septembre - novembreLa fièvre dans le sang
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La fièvre dans le sang septembre - novembre ELIA KAZAN États-Unis - 1961- vostf - 2h04 - couleur avec Nathalie Wood et Warren Beatty d ans une ville du Kansas des années 20, que le pétrole et la spéculation vont bouleverser, Deanie et Bud sont passionnément attirés l’un par l’autre. Soumis aux pressions familiales, et sociales, ils luttent à la fois pour conserver leur amour, résister à leur désir charnel et exister face au poids de leur entourage. Ils devront affronter la séparation pour renaître adulte et accepter leur vie future. « A partir d’un scénario fort et complexe, Elia Kazan réalise ici l’un de ses plus beaux films. On y retrouve des thèmes qui lui sont chers, mais que l’intelligence du scénario, la précision et le lyrisme de la mise en scène portent ici à l’incandescence : l’indécision amoureuse des adolescents, la nécessité de faire un choix pour ‘‘devenir ce que l’on est’’, le conflit entre l’ancien et le nouveau, le hiatus entre les pratiques d’une société corrompue par l’argent et la morale dépassée qu’elle prétend perpétuer. Analyse sociale pertinente, superbe poème d’amour et réflexion sensible sur l’écoulement du temps, le film inscrit, avec une émotion rarement atteinte, un destin individuel dans l’histoire collective. » MICHEL SINEUX, DICTIONNAIRE MONDIAL DES FILMS Titre original : Splendor in the Grass Scénario : William Inge Photographie : Boris Kaufman Montage : Gene Milford Musique : David Amram Production : Elia Kazan, William Inge, Charles H. Maguire pour Warner Bros Distributeur : Bis Repetita N° Visa : 24975 ELIA KAZAN [ 1909, Turquie - 2003, Etats-Unis ] Elia Kazan est une figure marquante du cinéma américain. Son œuvre embrasse l’histoire de la société moderne, du racisme à la guerre du Viêt-Nam, en passant par l’immigration et la crise de 1929. Dès son premier long métrage, Le Lys de Brooklyn (1945), il montre un talent de direction d’acteurs, fruit de ses expériences théâtrales, et d’un intérêt pour les sujets d’inspiration sociale. Il s’affirme avec Panique dans la rue (1950). En 1952, malgré son engagement politique, il dénonce ses anciens camarades communistes devant la Commission des activités anti-américaines. Cette attitude marque de façon douloureuse l’ambiguïté du cinéaste vis-à-vis de l’autorité. De ces contradictions naît une œuvre riche, féconde, empreinte d’un lyrisme rare : Un tramway nommé Désir (1951), A l’est d’Eden (1954), Le Fleuve sauvage (1960) et La Fièvre dans le sang, où les rapports conflictuels, entre violence et tendresse, expriment une force particulière. Peu à peu, Kazan resserre le sujet de ses films et entame une introspection. America America (1963), film quasi autobiographique, est une fresque sur l’émigration. Il adapte ensuite l’un de ses romans, L’Arrangement (1969). Après une dernière réalisation sur la décadence d’Hollywood, Le Dernier Nabab (1976), il se consacre à la littérature. b [+] Elia Kazan : une Amérique du chaos - Florence Colombani (P. Rey, 2004) Une Odyssée américaine - Elia Kazan (Ramsay, 1994) Kazan par Kazan : entretiens inédits - Elia Kazan, Michel Ciment (Mk2 Music, 2005) p7