Gardez votre allergie sous contrôle!
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Gardez votre allergie sous contrôle ! Tout à propos de l’allergie, de la maladie, de ses causes et de ses possibilités de traitement. Saisissez cette chance... pour votre santé ! Cette information vous est offerte par le laboratoire Sandoz sa TABLE DES MATIÈRES Introduction 5 Partie I : reconnaître les allergies 6 La définition de l’allergie Comment naît une allergie ? Qui est sujet à l'allergie ? Le diagnostic d’une allergie Le déclenchement d’une allergie La définition d’une allergie croisée 6 6 6 9 9 11 Partie II: les maladies allergiques – les plaintes / les causes / la prévention 12 Le rhume des foins La rhinite allergique non saisonnière L’asthme allergique (bronchique) L’allergie alimentaire L’eczéma de contact L’urticaire L’allergie au latex L’allergie au venin d’abeille et de guêpe L’allergie médicamenteuse L’allergie à la lumière / aux rayons du soleil La dermatite atopique / l'eczéma endogène 12 13 15 16 17 18 19 20 21 22 23 Partie III : les anti-allergiques et autres remèdes 26 Des médicaments contre l’allergie 26 L’allergie et le voyage 27 Glossaire 29 Le calendrier « concentrations » de pollen 32 Le tableau des allergies croisées 34 Adresse de Sandoz 35 3 Cette information vous est offerte par : www.sandoz.be 4 INTRODUCTION Les maladies allergiques remontent à la plus haute antiquité. La croissance explosive de leurs victimes ces derniers temps trouve cependant ses origines dans l’actualité. Notre résistance biologique se voit, en effet, agressée par des substances allergéniques dont le nombre ne cesse de croître – quelque 20.000 de nos jours ! Dès lors, cela n’a rien d’étonnant que notre système immunitaire présente des réactions d’intolérance de plus en plus prononcées. Notre alimentation variée et exotique, l’évolution « chimique » et son impact sur l’environnement en sont les principaux coupables. Aujourd’hui les maladies allergiques se traitent. Un traitement approprié vous assurera une meilleure qualité de vie par rapport à votre affection allergique. Cette brochure vous apprendra comment y parvenir. Elle sera pour vous une vaste source d’informations. Pour toutes informations complémentaires, voire questions à ce propos, n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin ou pharmacien, interlocuteurs privilégiés et compétents en cette matière. L’équipe de Sandoz 5 RECONNAÎTRE LES ALLERGIES La définition d’une allergie Par allergie, on entend toute réaction excessive et à évolution progressive de notre corps à des substances particulières présentes dans son environnement. Quant au mystère des réactions excessives du système immunitaire à des substances aussi inoffensives que les pollens, par exemple, il n’a toujours pas été élucidé. Comment naît une allergie ? Le système immunitaire de l’homme en bonne santé vérifie chaque substance avec laquelle il entre en contact. L’identification de matières nocives (antigènes) amènera, entre autres, la production d’anticorps au niveau du sang. Ces anticorps vont neutraliser le polluant, ce qui permet d’immuniser le corps contre la substance en question pour un certain temps, et souvent pour la vie. Seulement, le système immunitaire « allergique » n’est pas à même de distinguer les substances nocives des matières inoffensives. Il classera des substances inoffensives, comme les pollens, parmi les matières dangereuses et produira des anticorps, ce qui entraîne une réaction contraire. Au lieu d’être immunisé, le corps allergique présentera en effet une sensibilité excessive. Le cas échéant, il suffit d’un deuxième contact avec un allergène (une substance allergénique, comme les pollens) pour déclencher une réaction allergique. Qui est sujet à l’allergie ? La prédisposition à une maladie allergique (et non pas à l’allergie proprement dite !) étant héréditaire, les enfants de parents allergiques sont exposés à un risque accru. L’association de ces facteurs héréditaires à des affections des voies respiratoires, des polluants nocifs, p.ex. le tabagisme (passif) ou une alimentation non équilibrée, risque de provoquer une allergie. Toutefois, 6 une médication appropriée permettra de parer le sujet prédisposé contre l’allergie, et de prévenir, ou de retarder, son apparition. Exemple : le rhume des foins Phase 1 : premier contact Les pollens rentrent dans les yeux et sont inhalés par la bouche et par le nez. Phase 2 : prise de décision Le sujet en bonne santé : pas de réaction maladive ; les cellules immunitaires écarteront les pollens inhalés. Le sujet prédisposé à l’allergie : réaction excessive : la suppression par les cellules immunitaires est suivie par la production d’anticorps « Y » contre les pollens qui, par définition, sont inoffensifs, et qui se fixent sur les cellules immunitaires. 7 Phase 3 : deuxième contact Le deuxième contact provoquera la production instantanée et en grandes quantités d’anticorps. Ces anticorps se fixeront à nouveau, avec une « jambe » à la cellule immunitaire ; avec les deux « bras » libres, ils capteront l’antigène. Dès que deux anticorps « Y » auront capté le même antigène, la cellule immunitaire libérera des messagers emmagasinés dans son noyau (p.ex l’histamine). Phase 4 : réaction allergique Le sujet en bonne santé : pas de réaction maladive ; les cellules immunitaires écarteront les pollens inhalés. Le sujet prédisposé à l’allergie : les anticorps fixés sur les cellules immunitaires réagiront contre les pollens inoffensifs et libéreront les messagers, ce qui déclenchera la réaction allergique (larmes, nez qui coule). 8 Le diagnostic d’une allergie Il n’est pas toujours facile d’identifier clairement les substances susceptibles de déclencher une allergie. Tout d’abord, il y a lieu de bien observer votre corps afin de savoir à quel moment des plaintes se manifestent, d’en identifier la nature et de déterminer s’il y a une amélioration ou une détérioration de votre état. En vue de dépister l’allergène, le médecin vous soumettra à une série de tests appropriés, englobant des tests cutanés, des prises de sang ou des tests dits provocateurs. (voir page 31 - glossaire) Quels sont les éléments susceptibles de déclencher des allergies ? Malgré le fait qu’au fil du temps quelque 20.000 substances allergéniques ont été identifiées, environ 90% de tous les sujets allergiques sont atteints des allergènes ci-après : Les pollens Le granule de pollen contient la partie masculine du patrimoine héréditaire d’une plante. Ces pollens sont répandus par millions par les plantes et, par vent fort, même à une distance de quelque centaines de kilomètres. Parmi les sources d’allergie les plus fréquentes figurent les pollens du bouleau, du noisetier, des graminées et de l’aune. Le calendrier avec les concentrations de pollen, que vous trouverez à la fin de cette brochure, vous donne un aperçu de la nature des pollens et de leur floraison. 9 Les acariens / mites Les déjections des acariens constituent la deuxième source d’allergie la plus fréquente. Chaque gramme de poussière peut héberger jusqu’à 100.000 mites. Ils se nourrissent de squames, de cadavres d’insectes et de minuscules restes du repas. Leurs déjections séchées se confondent avec les poussières de la maison et leur inhalation provoque des plaintes allergiques. Les poils d’animaux Les allergènes se situent au niveau de la peau des animaux : squames, salive, urines ou déjections, et cela non seulement des animaux vivants, mais également dans la peau d’animal étalée devant la cheminée ou utilisée dans les manteaux ou les tapis. Les allergènes les plus agressifs sont ceux provenant des cochons d’Inde, hamsters, oiseaux, chats et lapins. Quant aux chiens, les allergies peuvent se limiter à une race de chien particulière. Certes, la peau d’autres bêtes risque également de provoquer l’une ou l’autre allergie. Autres sources d’allergie fréquentes Les spores de moisissures, aliments, venin d’insectes, poussière de farine, poussière de bois, dissolvants, produits pour préserver le bois et autres substances chimiques. 10 Que faut-il entendre par allergie croisée ? Quand on est allergique aux pollens, on ne supporte pas non plus les aliments parents de ces pollens. Pourquoi ? De par leur parenté largement ramifiée, les allergènes de certains aliments peuvent présenter une telle ressemblance à plusieurs allergènes de pollen que notre système immunitaire ne parvient pas à les distinguer. Ainsi, une allergie au pollen du bouleau entraînera souvent une allergie aux noix et aux fruits à noyau, et vice versa. C’est cette réaction « en croix » que l’on appelle allergie croisée. A ce propos, nous vous référons également au tableau des « allergies croisées les plus fréquentes », que vous trouverez à la fin de cette brochure ! 11 LES MALADIES ALLERGIQUES - LES PLAINTES / LES ÉLÉMENTS PROVOCATEURS / LA PRÉVENTION Notre environnement déborde d’éléments susceptibles de provoquer une allergie. Les plaintes sont aussi divergentes que le spectre des substances provocatrices d’allergie est vaste. Ce qui importe avant tout, c’est une prévention précoce et appropriée. Et cela vaut pour toutes les allergies. Le rhume des foins Le rhume des foins est la maladie allergique la plus fréquente, voire la plus répandue. Il ne se manifeste que lorsque la nature est en fleur et que les pollens volent librement. Les plaintes Nez bouché, nez qui coule, démangeaisons, larmes et yeux brûlants, ainsi qu’un éternuement abondant. Dans un premier temps, on ne réagit souvent qu’à une seule espèce de pollen. Mais à la longue, l’allergie peut s’étendre à plusieurs espèces de pollens. Au fil du temps, le rhume des foins peut également atteindre les voies respiratoires inférieures, au risque d’entraîner un asthme allergique. Les éléments provocateurs Le rhume des foins est provoqué par les pollens de fleurs, arbres, arbustes, graminées et autres céréales en fleurs. Toutefois, les symptômes du rhume des foins peuvent aussi se manifester chez les personnes souffrant d’une allergie aux poils d’animaux, par exemple. (voir page 10) La prévention Le calendrier des concentrations de pollens vous donne un aperçu des moments d’exposition (accrue) aux pollens. Comme ils ont une prédilection pour les heures matinales, il y a lieu de garder les fenêtres fermées et de s’abstenir de toute promenade. Les mêmes conseils valent en cas de vents forts. Par contre, l’air est pratiquement pur lorsqu’il pleut et dans les périodes suivant les pluies. On a tendance à oublier que les fleurs en vase et 12 autres plantes d’appartement libèrent également des pollens. De même, le miel et les tisanes peuvent contenir des résidus de pollen. Les pollens se mettent également dans les vêtements de ville qui sont dès lors à éviter dans la chambre à coucher du sujet allergique. Et : lavez-vous les cheveux le soir, cela vous permet d’enlever les pollens qui s’y seront installés au cours de la journée. Etant donné que le vent risque d’emporter les pollens à une distance de quelques centaines de kilomètres, il est quasiment impossible de cibler l’allergène. C’est la raison pour laquelle une hyposensibilisation (voir glossaire page 30) pourrait être envisagée, dès qu’une espèce de pollen aura été identifiée par votre médecin. De plus, il existe des médicaments efficaces pour soulager ce type de plaintes (voir « la thérapeutique médicamenteuse » page 26). A la fin de cette brochure, vous trouverez un calendrier avec les taux de concentration des pollens ! La rhinite allergique non saisonnière Les plaintes Nez bouché, éternuement abondant, nez qui coule. Tout comme le rhume des foins, la rhinite allergique non saisonnière peut évoluer vers un asthme allergique au fil du temps. Les éléments provocateurs Cette espèce d’allergie est provoquée par des moisissures, mites ou acariens, squames d’animaux (et non pas uniquement par les poils d’animaux, comme il est souvent supposé), aliments, produits chimiques, etc. 13 La prévention Ici, la même prévention est de rigueur que pour l’asthme allergique. Quelques conseils • Les mites/acariens ne se plaisent pas au grand air, donc : aérez ! • Il existe des lits, matelas et autres matériels spéciaux qui ne laissent pas pénétrer les mites / acariens. • Si possible, éviter toute moquette. • Des volets aux fenêtres, plutôt que des rideaux. • Des fauteuils en cuir, plutôt que des fauteuils en tissu. • Faire les poussières avec une loque mouillée. • Mettre les animaux en peluche au frigo pendant quelques heures, pour tuer les mites / acariens. 14 L’asthme allergique Environ un asthmatique sur cinq souffre d’asthme bronchique allergique. En général, il résulte de ce que l’on appelle un « changement d’étage » du rhume des foins, c’est-à-dire que l’allergie au niveau des voies respiratoires supérieures va atteindre les bronches. Toutefois, il peut également être provoqué par la réaction à un seul allergène. Les plaintes L’asthme bronchique se manifeste sous forme d’une dyspnée (manque de souffle), une insuffisance respiratoire, une oppression respiratoire (angoisse), une peur d’étouffement, des quintes de toux – souvent le matin ou après des efforts physiques, et même lorsque l’on éclate de rire. Symptôme concomitant : sifflement lors de l’expiration. Les éléments provocateurs Pollen, moisissures, mites / acariens, squames dans les poils d’animaux, plusieurs aliments, y compris : œufs, noisettes, poisson, agrumes, chocolat. La prévention L’allergie aux poils d’animaux impose que l’on renonce à tout animal de compagnie. Pour combattre les moisissures, il suffit de bien aérer votre maison et de nettoyer régulièrement vos pots à fleurs, caves et humidificateurs. Les mites sont nos colocataires naturels. Un gramme de poussière héberge quelque 100.000 mites / acariens. Toutefois, ce ne sont pas ces bestioles qui provoquent l’allergie, mais bien leurs déjections. Les mites ont une prédilection pour les peluches, lits, moquettes et rideaux. Ils peuvent être éliminés avec un produit spécial vendu en pharmacie. 15 L’allergie alimentaire Environ 2% des adultes et 20% des enfants souffrent d’une allergie alimentaire plus ou moins importante. Une consolation pour les enfants : 80% d'entre eux peuvent en guérir jusqu'à l'âge scolaire. Les plaintes Les symptômes varient, allant d’affections inoffensives à des douleurs chroniques. Ils se situent au niveau de la peau (eczéma, éruption), du tube digestif (diarrhée, vomissement, mal au ventre), de la zone buccale (gonflements, brûlures, démangeaisons) ou des voies respiratoires (crises d’asthme). Chez les personnes souffrant d’une allergie au pollen ou d’une dermatite atopique, ces plaintes peuvent être plus importantes. Les éléments provocateurs Le diagnostic de l’allergie alimentaire est particulièrement difficile. La plupart du temps, ce sont les céréales, viandes, noix, levures, le lait de vache, le soja ou les protides contenus dans le poisson et la volaille, qui provoqueront l’allergie. On n’est souvent pas allergique à l’aliment proprement dit, mais aux additifs qu’il contient, comme les colorants ou les substances de conservation. Il arrive très souvent que l’allergie soit provoquée par une réaction dite d’allergie croisée. (voir page 11). 16 La prévention Les aliments cuits sont moins allergéniques que les aliments crus (pommes, pommes de terre, etc.). De même, les produits laitiers acidulés, comme le fromage, le yaourt et le fromage blanc, sont moins allergéniques. En outre, les fruits frais de chez nous contiennent moins d’allergènes par rapport aux marchandises importées et emmagasinées. L’eczéma de contact L’eczéma de contact est provoqué par le contact direct de la peau avec l’allergène. Mais, cela peut prendre 2 à 3 jours avant que le corps ne réagisse. Les plaintes Il n’y a que la partie de la peau qui a été en contact avec l’allergène, qui est touchée. Les plaintes classiques comprennent : démangeaisons, rougeurs, gonflements, ampoules suintantes avec une desquamation qui s’en suit. 17 Les éléments provocateurs L’allergène de l’eczéma de contact le plus célèbre est le nickel. Mais il y a également d’autres métaux, ainsi que des matières synthétiques, caoutchouc, cosmétiques, colorants, produits chimiques, médicaments, comme l’iode, etc. qui sont susceptibles de provoquer un eczéma de contact.Très souvent, le lieu de travail constitue une source d’allergie, du fait que l’on y entre fréquemment en contact avec toutes sortes de matières et de matériaux. La prévention Etant donné que ces substances sont quasiment omniprésentes, sous une forme pure ou comme composant d’un matériel, il y a lieu d’observer quelques règles d’hygiène. Ainsi, il vaut mieux éviter le contact direct de la peau nue avec des bijoux ou des boutons allergéniques, laver vos nouveaux vêtements avant de les mettre et remplacer les cosmétiques, de même que vos lunettes, par des alternatives. L’urticaire L’urticaire entraîne des réactions cutanées similaires à celles provoquées par le contact avec une ortie (Urtica, en latin), c’est-à-dire des petites taches blanches rougeâtres qui donnent de fortes démangeaisons. Attention : au cas où l’éruption se répandrait sur tout le corps, une hospitalisation immédiate s’impose, étant donné le risque d’un choc allergique ! Les éléments provocateurs L’urticaire est déclenchée par une piqûre d’insecte, certains aliments, etc. Il faut un avis médical pour un diagnostic précis. La prévention Dans la plupart des cas, l’urticaire se manifestant chez l’enfant en bas âge, est efficacement soulagée par un traitement médicamenteux aux antiallergiques. 18 L’allergie au latex Une allergie au latex se manifeste sous forme d’un rhume, de démangeaisons au niveau du nez et des yeux, d’un eczéma, d’une éruption de prurit sur la peau, d’une envie de tousser (irritation des bronches), d’une insuffisance respiratoire, voire d'un choc allergique. Le seul élément provocateur est le latex à l’état naturel que l’on retrouve dans pas mal d’objets de la vie quotidienne : ballons pour enfants et autres ballons en caoutchouc, gants, pneus, gommes, adhésifs, tétines, chaussures, préservatifs et dans un tas d’autres choses encore. De plus, le latex est utilisé dans un grand nombre d’objets dans le domaine médical. La prévention Ici, il n’y a qu’un seul remède : éviter toute substance contenant du latex. 19 L’allergie au venin d’abeille et de guêpe Chez le sujet allergique, les piqûres d’insecte peuvent déclencher les plaintes suivantes : nausées, insuffisance respiratoire, troubles de la déglutition (difficulté à avaler), sudation et troubles circulatoires. Dans beaucoup de cas, il y a même l’apparition d’un choc allergique potentiellement fatal. En cas de piqûre, le dard doit être enlevé sur le champ, mais avec prudence, afin d’éviter que davantage de vein ne pénètre dans le corps. Ensuite, il y a lieu de traiter l’endroit où le dard s’est enfoncé avec un glaçon. La prévention Si vous êtes allergique à un venin d’insecte bien déterminé (consulter votre médecin), vous devriez toujours avoir un set de premiers soins à portée de main. Il contiendra un antihistaminique, une préparation à base de cortisone (à avaler sur le champ) et une seringue à l’adrénaline, en cas d’urgence. Quelques conseils pour éviter des piqûres d’insectes • Installer une moustiquaire dans la fenêtre de la chambre à coucher. • Toujours bien fermer les boîtes à ordures. • Couvrir toutes sucreries, jus de fruits et alcools. 20 • • • • Ne pas courir pieds nus. Limiter au maximum l’exposition de la peau nue. Empêcher les fortes odeurs corporelles (sueur, parfums). Garder votre calme en présence d’abeilles ou de guêpes. En effet, les gestes brusques les rendront plus agressives. L’allergie médicamenteuse Dans des circonstances particulières, les médicaments peuvent déclencher des réactions allergiques chez pas mal de gens. A ce propos, il faut toujours s’en référer à la rubrique « Effets secondaires » des notices. Les plaintes Une allergie médicamenteuse peut se manifester sous forme de réactions cutanées (rougeurs, démangeaisons, éruptions), de crises d’asthme ou de migraine et de troubles de l’état général, comme des douleurs au niveau des membres et des articulations ou de la fièvre. Les éléments provocateurs les plus importants L’acide acétylsalicylique et le salicylate (calmants, analgésiques), la pénicilline et d’autres antibiotiques, les substances de contraste utilisées dans le radiodiagnostic, les produits contre la grippe et la fièvre, le sulfonamide, les calmants ou tranquillisants, les médicaments à base de quinine, la camomille. 21 La prévention 1. Pas de prise de médicaments prolongée sans avis médical. 2. Informer aussitôt votre médecin de toute intolérance ou de toute réaction qui vous semblerait bizarre. 3. Pas de deuxième prise d’un médicament auquel vous aviez déjà présenté une réaction allergique auparavant ! En effet, toute récidive risque de provoquer une réaction nettement plus violente. La photo-allergie / aux rayons du soleil A proprement parler, une « allergie au soleil » n’existe pas. Toutefois, comme beaucoup de gens sont particulièrement sensibles à la lumière, on parlera plutôt d’une réaction à la lumière ou photo-allergie. Les plaintes Les rayons UV peuvent provoquer la formation d’ampoules et de protubérances rougeâtres sur la peau, qui touche essentiellement les enfants et jeunes adolescents, les garçons en souffrent plus que les filles. Les cas graves déclencheront une réaction répandue sur une grande partie de la peau souvent accompagnée d’une formation d’ampoules. L’apparition de plaintes générales supplémentaires ou d’un choc allergique est plutôt rare. Les éléments provocateurs Il y a des substances dont l’association aux rayons UV peut entraîner une interaction : les médicaments, p.ex. les antibiotiques ou les pilules contraceptives ; les huiles volatiles, p.ex. l’huile de bergamote dans le thé Earl-Grey ; les parfums et cosmétiques ; les agents blanchissants dans les lessives ; les édulcorants dans les produits de régime ; les plantes qui entrent en contact avec la peau lors d’un bain de soleil, p.ex. le lycopode ; les émulsifiants et les graisses dans les produits antisolaires. Par conséquent, les personnes qui 22 sont sensibles à la lumière devraient s’accoutumer progressivement au soleil et éviter les substances concernées. Les réactions cutanées au froid Tout comme la lumière, le froid peut également déclencher des réactions allergiques avec des plaintes similaires (nageurs, faites attention à l’eau froide !). Pourquoi ? Parce que la peau se défend contre tout changement de température brutal. La dermatite atopique / l’eczéma endogène La peau du sujet souffrant d’une dermatite atopique réagit de façon extrêmement sensible à des stimuli tout à fait classiques de notre environnement quotidien. La plupart du temps, cette réaction cutanée se manifeste déjà chez le nourrisson où elle est connue sous le nom de croûte de lait. Avec l’âge, la peau se défendra avec la formation de papules rougeâtres, dessèchement, ampoules ou nodules, qui se situeront en particulier au niveau du pli du bras, ainsi que du pli du genou. Ce phénomène s’accompagne d’un prurit excessivement importunant, souvent au point de se gratter jusqu’au sang. Les éléments provocateurs A ce jour, on ne connaît toujours pas la raison exacte de la dermatite atopique. Bien qu’elle ne soit pas une allergie proprement dite, la dermatite atopique se caractérise par des symptômes concomitants typiques, tels que le rhume des foins, une intolérance alimentaire ou encore l’asthme allergique. Les éléments provocateurs potentiels comprennent certains aliments, p.ex. le lait et l’œuf de poule, mais également les pollens, la poussière (acariens) ou les squames d’animaux. Les matières susceptibles d’irriter la peau, com- 23 me la laine, le savon, la lessive et autres adoucissants peuvent également entraîner l’apparition d’une dermatite atopique, tout comme une charge psychique (stress). Mais il y a encore un autre facteur : la transmission héréditaire. En effet, la probabilité d'être atteint d'une dermatite atopique est particulièrement élevée lorsque les parents ou les frères et sœurs sont déjà allergiques. La prévention • Eviter les vêtements et la literie en laine. • Ne porter que des matières moelleuses sur la peau nue. • Ne pas utiliser d’adoucissant dans votre lessive. • N’utiliser que des préparations douces et qui ne dessèchent pas la peau, pour soigner, voire nettoyer votre peau. • Pas d’animaux de compagnie. • Eliminer les mites / acariens au maximum. (voir page 10) • En particulier chez l’enfant : veillez à ce que ses ongles soient toujours bien courts et, éventuellement, mettez-lui une protection, pour qu’il ne se gratte pas jusqu’au sang. Les aliments « à éviter » (à titre d’exemple) : trop de sel, épices piquantes, graisses, noix et aliments à base de noisettes, sucreries et boissons sucrées, produits acidulés comme les fruits, tomates, ketchup, épinards… Les aliments « autorisés » (à titre d’exemple) : fruits doux (bananes, poires, pommes douces), réglisse, huile végétale pressée et froide, beurre à base de lait caillé, lait en petites quantités, thé, eau plate. 24 Le traitement La thérapeutique médicale comprend la combinaison de plusieurs mesures : • le patient évitera toute matière susceptible de lui faire du tort et s’abstiendra de tout aliment qu’il « ne supporte pas » (régime d'éviction), et d’autres substances dans son environnement qui ne lui réussissent pas ; • en outre, le traitement pourra être soutenu par une thérapeutique médicamenteuse, visant notamment à soulager le prurit et l’inflammation de la peau. 25 ANTI-ALLERGIQUES ET AUTRES REMÈDES La prévention et la thérapeutique médicamenteuse constituent les deux piliers d’angle du traitement des maladies allergiques. Ce qui importe avant tout dans le cadre d’une prévention appropriée, c’est d’être bien informé – pour connaître les bons gestes au quotidien, mais aussi en vacances et en voyage. La thérapeutique médicamenteuse La croissance des maladies allergiques implique une amélioration soutenue de la qualité de la thérapeutique médicamenteuse. Aujourd’hui, les antiallergiques modernes présentent une action qui couvre nettement plus d’allergies différentes, sans qu’ils ne demandent toutefois plus d’efforts. Les allergies dites opiniâtres : La loratadine et la cetirizine répondent parfaitement à tout ce que l’on attend aujourd’hui d’un médicament moderne dans le traitement des allergies. Leur efficacité : La loratadine et la cetirizine entraînent une suppression rapide des symptômes du rhume des foins ou de la rhinite allergique, comme l’éternuement, le nez qui coule, l’irritation nasale, l’irritation et la brûlure des yeux, ainsi qu’un soulagement des réactions cutanées allergiques, comme le prurit, les rougeurs et la formation de papules sur la peau. Leur facilité d’emploi : • une seule prise par jour • effet rapide, après quelque 20 minutes déjà 26 • leur prise peut se faire au choix, indépendamment des repas • des interactions avec d’autres médicaments ne sont pas connues • effet prolongé au-delà de 24 heures. La loratadine et la cetirizine assurent une amélioration significative de la qualité de vie des personnes allergiques. N’hésitez pas à consulter votre médecin ou pharmacien à ce propos. L’allergie et le voyage Conseils de voyage pour les personnes allergiques aux pollens Pour les personnes souffrant d’une allergie aux pollens, c’est un vrai soulagement de pouvoir dénicher des endroits de vacances « libres de pollens ». Et, il y a certainement moyen d’en trouver, pour autant que l’on connaisse exactement les espèces de pollen qui déclenchent l’allergie et que l’on sache dans quels pays on les retrouve. Les destinations « libres de pollen » : en haute mer, il y a une absence totale de pollen, et cela durant toute l’année. De même, si vous partez en croisière, vous ne devez tenir compte d’une faible concentration de pollen que dans les eaux territoriales. Les destinations « pauvres en pollen » : les îles situées à grande distance du continent sont pratiquement libres de pollens. Les îles qui sont plus rapprochées des côtes ne sont visitées par les pollen que par temps de vent de terre et sont donc considérées comme des destinations pauvres en pollen. Il en est de même pour les zones côtières, où le vent de mer habituel garde l’air pur, pour une grande partie. En haute montagne, c’est-à-dire au-delà de 2.000 mètres, les pollens issus des graminées ne passent que pendant deux semaines sur toute l’année. Au mois de février et de mars, on y trouvera une concentration de pollens 27 issus de l’if et au mois de juin, c’est au tour des pollens de l’aune d’y passer. Dès la fin du mois de juin, la région des Alpes est libre de pollen. Quant aux autres destinations de vacances en Europe, la situation est la suivante : concentration de pollen du bouleau dans le Midi, au mois de mars et en Europe centrale au mois d’avril. Au nord et en montagne, les bouleaux sont en fleurs au mois de mai. Le sud-ouest, le sud de la Méditerranée et les Îles Canaries ne connaissent pas de bouleaux. De janvier à fin février, les Pyrénées, le nord de l’Espagne, les Balkans et la Turquie sont visités par les pollens du noisetier et de l’aune. De fin janvier à mars, ils passent par l’Europe centrale et de mars à avril, ils font halte dans le nord de l’Europe. Dans le Midi, l’armoise est en fleurs au mois de juillet, et en Europe centrale au mois d’août. Les pollens des céréales et des graminées font leur apparition dans les pays de la Méditerranée à partir du mois d’avril jusqu’en juin, ils transitent par l’Europe centrale de la mi-mai à la mi-juin et passent au nord de l’Europe, dans les mois de juin et de juillet. Les pollens des cyprès : à partir de la mi-mars, on les retrouve en Italie, dans le Midi et sur les côtes espagnoles. 28 GLOSSAIRE Allergène substance susceptible de provoquer une allergie Allergie réaction excessive du corps à certaines substances étrangères qui sont, en fait, inoffensives mais que le système immunitaire considère comme dangereuses Allergologue/Allergologiste médecin spécialisé en maladies allergiques Anaphylaxie réaction allergique grave, voire mortelle au stade du « choc anaphylactique » Anti-allergiques médicaments contre les allergies Anticorps substances de défense développées par le corps contre les substances étrangères au corps Antigènes substances étrangères au corps, contre lesquelles le système immunitaire développe des substances de défense ou anticorps Antihistaminiques médicaments pour soulager, voire empêcher les réactions allergiques Atopie prédisposition héréditaire aux allergies 29 Carence (allergique) fait de fuir (éviter) les substances allergéniques Cellule immunitaire cellule de défense qui contient, entre autres, de l’histamine et qui est co-responsable de la réaction allergique Dermatite inflammation de la peau Eczéma phénomène cutané caractérisé par un dessèchement et des démangeaisons Endogène substance originaire du corps, donc pas amenée de l’extérieur Histamine messager propre au corps qui est libéré au moment d’une réaction allergique Hyposensibilisation méthode thérapeutique de longue haleine visant à rendre le système immunitaire moins sensible aux substances allergéniques. Des allergènes fortement atténués sont introduits dans le corps par injection sous-cutanée. En général, le corps s’y habitue progressivement, ce qui résulte en une nette amélioration de l’allergie. Nodule légère élévation solide de la peau (petit nœud) Papule phénomène cutané caractéristique d’une allergie (comme après le contact avec une ortie) 30 Régime alimentaire dit d’éviction en supprimant systématiquement certains aliments, on cherche à identifier l’allergie Tests cutanés y compris les tests épicutanés, intracutanés, de piqûre, de friction, de scratches. Lors des tests d’allergie, l’allergène est appliqué sur la peau, voire introduit dans la peau, pour tester la réaction à cet allergène. Test provocateur le corps est exposé aux allergènes suspects. Les réactions spontanées du corps, sous forme de douleurs ou d’incommodités, permettent d’identifier, voire d’éliminer les substances allergéniques. 31 LE CALENDRIER « CONCENTRATIONS » DE POLLEN ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Armoise ● Bouleau Ortie ● Hêtre Châtaignier If Chêne Aune ● ● ● ● Frêne ● ● ● ● Epicéa (sapin rouge) ● Lilas ● ● ● ● ● ● Pâquerette ● ● Orge Avoine lisse ● Avoine Charme Noisette Sureau Herbe de miel ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Houblon Crételle des prés 32 ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Verge d’or Graminées ● ● ● ● Décembre ● ● Octobre ● ● Septembre ● ● Août Juin ● Oseille Juillet Mai Erable Avril modérée à forte Mars ● concentration de pollen Janvier faible à modérée Février ● concentration de pollen Novembre Calendrier pollen Composacées ● ● Glycérie Tilleul Ivraie vivace, faux seigle ● Pissenlit ● ● Maïs ● Peuplier Platane Colza Robinier ● ● ● ● Seigle Typha ● ● Marronnier (d’Inde) Herbe odoriférante Fétuque ● Herbe de roseau Plantain (pointu) ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Herbe des bois Sapin Brome des prés Orme ● ● ● ● ● ● Noyer Plantain Saule ● ● ● ● ● ● Blé Vulpin (queue de renard) Pâturin ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Décembre Novembre ● ● ● ● ● ● ● ● ● Octobre ● Septembre ● ● ● ● ● ● ● ● ● Août ● Conifères ● ● ● ● ● Juillet Dactyle, patte de lièvre Juin ● Pin Mai Avril modérée à forte Mars ● concentration de pollen Janvier faible à modérée Février ● concentration de pollen ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● 33 Fruits à noyau / fruits à pépins Fruits frais ● ● ● ● ● ● ● ● Céleri ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Tomates ● ● ● Noisettes ● ● ● ● ● Cacahuètes ● ● Produits de soja ● ● ● ● ● ● ● ● Pommes de terre ● ● ● ● ● Légumes ● Menthe ● Camomille ● ● Crustacés Produits céréaliers 34 Latex nature ● ● Légumes secs Fines herbes / épices Poussières ● ● ● ● ● Seigle ● ● ● ● ● ● ● Carottes Cumin Peuplier Fines herbes Noisette Graminées Frêne Aune Chêne Hêtre Bouleau Armoise Combinaisons de pollen et d’aliments : Erable LES ALLERGIES CROISÉES LES PLUS FRÉQUENTES ● ● ADRESSE DE SANDOZ Sandoz sa Telecom Gardens Medialaan 40 - B-1800 Vilvoorde Tél.: +32 2 722 97 97 - Fax: +32 2 722 97 90 www.sandoz.be a Novartis company 35 Cette information vous est offerte par le laboratoire Sandoz sa Telecom Gardens Medialaan 40 - B-1800 Vilvoorde Tél.: +32 2 722 97 97 - Fax: +32 2 722 97 90 www.sandoz.be a Novartis company
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