Ministère des Affaires Sociales, - About WIV-ISP
Transcription
Ministère des Affaires Sociales, - About WIV-ISP
Institut Scientifique de Santé Publique Service Qualité des laboratoires médicaux BROCHURE D’INFORMATION SUR LES PROGRAMMES D’EVALUATION EXTERNE DE LA QUALITE DESTINEE AUX LABORATOIRES DE BIOLOGIE CLINIQUE Date de mise à jour: 29/09/2014 TABLE DE MATIERES AVANT-PROPOS ....................................................................................................................................................3 1. STRUCTURE DE L’ORGANISATION DES EEQ EN BELGIQUE .................................................................4 2. BUT DE L’EVALUATION EXTERNE DE LA QUALITE (EEQ) ......................................................................5 2.1. 2.2. 2.3. 3. TRAITEMENT DES ECHANTILLONS EEQ .................................................................................................10 3.1. 3.2. 3.3. 3.4. 3.5. 3.6. 3.7. 3.8. 3.9. 3.10. 3.11. 3.12. 3.13. 3.14. 4. IMPORTANCE DE L’EEQ POUR LE LABORATOIRE .........................................................................................6 POINT DE VUE DES AUTORITES AU SUJET DE L’EEQ ....................................................................................9 LES ENQUETES SOUS-TRAITEES ................................................................................................................9 ORIGINE DES ECHANTILLLONS .................................................................................................................11 VOUS ATTENDEZ DES ECHANTILLONS MAIS VOUS NE LES RECEVEZ PAS .....................................................11 CONTROLE DES CONDITIONS D’ENVOI DES ECHANTILLONS ........................................................................11 CONSERVATION DES ECHANTILLONS AVANT ANALYSE ...............................................................................11 VERIFICATION DE L’ECHANTILLON ............................................................................................................14 RECONSTITUTION DES ECHANTILLONS LYOPHILISES..................................................................................14 CONSERVATION D’ECHANTILLONS RECONSTITUES ....................................................................................15 RECONSTITUTION DES ECHANTILLONS DE POCT GLUCOSE.......................................................................16 REALISATION DES ANALYSES ...................................................................................................................17 ENVOI DES RESULTATS ...........................................................................................................................17 DESCRIPTION DES DIFFERENTS RAPPORTS ..............................................................................................19 APERÇU DES DIFFÉRENTS RAPPORTS (TABLEAU 3) ...................................................................................21 CORRECTIONS DANS LES RAPPORTS........................................................................................................23 CONFIDENTIALITE ...................................................................................................................................23 EVALUATION STATISTIQUE DES RESULTATS .......................................................................................24 4.1. 4.2. ENQUETES TRAITEES PAR L’ISP ..............................................................................................................24 ENQUETES REALISEES EN COLLABORATION AVEC D’AUTRES PAYS .............................................................24 5. STATISTIQUES UTILISES DANS LES RAPPORTS INDIVIDUELS DE RESULTATS QUANTITATIFS TRAITES PAR L’ISP .............................................................................................................................................26 REPRESENTATION GRAPHIQUE .......................................................................................................................28 6. JUGEMENT DES RESULTATS ...................................................................................................................29 6.1. 6.2. LIMITES D’ACCEPTABILITE........................................................................................................................29 FAUTES CLINIQUEMENT IMPORTANTES .....................................................................................................31 7. RAPPORT ELECTRONIQUE DES RESULTATS EEQ ...............................................................................32 8. POSSIBILITES DE CONTACT .....................................................................................................................32 DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 2/32 Avant-propos Cette brochure a pour but de fournir des informations au sujet des programmes d’Evaluation Externe de la Qualité (EEQ) organisés par l’ISP même ou en collaboration avec d’autres organisateurs internationaux d’EEQ. Afin d’optimaliser le service rendu, un système qualité a été mis en application suivant la norme ISO 17043 (2010). Les différentes enquêtes seront progressivement incluses dans le scope qui est disponible sur le site web de BELAC: http://ng3.economie.fgov.be/Fr/belac/pt/scope_pdf/081-PT.pdf Nous espérons que cette brochure d’information vous apportera une meilleure compréhension de l’utilité de ces programmes. Elle vous offre un certain nombre d’indications pratiques afin d’effectuer les analyses le mieux possible. Si vous avez des questions concrètes sur les sujets présentés ou concernant les EEQ en général, nous sommes à votre disposition pour vous apporter notre aide. Au nom de tous les collaborateurs du service Qualité des laboratoires médicaux de l’ISP. Dr. Van De Walle Ph. Chef de service DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 3/32 1. Structure de l’organisation des EEQ en Belgique D’après l’Arrêté Royal (AR) du 3/12/1999 (publié au Moniteur Belge (MB) du 30/12/1999), trois partenaires sont associés dans l’organisation de l’Evaluation Externe de la Qualité: - le service Qualité des laboratoires médicaux de l’ISP qui est responsable de l’organisation pratique; - les comités d’experts qui se chargent du feedback et du soutien scientifique nécessaire; - la Commission de Biologie Clinique qui est responsable de la supervision générale. L’interaction entre ces différents partenaires est illustrée schématiquement cidessous: validated annual report (13) IPH annual report (11) Samples (2) Laboratory (1) validated annual report (12) Results (3) (4) (5) (8) data processing - (6) - overview encoded results and/or preliminary report or individual report Expert panel (7) determination of EQA analytes (1) discussion of - results - outliers - comments (9) (10) Commission of Clinical Biology global report Minister activity report (14) DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 4/32 2. But de l’Evaluation Externe de la Qualité (EEQ) Tous les laboratoires qui effectuent des prestations de biologie clinique dans le cadre de la réglementation INAMI sont soumis aux conditions de l’agrément, comme fixées dans l’arrêté d’agrément du 3/12/1999 (publié au MB du 30/12/1999). Une des conditions de l’agrément est la participation aux programmes officiels d’EEQ. Chaque laboratoire qui effectue régulièrement des analyses prévues dans ces programmes est obligé d’y participer. Les paramètres soumis à l’évaluation sont fixés par la Commission de Biologie Clinique et sont communiqués chaque année aux laboratoires sur les formulaires d’inscription EEQ. Les calendriers de ces évaluations sont fournis au début du cycle à tous les laboratoires participants, la mise à jour régulière est disponible sur le site web du service. Les différents programmes avec leurs informations spécifiques ainsi que les coordinateurs d’enquêtes responsables et leurs données de contact se trouvent également sur notre site web (voir « Informations spécifiques par domaine »). http://www.wivisp.be/ClinBiol/bckb33/activities/external_quality/domain_specific_information/_fr/domain_specific_info rmation.htm Il est très important que les laboratoires participants nous communiquent également par le TOOLKIT les personnes à contacter pour les différentes disciplines. Il est nécessaire que cette information soit actualisée à temps pour que, en cas de problèmes, la bonne personne puisse être contactée immédiatement. Le but de l’EEQ est clairement décrit dans l’AR cité ci-dessus: Article 29 §2: Le programme d’évaluation externe national, visé au §1, a pour but de déterminer la validité et la fiabilité des résultats des analyses exécutées pour chacun des laboratoires de biologie clinique qui y est soumis, compte tenu des techniques, des produits, des réactifs et du matériel employés, notamment en les comparant avec les résultats obtenus par l’ensemble des laboratoires agréés pour effectuer les mêmes analyses ou groupes d’analyses. L’évaluation tend aussi à vérifier la fiabilité des trousses commerciales et les systèmes qui sont utilisés dans les laboratoires de biologie clinique. Le cadre légal pour le financement de l’EEQ est décrit dans l’article 67 de la loi INAMI (loi relative à l'assurance obligatoire soins de santé et indemnités coordonnée le 14 juillet 1994, modifiée par la loi du 24 décembre 1999). DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 5/32 2.1. Importance de l’EEQ pour le laboratoire L’EEQ ne remplace pas le contrôle interne de qualité dans le laboratoire. Tandis que le QC interne met principalement l’accent sur la reproductibilité, l’EEQ est avant tout conçue dans le but d’évaluer l’homogénéité des résultats inter-laboratoires. L’EEQ doit permettre au laboratoire de comparer ses propres résultats avec ceux d’autres laboratoires à partir d’échantillons identiques qui sont analysés au même moment dans tous les laboratoires participants. Au cours des derniers cycles d’évaluation externe, une tendance nouvelle d’évaluation de l’information livrée au médecin prescripteur est apparue. A côté de l’évaluation du résultat analytique, de nouveaux aspects sont abordés: - évaluation des phases pré et post analytiques aide pour la standardisation recommandations pour le choix des procédures analytiques formation permanente aide dans le suivi des contrôles internes mise en évidence des interférences vigilance formation du personnel L’information livrée par les rapports EEQ peut être utile dans le choix des systèmes et des kits. Dans ce but, un éventail plus grand de paramètres a été introduit. Evaluation analytique Suivant l’enquête et les valeurs cibles fixées, il est possible de déterminer soit une déviation relative ou absolue (dans ce cas, le résultat est évalué par rapport à une valeur de consensus obtenue sur base des résultats d’un groupe de laboratoires utilisant la même méthode), soit l’exactitude absolue (dans ce cas le résultat est évalué par rapport à une valeur de référence). * Evaluation de la déviation relative Dans ce type d’enquête, on demande aux participants de communiquer un résultat par échantillon et par test. Les valeurs médianes de consensus (globales ou par méthode) sont utilisées comme valeurs cibles. Les résultats des EEQ devraient être le reflet de la fiabilité du travail de routine sur les échantillons de patients. Pour cela, il est nécessaire que les échantillons EEQ soient traités de la même manière que les échantillons de patients. Cela signifie aussi que, comme les échantillons de patients, les échantillons EEQ sont analysés en principe une seule fois et rapportés. Ce type d’enquête donne des informations sur la fiabilité de vos résultats dans la méthode utilisée. La précision des différentes méthodes peut être comparée, mais les valeurs médianes obtenues ne donnent pas d’information sur l’exactitude des méthodes. En effet, le matériel d’échantillonnage utilisé peut différer du matériel des patients étant donné la présence d’additifs, la lyophilisation ou l’addition de composants dont le comportement est différent de celui des patients. On ne peut donc tirer de conclusions sur l’exactitude des méthodes. DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 6/32 * Evaluation de la déviation absolue Dans ce type d’enquête, on demande également aux participants de communiquer un seul résultat par échantillon et par test (comme pour les échantillons de routine). Ce type d’enquête pose des exigences particulières au matériel d’échantillonnage car l’échantillon de contrôle doit se comporter comme un échantillon de patient (sérum non traité). Dans ce cas, la valeur cible est indépendante de la méthode utilisée. Ce type d’enquête donne une information sur la déviation du résultat par rapport à une valeur cible établie au moyen d’une méthode de référence. On ne peut en tirer de conclusion définitive sur l’exactitude de la méthode dans la mesure où l’analyse n’est basée que sur un résultat, les erreurs occasionnelles ne peuvent être évitées. * Evaluation de l’exactitude absolue Ce type d’enquête pose des exigences particulières au matériel d’échantillonnage car l’échantillon de contrôle doit se comporter comme un échantillon de patient (sérum non traité). Dans ce cas, la valeur cible est indépendante de la méthode utilisée. Afin d’éliminer les erreurs occasionnelles, on demande aux participants d’effectuer plusieurs analyses. La moyenne de chaque laboratoire est alors comparée avec la valeur cible. L’écart (le biais) entre cette moyenne et la valeur cible résulte du biais inhérent à la méthode et du biais du laboratoire. Evaluation clinique En plus de la justesse du résultat analytique, les informations cliniques livrées au médecin prescripteur sont de plus en plus intégrées à différents contrôles externes. Ceci porte sur les analyses complémentaires demandées, sur le statut immunitaire ou infectieux, la résistance ou la sensibilité aux germes, les valeurs de références utilisées,… Vigilance La Directive européenne 98/79 pour le diagnostic in vitro et sa transposition en droit belge (AR du 14/11/2001) prévoit un rôle de vigilance pour les organisations EEQ. La situation belge, où une même autorité EEQ combine agrément et autorité compétente pour les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro, est assez unique. Ceci permet d’utiliser au maximum les informations fournies par les EEQ pour la vigilance après-vente. Les utilisateurs peuvent mentionner leurs problèmes via le site web du service (voir « Autorité compétente pour les dispositifs médicaux in vitro »). http://www.wiv-isp.be/ClinBiol/bckb33/activities/competent_authority/_fr/competent_authority.htm Si des problèmes sont rencontrés au cours de l’EEQ, soit les participants (si l’erreur a été commise par le laboratoire), soit le fabricant/distributeur (à la supposition d’un problème IVD) sont contactés pour explication. DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 7/32 Formation du personnel Les échantillons EEQ peuvent également être utilisés dans le laboratoire pour la formation continue des membres du personnel ainsi que pour la comparaison des résultats de différents exécutants. Evaluation des résultats d’EEQ par le participant Après chaque évaluation, nous attendons du participant qu’il juge ses résultats de manière critique et, en cas de besoin, qu’il prenne les mesures nécessaires afin d’améliorer les performances de son laboratoire. Un résultat discordant doit entraîner les étapes suivantes: - analyse de cause mesures correctives mesures préventives si nécessaire suivi de l’efficacité des mesures prises Si le laboratoire constate des problèmes dans l’interprétation de ses résultats ou dans la réalisation des analyses des échantillons EEQ, il a la possibilité de contacter l’ISP ou un des experts dont les noms, les numéros de téléphone et les adresses email sont repris à la deuxième page des rapports globaux et sur notre site web (voir « Informations spécifiques par domaine »). Dans le schéma ci-dessous, vous trouverez les étapes successives suivantes qui peuvent vous aider à trouver l’origine des résultats discordants: Résultat EEQ discordant ¯ Contrôlez les erreurs administratives (erreurs de copie, permutation d’échantillons, méthodes ou codes de groupes erronés). ¯ Examinez la série du jour, QC interne. ¯ Prenez contact avec votre distributeur ou fabricant. ¯ Contactez l’ISP ou un expert compétent (il vous sera éventuellement demandé de reprendre les analyses avec de nouveaux échantillons). ¯ Contrôlez si les mêmes déviations peuvent se présenter chez les échantillons des patients. ¯ Modifiez votre procédure si nécessaire et documentez les mesures correctives prises. Quand la cause de l’erreur est déterminée, le laboratoire doit veiller à ce que des erreurs semblables n’apparaissent plus en prenant les mesures correctives nécessaires et en les intégrant dans les procédures de travail. Bien que l’ISP prenne le maximum de dispositions pour éviter les erreurs d’encodage de notre part, ces dernières peuvent néanmoins, dans certains cas, être à l’origine d’une mauvaise évaluation. Ces erreurs sont bien entendu corrigées et un nouveau rapport individuel est à disposition du participant (voir § 3.10. « Description des différents rapports » et § 3.12. « Corrections dans les rapports »). DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 8/32 2.2. Point de vue des autorités au sujet de l’EEQ Les évaluations ont principalement un rôle éducatif. Lorsque des résultats discordants sont obtenus, l’important est de savoir « pourquoi » plutôt que de rechercher un responsable. Dans le cas des échantillons complexes introduits à titre éducatif par exemple, il faut s’attendre à ce qu’un certain nombre de participants fassent des erreurs. L’objectif de cet exercice est d’offrir la possibilité au laboratoire d’améliorer son expertise afin de pouvoir garantir une meilleure performance lorsqu’il rencontrera en routine le même type de problème. L’agrément d’un laboratoire n’est jamais suspendu, refusé ou retiré seulement sur base des résultats EEQ. Les erreurs occasionnelles sont inévitables. Seules des erreurs répétées dans les résultats EEQ donneront lieu à une enquête plus approfondie sur place. L’EEQ sert donc de signal d’alarme, d’avertissement en cas de défaillances graves dans le laboratoire. Pour l’autorité compétente, l’EEQ sert à mesurer et à améliorer la qualité des analyses de biologie clinique. Cette évaluation fait l’objet d’un suivie dans le temps et est comparée aux résultats de nos voisins européens. 2.3. Les enquêtes sous-traitées Pour un certain nombre d’enquêtes (voir tableau 1 ci-dessous), l’ISP sous-traite l’organisation des EEQ à des organismes étrangers. Ceci se justifie notamment pour les enquêtes impliquant un faible nombre de participants belges ou lorsqu’une nouvelle enquête à laquelle on veut participer fait déjà partie du scope d’une organisation internationale d’EEQ. La norme ISO 17043 prévoit que les points suivants ne puissent être sous-traités: la planification de l’enquête, l’évaluation des résultats et l’autorisation de diffusion des rapports. Pour les enquêtes citées ci-dessous, l’ISP ne peut être considéré comme organisateur car au moins un de ces 3 points est sous-traité. Ces enquêtes soustraitées ne font donc pas partie du scope BELAC. Tableau 1 Enquêtes soustraitées Organisation internationale d’EEQ + site web Métaux lourds Stichting Kwaliteitsbewaking Medische laboratoria (SKML) www.skml.nl HbA1c POCT glucose Eurotrol www.eurotrol.com Mode d’envoi des résultats Electroniquement: - soit via le lien dans le Toolkit (https://biocli.wiv-isp.be/toolkit/login/login.cfm) - soit directement via le site web: http://www.trace-elements.eu Electroniquement: - soit via le lien dans le Toolkit (https://biocli.wiv-isp.be/toolkit/login/login.cfm) - soit directement via l’application Cuesee: http://www.cuesee.com Electroniquement: - soit via le lien dans le Toolkit (https://biocli.wiv-isp.be/toolkit/login/login.cfm) - soit directement via l’application CueSee: www.CueSee-online.com Biologie moléculaire: Microbiologie (art. 24, art. 24 bis) Biologie moléculaire: HPV (art. 32) DOC 43/42/F V18 (annexe 1) Quality Control for Molecular Diagnostics (QCMD) www.qcmd.org Electroniquement: - -soit via le lien dans le Toolkit (https://biocli.wiv-isp.be/toolkit/login/login.cfm) - soit directement via le site web de QCMD. p. 9/32 Enquêtes soustraitées Organisation internationale d’EEQ + site web Mode d’envoi des résultats Biologie moléculaire: Hémato-oncologie Tumeurs solides (art. 33 bis) College of American Pathologists (CAP) www.cap.org Electroniquement via le site web de CAP. Moleculaire biologie: Hemato-oncologie Factor II et factor V (art.33 bis) External quality Control for Assays and Tests (ECAT) www.ecat.nl Electroniquement via le site web d’ECAT. Biologie moléculaire: Hémato-oncologie Leucémies (art.33 bis) Hémoglobinopathies United Kingdom National External Quality Assessment Service (UK NEQAS) www.ukneqasli.co.uk UK NEQAS www.ukneqash.org Electroniquement via le site web de UK NEQAS. Electroniquement via le site web de UK NEQAS. 3. Traitement des échantillons EEQ Comme pour les échantillons des patients, tous les échantillons EEQ doivent être considérés comme potentiellement infectieux et donc être traités comme tels. Ils doivent donc être conservés et éliminés selon les mêmes critères que les échantillons de patients. L’ISP prend les précautions maximales pour limiter au minimum le danger de contamination qui peut apparaître lors de la manipulation de ces échantillons. En général, les échantillons EEQ sont soumis aux mêmes critères que ceux qui sont utilisés pour la délivrance de prélèvements de donneurs. Néanmoins, il est évident que cela peut ne pas être toujours le cas pour les analyses de sérologie, microbiologie, parasitologie où l’évaluation porte sur les paramètres infectieux. L’objectif des autorités et des laboratoires est le même, fournir la qualité de la routine et pas la meilleure qualité possible si celle-ci ne peut pas être réalisée en routine. L’objectif du contrôle externe reste, lui, de donner un aperçu de la fiabilité avec laquelle les échantillons de patients sont analysés et les résultats sont transmis au médecin prescripteur. Cela n’a donc aucun sens de traiter ces échantillons EEQ différemment de ceux des échantillons de routine. Le contrôle externe n’étant pas répressif, le laboratoire peut donc se permettre de traiter les échantillons EEQ d’une manière identique à celle utilisée pour les échantillons de routine. De cette façon et de cette façon seulement, les résultats du contrôle externe pourront être considérés comme représentatifs de la routine. On utilise également des échantillons virtuels (image, video, …..) dans l’EEQ. Ceuxci sont soit présentés sur le site web, soit envoyés sous forme de DVD, CD-ROM, …..). Ces échantillons virtuels permettent de faire des évaluations pour des paramètres pour lesquels ces évaluations sont normalement impossibles (mobilité du sperme, analyse de la moelle osseuse, cytologie, …..). Pour la collection des échantillons EEQ à base de sang et de plasma, un avis positif a été reçu de la Commission Ethique de l’ISP. DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 10/32 3.1. Origine des échantilllons Les échantillons sont soit produits par nos soins, soit produits par des tiers (des firmes commerciales, des laboratoires experts, …). Lorsque les échantillons sont produits par des tiers, l’ISP peut être considéré comme l’organisateur de l’enquête si la planification de l’enquête, l’évaluation des résultats et l’autorisation des rapports ne soit pas sous-traitées. Pour les enquêtes entièrement sous-traitées, l’ISP n’a pas de contrôle sur l’origine des échantillons. 3.2. Vous attendez des échantillons mais vous ne les recevez pas - Lors de l’envoi d’une enquête, un e-mail vous êtes envoyé pour vous en avertir. Par conséquent, si vous ne recevez pas les échantillons en question endéans les 48 heures, veuillez prendre contact avec nous (voir §8 « Possibilités de contact »). - Nous vous conseillons de consulter les calendriers sur notre site web afin de contrôler si la date de l’enquête n’a pas été modifiée (site web: voir « Calendriers »). http://www.wiv-isp.be/ClinBiol/bckb33/activities/external_quality/calendar/calendrier.htm Calendrier général Calendrier HbA1c Calendrier Métaux lourds - La sélection des participants est réalisée d’après les données du programme d’enregistrement des laboratoires agréés. Cette méthode de travail offre la meilleure garantie pour que chaque laboratoire reçoive les échantillons auxquels il a droit pour peu que, de son côté, il ait procédé à une inscription complète pour toutes les enquêtes auxquelles il désire participer. - Dans diverses circonstances (ex. si l’échantillon arrive cassé, si le germe ne croît pas, si vous avez trop peu d’échantillon, ….) il vous suffit de contacter le secrétariat du service Qualité des laboratoires médicaux pour obtenir un nouvel échantillon (voir §8 « Possibilités de contact »). 3.3. Contrôle des conditions d’envoi des échantillons En vue de contrôler la température durant l’envoi, des enregistreurs de température (escorts) sont envoyés à certains laboratoires en même temps que les échantillons. Ces laboratoires sont choisis par le responsable de notre laboratoire éventuellement en concertation avec le coordinateur d’enquête concerné et nous leur demandons de nous renvoyer les escorts après analyse des échantillons. Le tableau des enregistrements et le graphique de ceux-ci sont mis à leur disposition sur demande. 3.4. Conservation des échantillons avant analyse En général, les échantillons EEQ doivent être traités de la même manière que les échantillons des patients. Nous demandons aux participants de commencer les analyses dès réception des échantillons de sang frais destinés au comptage cellulaire ou à la cytométrie de flux. Les conditions de conservation sont décrites dans le tableau suivant pour tous les échantillons. DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 11/32 Les conditions de conservation des échantillons pour l’EEQ (tableau 2) Type d’enquête Chimie Nature de l’échantillon Conservation sérum (lyophilisé) sérum/plasma (liquide(1)) Chimie: CRP, CRPhs sérum (lyophilisé) (1) sérum/plasma (liquide ) Chimie: urine, protéines urine (lyophilisé) Electrophorèse sérum (liquide(1)) entre +2 et +8°C entre +2 et +8°C (1) Marqueurs cardiaques sérum/plasma (liquide ) entre +2 et +8°C Immunoessais sérum (lyophilisé) sérum/plasma (liquide(1)) entre +2 et +8°C Immunoessais: thyroïde sérum/plasma (liquide(1)) entre +2 et +8°C Therapeutic Drug Monitoring sérum (lyophilisé) (1) sérum/plasma (liquide ) entre +2 et +8°C Drugs of abuse urine (liquide) entre +2 et +8°C entre +2 et +8°C Alcoolémie sang/sérum/plasma (frais)(liquide) sang/sérum/plasma (congelé)(liquide) Allergie sérum de patients (liquide) entre +2 et +8°C Andrologie suspension frottis température ambiante température ambiante/sec échantillon virtuel (video) température ambiante/sec sang complet frais frottis NE PAS CONSERVER température ambiante/sec échantillon virtuel (CD-ROM) température ambiante/sec Immuno-hématologie sang complet/sérum (liquide) entre +2 et +8°C Coagulation plasma (lyophilisé) entre +2 et +8°C Hématologie Cytométrie de flux: Lymphocyte subset analysis Cytométrie de flux: CD34+ stem cell enumeration ≤ -18°C (2) sang complet frais NE PAS CONSERVER(3) sang de cordon frais Médullogramme échantillon virtuel (CD-ROM) température ambiante/sec Sérologie non infectieuse sérum de patient/plasma de patient entre +2 et +8°C germes (lyophilisé) température ambiante/sec échantillons de patients simulés dépend du type d’échantillons (voir instructions spécifiques) sérum (lyophilisé) entre +2 et +8°C sérum/plasma (liquide) entre +2 et +8°C Microbiologie Sérologie infectieuse DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 12/32 Sérologie infectieuse: antigènes en fonction de l’antigène dépend du type d’échantillons Type d’enquête Nature de l’échantillon Conservation Parasitologie selles formolés frottis échantillon virtuel (photos) entre +2 et +8°C température ambiante/sec température ambiante/sec sang complet (liquide) entre +2 et +8°C échantillon virtuel (photos) température ambiante/sec Mycobactéries milieux de transport entre +2 et +8°C Métaux lourds serum/plasma/urine (liquide) à ≤ -18°C HbA1c sang complet frais hémolysat (lyophilisé) NE PAS CONSERVER(4) POCT glucose échantillon sanguin stabilisé (liquide) 2 semaines entre +2 et +8°C après reconstitution 4 h culture (lyophilisé) entre +2 et +8°C culture (liquide) à ≤ -18°C culture (lyophilisé) entre +2 et +8°C Tumeurs solides (art. 33 bis) lames histologiques température ambiante Facteur II et facteur V (art. 33 bis) voir ECAT voir ECAT Parasitologie: Ag malaria Biologie moléculaire: Microbiologie (art. 24, art. 24 bis) Biologie moléculaire: HPV (art. 32) Biologie moléculaire: Hémato-oncologie Leucémies (art. 33 bis) Hémoglobinopathies à ≤ -18°C suspension cellulaire (lyophilisé) température ambiante sang complet stabilisé sang complet (liquide) voir UK NEQAS (1) Si l’analyse n’est pas réalisée le jour de la réception, les échantillons liquides doivent être aliquotés immédiatement si nécessaire et congelés à ≤ -18°C. (2) Les échantillons pour le comptage cellulaire ne donnent des résultats corrects que s’ils sont analysés au plus tard le jour J+2 après l’envoi (voir date calendrier général des enquêtes EEQ). (3) Les échantillons de cytométrie de flux: Lymphocyte subset analysis et de cytométrie de flux: CD34 + stem cell enumeration ne donnent des résultats corrects que s’ils sont analysés au plus tard le jour J+2 après l’envoi (voir date calendrier général des enquêtes EEQ). (4) Les échantillons de sang complet pour HbA1c ne donnent des résultats corrects que s’ils sont analysés au plus tard le jour J+2 après l’envoi (voir date calendrier HbA1c). DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 13/32 3.5. Vérification de l’échantillon Vérifiez si vous avez reçu tous les échantillons en comparant les numéros repris sur les flacons avec ceux des formulaires de réponse. Si certains échantillons manquent ou sont livrés en mauvais état, contactez l’ISP pour recevoir un nouvel échantillon. Notez sur le formulaire de réponse ou dans la rubrique « texte libre » (Toolkit) les anomalies observées comme par ex. hémolyse du sang complet. 3.6. Reconstitution des échantillons lyophilisés Laissez reposer l’échantillon pour atteindre la température ambiante. Veillez à ce que toute la poudre soit tassée au fond du flacon avant d’ôter le bouchon en caoutchouc. Reconstituez avec la quantité exacte d’eau pure (distillée ou équivalente) comme indiqué sur l’étiquette ou dans le manuel d’instruction. La qualité de l’eau est celle qui est exigée pour la reconstitution des standards et d’échantillons de contrôle lyophilisés dans votre propre laboratoire. Pour la reconstitution d’échantillons pour les déterminations quantitatives, on utilise de préférence une pipette à bulle en verre ou une autre pipette avec une précision suffisante. Si rien d’autre n’est indiqué, fermer le flacon et laissez reposer l’échantillon pendant 30 minutes à température ambiante sans le mélanger ou le secouer. Ensuite, mélanger le flacon pendant 10 minutes par rotation p. ex. sur un agitateur rotatif (pas de vortex!) ; ne jamais agiter et éviter la formation de mousse. L’échantillon est alors prêt à l’analyse. L’analyse doit être réalisée le plus rapidement possible. Si l’échantillon doit être conservé, voir §3.4. « Conservation des échantillons avant analyse ». En cas d’analyses différées ou réanalyse ultérieure, à chaque usage l’échantillon doit à nouveau être mélangé mais pas agité! Echantillons pour la microbiologie Otez la capsule d’aluminium et veillez à ce que toute la poudre soit tassée au fond du flacon avant d’ôter le bouchon en caoutchouc. Reconstituez avec la quantité donnée d’eau physiologique stérile. Laissez reposer les échantillons pendant 20 minutes à température ambiante pour obtenir une réhydratation complète. Avant l’utilisation, les échantillons sont remués doucement (ne pas utiliser de vortex). Note: A côté des échantillons lyophilisés, nous envoyons également des échantillons « simulés » de patients. Ces derniers peuvent être traités comme des échantillons venant de patients. Les conditions de conservation sont fixées individuellement par type d’échantillon. DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 14/32 Echantillons pour l’HbA1c a. Laissez reposer l’échantillon pour atteindre la température ambiante b. Enlevez la capsule et le bouchon. c. Ajoutez 0,2 mL d’eau distillée. - pour les méthodes Vitros : 0,5 mL d’eau distillée - pour les méthodes Abbott: 0,2 mL de la “physiological saline” - pour les méthodes Roche: 0,25 mL d’eau distillée. d. Replacez le bouchon. e. Laissez reposer pendant 15 minutes. f. Il est important que la solution soit homogène avant l’utilisation mais n’agitez pas le flacon! Evitez le plus possible que le matériel ou la solution soient en contact avec le bouchon. Vous pouvez utiliser les instructions suivantes: - placez le fond du flacon entre le pouce, le majeur et l’index de votre main gauche - placez le bouchon entre le pouce, le majeur et l’index de votre main droite - tenez le flacon sous un angle de 45 degrés - tournez pendant 30 secondes avec le pouce, le majeur et l’index de votre main droite. g. Laissez reposer pendant 15 minutes. h. Répétez la phase « f ». i. Analysez l’échantillon comme du sang total de patient. j. Si vous ne pouvez pas analyser l’échantillon immédiatement après reconstitution, conservez-le au maximum 4 jours dans le frigo. 3.7. Conservation d’échantillons reconstitués Les échantillons de coagulation doivent être analysés dans la demi-heure après la reconstitution. Tous les autres échantillons doivent être analysés le plus rapidement possible après la reconstitution. L’intégrité des échantillons EEQ pour les tests biochimiques et les immunoessais est toutefois garantie pendant 8 heures de +2 à +8°C et pendant 2 heures à température ambiante. Les échantillons EEQ pour les déterminations de sérologie infectieuse et non-infectieuse peuvent être conservés 4 heures à température ambiante et 24 heures entre +2 à +8°C. Si certains paramètres nécessitent des conditions particulières de conservation, celles-ci sont communiquées aux participants via le formulaire de réponse et via le Toolkit (si d’application). DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 15/32 3.8. Reconstitution des échantillons de POCT glucose Instructions pour préparer un échantillion CueSee® Glucose-PT 1. Faire pivoter le haut de l'ACU-CAP® sur la position “ouvert” (Open) (noter que l'indication OPEN/CLOSE se trouve sur le côté du CAP). 2. Maintenir la fiole en position verticale et pomper le bouchon de haut en bas. Soyez sûr de faire des pompages complets (en tirant doucement et en poussant jusqu'à la butée). Le dernier pompage du bouchon doit se faire avec le CAP vers le bas (position basse). 3. Tenir l'ACU-CAP® en formant un angle de 45° et incliner prudemment pour rincer l'intérieur de la fiole avec le mélange jusqu'à obtenir une solution homogène. 4. Retourner l'ACU-CAP® (avec la fiole en verre vers le haut). Pomper doucement le CAP de haut en bas, essayer d’éviter un excès de mousse, terminer avec le CAP en position rétractée. La plupart du liquide se trouve maintenant dans le CAP, mais il y aura toujours un peu de liquide résiduel dans la fiole. 5. Garder l'ACU-CAP® en position inversée (avec la fiole en verre vers le haut) et incliner prudemment l'ACU-CAP® pour rincer l'intérieur du CAP avec le mélange jusqu'à obtenir une solution homogène. 6. Répéter les étapes de 2 à 5 afin d’assurer une reconstitution complète et un échantillon homogène. 7. Gardez l'ACU-CAP® en position inversée (avec la fiole en verre vers le haut), détendre délicatement le CAP complètement jusqu'à ce que vous répondez à la position d'ouverture du rail. En maintenant la position verticale, simplement tourner la fiole dans le sens anti-horlogique pour débloquer l'assemblage de la fiole du CAP. Ne pas tirer le CAP, le fait de tourner suffira pour retirer le CAP. 8. Une fois séparée, la fiole en verre (avec support) peut être éliminée. 9. Le matériel reconstitué peut être transféré dans une bouteille compte-gouttes en utilisant la pipette jointe. Presser le bulbe de la pipette, place le bout de la pipette au fond du CAP et relâcher doucement la pression sur le bulbe pour aspirer doucement. Déposer l'échantillon dans la bouteille compte-gouttes en plaçant le bout de la pipette dans le fond du la bouteille compte-gouttes et en pressant doucement le bulbe de la pipette. Répéter l'opération jusqu'à ce que le CAP soit vide. 10. Presser fermement le bouchon sur la bouteille compte-gouttes jusqu'à ce qu'à entendre un click indiquant le positionnement correct. Après reconstitution, indiquer le numéro du lot, la date et l'heure de péremption sur l'étiquette de la bouteille compte-gouttes. Mélanger le contenu de la bouteille doucement avant utilisation, ouvrir le couvercle du bouchon et presser la bouteille doucement pour délivrer une goutte. DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 16/32 3.9. Réalisation des analyses A moins que ce ne soit spécifiquement mentionné, on demande de traiter les échantillons EEQ comme les échantillons de routine : nombre d’analyses, dilution éventuelle, rapportage. La plupart des déterminations sont effectuées une seule fois dans les laboratoires de biologie clinique à l’exception des échantillons dont les résultats tombent sous ou audessus de limites d’alarme préalablement déterminés. La même méthode de travail doit donc également être suivie pour les échantillons EEQ. L’élimination des échantillons se déroule de la même manière que pour les échantillons des patients. REMARQUE: - Certains échantillons microbiologiques venant de patients sont envoyés à un centre de référence pour sérotypage. Il ne faut pas envoyer des échantillons EEQ à ces centres. - A moins d’indication contraire, pour une identification bactérienne on demande seulement les pathogènes pour un site donné. Pour la parasitologie, en revanche, on demande d’identifier toutes les souches (pathogènes et non-pathogènes). - Pour les antibiogrammes: en cas de croissance jusqu’au bord du disque, il convient de mesurer le diamètre du disque et de donner sa dimension comme réponse (surtout ne pas répondre « zéro »). Il ne faut naturellement que tester les antibiotiques que vous testez habituellement en routine. 3.10. Envoi des résultats Nous vous encourageons à envoyer les résultats sous forme électronique. Les utilisateurs « non-Toolkit » suivent les instructions communiquées sur le formulaire de réponse et prennent toujours une copie des résultats envoyés. Les utilisateurs Toolkit: 1) se loggent via le menu log-in: https://biocli.wiv-isp.be/toolkit/login/login.cfm 2) sélectionnent l’enquête concernée 3) introduisent les résultats 4) cliquent sur la touche « Submit » et un aperçu des résultats introduits apparaît à l’écran 5) impriment l’aperçu 6) peuvent éventuellement, après avoir introduit leurs résultats, quitter la base de données pour se logger de nouveau, pour demander et imprimer les résultats, afin de contrôler si l’enregistrement et l’envoi des données ont correctement fontionné. Il est recommandé de comparer la copie avec le propre rapportage du laboratoire. (unités cave!). Afin d’améliorer l’efficacité de l’EEQ, une date limite est mentionnée sur le formulaire de réponse et dans le Toolkit (si d’application). DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 17/32 Les réponses écrites ou les fax qui nous parviennent après la date limite ne seront plus traités. La base informatisée sera aussi fermée le jour suivant la date limite annoncée. Les participants qui respectent les délais prescrits doivent recevoir une réponse le plus rapidement possible sous la forme d’un rapport. Selon le type d’enquête ils reçoivent éventuellement (voir §3.12. « Aperçu des différents rapports »): - un rapport « préliminaire » - un rapport « individuel » Un délai supplémentaire provoqué par une minorité de réponses tardives n’est pas justifiable. C’est pourquoi, nous demandons à tous de respecter strictement dans l’avenir les délais de réponse. Pour certains groupes d’analyses, les codes de méthodes spécifiques sont repris sur les formulaires de réponse et sur le site web du service (voir « Informations spécifiques par domaine »): http://www.wivisp.be/ClinBiol/bckb33/activities/external_quality/domain_specific_information/_fr/domain_specific_information.ht m. Pour les enquêtes sous-traitées les résultats doivent être envoyés aux organisateurs internationaux d’EEQ (voir tableau 1 au point 2.3.). Le plus souvent les participants encodent leurs résultats via le site web de l’organisation internationale EEQ. Un lien vers le site web de l’organisation internationale EEQ se trouve en général dans le Toolkit: https://biocli.wiv-isp.be/toolkit/login/login.cfm DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 18/32 3.11. Description des différents rapports Après la clôture de l’enquête le laboratoire participant reçoit différents types de rapports suivant le type d’enquête (voir §3.11. « Aperçu des différents rapports »). Rapport préliminaire C’est un rapport avec l’interprétation attendue qui est consultable sur le site web du service sous « RAPPORTS » et ensuite sous « Rapports préliminaires » dans les 15 jours après la date de clôture de l’enquête. Ce rapport donne un bref aperçu des résultats qui devaient être trouvés. Dès qu’il est disponible, les participants en sont avertis par e-mail. https://www.wivisp.be/Clinbiol/bckb33/activities/external_quality/rapports/_fr/rapports_preliminaires_fr.htm Rapport individuel Pour les enquêtes où l’encodage des résultats se fait via le Toolkit et qui donnent lieu à un traitement statistique existe un « Rapport individuel avec traitement statistique ». Dans ce rapport, les résultats individuels d'un participant sont évalués par rapport aux résultats globaux (sauf pour les enzymes) et par rapport au groupe de participants qui utilisent la même méthode ou kit. Comme pour les rapports individuels, il n’est pas possible d’indiquer le nombre total des pages, la dernière page de chaque rapport individuel est clôturée avec la mention: ___________________________________________________________________ FIN ___________________________________________________________________ En général, ces rapports individuels (non-validés et validés) sont disponibles via le Toolkit. Pour certaines enquêtes le traitement statistique n’est pas fait par nous mais par l’organisation internationale d’EEQ. Les rapports individuels sont alors disponibles via l’organisation internationale d’EEQ soit sous forme électronique soit sous forme papier (voir §3.12. « Aperçu des différents rapports »). Rapport individuel non-validé Apres la fermeture des encodages des résultats, les rapports individuels non-validés sont disponibles via le Toolkit. Dès qu’ils sont disponibles, les participants en sont avertis par e-mail. Corrections: Les laboratoires ont une semaine pour adresser leur modifications éventuelles au coordinateur d’enquête. Les erreurs d’encodage faites par notre service seront corrigées. Les autres erreurs ne le seront plus. Rapport individuel validé Une fois les modifications éventuelles introduites, les statistiques sont clôturés et les rapports individuels non validés deviennent des rapports validés (plus aucune modification ne sera encore possible). Dès qu’ils sont disponibles, les participants en sont avertis par e-mail. DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 19/32 Rapport global définitif En général les enquêtes sont clôturées par un rapport global définitif, qui est disponible avant l’enquête suivante du même type sur le site web du service sous « Rapports ». Dès qu’ils sont disponibles, les participants en sont avertis par e-mail. http://www.wiv-isp.be/ClinBiol/bckb33/activities/external_quality/rapports/_fr/rapports_annee.htm NB: Les résultats des laboratoires étrangers (autre que les laboratoires luxembourgeois) et des firmes, c'est-à-dire les laboratoires, dont le numéro commence par 99, ne sont pas repris dans les rapports globaux. Ce rapport est mis sur le site web après l’analyse des résultats au sein des comités d’experts. Il comporte les résultats en fonction des méthodes et kits employés pour les différents paramètres. Des commentaires, approuvés par les experts, peuvent également y être repris. Afin d’accélérer la disponibilité des rapports de certaines enquêtes, des extraits ou des rapports unilingues seront déjà mis à disposition des laboratoires via le site web de notre service sous « RAPPORTS ». Ils constituent alors des rapports globaux provisoires. Les rapports globaux (provisoires ou définitifs) sont en libre accès sur le site web. Ces rapports ne peuvent être reproduits, publiés ou distribués sans l’accord de l’ISP. Corrections: Si le rapport global définitif a déjà été mis sur le site web et que l’e-mail indiquant cette disponibilité a déjà été envoyé, le rapport fautif est remplacé par le rapport corrigé avec la mention « version corrigée » en rouge sur la première page et un nouveau e-mail est envoyé aux participants. NB : Les résultats des laboratoires dont le numéro de labo commence par 99 (firmes, laboratoires étrangers autres que luxembourgeois,….) ne sont pas repris dans les statistiques globales. Rapport annuel individuel Le rapport annuel individuel d’un laboratoire reprend les paramètres de performance de ce laboratoire au cours de l’année (Pu, Pz). Pour la plupart des enquêtes où l’encodage des résultats se fait via le Toolkit et qui donnent lieu à un traitement statistique, on peut générer un « Rapport annuel individuel avec traitement statistique » (Pu, Pz). Les rapports annuels individuels sont rédigés pour clôturer le cycle EEQ et sont spécifiques à chaque laboratoire. En général, ces rapports annuels individuels sont consultables dans le Toolkit. Pour certaines enquêtes le traitement statistique n’est pas fait par nous mais par l’organisation internationale EEQ. Ces rapports annuels individuels sont alors disponibles via l’organisation internationale EEQ soit sous forme électronique soit sous forme papier (voir §3.12. « Aperçu des différents rapports »). Rapport annuel définitif Les rapports annuels définitifs sont rédigés pour chaque domaine pour clôturer le cycle EEQ et sont soumis pour avis à la Commission de Biologie Clinique Pour un domaine donné, chaque rapport annuel définitif est identique pour tous les laboratoires. Les rapports annuels définitifs sont disponibles sur le site web du service sous « RAPPORTS ». Dès qu’ils sont disponibles, les participants en sont avertis par e-mail. http://www.wiv-isp.be/ClinBiol/bckb33/activities/external_quality/rapports/_fr/rapports_annee.htm Les rapports annuels définitifs sont en libre accès sur le site web. Ces rapports ne peuvent être reproduits, publiés ou distribués sans l’accord de l’ISP. DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 20/32 3.12. Aperçu des différents rapports (tableau 3) Rapp. ind. (validé) Rapp. global définitif Toolkit Toolkit site service Toolkit Toolkit Toolkit site service Toolkit Rapp. Rapp.ind. préliminaire (non valid.) Enquêtes Chimie* Chimie: CRP, CRPhs* Lux. rapp. Rapp. annuel ind. Rapp. annuel définitif site service Chimie: urine, eiwitten Toolkit Toolkit site service Electrophorèse Toolkit Toolkit site service Marqueurs cardiaques Toolkit Toolkit site service Immunoessais Toolkit Toolkit site service Toolkit site service Therapeutic drug monitoring Toolkit Toolkit site service Toolkit site service Drugs of abuse Toolkit Toolkit site service Alcoolémie*, Toolkit Toolkit site service Toolkit site service Allergie* Toolkit Toolkit site service Toolkit site service Andrologie* Toolkit Toolkit site service Toolkit site service Toolkit Toolkit ** Hématologie* - frottis - échantillon virtuel site service comptage cellulaire Immunohématologie* Toolkit Toolkit site service via service (papier) site service Coagulation* Toolkit Toolkit Cytométrie de flux: Lymphocyte subset Toolkit Toolkit analysis* Cytométrie de flux: CD34+ stem cell site service Toolkit site service Toolkit site service Toolkit Toolkit site service Toolkit enumeration* site service Médullogramme Sérologie non infectieuse ANA ANCA site service site service RF Anti-CCP DOC 43/42/F V18 (annexe 1) Toolkit site service Toolkit p. 21/32 Enquêtes Rapp. Rapp.ind. préliminaire (non valid.) Rapp. ind. (validé) Rapp. global définitif Lux. rapp. Rapp. annuel ind. Rapp. annuel définitif Microbiologie* Sérologie infectieuse* site service site service site service Parasitologie* Ag malaria* site service Mycobactéries* *: **: site service Les enquêtes marquées d’une astérix font parties du scope ISO 17043. Pour cette enquête, seul la partie détermination de l’alcoolémie fait partie du scope d’accréditation ISO 17043 mais pas l’avis d’expertise. Enquêtes Rapp. Rapp.ind. préliminaire (non valid.) Rapp. ind. (validé) Rapp. global définitif Lux. rapp. site dienst Site Cuesee +site Cuesee (via Toolkit) (via Toolkit) HbA1c site Cuesee (via Toolkit) POCT glucose Biol. moléculaire: Hém. oncologie Biologie moléculaire: Microbiologie (art. 24, art. 24 bis) Biologie moléculaire: HPV (art. 32) Tumeurs solides (art. 33 bis) Facteur II et facteur V (art. 33 bis) Rapp. annuel ind. Rapp. annuel définitif Site Cuesee (via Toolkit) site dienst +site Cuesee (via Toolkit) site dienst site dienst site service site QCMD +site QCMD (via Toolkit) (via Toolkit) site service site service site QCMD +site QCMD (via Toolkit) (via Toolkit) site service via le CAP via le CAP (papier) via ECAT via ECAT Leucémies (art. 33 bis) via via UK NEQAS UK NEQAS Hémoglobinopathies via via UK NEQAS UK NEQAS site service site service Enquêtes Rapport résumé mensuel Rapport détaillé mensuel Rapport annuel Rapp. annuel ind. Rapp. annuel définitif Métaux lourds site Trace elements (via Toolkit) site Trace elements (via Toolkit) site Trace elements (via Toolkit) via service (papier) site service DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 22/32 3.13. Corrections dans les rapports Voir §3.12. « Description des différents rapports » (les corrections sont indiquées en vert). Les demandes de corrections écrites (e-mail) avec l’indication de vos coordonnées et votre numéro de laboratoire doivent être envoyées au coordinateur d’enquête. Le courrier qui nous parvient à ce sujet est conservé dans le logbook de l’enquête. Les versions validées de tous les rapports sont les seules qui sont publiées sur le site web. 3.14. Confidentialité Les résultats individuels et les rapports sont confidentiels. Ils ne sont transmis par l’ISP ni à des tiers ni aux membres de la Commission ou des comités d’experts. Les rapports ou les parties de rapports globaux déjà disponibles ne peuvent être reproduits, publiés ou distribués sans l’autorisation de l’ISP. Les résultats globaux, de même que les constatations particulières faites pendant les évaluations ou les observations générales liées aux EEQ, sont utilisés par les collaborateurs scientifiques du service Qualité des laboratoires médicaux de l’ISP pour divers travaux scientifiques (publications, communications et posters). Les adresses privées des prestataires doivent nous parvenir pour contacter éventuellement un prestataire dont l’adresse professionnelle n’est plus connue. En accord avec la loi sur la protection de la vie privée, ces adresses sont considérées comme confidentielles et ne sont pas transmises à des tiers. Tous les collaborateurs du service Qualité des laboratoires médicaux, les experts et les sous-traitants qui collaborent aux EEQ sont liés par un contrat de confidentialité. DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 23/32 4. Evaluation statistique des résultats 4.1. Enquêtes traitées par l’ISP Tous les résultats quantitatifs sont traités suivant les mêmes principes statistiques. Les fondements théoriques sont décrits par le Professeur A. Albert dans les brochures suivantes: Méthodes statistiques appliquées à l’EEQ http://www.wivisp.be/ClinBiol/bckb33/activities/external_quality/_down/_fr/Methodes_statistiques_appliquees_a_EEQ. pdf Traitement des valeurs censurées. http://www.wivisp.be/ClinBiol/bckb33/activities/external_quality/_down/_fr/Traitement_valeurs_censurees.pdf 4.2. Enquêtes réalisées en collaboration avec d’autres pays HbA1c La planification est réalisée en collaboration avec SKML. L’évaluation des résultats est réalisée en partie par SKML. Après chaque enquête, SKML réalise les statistiques via l’application Cuesee pour générer les rapports individuels de tous les participants. Sur base de ces résultats le coordinateur d’enquête de l’ISP réalise le rapport global définitif des participants belges. A la fin du cycle le rapport annuel définitif pour tous les participants est établie en collaboration avec SKML. Le coordinateur d’enquête place ces rapports sur le site web de l’ISP et en autorise la diffusion. POCT glucose La planification est réalisée en collaboration avec Eurotrol. L’évaluation des résultats est réalisée en partie par Eurotrol. Après chaque enquête Eurotrol réalise les statistiques via l’application Cuesee pour générer les rapports individuels de tous les participants. Sur base de ces résultats le coordinateur d’enquête réalise le rapport global définitif et à la fin du cycle le rapport annuel définitif des participants belges. Il place ces rapport sur le site web de l’ISP et en autorise la diffusion. Biologie Moléculaire: Microbiologie (art. 24, art. 24 bis) y compris HPV (art. 32) La planification est réalisée entièrement par QCMD. L’évaluation des résultats est réalisée en partie par QCMD. Après chaque enquête, QCMD réalise les rapports individuels, le rapport global définitif de tous les participants et le rapport global définitif des participants belges. Ce dernier est envoyé par QCMD au coordinateur d’enquête qui le place sur le site de l’ISP et qui autorise sa diffusion. A la fin d’un cycle, le coordinateur d’enquête réalise le rapport annuel définitif des participants belges, il le place sur le site web de l’ISP et en autorise la diffusion. DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 24/32 Biologie Moléculaire: Hémato-oncologie (art. 33 bis) : tumeurs solides La planification est réalisée entièrement par le CAP. L’évaluation des résultats est réalisée en partie par le CAP. Après chaque enquête, le CAP réalise les rapports individuels et le rapport global définitif de tous les participants. Une copie des rapports individuels des participants belges et le rapport global de tous les participants est envoyée sur papier par le CAP aux participants et au coordinateur d’enquête de l’ISP. A la fin d’un cycle, le coordinateur d’enquête réalise le rapport annuel définitif des participants belges. Il le place sur le site web de l’ISP et en autorise la diffusion. Biologie Moléculaire: Hémato-oncologie (art. 33 bis) : facteur II et facteur V Pour les mutations des gènes codant pour les facteurs II et V de la coagulation, l’enquête est organisée par ECAT. L’ISP inscrit les laboratoires belges auprès de cet organisme international. La planification et la réalisation des résultats est réalisée entièrement par ECAT. Biologie Moléculaire: Hémato-oncologie (art. 33 bis) : leucémies La planification est réalisée entièrement par UK NEQAS. L’évaluation des résultats est réalisée en partie par UK NEQAS. Après chaque enquête, UK NEQAS réalise les rapports individuels et le rapport global définitif de tous les participants. Une copie des rapports individuels des participants belges et le rapport global définitif de tous les participants est envoyée par l’UK NEQAS aux participants et au coordinateur d’enquête de l’ISP. A la fin d’un cycle et pour autant que les résultats lui sont transmis, le coordinateur d’enquête réalise le rapport annuel définitif des participants belges. Il le place sur le site web de l’ISP et en autorise la diffusion. Hémoglobinopathies La planification est réalisée entièrement par UK NEQAS. Après chaque enquête, UK NEQAS réalise les rapports individuels et le rapport global définitif de tous les participants. Métaux lourds La planification est réalisée en collaboration avec SKML. L’évaluation des résultats est réalisée en partie par SKML. Après chaque enquête, SKML réalise les statistiques pour générer les rapports individuels suivants: le rapport résumé mensuel, le rapport détaillé mensuel et en fin de cycle le rapport annuel. A la fin d’un cycle, le coordinateur d’enquête de l’ISP réalise sur base des résultats encodés dans la base de données « Trace elements », pour les participants belges un rapport Pz (rapport annuel individuel) qui est envoyé sur papier aux participants ainsi qu’un rapport annuel définitif qui est mis sur le site web de l’ISP. Il autorise la diffusion de ces rapports. DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 25/32 5. Statistiques utilisées dans les rapports individuels de résultats quantitatifs traités par l’ISP Pour les paramètres quantitatifs analysés par l’ISP, les laboratoires participants ont accès à un rapport individuel via le Toolkit. Ci-dessous vous pouvez trouver des informations qui peuvent aider à interpréter ce rapport. La position de vos résultats quantitatifs est donnée en comparaison avec tous les résultats de tous les participants et en comparaison avec les résultats des participants utilisant la même méthode que vous. Les informations suivantes sont reprises: · Votre résultat (R) · Votre méthode · La médiane globale (Mg): la valeur centrale des résultats fournis par tous les laboratoires, toutes méthodes confondues. · L’écart-type global (SDg): mesure de la dispersion des résultats fournis par tous les laboratoires, toutes méthodes confondues. · La médiane globale de votre méthode (Mm): la valeur centrale des résultats fournis par les laboratoires utilisant la même méthode que vous. · L’écart-type de votre méthode (SDm): mesure de la dispersion des résultats fournis par les laboratoires utilisant la même méthode que vous. · Le coefficient de variation CV (exprimé en %) pour tous les laboratoires et pour les laboratoires utilisant la même méthode que vous: CVm = (SDm / Mm) * 100 (%) et CVg = (SDg / Mg) * 100 (%). · Le score Z: la différence entre votre résultat et la médiane de votre méthode (exprimée en unités d’écart type): Zm = (R - Mm) / SDm et Zg = (R - Mg) / SDg. · · Le score U: l’écart relatif de votre résultat par rapport à la médiane de votre méthode (exprimé en %): Um = ((R - Mm) / Mm) * 100 (%) et Ug = ((R - Mg) / Mg) * 100 (%). L’interprétation graphique de la position de votre résultat (R), d’en côté en comparaison avec tous les résultats de tous les participants et de l’autre côté en comparaison avec les résultats des participants utilisant la même méthode que vous, basée sur la méthode de Tukey, pour chaque paramètre et pour chaque échantillon analysé. DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 26/32 R Mm/g Hm/g Im/g Om/g : : : : : votre résultat médiane percentiles 25 et 75 limites intérieures (M ± 2.7 SD) limites extérieures (M ± 4.7 SD) Pour un même paramètre et pour chaque échantillon analysé, le graphique global et le graphique de votre méthode sont exprimés selon la même échelle, ce qui les rend directement comparables. Ces graphiques donnent une indication approximative sur la position de votre résultat, la position précise étant donnée par la valeur Z. Dans certains cas, en présence de valeurs censurées, il est impossible d’obtenir une représentation graphique (voir brochure du professeur Albert). Pour le traitement des résultats des EEQ HbA1c et POCT Glucose, voir brochure particulière sur le site web du service dans « Brochures ». EEQ HbA1c: https://www.wivisp.be/Clinbiol/bckb33/activities/external_quality/_down/_fr/MANUEL_EEQ_HbA1c.pdf EKE POCT glucose: https://www.wivisp.be/Clinbiol/bckb33/activities/external_quality/_down/_fr/MANUEL_EEQ_POCT_glucose.pdf Vous pouvez trouver plus de détails dans les autres brochures qui sont disponibles sur notre site web à l’adresse suivante: https://www.wiv-isp.be/ClinBiol/BCKB33/index_fr.htm (Choisir « Brochures » dans le menu proposé) ou directement à l’adresse suivante: http://www.wivisp.be/ClinBiol/bckb33/activities/external_quality/brochures/_fr/brochures.htm Les documents suivants apparaissent: - Brochure statistique (Procédure générale de calcul statistique mis au point par le professeur Albert). - Traitement des valeurs censurées (Procédure de calcul statistique appliquée aux valeurs censurées rédigée par le Professeur Albert). DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 27/32 Représentation graphique A côté des tableaux de résultats, une représentation graphique en "boîte à moustaches" est parfois ajoutée. Elle reprend les éléments suivants pour les méthodes avec au moins 6 participants: · un rectangle qui va du percentile 25 (P25) au percentile 75 (P75) · une ligne centrale représente la médiane des résultats (P50) · une ligne inférieure qui représente la plus petite valeur x > P25 - 1.5 * (P75 - P25) · une ligne supérieure qui représente la plus grande valeur x < P75 + 1.5 * (P75 - P25) · tous les points en dehors de cet intervalle sont représentés par un rond. O I = P75 + 3*(P75-P25) = P75 + 1.5*(P75-P25) LIMITES DE TUKEY x < P75 + 1.5*(P75-P25) H P75 M P50 H x > P25 - 1.5*(P75-P25) = P25 - 1.5*(P75-P25) valeur < limite de quantification < I P25 O O M - 4.7s = P25 - 3*(P75-P25) I M - 2.7s H P25 M H P75 I M + 2.7s O M + 4.7s Limites correspondantes en cas de distribution normale DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 28/32 6. Jugement des résultats 6.1. Limites d’acceptabilité Pour la plupart des types d’enquêtes, des critères sont fixés afin de déterminer les résultats considérés comme “discordants”. Les détails sont donnés dans les rapports globaux et dans les rapports annuels. Les critères généraux se retrouvent dans le tableau ci-dessous. Tabel 4 Type enquête Critères d’acceptabilité Chimie (*) Chimie: CRP, CRPhs Chimie: urine, protéines sur la méthode 3 SD (*) Electrophorèse Basés sur la variabilité biologique, “state of the art” et sur la méthode 3 SD (*) Therapeutic Drug Monitoring Basés sur la variabilité biologique, “state of the art” et sur la méthode 3 SD (*) Immunoessais Basés sur la variabilité biologique, “state of the art” et sur la méthode 3 SD (*) Marqueurs cardiaques Basés sur la variabilité biologique, “state of the art” et Basés sur la variabilité biologique, “state of the art” et sur la méthode 3 SD Drugs of abuse (*) Alcoolémie 3 SD + “state of the art” + AR sécurité routière Allergie 3 SD Andrologie 3 SD + critères WHO 2010 Hématologie comptage cellulaire - frottis Basés sur les critères du WHO (Quality assurance in haematology, WHO/ LAB/ 98.4) et sur la méthode 3 SD (*) Fixés dans le comité d’experts (*) Fixés dans le comité d’experts - échantillon virtuel Immuno-hématologie Fixés dans le comité d’experts - Basé sur 15% pour TP INR (seulement pour les pools de Coagulation patients sous antivitamine K), aPTT ratio et fibrinogène TP, aPTT, fibrinogène et sur la méthode 3 SD pour tous les paramètres - Pour aPTT et fibrinogène au maximum 2 classes d’écart pour l’interprétation clinique. D-dimères DOC 43/42/F V18 (annexe 1) Le rapportage d’un résultat faux-négatif p. 29/32 Type enquête Cytométrie de flux: Lymphocyte subset analyses Cytométrie de flux: CD34+ Critères d’acceptabilité Voir commentaires dans le rapport annuel Fixés dans le comité d’experts stem cell enumeration Médullogramme (*) Fixés dans le comité d’experts Sérologie non infectieuse (*) Fixés dans le comité d’experts Microbiologie - Identification (1) - Antibiogramme Sérologie infectieuse (3) Parasitologie (2) Mycobactéries Les résultats du centre de référence Métaux lourds 3 SD HbA1c Voir commentaires dans le rapport annuel Voir rapport individuel électronique: excellent: +10% POCT Glucose bon: +15% acceptable: +20% Analyses quantitatives: Moleculaire Biologie: Microbiologie (art. 24, art. 24 bis) < 1 SD→score 0; < 2 SD→score 1; < 3 SD→score 2; > 3 SD→score 3 (**) Analyses qualitatives: le score dépend du taux de contamination de l’échantillon Moleculaire Biologie: HPV (art. 32) Le score dépend du taux de contamination de Moleculaire Biologie: Hémato-oncologie Analyses quantitatives: 3SD Tumeurs solides (art. 33 bis) Facteur II et facteur V (art. 33 bis) Leucémies (art. 33 bis) Hémoglobinopathies (*) l’échantillon Analyses qualitatives: % de bonnes réponses Voir ECAT Analyses quantitatives: 3SD Analyses qualitatives: % de bonnes réponses Voir UK NEQAS Le degré de difficulté des échantillons envoyés est différent d’année en année. Certains échantillons sont envoyés comme purement didactiques. Pour ceux-ci, aucune erreur n’est imputée au participant ; pour les autres échantillons, un résultat correct doit être fourni. Les critères selon lesquels un résultat est considéré comme “discordant” sont donnés dans le rapport global. Ces critères sont déterminés au sein du comités d’experts. DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 30/32 (1) Le degré de difficulté des échantillons envoyés est différent d’année en année. Certains échantillons sont envoyés comme purement didactiques. Pour ceux-ci, aucune erreur n’est imputée au participant; pour les autres échantillons, un résultat correct doit être fourni. Suivant la nature de l’échantillon, la réponse sera jugée au niveau de l’espèce ou du genre. Dans certains cas, différentes réponses sont acceptées (ex. dans le cas de Salmonella Cerro (groupe K) : Salmonella Cerro, Salmonella species, Salmonella du groupe K, Salmonella non A, non B…). Les critères d’acceptabilité sont établis par le comité d’experts. Il est de même pour les antibiogrammes où les critères d’acceptabilité sont fixés en fonction du germe par le comité d‘experts. (2) Le degré de difficulté des échantillons envoyés est différent d’année en année. Certains échantillons sont envoyés comme purement didactiques. Pour ceux-ci, aucune erreur n’est imputée au participant; pour les autres échantillons, un résultat correct doit être fourni. Suivant la nature de l’échantillon, la réponse sera jugée au niveau de l’espèce ou du genre. Dans certains cas, on ne peut exclure avec certitude la présence d’autres (très rares) parasites dans l’échantillon de selles, on en tient compte dans l’interprétation des résultats, qui dans ce cas, ne peuvent être considérés comme erronés. (3) A côté du résultat qualitatif (négatif/limite/positif), une interprétation clinique est également demandée. L’évaluation dépend de l’échantillon. Pour certains échantillons, différentes réponses peuvent être acceptées en fonction du test réalisé par le laboratoire. Une discussion de cette interprétation est ajoutée au commentaire rédigé par un des membres du comité d’experts. (**) Si l’échantillon est fortement contaminé, le score est 0 en cas de succès et +3 en cas d’échec. Si l’échantillon est moyennement contaminé, le score est 0 en cas de succès et +2 en cas d’échec. Si l’échantillon est faiblement contaminé, le score est 0 en cas de succès et +1 en cas d’échec. Si l’échantillon n’est pas contaminé, le score est 0 en cas de succès et +3 en cas d’échec. 6.2. Fautes cliniquement importantes Après chaque enquête, le coordinateur d’enquête détecte des participants qui ont fait des fautes cliniquement importantes. A titre d’exemple, un groupe de sang ABO fautif, S au lieu de R pour l’antibiogramme, résultat sérologique fautif, … Ces participants sont contactés et nous leur demandons d’exécuter une analyse de cause en suivant leur propre enregistrement de plaintes et de prendre les mesures correctives et préventives. Une copie du plan d’action est demandée. S’il apparaît que ces fautes sont liées à une erreur (ou défaillance) d’un DIV, ceci est résolu par le fabricant/distributeur. Un aperçu annuel de l’ensemble des erreurs mises en évidence est transmis à la Commission de Biologie Clinique. DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 31/32 7. Rapport électronique des résultats EEQ Les résultats EEQ pour l’alcoolémie, l’allergie, l’andrologie, la chimie, la coagulation, la cytométrie de flux (lymphocyte subset analysis, CD34+ stemm cell enumeration), l’électrophorèse, l’hématologie, les immunoessais, l’immuno-hématologie, les marqueurs cardiaques, la microbiologie, la parasitologie, la sérologie infectieuse, la sérologie non infectieuse (RF, anti-CCP) et le therapeutic drug monitoring peuvent être rapportés par voie électronique. L’application Toolkit est disponible sur internet par le site web de l’ISP. L’utilisation de ce moyen de communication nous permet de mettre plus rapidement à disposition les rapports vous permettant dévaluer vos performances. 8. Possibilités de contact Les possibilités suivantes peuvent être utilisées: 1. Adresse: Institut Scientifique de Santé publique Service Qualité des laboratoires médicaux Rue Juliette Wytsman 14 1050 Bruxelles 2. Secrétariat du service Qualité des laboratoires médicaux: Carlier Danielle Tel: 02/642.55.21 Fax: 02/642.56.45 E-mail: [email protected] 3. Site web: http://www.wiv-isp.be/ClinBiol/bckb33/index_fr.htm DOC 43/42/F V18 (annexe 1) p. 32/32