Résumés des articles de la Revue « 2050 » (n° 4, avril

Transcription

Résumés des articles de la Revue « 2050 » (n° 4, avril
Revue « 2050 », n° 4, avril 2007
Résumés
■
ÉDITORIAL, par Jean de Boishue, rédacteur en chef, « Président,
présidentiel » (Extraits)
Ce quatrième numéro de 2050 vous parvient à quelques jours du premier tour de
l’élection présidentielle et sans doute ne serez-vous pas surpris que son contenu soit
essentiellement consacré à l’actualité française. Et quelle actualité ! […]
La rubrique « Chantiers » est une sorte de témoin, de main courante de ces trois
derniers mois d’activité. Nous nous sommes efforcés de vous associer au plus près à notre
modus operandi et de tout dire de nos débats internes, des contradictions qui ont pu se faire
jour, des propositions et des recommandations que formule la Fondation. Bref, d’alimenter
ainsi les réflexions dans cette dernière ligne droite électorale. D’autres documents importants
figurent dans « Chantiers » : par exemple, le texte de Raymond Boudon, Renouveler la
démocratie, ou celui de François Ewald, Transformer la mondialisation en civilisation.
[…] La démocratie d’opinion cesse-t-elle de vivre une fois éteints les lampions du soir
du second tour ? C’est tout le sujet de notre rubrique « Dossier », intitulée « Président,
présidentiel ». Le thème choisi par notre comité de rédaction pourrait au fond se résumer à la
question : « Et après ? » Certes, au lendemain du 6 mai, le locataire de l’Élysée aura changé,
la France aura une nouvelle feuille de route, mais de quelle marge d’action disposeront le
président (ou la présidente) et le pouvoir présidentiel ?
[...] Au travers de personnalités et de sujets très différents, de tous les éléments du
dossier « Président, présidentiel » ressort comme un sentiment d’impatience… Aux lecteurs
de l’interpréter. Pour ma part, j’ai perçu une sorte de programme commun, de consensus pour
appeler à ce que la France retrouve enfin une orbite. Et au fond, n’est-ce pas le meilleur des
messages à faire passer à un nouveau président ?
■ Dossier ‫ ׀‬Président, présidentiel
« Père de la nation » ou figure de compassion postmoderne : le président de la
République peut-il encore être le ciment de la nation ?
Hilaire Multon
Ancien élève de l’École normale supérieure (Ulm), maître de conférences en histoire
contemporaine à l’université Jean-Moulin - Lyon-II, spécialiste d’histoire religieuse et
culturelle, il a notamment publié L’Idée de Rome (2006). Il est également consultant du
Centre d’analyse et de prévision (ministère des Affaires étrangères).
Renforcée par les institutions de la Ve République, la figure du « père de la nation »
est profondément liée à l'histoire et enracinée dans les références collectives des
Français. Cette dimension transcendante du pouvoir présidentiel est aujourd'hui
mise en question dans une société française de plus en plus marquée par le
désenchantement et par une distance marquée à l'égard du personnel politique.
L'époque et les médias contemporains militent plutôt en faveur d'une personnalité à
l'écoute des « vrais gens », éloignée de la « présidence impériale ». Cette évolution de
longue durée tient à une forme de normalisation du conflit politique, mais aussi à
une crise de la politisation sur le mode classique. Elle se caractérise notamment par
une perte de substance de l'idée même de citoyenneté. Du fait de l'irruption d'une
démocratie horizontale et du rôle joué par la blogosphère, l'élection présidentielle de
2007 semble inaugurer un nouveau « régime d'historicité » de la fonction
présidentielle, au sein duquel le « père de la nation » s'efface devant la figure de
compassion postmoderne.
Une légitimité à assumer
Christophe Boutin Professeur agrégé de droit public à l’université de Caen, directeur du
Centre d’études normand sur la théorie et la régulation de l’État (CENTRE), il a notamment
dirigé, avec F. Rouvillois, Partis politiques et Démocratie (F.-X. de Guibert, 2005) et Le Coup
d’État, recours à la force ou dernier mot du politique ? (F.-X. de Guibert, à paraître).
Si la place du président de la Ve République au sein des institutions a été modifiée, ce
changement résulte essentiellement des difficultés qu’ont connu certains des
titulaires de la fonction pour assumer leur responsabilité politique devant le peuple
souverain, que ce soit à l’occasion de référendums ou à la suite d’élections
législatives. Les conséquences de ces abandons – des plus difficilement perceptibles,
comme la diminution de la légitimité du chef de l’État, aux plus évidentes, comme
l’apparition de la cohabitation – ont conduit à la mise en place de réformes
successives destinées à limiter leurs effets néfastes (quinquennat, instauration d’une
responsabilité devant le Parlement). L’ensemble de ces abandons, de ces réformes, et
les effets pervers de ces dernières, ont peut-être donné naissance, dans les faits, à la
fameuse VIe République …
Culture et politique au crépuscule de la démocratie
Philippe de Saint Robert Juriste et écrivain, il a été ou est chroniqueur à Combat, au
Monde, à Notre République, à Témoignage Chrétien, au Quotidien de Paris, au Figaro, à
Valeurs actuelles, à France Culture. Président de l’Association pour la sauvegarde et
l’expansion de la langue française (ASSELAF), il a été commissaire général de la langue
française de 1984 à 1987 et membre du Haut Conseil de la francophonie.
Culture et politique : nous savons bien qu’il est redoutable d’accoler ces deux mots
nés pour avoir peur l’un de l’autre. C’est l’apparition moderne du totalitarisme dans
le monde, c’est-à-dire de l’absolutisme aggravé par l’idéologie, qui a rendu
dangereux les rapports de l’État avec la création. Ainsi une dichotomie désolante
s’est-elle instaurée : d’un côté, une liberté menacée ou étouffée par une angoisse de
contrôle ou de répression aux méthodes indéfinies, de l’autre, une liberté
anarchisante parce que dépourvue de toute norme esthétique et intégrée à la
concurrence à laquelle se livrent les économies, dès lors que les « biens culturels »
deviennent à leur âme défendante des industries. Ainsi est-ce vraiment par l’escalier
de service que le « culturel » s’insinue dans la campagne, lorsque nul ne sait plus ce
qu’est vraiment une culture, le sens même d’un mot dévalué à force d’être galvaudé.
L’avenir de l’intelligence française
Mark Sherringham Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de l’université et
docteur en philosophie.
L’éducation nationale, l’enseignement supérieur et la recherche seront parmi les
grandes priorités du quinquennat à venir. L’action dans ces domaines suppose de
prendre en compte nos caractéristiques nationales : le rôle éminent de l’État, le souci
de l’égalité, la primauté de l’intelligence abstraite, la religion du diplôme,
l’organisation disciplinaire des savoirs, enfin, la méfiance envers l’évaluation. Pour
réussir les changements indispensables, il conviendra de rétablir la continuité dans
l’action et la pratique de la négociation, tout en liant l’augmentation des moyens à
des changements de structure. Il faudra ensuite respecter quelques principes : la
rénovation du service public, le soutien à la science et à la liberté de penser, la
définition d’un nombre restreint de priorités pour la recherche et l’enseignement,
enfin, le choix de la qualité, de la souplesse et de l’individualisation.
Réinventer un nouveau pacte capital-travail
Jean-Michel Quatrepoint Journaliste, directeur de l’hebdomadaire La Lettre A, il a été
rédacteur au quotidien Les Échos et au journal Le Monde, a dirigé la rédaction de La Tribune,
de L’Agefi et du Nouvel Économiste et a été professeur associé d’économie à l’université de
Marne-la-Vallée.
Face à la globalisation et à la complexité du monde, le prochain locataire de l’Élysée
peut avoir la tentation de gérer au jour le jour et de désamorcer les tensions sociales
par quelques saupoudrages. Et de s’en remettre finalement aux autres – aux forces
du marché et aux instances européennes – pour son avenir. Mais il peut aussi tenter
de recréer cette alchimie complexe qui permet aux peuples de rebondir. Une alchimie
à base de confiance et d’espérance dans l’avenir. À partir d’une alliance tacite entre
les citoyens et les classes dites dirigeantes autour d’un nouveau pacte entre le capital
et le travail. Avec un objectif commun : faire en sorte que les enfants vivent mieux
que leurs parents.
2007-2012 : l’énergie pour le changement
Bertrand Limoges Directeur de participations au sein du fonds d’investissement CDC
Innovation, filiale de la Caisse des dépôts et consignations, il est également membre du
conseil d’administration de Wirecom Technologies, société spécialisée dans la réduction des
dépenses énergétiques pour le bâtiment.
Répondre aux défis énergétiques et environnementaux nécessite une mobilisation
générale autour d’objectifs clairs. Trop souvent, par le passé, ces sujets ont conduit à
l’affrontement d’intérêts catégoriels : l’État contre le marché, les citoyens contre les
consommateurs, les innovateurs contre les conservateurs. L’enjeu du prochain
quinquennat sera donc de canaliser dans la bonne direction des comportements
jusqu’alors diffus et contradictoires. Dans quelles conditions entrepreneurs et
consommateurs pourront-ils prendre l’initiative sur ces sujets ? Quelle sera la place
de l’État face aux collectivités locales et à l’Europe ? Quels instruments garantiront
une meilleure coordination : le marché, la réglementation, le débat ou la fiscalité
écologique ?
Une défense pour une France ambitieuse
Guy Teissier Député des Bouches-du-Rhône, président de la Commission de la défense
nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale.
Même si le sujet est peu évoqué et souvent méconnu, la question de la défense
demeure plus que jamais au cœur de l’État, l’élément le plus caractéristique du
domaine réservé et du pouvoir régalien – l’insuffisance en la matière risquant
toujours de tourner à la tragédie, souligne Guy Teissier, député des Bouches-duRhône, président de la commission de la défense nationale et des forces armées de
l’Assemblée nationale, dans cet article. C’est pourquoi il est plus que jamais
indispensable de savoir faire un choix – « le père de tous les choix », celui de la place
que la France entend occuper sur la scène internationale –, déterminer les efforts qu’il
implique en termes d’adaptation de l’outil de défense, et savoir s’y tenir. À cet égard,
la désastreuse expérience de la cohabitation, et l’imprévoyance chronique qu’elle
manifesta, indique d’ailleurs au prochain chef de l’État, qui ne saurait oublier qu’il
est aussi chef des armées, ce qu’il ne faudrait pas faire.
La politique étrangère, levier d’une renaissance française
Vincent Langoiran En raison du devoir de réserve lié à ses actuelles fonctions, l’auteur de
cet article signe sous un pseudonyme. Nous remercions ce haut fonctionnaire du Quai
d’Orsay pour sa contribution.
« Faire de la politique étrangère le levier d’une renaissance française, telle est la
priorité aujourd’hui, déclare d’emblée le haut fonctionnaire qui se dissimule, devoir
de réserve oblige, sous le pseudonyme de Vincent Langoiran. Or cette priorité
implique le renversement d’un double paradigme, qui constitue plutôt un double
préjugé, ou une double crise : crise de lucidité, qui conduit les Français à se réfugier
dans une bulle confortable et qu’ils pensent inexpugnable, et crise de liberté, qui les
convainc de leur impuissance et de leur aliénation, de l’inutilité de tout effort. Pour
remettre le pays sur pieds, et lui préparer un environnement plus sûr et plus
prospère, il faut donc que la France acquière ou retrouve « un nouvel esprit de
lucidité et de liberté dans [sa] politique étrangère », sur tous les grands dossiers du
moment : l’Europe, qui doit redevenir « un grand projet mobilisateur », la sécurité, la
culture et le développement durable.
Protection sociale : comment éviter un conflit entre les générations ?
Pierre Mayeur Ancien conseiller technique au ministère des Affaires sociales, du Travail et
de la Solidarité (2002-2004).
La protection sociale est l’un des piliers du modèle social « à la française ». La France
a confirmé encore tout récemment le choix d’une protection sociale de haut niveau.
Face aux différents chocs représentés par le vieillissement, la mondialisation et la
dette, cette question devient un enjeu d’équité entre les générations, risquant de
dégénérer en conflit. Pour éviter un tel conflit, une stratégie de « développement
durable » de notre protection sociale mérite d’être enfin définie.
■ Libres échanges
Comment la politique peut-elle traiter les nouvelles formes de violence
sociale ?
Dominique Lecourt et Michel Maffesoli
Dominique Lecourt – Professeur de philosophie à l’université Paris-VII - Denis-Diderot, où il
dirige le Centre Georges-Canguilhem, il est membre du Conseil de surveillance de la
Fondation pour l’innovation politique.
Michel Maffesoli – Professeur de sociologie à l’université Paris-V, où il dirige le Centre
d’études sur l’actuel et le quotidien, directeur du Centre de recherche sur l’imaginaire (MSH),
il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Le Temps des tribus (Méridiens-Klincksieck,
1988), La Part du diable (Flammarion, 2004), Le Réenchantement du monde (La Table
Ronde, 2007).
Si la violence se laisse difficilement réduire aux catégories de la raison, si elle se
montre rebelle à la pensée, elle n’en constitue pas moins le cœur même du
phénomène politique et, plus largement, « une part essentielle, irréductible, de ce que
l’on appelle la nature humaine » – comme le soulignait Dominique Lecourt lors d’un
débat avec le sociologue Michel Maffesoli organisé à la Fondation pour l’innovation
politique le 10 janvier 2007 sur les « nouvelles formes de violences sociales ». Il n’y a
pas à revenir ici sur l’importance d’un tel problème – le lecteur s’en rendra compte. Il
suffit d’insister sur l’intérêt qu’il y avait à confronter, sur ce sujet, des penseurs aussi
discordants qu’un héritier de la tradition des Lumières comme Dominique Lecourt et
Michel Maffesoli, le théoricien du retour du tragique et de la violence fondatrice.
Les universités américaines : les succès d’un modèle libéral et humaniste
Matthieu Schlesinger Élève à l’École normale supérieure, il a été lecteur de français à
l’Université de Duke, Caroline du Nord, États-Unis.
La crise des universités françaises tranche avec le dynamisme et l’ouverture
internationale des universités américaines. La question se pose de savoir si les
enfants de ceux qui étudient aujourd’hui en France seront formés demain dans des
universités anglo-saxonnes, loin des cadres traditionnels de la pensée française, et au
profit des équipes et laboratoires d’outre-Atlantique. Dans cette perspective, il est
indispensable de se pencher sur les ressorts de l’attractivité des institutions
américaines. Ils traduisent évidemment un investissement financier décisif et des
structures de gouvernance efficaces. Mais l’avantage comparatif du système
américain réside surtout dans la définition d’un cursus humaniste, à la fois
généraliste et spécialisé, qui fait de l’épanouissement intellectuel des étudiants une
priorité : l’université n’y est pas une gare de triage mais bien le lieu de la formation
des nouvelles générations.
Un nouvel islam pour la France : une chance et une nécessité
Mohamed Pascal Hilout Français d’origine marocaine, il est l’initiateur du mouvement
intellectuel « nouvel islam » en France. Il a fréquenté l’école coranique puis a suivi un
enseignement moderne franco-arabe au Maroc et des études supérieures en Allemagne, où il
a découvert l’œuvre magistrale des philologues allemands sur le Coran et son histoire. Il
anime le site http://nouvel-islam.org.
La dignité humaine est sacrée, pas les religions. C’est l’acquis du siècle des Lumières
auquel le musulman de France doit adhérer pour intégrer le nouveau monde. Or, par
construction, l’islam classique nous interdit toute critique du Coran et de Mahomet.
Vénus-Apollon : leur nu divin caractérise l’esthétique de l’Europe. L’islam la met
sous voile, y compris intégral. L’islam régente aussi la mixité des piscines, des
cimetières, l’étal des bouchers, les soupes populaires, la liberté de Redeker… : il est
sociopolitique et doit se retirer dans son lit naturel, le cœur. Des charlatans de
l’indignation islamique sans aucune proposition économique consolident nos ghettos
sociaux issus de notre misère africaine et espèrent soulever un islamo-prolétariat
dont l’esprit combatif n’est plus à prouver. Méfions-nous de ces Savonarole, graines
de dictateurs.
Internet va-t-il changer la politique ?
Pierre de La Coste Écrivain et consultant en technologies de l’information, il est spécialiste
de l’administration et de la démocratie électroniques. Derniers ouvrages parus : L’HyperRépublique (Berger-Levrault, 2003) et Arkhalia (roman, Lampsaque, 2006).
Internet semble changer la donne dans la vie politique française, en faisant une
irruption spectaculaire dans la campagne des élections présidentielle et législatives.
Mais il existe de réelles limites à son impact, et le développement d’une véritable
« démocratie électronique », si elle se confirme, laisse pour l’instant en suspens plus
de questions, tant pratiques que théoriques, qu’il n’apporte de réponses.
■ Lectures
Le débat d’idées en librairie
Marc Crapez Écrivain, chercheur en science politique.
Marc Crapez poursuit sa rubrique en explorant les rayons des librairies. Il a lu et
commente pour « 2050 » :
E. Joslain, L’Amérique des think tanks. Un siècle d’expertise privée au service d’une nation,
L’Harmattan, coll. « Questions contemporaines », octobre 2006 ; P.-E. Moog, Les Clubs
de réflexion et d’influence, L’Express Éditions, coll. « L’Expansion », janvier 2006 ; S.
Boucher, M. Royo, Les Think Tanks. Cerveaux de la guerre des idées, préface de P. Lamy,
Le Félin, coll. « Échéances », avril 2006 ; S. Sinani, Le Dossier Kadaré, suivi de I. Kadaré
avec S. Courtois, La Vérité des souterrains, Odile Jacob, mai 2006 ; S. Courtois (dir.),
Communisme en France. De la révolution documentaire au renouveau historiographique,
Cujas, janvier 2007 ; D. Reynié (dir.), L’Extrême gauche, moribonde ou renaissante ? PUF,
coll. « Quadrige », janvier 2007 ; F. Huguenin, Le Conservatisme impossible. Libéraux et
réactionnaires en France depuis 1789, La Table Ronde, février 2006 ; F. Rouvillois,
Histoire de la politesse de la Révolution à nos jours, Flammarion, décembre 2006 ;
L. Chauvel, Les Classes moyennes à la dérive, Seuil, coll. « La République des idées »,
octobre 2006 ; M. Godet, Le Courage du bon sens. Pour construire l’avenir autrement,
Odile Jacob, janvier 2007 ; Conseil d’analyse de la société, Si vous étiez au pouvoir, que
feriez-vous ? La Documentation française, octobre 2006 ; Institut de l’entreprise, C’est
possible ! Voici comment… Lettre ouverte à notre prochain(e) président(e), travaux
coordonnés par M. Pébereau et B. Spitz, Robert Laffont, janvier 2007 ; A. Finkielkraut
(dir.), Ce que peut la littérature, Stock, octobre 2006 ; T. Leterre, Alain. Le premier
intellectuel, Stock, février 2006 ; A. Touraine, Un nouveau paradigme. Pour comprendre le
monde d’aujourd’hui, Fayard, août 2005 et Pourrons-nous vivre ensemble ? Égaux et
différents, Fayard, 1997 ; I. Berlin, En toutes libertés. Entretiens avec Ramin Jahanbegloo,
Le Félin, juin 2006.
■ Chantiers
L’Adresse aux candidats
–
Adresse aux candidats à l’élection présidentielle : J. de Boishue, P. Brongniart,
F. Debié, F. Ewald, J. Monod, J.-C. Paye.
–
Deux exemples : les questions
environnementales et l’éducation (groupe de travail Énergie-Environnement
dirigé par G. Ferone ; groupe de travail Éducation dirigé par M.-C. Bellosta).
–
Une ambition pour les Français. Faire de la mondialisation une civilisation :
Travaux
préparatoires
à
l’Adresse
–
F. Ewald
Les travaux et les jours : R. Boudon, « Renouveler la démocratie, mode d’emploi » ;
A. Mercier, « La crise du lien politique » ; F. Rouvillois, « Politique ou compassion : il
faut s’opposer au droit au logement opposable » ; P. Perrineau, « La proportionnelle :
une respiration ».