Des plantes plutôt envahissantes… - Ville Lac
Transcription
Des plantes plutôt envahissantes… - Ville Lac
Des plantes plutôt envahissantes… Au Québec, la plupart des végétaux présents dans la nature sont indigènes, c’est-à-dire qu’ils poussent de façon naturelle. Toutefois, au fil du temps, certaines espèces ont été introduites pour leur exotisme ou leur utilité: le blé, le maïs et le pissenlit en sont d’ailleurs quelques exemples. Là où le problème se pose, c’est lorsque les plantes exotiques s’adaptent au milieu et le colonise agressivement, au détriment des plantes indigènes, au point de menacer la biodiversité, l’économie et la santé humaine. Certaines espèces peuvent mettre en péril les terres labourables, les grands pâturages libres et les aires naturelles, ce qui réduit la productivité agricole et forestière, ainsi que la biodiversité. Au Québec, près de 400 espèces invasives sont répertoriées. Le plus souvent, celles-ci envahissent les milieux humides, les terres en friche et les bords de routes. À LacMégantic, quelques espèces posent problème, dont la Renouée du Japon. Cette plante, aux tiges creuses et noueuses, ressemble particulièrement au bambou et sa floraison prolongée de couleur blanc crème a tout pour séduire le jardinier néophyte. Il ne faut toutefois pas se laisser berner, car cette belle plante figure au palmarès des cent (100) pires espèces envahissantes de la planète. Elle a la capacité de s’étendre rapidement et d’étouffer les plantes indigènes, nuisant ainsi à l’équilibre des milieux naturels. De plus, son éradication est extrêmement difficile, alors il faut à tout prix limiter son expansion! Si vous avez cette espèce sur votre terrain, le mieux est de couper ses tiges au ras du sol, et ce, à plusieurs reprises pendant la saison, de façon à épuiser ses réserves. N’essayez pas de les arracher, car vous décuplerez sa reproduction en laissant des bouts de racines dans le sol. Une fois les tiges coupées, vous pouvez aussi mettre une toile noire pardessus pour les priver de lumière. En aucun cas, vous ne devez envoyer les résidus au compost; mettez-les plutôt dans un sac à ordure et disposez-en lors de la collecte des déchets. Vous pouvez aussi brûler les tiges et de cette façon, les graines ne pourront se répandre et coloniser les terrains. Pour plus de renseignements, consultez le site Internet de la Ville dans la section «Environnement»; plusieurs documents traitent des espèces envahissantes. De plus, vous pouvez communiquez avec le service de l’Environnement au 819-583-2441. Mélanie Gagné Agente en environnement