markets, Valuation, Etudes et Recherche), sachant qu’il n’existe pas systématiquement de références pour chaque catégorie Source : CBRE ÉVOLUTION DE LA PART RELATIVE DES DIFFÉRENTES NATIONALITÉS DANS LES ENGAGEMENTS (EN VOLUMES) 80 % 74,7 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 7,8 5,7 5,1 5 1,7 20 % 10 % 03 04 05 Français Britanniques 06 07 08 09 10 11 12 % % % % % 13 9M 14 Allemands Moyen-Orientaux Nord-Américains Néerlandais Source : CBRE LES PRINCIPALES OPÉRATIONS DES 9 PREMIERS MOIS DE 2014 Trimestre Immeuble / localisation Acquéreur Vendeur Type commerces Surface globale (m²) Montant (M€) T1 LE ROSSINI / PARIS 9 AVIVA INOVALIS Boutique de centre-ville 6 270 confidentiel T1 PORTEFEUILLE FRANCE KKR CORIO Centre commercial 55 300 104 T1 CC SAINT SEBASTIEN / NANCY HAMMERSON AXA REIM Centre commercial 18 000 130,5 T2 CC DOMUS / ROSNY SOUS BOIS ORION CAPITAL MANAGERS KP INVESTMENTS Centre commercial 63 000 70 T2 30 RUE D’ASTORG / 52-54 AVENUE MONTAIGNE / PARIS 8 OLAYAN GROUP RISANAMENTO Boutique de centre-ville 14 000 confidentiel 50 000 T2 CC BEAUGRENELLE / PARIS 15 APSYS / MADAR / ST JAMES GECINA Centre commercial T2 PORTEFEUILLE FRANCE CARMILA KLEPIERRE Galerie commerciale 1 407 (estim.) 700 T3 PORTEFEUILLE FRANCE SYNTRUS ACHMEA GROSVENOR Boutique de centre-ville 140 Source : CBRE 12 LES COMMERCES EN FRANCE © 2014 CBRE DÉJÀ PARU France Retail View Point – Le Marais – Novembre 2013 How Consumers Shop 2014 Global Retail View Q2 2014 How Active Are Retailers Globally 2014 Global View Point – Shopping Centre Development – April 2014 À PARAÎTRE How We shop – France How Consumers Shop – France France Retail View Point – rue St Honoré – Novembre 2014 France Retail View Point – Champs Elysées France Retail View Point – St Germain Market View Régions par ville Bien que puisées aux meilleures sources, les informations que nous publions ne sauraient en aucun cas engager la responsabilité de CBRE ou du groupe CBRE. La reproduction de tout ou partie du présent document est autorisée sous l'expresse réserve d'en mentionner la source. CBRE Ressources - Groupement d'Intérêt Économique Siège social : 145-151, rue de Courcelles 75017 PARIS - Siren : 412 352 817 - RCS Paris ÉTUDES ET RECHERCHE AMENAGEMENT D’ESPACE HÔTELS CAPITAL MARKETS COMMERCIALISATION ASSET SERVICES MARKETING RETAIL VALUATION CONSEIL EN IMPLANTATION VENTE À UTILISATEURS RÉSIDENTIEL PORTFOLIO MANAGEMENT GLOBAL CORPORATE SERVICES ASSISTANCE À MAITRISE D'OUVRAGE BUILDING CONSULTANCY CONSULTING 145 - 151 rue de Courcelles BP 80450 75824 Paris Cedex17 33 (0) 1 53 64 00 00 ÉTUDES & RECHERCHE RETAIL Aurélie Lemoine Chris Igwe Mickaël Intins Directrice Téléphone : +33 (0)1 53 64 36 35 e-mail : [email protected] Directeur Retail CBRE France / Senior Director European Retail Leasing, EMEA Téléphone : +33 (0)1 53 64 33 94 e-mail : [email protected] Directeur Retail Paris Téléphone : +33 (0)1 53 64 35 88 e-mail : [email protected] Sabine Echalier Nicolas Delarocque Directrice adjointe Téléphone : +33 (0)1 53 64 37 04 e-mail : [email protected] Consultant Senior Centres Commerciaux et Retail Parks Téléphone : +33 (0)1 53 64 36 67 e-mail : [email protected] CCC Paris 10 - 01 45 23 23 12 www.cbre.fr
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