Conjoncture en Ile-de-France 3T13
Transcription
Conjoncture en Ile-de-France 3T13
Conjoncture en Ile-de-France DU SECTEUR PRIVÉ AU 3e TRIMESTRE 20131 Décembre 2013 Au 3e trimestre, l’emploi salarié en Ile-de-France stagne par rapport au trimestre précédent ; en effet, 1 500 emplois nets seulement ont été créés durant trois mois. L’emploi demeure toujours en repli par rapport à fin 2012. La construction (+ 1,3 % sur un trimestre) et le tertiaire hors intérim (+ 0,1 %) ont vu leur niveau d’emploi progresser, tandis que l’industrie (- 0,8 %) et l’intérim (-1,8 %) ont détruit des emplois. Graphique 1 : Masse salariale, emploi et salaire moyen par tête du secteur privé Glissement annuel +5% +4% +3% +2% +1% +0% -1% 13 - 2T 13 - 1T 12 - 4T 12 - 3T 12 - 2T 12 - 1T 11 - 4T 11 - 3T 11 - 2T 11 - 1T 10 - 4T 10 - 3T 10 - 2T -2% Tableau 1 : Masse salariale et emploi du secteur privé 3e trimestre 2013 France entière Ile-de-France En Niveau 2013 T3 Masse salariale (en millions d'€uros) Emploi (en milliers) Salaire moyen par tête mensuel (en €uros) Masse salariale (en millions d'€uros) Emploi (en milliers) Salaire moyen par tête mensuel (en €uros) Glissement annuel 2013 T3 2012 T3 2011 T3 2010 T3 42 395 +1,5% +2,5% +3,7% +2,4% 4 517 -0,0% +0,2% +0,9% +0,5% 3 129 +1,5% +2,2% +2,6% +2,3% 130 272 +1,2% +2,3% +3,4% +2,5% 17 762 -0,6% -0,2% +0,9% +0,7% 2 443 +1,8% +2,5% +2,3% +2,1% Source Urssaf - Acoss 1 : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents. 1 L'emploi stagne en Ile-de-France Sur un an, le niveau d’emploi francilien affiche un déficit de 2 200 salariés (- 0,0 %). La très légère hausse de ce trimestre n’a pas permis de rattraper la baisse observée au 1er trimestre 2013. L’emploi francilien signe donc son deuxième trimestre consécutif de quasi-stagnation et reste très loin de son niveau d’avant crise économique, accusant toujours un déficit de 40 000 salariés. L’emploi francilien poursuit cependant sa résistance alors que le niveau d’emploi national continue de baisser (- 0,1 % sur un trimestre et - 0,6 % sur un an). L’emploi hors Ile-de-France affiche ainsi un recul plus marqué (- 0,2 % sur un trimestre et - 0,8 % sur un an). La masse salariale reste peu dynamique La masse salariale progresse de 1,5 % sur un an, soit une progression plus rapide que celle observée au niveau national (+ 1,2 %). Dans un contexte d’inflation réduite, la masse salariale progresse de manière peu dynamique. La croissance du SMPT (salaire moyen par tête) est en hausse de 1,5 % sur un an, soit une croissance qui diminue par rapport au trimestre dernier (+ 1,8 %). Cependant, la progression du dernier trimestre pourrait s’expliquer par des primes plus élevées que l’année précédente. Le SMPT francilien s’établit à 3 129 euros. La progression du SMPT national demeure une nouvelle fois plus dynamique avec une hausse de 1,8 %. Tableau 2 : Evolution de l'emploi par secteur d'activité détaillé (NACE 38) NACE 38 BZ CA CB CC CD CE CF CG CH CI CJ CK CL CM DZ EZ FZ GZ HZ IZ JA JB JC KZ LZ MA MB MC NZ OZ PZ QA QB RZ SZ Niveau trimestriel (en milliers) SECTEURS Industries extractives Industries agro-alimentaires Habillement, textile et cuir Bois et papier Cokéfaction et raffinage Industrie chimique Industrie pharmaceutique Industrie plastiques, produits non minéraux Métallurgie et fabrication de produits métalliques Fabrication produits informatiques, électroniques, optiques Fabrication d'équipements électriques Fabrication machines et équipements n.c.a. Fabrication de matériels de transport Industrie du meuble; réparation et installation de machines Production, distribution d'électricité, de gaz Production et distribution d'eau, gestion des déchets Construction Commerce; réparation d'automobiles et de motos Transports et entreposage Hébergement et restauration Edition et Audiovisuel Télécommunications Activités informatiques Activités financières et d'assurance Activités immobilières Activités juridiques, de conseil et d'ingénierie Recherche et développement Autres activités scientifiques et techniques Activités de services administratifs et de soutien Administration publique Education Activités pour la santé humaine Action sociale et hébergement médico-social Arts, spectacles et activités récréatives Autres activités de services Industrie Construction Tertiaire dont Tertiaire hors intérim Intérim 2013 T3 1,7 46,5 18,4 18,9 2,4 26,8 19,6 20,4 28,4 43,2 14,3 17,9 75,6 42,7 46,2 32,9 282,7 688,7 372,5 289,8 144,7 54,9 185,6 314,9 74,1 366,8 60,4 85,9 516,1 39,0 76,6 98,9 169,1 94,3 140,7 456,1 282,7 3 772,9 3 673,3 99,6 Glissement annuel 2013 T3 2012 T3 2011 T3 2010 T3 -4,9% +3,2% +2,5% -1,3% +1,2% +0,5% +1,4% -0,0% -1,3% -3,5% -2,2% -2,2% -3,3% -7,2% -4,1% -6,8% +2,3% +28,5% -8,3% -4,6% -2,9% -4,3% -1,2% -3,2% -3,5% -3,1% +1,9% -4,0% -4,7% -2,5% -0,7% -5,8% -3,0% -1,4% -1,3% -4,2% -1,8% -1,3% -2,4% -1,8% -3,5% -3,8% -2,3% -4,3% -1,3% -0,1% -1,4% -9,0% -2,3% +0,7% +2,6% -4,0% -1,4% +0,8% -0,8% -0,4% +1,5% +2,5% -0,1% +0,6% -0,8% +1,2% +3,1% +1,2% +1,4% +2,1% +0,7% -0,3% -0,7% +0,4% +0,3% +0,5% -0,0% -0,4% -0,5% +0,1% +0,6% +1,2% +3,6% +3,6% +0,2% -1,6% +0,8% +0,2% -2,9% -1,2% -2,1% -5,2% +0,7% +0,4% +3,0% +1,2% -0,8% -0,4% +1,0% +0,3% -1,4% -2,3% +0,5% +2,5% +0,9% +0,8% +2,8% +0,8% +0,2% +0,7% -0,9% -0,4% -1,7% -1,4% +3,0% -1,6% -0,0% -0,0% +1,0% +1,8% -1,2% -1,9% -1,9% -2,1% +0,3% +0,6% +0,2% +0,5% +0,8% +0,8% +1,1% +1,3% +2,8% +4,2% +2,4% +2,8% +0,8% +0,8% -0,4% +2,1% -0,1% -1,3% -0,7% +2,2% -1,6% +1,4% +0,0% +0,1% -3,5% -0,7% -0,1% -2,6% +2,1% +0,7% -0,3% +0,2% +1,0% +0,9% +0,4% +1,0% +0,7% -6,6% +2,8% +11,6% Source Urssaf - Acoss La construction et le tertiaire hors intérim toujours moteur de l’emploi La construction, trimestre après trimestre, voit son niveau d’emploi progresser. Sur un an, le secteur affiche une progression de 1,4 % alors que la construction est en berne dans le reste de la France. Le secteur atteint un nouveau record en Ile-de-France avec 282 700 emplois. Le tertiaire hors intérim a créé 2 900 emplois durant le 3e trimestre. L’emploi progresse ainsi de 0,1 % sur un an. Excepté un trimestre de régression, l’emploi dans le secteur tertiaire hors intérim a enregistré des progressions trimestrielles, mais elles s'avèrent inférieures à 0,2 % pendant les neuf derniers trimestres. La progression de l’emploi est donc restée atone depuis plus de deux ans dans le principal relais de croissance de l’économie francilienne. Le secteur de l’action sociale et hébergement médico-social est particulièrement dynamique avec une hausse de l’emploi de 2,8 % sur un an. A contrario, le secteur des télécommunications est en baisse sur 2,9 %. L’intérim rechute Après avoir rebondi le trimestre dernier, l’intérim rechute avec une baisse de l’emploi de 1,8 % sur le 3e trimestre, soit 1 800 emplois. Le nombre d’intérimaires repasse sous la barre symbolique des 100 000 emplois. Sur un an, la contraction de l’emploi ressort à 3,5 %. L’emploi dans l’industrie chute fortement L’emploi dans l’industrie est en repli de 1,6 % suite à une baisse trimestrielle de 0,8 %. Comme le trimestre précédent, les industries plastiques continuent d’afficher la baisse annuelle la plus marquée (- 4,7 %). L’emploi dans la fabrication d’équipements électriques est également en diminution (- 3,5 %), tout comme la fabrication de matériels de transport (- 2,3 %) qui reste cependant le principal secteur industriel en Ile-de-France avec plus de 75 000 employés. 2 Tableau 3 : Evolution de la masse salariale par secteur d'activité détaillé (NACE 38) NACE 38 BZ CA CB CC CD CE CF CG CH CI CJ CK CL CM DZ EZ FZ GZ HZ IZ JA JB JC KZ LZ MA MB MC NZ OZ PZ QA QB RZ SZ Niveau trimestriel (en millions d'€) SECTEURS Industries extractives Industries agro-alimentaires Habillement, textile et cuir Bois et papier Cokéfaction et raffinage Industrie chimique Industrie pharmaceutique Industrie plastiques, produits non minéraux Métallurgie et fabrication de produits métalliques Fabrication produits informatiques, électroniques, optiques Fabrication d'équipements électriques Fabrication machines et équipements n.c.a. Fabrication de matériels de transport Industrie du meuble; réparation et installation de machines Production, distribution d'électricité, de gaz Production et distribution d'eau, gestion des déchets Construction Commerce; réparation d'automobiles et de motos Transports et entreposage Hébergement et restauration Edition et Audiovisuel Télécommunications Activités informatiques Activités financières et d'assurance Activités immobilières Activités juridiques, de conseil et d'ingénierie Recherche et développement Autres activités scientifiques et techniques Activités de services administratifs et de soutien Administration publique Education Activités pour la santé humaine Action sociale et hébergement médico-social Arts, spectacles et activités récréatives Autres activités de services Industrie Construction Tertiaire dont Tertiaire hors intérim Intérim 2013 T3 26,0 348,8 165,6 178,4 38,5 375,2 295,4 220,9 275,3 605,5 186,4 207,4 1 019,2 440,3 616,1 278,7 2 100,7 5 835,6 3 260,0 1 611,1 1 701,9 709,6 2 338,1 4 694,9 648,8 4 952,1 662,5 897,8 3 091,8 803,4 514,6 695,9 913,3 672,9 948,8 5 277,7 2 100,7 34 953,3 34 259,2 694,1 Glissement annuel 2013 T3 -5,7% +2,0% +1,3% -2,0% +2,1% +1,2% +0,1% -2,7% -1,4% -0,4% +0,8% +0,8% +2,6% +1,6% +2,6% +0,1% +2,3% +1,3% +1,7% +1,6% +0,9% +1,4% +2,0% +1,4% +0,9% +2,3% +2,4% +0,9% -0,1% +6,4% +1,6% +2,0% +3,4% +1,5% -2,8% 2012 T3 +6,5% +2,6% -0,9% -4,0% +59,1% -2,7% +0,3% +0,8% -0,0% +0,8% -0,8% +4,0% +3,6% +3,1% +6,2% +4,0% +3,4% +2,6% +1,3% +3,6% +2,0% +2,9% +2,7% +1,4% -1,8% +3,6% +2,9% +2,0% +2,6% +2,8% +2,8% +2,2% +5,6% +6,3% +1,3% +0,9% +2,3% +1,5% +1,6% -3,9% +2,2% +3,4% +2,5% +2,6% -0,7% 2011 T3 +17,5% +2,2% +2,2% -2,9% -4,2% +1,1% +3,9% +1,8% +2,2% +2,1% +2,0% +2,9% +3,9% +2,5% +2,8% +5,2% +2,6% +2,9% +2,5% +4,7% +5,1% +0,9% +4,8% +5,7% +3,6% +5,3% +1,0% +5,7% +4,0% +0,7% +2,9% +2,1% +3,9% +6,2% +1,4% 2010 T3 -2,2% +1,3% +1,8% -7,2% -1,2% +0,5% +2,1% -3,3% -2,7% +0,2% -1,6% -5,8% -0,4% +1,9% +2,8% +1,6% +2,0% +1,8% +1,2% +6,2% +2,7% +2,0% +3,2% +3,5% +7,8% +2,0% +2,3% +2,9% +3,9% +0,7% +3,0% +3,2% +5,5% +4,2% +2,5% +2,6% -0,2% +2,6% +2,0% +4,0% +2,8% +3,9% +2,6% +5,2% +12,8% Source Urssaf - Acoss Tableau 4 : Evolution du salaire moyen par tête par secteur d'activité SMPT (en €uros) 2013 T3 Industrie 3 841,7 Construction 2 492,9 Tertiaire 3 088,6 Dont tertiaire hors interim 3 110,1 Total Ile-de-France 3 129,4 La croissance du SMPT se redresse dans l’industrie mais chute dans le Glissement annuel tertiaire Le SMPT de l’industrie progresse de 2,2 % 2013 T3 2012 T3 2011 T3 2010 T3 sur un an, soit une croissance relativement +2,2% +2,7% +3,0% +3,0% dynamique au regard de l’inflation officielle. +1,2% +1,4% +1,7% +3,0% Mais il faut prévoir qu’une partie de cette progression est due à la destruction +1,4% +2,3% +2,7% +2,2% d’emplois peu qualifiés, ce qui fait +1,5% +2,1% +2,8% +2,3% mécaniquement augmenter le SMPT. Parallèlement, le SMPT s’essouffle dans le +1,5% +2,2% +2,6% +2,3% tertiaire avec une hausse annuelle de 1,4 % Source Urssaf - Acoss contre 1,8 % le trimestre précédent. La Seine-Saint-Denis affiche la plus forte progression ce trimestre La Seine-Saint-Denis affiche la plus forte progression au 3e trimestre avec une hausse sur 3 mois de 0,6 % des effectifs. Le Val-de-Marne affiche également une bonne dynamique (+ 0,4 %). Rappelons que la forte contraction de l’emploi dans le Val-d’Oise (- 2,9 % sur un an) et la hausse dans la Seine-etMarne (+ 1,2 %) s’expliquent en partie par un changement d’établissement qui a engendré un déplacement de département du personnel à l’intérieur de l’aéroport Roissy Charles de Gaulles (situé sur trois départements). C’est le dernier trimestre que ce changement est observable. Ces deux départements affichent néanmoins des replis ce trimestre indépendamment de cet effet avec une baisse des effectifs de 0,4 % pour la Seine-et-Marne et une baisse de 0,2 % sur le Val-d’Oise. 3 Carte 1 : Glissement annuel (GA) de l’emploi du secteur privé Tableau 5 : Emploi et SMPT par département 2013 T3 Départements Val-d'Oise -2,9% /+1,4% Seine-Saint-Denis +0,2% / +2,0% Paris +0,3% / +1,7% Yvelines -0,6% / +1,0% Val-de-Marne -0,1% / +1,7% Hauts-de-Seine -0,2% / +2,0% Essonne +0,5% /+1,1% Seine-et-Marne +1,2% / -0,4% Ile-de-France -0,0% / +1,5% Légende : Département GA emploi / GA SMPT 75 - Paris 77 - Seine-et-Marne 78 - Yvelines 91 - Essonne 92 - Hauts-de-Seine 93 - Seine-St-Denis 94 - Val-de-Marne 95 - Val-d'Oise National Emploi SMPT (en milliers) (en €uros) 1 427 3 348 343 2 327 407 2 923 338 2 726 884 3 908 429 2 698 394 2 660 294 2 662 17 762 2 444 Source Urssaf - Acoss Encadré : Sources et méthodologie Les employeurs du régime général déclarent leurs cotisations sociales aux Urssaf à l’aide du Bordereau Récapitulatif des Cotisations (BRC) sur lequel ils portent les différentes assiettes salariales (plafonnée, déplafonnée, CSG) donnant lieu à cotisations ou à allégements ainsi que leurs effectifs salariés. Cette déclaration est mensuelle si leur effectif est supérieur à 10 salariés et en principe trimestrielle en deçà de ce seuil. La base Sequoia centralise depuis janvier 1997 ces déclarations. Elle est alimentée par deux extractions mensuelles : la première au bout d’un mois, dite “ provisoire ”, et la seconde au bout de deux mois, dite “ définitive ”, qui comprend la quasi-totalité des déclarations. Les bordereaux arrivant postérieurement à 2 mois sont estimés dans un premier temps par l’Acoss à partir des informations des périodes précédentes, puis cette estimation est affinée ultérieurement au regard de l’ensemble de la chronique des déclarations. Les données présentées ici sont provisoires pour le dernier trimestre et comprennent des révisions sur l'historique essentiellement sur le trimestre précédent. Les données sont désaisonnalisées pour corriger notamment l’impact des versements de primes et les fluctuations saisonnières de l’emploi. Ces désaisonnalisations peuvent également conduire à des révisions des périodes antérieures. Le champ couvre l’ensemble des cotisants exerçant leur activité en France (Métropole et Dom) dans un secteur concurrentiel qui comprend tous les secteurs d’activité économique sauf les administrations publiques, l’éducation non marchande (établissements d’enseignement relevant de l’Etat ou des collectivités locales), la santé non marchande et l’emploi par les ménages de salariés à domicile. Il est donc très proche du champ Unedic (hors grandes entreprises nationales) et du champ Insee (qui inclut l'emploi à domicile). Pour le secteur de l’agriculture la branche du recouvrement n’a qu’une couverture marginale par rapport à la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Cette dernière est présente également dans le domaine des industries agroalimentaires (IAA), du commerce de gros et des services financiers, pour lesquels la couverture des Urssaf n’est donc pas totale. La nouvelle nomenclature d'activité NAF (articulée sur la nomenclature européenne NACE et la nomenclature internationale) est entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2008. Elle a été rétropolée sur l'ensemble des établissements depuis janvier 1997, permettant ainsi de disposer de séries détaillées. Les tableaux reposent sur un classement en 38 secteurs agrégés. Les masses salariales correspondent à l'assiette déplafonnée. Elles désignent l’ensemble des rémunérations sur lesquelles repose le calcul des cotisations des assurances sociales, des accidents du travail et des allocations familiales, c’est-à-dire le salaire de base auquel s’ajoutent des compléments légaux, conventionnels ou attribués à l’initiative de l’employeur, sous forme de commissions, de primes, de rémunérations des heures supplémentaires, de gratifications et d’avantages en nature. Elles se distinguent de l’assiette “ Contribution Sociale Généralisée ” (CSG) qui comprend également les sommes allouées au titre de l’intéressement et de la participation. L’effectif salarié est un effectif en fin de trimestre ; chaque salarié compte pour un, indépendamment de sa durée de travail. Cet effectif donne lieu à de nombreuses vérifications par les Urssaf et l’Acoss. Le salaire moyen par tête (SMPT) est calculé en rapportant la masse salariale du trimestre à l’effectif moyen observé sur le trimestre, soit la moyenne des deux effectifs de début et fin trimestre ; il est divisé par trois pour obtenir une grandeur mensuelle. Ainsi : SMPT = ( masse salariale (T) / 3) / ( ( effectif fin trimestre (T) + effectif fin trimestre (T-1) ) / 2 ). Indicateurs présentés : Le glissement annuel (GA) compare les données du trimestre avec celles du trimestre correspondant de l’année précédente. DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Philippe Renard, Directeur de l’Urssaf Ile-de-France 4