enrichir le paysage urbain
Transcription
enrichir le paysage urbain
Pour découvrir la nouvelle version 2016 du Guide Bâtiment Durable en ligne, Rendez-vous sur: http://www.guidebatimentdurable.brussels GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS - RECOMMANDATION PRATIQUE TER04 - ENRICHIR LE PAYSAGE URBAIN Inscrire le projet de construction ou de rénovation dans l’ensemble architectural auquel il appartiendra contribue à rendre les lieux durables. PRINCIPES DEMARCHE L’architecture durable doit être le support physique le plus approprié aux différentes formes de la solidarité entre les personnes et le plus stimulant pour l’épanouissement de leurs émotions et de leurs pensées. L’ensemble architectural qui comprend les espaces privés et publics confère aux bâtiments qui le constituent une puissance de retentissement inégalable. Les qualités relationnelles du bâtiment avec son contexte favorisent l’existence d’un sentiment d’appartenance au lieu et d’une identité collective. Tout bâtiment participe toujours à un ensemble paysager qu’on le veuille ou non. Autant dès lors le concevoir pour en rehausser les valeurs. o o L’Europe qui a patiemment et parfois douloureusement construit la démocratie citoyenne nous lègue un héritage essentiel dans lequel l’espace public constitue la figure centrale et fédératrice. Chaque bâtiment de nos villes est ainsi susceptible de concourir à la structuration et à la configuration de l’espace public pour le rendre harmonieux et signifiant. L’harmonie désigne l’accord entre les différentes parties d’un tout : elle ne peut être réduite aux seules compositions fondées sur le mimétisme. C’est la qualité de la forme de l’espace public qui est en jeu dans les villes. La manifestation du sens du lieu gagne à être progressive. Le fait que le bâtiment ne se dévoile pas d’emblée entièrement aiguise l’émotion et accroît sa valeur significative. Une certaine forme d’opacité et de dissimulation est nécessaire au déploiement de PAGE 1 SUR 9 – ENRICHIR LE PAYSAGE URBAIN – FEVRIER 2007 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS RECOMMANDATION PRATIQUE TER04 o l’imaginaire des habitants et des usagers. Lorsque tout est montré, il y a moins à imaginer et à reconstruire mentalement. Le bâtiment, tout comme la ville, doit pouvoir se présenter à nous dans un jeu d’ouvertures et de fermetures subtil et ancré dans la culture. Le bâtiment « tout en façade », pour reprendre l’expression de Pierre Sansot, ne nous fait pas rêver. La vitalité et l’identité d’une ville se mesurent entre autres à son assise temporelle. Ses lieux qui ont été façonnés par la traversée et l’épreuve du temps évoquent la force de sa résilience et de la probabilité de sa capacité à évoluer pour affronter les défis du futur. L’heureux entremêlement des temps d’expression architecturale dans la ville témoigne de cette vitalité et expriment le caractère de son identité. La rénovation et la réhabilitation des bâtiments existants qui présentent des qualités urbaines suffisantes valorisent ainsi le paysage urbain. INDICATEURS : Les indicateurs permettant de mesurer la qualité du paysage urbain auquel le bâtiment contribue appartiennent essentiellement à des catégories non quantifiables. Voici 3 éléments qui méritent d’être vérifiés : o La forme de l’espace public qui dessert le bâtiment : lorsqu’un bâtiment a été conçu pour enrichir le paysage urbain, l’espace public qui le dessert doit être figurable ou représentable dans les cartes mentales par une forme donnée. o Le nombre et la qualité des séquences de découverte d’un bâtiment à partir de l’espace public. o La non-substituabilité du bâtiment ou d’une partie rénovée ou nouvelle d’un bâtiment existant : la possibilité de déplacer un bâtiment ou une partie de bâtiment sans que sa signification en soit amoindrie atteste a priori d’une plus grande faiblesse de ses relations au contexte. OBJECTIFS : Les objectifs à atteindre sont les suivants : o Configurer l’espace public qui dessert le bâtiment afin de le rendre figurable et imageable. o Filtrer la perception du bâtiment pour manifester progressivement son organisation et sa vie et conséquemment sa signification. o Réutiliser a priori les lieux existants dans la mesure de leurs qualités urbaines pour contribuer à l’expression générale de la vitalité et de l’identité urbaine à travers l’épaisseur du temps. DISPOSITIFS 3 dispositifs architecturaux permettant d’atteindre ces objectifs peuvent être identifiés : o Le volume bâti consécutif à la configuration de l’espace public qui le dessert : la puissance poétique des villes résulte de la qualité de ses espaces publics ou plus exactement de ses volumes publics puisque les lieux dont l’ensemble des habitants et des usagers fait l’expérience sont délimités et dès lors structurés et configurés tant par les sols des espaces publics que par les façades des bâtiments, l’esprit ayant en outre tendance à constituer un plafond urbain imaginaire qui correspond à la hauteur moyenne des limites visuelles verticales. La forme qui ordonne est celle de l’espace public ; le bâtiment, au besoin, est déformé, mais l’espace public ne peut être déformé par le bâtiment. PAGE 2 SUR 9 – ENRICHIR LE PAYSAGE URBAIN – FEVRIER 2007 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS RECOMMANDATION PRATIQUE TER04 o La révélation progressive des espaces d’un bâtiment : toutes les civilisations montrent, laissent voir et cachent des lieux dans l’organisation de la vie en société. Il en va du bâtiment, et des habitations en particulier, comme des hommes : certaines choses sont dites et d’autres sont tues. Cette épaisseur et ce ménagement donnent du jeu aux innombrables transactions sociales. o La valorisation du patrimoine intéressant : le patrimoine architectural et naturel dont nous héritons constitue la mémoire collective de notre société. Le passé nous est indispensable pour penser le présent et le futur. Il doit être préservé à ce titre sans que cela ne génère pour autant des attitudes conceptuelles toutes faites lors de missions de rénovation ou de restauration. PAGE 3 SUR 9 – ENRICHIR LE PAYSAGE URBAIN – FEVRIER 2007 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS RECOMMANDATION PRATIQUE TER04 ELEMENTS DU CHOIX ASPECTS TECHNIQUES > Le volume bâti consécutif à la configuration de l’espace public Vérifier la compatibilité du projet avec : o Le titre I du R.R.U. et, en particulier, les articles 3 et 7 relatifs à l’implantation, les articles 5 et 8 relatifs à la hauteur de la façade à rue, l’article 6 relatif à la toiture et l’article 10 relatif aux éléments en saillie sur la façade à rue. o les Règlements Communaux d’Urbanisme (R.C.U.) ou les règlements zonés, dans les Plans Particuliers d’Affectation du Sol (P.P.A.S.) et dans les plans de lotissement. > La révélation progressive des espaces Vérifier la compatibilité du projet avec : o Le titre I du R.R.U. et, en particulier, l’article 4 relatif à la profondeur du bâtiment et l’article 9 relatif aux rez-de-chaussée. o les Règlements Communaux d’Urbanisme (R.C.U.) ou les règlements zonés, dans les Plans Particuliers d’Affectation du Sol (P.P.A.S.) et dans les plans de lotissement. > La valorisation du patrimoine intéressant o Vérifier la compatibilité du projet avec les plans et les règlements urbanistiques en vigueur et, en particulier, ce qui est autorisé dans le titre I du Règlement régional d’Urbanisme (R.R.U.), dans les Règlements Communaux d’Urbanisme (R.C.U.) ou les règlements zonés, dans les Plans Particuliers d’Affectation du Sol (P.P.A.S.) et dans les plans de lotissement. o Consulter les différentes sources historiques et archéologiques publiées et utilisées par les instances chargées de la protection des monuments et des sites en région de Bruxelles-Capitale. o Vérifier les possibilités structurelles du bâtiment existant. o S’assurer que tout a été fait pour réduire au maximum les besoins énergétiques du bâtiment. Au cas où une isolation thermique a été réalisée, vérifier et adapter le système de ventilation. o Vérifier la conformité du projet avec les normes de sécurité incendie et les implications en terme d’altération du patrimoine. ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX > Le volume bâti consécutif à la configuration de l’espace public o Le groupement des bâtiments qui permet de mieux garantir la configuration de l’espace public réduit leurs besoins énergétiques de chauffage dans la mesure où la mitoyenneté qui en résulte contribue fortement à la réduction des déperditions thermiques. o La mitoyenneté réduit également les surfaces d’enveloppe des bâtiments et en conséquence l’énergie grise nécessaire à la production des matériaux de construction. o Les orientations et les configurations des espaces publics ont un impact sur les mouvements et l’intensité des vents. Il peut être tiré parti d’effets dépressifs ou surpressifs dans la conception du système de ventilation du bâtiment. > La révélation progressive des espaces o L’assemblage de bâtiments aide à la dissimulation de certains lieux et dès lors à la suspension de leur découverte. Cela permet de réduire les besoins énergétiques de chauffage et de fabrication des matériaux de construction comme expliqué au point précédent. > La valorisation du patrimoine intéressant o La réutilisation de bâtiments existants ménage l’usage du sol et de l’espace en évitant de nouvelles constructions. o La réutilisation de bâtiments existants réduit les besoins en matières premières et en énergie pour la fabrication de nouveaux matériaux de construction. o La réutilisation de bâtiments existants réduit également la production de déchets de construction et de démolition. PAGE 4 SUR 9 – ENRICHIR LE PAYSAGE URBAIN – FEVRIER 2007 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS RECOMMANDATION PRATIQUE TER04 o o Il convient également de tout mettre en œuvre pour réduire les besoins énergétiques de fonctionnement du bâtiment à réutiliser ainsi que satisfaire les besoins en confort et santé (voir renvois vers d’autres fiches à la fin de ce document). De même, il convient d’examiner et de réduire au maximum les coûts environnementaux induits en termes de transports pour accéder au bâtiment. ASPECTS ECONOMIQUES > Le volume bâti consécutif à la configuration de l’espace public o Le groupement des bâtiments qui permet de mieux garantir la configuration de l’espace public réduit les coûts de construction et de fonctionnement par la mise en oeuvre de la mitoyenneté. o Parce qu’elle augmente ses chances de pérennisation, la participation du bâtiment à un ensemble architectural rentabilise davantage l’investissement de départ. > La révélation progressive des espaces o Le fait de privilégier le groupement de bâtiments pour faciliter la scénographie de la découverte progressive des espaces réduit non seulement les coûts de construction et de fonctionnement par la mise en oeuvre de la mitoyenneté mais aussi permet de diminuer les coûts de construction des faces cachées qui ne doivent pas répondre aux exigences sociales, urbanistiques et de solidité des façades avant. > La valorisation du patrimoine intéressant o Le coût collectif de la réutilisation de bâtiments existants est moins élevé que dans le cas de constructions neuves si celles-ci supposent l’extension des services et des équipements publics. o La TVA est réduite pour les travaux concernant des bâtiments anciens. o Cependant, le coût de la main-d’œuvre est proportionnellement plus élevé pour les travaux de rénovation et de réhabilitation que pour les travaux de construction neuve. ASPECTS SOCIAUX ET CULTURELS > Le volume bâti consécutif à la configuration de l’espace public o Le fait de concevoir la forme de l’espace public lorsque l’on conçoit un bâtiment desservi par lui renforce l’image de l’ensemble urbain auquel il appartient. L’imagibilité de la ville, pour reprendre le terme de Kevin Lynch, permet de s’y orienter, de s’y repérer et de s’y identifier. o La qualité de la scénographie des espaces publics stimule l’intérêt des parcours et de la flânerie. L’attrait d’aller d’ici à là-bas est essentiel au développement des déplacements piétons et cyclistes et accroît en conséquence les chances de survenance de rencontres imprévues qui peuvent à leur tour induire des formes de solidarité informelle. > La révélation progressive des espaces o La révélation progressive des espaces du bâtiment à partir de l’espace public qui le dessert nourrit l’imaginaire des habitants et des usagers de la ville et en particulier des enfants qui porteront tout au long de leur existence le souvenir des lieux de leurs premières expériences de vie . o Traditionnellement dans nos régions, les espaces de l’habitation sont organisés autour et à partir d’une forme de dualité topologique qui consiste en la distinction d’un « avant » et d’un « arrière » et qui correspond aux pôles d’un continuum entre les comportements publics et les comportements intimes. La révélation progressive des espaces du logement peut répondre à ce modèle culturel de l’habiter. Les espaces de l’ « avant » du bâtiment contribuent fortement au sentiment de sécurité dans l’espace public. > La valorisation du patrimoine intéressant o La valorisation du patrimoine intéressant contribue grandement au façonnement de la mémoire et de l’identité collective et nourrit la conception et la représentation de notre avenir. PAGE 5 SUR 9 – ENRICHIR LE PAYSAGE URBAIN – FEVRIER 2007 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS RECOMMANDATION PRATIQUE TER04 o L’entremêlement des époques et des styles architecturaux définit le caractère et la saveur singulière d’une ville. Il atteste de sa capacité de résilience et d’évolution, preuve de sa vitalité. ARBITRAGE o o o o En agglomération, les valeurs d’ensemble sont produites par la proximité physique et visuelle. La protection et la valorisation du patrimoine seront d’autant plus satisfaisantes si l’intervention contemporaine exprime un accord esthétique plutôt qu’une singularité absolue. L’isolement d’un élément tend à neutraliser et à réduire ses effets émotifs. Plutôt que de déformer l’espace public, il vaut mieux déformer le bâtiment pour configurer l’espace public (cfr. schéma dans « mise en œuvre ») L’implantation du bâtiment sera décisive pour fonder les choix en matière de disposition de ses activités et de conception des façades donnant sur l’espace public. Les bâtiments de logement seront conçus de telle façon que les parties avant et arrrière soient clairement différenciées du point de vue de leur structure constructive et des rapports intérieur/extérieur (cfr. développement dans « mise en œuvre) MISE EN ŒUVRE L’enrichissement du paysage urbain se conçoit dès l’esquisse architecturale et s’affine au fur et à mesure du développement du projet jusqu’à la finalisation du dossier de demande de permis d’urbanisme. Les informations qui suivent précisent pour chaque dispositif les points particuliers d’attention lors de la conception. LE VOLUME BATI CONSECUTIF A LA CONFIGURATION DE L’ESPACE PUBLIC L’heureuse intégration du bâtiment dans l’ensemble architectural auquel il appartient et dont il rehausse la qualité se conçoit à partir de la configuration de l’espace public qui est le premier référent spatial des interactions urbaines. o Le paysage urbain sera représenté par le dessin de la texture, le coloriage ou le tramage de l’espace public qui devient de la sorte la figure positive de l’espace, laissant apparaître en négatif les bâtiments et les autres parois verticales qui constituent ses écrans visuels. La conception du bâtiment sera ajustée pour contribuer à faire de l’espace public qui le dessert une figure fédératrice lisible et mémorisable. Dans le dessin de gauche, l’espace public est composé en tant que figure positive par la construction de nouveaux bâtiments dont les contours sont représentés par des traits tillés alors que dans celui de droite, ce sont au contraire les nouveaux bâtiments qui sont composés en tant que figure positive, l’espace public étant le solde négatif. o Sauf dans le cas d’une programmation spécifique empêchant toute forme de polyvalence des lieux, la conception d’un projet durable rend compte des avantages de PAGE 6 SUR 9 – ENRICHIR LE PAYSAGE URBAIN – FEVRIER 2007 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS RECOMMANDATION PRATIQUE TER04 situation du bâtiment par rapport à l’espace public dont la durée de vie est a priori de loin la plus longue dans son environnement. Les ouvertures sont conçues en fonction des relations à l’espace public. Ainsi, par exemple, l’appropriation d’une terrasse-balcon n’est pas la même au premier et au quatrième étage ; une pièce d’angle peut bénéficier de vues que n’aura pas une pièce occupant le centre de la façade ; la transition entre les espaces du rez-de-chaussée et l’espace public appelle des dispositifs appropriés. LA REVELATION PROGRESSIVE DES ESPACES La satisfaction qui résulte de ce que tous les lieux de la vie des habitants et des usagers de la ville ne sont pas visibles à partir de l’espace public est produite par la convenance de l’architecture aux pratiques sociales et culturelles. Traditionnellement dans nos régions, les espaces de l’habitation sont organisés autour et à partir d’une forme de dualité topologique qui consiste en la distinction d’un “avant” et d’un “arrière” et qui correspond aux pôles d’un continuum comportemental allant du plus public au plus intime. Cette organisation renvoie à des comportements culturels profondément ancrés dans le système de valeurs des habitants. Les territoires domestiques se structurent en fonction de cette dualité topologique. L’avant de l’habitation fait face à l’espace public et l’arrière s’ouvre vers la cour ou le jardin habituellement en contact avec d’autres cours et jardins. Un arrière d’habitation qui borde un espace public est a priori contraint dans ses possibilités comportementales. La mise en place d’écrans de protection visuelle qui est la conséquence comportementale logique dans ce type de situations ne permettra cependant pas d’éviter les nuisances sonores réelles mais surtout perçues et de se prémunir contre les risques d’intrusion. Inversement, une rue ou un parc qui longe des arrières d’habitations ne bénéficiera pas du contrôle social attendu et légitime dans le cas de l’avant de l’habitation et induira en conséquence un sentiment d’insécurité. Il convient cependant de noter que, dans la mesure où ils échappent au regard public, les appartements situés dans les parties les plus hautes de bâtiments élevés contraignent à cet égard moins leurs habitants. LA VALORISATION DU PATRIMOINE INTERESSANT L’expression de la vitalité et de l’identité de la ville dépend de la qualité des accords architecturaux entre le patrimoine digne d’intérêt et les interventions contemporaines. o Ces accords doivent être conçus aux différentes échelles de perception. Ainsi, un détail contemporain d’assemblage qui se révèle par rapport à des éléments structurels PAGE 7 SUR 9 – ENRICHIR LE PAYSAGE URBAIN – FEVRIER 2007 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS RECOMMANDATION PRATIQUE TER04 anciens compte autant que l’harmonie d’un contraste architectural entre bâtiments d’époques différentes. o o La mise en valeur du patrimoine passe toujours par un long et patient travail concerté de relevé et de reconnaissance des éléments bâtis et naturels dignes d’intérêt à partir desquels pourra prendre sens l’intervention contemporaine. La conservation de tout ou partie d’un bâtiment sera d’autant mieux justifiée et trouvera d’autant mieux son expression architecturale que son réemploi correspond à une réelle nécessité. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES AUTRES ELEMENTS A GARDER A L’ESPRIT Voici une liste de fiches dont les thématiques sont liées: o CSS07 - Assurer la qualité de l'air des locaux o CSS14 -Informer les occupants sur la gestion de la ventilation manuelle o ENE02 - Développer une stratégie du chaud o ENE04 - Construire un bâtiment bien isolé o ENE05 - Construire un bâtiment compact o ENE11 - En rénovation: isoler les parois o MAT13 - Prendre en compte la durée de vie des bâtiments existants et à construire et leurs composants, leur possible réaffectation. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES > Ouvrages généraux : o E. Bacon, Design of cities, éd. Thames and Hudson, Londres, 1975. o G. Cullen, The concise townscape, éd. Architectural Press, Londres, 1961. o K. Lynch, L’image de la cité, éd. Dunod, Paris, 1976. o P. Sansot, Poétique de la ville, éd. Méridiens Klincksieck, Paris, 1988. o J. Ladrière, Vie sociale et destinée, éd. Duculot, Gembloux, 1973. o R . Sennett, La conscience de l’œil, éd. de la Passion, Paris, 2000. o C. Alexander, S. Ishikawa et M. Silverstein, A pattern language, éd. Oxford University Press, New York, 1977. o P. Borie, P. Micheloni et P.Pinon, Forme et déformation, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris, 1978. o CERAA, sous la direction de M. Lacour, Morphologie urbaine à Bruxelles, éd. CERAA, Bruxelles, 1987. PAGE 8 SUR 9 – ENRICHIR LE PAYSAGE URBAIN – FEVRIER 2007 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS RECOMMANDATION PRATIQUE TER04 o o o o o o o o o o o J. Mc. Cluskey, Road form & townscape, éd. Butterworth Architecture, Oxford, 2ième édition, 1992. S. Kostof, The city shaped, éd. Thames and Hudson, Hong Kong, 1991. L. Mumford, La Cité à travers l'histoire, éd. Le Seuil, Paris, 1984. C. Norberg-Schulz, L’Art du lieu, éd. Le Moniteur, Paris, 1997. S.E. Rasmussen, Villes et Architecture, éd. L'Equerre, Paris, 1984. C. Sitte, L’art de bâtir les villes, éd. L’équerre, Paris, 1980. P. Smith, The dynamics of urbanism, éd. Hutchinson educational, Londres, 1974. P. Smith, The dynamics of delight ; architecture and esthetics, éd. Routledge, London, 2003. C. Thiberge, La ville en creux, éd. du Linteau, Paris, 2002. R. Unwin, L’étude pratique des plans de ville, éd. L’équerre, Paris, 1981. P. Vanderstraeten, Paysages d’agglomérations : expérience, compréhension et composition des ensembles architecturaux, éd. Références, ISA Saint-Luc Bruxelles, n° XXIV, Bruxelles, 2001. > Sites internet : o www.irismonument.be o www.arturbain.fr o www.livablecities.org o www.rru.irisnet.be o Sites des communes pour d’autres informations et documents urbanistiques PAGE 9 SUR 9 – ENRICHIR LE PAYSAGE URBAIN – FEVRIER 2007 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS RECOMMANDATION PRATIQUE TER04