sophie germain

SOPHIE GERMAIN
Paris 1776 – Paris 1831
Petite histoire…
L’accès aux mathématiques n’est pas autorisé
aux femmes au XVIIIe siècle ! Brillante et
autodidacte, c’est donc seule qu’elle découvre
les mathématiques à l’âge de 13 ans, s’instruit
avec les livres de la bibliothèque de son père,
se procure des cours de l’Ecole Polytechnique
et lit notamment Newton et Euler…
Souvent heurtée à l'intransigeance de son
époque envers les femmes savantes, elle
utilise le pseudonyme de Monsieur Blanc pour
échanger avec de grands mathématiciens
comme Lagrange et Gauss.
En 1816, elle obtient la reconnaissance d’une
partie de la communauté scientifique et
reçoit un prix de l’Académie des Sciences.
Mais finalement son certificat de décès ne la présentera pas comme
mathématicienne… mais comme rentière !
Pendant ce temps là…
¤ Révolution française de 1789
¤ Ludwig van Beethoven (1770 – 1827)
Principaux travaux mathématiques
¤ Etude mathématique de problèmes de vibrations des surfaces élastiques
¤ Travaux et démonstrations sur la théorie des nombres
Remarquable !
Sophie Germain a prouvé, partiellement, le Grand Théorème de Fermat, pour
une certaine classe d’entiers premiers qui portent désormais son nom…
Les nombres premiers de Sophie Germain sont les nombres premiers n tel que
le nombre (2n + 1) soit aussi un nombre premier… Les nombres premiers de
Sophie Germain inférieurs à 100 sont : 2 , 3 , 5 , 11 , 23 , 29 , 41 , 53 , 83 , 89.