Malaga - Costa Del Sol

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PATRONAT DE TOURISME
& CONVENTION BUREAU
PATRONAT DE TOURISME DE LA COSTA DEL SOL
Plaza del Siglo, 2
29015 MALAGA - ESPAGNE
Téléphone : (+34) 952 12 62 72
Email : [email protected]
Web : www.visitcostadelsol.com
Guide Touristique nnº 13
Malaga
Soleil, Circuits
et Excursions
« Tourisme actif »
Disponible sur :
www.visitcostadelsol.com
Versions en espagnol, anglais, français et allemand
Patronat de Tourisme de la Costa del Sol
rutas_interior_FRANCES_MONO 2008.qxp
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& CONVENTION BUREAU
sommaire
Malaga, Soleil, Circuits et Excursions
. CIRCUITS ET EXCURSIONS
. CYCLOTOURISME
. ENTREPRISES DE TOURISME ACTIF
Graphisme : Conmunica Mediatrader
Traitement éditorial : Département TI du Patronat
de Tourisme et Conmunica Mediatrader
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PATRONAT DE TOURISME DE LA COSTA DEL SOL
Plaza del Siglo, 2
29015 Málaga
Téléphone : (+34) 952 12 62 72
E-mail : [email protected]
Web : www.visitcostadelsol.com
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PATRONAT DE TOURISME &
CONVENTION BUREAU
sommaire
& CONVENTION BUREAU
CIRCUITS ET EXCURSIONS
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Cher lecteur :
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. iNTRODUCTION
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MALAGA, SOLEIL, CIRCUITS ET
EXCURSIONS
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page 72
Nous avons rédigé le guide « Malaga, Soleil,
Circuits et Excursions » afin de permettre au visiteur de pratiquer la randonnée ou le cyclotourisme, ou de faire des excursions, en toute indépendance et en toute liberté, tout en découvrant
la richesse naturelle des paysages de la province
de Malaga, qui regorge aussi d’excellents
exemples d’art et de culture. Bien entendu, la province de Malaga offre bien d’autres possibilités
pour la pratique d’activités de tourisme actif plus
dynamiques ou plus extrêmes (escalade, parapente, etc.), mais pour cela, nous vous
conseillons de vous en remettre à des professionnels.
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C’est la raison pour laquelle, dans la dernière partie de notre guide, vous trouverez une liste des
entreprises spécialisées en tourisme actif associées à cet organisme.
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page 100
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page 130
Introduction
Nous espérons que ce guide vous plaira !
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Circuits et excursions
Introduction
. Alcaucín
. Alfarnatejo
. Canillas del Aceituno
. Canillas de Albaida
. Colmenar
. Cómpeta
. Cortes de la Frontera
. El Burgo
. Frigiliana
. Genalguacil
. Istán
. Malaga
. Monda
. Parauta
. Riogordo
. Ronda
. Salares
. Tolox
. Yunquera
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Sommaire
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À l’extrémité de la province de
Malaga, se situe la Sierra de Tejeda, dont le
sommet de la Maroma est l’une des enclaves les
plus belles du Parc Naturel des Sierras de
Tejeda, Almijara et Alhama, qui se trouve à cheval sur les provinces de Malaga et Grenade.
.
aLCAUCÍN
.
FICHE TECHNIQUE
.
Il va sans dire que les vues qui se déploient
sous nos yeux depuis le point le plus élevé de
la province de Malaga sont des plus spectaculaires. Du haut du sommet de la Maroma, on
aperçoit, outre la quasi-totalité de la région de
l’Axarquía, la capitale de la province, Malaga,
et plusieurs villes de la province de Grenade.
Sans oublier la chaîne de Sierra Nevada, voire,
les jours où la météorologie se montre clémente, les côtes africaines.
.
On poursuit l’ascension en suivant le sentier,
le long duquel on pourra voir quelques unes
des plantes typiques des fourrés de montagnes. Au bout d’une demie heure, la pente
s’adoucit en arrivant sur Ananás de Alcaucín.
On continue le chemin en laissant de côté, et
en dessous de nous, les impressionnants
rochers de El Alcázar; tandis que devant
nous, le rocher de l'Águila nous éblouit de sa
présence.
Distance : 7 kilomètres.
Temps de parcours : 8-10 heures.
Degré de difficulté : élevé – très élevé.
Point de départ : El Alcázar (Alcaucín).
Point d’arrivée : La Maroma (Canillas del
Aceituno).
Parcours : Alcázar (Alcaucín), colline de la
Víbora, Ananás de Alcaucín, canyon du Rocher
de l’Águila, colline de Mojón et sommet de la
Maroma (Canillas de Aceituno).
Après environ quatre heures de marche, on
arrive au sommet de la Maroma, cadre qui permet de rencontrer une faune variée composée
de chèvres de montagne, d’aigles et de sangliers. Outre ces espèces, habitent également
la zone le faucon pèlerin, le hibou royal, et différentes espèces de reptiles et amphibiens.
.
6
Depuis El Alcázar, on monte par un sentier
forestier jusqu’à la colline de la Víbora, en faisant une petite pause pour contempler au
nord-ouest la Sierra Gorda de Loja et le poljé
de Zafarraya qui s’étend à ses pieds; à l’est,
la Sierra de Parapanda; à l’ouest, le barrage
de la Viñuela; au fond, si le temps le permet,
on peut admirer le profil du Parc Naturel
Sierra de las Nieves; et au nord, les montagnes de Camarolos et Alhama.
La montée se radoucit une fois le barrage franchi, et c’est là que l’on peut observer, pour peu
que l’on ait un peu de patience, de petits
oiseaux de montagne et de grands aigles. Plus
loin, on parvient à des tas de pierres qui marquent la séparation entre les communes
d’Alcaucín et Alhama de Granada. C’est le
deuxième moment idéal pour prendre du repos
et apprécier les superbes points de vue que
nous offrent deux sites emblématiques comme
Cazorla-Segura et la Sierra Nevada. En bas,
sur la droite, se trouve le nouveau pluviomètre,
à proximité des mines de Casa de las Nieves.
Alcaucín
Alcaucín
CIRCUIT ALCÁZAR-LA
MAROMA
Les 2 065 mètres de haut auxquels culmine cette
zone montagneuse offrent les meilleures vues
possibles sur l’Axarquía, ainsi que sur une bonne
partie des villages grenadins se trouvant à la
limite avec cette contrée. On distingue même
très nettement les blancs sommets de la Sierra
Nevada. Et l’un des attraits de cette montagne
pendant les mois les plus froids de l’année est
justement la présence de neige sur ses cimes,
où l’on enregistre des températures très basses.
Cet air hivernal contraste avec le paysage que
l’on peut observer depuis le haut de la montagne, un paysage teinté du bleu intense de la
Méditerranée qui baigne la Costa del Sol.
Nous allons maintenant décrire le premier de
ces circuits, celui qui part du site connu sous
le nom de El Alcázar, dans la commune
d’Alcaucín. Il s’agit de l’un des chemins les
plus empruntés, car on y trouve une zone de
campement depuis laquelle il est possible de
préparer tranquillement la montée. Le chemin
est plus court en distance mais nettement
plus difficile que celui qui part de Robledal
Alto. Sa difficulté oscille entre élevée et très
élevée et il fait environ sept kilomètres, soit
une randonnée de 8 à 10 heures.
Arrivés là, on abandonne le chemin pour
s’aventurer sur un sentier de pierres et de buissons, conduisant au barrage que forment le
rocher de l’Águila et la colline du Mojón, où l’on
croise relativement fréquemment de nombreux
troupeaux de chèvres de montagne. Parmi la
végétation de cette zone, il convient de signaler le plomb bleu, le plomb à petites croix, la
sauge de montagne ou l’aubépine noire.
CONVENTION BUREAU
CIRCUIT ALCÁZAR-LA
MAROMA
Mais atteindre la Maroma n’est pas chose
facile pour les promeneurs qui n’ont pas l’habitude de pratiquer la randonnée, car presque
tous les circuits établis sont longs et ponctués de passages difficiles. Parmi eux, il
convient d'en signaler deux : celui de
l’Alcázar et celui de Robledal Alto.
Circuits et Excursions
Sommaire
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CIRCUIT ALCÁZAR-LA MAROMA
.
Fin du circuit
.
Itinéraire
Route
Limites Province
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
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Alcaucín
Alcaucín
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
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Sommaire
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Le village d’Alcaucín, au nord de
l’Axarquía et limitrophe avec la province de
Grenade, s'étend entre l'imposante Sierra de
Tejeda, le sauvage Boquete de Zafarraya – passage naturel entre la côte et l’intérieur des terres
– et le couloir de Periana, où l’orographie tend à
s’adoucir. Les terres présentent donc une géographie accidentée des plus variées et des plus
surprenantes, qui confère au village une
incroyable richesse paysagistique.
COMMENT S’Y RENDRE
Bien que l’on y ait retrouvé des restes archéologiques de très grande importance (céramiques
de différentes époques et une mâchoire d’homme
de Néanderthal), l’apparition du noyau urbain
d’Alcaucín date de l’époque arabe, dont le village
conserve encore le nom, Alcavzin ou Alcautin, ce
qui signifie « les arcs ».
À NE PAS MANQUER
.
La Fontaine aux Cinq Jets, au cœur du village,
présente l’intérêt d’être dotée de cinq généreux
jets d’eau qui, selon les habitants, ne se sont
Lors de la Semaine Sainte, comme le veut la tradition, la plupart des habitants participe à la mise en
scène des « juifs ». Pour ce faire, ils revêtent des
habits d'époque et des masques et la moitié des
habitants harcèle l’autre moitié pendant deux jours.
Pour la Saint Isidore (le 15 mai), a lieu le pèlerinage à l’Alcázar, situé à proximité du centre du village, lors duquel les différents groupes partagent et
échangent nourriture et boissons.
Les premiers jours de septembre, les habitants du
village se retrouvent dans les fermes pour la Fête
de la Chandeleur. Cette sorte de rituel du feu permet de partager de bons moments au cours de
repas célébrés en toute harmonie, et aussi d’aviver
les feux en y jetant vieux vêtements et objets.
Sommaire
La Foire d’Août comprend un festival de flamenco où
se donnent rendez-vous de célèbres chanteurs et
guitaristes flamencos. Le jour de la Vierge del Rosario
(le 7 octobre), sainte patronne du village, est également connu sous le nom de « feria chica » (petite
foire). Les activités ne diffèrent toutefois guère des
festivités du mois d’août.
GASTRONOMIE
La tradition gastronomique de la région de
l’Axarquía a radicalement changé suite à l'introduction, il y a déjà plusieurs années, de diverses cultures subtropicales (avocats, anones, mangues,
papayes, ...) qui ont fait leur apparition au cour de la
cuisine régionale. C’est ainsi qu’aujourd’hui, les
plats typiques coexistent avec des plats de plus
récente création. Toutefois, les points d’orgue de la
gastronomie locale restent les beignets, le chevreau
préparé de différentes manières, l’échine de porc à
l’ail, le potage et les omelettes à la morue et au miel.
.
.
Du haut de l’Ermitage Jesús del Calvario (XVIIIème
siècle), à proximité du cimetière, sur les hauteurs
du village, on domine un vaste paysage parsemé
des taches blanches des nombreuses fermes qui
jalonnent les parages.
Le calendrier des festivités à Alcaucín est très riche
en événements, et pratiquement aucun mois ne se
passe sans célébration. Les plus importantes sont
la Semaine Sainte, la Saint Isidore (San Isidro), la
Chandeleur (las Candelarias), la Foire d’Août
(Feria de Agosto) et la fête de la Vierge del
Rosario.
Quant au village proprement dit, il convient de
citer tout particulièrement l’Église Nuestra Señora
del Rosario, construite au XVIIème siècle et restaurée par la suite. Bien que son édification soit de
style baroque, le temple à deux nefs surprend par
la pureté de ses lignes, une simplicité qui se perd
dans la niche, construite plus tard à la période
rococo.
FÊTES
Superficie : 46 kilomètres carrés
Nombre d’habitants : 2 340 environ
Habitants : alcaucineños.
Situation géographique : au nord de la région de
l’Axarquía, à 20 kilomètres de Vélez-Málaga et à 54 kilomètres de la ville de Malaga. Alcaucín se trouve à 508
mètres d’altitude au-dessus du niveau de la mer. Les précipitations annuelles moyennes y dépassent les 900 l/km2
et les températures moyennes y sont d’environ 16ºC.
À ne pas manquer : Église Nuestra Señora del
Rosario, Ermitage Nuestro Señor del Calvario, Fontaine
aux cinq jets (Fuente de los Cinco Caños), château de
Zalía.
Informations touristiques : Mairie, plaza de la
Constitución, 1 (29711). Tél : +34 952 510 002; Fax : +34
952 510 076.
.
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Le tremblement de terre du 25 décembre 1884
toucha fortement ce village, provoquant de
nombreux dégâts matériels (altération des
eaux souterraines, destructions de logements
et soulèvement de routes et de chemins) ainsi
que de nombreuses pertes humaines. Et
comme si cela ne suffisait pas, cette année-là
la neige tomba en abondance, ce qui rendit
encore plus difficile l'arrivée des secours pour
la population.
La commune d’Alcaucín et les municipalités environnantes sont riches en gisements archéologiques, conséquence logique d'une orographie
singulière - le passage de Zafarraya - qui facilitait
incroyablement, surtout dans les temps anciens,
les communications entre la côte et l’intérieur des
terres andalouses. C’est là qu’on a découvert en
1983 la mâchoire d’une créature de Néanderthal,
dans la grotte de Zafarraya. Diverses organisations internationales continuent à étudier les
restes humains et les ustensiles trouvés.
Le château de Zalía, non loin du centre urbain, est
le monument le plus ancien d’Alcaucín. Selon certains spécialistes, divers éléments de cette forteresse suggèrent qu'elle aurait été construite par
les phéniciens puis ensuite réformée par d’autres
civilisations. La légende conduit purement et simplement certains à affirmer que c’est dans ce château que, plusieurs années durant, la mythique
Odyssée retint Ulysse lors de l’un de ses voyages
en Méditerranée. Ce qui ne fait aucun doute, c’est
que la forteresse fut occupée par les arabes puis
ensuite par les chrétiens.
QUELQUES PRÉCISIONS
Alcaucín
Rues étroites et sinueuses, maisons blanchies
à la chaux, cours intérieures regorgeant de
plantes et de fleurs, dénivelés maîtrisés grâce
aux escaliers ou pentes prononcées viennent
confirmer le tracé mauresque de cette localité,
dont les habitants participèrent, cela ne fait
aucun doute bien qu’il n’en existe pas de trace,
aux soulèvements maures qui secouèrent
l’Axarquía au XVIème siècle. En revanche, on
sait qu’en 1569, le maure Andrés de Xorairán
attaqua Alcaucín mais, comme tant d’autres, ce
soulèvement fut rapidement étouffé par les
troupes chrétiennes.
Pour se rendre à Alcaucín, suivre la voie rapide
Autovía del Mediterráneo (A-7) jusqu’à VélezMálaga. Inutile de rentrer dans le centre-ville de
cette localité puisque la voie rapide permet l’accès
à l’A-335 qui mène jusqu’à la déviation du carrefour Don Manuel. À partir de là, prendre la MA-128
qui conduit tout droit à Alcaucín.
jamais taris, pas même lors des longues périodes
de sécheresse.
CONVENTION BUREAU
Alcaucín
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aLFARNATEJO
CANYONS DE DOÑA ANA
ET GÓMER
C’est l’une des routes les plus
agréables existant dans la province, car elle allie
une juste dose de difficulté à un cadre naturel
agréable et à de superbes points de vue jalonnant le parcours.
Pour redescendre, il est conseillé de suivre
exactement le même chemin qu’à l’aller.
.
Ensuite, le chemin longe la colline dite de la
Hiedra en direction du sud, puis commence à
monter jusqu’à atteindre le sommet de Doña
Ana. La fin de cette portion de chemin constitue la plus grande difficulté du parcours, car
la montée est rude et le sentier n’est pas
tracé. Le secret consiste à ne pas se perdre,
ce qui s’avère relativement facile. Une fois à
la cime, les points de vue sont spectaculaires :
des villages comme Comares, Casabermeja
ou Periana s’offrent aux yeux du promeneur,
sans oublier la côte de Torre del Mar.
.
Distance : 5 kilomètres environ.
Temps de parcours : 2 heures et demie
sans perdre le rythme.
Degré de difficulté : bas – moyen.
Point de départ : route MA-157 en direction
Alfarnatejo (Alfarnatejo).
Point d’arrivée : sommet de Doña Ana
(Alfarnatejo).
Parcours : route MA-157 en direction
Alfarnatejo (Alfarnatejo), sentier du Sabar,
chemin de Tallón et Alto del Fraile, col entre
le mont Doña Ana et la colline del Fraile,
colline de la Hiedra et sommet de Doña Ana
(Alfarnatejo).
Les chemins tracés peu à peu par le bétail
nous aideront justement à ne pas nous
perdre en route et à parvenir à bon port au
col séparant Doña Ana de la colline del
Fraile. À peine franchi le col, la première
récompense à nos efforts : de magnifiques
vues sur le village de Riogordo et le canyon
de Gómer.
Alfarnatejo
Alfarnatejo
FICHE TECHNIQUE
CONVENTION BUREAU
CANYONS DE DOÑA ANA
ET GÓMER
La route MA-157 en direction Alfarnatejo
monte par le chemin que trace la rivière
Sabar sur l’un des flancs du mont Doña Ana,
l’un des points clé de notre route. Il est préférable de se rendre en voiture jusqu’à cet
endroit, puis de continuer par la déviation
partant sur la gauche jusqu’au panneau indiquant l’arrivée au chemin de Tallón et Alto del
Fraile. Notre randonnée suit ce chemin qui
termine à environ 1 500 mètres de la route,
juste à côté d’un ancien abreuvoir de bétail.
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CANYONS DE DOÑA ANA ET GÓMER
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Commune
Alfarnatejo
Alfarnatejo
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À NE PAS MANQUER
Le 15 avril, jour de la saint Marc (San Marcos), et le
15 mai, jour de la saint Isidore (San Isidro), sont
deux jours de pèlerinage. Mais c’est le 29 septembre, pour la saint Michel (San Miguel) et le jour
dit de Cristo de la Cabrilla, qu’ont par excellence lieu
les fêtes du village. Activités ludiques, culturelles et
sportives composent un programme chargé auquel
participe tout le village; il y en a pour tous les goûts
et tous les âges. Sur le plan religieux, impossible de
passer sous silence la procession au cours de
laquelle, au lieu de promener dans la rue une statue
du saint honoré, les villageois portent une toile de
bonnes dimensions sur laquelle figure l’image objet
de la plus grande dévotion des gens du coin.
Mises à part les ruines d’un château datant de
l’époque arabe, situées tout près du village sur le
flanc de la colline, le principal monument
d’Alfarnatejo est l’Église de Santo Cristo de Cabrilla,
Depuis quelques années, le premier samedi du
mois d’août, un large public assiste au déroulement
de la Fête du Gaspacho, plat de cette localité par
excellence.
Le meilleur chemin pour atteindre Alfarnatejo part de
la capitale malaguène pour rejoindre l’A-45 (N-331).
Une fois passé Casabermeja, continuer par l’A-356
en direction Colmenar puis s’engager sur l’A-6118 au
bout de 10 kilomètres. Six kilomètres plus loin,
prendre la MA-157 qui mène directement à
Alfarnatejo. Il est également possible de passer par
la route d’Alfarnate, puisque les deux villages ne sont
éloignés l’un de l’autre que de cinq kilomètres à
peine.
Sommaire
GASTRONOMIE
Si l’on part du principe que c’est à Alfarnatejo que se
trouvent les meilleurs pois chiches de toute la province de Malaga, il n’y a rien d’étonnant à ce que le
plat le plus célèbre du village soit la « olla » (marmite) ou le « cocido » (pot-au-feu) aux pois chiches,
avec la permission du gaspacho, cité plus haut.
Les soupes « cachorreñas », plat très répandu dans
l’ensemble de la province de Malaga, constituent
une entrée parfaite, suivie ensuite d’un chevreau à
l'ail ou des célèbres « migas » (mie de pain frite). Ou
encore d’une salade à la menthe et à l’ail, d’une
salade au cresson, ou de « morrete » (râgout)
aux champignons. Et comme dessert, les délicieux gâteaux portant le nom de « roscos de San
Marcos ».
.
Sa proximité avec la bourgade voisine d’Alfarnate,
qui, au fil de l’histoire, fut un passage naturel entre les
provinces de Malaga et de Grenade, a très tôt favorisé l’installation de l’homme à cet endroit. C'est ce que
révèlent les fouilles archéologiques réalisées autour
La caractéristique de la Semaine Sainte de cette
localité est ce que l’on appelle populairement la
« cencerrada », qui prend place le Samedi Saint.
Après les premiers coups de cloche de l’église, les
jeunes sortent munis de sonnailles et parcourent les
rues dans un joyeux brouhaha.
Cette géographie particulière donne lieu à un régime
de pluies abondantes, généreuses pour des terres
méridionales comme celles-ci. Le paysage que l’on
rencontre à Alfarnatejo est donc très verdoyant, ce
qui explique que certains lui donnent le nom de
« Pyrénées du Sud ».
La célébration de la Chandeleur (la Candelaria), le
2 février, marque le coup d’envoi du calendrier festif à Alfarnatejo. Cette fête ressemble beaucoup à
d’autres qui ont lieu le même jour dans la région
de l’Axarquía, car elle consiste essentiellement en
un rituel autour du feu.
Nombre d’habitants : 542 environ
Habitants : alfarnatejones
Situation géographique : au nord-ouest de la
région de l’Axarquía, à 50 kilomètres de la ville de
Malaga, capitale de la province, et à 36 kilomètres de
Vélez-Málaga. Le centre urbain se trouve à 858
mètres au-dessus du niveau de la mer. Les précipitations annuelles moyennes avoisinent les 1 000 l/km2
et les températures moyennes y sont d’environ 13ºC.
À ne pas manquer : Église Santo Cristo de la
Cabrilla, route des canyons (ruta de los tajos).
Informations touristiques : Mairie, calle Pósito,
2 (29194). Tél : +34 952 759 286; Fax : +34 952
759 360.
.
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D’autres villages de la province de
Malaga sont situés plus haut en altitude
qu'Alfarnatejo, mais lorsque le visiteur approche de
cette petite localité, il a immédiatement l'impression
de pénétrer dans le territoire des aigles. Tout près du
village, le chemin s'ouvre et cède le pas à une petite
dépression le long de laquelle se déploie le noyau
urbain de la pittoresque bourgade, tandis que la présence de la colline produit un fort impact visuel. Le
territoire dominé par les vues est fermé par le pic
Chamizo (1 637 m.) du côté d’Antequera, et au loin,
la Sierra del Rey forme une formidable barrière côté
sud.
Mais les documents manquent et les données sont
insuffisantes concernant le devenir historique de ce
village, qui assista forcément aux allées et venues
des troupes au Moyen-Âge et se regroupa définitivement pour former Alfarnate (village qui, lui, est documenté), au XVIIIème siècle. De même qu'à Alfarnate et
à Periana, les guerrilleros se cachèrent dans les collines de la commune pendant la Guerre Civile espagnole jusqu'au début des années 1950 voire plus
longtemps.
FÊTES
Alfarnatejo
Alfarnatejo
Certains vestiges prouvent que sous la domination
musulmane, il existait un château, le château de
Sabar, autour duquel un hameau est né. Ce hameau
serait, selon plusieurs historiens, à l’origine
d’Alfarnatejo.
sur les hauteurs du village. Sa construction date du
XVIIIème siècle, mais elle a été refaite dans les
années 1970 du siècle dernier. De forme rectangulaire, elle abrite deux nefs et on signalera surtout sa
tour carrée, toute aussi simple que le reste des lieux
mais arborant une certaine finesse architecturale.
CONVENTION BUREAU
du défilé de la rivière Sabar, qui ont permis de retrouver des restes de l’époque du Néolithique, et à la hauteur du canyon de Gómer, qui a révélé des objets
d’usage domestique datant d’il y a près de 5 000 ans.
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CIRCUIT CASA DE LA
NIEVE (CANILLAS DEL
ACEITUNO-MAROMA)
.
cANILLAS DEL
CIRCUIT CASA DE LA NIEVE
(CANILLAS DEL ACEITUNOMAROMA)
.
FICHE TECHNIQUE
.
Au canyon suivant, la couleur de la roche passe
du gris clair ou blanc au marron foncé, et le sentier marque un rythme de fréquents changements
de direction jusqu’à retrouver la roche blanche.
Lorsque le versant s’adoucit, se déploient sous
nos yeux les restes de ce qui fut l’ancienne Casa
de las Nieves, lieu où les habitants de Canillas de
Aceituno venaient se réfugier et qu’ils entretenaient tout en profitant de la neige des sommets.
Le sentier rejoint à ce moment-là le chemin dont
nous parlions dans l'excursion Alcázar - La
.
Le trajet se poursuit en suivant le bord de ce
canyon, jusqu’à tourner à gauche pour parvenir à
la source de la Gitana, dont l’eau dépendra de la
quantité de pluies tombées pendant l’année.
Temps de parcours : 10 heures.
Degré de difficulté : très élevé.
Point de départ : Canillas del Aceituno.
Point d’arrivée : La Maroma (Canillas del
Aceituno).
Parcours : Place principale de Canillas de
Aceituno, Source de la Rávita, Col de la
Rávita, Source de la Gitana, Casa de la
Nieve (Canillas de Aceituno).
Après une heure d’ascension, entre les pins, on
atteint la source de la Rávita où il sera possible
de se reposer et de boire un peu d’eau pour poursuivre la montée jusqu’au col de la Rávita, une
zone présentant de spectaculaires paysages,
aussi bien la Maroma elle-même que le canyon
de la rivière Almanchares.
.
18
La route de la Casa de la Nieve dure environ dix
heures et est très difficile. Elle part de la localité
de Canillas de Aceituno, village auquel on arrive
en quittant la route qui relie Vélez-Málaga et le
barrage de Viñuela en direction du défilé de
Zafarraya.
À partir de là, impossible de se perdre car il reste
une partie des pavés d’origine datant de l’époque
précédente, lorsque les habitants de Canillas de
Aceituno profitaient de la neige aux alentours de
la Maroma.
Canillas del Aceituno
ACEITUNO
Monter à la Maroma, cime de la
Sierra de Tejeda située à 2 065 mètres d’altitude,
est un véritable challenge pour lequel plusieurs
itinéraires sont possibles : Alcázar – La Maroma;
El Robledal – La Maroma ou Casa de la Nieve,
que nous abordons maintenant.
Maroma, jusqu'à arriver au sommet de l'impressionnant pic de la Sierra de Tejada.
CONVENTION BUREAU
Le chemin commence sur la place principale du
village, juste à côté de la mairie et d’une fontaine
où se trouve le premier panneau indiquant le parcours à suivre. La montée des nombreuses rues
du village permet d’apprécier le legs maure de la
localité, jusqu'à ce que les indications nous
conduisent à la sortie du village. Là, une brève
halte pour admirer le paysage de la région de
l’Axarquía, qui s’étend sous nos yeux, est de
rigueur.
Sommaire
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CIRCUIT CASA DE LA NIEVE
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Province
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
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En arrivant sur ces terres, le visiteur est plongé
dans un paysage tout bonnement spectaculaire,
aussi bien de par la montagne en soi que de par
les points de vue qu’il pourra admirer depuis n’importe où. La zone nord est couverte d’une pinède
interrompue au niveau des cotes les plus hautes
par l’apparition d’un terrain rocailleux, tandis
qu’au sud, le paysage, sans rien perdre de sa
vigueur, s’apparente plus à l’orographie dominant
dans la région de l’Axarquía, et on voit naître des
buttes sur lesquelles sont cultivés la vigne et l’olivier, qui parfois se mêlent aux potagers consa-
crés aux arbres fruitiers, aux agrumes et aux
légumes verts.
Au XXIème siècle, on ne peut envisager la situation
de ce village que de façon arbitraire; malgré tout,
il est ancré dans une zone qui répondait à deux
facteurs déterminants au Moyen-Âge : abondance d’eau et possibilité de disposer, si besoin était,
d’un refuge sûr ou au contraire d’un puissant système de défense naturel.
Les restes retrouvés dans la zone connue sous le
nom de la Fáfara prouvent le passage de l’homme primitif par ce territoire qui, ne l’oublions pas,
se trouve relativement proche du défilé de
Zafarraya, passage naturel depuis les temps les
plus reculés de la côte vers l'intérieur de la péninsule. Et il est plus que probable que phéniciens et
romains passèrent également quelques temps
dans cette région, car il le firent dans d’autres très
proches.
Sommaire
.
.
L’Autovía del Mediterráneo (A-7; N-340) donne
directement, en direction Vélez-Málaga, sur l’A335, la route qui sillonne la région de l’Axarquía.
Après environ 10 kilomètres, prendre la déviation vers la MA-125 pour arriver tout droit sur
Canillas de Aceituno.
.
La localité fut repeuplée par des chrétiens venus
d’Archidona, Antequera, Lucena et Cabra, et il
semble aussi que d’Andújar, d’où la dévotion
envers la Vierge de la Cabeza, sainte patronne
de Canillas de Aceituno et d'Andújar.
22
un nombre indéterminé de maures qu'il fit torturer
et déposséder de leurs biens, ce qui donna lieu
au soulèvement. Une fois étouffée la révolte, les
maures furent expulsés du village et le château
fut détruit sur ordre de Philippe II.
.
Comme le reprennent les chroniques, un maure
du nom d’Al Muezzín, qui aida les alpujarreños
lors du fameux soulèvement du XVIème siècle, arriva à Canillas à la recherche de sa femme, alors
esclave d’un chrétien. Al Muezzín encouragea le
soulèvement de Canillas de Aceituno et certains
de ses hommes, encouragés par la cause, exécutèrent huit chrétiens dans une auberge. Le juge
de Vélez, informé des événements, mit en prison
Habitants : canilleros
Situation géographique : au nord-est de la
région de l’Axarquía, à 17 kilomètres de VélezMálaga et à 51 kilomètres de la ville de Malaga,
capitale de la province. Le village se trouve à 650
mètres au-dessus du niveau de la mer. Les précipitations annuelles moyennes y sont de 670 l/km2
et les températures moyennes d’environ 17ºC.
Rosario, Casa de los Diezmos, citerne médiévale.
Constitución, 1 (29716). Tél : +34 952 518 002.
Malgré tout, la fondation du village en tant que tel
remonte à l’époque arabe, lors de la création du
premier noyau de population, Canillas Azzeitún,
dénomination que le village conserve encore
avec une petite variation. Son appartenance au
royaume de Grenade est amplement connue,
mais on ignore la date exacte de sa conquête par
les troupes chrétiennes. En revanche, la rébellion
maure est parfaitement documentée, notamment
un fait singulier où se conjuguèrent rivalités
amoureuses, politiques et guerrières.
CONVENTION BUREAU
Le centre urbain de ce pittoresque et
surprenant village de la région de l’Axarquía
s’étend sur l’un des versants de l’imposant massif de la Sierra de Tejeda, bien que la commune
aille jusqu’aux proximités du pic de la Maroma
(2065 m.), considéré comme étant le point culminant de Malaga.
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Le carnaval du mois de février constitue la première célébration de l'année pour cette commune, qui fait ensuite une pause jusqu'au dernier
dimanche d'avril, date à laquelle se déroule ledit
« Día de la Morcilla » (Jour du Boudin) également appelé Fête de la Vierge de la Cabeza, où
les visiteurs se voient offrir le délicieux boudin
confectionné dans la localité, accompagné généralement de pain et de vin. À la mi-mai, a lieu le
pèlerinage de Saint Isidore (San Isidro) et la
deuxième semaine d’août, la Vierge de la
Cabeza redevient l’héroïne de la fête, cette fois à
l’occasion de la fête du village au cours de
laquelle l’image de la Vierge est portée en procession. La fête de la Chandeleur (Candelarias),
les 8 et 9 septembre, est également fortement
enracinée dans la tradition populaire de ce village.
Située sur les hauteurs du village, sa construction
date du XVIème siècle mais elle subit plusieurs
remodélations à des époques postérieures. Le
bâtiment principal s’élève sur une mosquée
musulmane en suivant le style qui régnait alors
dans une bonne partie de l’Andalousie : le
gothique mudéjar. Comme pratiquement tous les
temples de taille moyenne, l’intérieur est divisé en
trois nefs, de 40 mètres de long et recouvertes
d'armatures en bois. Elle conserve deux chapelles baroques du XVIIIème siècle qui ne manquent pas de mérite artistique, l’image de la
Vierge de la Cabeza et une Piété à l’huile datée
de la fin du XVIIème siècle. À l’extérieur, se distingue par ses dimensions une tour de forme carrée dont le deuxième corps de logis est octogonal.
La Casa de los Diezmos, connue également sous
le nom de Casa de la Reina Mora, est un bâtiment mudéjar qui conserve une hautaine tour du
même style. C’est de là qu’étaient contrôlées la
production et la vente de la feuille de mûrier blanc
et des vers à soie de toute la zone.
Le chevreau au four à bois a la réputation d’être
l’un des plats les plus traditionnels et sans doute
les plus appétissants de Canillas de Aceituno.
Mais on trouve aussi l’« ajoblanco » (sorte de
soupe à l’ail), les « migas » (mie de pain frite),
les « gachas con mosto » (bouillie de farine) ou
le potage au fenouil, des plats auxquels on pourrait ajouter la soupe à la tomate et ledit pain
romain. Pour la pâtisserie, on trouve des délices
comme les « roscos tontos » et « roscos de vino »
(gâteaux), ainsi que les « tortas de aceite »
(tourtes à l’huile). Le vin doux du terroir accompagne bien tous les desserts.
.
Étant donnée l’abondance de l’eau sur presque
tout le territoire, on trouve plusieurs citernes
parmi lesquelles on mentionnera, pour son
ancienneté (XVIème siècle), la dite Citerne
Médiévale (Aljibe Medieval) qui se trouve dans la
rue Huertezuelo. D’autres citernes plus modernes
sont celles de El Pilar Grande et El Chico.
GASTRONOMIE
Pour le voyageur arrivant à Canillas de Aceituno,
le mieux est de commencer par parcourir les rues
du village sans but fixe, surtout la partie haute qui
constitue un magnifique mirador sur la région de
l’Axarquía, dont les terres, au loin, plongent dans
la Méditerranée. Toutefois, certains bâtiments
méritent le détour, comme l’Église Virgen del
Rosario et San León Magno.
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FÊTES
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À NE PAS MANQUER
CONVENTION BUREAU
Sommaire
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Les alentours de Canillas de Albaida
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cANILLAS DE ALBAIDA
L’accès permettant d’effectuer le parcours allant de
la Fábrica de la Luz au Col de Cómpeta se trouve
dans le village de Canillas de Albaida lui-même, en
empruntant un chemin de terre qui part à droite, à
l’entrée du village en direction La Fábrica et Sierra
Tejeda. On laisse de côté le bel Ermitage Santa Ana,
construit au XVIème siècle et comprenant une unique
voûte en berceau et en forme de demi-cercle au
Nous prendrons à gauche et nous poursuivrons
notre route en faisant un bref arrêt aux diverses
sources que nous trouverons sur notre passage,
pour entrer dans une gorge de marbres d’une grande pureté, qui furent autrefois exploités. Au fur et à
mesure que le chemin avance, se rapprocheront les
ruines de l’ancienne Fábrica de la Luz, qui utilisait les
nombreuses cascades pour la production d’énergie
électrique.
On parvient à la zone de plaisance La Fábrica, un
décor entouré de sources cristallines et de végétation, équipé pour le camping avec des tables et des
FICHE TECHNIQUE
.
Une fois arrivés à la zone de plaisance, on commence le chemin à pied en prenant le sentier qui
traverse le ruisseau à l’arrière du bâtiment de la
Fábrica de la Luz. Au bout d’une demi-heure, apparaît ladite ferme del Chato, face à la grotte du
Melero, où il conviendra de quitter les bords du ruisseau pour emprunter un chemin rural et continuer
la montée jusqu’à atteindre la ferme del Chaparral.
.
Sommaire
.
Ensuite, vient la traversée du canyon de la source
de la Teja, où on abandonne le sentier pour prendre
le chemin forestier jusqu’à arriver au Col Blanquillo.
La montée au col s’effectue par le sentier qui
nous mènera au bout de notre parcours, le Col de
Cómpeta.
On y trouvera entre autres des pins d’alep, de la
lentisque, des arbousiers, du thym, des lauriersroses, des fougères, des figuiers, des oliviers et des
arbres fruitiers. La faune est également très abondante en oiseaux avec la présence notamment de
la huppe, du hibou royal, du hibou, de la perdrix, de
l’alouette, du guêpier ou du faucon.
Il s'agit d'une zone de potagers irrigués, peuplée de
chênes-liège et de châtaigniers. Une fois passées
les terrasses, on parvient au ruisseau du canyon de
La Mina, rarement à sec. En suivant le sentier, on
arrive à la ferme de Camacho, qui est actuellement
consacrée à l’élevage de bétail appartenant aux
races « rubia malagueña » et « serrana » ou « perros de agua español ».
Temps de parcours : 2 heures et demie.
Degré de difficulté : faible.
Point de départ : Fábrica de la Luz
(Canillas de Albaida).
Point d’arrivée : Col de Cómpeta
(Cómpeta).
Parcours : Aire récréative Fábrica de la
Luz, ferme del Chato, ferme del Chaparral,
ruisseau du canyon de la Mina, ferme de
Camacho, canyon de la source de la Teja,
Col Blanquillo, Col de Cómpeta (Cómpeta).
L’eau est très abondante dans cette région, car les
sources naissent fréquemment des anfractuosités
de la roche, mettant en contact les marbres blancs
et les schistes sombres, de part et d’autre du ruisseau de la grotte de Melero, dont l’itinéraire est
également riche en végétation.
.
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bancs, des barbecues, une fontaine publique, des
douches, un lavoir, des toilettes, un parking et des
emplacements pour les tentes, entre autres.
Canillas de Albaida
Canillas de Albaida
CIRCUIT RELIANT CANILLAS
DE ALBAIDA ET LE COL DE
CÓMPETA
sont idéaux pour s’adonner au tourisme rural et pratiquer la randonnée. L'un des endroits les plus
connus est le ruisseau de La Fábrica, situé à la
confluence des ruisseaux de la Cueva et de la
Turvilla. Le parcours complet à pied, de difficulté
moyenne, s’étend sur près de 5 kilomètres et dure
pratiquement 3 heures. L’eau est très abondante tout
au long de l’itinéraire, des eaux bicarbonatées calciques-magnésiques.
niveau du frontispice. De là, on a une superbe vue
sur les montagnes voisines. On poursuit en direction
de la montagne pour emprunter l’ancien chemin du
canal qui passe par les zones ombriennes, où abondent les recoins humides riches en végétation. Là, se
trouve le croisement des chemins connus sous le
nom de « Los Alamillos » qui avise des directions de
La Fábrica et de Sierra Tejeda.
CONVENTION BUREAU
CIRCUIT RELIANT
CANILLAS DE ALBAIDA ET
LE COL DE CÓMPETA
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CIRCUIT RELIANT CANILLAS DE ALBAIDA ET LE COL DE CÓMPETA
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Province
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
Canillas de Albaida
Canillas de Albaida
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Par la voie rapide Autovía del Mediterráneo, à
la hauteur de Algarrobo-Costa, prendre la A6230. Après Algarrobo et Sayalonga, la route
bifurque, conduisant d'un côté à Árchez et de
l'autre à Cómpeta. On peut prendre indistinctement l'une ou l'autre puisque les deux villages
ne sont qu’à quelques kilomètres de Canillas
de Albaida.
À NE PAS MANQUER
Le labyrinthe urbain du village, ses dénivelés
prononcés et son architecture populaire méritent largement le détour. La visite comprend
l’Église Nuestra Señora de la Expectación,
dont la construction a commencé au XVIème
siècle, mais qui a été reconstruite au XVIIIème
siècle. Situé sur la place de la Mairie (plaza del
Ayuntamiento), le bâtiment de forme carrée et
d’aspect massif abrite trois nefs, la plus grande
étant chapeautée par une armature en bois. À
noter : le chœur de style rococo et l’extérieur,
qui présente une robuste tour à deux corps de
logis.
Sur la partie haute du village, se trouve l’Ermitage
Santa Ana, un modeste bâtiment du XVIème siècle à
une seule nef chapeautée d’une voûte en demiberceau. À l’extérieur, de solides contreforts, le portique et une niche. À l’extérieur du quartier urbain,
sur la route d’Árchez, se dresse l’Ermitage San
Antón qui date du XVIIème siècle. Il comporte lui aussi
une seule nef achevée par une armature en bois.
FÊTES
À la mi-janvier (le 17), a lieu la fête de Saint Antoine
(San Antón) et le 24 celle de Saint Jean. La foire a
lieu la première semaine d’août et dure trois jours,
Sommaire
au cours desquels les activités caractéristiques
d’une célébration de ce type s’accompagnent de la
procession de la Vierge del Rosario, qui parcourt les
rues du village. Cette image est à nouveau portée
en procession à la date indiquée par le martyrologe,
c’est-à-dire le 7 octobre, le même mois que celui du
Jour du Salut (Día de la Salve). Début septembre
(les 7 et 8), des feux sont allumés pour marquer la
fin de la cueillette des fruits des champs.
GASTRONOMIE
L’« ajoblanco » (sorte de soupe à l’ail) et le gaspacho sont les plats estivaux par excellence, mais
plus autochtones sont probablement le potage au
fenouil, les « migas » (mie de pain frite) de farine
de maïs, les « gachas » (bouillie de farine) et surtout le chevreau rôti. Ces terres produisent aussi
un vin muscat exquis qui peut être sec, demi-sec
ou doux.
.
La localité trouve très probablement son origine au XIIIème siècle lorsqu’elle n’était qu’un
Après la conquête de Vélez-Málaga par les
Rois Catholiques, en 1487, Canillas de Albaida
cède devant les troupes chrétiennes mais ne
se rallie pas moins à la rébellion maure du
XVIème siècle, ce qui lui fit connaître le même
sort que les villages voisins après avoir subi la
défaite de la bataille du Rocher de Frigiliana,
fait historique parfaitement documenté.
Le versant méridional de ces terres est dominé
par le paysage typique de la région de
l'Axarquía : la vigne, l'amandier et l'olivier qui
font leur apparition sur les collines et les vallées entourant le village, où l'eau abonde,
arborent de nombreuses cultures d’irrigation.
Superficie : 33,20 kilomètres carrés
Habitants : canilleros
Situation géographique : situé dans la région de
l’Axarquía, à 50 kilomètres de Malaga et à 2,5
kilomètres seulement de Cómpeta. Le village se
trouve à 580 mètres au-dessus du niveau de la
mer. Les précipitations annuelles moyennes y
sont de 670 l/km2 et les températures moyennes
d’environ 17ºC.
Rosario, Casa de los Diezmos, citerne médiévale.
Constitución, 1 (29716). Tél : +34 952 518 002.
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Lorsque l’orographie commence à être moins
abrupte et que les ravines se transforment en
ruisseaux – Cueva, Turvilla et Ciguilias – le
paysage se couvre de peupliers noirs, de peupliers et de lauriers-roses, une végétation qui,
accompagnée des eaux à présent apaisées,
crée des espaces à l’attrait singulier. Tel est le
cas de La Fábrica, qui se situe à la confluence
des ruisseaux Cueva et Turvilla; il s’agit d’une
zone proche du village très visitée par les gens
de la région, qui profitent de ses installations
pour y camper.
Canillas de Albaida
Canillas de Albaida
La commune s’étend au nord jusqu’aux sommets de la Sierra Almijara, aux bords de la province de Grenade, et au sud jusqu’à proximité
de Daimalos, qui appartient à la commune
d’Arenas. À l’entrée du paysage de montagne,
à proximité du village, se trouvent les hauteurs
de Secanillo et de Cuevas, dont l’altitude
atteint presque 800 mètres et qui annoncent
les considérables hauteurs (plus de 1 600
mètres) des canyons de Chapa, Albucaz et
Carneros, entourés de précipices et de ravines
dans lesquels poussent quelques bosquets de
pins.
hameau appartenant à Vélez-Málaga. Il semble
que son nom (Albaida, qui se traduit par
« blanche »), d’après les chroniques, fasse
plus allusion à la couleur des fleurs qui
ornaient à l’époque le cadre naturel qu’à celle
des maisons, bien qu’aujourd’hui on l’associe à
la chaux blanche dont sont enduites les
demeures.
CONVENTION BUREAU
Compte tenu du fait qu’ « albaida »
signifie « blanche » en arabe, il faut bien reconnaître que ce village porte vraiment bien son
nom. Vu d’assez loin, la blancheur de sa trame
urbaine se détache parfaitement à la cime de la
petite colline sur laquelle s'assied le village.
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cOLMENAR
FICHE TECHNIQUE
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Si on continue vers l’ouest, on découvre la partie
nord de la montagne, et bien que certains passages puissent s’avérer un peu compliqués, une
fois passée la Sierra de Camarolos, la récompense est de taille : une étendue de montagne
où, si la météo le permet et le temps le conseille,
il est possible de faire une nouvelle pause.
Sommaire
.
32
En poursuivant l’itinéraire, cette fois en descente,
le promeneur arrive à un point qui est en réalité la
jonction de la Sierra de Camarolos et de celle del
Jobo. La route peut se compliquer un peu à ce
moment-là car il n'y a plus aucune indication et il
faut bien prendre la direction ouest. C’est le
meilleur moyen (pour ne pas dire le seul) de parachever le parcours avec succès car plus en
avant, le chemin en zigzag et les montées et descentes se transforment en de véritables murs
pouvant empêcher d’avancer.
.
Temps de parcours : 3 heures et demie environ.
Degré de difficulté : moyen-bas.
Point de départ : pied de l’Hundidero de la
Sierra de Camarolos (Colmenar).
Point d’arrivée : Hundidero de Camarolos
(Colmenar).
Parcours : pied de l’Hundidero de la Sierra de
Camarolos (Colmenar), colline Cerro Pelado,
jonction des Sierras de Camarolos et del Jobo,
Sierra de Camarolos, ruisseau de Casapalma,
Hundidero (Colmenar).
La première montée après avoir pris la route par
le chemin de terre est celle qui conduit aux pieds
de la colline Cerro Pelado. Le randonneur continue à monter en empruntant un sentier et traverse un bois de chênes verts menant jusqu'à une
source. C'est l'un des meilleurs endroits pour
faire la première pause, car de cette hauteur, on
obtient une bonne vue de l'Hundidero que nous
avons mentionné plus tôt.
Colmenar
Colmenar
DE LA SIERRA DE
CAMAROLOS À
L’HUNDIDERO
Le point final de ce circuit est le
célèbre Hundidero de Camarolos. En réalité,
c’est la partie de la montagne qui s’en détacha
après de fortes pluies il y a maintenant trente ans.
Le circuit passe juste à la confluence de cette
montagne avec la Sierra del Jobo, alliant un
agréable paysage de chênes verts et une nature
où les sources sont les protagonistes.
C’est là que se trouve la zone des sources, là où
prend véritablement sa source le Guadalmedina.
Ainsi, entre source et source, le randonneur descend jusqu’à atteindre la zone du ruisseau de
Casapalma. Les buissons y abondent, remplaçant les chênes rencontrés plus tôt. Le chemin
continue jusqu’à arriver à une fontaine, dernier
signe avant de parvenir à l'Hundidero.
CONVENTION BUREAU
DE LA SIERRA DE
CAMAROLOS À
L’HUNDIDERO
L’itinéraire commence aux pieds du fameux
Hundidero de la Sierra de Camarolos, un lieu très
fréquenté par les amateurs de randonnées et très
connu dans la province pour les vestiges préhistoriques qui ont été découverts sur les flancs de
la montagne. Pour y parvenir, le randonneur doit
identifier un chemin de terre apparaissant après
une déviation à gauche sur la route reliant
Colmenar et le Col des Alazores. Pour ceux qui
sont en voiture, avant de commencer à marcher,
il faut faire attention juste après le kilomètre 500
environ, car la déviation se trouve un tout petit
peu plus loin.
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DE LA SIERRA DE CAMAROLOS À L’HUNDIDERO
CONVENTION BUREAU
Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Commune
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Colmenar
Colmenar
Début du circuit
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Les gisements découverts à certains endroits
indiquent très certainement que déjà à la préhistoire, il y eut des établissements humains dans la
région, ce qui est naturellement dû à la situation
géographique de Colmenar, qui était probablement l’une des routes reliant l’Axarquía et les
Montes de Málaga avec la Vallée du
Guadalhorce. C’est ce qu’indiquent les restes
trouvés dans la Grotte des Pulseras (Néolithique)
et dans la ferme de Gonzalo, à proximité du ruisseau des Zorreras (Âge de Fer).
Toutefois, mises à part quelques pièces de monnaie et céramiques, il n'y a pas d'autres restes de
l'époque romaine qui prouvent l'existence d'une
ville ou d'une forteresse de cette époque; il ne
serait cependant pas surprenant que tôt ou tard,
apparaissent ces témoignages – au moins une
ville – car on en trouve dans les lieux non éloignés de Colmenar. Des années de domination
arabe, il ne reste pas non plus de construction,
mais un vestige très intéressant : un moule en
ardoise pour frapper les pièces de monnaie
découvert près de la ferme Las Guájaras.
En réalité, de l’histoire de Colmenar, on ne peut
parler à vrai dire qu’à partir de la prise de VélezMálaga par les troupes chrétiennes en 1487.
Selon l'historien Vázquez de Otero, « lorsque les
Rois Catholiques s’emparèrent de Malaga et de
sa juridiction, Colmenar en tant que village n'existait pas, il n’y avait que des terres comme tant
d'autres... ».
Colmenar
.
À NE PAS MANQUER
.
Sommaire
Le point le plus élevé du village est l’ermitage du
Sanctuaire ou couvent Santísima Virgen de la
Candelaria, sainte patronne de Colmenar,
construit au XVIIème siècle et réformé à plusieurs
.
À moins de se trouver au nord de la province, le
mieux est de partir de la capitale Malaga et de
prendre l’A-6103, populairement connue sous le
nom de route de Colmenar. Il s’agit de l’ancienne
et unique voie qui existait autrefois pour atteindre
l’intérieur des terres d’Andalousie (Séville,
Cordoue, Grenade) et le reste de l’Espagne. Le
chemin est une succession ininterrompue de
virages, mais il vaut la peine pour les vues du
paysage de la baie de Malaga et des Montes de
Málaga. Une autre possibilité consiste à prendre
la voie rapide d'Antequera (N-331) et une fois
passé Casabermeja, à bifurquer sur l’A-356. Le
paysage y est aussi superbe, surtout à partir du
moment où on abandonne l'autoroute.
.
36
Habitants : colmenareños
Surnom : tinajeros
Situation géographique : au nord de la région
des Montes de Málaga, au bord de l’Axarquía et
de la région d'Antequera. Le centre se trouve à
près de 700 mètres au-dessus du niveau de la
mer et se situe à 35 kilomètres de la capitale de
la province et à 44 de Vélez-Málaga. Les précipitations annuelles moyennes y sont de 765 l/km2
et les températures moyennes d’environ 16,5ºC.
À ne pas manquer : Ermitage Santísima Virgen
de la Candelaria, Église Nuestra Señora de la
Asunción, Puerta de la Cruz.
Informations touristiques : Mairie, plaza de
España, 9 (29170). Tél : +34 952 730 000. Fax :
+34 952 731 068.
Colmenar
On sait qu’en 1488, le gouverneur de Comares
acquit le hameau de Colmenar et au milieu du
XVIème siècle (1558), les documents citent déjà la
seigneurerie de Colmenar, dont la propriété serait
motif de procès pendant de longues années, jusqu’à ce que la ville parvienne à l’indépendance en
1777. Plus tard, elle serait à la tête du parti judiciaire de plusieurs villages alentours.
CONVENTION BUREAU
Les terres de cette commune s’étendent entre
les régions de l’Axarquía et Montes de Málaga, et bordent aussi la cordillère d’Antequera. Ainsi, le paysage
est un peu un résumé de ce qui précède, car il présente des zones calcaires caractéristiques
d’Antequera, où le terrain rocailleux prédomine sur la
végétation, et des zones moins escarpées permettant
l’apparition d’oliviers, de céréales et de collines basses.
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L’Église Nuestra Señora de la Asunción date des
XVIème et XVIIème siècles, et elle suit les paramètres
habituels car elle présente trois nefs divisées par
des arcs en plein cintre qui reposent sur des
piliers carrés. Des trois niches que renferme
l’église, on signalera celle située à côté de
l’épître, d’un style baroque presque exacerbé
(XVIIIème siècle). À l’extérieur, se détache la tour
clocher à trois corps de logis.
La Puerta de la Cruz souhaite la bienvenue au
voyageur qui arrive à Colmenar. Il s’agit d’un
monolithe situé sous un clocher à jour. Son architecture simple comprend le blason héraldique de
la ville, où apparaît une ruche et sept abeilles la
survolant. Est également représenté le transfert
du peuple à Francisco de Coalla par Hamet el
Zuque, fait qui eut lieu le 25 mai 1488.
.
Après quelques années de déclin, la Semaine
Sainte de Colmenar a retrouvé son brio. Pour le
moment, la seule journée de procession est celle
du Vendredi Saint, lorsque sortent le Jésus
Nazaréen (sculpture de Palma Burgos, 1940) et
la Vierge de los Dolores (anonyme), confrérie
dont le siège est l'église de l’Asunción.
GASTRONOMIE
Variés sont les plats qui peuvent être considérés
comme typiques de cette commune. Parmi eux,
on signalera le chevreau en sauce, le chevreau à
l’ail et, bien entendu, le traditionnel « plato de los
Montes », préparé à base d'échine de porc, de
chorizo, de pommes de terres, de poivrons et
d'œuf frit. Le pot-au-feu (cocido) aux pois et au
lard, l'omelette aux fèves, le « gazpachuelo »
(sorte de bouillabaisse), la « porra » (plat fait de
tomates, de poivrons et de pain) et les « migas »
(mie de pain frite) font également partie du répertoire culinaire le plus populaire de Colmenar. En
pâtisserie, une mention spéciale pour les « borrachuelos » (gâteaux au miel), la pâte de fruits, les
« roscos » (tourtes) au vin et à l’œuf, sans oublier
les madeleines maison et l’excellent « mosto »
(jus de raisin) du terroir.
.
.
La fête du raisin et de la charcuterie (fiesta del mosto y
la chacina) est tout particulièrement importante à
Colmenar. Elle a lieu en décembre et rend hommage
aux produits typiques de la localité. Des milliers de personnes se rendent à Colmenar et sont reçues à leur
arrivée par des interventions musicales en tous
genres, sans oublier un récital flamenco, de danse et
de chants « verdiales ». De plus, la route du « tapeo »
est organisée de telle sorte qu’aucun visiteur ne parte
sans goûter les bonnes choses que produit ce village.
.
Colmenar inaugure son calendrier festif le 2
février pour rendre hommage à sa patronne, la
Vierge de la Candelaria, qui est à ce moment
transférée en procession vers son ermitage. Le 3
mai, la localité célèbre deux fêtes à la fois, celle
des croix (las Cruces) et celle de la « Pipa », nom
populaire sous lequel sont aussi désignées les
fèves. La tradition veut que l’on aille manger dans
la campagne. La veille de la Saint Jean, c’est le
tour des « júas » (sortes de pantins), qui sont brûlés au milieu des cris des plus jeunes. Pour Noël,
la coutume exige d’organiser des « pastorales »
(chœur composé d’amis – hommes et femmes –
qui revêtent des habits particuliers pour l’occa-
sion) et de chanter des chansons de Noël (villancicos) et autres mélodies propres de ces fêtes.
Colmenar
Colmenar
FÊTES
CONVENTION BUREAU
reprises par la suite. Il présente une seule nef et
un presbytère carré à la voûte décorée de plâtres
inspirés du style maniériste, mais de facture éminemment populaire. Dans la niche, se trouve
logée la sainte patronne communale.
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CONVENTION BUREAU
L’excursion commence au Col de Gaviarra, à la
jonction des cols de Vuelta Grande, Collado et
Casa de la Mina, en direction nord-ouest, jusqu'à
parvenir à l'ancienne auberge de Dolores aussi
appelée Ventorrillo María. De là, l'ancien chemin
des muletiers rejoint la voie de transhumance
portant le nom de Chemin de Grenade.
CIRCUIT CASA DE LA
MINA - PRADILLOS
.
cÓMPETA
FICHE TECHNIQUE
Il est conseillé d’emprunter ce dernier chemin
pour pouvoir admirer les vues sur la mer et le
canyon de Mirlo et, au passage, scruter les
chèvres de montagne.
.
La route continue en laissant de côté le chemin
principal pour s’aventurer dans la province de
Grenade, sentier qui mènera aux collines Daire et
Tejar. Arrivé à ce point, le randonneur a deux possibilités pour poursuivre son chemin : soit par les
jupes de la colline, en suivant le chemin du
coupe-feu, soit par le canyon Juan Rojo.
.
Distance : 5 kilomètres
Point de départ : Col de Gaviarra (Cómpeta).
Point d’arrivée : Pradillos (Cómpeta).
Parcours : Col de Gaviarra (Cómpeta),
Auberge de Dolores ou Ventorrillo María,
Callejón de los Pradillos, Auberge de los
Pradillos, Auberge Cándido, collines Daire et
Tejar, Pradillos (Cómpeta).
À quelques mètres de là, se trouve l’auberge de
los Pradillos, qui fut récemment acquise par la
Mairie de Cómpeta afin d’approvisionner la ville
en eau. La randonnée continue jusqu’à l’auberge
Cándido, également abandonnée et à moitié en
ruines, à quelques mètres de laquelle se trouve
une source qui permettra aux promeneurs
d’épancher leur soif.
Cómpeta
Cómpeta
CIRCUIT CASA DE LA
MINA-PRADILLOS
Les terres de Cómpeta, au nord-est
de la région de l’Axarquía, dans les jupes de la
Sierra d’Almijara, offrent de magnifiques excursions, idéales pour la pratique de la randonnée,
comme celle que nous allons voir maintenant.
Elle part de la Casa de la Mina et arrive à
Pradillos. De difficulté faible, cette excursion est
longue de cinq kilomètres et de parcours circulaire, ce qui permet de la réaliser en environ deux
heures.
Après avoir marché sans s’arrêter sur deux kilomètres environ, le randonneur arrive au Callejón
de los Pradillos, où la nature décide de rapprocher les roches des deux côtés du chemin pour
simuler une impasse. Là, une brève pause est
possible pour contempler la forteresse (qui est la
référence depuis de nombreux endroits), le
canyon de Juan Rojo et la colline Cerro Verde.
.
.
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CIRCUIT CASA DE LA MINA - PRADILLOS
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Province
Limites Commune
Cómpeta
Cómpeta
Limites Réserve
Naturelle
.
.
.
.
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réclames. Dans le cas de Cómpeta, personne ne
pourra douter du fait que le surnom de « Corniche de
la Méditerranée » lui va comme un gant de par son
exactitude.
Effectivement, la blancheur du village surplombe un
paysage adossé aux grandes hauteurs des Sierras
de Tejeda et d’Almijara, et qui s’étend jusqu’au bord
de la Méditerranée sur des terres en forme de collines et recouvertes de vignes dont est extrait le
fameux vin. L’une des images les plus représentatives qui restera gravée dans la mémoire du visiteur
de l’Axarquía sera sans aucun doute celle que lui
offre ce village.
Comme autant d’autres villagesde la province de
Malaga, il n’y a pas d’histoire documentée de
Cómpeta jusqu’au XVème siècle, même si étant données les particulières caractéristiques du territoire –
abondance d’eau, refuges de montagne, température agréable et point de connexion entre les provinces
de Malaga et de Grenade – il est probable qu’il
accueillit quelques groupements humains dans les
temps préhistoriques, même si aucun vestige ne
vient épauler cette hypothèse.
Le nom de Cómpeta apparaît enregistré pour la première fois en 1487, lorsque le corrégidor de Velez,
déjà aux mains des chrétiens, incite la population à
se soumettre aux nouveaux maîtres, ce qui indique
que jusqu’à cette date, la localité n’était rien de plus
qu’un hameau.
Sommaire
Cómpeta
.
.
Des trois accès qu’il y a pour arriver à Cómpeta (tous
partant de l’Autovía del Mediterráneo), le plus intéressant est peut-être celui qui part de la déviation de
Torrox par la A-6204. Par ce chemin, le visiteur a la
possibilité de passer par Trayamar, un ensemble
archéologique de tombes paléopuniques (VIIème
siècle av. J.C.) considéré comme le plus important
de la Méditerranée en son genre. Il est aussi possible d’accéder à Cómpeta par la A-6230 depuis
Algarrobo et en passant par Sayalonga. De même,
depuis Vélez-Málaga, en prenant la MA-117 et après
avoir passé Arenas, Daimalos et Corumbela, on arrive à Cómpeta.
.
44
Baena, Séville et d’autres localités conquises aux
musulmans précédemment. Dans la paroisse, est
encore conservé le premier acte de mariage entre
vieux chrétiens célébré au village. C’était en 1573.
.
Le village fut pratiquement désert et repeuplé par
des vieux chrétiens venus de Puente Genil, Estepa,
Superficie : 54,70 kilomètres carrés.
Nombre d’habitants : 4 000 environ.
Habitants : competeños.
région de l’Axarquía, sur les jupes de la Sierra de
Almijara. La ville se trouve à 18 kilomètres de
Vélez-Málaga et à 52 de la capitale de la province. Le centre se trouve à environ 640 mètres audessus du niveau de la mer. Les précipitations
annuelles moyennes y sont de 630 l/km2 et les
températures moyennes d’environ 17,5ºC.
À ne pas manquer : Église Nuestra Señora de la
Asunción, Ermitage San Antón et San Sebastián.
Informations touristiques : Office de Tourisme,
avenida de la Constitución, s/n (29754).
Tél : +34 952 516 025. Web : www.competa.es.
Cómpeta
Les maures de Cómpeta, comme la plupart de ceux
qui peuplent le territoire d’Axarquía, s’unirent à ceux
qui s’étaient déjà soulevés et qui unirent leurs forces
au Rocher de Frigiliana – lieu lié depuis le XVIème
siècle et pour toujours à l’histoire de l’Axarquía pour
le rôle qu’il y joua – jusqu’à ce que le 12 juin 1569,
les troupes chrétiennes triomphèrent de la résistance maure. Bien que les victimes fussent nombreuses
parmi les défenseurs, certains réussirent à s’échapper et continuèrent à pourchasser les chrétiens
jusque dans des contrées inattendues, mais, cela va
de soi, pour peu de temps.
CONVENTION BUREAU
Toutes les réclames touristiques répondent à une réalité plus ou moins constatable, car
c’est le voyageur qui, au cours de sa visite dans la
région, détermine le degré de véracité de ces
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Parcourir le quartier urbain de Cómpeta est une
tentation irrésistible. L’architecture populaire y
montre aussi sans pudeur ses solutions impossibles, c’est-à-dire ses charmes, et certaines maisons conservent encore le demi sous-sol où on
gardait le matériel agricole et les outils. Bien que
dans aucun village de ces caractéristiques il ne
soit conseillé d’utiliser la voiture, à Cómpeta, c'est
tout bonnement impossible, car bon nombre de
ses rues ont résolu le problème du dénivelé par
des escaliers.
Le bâtiment le plus remarquable du village est l’Église Nuestra Señora de la Asunción, construite
au XVIème siècle et restaurée par la suite. Elle
comprend trois nefs séparées par des piliers
octogonaux. À l’intérieur, on signalera la peinture
murale qui représente l’Assomption de la Vierge,
œuvre de l’artiste de Vélez Francisco Hernández,
qui l’exécuta en 1972. L’extérieur de l’église a dû
être reconstruit après le tremblement de terre de
1884, mais le plus impressionnant de la facture
est sa tour néomudéjare (1935), à quatre corps
de logis, dont le dernier est en forme de kiosque
et chapeauté d’une coupole.
Les ermitages San Antón et San Sebastián, tous
deux datant du XVIIIème siècle, sont de fidèles
exemples du type de construction religieuse et
populaire de l’époque. La simplicité de leurs
lignes, malgré le baroque régnant, et l’absence
de prétention architecturale, rehaussent la religiosité des lieux au détriment de l’exubérance ornementale.
FÊTES
L’un des événements les plus distingués pendant
la Semaine Sainte est le Via Crucis du Vendredi
Saint, qui commence à sept heures du matin.
Cette célébration est aussi connue sous le nom
de « Procession des hommes » car seuls les
hommes y participent. Le soir, a lieu la sortie de
la Soledad ou « Procession des femmes ». À
cette occasion, l’image de la Vierge est exclusivement accompagnée de ces dernières.
Enfin, bien que nous ne suivions pas l’ordre chronologique, il faut accorder une mention spéciale à
la Nuit du vin (Noche del vino) (15 août), une
célébration qui a pris forme en 1975, bien que
d’origine très ancienne. Il était autrefois coutume,
avant de partir vers les pressoirs et les fermes
pour la cueillette du raisin, de faire la fête de
l’adieu (la despedida). On dansait les fandangos
de Cómpeta et on buvait du vin et de l’eau-de-vie
en mangeant des fruits secs jusqu’au petit matin.
Actuellement, la Nuit du vin est un festival folklorique dans les règles de l’art, auquel viennent
assister chaque année des milliers de touristes
qui savent parfaitement que le divertissement, le
spectacle et la consommation de produits
typiques de la région sont assurés.
GASTRONOMIE
S’agissant d’une terre de vins, on est obligé de les
citer en premier lieu dans cette section. Les variétés de muscat, mi-doux et sec, sont aussi connues
dans la province de Malaga qu’en dehors. En ce
qui concerne la cuisine proprement dite, le potage
au fenouil et les « migas » (mie de pain frite) sont
les plats les plus typiques de cette région. L’échine
de porc à l’ail, le chevreau, les tripes bergère ou les
potages maigres (faits de pois, de pommes de
terre, de morue et de légumes) viennent compléter
la cuisine, très variée, de Cómpeta.
.
.
Cómpeta
Le 20 janvier, jour de la Saint Sébastien, saint
patron du village, a lieu la Foire du Quartier (Feria
del Barrio) à proximité de l'ermitage du saint, qui
est porté en procession après que les habitants
aient profité d'un repas à la campagne. Pour la
San Blas (en février), a lieu la bénédiction des
couronnes de pain (roscas) à l'église paroissiale.
La coutume veut encore que l'on attache à la couronne un lien qui, selon la tradition, protégera des
maux de gorge quiconque se l’attachera autour
du cou après la bénédiction.
Cómpeta
.
Le Jour de la Croix (Día de la Cruz), soit le 3 mai,
les habitants du lieu se rendent à pied à l’endroit
connu sous le nom de Cruz del Monte, où est
organisé un goûter. À l’approche de la Saint Jean,
arrive le jour dit de « Sanjuanear », qui à
.
46
Cómpeta est célébré par un repas champêtre en
famille et entre amis. Début septembre (les 6 et
7), des feux sont allumés à divers endroits du village et des environs. C'est ce que l'on appelle le
Jour des Flammes (Día de las Lumbres), sorte
d’illuminations qui s'achèvent par une petite fête
populaire en nocturne.
CONVENTION BUREAU
À NE PAS MANQUER
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cORTES DE LA
DE LA SAUCEDA AUX
ENVIRONS DU PIC DE
L’ALJIBE
DESCENTE DE CANYON
DANS LA GORGE DE
BUITRERAS
.
De là, sans dévier du chemin pris à
hauteur de l’esplanade, un épais buisson seulement nous sépare encore du
Pic de l’Aljibe, qui culmine à 1 092
mètres.
.
48
Point de départ : maisons de La Sauceda
(Cortes de la Frontera).
Point d’arrivée : Pic de l’Aljibe (Cortes de la
Frontera).
Parcours : maisons de La Sauceda (Cortes de
la Frontera), Col del Roble, Sillita de la Reina,
Pic de l’Aljibe (Cortes de la Frontera).
Là, il pourra emprunter plusieurs
directions, car sous ses yeux, se
déploieront des esplanades dégagées
qui laissent supposer que l’objectif à
atteindre est facile. Malgré tout, le
sentier n’est pas balisé et il est tôt fait
de se tromper de route. Mieux vaut
continuer à pied sur le côté gauche
jusqu’à arriver à la zone connue sous
le nom de Sillita de la Reina, excellent
ensemble de montagnes de faible
hauteur. Si le besoin d’une pause se
fait sentir, cet endroit est particulièrement conseillé car il offre un joli point
de vue.
.
.
FICHE TECHNIQUE
Si le promeneur continue sa route tout
droit, il parvient au passage montagneux du Col del Roble, d’où il devra
marcher sur quelques mètres encore
en pente jusqu’à ce que le sentier
redescende.
Cortes de la Frontera
FRONTERA
Dans l’histoire de La Sauceda, se
mêlent la réalité et la clameur populaire.
Actuellement, il s'agit d'un petit noyau de population comprenant une zone de campement et un
ermitage qui peut constituer le point de départ de
nombreuses excursions, mais à l'époque, il servait de refuge aux brigands de la région. La
Sauceda est entourée de territoire gaditain (à
environ 58 km. d’Algésiras), mais reste dans les
limites de la commune malaguène de Cortes de
la Frontera.
CONVENTION BUREAU
DE LA SAUCEDA AUX
ENVIRONS DU PIC DE
L’ALJIBE
L'itinéraire commence au beau milieu
des maisons de La Sauceda, en suivant le chemin qui passe par un ruisseau arrosant le village. Il convient de
débuter cette excursion à un rythme
tranquille et de profiter du décor environnant, car il s’agit de l’une des zones
écologiques les plus intéressantes que
l’on trouvera sur le chemin. Pour ceux
qui ne connaissent pas l'ermitage du
village, c'est l'occasion rêvée pour le
faire, mais pour cela, il conviendra de
dévier du chemin sur la droite.
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DE LA SAUCEDA AUX ENVIRONS DU PIC DE L’ALJIBE
Fin du circuit
Itinéraire
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Route
Limites Province
Limites Commune
.
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.
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La descente de canyons n’est pas une activité
dont le degré de difficulté puisse être établi de
façon permanente. Chaque canyon revêt des exigences techniques, mais ces dernières peuvent
se voir accentuées ou amoindries en fonction du
moment exact où l’on pratique l’activité (température de l’eau plus froide les mois d’hiver sur la
Costa del Sol, niveau du lit de la rivière plus élevé
s’il a plu les jours précédents, etc.).
FICHE TECHNIQUE
.
Sommaire
.
Toute époque de l’année est bonne (toujours
compte tenu des éventuelles pluies et du niveau
de l’eau dans la rivière) mais les mois de juillet et
août recueillent généralement les faveurs des
amants de ce sport et ils sont particulièrement
recommandés sur la Costa del Sol.
Degré de difficulté : moyen-élevé.
Point de départ : Station de Gaucín (Cortes
de la Frontera).
Situation : Cortes de la Frontera, Benalaurís
et Benarrabá.
52
Le canyon de la Gorge de Buitreras n’est pas particulièrement difficile, mais comme toujours il
convient de prendre certaines précautions essen-
Le climat qui domine la région de la Costa del Sol
ne constitue aucunement un obstacle pour la pratique de la descente de canyon. Il faut surtout
tenir compte du fait que la pluie peut élever le
niveau de l’eau, et donc ajouter des risques
inutiles à la pratique de cette activité.
.
L’accès au canyon de la Gorge de Buitreras s’effectue depuis El Colmenar, connu également sous le
nom de Station de Gaucín, et se trouve sur la portion située entre ce point et la localité de Cortes de
la Frontera. Pour y accéder en voiture depuis
Malaga, le mieux est de prendre la voie rapide
reliant la côte jusqu’à Sabinillas puis l’A-377 en
direction Manilva-Casares jusqu’à Gaucín.
Ledit Pont des Allemands (Puente de los
Alemanes) marque le lieu où les murs du canyon
gagnent en hauteur et la difficulté peut augmenter. Des galeries plus ouvertes, où la lumière
entre pratiquement directement, apparaissent
alors et s’opposent à des passages plus obscurs
où la lampe frontale sera de grande aide. Le long
du parcours, il sera possible de faire du rappel, de
nager dans certaines mares et même de sauter
depuis certains des points les plus élevés vers
d’autres niveaux du canyon.
Une descente de canyon, c’est sentir
pleinement la nature. La descente de canyon allie
les techniques d’alpinisme et la spéléologie, bien
que l’eau soit un élément clé de cette activité.
Lorsque le niveau de débit est bas, la pratique de ce
sport peut être combinée avec des promenades sur
le fleuve. Lorsque le débit est plus élevé, il peut
devenir une véritable discipline d’eaux vives.
Le canyon de la Gorge de Buitreras est le résultat de l’impressionnante érosion que la rivière
Guadiano a provoqué entre la Sierra de
Grazalema et celle de Ronda. Les parages font
partie du Parc Naturel de Los Alcornocales, qui
comprend une partie des provinces de Cadix et
Malaga (l’ouest de cette dernière). Le village de
référence le plus approprié pour atteindre cette
zone est El Colmenar.
tielles. Cela dit, l’activité permet de profiter du
paysage tout en exerçant une activité sportive. Si
vous avez atteint le canyon après le premier long
tunnel se trouvant sur le chemin, il vous faudra
nager le premier tronçon, et donc mieux vaut
avoir à portée de main votre combinaison de néoprène, si vous ne l’avez pas déjà enfilée.
CONVENTION BUREAU
DESCENTE DE CANYON
DANS LA GORGE DE BUITRERAS
Là, on commence à voir des tunnels relativement
étroits qui communiquent directement avec l'entrée
du canyon, mais s'y aventurer à l'intérieur est dangereux, et en outre interdit. Il existe plusieurs
endroits d’où il est possible d’accéder au canyon
pour commencer la descente (il suffit de suivre un
sentier parallèlement à la rivière, un autre sentier
apparaît après la montée sur le haut de la montagne
que traversent les tunnels, ...). Quoi qu’il en soit, les
guides qui nous accompagnent pour cette activité
nous diront quelle est la meilleure façon de parvenir
à la gorge, en fonction du débit de la rivière et du
niveau des personnes composant le groupe.
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DESCENTE DE CANYON DANS LA GORGE DE BUITRERAS
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Province
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
.
.
.
.
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Le parage de La Sauceda ou le ravin de las Buitreras,
ainsi que la zone de El Colmenar, ne sont que
quelques exemples de la générosité avec laquelle la
nature a doté cette commune. Le premier est parfaitement habilité pour le camping, et donc prendre le
temps nécessaire pour profiter du cadre environnant.
Le second, Buitreras, d’accès plus ardu, récompensera vos efforts par un spectacle surprenant à l’arrivée : le cours de la rivière Guadiano, encaissé entre
des parois de plus de 100 mètres de haut.
Les origines de Cortes de la Frontera remontent,
semble-t-il, aux XIIème et XIème siècles av. J.C., lorsque
les phéniciens arrivèrent dans la région, où les
Tartesos s’étaient déjà installés. Des siècles plus tard,
les grecs firent une apparition que l’on peut qualifier
de fugace, comme ce fut le cas en général tout au
long des côtes andalouses. Et après les grecs, ce fut
le tour des romains, à une époque dont il reste en
revanche plusieurs témoignages : les vestiges de la
population de Saepona, à 28 kilomètres du centre
urbain actuel, et les ruines de Cortes el Viejo, à deux
kilomètres seulement du village, sans oublier une
enclave de laquelle on domine une bonne partie du
parcours du Guadiano.
Sommaire
.
.
Compte tenu de l’époque à laquelle remonte
l’origine du village, sa structure urbaine se différencie grandement de celle de nombreux villages de la montagne, d’héritage maure.
De plus, Cortes de la Frontera présente la particularité de compter trois noyaux urbains (ce
qui n’est pas une caractéristique propre de ce
village de la province de Malaga, mais reste
tout de même peu fréquent) : le centre principal,
Cortes de la Frontera proprement dit, El
Colmenar et La Cañada, également appelée
Station de Cortes.
.
alors que l’exploitation du liège, l’une des principales
sources de richesse de la localité, commence à
prendre son essor. Aujourd'hui encore, le liège est l'un
des piliers de l’économie de Cortes de la Frontera.
L’actuel emplacement du centre urbain est plus
récent, ses origines remontant au XVIIème siècle. C’est
Habitants : cortesanos.
Situation géographique : à la pointe la plus occidentale de la province de Malaga, dans la Serranía
de Ronda, à la limite de la province de Cadix. Le village se trouve à plus de 600 mètres d'altitude audessus du niveau de la mer, à 30 kilomètres de
Ronda, 20 de Benaoján et 159 de la capitale de la
province. Les précipitations annuelles moyennes y
sont abondantes (1 160 l/km2 ) et les températures
moyennes dépassent à peine 16ºC.
À ne pas manquer : Hôtel de Ville, Église
Nuestra Señora del Rosario, Maison des
Valdenebros, Arènes, Maison de Pierre.
Informations touristiques : Mairie, plaza Carlos
III, 1 (29380). Tél : +34 952 154 000; Fax : +34
952 154 342.
.
Les musulmans s’opposèrent aux wisigoths sur les
terres de Cortes en 711, et dans un lieu encore
aujourd'hui reconnaissable, aux dires de certains
chercheurs. À la mort d'Almanzor (1002), Cortes
passa tour à tour sous la dépendance des royaumes
de Séville et Grenade et même de Ronda et
Algésiras. Ferdinand III le Saint conquit la ville en
1248, mais cette dernière retomba ensuite aux mains
des musulmans jusqu'à ce qu'en 1485, le marquis de
Cadix, Rodrigo Ponce de León, la prit au nom des
Rois Catholiques. Cette alternance de pouvoir entre
différents règnes n’était pas inhabituelle pour les villages dont la dénomination comprend le nom de « de
la Frontera ».
56
ment privilégié. Les grandes masses forestières
de chêne-liège couvrant une bonne partie de ces
terres s’étendent jusqu’aux terres gaditaines
mais, avant de passer la frontière malaguène,
laissent dans la région quelques lieux qui, sans
vouloir donner dans l’hyperbole gratuite, peuvent
être qualifiés de paradisiaques.
CONVENTION BUREAU
Les parcs naturels Los Alcornocales
(170 000 hectares) et Sierra de Grazalema (50
000 hectares) se rejoignent sur la commune de
Cortes de la Frontera, qui renferme une bonne
partie de son extraordinaire richesse environnementale, ce qui aux yeux du visiteur se traduit par
la perception d’un cadre paysagistique absolu-
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FÊTES
Depuis la Costa del Sol, par l’autoroute AP-7 (N340), se trouve à la hauteur de Manilva la
connexion avec l’A-377 qui va jusqu’à Gaucín. Il
faut continuer sur l’A-369 et à environ sept kilomètres, prendre la déviation qui mène à Cortes
par l'A-373. Si vous êtes au départ de la ville de
Ronda, descendre vers le sud par l'A-369 et
après avoir passé Algatocín, s'emmancher sur
l’A-373.
Le carnaval, auquel participent des musiciens
ambulants et gens masqués (« murgas » et « comparsas ») de la province de Cadix, est la première
festivité ludique de la commune, et il est suivi des
manifestations religieuses de la Semaine Sainte et
du Corpus Christi. Du 23 au 27 août, ont lieu les fêtes
patronales en l'honneur de Saint Roch (San Roque)
et de Saint Sébastien (San Sebastián), dont le programme comprend jeux, bals, foire au bétail et surtout le lâché du taureau dit de l’eau-de-vie (toro delaguardiente), l’une des traditions les plus populaires
de la localité.
.
.
La tradition culinaire de cette commune est aussi
variée que délicieuse, et comme dans la plupart des
villages de la montagne, on y trouve des plats d’été et
d’hiver, bien qu’actuellement ces délimitations s’observent plus sur le calendrier que dans la cuisine. Le
ragoût de cerf, l’agneau de montagne, les œufs
brouillés aux asperges, le bœuf à la mode de Cortes,
les omelettes à la morue, le « cocido refrito » (pain frit,
tomate, ail, poivron et oignon), le potage aux bettes,
les « migas » (mie de pain frite) et le lapin à la
Guadiar ne sont que quelques exemples de la tradition gastronomique de ces terres. Les desserts ne
sont pas en reste : mille-feuilles, meringues, « roscones » (couronnes), « suspiros » (friandises), compote de coings, madeleines maison, pain perdu ou
raisins à l’eau-de-vie donnent une idée de l’abondance de la carte des desserts de Cortes de la Frontera.
Les Arènes furent inaugurées en 1894 et restaurées en 1921. L’arène de près de 30 mètres de
diamètre est la deuxième de la région après
Ronda, bien entendu. Le fait qu’un si petit village
possède des arènes aux dimensions aussi
remarquables s’explique par la forte activité d’élevage qui existe à Cortes.
La Casa de Piedra ou Maison de Pierre date des
VIème et VIIème siècles. Comme son nom l’indique,
elle a été construite selon la primitive méthode
d'excavation dans une pierre de bonnes dimensions. Le travail manuel auquel elle a été soumise attire donc grandement l’attention. Par ailleurs,
la tour appelée Torre del Paso, du XIIIème siècle, a
été érigée pour surveiller le chemin reliant Gaucín
et Ubrique par le Col del Espino. Il s’agit d’une
tour de guet toute simple, à l’architecture fonctionnelle.
.
La Maison des Valdenebros, également connue
sous le nom de Casa de las Tetitas, présente une
superbe façade en pierre datant de 1763, portant
fièrement le blason héraldique de son ancien pro-
GASTRONOMIE
L’Église Nuestra Señora del Rosario, au centre
du village, date de la fin du XVIIIème siècle et se
divise en trois nefs distinctes, séparées par des
arcs en plein cintre. La nef centrale arbore une
voûte en berceau et sur la croisée se dresse une
coupole avec lanterne. À l’extérieur, on remarquera deux façades en pierre déprimées et la tour
clocher, à proximité du frontispice de l’église.
priétaire, un militaire ayant acquis un titre de
noblesse. Le bâtiment conserve un passage souterrain qui le relie avec l’ancienne chapelle de
Valdenebros, de façade mi-baroque mi-mudéjare
exécutée en 1760.
.
58
Contrairement à ce qui se passe habituellement
dans les villages de moins de 10 000 habitants,
où l’église paroissiale se dresse comme le monument le plus représentatif de la localité, dans le
cas de Cortes, c’est la Casa Consistorial ou Hôtel
de Ville qui est le plus important. Construit sur
l’ordre de Charles III en 1784, le bâtiment présente une façade néoclassique dont ressortent
dix arcades réparties sur deux étages et couronnées par un grand fronton au centre duquel se
trouve l’horloge et le blason royal. La modestie
des matériaux employés pour la construction
(pierres de taille sablonneuses) n'ôte rien à l'élégance architecturale du bâtiment.
Bien qu’il existe des traces de l’existence, au XVIIème
siècle, de la Confrérie de la Vera Cruz (moraos), qui
curieusement honorait de ses processions la même
Vierge, la Semaine Sainte de Cortes commence à
une époque plus récente. L’acte le plus significatif de
la Semaine de Passion de Cortes a lieu le Jeudi
Saint avec la « rencontre » sur la place de la Mairie
des images de Jésus Nazaréen et de la Vierge, acte
au cours duquel sont simulées les « trois chutes ».
À NE PAS MANQUER
Début juillet a lieu le pèlerinage de la Vierge del
Rosario, sainte patronne de Cortes, et quelques
jours plus tard, le pèlerinage du Cheval. La zone de
El Colmenar célèbre ses fêtes patronales la dernière
semaine de juillet et celle de la Cañada la première
semaine d’août. On peut donc affirmer que l’été est
prodigue en festivités dans la région.
CONVENTION BUREAU
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Le chemin bordant ce ruisseau est entouré d’une
agréable végétation et constituera notre point de
référence. On le suivra sur environ 1 500 mètres
jusqu’à atteindre le vivier forestier de La
Fuensanta et l’aire récréative portant le même
nom. Comme la route est relativement longue, il
est recommandé de faire ici une halte. C’est un
lieu au bord du ruisseau qui tourne le dos à une
agréable source et possède de nombreuses
zones d’ombre grâce aux peupliers qui l'abritent.
DE EL BURGO PAR LA
ROUTE DES RUISSEAUX
.
eL BURGO
DE EL BURGO PAR LA ROUTE
DES RUISSEAUX
La source sera la piste à suivre jusqu’à un croisement de chemins où se dresse une ancienne
croix de pierre. En prenant à droite, le chemin
commence à monter : ce sera pratiquement le
passage le plus difficile de l’itinéraire. Il convient
de ne pas manquer le long de ce passage les
vues sur la vallée de Lifa et par temps dégagé de
contempler le Rocher de Ronda et le Rocher de
los Enamorados qui regardent vers la Sierra de
las Nieves.
Quelques mètres plus loin, la descente commence et à la hauteur de la ferme de Buenavista,
confluent à nouveau deux ruisseaux : Higuera et
Sabinar. La descente se poursuit jusqu’à retrouver les bords du Turón, ce qui annonce que le
retour à El Burgo est proche.
FICHE TECHNIQUE
.
.
.
L’indice indiquant que la route touche à sa fin est
que les champs d’oliviers s’ouvrent à nous.
Après avoir avancé en ligne droite quelques
mètres encore, nous feront un large arc de
cercle qui nous mènera près des zones horticoles et après avoir pris à droite, nous verrons le
pont de El Burgo.
Point de départ : route C-344 de El Burgo à
Yunquera (El Burgo).
Point d’arrivée : El Burgo.
Parcours : route C-344 de El Burgo à
Yunquera (El Burgo), pont de la rivière Turón,
pont sur la rivière de la Fuensanta, aire récréative de La Fuensanta, Cruz de Piedra, demeure de Buenavista, ruisseaux Higuera et
Sabinar, bords de la rivière Turón, El Burgo.
.
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Il s’agit d’une excursion longue et circulaire dont le point de départ et d’arrivée est le
village de El Burgo. Adaptée pour les randonneurs aguerris, elle conviendra également à tous
les publics pour peu que le promeneur l’aborde
avec calme et comme une journée de longue promenade. Les vues entre le ruisseau de la
Fuensanta et la rivière Turón sont très agréables
et la variété de la végétation en fait également un
chemin praticable pour les amoureux du mountain bike.
El Burgo
El Burgo
CHEMIN LA FUENSANTA RIVIÈRE TURÓN
de El Burgo en direction Yunquera. Ainsi, on
passe sur le pont au-dessus de la rivière Turón et
au bout de deux kilomètres, un second pont, sur
le ruisseau de la Fuensanta celui-là.
CONVENTION BUREAU
Bien que l’on puisse choisir plusieurs points de
départ, l’un des plus conseillés pour cette excursion est celui situé sur la route C-344 à la sortie
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DE EL BURGO PAR LA ROUTE DES RUISSEAUX
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
El Burgo
El Burgo
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CONVENTION BUREAU
mental de la Rejertilla et plus loin, à une bifurcation ornée d’une croix de pierre de style galicien.
CHEMIN LA FUENSANTA RIVIÈRE TURÓN
Après avoir traversé le pont sur la
rivière Turón, parcourir 2 kilomètres jusqu’à
atteindre une voie qui dévie à droite vers un pont
sur le ruisseau de la Fuensanta, flanqué de
saules, d’osiers et de chênes rouvres. Entrer dans
un champ bordé de grands pins parallèlement au
cours du ruisseau, à l’exubérante végétation riveraine.
FICHE TECHNIQUE
.
.
Depuis le Col de la Mujer, descendre par un chemin bordé de grands chênes et le long duquel il
est possible d’observer la confluence de deux
grands ruisseaux : Higuera et Sabinar. Un peu
plus bas, le chemin qui longe le Turón puis continue ensuite vers El Burgo permet de contempler
les fermes que jouxtent des potagers.
Sommaire
.
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La légende affirme que la fille du maire musulman
d’Archidona libéra son amoureux, un chrétien
d’Antequera fait prisonnier pour avoir souillé la
peau de la jeune fille par des caresses chrétiennes. Après la libération, les deux amoureux
trouvèrent refuge dans la montagne. Les troupes
musulmanes les poursuivirent. Lorsqu'ils se virent
traqués, ils comprirent que la seule façon de sceller à jamais leur amour était de se jeter du haut de
la montagne. Depuis lors, ce gigantesque rocher
est connu sous le nom de Peña de los
Enamorados.
.
Temps de parcours : 3 heures à bicyclette.
Degré de difficulté : moyen
Point de départ : station service de El Burgo.
Point d’arrivée : El Burgo.
Parcours : station service de El Burgo, pont
de la rivière Turón, pont sur la rivière
Fuensanta, vivier forestier, aire récréative de
l’ancien moulin de La Fuensanta, complexe
environnemental de la Rejertilla, Col de la
Mujer, chemin au bord de la rivière Turón, El
De ce même point, et en regardant vers la Sierra
de las Nieves, le promeneur pourra voir le Rocher
de Ronda, les défilés de Palancar et le Rocher de
los Enamorados d'un côté et le lit du Turón de
l'autre, flanqué de pinèdes dont le bois est l’un des
mieux conservés de la province.
El Burgo
El Burgo
Au bout d’un kilomètre et demi, se trouve le vivier
forestier dont sont obtenus les plans destinés à
repeupler les monts publics. Un peu plus loin, se
situe l'aire récréative de l'ancien moulin de la
Fuensanta, aujourd'hui transformé en auberge,
ancré dans un agréable cadre ponctué de hauts
peupliers où se dresse la ferme du même nom. Le
chemin mène ensuite au complexe environne-
Il est possible de poursuivre encore tout droit sur
3 kilomètres jusqu’à l’aire récréative et de campement de Los Sauces et de revenir ensuite au
même point. Quoi qu'il en soit, il faudra prendre la
déviation à gauche qui, malgré la rude montée,
conduira au Col de la Mujer, excellent mirador
donnant sur de larges vues sur le Turón et la zone
dégagée de la vallée de Lifa, avec un impressionnant canyon couronné par une ancienne tour
arabe, aux pieds de laquelle s’étendent des pistachiers thérébinthes qui prennent de jolies couleurs
cuivrées en automne et au printemps.
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CHEMIN LA FUENSANTA - RIVIÈRE TURÓN
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Commune
El Burgo
El Burgo
Limites Réserve
Naturelle
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L’itinéraire conseillé pour arriver à El Burgo (il en
existe plusieurs) est celui qui part de Malaga. De
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L’Église de la Encarnación est le monument de
plus grande valeur artistique de El Burgo. Elle
se trouve enclavée dans la partie haute du village, dans l’enceinte qui accueillit autrefois la forteresse, et dont il ne reste actuellement que
quelques vestiges de murailles. La construction
date du début du XVIème siècle (1505) mais elle a
subi plusieurs remodélations. Conçue en style
mudéjar, elle s'est vu ajouter des éléments
d'époques postérieures. L'intérieur arbore trois
nefs séparées par des arcs. À l'extérieur, on
.
Des cimes des montagnes descendent des terrains rocailleux formant des paysages tout à fait
Aucune théorie ne prévaut encore concernant
les origines du village, car les données ne font
pas encore l’unanimité et la confusion est grande. Ainsi, pour certains, le nom du village vient
En 1485, tout comme d’autres villages de la
région, El Burgo se livra aux Rois Catholiques.
Sous le règne de Philippe II, il obtint le privilège
d’être exempté d’impôts en guise de reconnaissance pour le courage montré par ses guerriers.
À NE PAS MANQUER
par El Burgo, village qui constitue l’une des
portes d’entrée à la Serranía et se trouve à
proximité de la rivière Turón. Les terres proches
du noyau urbain sont douces et permettent de
cultiver l’olive et la céréale, même si une grande
partie du territoire est couverte de chênes
rouvres et de pins, dont la verdeur s’étend jusqu’aux cotes moyennes des montagnes.
intéressants, comme celui du canyon de la
Vallée de Lifa ou de Los Sauces, parages auxquels il est possible d’accéder par la piste forestière du couvent Nuestra Señora de las Nieves,
nom qui fait allusion à la Sierra de las Nieves,
déclarée Réserve de la Biosphère et dont les
terres se trouvent sur la commune de El Burgo.
là, prendre la A-357 en direction Campillos. En
arrivant sur Ardales, prendre la MA-446 et la
MA-445 (il s’agit de la même route qui change
de nomenclature selon les tronçons), qui conduit
directement à El Burgo.
.
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L’un des chemins menant à Ronda passe
À l’époque musulmane, El Burgo fit partie, avec
d'autres localités de la région, des terres dominées par Omar Ben Hafsun, qui au XIème siècle
lutta contre le califat de Cordoue. La forteresse
alors construite, aujourd’hui connue sous le nom
de Forteresse de Cornicabra, fut l’un des principaux points défensifs de la région contre les
troupes du califat, aux mains duquel elle tomba
après la mort de Ben Hafsun. Sous les règnes
taifas, El Burgo dépendit de Ronda, puis ensuite de Malaga et de Grenade.
Habitants : burgueños.
Situation géographique : El Burgo se trouve dans
la région de Sierra de las Nieves, limitrophe avec la
région d'Antequera et la Vallée de Guadalhorce. Le
village s'élève près de 600 mètres au-dessus du
niveau de la mer et se trouve à 27 kilomètres de
Ronda. Les précipitations moyennes sont de l'ordre
de 621 l/m2 et les températures moyennes annuelles
se situent autour de 15º C.
À ne pas manquer : Église de la Encarnación,
Église du Couvent de la Virgen de las Nieves,
Église San Agustín, Pont de Malaga, Moulin de
la Fuensanta, Ermitage San Sebastián.
Informations touristiques :
Mairie, c/ Real, 22 (29420).
Tél : +34 952 160 277; Fax : +34 952 160 180.
El Burgo
El Burgo
Bien entendu, il est très probable – et de solides
arguments laissent supposer qu’il en est ainsi –
que El Burgo fut un camp fortifié celtique à l’origine et qu’il fut occupé successivement par les
diverses civilisations qui passèrent sur ces
terres. Dans cette direction historique, les carthaginois édifièrent une tour de guet appelée
Tour d’Hannibal, et les romains pour leur part, à
l’époque de Trajan, né dans l’Italique voisine,
accordèrent au village un privilège impérial du
fait de sa condition de passage obligé des
légions. Au Col de los Empedrados, il reste
encore des vestiges de la chaussée qui unissait
Acinipio et Malaga.
CONVENTION BUREAU
de Paurgus (mot grec qui signifie tour), tandis
que d’autres sont convaincus que l’origine du
nom du village vient de l’arabe borch, qui se traduit également par tour.
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L’Église du Couvent Carmélite Virgen de las
Nieves, en dehors du centre urbain, a été érigée
à la moitié du XVIème siècle et reconstruite au
XVIIIème siècle. Il s'agit d'un bâtiment simple comprenant une seule nef où, au XIXème siècle, on
plaça un moulin à huile après qu’il eut été abandonné par l’ordre religieux comme conséquence
de la désamortisation de Mendizábal.
CONVENTION BUREAU
peut apprécier deux façades, l'une gothicomudéjare et l'autre baroque, exécutée à la fin du
XVIIIème siècle. La tour se termine par une marquise à quatre côtés.
Le carnaval, également en février, jouit dans
ce village d’une longue tradition; en août (du
26 au 30), ont lieu les fêtes patronales en
l’honneur de Saint Augustin et le Dimanche
de la Résurrection a lieu le brûlage des
« júas » (sortes de pantins), tradition que le
reste des localités malaguènes réserve pour
la veille de la Saint Jean. Le pèlerinage de la
Vierge de la Fuensanta (4 août) est une
autre festivité recueillant une grande acceptation populaire.
GASTRONOMIE
L’Ermitage San Sebastián, érigé aux côtés du
cimetière à la fin du XVème siècle, conserve sa
porte, exécutée en style gothique tardif. Il semble
que ce petit temple d’une grande simplicité fut
construit en l’honneur de Saint Sébastien, Isabelle
la Catholique étant très dévote de ce saint.
L’offre gastronomique de ce village est aussi
large que substantielle. La « caldereta »
(ragoût de mouton et chevreuil), les « guisillos » (marmites) aux asperges et de
Sabandoña, le « pipeo de habas » (plat aux
fèves) et le chevreau sont des plats courants
dans la région, où l’on peut déguster tout
aussi fréquemment ladite soupe de « siete
remales », l'omelette aux pissenlits, le potau-feu, les « migas » (mie de pain frite), les
galettes de morue ou le gaspacho à l’oignon,
ce dernier en été de préférence. Les galettes
et tourtes (« roscos tontos », « tortas de
masa » et « roscos de aceite ») viennent
compléter le chapitre des desserts de la
localité.
El Burgo
.
FÊTES
La Semaine des Villages (Semana de los
Pueblos), du 24 au 28 février est l’une des
célébrations les plus populaires de El Burgo.
Les festivités, organisées par la Mairie et
par le Patronato de Turismo de la Costa del
Sol, consistent en des conférences, représentations théâtrales, concours de danse et
interventions musicales.
.
.
.
El Burgo
L’Église de San Agustín (1952) abrite les images
de Saint Augustin, l'Immaculée et le SacréCœur. Sur la route d’Ardales, se trouve le Pont
de Malaga, qui conserve encore certains éléments datant de l’époque romaine. La cascade
de Dique et le moulin de la Fuensanta, datant du
XVIIIème siècle, présentent un intérêt historique et
paysagistique.
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. fRIGILIANA
Une fois traversée cette zone de buissons, le
promeneur atteint une pinède et un chemin où la
végétation redevient riche en genévriers, camélées à trois coques et ronces, ce qui débouche
sur une plus grande présence de la faune, surtout des oiseaux comme les aigles, les autours
ou les faucons.
Le village de Frigiliana se trouve
situé sur la partie orientale de l’Axarquía, plus
exactement en plein sud de la Sierra de Tejada,
et touche au nord-ouest Cómpeta, à l’ouest
Torrox et au sud Nerja. Cette zone présente une
orographie complexe et riche en contrastes, avec
des pics qui dépassent largement les 1 000
mètres, comme la Sierra de Enmedio, qui culmine à 1 164 mètres.
Environ une heure plus tard, se produit l’arrivée
au canyon du Chíllar. Cette rivière, longue seulement de 17 kilomètres, a de l'eau tout au long de
l’année, sauf sur les cinq derniers kilomètres qui
restent secs, car elle permet d’arroser les potagers de Nerja et alimente la ville en eau et électricité. Toutefois, malgré sa courte étendue, cette
rivière est un véritable enchantement avec ses
petites cascades, ses rafraîchissantes mares, sa
végétation et ses « cahorros ».
La rivière Chíllar et son affluent, l’Higuerón, sont
pour ces terres un recoin de nature des plus
attrayants de toute la région car, de même que
les canyons et défilés du Chíllar lui-même, ils tracent une carte paysagistique incomparable.
.
FICHE TECHNIQUE
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Sommaire
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Après un long chemin, le randonneur arrive à la
dite « Cruz del Pinto », petite élévation montagneuse couronnée par une croix (cruz) ornée
La descente vers le Chíllar s’effectue en quinze minutes et c’est là, dans ce merveilleux
endroit, que le promeneur pourra faire une
halte pour boire et reprendre des forces.
Ensuite, il suivra le sentier vers le haut pour
parvenir au col de l’Apretadero, où se trouve la
Fontaine del Esparto à dix minutes de route et
fin de cet itinéraire.
Distance : 5,5 kilomètres.
Point de départ : caserne de la Gendarmerie
(Frigiliana).
Point d’arrivée : Fontaine del Esparto (Nerja)
Parcours : caserne de la Gendarmerie
(Frigiliana), rivière Higuerón, Pozo Batán, Cruz
del Pinto, canyon de la rivière Chillar, Col de
l’Apretadero, Fontaine del Esparto (Nerja).
.
Les « cahorros » sont d’étroits passages du défilé aux parois verticales, dont le dénivelé peut
atteindre plus de 300 mètres, parmi lesquels on
citera le défilé de l’Almendrón, le pic Nido de
Buitres et le défilé del Sol.
Frigiliana
Frigiliana
CIRCUIT FRIGILIANAFONTAINE DEL ESPARTO
comme une petite chapelle, depuis laquelle il est
possible d'admirer une vue absolument splendide sur la Méditerranée et la Sierra Almijara et
voir le nord du canyon de l’Higuerón. Après cette
dure ascension, le terrain devient plus clément
pour ce qu’il reste de trajet, mais présente un
manque de végétation du fait d’un incendie dont
ce tronçon ne s’est pas encore complètement
remis.
CONVENTION BUREAU
CIRCUIT FRIGILIANA
FONTAINE DEL ESPARTO
L’itinéraire débute près du bâtiment appelé « El
Ingenio », lieu emblématique du village de par
son histoire industrielle, plus concrètement à
droite de la caserne de la Gendarmerie. De là, il
descend en direction de la rivière Higuerón,
passe par le Pozo Batán et amorce une rude
montée le long des parois d’un canyon. Le trajet
en ligne fait 5,5 kilomètres de long et peut être
réalisé en environ deux heures.
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CIRCUIT FRIGILIANA FONTAINE DEL ESPARTO
.
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Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
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Frigiliana
Frigiliana
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
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Sommaire
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Depuis cette date, jusqu’au XIXème siècle, les malheurs s’abattirent sur Frigiliana; lorsque ce n’est
pas la peste qui décime la population, c’est une
tempête qui détruit les cultures, ou un tremblement
de terre, ou la phylloxera qui attaque les vignes ou
encore une épidémie de fièvre jaune. Ce ne sera
qu’à l’arrivée du tourisme que Frigiliana, tout
comme le reste de la Costa del Sol, entrera dans
une ère de prospérité et d’établissement économique et social.
.
Le 28 mai 1569, le corrégidor de Vélez donne un
premier assaut qui débouche sur un bilan négatif de
20 morts et 150 blessés parmi les troupes chrétiennes. À ces dates, naviguaient en Méditerranée
25 galères des associations d’Italie, auxquelles le
corrégidor de Vélez demanda de l’aide pour écraser
les rebelles de Frigiliana. Cette fois, 6 000 hommes
affrontèrent les maures qui, malgré leur résistance,
furent vaincus le 11 juin 1569. Il y eut 2 000 morts et
3 000 prisonniers parmi les perdants (2 000 autres
prirent la fuite) et 400 morts et 800 blessés parmi les
vainqueurs.
La bataille du Rocher de Frigiliana a été reproduite
sous forme de complainte sur des panneaux de
céramique vitrifiée crées par Amparo Ruiz de Luna.
Ils peuvent actuellement être vus dans divers
endroits du village.
Le Chíllar marque la limite de cette commune
avec celle de Nerja et en compagnie de son
affluent, l'Higuerón, dans les dites Gorges de
l'Higuerón, offre à ces terres l’un des coins naturels les plus admirables de la zone car, avec les
canyons et défilés du Chíllar lui-même, ils dessinent un paysage incomparable. Les potagers en
terrasse qui descendent depuis le village jusqu'au
littoral, entre la tache blanche du hameau et le
Les vestiges trouvés en 1987 dans la grotte des
Murciélagos témoignent de la présence de l’homme sur ces terres depuis la fin du Néolithique (3
000 ans av. J.C.) jusqu’au Calcholitique ou Âge
de Cuivre (2 000 ans avant notre ère). La culture
postérieure de l’Algar a également laissé en héritage un menhir témoin du passage de l’homme à
cette époque, et très proche du centre urbain se
trouve la nécropole de Cerrillo de las Sombras qui
remonte à l’époque phénicienne (VIIème – VIème siècle
av. J.C.).
Mais petit à petit, les maures furent dépossédés des
rares droits dont ils jouissaient (ils cultivaient les
pires terrains, ils se virent interdire de parler et
d’écrire leur langue et de revêtir leurs atours habituels), jusqu’à l’éclatement de la rébellion maure
dans les Alpujarras, durement réprimée par les
chrétiens. Les maures d’Axarquía et des Montes de
Málaga, dans l’attente de l’aide promise par Aben
Humeya depuis les Alpurrajas et le nord de l’Afrique,
se réfugièrent à El Fuerte de Frigiliana où environ 7
000 d’entre eux se réunirent.
Superficie : 40 kilomètres carrés.
Nombre d’habitants : 2 834.
Habitants : frigilianenses.
Situation géographique : situé à l’est de la région
de l’Axarquía, dans les contreforts de la Sierra
d’Almijara. Le noyau urbain se trouve à plus de 430
mètres d'altitude au-dessus du niveau de la mer, à 56
kilomètres de la capitale de la province et à seulement 6 de Nerja. L’indice pluviométrique annuel de la
région avoisine les 600 l/km2 et les températures
moyennes y sont de 18ºC.
À ne pas manquer : Église San Antonio, ancien
grenier municipal, palais des Comtes de
Frigiliana, Ermitage de l’Ecce Homo, remparts du
château de Lizar, palais de l’Apero, menhir (culture de l’Algar), nécropole phénicienne.
Mairie, c/ Real, 80 (29788).
Tél : +34 952 534 261
Fax : +34 952 533 434.
.
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Le versant sud de la Sierra
d’Almijara couvre une partie de la commune de
Frigiliana, cette zone présentant une orographie
plus complexe et riche en contrastes avec des
cimes qui, sans atteindre toutefois les hauteurs
de ce massif montagneux, dépassent amplement
les 1 000 mètres, comme c’est le cas de la Sierra
d’Enmedio ( 1 164 m.) ou s’en rapprochent,
comme El Fuerte (976 m.).
En dehors des clichés, le vieux quartier de
Frigiliana est considéré comme l’un de ceux qui
conservent le mieux de toute la province sa structure mauresque d'origine. Son tracé anarchique anarchique du point de vue du XXIème siècle –
conduit le visiteur de surprise en surprise :
volumes architecturaux insoupçonnés, rues,
ruelles, passages couverts, escaliers, fleurs et
plantes jusque dans les recoins les plus invraisemblables, mélange d’odeurs à la provenance
masquée, histoire ancienne imprimée dans la
chaux récente… et une fois sorti de l’intimité et de
l’étroitesse des rues, l'ampleur d'un superbe paysage donnant sur la Costa del Sol orientale.
Depuis l’arrivée des arabes à la péninsule, en 711,
jusqu’à la fin du IXème siècle, lors de la construction
de la forteresse, on sait bien peu de choses sur le
devenir historique de Frigiliana, sauf que la localité
fut placée sous le commandement d'Omar Ben
Hafsun et qu'aux XIIIème et XVème siècles, elle fit partie du royaume nazari. Le village se rendit aux
troupes chrétiennes en 1485 sans qu’une goutte de
sang ne soit versée.
Frigiliana
Frigiliana
Le plus probable est que le visiteur venant pour la
première fois à Frigiliana en ait une idée préconçue, car cette localité est la cible des nombreux
clichés qui, incessamment, sont attribués au
typique village andalou de montagne tourné vers
la mer. Dans ce cas, tous les clichés se vérifient
et sont même dépassés par une sensation immatérielle aussi difficile à expliquer que facile à percevoir et que, peut-être, personne ne parviendra
à identifier si ce n’est par une autre définition clichée : l’envoûtement.
Les romains occupèrent ce territoire en 206 av. J.C.
par le biais de pactes passés avec la population
autochtone, et Frigiliana fut incluse au Conventus
de Gades (colonie romaine de Cadix). Et des
romains vient le nom de la ville, issu de Frexinius
(personnage dont on ne sait rien) et du suffixe de
provenance -ana, c'est-à-dire lieu, ou ville de
Frexinius.
CONVENTION BUREAU
bleu de la Méditerranée au fond, constituent un
autre élément caractéristique d’une zone qui restera gravée dans la mémoire du voyageur pendant longtemps.
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Prendre la voie rapide Autovía del Mediterráneo
(A-7; N-340) en direction Motril, et peu avant d'arriver à Nerja, s'engager sur la MA-105 qui
débouche directement sur Frigiliana.
À NE PAS MANQUER
.
Parmi les gisements archéologiques découverts à
Frigiliana, on citera notamment, pour leur importance, le menhir précédemment mentionné de la culture de l’Algar (1 500 ans av. J.C.), dans le quartier
mudéjar et la nécropole phénicienne de Cerrillo de
las Sombras.
Le 13 juin, jour de la Saint Antoine, est organisé le
pèlerinage qui mène l’image du saint sur un char tiré
par des bœufs jusqu’au Pozo Viejo, près de
l’Higuerón, où se concentrent les pèlerins pour passer une journée de campagne à l’ombre des
pinèdes. Les bals populaires (début août) regroupent
de nombreux groupes folkloriques nationaux et internationaux qui présentent leurs danses traditionnelles
au centre omnisports municipal. Et début septembre
la fête de la Chandeleur (Candelarias) rappelle les
sons anciens au rythme des tambours et des mortiers en métal.
FÊTES
L’Ermitage de l’Ecce Homo ou Santo Cristo de la
Cana date du XVIIIème siècle. Il s’agit d’un bâtiment
très simple à une seule nef à laquelle on accède par
un portique muni d’un arc en plein cintre. Sur la par-
L’Église de San Antonio est la principale construction
religieuse de Frigiliana. Érigée au XVIIème siècle et
réformée au cours du siècle suivant, à l’intérieur elle
comprend trois nefs séparées par des pilastres
ornés d’une couverture d’armature en bois. La croisée s’élève grâce à une coupole à lanterne. Le
temple abrite une sculpture de Saint Antoine en bois
polychromé datant du XVIIIème siècle. L’extérieur
arbore une simple façade en brique avec un arc en
plein cintre et une tour clocher à trois corps de logis.
Les fêtes patronales en l’honneur de Saint Sébastien
ont lieu dès le début de l’année, le 20 janvier, mais
depuis 1967 elles sont réduites à leur caractère religieux : une messe et une procession avec les
images de Saint Sébastien, Saint Antoine et Saint
Anton, puisque les festivités populaires ont été
déplacées pour une simple question climatique au
13 juin, jour de la Saint Antoine. En février, durant le
carnaval, il y a des actes de regroupements et figurants, ainsi qu’une fête populaire nocturne.
Le jour clé de la Semaine Sainte est le Vendredi
Saint, lorsque l’église paroissiale met en scène la
Mort et le Décrochage de Jésus, suite à quoi la procession du Saint Sépulcre descend dans la rue.
Toutefois, c’est le char de la Soledad qui est le
moment le plus solennel : les rues du village ne sont
plus illuminées que par des bougies que portent les
femmes en procession, ce qui donne à la localité une
physionomie inusitée.
tie haute du village, sont conservés en partie les remparts du château de Lizar, bâti au IXème siècle. Il est
aussi possible d’observer la rampe d’accès à la forteresse. Le palais de l’Apero (du XVIIème siècle) fut lié
à la raffinerie même si sa fonction première fut de
servir de grenier, d’écuries et d’entrepôt d’outils agricoles. De forme rectangulaire, ses dépendances se
Le Jour du Cheval (Día del Caballo) est le 1er mai et
sa célébration a lieu au vallon del Ingenio, où sont
dégustés les produits typiques du lieu avant un spectacle de dressage équestre. Deux jours après, le village fait provision de fleurs, nourriture et boissons
pour préparer la célébration des Croix de Mai
(Cruces de Mayo), qui mêlent les traditions religieu-
GASTRONOMIE
La proximité de ce village de la frange littorale et le
grand nombre de visiteurs qu'il reçoit ont fait que la
cuisine internationale se soit fait une place auprès
des spécialités autochtones. De cette dernière, les
représentations les plus authentiques sont le chevreau rôti servi avec plusieurs types de sauces et
l'« ajocolorao » (plat à base d'ail), ainsi que les
« migas » (mie de pain frite) à la farine et les potages
de la Semaine Sainte, à base de morue. Avec ces
derniers, les petites galettes d'œuf et de farine, agrémentées de miel de canne (produit très apprécié
dans la zone) constituent le menu le plus typique de
Frigiliana.
Les « arropías » (pâte de guimauve) et les « marchocas », dont le principal ingrédient est le miel de
canne, sont au chapitre des desserts les plus traditionnels de la commune, parmi lesquels est également très populaire la patate douce au miel. D'après
certains historiens, le vin muscat produit à Frigiliana
est célèbre depuis rien moins que l'époque romaine.
.
.
78
L'ancien silo royal des vieux greniers municipaux est
un bâtiment du XVIIIème siècle situé dans la partie
ancienne. Aujourd’hui, il abrite des maisons particulières et de son ancienne structure, il ne reste que les
arcades de son tracé principal. Le palais des Comtes
de Frigiliana est une vieille bâtisse du XVIème siècle
qui fut plus tard reconvertie en raffinerie de sucre. La
se, gastronomique et folklorique. Le tout débouche
sur une fête populaire nocturne très animée sur la
place de l’église (Plaza de la Iglesia).
.
Concernant la raffinerie de sucre, il convient de rappeler que cette zone de l’Axarquía a basé de nombreuses années durant son économie sur la production de canne à sucre, aujourd’hui en partie remplacée par les fruits tropicaux. La raffinerie était l'endroit
où l’on transformait la canne à sucre en un produit
apte à la consommation immédiate.
répartissent autour d’une cour intérieure. Il abrite le
Musée Archéologique qui, entre autres merveilles,
comprend une série de tombes ibéro-phéniciennes.
Frigiliana
Frigiliana
Le vieux quartier, comme nous l’avons cité plus haut,
est un cadeau esthétique auquel aucun visiteur ne
doit renoncer. Peut-être la grande affluence de visiteurs, surtout en haute saison (juillet, août et septembre) dilue-t-elle quelque peu les nombreuses singularités de ce village, mais c’est le prix à payer
lorsque les grandes affluences touristiques se donnent rendez-vous au même endroit. N’en concluons
pas pour autant que le village n’est qu’une vitrine touristique; il s’agit d’une localité vivante qui a dû partager son idiosyncrasie avec la moitié du monde, mais
qui conserve admirablement son patrimoine culturel
et historique pour qui saura le découvrir.
construction est de style Renaissance et occupe une
surface de 2 000 mètres carrés. Les pierres de taille
de la façade proviennent du château arabe, à présent détruit, de la localité.
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CONVENTION BUREAU
L’itinéraire commence dans la rue
Castañales, dans la partie haute du
village de Genalguacil. Le chemin
qui en part passe par les vergers
d’amandiers et de chênes-liège et
offrent un splendide panorama vers
la côte des villages de Gaucín,
Benarrabá et Algatocín.
ROUTE DE GENALGUACIL
À JUBRIQUE
.
gENALGUACIL
ROUTE DE GENALGUACIL À
JUBRIQUE
La route passe par un beau paysage
du haut Genal, entre les pins, les chênes-liège et
la végétation riveraine. Dans la zone abondent
également les rossignols et les rouge-gorges et,
avec un peu de chance, vous pourrez aussi voir
des blaireaux.
ROUTE AUTOUR DE PEÑAS
BLANCAS
À environ 700 mètres du départ,
deux chemins s’offrent à nous. Nous
prendrons celui de droite et nous
commencerons à monter. La végétation devient plus épaisse, surtout
lorsque nous passons par les bois
de pin noir. Un peu plus en avant,
nous atteignons une source ancrée
dans un agréable paysage et 100
mètres encore plus loin, nous arrivons à la zone de Benajarón. De là,
un lieu idéal pour se reposer, nous
pourrons déjà contempler le village
de Jubrique.
.
Genalguacil
.
Genalguacil
À 200 mètres seulement, nous passons à nouveau devant une source
et de l’autre côté de la rivière Genal,
nous apercevons les maisons
blanches de Benadalid. Lorsque
nous arrivons devant une nouvelle
bifurcation, nous empruntons le sentier partant sur la gauche et traversons une oliveraie abandonnée.
.
80
L’itinéraire continue et descend
ensuite vers la rivière Monardilla,
tandis que s’ouvre une vallée entre
les chênes qui dominent le paysage.
C'est l'endroit parfait pour faire une
nouvelle pause avant d'amorcer la
montée vers Jubrique, car la pente
est rude au début, au moins sur les
800 premiers mètres.
Sommaire
.
Point de départ : rue Castañales
(Genalguacil).
Point d’arrivée : Jubrique.
Parcours : rue Castañales (Genalguacil), zone
de Benajarón, rivière Monardilla, Jubrique.
FICHE TECHNIQUE
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RUTA DE GENALGUACIL A JUBRIQUE
Genalguacil
Genalguacil
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Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Commune
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Début du circuit
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CONVENTION BUREAU
Après avoir marché environ 150
mètres, il verra un ruisseau et un
nouveau sentier forestier qui commence à gravir la montagne. Il aura
tôt fait de savoir s’il s’est trompé ou
pas, puisque le chemin présente de
nombreux virages et passe par
d’agréables pinèdes.
ROUTE AUTOUR DE
PEÑAS BLANCAS
Il s’agit de l’un des lieux de la province les plus agréables à découvrir à pied. De plus,
comme il allie des tronçons ascendants et des
tronçons descendants, l'excursion est des plus
variées.
Ensuite, il devra franchir un pont en
bois et commencer à descendre jusqu’au col de Peñas Blancas. Ce sont
les deux derniers kilomètres et demi
et ils offrent de splendides vues du
littoral de la Costa del Sol et la
Serranía de Ronda.
Genalguacil
Genalguacil
Après le col de Peñas Blancas, où le randonneur
garera sa voiture, part un sentier forestier en
direction Genalguacil. Il le suivra en ligne droite
jusqu’au premier croisement marqué d’une barrière rouge et blanche.
Il lui faudra parcourir ainsi 1,5 km. de
plus jusqu’à se trouver sur une
esplanade où il prendra le sentier de
la droite. Encore quelques efforts en
montée et il arrivera à la dite petite
place du Genalguacil, très agréable
pour prendre un peu de repos avant
de poursuivre.
FICHE TECHNIQUE
.
.
Point de départ : col de Peñas Blancas
(Genalguacil).
Point d’arrivée : Peñas Blancas (Genalguacil).
Parcours : col de Peñas Blancas
(Genalguacil), piste forestière en direction
Genalguacil, petite place de Genalguacil,
Peñas Blancas (Genalguacil).
.
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ROUTE AUTOUR DE PEÑAS BLANCAS
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Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Commune
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Genalguacil
Genalguacil
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
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d’entrer dans la commune de
Genalguacil, le voyageur aura déjà remarqué
que le paysage qu'il découvre est dominé par
de grandes zones boisées, et que le vert
devient plus intense et la végétation plus
dense au fur et à mesure qu’il se rapproche
du village, où l'épaisse frondaison de la végétation est pratiquement une constante.
Nombre d’habitants : 554
Habitants : genalguacileños.
Situation géographique : au sud de la région de
Ronda, dans le bas Genal. Le noyau urbain s’étend sur
une colline à 520 mètres d'altitude au-dessus du niveau
de la mer, et se trouve à 45 kilomètres de Ronda et à 150
de Malaga. L’indice pluviométrique annuel – l’un des plus
élevés de la province – dépasse les 1 300 l/km2 et les
températures moyennes avoisinent les 14ºC.
À ne pas manquer : église paroissiale de San
Pedro de Verona, musée des Rencontres de l'art
(Encuentros de Arte) de Valle del Genal, Los
Reales de Sierra Bermeja. Plusieurs expositions
des « Rencontres de l'art » (Encuentros de Arte)
sont exposées dans les rues du village.
Mairie, c/ Real, 3 (29492).
Tél : +34 952 152 003; Fax :+34 952 152 129.
Après la conquête par les Rois Catholiques,
la population musulmane continua à vivre à
Genalguacil, mais uniquement jusqu’à la moitié du XVI ème siècle. Comme bien d’autres villages, celui-ci s’unit aussi à la rébellion
maure et finit par les expulser. Les terres
furent repeuplées par des chrétiens venus
d’ailleurs et données à l’autorité du Duc
d’Arcos, jusqu’à la suppression de ces privilèges par la loi.
Depuis la Costa del Sol, en partant
d’Estepona (autoroute AP-7 : N-340), prendre
la route MA-557 et après avoir passé le col de
Peñas Blancas, continuer soit par la MA-557,
auquel cas il faudra passer par Jubrique, soit
entrer par la MA-558. Les deux routes
mènent à Genalguacil. Pour ceux qui viennent de Ronda, passer par l'A-369 qui relie
cette ville et Algésiras et aller jusqu'à
Algatocín. À environ 12 kilomètres de ce village, par la MA-536, se trouve Genalguacil.
tées, et le blanc caractéristique de ces dernières, qui contraste avec le vert des grandes
masses forestières.
.
À NE PAS MANQUER
Exemple de village de montagne s’il en est,
Genalguacil offre au visiteur un tracé urbain
d’origine maure qui, ayant subi peu de modifications, reste encore intact de nos jours, de
telle sorte qu’abondent les versants prononcés, la délicieuse architecture populaire de la
plupart des demeures, confusément orien-
Depuis cette date, la Mairie invite un groupe
d’artistes disposés à cohabiter et à échanger
idées et expériences afin de dynamiser la culture et à la seule condition que l’œuvre réali-
.
.
La découverte de moulins à main avec lesquels on pilait les métaux précieux, prouve
que les phéniciens et les grecs – les pièces
correspondent à ces cultures – s’installèrent
pendant un temps à Genalguacil afin d’exploiter les mines d’or et d’argent de la zone dite
Reales Chicos. Cette information mise à part,
on sait bien peu de choses de l’histoire de ce
village jusqu’à l’arrivée de l’Islam. L’origine
88
Toutefois, la tradition s’est ouverte ici à la
modernité de la meilleure façon qui soit : à
travers l’art. Stratégiquement répandues
dans le village, se trouvent des sculptures
en pierre, en fer, en bois ou en terre exécutées lors des Rencontres d’Art de la Vallée
du Genal. Cette initiative de nature bisannuelle a lieu la première quinzaine d’août
depuis 1994.
.
Outre les forêts, l’abondance d’eau qui se
trouve sur ces terres favorise l'existence de
nombreux potagers, et là où le Genal s'élargit
et coule tranquillement, naissent des plantations de légumes et d'oranges. Mais en
dehors de ces lieux domestiqués par l'homme, la plupart de la commune peut être considérée comme l’une des mieux conservées sur
le plan écologique de toute la province de
Malaga.
Genalguacil
Genalguacil
Ces terres, étant situées entre la rivière
Genal et la Sierra Bermeja, présentent une
orographie complexe et variée qui, dans le
même temps, enrichit énormément un paysage où foisonnent pins, châtaigniers, chênesliège et chêne rouvres, bien que l'espèce
botanique la plus appréciée de la zone soit
sans aucun doute, le sapin. C'est dans la
sapinède de Los Reales de Sierra Bermeja
que le scientifique suisse Edmond Boissier
découvrit cet arbre pour la science botanique
en 1837.
de son nom vient de l’arabe Genna-Alwacir,
qui signifie « jardins du vizir » ou ministre, ce
qui laisse supposer qu’un haut fonctionnaire
musulman y établit sa résidence à un moment
donné.
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A vant
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GASTRONOMIE
Dans cette zone, la coutume d’adapter le
menu à chacune des saisons de l’année est
toujours respectée, surtout en ce qui concerne la préparation des plats traditionnels. Au
printemps, les herbes sauvages (pissenlits,
fenouil, carnillets ou asperges) s’emparent de
la table des genalguacileños tandis que les
« migas » (mie de pain frite), le gaspacho
chaud, les potages aux pois et les « gachas »
(bouillie de farine) sont propres de l'hiver. La
soupe à la tomate, le gaspacho ou le « salmorejo » (gaspacho épais) à la viande figurent
parmi les préparations les plus consommées
en été, et le reste de l'année. Sans oublier les
dérivés du porc et le délicieux vin de terroir
appelé « mosto ».
.
La célébration de la Vierge de la Chandeleur
(Virgen de la Candelaria), le 2 février, inaugure le
calendrier festif de cette localité, qui avant la
Semaine Sainte sait s'amuser les jours de carnaval. Les fêtes patronales en l'honneur de Saint
Pierre Martyr de Vérone, le 29 avril, regroupent
Nettement plus traditionnelle mais non moins
participative est la fête de la châtaigne (début
novembre), commune à tous les villages de la
vallée du Genal où ce fruit est cueilli. Il est
coutume d’aller dans les champs pour faire
rôtir les châtaignes dont la dégustation s’accompagne d’un bon vin du terroir.
FÊTES
Mais la fête la plus populaire actuellement est
précisément l’une des plus modernes : les
Rencontres d’Art de la Vallée du Genal, qui ont
lieu au cours de la première quinzaine d’août.
Mise à part l'action artistique en soi menée par
les créateurs qui se retrouvent au village, d'autres
activités complémentaires ont lieu et réunissent
les habitants des lieux et un public toujours plus
nombreux venant de l’extérieur. Ainsi, les représentations théâtrales et musicales, les expositions et les fêtes populaires nocturnes sont source d’une animation contagieuse et gratifiante.
.
90
Les magnifiques alentours du quartier urbain présentent, pour les amants de la nature, un énorme
intérêt. Cela revient pratiquement au même d’arriver
par une route ou par l’autre, par la Vallée du Genal
ou par le chemin montant vers Los Reales de Sierra
Bermeja; d’un côté comme de l’autre, le visiteur trouvera probablement plus que ce qu’il attend, aussi
bien au niveau de la flore – environ 50 espèces rares
sont cataloguées pour leur intérêt ou parce qu’elles
se trouvent en danger – que de la faune (chèvre de
montagne, chevreuil, loutre).
une large programmation conçue pour tous les
goûts et pour tous les âges.
Genalguacil
Genalguacil
Le monument historique le plus représentatif de
Genalguacil est l’Église San Pedro Mártir de
Verona, érigée à la moitié du XVIème siècle. Le
temple fut incendié pendant la rébellion maure en
1570 puis reconstruit au XVIIIème siècle. Cela ne
fait que quelques années qu’il a nouvellement été
restauré. Il se compose de trois nefs séparées
par des arcs en plein cintre reposant sur des
colonnes, et à l’extérieur, se distingue la tour de
forme octogonale. L’ensemble peut être attribué
au baroque avec quelque réminiscence mudéjare
comme l’armature en bois de la nef centrale.
CONVENTION BUREAU
sée reste dans le village. Ainsi, la localité est
devenue un passionnant musée en plein air
qui a grandement renforcé la valeur touristique et culturelle de Genalguacil. On trouve
des œuvres exposées non pas dans la rue
mais dans la salle du musée, qui abrite un
ancien musée ouvert au public pendant tout
le mois d'août.
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CONVENTION BUREAU
L’itinéraire commence au col de La
Refriega en direction à Istán, sur un
tronçon de chemin agréable qui descend doucement sur les versants de
Sierra Real. Presque deux kilomètres
à parcourir en descente jusqu’à trouver un sentier à droite qui annonce
une descente encore plus accusée.
JUSQU’À LA CIME D’ISTÁN
. iSTÁN
Le village d’Istán compte quatorze
kilomètres de route qui constituent le meilleur
mirador sur le cadre naturel environnant. Une
balade dans les alentours, comme celle que nous
vous proposons avec cette excursion, permet de
découvrir non seulement le paysage du village
mais aussi une bonne partie de la montagne qui
l’entoure.
.
.
Après avoir passé quelques potagers, prendre de nouveau le sentier
qui se présente devant nous et continuer à monter. C’est la dernière côte,
six kilomètres qui débouchent juste
sur la partie la plus haute de la commune d’Istán.
Sommaire
.
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Point de départ : col de la Refriega (Istán).
Point d’arrivée : cime d’Istán (Istán).
Parcours : col de la Refriega (Istán), versants
de Sierra Real, ruisseau Hoyo del Bote, cime
d’Istán (Istán).
.
FICHE TECHNIQUE
Arrivé au kilomètre 14, juste au
moment où le chemin ascendant
commence à être envahi de rochers
rocailleux qui rendront compliquée la
suite de l’itinéraire, ce sera le
moment de reprendre son souffle.
Pour cela, rien de mieux que de profiter des points de vue sur le barrage
de la Concepción, le village et la
Méditerranée au fond.
Istán
Istán
Istán signifie en arabe « le plus haut », et c’est le
nom que reçut le village sous l’occupation musulmane puisqu’il se dresse à 200 mètres au-dessus
du niveau de la mer. La route offre d’excellentes
vues de l’environnement de cette localité, ancrée
entre la Serranía de Ronda et la Costa del Sol.
La première halte du chemin se trouve à hauteur de la rivière Hoyo del
Bote. Une fois là, il faut poursuivre
sur la rive gauche, et laisser derrière
soi les diverses déviations que l'on
rencontre au passage. Après avoir
passé une plateforme en béton qui
traverse le ruisseau, le chemin commence à monter. Il ne sera pas difficile de se perdre car des sentiers apparaissent continuellement d’un côté et
d’autre. Mais il faut toujours continuer
en ligne droite en prenant comme
référence le village d'Istán que l'on
aperçoit en arrière-plan.
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Fin du circuit
.
Itinéraire
Route
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
.
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Istán
Istán
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Début du circuit
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Au beau milieu de ces hauteurs, se fraie un passage la vallée de la rivière Verde, qui avant d’arriver au barrage de la Concepción coule le long
de paysages singulièrement séduisants. C’est le
cas de la zone appelée Dehesa de Bornoque, où
se mêlent chênes-liège, chênes rouvres et même
quelques sapins, preuve de la grande extension
de cette espèce arborescente dans la Sierra de
las Nieves. À l’approche du village, la vallée
accueille des champs en terrasse permettant la
culture d’arbres fruitiers et de légumes.
re mais également dans une partie de la Serranía
de Ronda. Face à la gravité de la situation,
Philippe II envoya sur les lieux Luis Ponce de
León qui finalement mit fin au soulèvement. La
révolte étouffée et les maures expulsés, Istán fut
repeuplée par des chrétiens, dont beaucoup
venaient de Murcie et parlaient le dialecte
« panocho », qui explique le nom donné aux
habitants d’Istán.
destinée à la cavalerie. Pour sa valeur historique,
elle a été déclarée Bien d’Intérêt Culturel.
À environ quatre kilomètres du village, se situe
l'Ermitage San Miguel, pour la construction duquel a
été utilisée une grotte naturelle. À l'intérieur, on y
trouve une image du saint patron de la localité, Saint
Michel. Depuis son emplacement, il est possible
d’admirer de splendides vues sur la Sierra Blanca, la
vallée de la rivière Verde et le barrage, avec la
Méditerranée comme toile de fond.
De part sa proximité à la frange littorale (environ
13 kilomètres), le trajet de la côte à Istán peut
s’effectuer en 20 minutes tout au plus depuis la
voie rapide qui borde toute la Costa del Sol. En
partant de l’autoroute AP-7 (N-340) et à la hauteur de Puerto Banús, près de Marbella, prendre
l’A-6206 qui mène droit à Istán.
Le village conserve encore un intéressant tracé
de canaux d’irrigation construits par les maures
.
.
La tour Escalante, témoin de certains des événements historiques marquants de la période
maure, fut édifiée aux environs du XVème siècle.
De sa robuste construction, restent encore l'enceinte voûtée, un arc en plein cintre et la cour
Sommaire
.
Autre élément parmi les plus caractéristiques de
ce village : les fontaines. Exécutées sous l’esthétique de l’architecture populaire, et donc présentant un large emploi des carreaux de faïence,
elles sont toutes d’eau potable, de même que la
source-lavoir El Chorro, dont les sept jets d’eau
cristalline proviennent tout droit de la Sierra
Blanca et dont l’ancienne structure a été respectée, évoquant des époques passées.
qui, c’est bien connu, rendaient un culte spécial à
l’eau, et à Istán, où elle abonde, elle arrivait préalablement canalisée aux points les plus insoupçonnés du village et à la zone potagère. Même
actuellement, certains de ces canaux continuent
à assurer la même fonction qu’il y a des siècles.
.
96
Lorsqu’en 1568 éclata la rébellion maure, Istán
ne tarda guère à s’y joindre de façon très active
car le seigneur du village fut chargé de promouvoir la rébellion, non seulement sur la zone côtiè-
L’Église San Miguel, dédiée au saint patron
d'Istán, fut construite au début du XVIème siècle
(1505) sur l'ordre de celui qui était alors archevêque de Séville, Diego de Deza. Les maures l'incendièrent en 1569 et il fallut la reconstruire. Dès
lors, elle fut soumise à trois réformes, la dernière
d'entre elles en 1960. Cette église ne possède
qu’une seule nef avec une armature en bois et
deux niches contenant des peintures du XVIIIème
siècle. À l’intérieur, sont conservées plusieurs
images présentant un certain intérêt artistique,
comme celles de Saint Michel, l’Immaculée
Conception, Saint Antoine, le Christ ressuscité et
Saint Joseph.
Habitants : panochos.
Situation géographique : au nord de la région de
la Costa del Sol occidentale, limitrophe avec la vallée
de Guadalhorce et avec celle de Ronda. Le village se
trouve à 300 mètres d’altitude au-desus du niveau de
la mer, à 72 kilomètres de la capitale de la province et
à seulement 13 du littoral. Les précipitations moyennes
annuelles y sont de 930 l/km2 et les températures
moyennes avoisinent les 16ºC.
À ne pas manquer : église de San Miguel, Torre
Escalante, ermitage de San Miguel, fontaine-lavoir El
Chorro, Castaño Santo, mirador del Tajo Banderas,
mirador de la Maison de la jeunesse, mirador de Las
Herrizas, mirador Azufaifo et mirador del Peñón.
Mairie, c/ Empedrada, 32 (29611).
Tél : +34 952 869 603;
Fax : +34 952 869 665.
Site officiel de la Mairie : www.istan.es.
Istán
Istán
À NE PAS MANQUER
Les premiers peuples de cette zone furent les
musulmans, qui au temps d’Omar Ben Hafsun,
occupaient le Fort de Arboto, situé dans un lieu
connu sous le nom de Place d’Armes (Plaza de
Armas). Mais la fondation de l’actuel Istán se produisit au milieu du XVème siècle, lorsque les
troupes chrétiennes, aux commandes de
Saavedra Urdiales, préparèrent l’attaque de la
forteresse d’Arboto, en 1448. Après une bataille
livrée sur les rives de la rivière Verde, les arabes,
défaits, durent fuir vers les lieux où aujourd’hui se
dresse Istán, qui semble-t-il signifie « le plus
haut ». En ces lieux, ils édifièrent une nouvelle
forteresse dont il reste encore quelques vestiges
aujourd’hui, et à proximité de ce bastion défensif,
naquirent les premières demeures de la localité.
CONVENTION BUREAU
Les terres d’Istán se trouvent entourées de la Sierra de las Nieves, et s’y intègrent en
partie, au niveau de la zone déclarée Réserve de
la Biosphère. On ne peut guère ajouter plus pour
souligner la valeur écologique de ce territoire qui,
de plus, est présidé par la Sierra Real (1 331
mètres) au nord, qui rivalise de beauté avec les
collines de la Zarina (1 441 mètres) et de
Lastonar (1 260 mètres), très proches de la côte.
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alentours de 1501. L’arbre se trouve à 37 kilomètres
d’Istán et on y accède par la route de Monda
d’abord, puis ensuite par celle des Vegas.
Étant donnée la singularité de l’enclave de ces
terres, aussi bien dans le village qu'aux alentours, il
y a une série de miradors qu’il convient de ne pas
manquer avant de quitter Istán, car les vues méritent
bien le détour.
Le mirador naturel de Tajo Banderas doit son nom à
la situation stratégique qu'il occupe. Faisant saillie,
les drapeaux des bandes de combattants qui prenaient le village au cours des différentes guerres y
étaient placés. Cette enclave permet de dominer de
magnifiques vues des montagnes qui entourent
Istán (Sierra Blanca, Sierra Real et Sierra de las
Nieves). À côté, le lac qui forme le barrage de la rivière Verde. Par temps clair, le profil de Gibraltar et de
Ceuta est visible.
Le mirador naturel de Las Herrizas se trouve au sommet d’une colline au-dessus du barrage de la rivière
Verde. De là-haut, on peut observer les mêmes vues
que du haut du précédent mirador, mais la perspective du barrage et de l'endroit où il rejoint la rivière est
particulièrement impressionnante.
Istán
.
.
Le plus représentatif de la Semaine Sainte d'Istán,
qui compte également diverses confréries effectuant
leur sortie en procession à des jours différents, est le
Paso, dont les premières représentations remontent
au XVIIème siècle. Au XIXème siècle, la mise en scène
avait lieu sous forme de tragédie grecque : un
choeur chantait le livret et des personnages portant
des masques gesticulaient selon le texte interprété.
Sommaire
La cuisine traditionnelle d’Istán surprend par sa
variété et sa qualité. Parmi les nombreux plats
composant le menu typique de la région, on citera le chevreau à l'ail, le ragoût au fenouil, les
soupes cuites et de « maimones » (avec de
l’huile et du pain). D'une certaine consistance et
plus propres de l'hiver sont les choux, choux cuisinés, la soupe de maïs ou le ragoût de saurel.
Et pour l'été, le savoir populaire conseille la
soupe à la tomate et aux figues de Barbarie,
l'« ajoblanco » (sorte de soupe à l’ail) ou la
soupe à la tomate et aux raisins. Au chapitre des
desserts, il convient de mentionner les « tortas
de aceite » (tourtes à l’huile) et le riz au lait,
ainsi que les « borrachuelos » (biscuits au miel)
et les « rosquillos de vino » (couronnes au vin).
À Istán, l’ « hornazo », une tourte fourrée à
l’œuf, est très célèbre. Au lieu de le consommer
uniquement pour la Saint Marc, comme c'est le
cas dans la plupart des villages conservant
encore cette tradition, cette spécialité est élaborée à Istán à toute époque de l'année.
.
Début novembre, les habitants se préparent pour ce
qui est appelée la « tostoná », ou le « tostón » pour
d’autres villages. À certains endroits (les plus jeunes
vont aux champs), on fait rôtir les châtaignes dont la
dégustation est habituellement arrosée d’eau-de-vie.
Les « zambombeos » (le 30 novembre) annoncent
l’arrivée de la Noël. Des groupes de villageois se
retrouvent et marchent dans les rues du village en
chantant des chants de Noël au son des tambours et
des tambourins.
GASTRONOMIE
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La Foire de Saint Michel (Feria de San Miguel), qui a
lieu le 29 septembre, dure trois jours au cours desquels le village participe joyeusement à divers événements parmi lesquels la course de rubans à bicyclette. Auparavant, le dimanche précédant le 29 septembre, a lieu le pèlerinage de San Miguel, aussi
appelé « tomillería ». Les pèlerins qui se dirigent à
l’ermitage du saint reçoivent le nom de « tomilleros », en référence à l’abondance de thym (tomillo)
qui pousse dans les champs environnants. Au milieu
de l’après-midi, a lieu le retour au village en compagnie du saint.
Avec certaines variations par rapport au schéma précédant, le Paso est toujours mis en scène. Les
acteurs évoluent maintenant dans un ample espace
décoré pour l’occasion. Il commence le Jeudi Saint,
avec le char d’Abraham et s’achève par l’arrestation
: le Vendredi Saint a lieu le procès, les coups de
fouets et le chemin de la Vía Dolorosa menant à la
crucifixion et à la mort. Le Samedi Saint est le jour de
la mise en scène de la résurrection, avec la sortie du
Christ du sépulcre. Cette tradition a récemment été
déclarée Fête d’Intérêt Touristique National
d’Andalousie.
.
En montant par la rue Pablo Picasso, le visiteur trouve à gauche le mirador du Rocher (Peñón), où des
bancs ont été installés pour pouvoir admirer le paysage, sauf au niveau de la partie ouverte sur les
champs qui forment des canyons et remontent la
montagne. De là, on surplombe le point de jonction
des rivières Verde et Molinos.
Bien que récemment instaurées, les Journées
Gastronomiques de février jouissent déjà d’une
popularité extraordinaire, ce qui signifie une dégustation des plats les plus typiques du village sur la
place principale. Certains restaurants se joignent à la
célébration et apportent leurs meilleures spécialités,
à tel point qu'un groupe de chants « verdiales » vient
les agrémenter du meilleur folklore.
Entre 1950 et 1980, les représentations cessèrent,
mais depuis la dernière décennie, le Paso a retrouvé
son brio et est redevenu l’un des signes d’identité du
village.
Istán
Le mirador de la rue Azufaito permet d’obtenir d’impressionnantes vues sur la rivière Molinos, qui à un
moment donné descend en cascade. À proximité de
la rivière Verde, il descend vers le barrage à un
endroit qui déploie des vues magnifiques avec la
Sierra Blanca comme toile de fond.
FÊTES
CONVENTION BUREAU
Le Castaño Santo (saint châtaignier), arbre déclaré
Monument Naturel par le Gouvernement Autonome
d’Andalousie en 1985, est vieux de 800 ans et son
périmètre fait 13 mètres. Selon la tradition,
Ferdinand le Catholique en personne aurait officié
une messe d’action de grâce sous ses branches aux
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malaga
CIRCUIT DE TORRIJOS
CIRCUIT DE EL CERRADO
ROUTE LAS CONTADORAS –
EL CERRADO
FICHE TECHNIQUE
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Une fois achevée la visite du pressoir, commence le circuit que nous proposons par la descente du sentier conduisant jusqu’aux zones récréatives installées sur les bords du ruisseau de
Chapera. Après la traversée du ruisseau par un
pont en pierre, le sentier continue parallèlement
au cours du ruisseau. Il nous mènera jusqu’aux
ruines du pressoir de Pacheco.
Tout au long de l’itinéraire, il convient de ne pas
manquer les vues du lit du Chapera ainsi que la
flore existante, peuplée d'osiers, de peupliers
noirs, de frênes et de ronces. La seconde partie
Sommaire
.
100
Le pressoir de Torrijos est ouvert toute l’année,
mais le meilleur moment pour le visiter est le
mois de septembre, en pleine vendange, date à
laquelle a lieu une fête pour goûter le premier
moût.
Point de départ : pressoir de Torrijos
(Malaga).
Point d’arrivée : ruines du pressoir de
Santillana (Malaga).
Parcours : pressoir de Torrijos (Malaga), zone
récréative du ruisseau Chapera, ruines du
pressoir de Santillana (Malaga).
Le lit du ruisseau mène à un petit barrage d’où
part un sentier forestier par lequel l’excursion se
poursuivra jusqu’à sa destination finale : les
ruines du pressoir de Santillana. Face au pressoir, se trouve une esplanade bordée d’oliviers.
Il est possible de descendre et d’effectuer les
activités désirées, en harmonie avec la nature
des Montes de Málaga à tout moment.
.
.
PAR ARROYO HONDO
ET PICAPEDREROS
Le parcours débute au niveau du pressoir de
Torrijos, que le promeneur ne peut quitter sans
avoir visité chacun de ses recoins pleins de
magie et d’histoire malaguène. De fait, la poutre
de cet ancien pressoir a inspiré le logo du Parc
Naturel.
Ce pressoir se compose de trois éléments fondamentaux pour l’élaboration du vin : la broche
qui tourne et fait monter ou descendre la poutre
qui appuie sur les paniers contenant le raisin et
permet ainsi d’obtenir le moût qui, une fois fermenté, se transformera en vin; le moulin à huile,
à trois rouleaux et traction animale, qui date du
XIXème siècle; et les fours artisanaux où était
fabriqué le pain de campagne.
Si le temps est beau, mais uniquement dans ce
cas, il sera possible de descendre des ruines du
pressoir de Pacheco jusqu’au lit du ruisseau
Chapera. En cas de pluie ou si le ruisseau est
très gros, la descente est fortement déconseillée
car les tranquilles eaux de Chapera pourraient
se transformer en un torrent extrêmement dangereux.
Malaga
Malaga
CIRCUIT DE POCOPAN
Le circuit de Torrijos, bien que long
seulement de 2,5 kilomètres pouvant être parcourus en 3 heures et de faible difficulté, est le
plus intéressant de ceux qui existent dans le Parc
Naturel Montes de Málaga de par les éléments
culturels et humains qu'il renferme.
du trajet permet d’admirer les célèbres pins qui
ornent tout le Parc Naturel Montes de Málaga.
CONVENTION BUREAU
CIRCUIT DE TORRIJOS
Le pressoir de Torrijos est le prototype du pressoir de la région des Montes de Málaga, c’est-àdire ces bâtiments destinés à l’élaboration de
vins. L'édifice appartient actuellement au
Conseil de l’Environnement du Gouvernement
Andalou, qui l’a réhabilité et transformé. Au
cours de la première moitié du XIXème siècle, et
jusqu’à l’apparition de la phylloxera qui vint à
bout des vignes, c’est de ce pressoir qu’était
extrait le célèbre vin des montagnes. La culture
de la vigne ayant été remplacée par celle de
l’olivier, le bâtiment se vit ajouter deux ailes pour
accueillir le moulin à huile, la presse et la cave.
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CIRCUIT DE TORRIJOS
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Réserve
Naturelle
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Malaga
La première partie du circuit commence dans
une zone qui a été épargnée par l’incendie, ce
qui permet de contempler de majestueux pins
et d’abondants sous-bois d’espèces typiquement méditerranéennes mêlées de chênes et
de chênes-liège.
Le parcours commence à l’auberge de El
Cerrado, près de laquelle se trouve une zone de
campement et une zone récréative, dotée de
bancs, de barbecues, de toilettes, de fontaines et
de corbeilles à papier, destinées à tout visiteur
souhaitant passer un moment tranquille et de loisir. Le tout se trouve à l'emplacement de l'ancien
pressoir.
Le parcours se divise en deux parties, l’une
qui passe par un sentier (en montée) et la
seconde par une piste forestière (en descente)
qui unira l'auberge de El Cerrado avec la route
des Montes ou C-345. Le randonneur pourra
admirer au passage comment se produit la
régénération naturelle des pins couvrant le trajet d’une couleur vert clair mêlée aux tonalités
des oliviers, des genévriers et des arbousiers,
sans oublier toutes les espèces caractéristiques méditerranéennes. Au milieu de toute
cette flore, on traverse plusieurs vallons dont
l’importante végétation est alimentée par
l’abondance d’eau.
.
.
.
Toutefois, le point le plus intéressant du sentier est celui connu sous le nom de mirador del
Cochino, du haut duquel il est possible de
contempler des vues impressionnantes de la
ville de Malaga, du Parc Naturel et de certaines des principales chaînes de montagne
de la province, à condition, bien sûr, que le
temps le permette. Après avoir admiré ces
vues, on continuera par le chemin forestier jusqu'à revenir au point de départ, puisque ce circuit est en boucle.
.
Point de départ : auberge de El Cerrado
(Malaga).
Point d’arrivée : auberge de El Cerrado
(Malaga).
Parcours : le parcours se divise en deux tronçons, le premier passe par un sentier (en montée) et le second par une piste forestière (en
descente), et unit l'auberge de El Cerrado avec
la route des Montes ou C-345 (Malaga).
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Une autre proposition pour les touristes souhaitant profiter de la beauté du Parc
Naturel Montes de Málaga est le circuit de El
Cerrado. Un trajet en boucle, de difficulté modérée et d’une longueur de quatre kilomètres qui
pourra être réalisé en deux heures environ.
FICHE TECHNIQUE
CONVENTION BUREAU
Il faut souligner que le circuit proposé passe
en grande partie par un chemin qui fut détruit
par l’incendie de 1989, qui brûla près de 40
hectares, ce qui fait que la zone est actuellement soumise un processus de transformation
constante, du fait des divers reboisements
menés à bien et de la magie de la nature
vivante qui y habite.
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CONVENTION BUREAU
Début/Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Réserve
Naturelle
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FICHE TECHNIQUE
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En arrivant au carrefour de la route jaune
avec la route bleue, commence la descente par un chemin qui apparaît à droite et où il convient de citer, outre les
pins, les chênes et les rangées de
cyprès ainsi que les pieds de caroubier,
le tout nous menant jusqu’à la C-345 à la
hauteur du Boticario. La suite du chemin
nous conduira à la fin de notre excursion, à la zone récréative de El Cerrado.
108
Bien que la plupart du parcours à l'aller
soit en descente, la route commence par
monter au milieu d’un paysage superbe
constitué par une végétation faite pour la
plupart de pin d’alep, une espèce utilisée
pour éviter les inondations qui malmenaient la ville. Le Parc Naturel Montes de
Málaga a acquis dans le cadre régional
et provincial une fonction primordiale de
barrière protectrice contre les inondations répétées du Guadalmedina au fil de
l’histoire.
.
Temps de parcours : 1 heure.
Point de départ : plaine de Las Contadoras
(Malaga).
Point d’arrivée : El Cerrado (Malaga).
Parcours : départ de la plaine de Las
Contadoras (Malaga), route jaune qui vient de
Fuente de la Reina et va vers Torrijos, en passant par le mirador de Martínez-Falero, carrefour
route jaune et route bleue jusqu'à El Boticario,
zone récréative de El Cerrado (Malaga).
Notre sentier part de la portion de route
connue sous le nom de route jaune, qui
traverse la contrée en provenance de
Fuente la Reina et en direction de
Torrijos en passant par le Mirador de
Martínez-Falero. De ce même endroit,
part un autre chemin qui se dirige vers la
salle de la nature de Las Contadoras et
vers Jotrón.
Malaga
Malaga
Le point de départ de cette excursion
est la zone dite de las « Contadoras », proche de
là où se trouve la Salle de la Nature Las
Contadoras. C’est là que prennent place différents programmes d’éducation environnementale
et que sont offerts des services de logement et
manutention pour les groupes participant aux différentes activités prévues. De cette salle de la
nature, partent deux chemins : le sentier balisé
Contadoras – Pocopan et le sentier Contadoras –
El Cerrado, dont nous allons maintenant parler.
CONVENTION BUREAU
ROUTE LAS CONTADORASEL CERRADO
L’itinéraire fait trois kilomètres de long et
s’effectuera en une heure de façon
linéaire, de telle sorte que le degré de
difficulté est faible. Le parcours commence à hauteur de l’endroit appelé plaine de las Contadoras, carrefour qui se
caractérise par l’existence d’un monolithe indiquant les lieux et les distances.
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ROUTE LAS CONTADORAS-EL CERRADO
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Réserve
Naturelle
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Ce chemin est le second partant de
la zone dite des « Contadoras », juste à hauteur
de la Salle de la Nature et à proximité d’un petit
monument se dressant en hommage aux personnes qui périrent lors de la lutte contre les
incendies de forêt, désastres qui font tant de mal
à la faune et à la flore.
FICHE TECHNIQUE
.
Sur la dernière partie du chemin, un sentier
forestier allant sur Jotrón nous mène, de façon
ascendante, jusqu’en haut de la colline de
Pocopan, fin du trajet et depuis lequel il est
possible de contempler un paysage admirable.
Arrivés à ce point, nous nous trouverons face à
une construction qui faisait autrefois partie
d’un réseau de surveillance contre les incendies.
En ce qui concerne la flore, on signalera le pin,
les chênes ou le caroubier, les phlomis
pourpres, les lentisques, la lavande maritime,
le romarin, le laurier-tin ou le ciste entre autres.
Et en ce qui concerne la faune, on peut observer des écureuils, l’aigle botté ou encore l’autour.
.
Degré de difficulté : moyen.
Point de départ : Salle de la Nature Las
Contadoras (Malaga).
Point d’arrivée : Cerro de Pocopan (Malaga).
Parcours : Salle de la Nature Las Contadoras
(Malaga), courbe de niveau du versant de la
montagne, route forestière menant à Jotrón,
colline de Pocopan (Malaga).
En continuant par le chemin, on arrive à une
zone qui a été détruite il y a très longtemps par
un incendie de forêt, ce qui fait que sur cette
portion du parcours, la hauteur des pins sera
bien moindre, permettant ainsi de jouir de
bonnes vues sur tout le bassin du ruisseau de
los Frailes ou sur le bassin de la rivière
Guadalmedina.
Malaga
Malaga
La Salle de la Nature « Las Contadoras » se situe
dans un bâtiment qui remonte à 1870, au cœur du
Parc Naturel Montes de Málaga. Il fut réhabilité,
remodelé et agrandi par le Gouvernement
Autonome Andalou en 1989, qui en conserva
l’ancienne structure, mais il ne commença à fonctionner qu’en 1995. Actuellement, il dispose de
plus de 500 mètres carrés de surface utile et de
toutes les installations nécessaires pour accueillir
un groupe de 40 personnes pendant plusieurs
jours.
CONVENTION BUREAU
CIRCUIT DE POCOPAN
La première partie de cette excursion, qui fera
trois kilomètres en ligne droite, présente une
difficulté moyenne et dure trois heures. Elle
longe une courbe de niveau du versant de la
montagne orienté vers le sud-sud-ouest. Dans
cette zone, autrefois récréative, on trouve des
pins, des chênes, et dans une moindre mesure, des caroubiers.
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CIRCUIT DE POCOPAN
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Début du circuit
Itinéraire
Route
Limites Réserve
Naturelle
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Fin du circuit
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La route du sentier de Picapedreros
FICHE TECHNIQUE
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À proximité du kilomètre trois, nous pourrons
admirer une superbe vue de la ville de Malaga et
de l’ancienne route des Montes, ornée de
quelques unes de ses typiques auberges. Si on
regarde vers le nord, on verra presque tout le
bassin du ruisseau Hondo présidé par ladite
Colline de La Matanza, en souvenir d'une défaite
des chrétiens contre les musulmans en 1483.
Près de ces ruines, en prenant le petit sentier qui
apparaît à droite, on arrive au Salto de
Picapedreros, un impressionnant canyon de 50
mètres au fond duquel coule le ruisseau Hondo. Il
conviendra de faire très attention en se penchant
car la hauteur est considérable, mais cela vaut la
peine d’observer la chute de l’eau pendant la saison des pluies. De là, on obtient un premier point
de vue intéressant.
.
Point de départ : Molinos de San Telmo
(Malaga).
Point d’arrivée : auberge El Boticario
(Malaga).
Parcours : Molinos de San Telmo (Malaga),
Casillas de Gutiérrez, ancien pressoir de
Picapedreros, Salto de Picapedreros, ferme de
Don Ventura, auberge El Boticario (Malaga).
Plus loin, en arrivant à la fin du circuit, nous
nous trouvons face à l’auberge El Boticario et
son Centre de Récupération des Oiseaux
Rapaces. Près de la ferme, se trouvent des panneaux qui nous informent des différentes
espèces de rapaces que l’on y rencontre, ainsi
que des comportements à adopter envers elles.
Ce centre n’est pas ouvert au public mais de là,
il est possible d’observer les oiseaux sans les
déranger.
Malaga
Malaga
est la plus proche de la ville, car elle commence
à l’entrée du Parc Naturel, à l’endroit appelé
Molinos de San Telmo, et s’achève à l’auberge El
Boticario. Notre parcours commence donc au
point le plus méridional du parc, dans la zone qui
porte le joli nom de « vallée verte des forêts »,
tout proche de la voie rapide N-331 en direction
Séville, Grenade et Cordoue. Le trajet est linéaire et passe par une voie forestière en bon état,
présentant une légère pente ascendante et
longue d'un peu plus de 7 kilomètres. L'excursion
peut durer environ trois heures.
À un peu plus d'un kilomètre de là, une déviation
sur la droite mène à la première pause de notre
excursion : l'ancien pressoir de Picapedreros,
dont la dernière utilisation fut de servir de logement à un garde forestier.
l'on pourra voir, mais de loin, sont celles de
Arroyo Hondo, Casa Cuadra et Juan de Luna.
En suivant cette voie, on parvient à la ferme de
Don Ventura, dont l’entrée est entourée de plusieurs chênes. Toutefois, les espèces arborescentes les plus importantes de ce parcours sont
le pin et le caroubier. D'autres constructions que
.
.
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CONVENTION BUREAU
PAR ARROYO HONDO ET
PICAPEDREROS
Au départ, nous nous trouvons au bord d’un
canyon par lequel passe le ruisseau Hondo,
l’un des cinq qui coulent à la surface du
Parc, et le long duquel on signalera
quelques eucalyptus qui nous accompagneront tout au long du chemin. Dès le début,
l’excursion passe par une dense pinède à
gauche, qui contraste avec la superficie
dépeuplée qui la délimite. Cette première
partie du trajet est connue sous le nom de
Casillas de Gutiérrez.
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PAR ARROYO HONDO ET PICAPEDREROS
Fin du circuit
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Début du circuit
Itinéraire
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Naturelle
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Les terres s’aplanissent vers l’ouest et forment ce
qui reçoit le nom de Hoya de Malaga, et qui n’est
rien de plus que la dépression unissant les bassins
de deux rivières, le Guadalmedina et le
Guadalhorce avant de se jeter dans la
Méditerranée. C’est là que l’on peut observer la
facette maritime de la ville, qui tend à élargir ses
limites vers la partie occidentale, et déjà quelques
plantations de canne à sucre, d’arbres fruitiers et
de légumes, qui tracent les derniers bastions d’une
tradition agricole de plus en plus absorbée par les
polygones industriels et la constante expansion de
l’aéroport.
Sommaire
Malaga
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.
Les troupes chrétiennes assiégèrent la ville de
Malaga pendant un siècle, et obtinrent sa reddition sans conditions en 1487. Ceci supposa l'esclavage ou le déracinement d'un grand nombre
de ses habitants. Avec la christianisation, la ville
commence à se transformer, élargit ses limites
périphériques et l'Église amorce rapidement la
construction de temples et de couvents. Il
convient d'ajouter aux troubles maures du XVIème
siècle, qui s’achevèrent par l'expulsion de ces
derniers en 1614 et par le désapprovisionnement
qui s’ensuivit, les inondations provoquées par la
rivière, le Guadalmedina, et les épidémies qui se
répandirent dans toute la ville au XVIIème siècle.
Sans oublier les incursions pirates et barbaresques et les attaques des flottes française et
britannique. La population parvint donc épuisée à
la fin du XVIIème siècle.
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Au fil des époques, Malaga tombera aux mains
des berbères hammoudis, des ziris de Grenade,
des almoravides, almohades et nazaris. Malgré
ces changements permanents, la ville ne perdit
rien de son activité commerciale, en grande partie
du fait de la protection qu’offraient ses solides remparts et de la surveillance qu’il était possible
d’exercer depuis le château de Gibralfaro.
Nombre d’habitants : 700 000
Habitants : malaguènes.
Situation géographique : sur la côte méditerranéenne méridionale, à 50 milles nautiques du
Détroit de Gibraltar et à 520 kilomètres de Madrid.
La capitale provinciale enregistre des précipitations moyennes annuelles de 470 l/km2 et la température moyenne y est de 18,5ºC.
À ne pas manquer :théâtre romain, Alcazaba,
château de Gibralfaro, cathédrale, église del
Sagrario, palais épiscopal, musée Picasso, église
de Santiago, place de la Merced, fondation
Picasso, palais des douanes, Paseo del Parque,
rectorat de l'université de Málaga (ancienne
Poste), banque d'Espagne, l'hôtel de ville, jardins
de Puerta Oscura, jardins de Pedro Luis Alonso,
fontaine des Trois Grâces (Las Tres Gracias), les
arènes, palais de justice (ancien hôtel Miramar),
monument au marquis de Larios, rue Larios, fontaine de Génova, passage de Chinitas, Société
Économique des Amis du Pays, Ateneo de
Málaga, église Santo Cristo de la Salud, église de
los Santos Mártires, musée des arts et des coutumes populaires, Puerta de Atarazanas, sanctuaire de la Virgen de la Victoria, Finca de la
Concepción, centre d'art contemporain (CAC) et
musée du patrimoine municipal de Málaga.
Office de Tourisme, Plaza de la Marina, 11.
Tél : +34 952 122 020;
Fax : +34 952 12 20 23.
.
Avant l’expansion assyrienne et la progressive
désertification du territoire, les phéniciens de Tyre
arrivèrent sur le littoral andalou aux alentours de
l’an 800 av. J.C., et fondèrent à l’époque Malaka,
qui, plus qu’une ville, était conçue comme assise
commerciale entourant le port. Longtemps après,
les grecs fonderaient la voisine Mainake, détruite
par les carthaginois, qui à leur tour souffrirent les
Sous la domination romaine, l’activité exportatrice
progresse, et se base essentiellement sur le
garum (sauce ou pâte de poisson), le vin et l’huile.
En 81 de notre ère, la ville est déjà une commune
fédérée et d’importants bâtiments sont construits,
parmi lesquels existent encore le théâtre, ancré
dans les jupes de la casbah. Une fois déchue l’hégémonie romaine, la ville tombe aux mains des
silingos, des vandales et des wisigoths, puis à partir de l’invasion islamique, elle passe sous la
dépendance de l’émirat puis du califat de Cordoue.
Malaga
La trame urbaine de la ville s’étend d’est en ouest
sur 12 kilomètres et à peu près en son milieu,
s’ouvre le grand demi-cercle qui renferme le centre
historique de la ville, jalonné de tous les monuments et points d’intérêt touristique, à l’exception
des dits jardins historiques, situés à la périphérie.
assauts de Rome auxquels ils succombèrent à la
fin du IIIème siècle av. J.C., au cours de la deuxième
Guerre Punique.
CONVENTION BUREAU
La grande commune de Malaga, la
troisième la plus étendue de la province après
Antequera et Ronda, allie au moins deux types de
paysages bien différenciés : vers le nord se trouvent les Montes de Málaga, zone très arborescente et, comme son nom l'indique, montagneuse et
de grande valeur écologique et paysagistique,
déclarée Parc Naturel par le gouvernement autonome andalou. Sur ce même territoire, mais vers
l’est, les terres sont clairement apparentées à la
physionomie de l’Axarquía, où les hauteurs sont
plus importantes, comme le pic Santo Pilar (1 020
mètres).
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Exception faite des restes phéniciens découverts à
l’intérieur du Musée Picasso, le monument le plus
ancien de la ville est le théâtre romain, qui date du Ier
siècle ap. J.C., situé aux pieds de la casbah. Sa
structure est similaire à celui d’Acinipo (Ronda), et il
conserve une partie de l’avant-scène, une galerie
d’entrée, quelques restes de l’orchestre et une
bonne partie des gradins qui font 31 mètres de rayon
et 16 de haut. Le théâtre servit de carrière pour la
construction de la casbah et de fondations pour la
Maison de la Culture, bâtiment détruit en 1995 pour
récupérer l’ancien monument.
La construction de la casbah date du début du XIème
siècle, mais ce n’est qu’à la moitié de ce siècle que
le roi Badis, de la taifa grenadine, en fait l’une des
forteresses musulmanes les plus puissantes de
l’époque, en la dotant d’une triple enceinte fortifiée
grâce à plusieurs tours. L'intérieur de la forteresse
abritait autrefois le palais des hauts fonctionnaires
musulmans et un quartier pour les serviteurs. Après
la conquête chrétienne, elle sert de résidence aux
Rois Catholiques et à Philippe IV.
La forteresse fut abandonnée pendant le XVIIIème
siècle, devenant au milieu du XIXème un quartier habité par des gens modestes. Elle fut déclarée
Monument National en 1931 et à partir de cette date,
commencèrent sa restauration et sa reconstruction
sous les ordres de l’historien malaguène Juan
Temboury et de l’architecte Guerrero Strachan. L’arc
du Christ, la place d’armes, le donjon et lesdits
Appartements de Grenade (appartements courtisans) sont les espaces présentant le plus grand intérêt du site, auquel il est actuellement possible d’accéder par ascenseur.
prétation du monument. Il fut à demi détruit au cours
des invasions napoléoniennes et reconstruit ensuite,
mais sa structure première a été conservée à certains endroits. Outre son extraordinaire valeur historique, il convient de souligner que le site, à l’entrée
duquel il est possible d’arriver en voiture, offre les
meilleurs points de vue de la ville.
Relié à la casbah par un corridor qui passe entre
deux murailles (coracha), le château de Gibralfaro
surplombe la montagne portant le même nom. La
construction de cette stratégique forteresse débuta à
la fin du VIIIème siècle sous l’émirat d’Abderraman I.
Apparemment, au sommet de la colline, exista
d'abord un phare, du moins c'est ce qu'indique une
annotation datant du XIIème siècle où l'endroit se trouve cité sous le nom de Gebel Faruk (montagne du
phare).
Immédiatement après la conquête de la ville par les
troupes chrétiennes, l’ancienne mosquée juive fut
consacrée sous le patronage de la Vierge de la
Encarnación, et 30 ans plus tard, a débuté la
construction de la cathédrale à l’endroit qu’occupait
anciennement la mosquée. Le nouveau temple fut
conçu en style gothique flamboyant, mais Diego de
Siloé, en prenant en charge les travaux, parie sur le
style renaissance auquel divers styles successifs
(baroque et légèrement néoclassique) ont été
ajoutés au cours des plus de deux siècles et
demi que dura la construction. La tour sud ne fut
pas terminée et c’est pourquoi la cathédrale
malaguène est connue sous le nom de « manquita » (manchotte).
123
À partir de la prise de la ville par les Rois
Catholiques, il fut utilisé comme garnison militaire et
au XVIIIème siècle, en son intérieur, fut construite une
poudrière aménagée aujourd’hui en centre d’inter-
Sommaire
122
À NE PAS MANQUER
.
Mais une nouvelle crise économique s’approchait
: la florissante industrie commença à s’effondrer
et l’invasion de la phylloxera mit fin à la production vitivinicole, l’un des piliers traditionnels sur
lesquels reposait la richesse de la province.
Victime de hauts et bas, l’économie malaguène
ne finit par décoller que vers les années 1960,
lorsque le tourisme de masse trouva sur la Costa
del Sol une destination qui deviendrait une référence mondiale.
Depuis n’importe quel point de la Costa del Sol,
aussi bien depuis la partie occidentale que depuis
la partie orientale, il faut prendre la voie rapide A7 (N-340), sur laquelle les accès à Malaga sont
très bien indiqués. Si vous venez de l’intérieur
des terres andalouses, prenez d’abord la direction d’Antequera. À partir de là, entrez sur l’A-45
(N-331) qui mène à Malaga.
.
Les promoteurs de cette intense activité économique furent les Larios et les Heredia, auxquels
la ville montra sa reconnaissance en leur érigeant
des statues et en donnant leurs noms à certaines
des rues les plus importantes de la ville. Mais ce
sera au XIXème siècle que l’urbanisme de Malaga
commencera à se dessiner : vers l’ouest, se trouvent les quartiers prolétaires et les usines, et à
l’est les grandes demeures de la nouvelle bourgeoisie, tandis qu’au centre, certaines rues sont
élargies et des bâtiments à l’architecture
attrayante sont construits.
Malaga
Malaga
Au XIXème siècle, la capitale ne souffre pas seulement les invasions napoléoniennes mais aussi la
lutte entre les absolutistes et les libéraux qui, en
1831, sous le règne de Ferdinand VII, provoquèrent la fusillade du général Torrijos et de ses compagnons sur les plages de San Andrés. Vers le
milieu de ce siècle, Malaga vit une industrialisation centrée sur les secteurs sidérurgique et textile et se place en deuxième position de toute
l’Espagne en la matière.
CONVENTION BUREAU
Au cours du siècle suivant, Malaga entre dans
une époque plus stable dans tous les sens et surtout, l’économie commence à se consolider du
fait des exportations agricoles principalement. Et
la fin du monopole du commerce des Indes a des
conséquences directes sur l’essor croissant que
connaît l’activité portuaire.
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.
.
Sommaire
Le bâtiment, de style néoclassique et de forme carrée, présente une austère façade en forme de coussinet. L’intérieur tourne autour d’une cour à double
portique achevée par une balustrade avec des
sculptures romaines. Après de nombreuses utilisations – il fut destiné pendant un temps à abriter une
usine de tabacs - il finit par accueillir la sous-déléga-
.
124
La collection permanente, intégrée par plus de
200 œuvres du génial artiste malaguène, est
présentée dans diverses salles qui conservent
les magnifiques plafonds à caissons mudéjars
du palais d’origine. Peintures, sculptures,
Le Musée Picasso débouche sur la zone piétonne de la rue Granada, et à quelques pas
seulement de la pinacothèque se situe l’église
de Santiago, où fut baptisé le petit Pablo. De
sa structure mudéjare d’origine (le temple fut
réformé au XVIIIème siècle), deux importants
éléments ont été conservés : la façade murée
et avec un arc en accolade et la tour, en brique
visible et de décoration almohade. Son intérieur est amplement décoré de stucs, surtout
les chapelles latérales.
Contiguë à la place de la Merced se trouve celle
de María Guerrero, d’où part la rue Alcazabilla.
Dans cette rue, nous nous trouvons face à la partie
arrière du Musée Picasso, au théâtre romain, à l’entrée de la casbah et en face, au palais de la Aduana
(palais des douanes), l’un des bâtiments plus représentatifs de Malaga, projeté à la fin du XVIIIème siècle
et achevé au début du XIXème siècle pour remplacer
l’ancienne douane de Puerta del Mar.
De l’église del Sagrario, jouxtant la cathédrale
côté nord, on distinguera sa façade, réalisée au
XVIème siècle en style gothique flamboyant.
L’intérieur comporte une unique nef avec une
voûte en berceau et abrite un magnifique retable
plateresque rapporté d’un village de Palencia.
Au nord de la place, dans lesdites « Casas de
Campos », naquit en 1881 Pablo Ruiz Picasso.
La demeure où vint au monde le génial peintre
abrite depuis 1988 la Fondation Picasso, considérée comme l’un des centres de documentation les plus complets qui existent sur l’artiste
malaguène. Il renferme aussi un espace
muséistique où se trouve présentée une sélection choisie d’ouvres graphiques, photographies,
céramiques et même la réplique d’une salle de
la maison de la famille Picasso à la fin du XIXème
siècle.
Face à la Porte de los Naranjos de la cathédrale
se trouve la rue San Agustín, sans doute, l’une
des plus grandes de Malaga et où se trouve le
palais des Comtes de Buenavista, l’une des
rares constructions civiles renaissance de
Malaga datant de 1520. Sa façade austère, arborant un tracé plateresque et sa tour mirador lui
confèrent un certain air de forteresse.
Ce beau palais accueille depuis octobre 2003 le
Musée Picasso de Malaga, qui abrite la collection privée de Christine Picasso, cédée aimablement à la ville qui vit naître l’artiste le plus représentatif du XXème siècle. Après une laborieuse
réhabilitation, l’ancienne demeure, qui fut également le siège du Musée Provincial des Beaux
Arts, a été adaptée à sa nouvelle fonction de
musée par l’adoption de critères d’une absolue
modernité et de respect de la construction du
XVIème siècle. La transformation des espaces a
d’ailleurs été qualifiée d'exemplaire par des
experts du monde entier.
Quelques mètres plus haut de cette église,
s’ouvre la place de la Merced, exemple caractéristique de l’urbanisme du Malaga du XIXème
siècle, et où autrefois se situaient les couvents
de la Paz et de la Merced, ainsi que l’hôpital
Santa Ana et dont il ne reste aucune trace. Au
centre de la place, fut érigé en 1842 – onze ans
après qu’il eut été fusillé sur la place de San
Andrés pour ses idées libérales – le monument
au général Torrijos, exécuté par Rafael Mitjana,
qui créa un svelte obélisque muni sur sa partie
la plus haute de couronnes de laurier.
.
Dans la chapelle Vierge del Rosario se distingue
immédiatement la grande toile du même nom,
œuvre d’Alonso Cano et sans doute le meilleur
exemple pictural de tous ceux que renferme le
temple malaguène. À souligner aussi les deux
chaires du XVIIème siècle, taillées en pierre rosée.
œuvres graphiques et céramiques représentent les différentes étapes créatives de l’artiste, qui, définitivement, revient ainsi à sa terre
natale. Et il le fait dans les meilleures conditions possibles quant à l’espace d'exposition
qui lui est consacré.
Malaga
Malaga
La cathédrale dispose de 15 chapelles et 25
autels. Au centre de la carole se trouve la chapelle de la Encarnación, avec un somptueux
retable néoclassique réalisé en marbre. La chapelle Santa Bárbara arbore un retable gothique
qui appartint à l’ancienne mosquée-cathédrale,
bien que l’image principale de l’ensemble soit de
Fernando Ortíz (1765). La chapelle de la Vierge
de los Reyes abrite une sculpture gothique de la
Vierge donnée par Isabelle la Catholique, et
deux sculptures représentant Isabelle et
Ferdinand en train de prier, également exécutées
par Pedro de Mena, dont il y a aussi une exquise Vierge de la Douleur dans la chapelle des
Caídos, présidée par un Crucifié d'Alonso de
Mena, père de Pedro.
À gauche de la façade principale de la cathédrale, sur la place del Obispo, se dresse le Palais
Épiscopal, un ensemble de bâtiments composé
de constructions du XVIème au XVIIIème siècles. De
sa splendide façade baroque, divisée par des
pilastres à trois niveaux et terminée par une
balustrade munie de pinacles, se distingue la
façade réalisée en marbre blanc, rose et gris,
dont la partie supérieure arbore une grande
niche abritant une image de la Vierge de las
Angustias. De la cour inférieure, aux élégantes
colonnes toscanes, part un escalier artistique à
la voûte décorée. Actuellement, la partie noble
du palais est destinée à des salles d'exposition.
CONVENTION BUREAU
La superbe architecture de sa fabrique, qui culmine sur la façade principale, renferme quelques
unes des pièces artistiques les plus notables de
toutes celles que l’on peut contempler dans la
ville, comme les stalles du chœur auxquelles,
entre autres artistes, travailla Pedro Mena,
auteur de 42 sculptures et des finitions. Le chour
est complété par deux grandioses orgues du
XVIIIème siècle, situés de part et d’autre des
stalles du chœur.
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mètres plus loin, l’ancien hôtel Miramar, aujourd’hui
devenu le palais de justice, autre grand bâtiment historique de Guerrero Strachan construit dans les
années 1920.
De retour au centre de la ville, nous nous situons
place de la Marina, entre le port et les deux artères
principales de Malaga, la rue Larios et la Alameda.
La dite place a fait l’objet de nombreuses réformes,
et au cours de la dernière d’entre elles, ont été
découvertes des toiles de la muraille nazari et du
mur portuaire datant du XVIIème siècle, qui se trouvent
au niveau du parking souterrain. Cet espace urbain
est présidé par le monument au Marquis de Larios,
réalisé par Mariano Benlliure. Le Marquis de Larios
fut à l’origine du nouvel urbanisme à Malaga et la
ville lui doit la construction de la rue qui porte son
nom, qui unit en ligne droite la zone portuaire avec la
place de la Constitución. La rue Larios, principale
voie commerciale malaguène, fut tracée par
Eduardo Strachan à la fin du XIXème siècle selon les
canons de l’École de Chicago. Récemment remodelée, cette artère est actuellement le passage urbain
le plus soigné de Malaga.
.
.
Sur la façade nord, se trouve l’ancienne Casa del
Consulado, actuel siège de la Société Économique
des Amis du Pays (Sociedad Económica de Amigos
del País), qui présente une artistique façade et une
jolie cour XVIIIème. Aussi bien ce bâtiment que le bâtiment contigu, l’athénée de Malaga (anciennement
Sommaire
.
126
Le Paseo del Parque débouche à l’est sur la place
du Général Torrijos, au centre de laquelle se trouve
la Fontaine des Trois Grâces (Fuente de las Tres
Gracias), du XIXème siècle, qui était autrefois située
sur la place de la Constitución. En continuant par le
Paseo de Reding on trouve à droite les arènes (de
style néomudéjar du XIXème siècle) et environ 100
En abandonnant le Pasillo de Santa Isabel, on arrive
sur la place d’Arriola, où se trouvent le Marché
Central et la porte de las Atarazanas, c’est-à-dire
d’anciens chantiers navals médiévaux. Bien qu'assez bien restaurée, cette porte conserve un grand
arc en fer à cheval en ogive, seule trace d’un grand
bâtiment de 5 000 mètres carrés qui, à l’époque chrétienne, servit de chantier naval mais qui s’effondra
après l’explosion de moulins à poudre au XVIIème
siècle. Après sa reconstruction, il abrita un hôpital
et au XIXème siècle, il fut destiné au Collège de
Chirurgie et abrita même des quartiers d’artillerie,
jusqu’à ce qu’en 1868 on décida de le détruire, sauf
la porte sud, pour y construire un marché.
127
Adossés à l'Hôtel de Ville et sous la muraille sud de
la casbah se situent les jardins de Puerta Oscura où
fut découverte une ancienne villa romaine. Les jardins sont en terrasse et les chemins en zigzag pour
maîtriser ainsi la pente, et tournés vers la façade est
de l’hôtel de ville, s’étendent les jardins de Pedro
Luis Alonso, où se mêle le paysage du XIXème siècle
avec les éléments hispano-musulmans (étang avec
jets d’eau, allées d’orangers).
La rue Larios débouche sur la place de la
Constitución, ancien marché musulman qui a été
aménagé comme « plaza mayor » après la conquête chrétienne. Remodelée en même temps que la
rue Larios, cette place accueille la fontaine de
Génova (XVIème siècle) de style renaissance, qui
auparavant se trouvait dans un des ronds-points du
Parc. Sur le pan est de la place, s’ouvre le passage
de Chinitas, aux typiques échos – un peu clichés –
des toreros des livres de Lorca, des cabarets de flamenco et du « cante grande ».
De retour à la rue Compañía, en direction vers
l’ouest, vers le Guadalmedina, on prend le Pasillo de
Santa Isabel, parallèle à la rivière. Au numéro 10 de
cette rue étroite, se trouve l’auberge Mesón de la
Victoria, construite au XVIIème siècle sur une ancienne bâtisse du XVème siècle. Depuis les années 1970,
elle abrite le Musée des Arts et Coutumes
Populaires, dont la visite est fortement recommandée car il reflète, par des collections soignées d'ustensiles, d’outils et d’objets d'autrefois, la vie rurale,
minière, industrielle et bourgeoise du Malaga des
siècles passés.
.
Sur ses ronds-points, au fort caractère romantique,
se trouvent les bustes des poètes Salvador Rueda et
Rubén Darío et une sculpture de Jaime Pimentel qui
représente le typique vendeur de bouquets de jasmin. Parallèlement au Parc se trouve l’avenue
Cervantès, où se dressent trois remarquables bâtiments construits au début du XXème siècle. Sans
oublier l’ancienne Poste, qui accueille aujourd’hui le
rectorat de l’Université de Malaga et arbore un
curieux style néomudéjar; la banque d'Espagne, à
l'élégant néoclassicisme, et l'Hôtel de Ville, modérément baroque, œuvre de Guerrero Strachan et
Rivera Vera, dont entre autres éléments on distinguera l'escalier principal, la salle de réunions et le
Salon des Miroirs.
En continuant par la rue Compañía jusqu’à l’impasse de los Mártires, nous approchons de la place et
du temple portant le même nom, l’église Santos
Mártires, que firent construire les Rois Catholiques.
Les travaux débutèrent au XVIème siècle et elle fut
profondément remodelée au XVIIIème siècle, ce qui
fait que sa décoration correspond au baroque tardif.
Malaga
Malaga
À proximité du palais des douanes s’étend le Paseo
del Parque, entre le port, la Cortina del Muelle et les
jupes de la casbah. D’une longueur de 800 mètres
approximativement et occupant des terrains gagnés
sur la mer à la fin du XIXème siècle, cet espace vert est
plus un jardin botanique qu’un parc proprement dit.
De nombreuses espèces arborescentes tropicales et
subtropicales inhabituelles en Europe se sont facilement acclimatées aux conditions de ce parc unique
sur le continent, qui attire fortement l’attention du visiteur.
École des Arts et Métiers où Picasso reçu ses premiers cours de peinture) et l’église Santo Cristo de la
Salud, déjà à hauteur de la rue Compañía, appartinrent à la Compagnie de Jésus. L'église (XVIIème) est
circulaire, couronnée par une grande coupole. Le
temple abrite un magnifique retable majeur (1633) et
la tombe de Pedro de Mena.
CONVENTION BUREAU
tion du gouvernement, mais dans quelques années,
il se transformera en Musée des Beaux Arts et
Archéologique (pour le moment, les pièces se trouvent entreposées car l’espace manque pour les
exposer dans de bonnes conditions). En attendant
ce jour, au rez-de-chaussée, sont présentées
quelques unes des plus belles belles ouvres des
fonds du Musée des Beaux Arts.
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La Foire d’Août, en souvenir de la prise de Malaga
par les Rois Catholiques, se prolonge pendant neuf
jours où il n’y a de place que pour le divertissement et
la fête. Depuis plusieurs décennies, la foire malaguène a lieu à deux endroits différents : le centre historique accueille la dite Foire de Jour (Feria de Día), et
la ferme de Torres, à la périphérie de la ville, abrite le
champ de foire (Real de la Feria), qui prend le relais
jusqu'au petit matin. Tandis que dans le centre ce
sont les bars traditionnels qui répondent aux besoins
des gens, sur le champ de foire, ce sont les stands
privés ou publics – l’entrée est permise partout – qui
accaparent les visiteurs.
GASTRONOMIE
Étant donné le caractère ouvert et touristique de la
ville et le grand nombre de restaurants dont elle dispose, Malaga offre la possibilité de déguster tout type
de nourriture, locale ou régionale comme internationale. De même, la gamme d’établissements couvre
tous les niveaux, des plus modestes et économiques
aux plus sélects et exquis, certains possédant une
étoile Michelin (comme le Café de París).
Quoi qu’il en soit, le visiteur demande en général les spécialités locales, et en ce sens, il ne fait
aucun doute que le « pescaíto frito » est l’offre
gastronomique par excellence. Ce plat de poisson frit permet de déguster plusieurs espèces,
mais il convient de citer de préférence les
anchois, chinchards, rougets, calamars, petits
merlans, et par extension les sardines, clovisses
et palourdes. La liste est longue mais il s'agit de
la combinaison la plus fréquente. Cette spécialité gastronomique est particulièrement enracinée
dans les restaurants proches de la plage, mais
elle est servie dans tous les établissements de
la ville.
Un peu plus loin (à trois kilomètres du début de
la route de Coin à partir de la N-340), se dresse la Hacienda de El Retiro, construite par
l’évêque Alonso de Tomás au XVIIème siècle. Le
primitif jardin-potager fut transformé en jardincour au siècle suivant par les Comtes de
Buenavista. Et plus tard, le Comte de
Villalcázar en ferait un jardin courtisan ponctué
de belles fontaines, de sculptures et de jets
d'eau.
Au cours de la Semaine Sainte, Malaga devient une
scène gigantesque où les confréries sortent leurs
chars dans la rue et recréent la Passion du Christ au
milieu d’une débordante ferveur populaire qui couvre
toute la gamme des émotions. Grandeur, recueillement, luxe, sobriété, joie, saetas (chants religieux),
baroque porté à l'extrême, silence, salves d'applaudissements et de clameurs..., le tout forme un
ensemble difficile à expliquer mais auquel se joint
rapidement quiconque est disposé à le vivre.
de morue, d’oranges, d'œuf dur, d’olives, d’oignon et d’huile d’olive) ou le plat dit des Montes,
typique de nombreuses auberges entourant la
ville et élaboré à partir de pommes de terre frites,
d’échine de porc au saindoux, de chorizo, de poivrons et d’ouf frits.
.
D’autres plats très malaguènes sont le gaspacho,
l’« ajoblanco » (sorte de soupe à l’ail), le « gazpachuelo » (sorte de bouillabaisse), la salade
malaguène (faite de pommes de terre bouillies,
.
.
À la sortie de Malaga par la voie rapide de las
Pedrizas (A-4; N-331), un panneau indique
l'accès à la Finca de la Concepción, sans doute
l'un des plus beaux jardins tropicaux d'Europe.
Construite au XIXème siècle par les Marquis de
Casa Loring, qui y édifièrent un petit palais au
goût classique, la demeure arbore une richesse forestière hors du commun et au cœur de
laquelle se déploient des ponts, de petites cascades et un svelte kiosque de style dorique.
L’ensemble, où ont été tournés de nombreux
films, a été déclaré Jardin Historique Artistique
en 1943 et acquis par la Mairie de la ville.
La capitale malaguène concentre son calendrier de
festivités autour de deux célébrations auxquelles participent des foules immenses : la Semaine Sainte et
la Foire d’Août (Feria de Agosto), mais il existe
d’autres fêtes très enracinées dans la tradition populaire qui recueillent les faveurs de milliers de participants, comme le carnaval à la fin du mois de février;
le Corpus fin mai ou début juin; la Vierge del Carmen
à la mi-juillet et sa procession marine, ou encore la
Fête des Verdiales, qui a lieu le 28 décembre à l’auberge de San Cayetano, dans le quartier de Puerto
de la Torre, où entre dégustations d'échine de porc et
de vins du terroir, prend place le traditionnel concours
de chants « verdiales ». Tout ceci sans compter que
chaque quartier organise ses propres célébrations.
La programmation officielle pour ces dates si importantes est énorme et satisfait les goûts les plus minoritaires, même si l’accent est surtout mis sur le folklore local, le flamenco et la musique la plus actuelle,
notamment destinée aux jeunes, qui ont la possibilité
d'assister aux concerts des artistes les plus renommés du moment à l’auditorium du champ de foire. Les
amants de la tauromachie attendent aussi ces journées avec impatience car c’est à ce moment-là que
La Malagueta accueille les meilleures corridas.
Malaga
Malaga
À l’intérieur du temple, on remarquera la niche
de la Vierge, aux exubérants plâtres rococos
mêlés d’anges, de motifs végétaux et de symboles mariaux, et la crypte où les Comtes de
Buenavista, d'un dramatisme tétrique dont on
soulignera les plâtres blancs posés sur fond
noir, éléments qui lui confèrent un macabre air
théâtral.
FÊTES
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CONVENTION BUREAU
En dehors du quartier historique, mais rattaché
à la trame urbaine, se trouve le Sanctuaire de
la Vierge de la Victoria, qui était au départ un
ermitage construit à l’endroit où Ferdinand le
Catholique leva son campement pour préparer
la prise de Malaga. Au XVIIème siècle, l’ermitage
fut remplacé par une église baroque financée
par le Comte de Buenavista.
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L’itinéraire commence au village de
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mONDA
FICHE TECHNIQUE
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Notre excursion se poursuit jusqu’à ce que, une
fois passé le kilomètre numéro 9, on atteigne le
col de Moratán. C’est également le signe que
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Le chemin continue sans possibilité de se perdre
au milieu d’un agréable cadre naturel tout en profitant de jolies vues pendant la montée. Sur certains passages, en regardant en bas, le promeneur verra la tache blanche que forment les maisonnettes d’Istán, la fin de l’itinéraire. Mais il reste
encore du chemin à faire.
Point de départ : porte de l’Église Santiago
Apóstol (Monda).
Point d’arrivée : Istán.
Parcours : porte de l’Église Santiago Apóstol
(Monda), route direction Marbella, ruisseau
Seco, zone de Moratán, Sierra de Canucha et
ferme de Moratín, col de Moratán, naissance
de la rivière Molinos, Istán.
Après avoir passé un pont sur le dit ruisseau
Seco, on entre dans la zone de Moratán, d’où l'on
pourra constater les effets dévastateurs que le
feu provoqua lors de l'incendie de juin 1994.
Après un kilomètre et demi de chemin, depuis
l'entrée sur le chemin de terre, on voit à gauche
les murs de Sierra Canucha et on arrive à l'un des
premiers points de référence, ladite ferme de
Moratín.
.
130
Monda est l’un des villages les plus intéressants
de la Costa del Sol, non seulement de par son
intérêt paysagistique, mais également pour sa
valeur historique. Le village et ses environs ont
été déclarés « Parages Pittoresques » en 1971
et actuellement, il est catalogué « Site
Historique ». Le château de Monda, aujourd’hui
reconverti en un agréable hôtel, en est l’un des
principaux symboles.
Le circuit commence à la porte de l’église
Santiago Apóstol de Monda (XVIème siècle) et part
de la place du village vers la route en direction de
Marbella. Ce premier tronçon peut se faire en voiture si le randonneur en a une car, après un changement de sens sur la route, qui intervient à
quelques mètres, il faut marcher sur le bitume
jusqu'à une déviation à droite qui mène à un chemin de terre. Si vous préférez commencer le circuit à cet endroit, vous économiserez un peu plus
de trois kilomètres de marche, ce qui réduit considérablement le temps de route final.
Sur cette portion, commence une légère descente et l'effort à réaliser sera donc moindre. Il
convient d'apprécier les changements de paysage, où s'intercalent champs de culture et végétation autochtone. En arrivant à proximité de la
fin du circuit, se trouve la naissance de la rivière Molinos, environ au kilomètre 17. Après avoir
pris un peu de repos, on se remettra en marche
pour la dernière partie du circuit, Istán n’étant
plus éloigné que de trois kilomètres. L’arrivée
est très facile, impossible de se perdre car le
chemin est balisé.
Monda
Monda
DE MONDA À ISTÁN PAR LA
ZONE DE MORATÁN
Monda. La route peut s’effectuer à pied mais
puisqu’il s’agit d’une excursion de 20 kilomètres,
elle est déconseillée aux randonneurs débutants
ou n’ayant pas parcouru depuis longtemps des itinéraires moyens, car elle peut durer jusqu’à environ sept heures. Si vous décidez de la faire à
bicyclette, le temps d’excursion est estimé à trois
heures.
nous nous trouvons dans la réserve nationale de
chasse Serranía de Ronda. De là, il est possible
d'emprunter plusieurs chemins. Pour nous, le
plus adéquat sera celui qui descend sur Istán en
tournant à gauche et en traversant pinèdes et
étendues de chênes-liège.
CONVENTION BUREAU
DE MONDA À ISTÁN PAR
LA ZONE DE MORATÁN
Pour sa part, Istán, où s'achève notre parcours,
est un village de montagne d'où il est possible de
contempler de belles vues au cours de la montée
par la route menant au village. L'histoire a aussi
laissé un legs important dans le village et il est
possible de visiter son église paroissiale, qui date
du XVIème siècle, ou plus loin dans le temps, les
vestiges qui restent encore d'une tour arabe.
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DE MONDA À ISTÁN PAR LA ZONE DE MORATÁN
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Commune
Monda
Monda
Limites Réserve
Naturelle
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Depuis Malaga, prendre l’A-357 jusqu’à Cártama
et de là, la A-355 jusqu’à Coín, où se trouve la
jonction avec l’A-366 en direction Alhaurín el
Grande. Après 2,5 kilomètres dans cette direction, rejoindre à nouveau l’A-355 qui mène à
Monda. Le passage de l’A-355 à l’A-366 et inversement s’explique par le fait qu’il y ait des travaux
sur un tronçon de route, mais une fois qu'ils
seront terminés, il ne sera plus nécessaire de
passer par l'A-355, qui débouchera alors directement sur Monda.
la Vierge, qui présente une intéressante voûte
ornée de plâtreries baroques. À l’extérieur, se
trouve le blason de l'évêque fray Alonso de Santo
Tomás et la tour carrée à trois corps de logis.
Les vestiges archéologiques découverts indiquent que le château de la Villeta fut construit au
IIIème siècle av. J.C., donc à l’époque romaine.
Omar Ben Hafsun s'en servit comme bastion
défensif mais il finit entre les mains de Saib Ibn
Al-Mundir, qui le détruisit pratiquement entièrement. Au XIème siècle, il fut reconstruit et démoli
partiellement en 1498, des années après la
conquête chrétienne. Actuellement, c’est un hôtel
de luxe dont la construction respecte les éléments anciens qui ont pu être sauvés.
À NE PAS MANQUER
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Le village s’étend sur la partie la moins accidentée d’un des versants du promontoire sur lequel
s’assied le château. Malgré cela, les côtes ne
manquent pas, de même que cet air mauresque
qui enveloppe la partie la plus ancienne de la
localité, où se dresse l’église Santiago Apóstol,
construite au début du XVIème siècle et restaurée
par la suite. À l’intérieur, on peut admirer la chapelle de Jésus (XVIème siècle) qui conserve encore quelques éléments mudéjars, et la chapelle de
134
Sommaire
La fontaine de la Jaula est l’un des éléments architecturaux les plus représentatifs de Monda. Il s'agit
d'un ancien lavoir du XVIème siècle muni d'une toiture et ouvert sur l'extérieur grâce à des arches per-
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Il est considéré comme prouvé qu’Omar Ben
Hafsun construisit le château d'Al Mundat pour
se défendre des attaques du califat de Cordoue,
contre lequel il s'était rebellé. Ce château s’intégrerait au système défensif de la vallée du
Habitants : mondeños.
Situation géographique : Au nord de la Costa
del Sol, à l'ouest de la région de Guadalhorce. Le
village, à 40 kilomètres de la capitale de la province et à 7 kilomètres de Coín, se trouve à 380
mètres au-dessus du niveau de la mer. Les précipitations moyennes sont de l'ordre de 700 l/m2 et
les températures moyennes annuelles se situent
autour de 17º C.
À ne pas manquer : église de Santiago, château
de la Villeta (Château de Al-Muldat), fuente de la
Jaula, maison-musée Mari Gloria.
Mairie, c/José Macías, 1 (29110).
Tél : +34 952 457 069; Fax : +34 952 457 180.
Après la conquête de Malaga par les troupes
chrétiennes, Monda est intégrée à la juridiction
de l’actuelle capitale de la province. Il semble
que la cohabitation entre conquérants et conquis
ait été pacifique jusqu’à ce que, suite à la rébellion maure, les habitants de Monda comme ceux
du reste de l’ancien royaume de Grenade soient
expulsés et remplacés par 80 familles de vieux
chrétiens qui s’installèrent à un endroit plus plat.
.
Pendant un temps, on pensa que c’est là, sur les
terres de Monda, qu’eut lieu la célèbre bataille
de Munda, qui opposa en 45 av. J.C. Jules
César à Cneo et Pompée pour obtenir le pouvoir
sur Rome. En réalité, il n’y a aucun document
historique qui confirme que cette bataille se
déroula à quelque endroit de la commune que
ce soit, mais cela n’en reste pas moins une belle
histoire à raconter aux visiteurs, histoire que
s’approprie au moins un autre village de la province de Malaga. Il semble que la similitude
entre Munda et Monda soit la cause de la confusion historique.
Monda
Monda
Quoi qu’il en soit, des parages comme Moratán
et Giamón, aux pieds de Sierra Canucha, jonchés de forêts de chênes et chênes-liège, sont
de ceux qui restent gravés dans la mémoire,
même après avoir vu d’autres merveilles de la
nature. Ce n’est pas en vain que la zone a été
incluse dans le Parc Naturel de la Sierra de las
Nieves. Vers le nord, l’orographie s’adoucit et
laisse apparaître de grandes extensions d’oliviers et de céréales, tandis qu’à l'approche du
village, ce sont les potagers en terrasse qui
dominent le cadre.
Guadalhorce, mais fut détruit par le caudillo Sain
Ibn Al-Mundir en 308 de l'hegira (environ 932 de
l’ère chrétienne) et reconstruit au XIème siècle.
CONVENTION BUREAU
Les terres de Monda s’étendent
entre un ensemble de montagnes qui non seulement confèrent une grande diversité au paysage
mais qui lui apportent aussi un air de territoire
unique et caractéristique, bien qu'il ne se différencie pas radicalement des autres lieux de la
vallée du Guadalhorce. Malgré tout, il y a
quelque chose de subtil dans ce village qui le
distingue de ceux qu’il touche.
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Le Mari Gloría est un musée, mais aussi et surtout
un saut dans le temps qui permet de découvrir
comment vivaient les gens autrefois dans ce village. Ancienne boulangerie, il abrite actuellement
des ustensiles en tous genres, pas uniquement
CONVENTION BUREAU
mettant de récupérer les eaux pour l’arrosage. La
fontaine a été rénovée au XVIIIème siècle.
ceux qui étaient utilisés pour la fabrication du pain,
mais aussi des outils agricoles, des meubles
anciens, des éléments décoratifs d'époques lointaines, et une foule d’objets qui ne manqueront pas
de susciter la curiosité du visiteur.
FÊTES
La revendication d’un produit autonome ou
d’un plat traditionnel a donné naissance au
cours des dernières décennies à quelques
unes des célébrations les plus populaires dans
certains villages où ces fêtes, sans toutefois
faire disparaître d’autres festivités nettement
plus traditionnelles, se sont fermement imposées comme la meilleure réclame touristique.
Dans le cas de Monda, cette fête est celle du
Jour de la Soupe de Monda (Día de la Sopa
Mondeña), aussi appelée « poncíma », faite de
pain, de poivrons, de tomate, d’ail, d’huile et
d’œufs. La fête a lieu un dimanche (variable)
de mars, lorsque le village se remplit de visiteurs prêts à déguster le plat le plus typique de
la localité.
.
.
Monda
Monda
Le carnaval, la Foire de Saint Roch (Feria de
San Roque), saint patron du village (le 16
août), et la Semaine Sainte sont d’autres festivités très marquées à Monda, notamment la
Semaine Sainte, qui compte parmi ses actes
liturgiques le Via Crucis.
.
Outre la soupe de Monda déjà citée, ce village
possède d’autres spécialités dignes de ce nom,
comme les produits dérivés du porc (boudin et
chorizo principalement), un miel délicieux et
des sortes de tourtes appelées « roscos » et
faites maison, qui sont généralement confectionnées pour la Semaine Sainte et pour Noël.
.
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GASTRONOMIE
Sommaire
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Le
.
pARAUTA
Le parc est un excellent parage naturel où se distingue la présence d’espèces animales comme la
chèvre de montagne, la loutre, l’aigle royal, le
daim ou le mouflon. Quant à la végétation, le pin
d’Espagne (pinsapo) est l’arbre le plus caractéristique. Il s’agit d’une espèce de sapin particulière
qui abonde dans les zones les plus élevées de la
montagne, tandis que sur les cotes plus basses,
dominent les chênes et chênes-liège.
À l’approche de cet arbre, il conviendra de se montrer extrêmement prudents car autour du chemin
balisé, poussent de petits pins d’Espagne qui passent facilement inaperçus. Il est tellement facile de
les écraser qu'il est conseillé de ne pas s'écarter du
chemin.
.
FICHE TECHNIQUE
Sommaire
.
Pour revenir, il suffit de continuer sur quelques
mètres jusqu’au canyon de l’Hinojar, où les vues
redeviendront très belles. Après, nous prendrons le
chemin du retour en suivant la même route que celle
par laquelle nous sommes venus. Comme nous la
connaîtrons déjà et que nous aurons pris bonne note
des lieux les plus intéressants à l’aller, nous pourrons
nous arrêter là où nous en aurons envie au retour.
.
Point de départ : route de San Pedro
Alcántara à Ronda (Parauta).
Point d’arrivée : Pinsapo de La Escalereta
(Parauta).
Parcours : route de San Pedro Alcántara à
Ronda, ferme de La Nava, bassin du río Verde,
Pinsapo de La Escalereta (Parauta).
Ce singulier sapin est un véritable monument pour
le parc et dans toute la province. Les estimations
lui donnent environ 500 ans et pour se faire une
idée de ses dimensions, le mieux est de prendre
bonne note de ces chiffres : 1,62 mètres de diamètre, 26 mètres de haut et un ombrage qui englobe près de 200 mètres carrés. Les légendes ne
manquent pas concernant la croissance de cet
arbre dans la montagne. Il paraît que c'est là que
vécut une femme qui consacra sa vie à offrir l'hospitalité à toute personne arrivant dans la zone. À
sa mort, elle fut enterrée juste à l’endroit où grandirait ensuite le pinsapo de La Escalereta. C’est la
raison pour laquelle beaucoup considèrent encore
symboliquement cet arbre comme le guide des
randonneurs.
.
138
Ensuite, le sentier qui s’ouvre à droite nous permet
d’admirer le paysage et le panorama qui se
déploient à ce niveau. Lorsque le sentier touche à
sa fin, commence une autre piste qui, sans aucune déviation possible, mène tout près du Pinsapo
de La Escalereta, déclaré Monument Naturel par le
gouvernement autonome andalou.
Parauta
Parauta
JUSQU’AU PINSAPO DE LA
ESCALERETA
circuit proposé passe par les
alentours du Parc Naturel Sierra de las Nieves,
situé dans la Serranía de Ronda. Diverses communes font partie de ce parc : Istán, El Burgo,
Parauta, Yunquera, Ronda et Tolox, celle qui est
prise comme référence en l’occurrence.
Nous poursuivons notre chemin à hauteur d’une
bifurcation à droite. Commence alors une ascension de 2 kilomètres, probablement la partie la
plus dure de la route, encore qu’elle ne soit pas
bien exigeante, et qui continue jusqu’à passer un
col et arriver au bassin de la rivière Verde. Pour
ne pas se tromper de chemin, il faudra toujours
marcher en direction Tolox. Le chemin est très
simple à suivre question orientation, et juste
après un virage très prononcé, apparaît devant
nous un panneau présentant la carte du chemin
que nous effectuons et l’itinéraire à suivre jusqu'à
l’arrivée.
CONVENTION BUREAU
JUSQU’AU PINSAPO DE LA
ESCALERETA
Des deux entrées que possède le parc, l’une par
la route qui va de San Pedro Alcántara à Ronda
et l’autre qui passe par Yunquera, nous choisirons la première pour commencer notre circuit.
Le mieux est d’aller jusque-là en voiture (ou
même à bicyclette) et de se garer après avoir
passé la ferme de La Nava, au croisement où le
panneau indique la direction de Tolox.
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JUSQU’AU PINSAPO DE LA ESCALERETA
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
Parauta
Parauta
.
.
.
.
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Sommaire
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Sauf exceptions, dans les petits villages de montagne les vestiges archéologiques de premier
ordre sont plutôt rares, ce qui accorde au paysage un protagonisme quasi absolu. Ce paysage
englobe aussi le tracé urbain, protégé des
influences étrangères du fait des difficultés de
communication de ces villages, qui s’ouvrirent
réellement à l’extérieur à partir de la moitié du
XXème siècle.
Dans le cas de Parauta, la trame urbaine est nettement mauresque et ses rues présentent une
irrégularité absolue, avec la particularité que sur
les façades de certaines maisons, on peut observer que le badigeonnage est appliqué directement, sans crépi préalable, ce qui leur donne
spontanément un air rustique qui ne passe pas
inaperçu. Dans le village, deux quartiers reliés
par une place, et dans la zone la plus au nord se
trouve l'Église Inmaculada Concepción.
.
142
Les fêtes du village ont lieu du 15 au 20 août en
l’honneur de la Vierge del Rosario. Le programme
des festivités se compose de diverses activités
auxquelles participent non seulement les habitants des lieux mais également bon nombre de
parauteños qui généralement, pour des motifs de
travail, ne vivent pas au village mais profitent de
ces fêtes pour rendre visite à leurs familles et
amis.
La Semaine Sainte de Parauta commence le
Dimanche des Rameaux par la traditionnelle procession de palmes. Le Jeudi Saint, parcourent les
rues le Jésus Nazaréen et la Vierge de la
Soledad, qui effectuent des parcours différents et
se « rejoignent » sur la place de Parauta. El le
Vendredi Saint, la même Vierge sort à nouveau,
mais cette fois à l’occasion de l’Enterrement. Le
Samedi Saint au soir, des feux d’artifices sont
Sommaire
tirés et les chasseurs tirent des coups de feu pour
annoncer le Dimanche de la Résurrection, jour où
aux alentours du village, est installé un « potager »
où est placée une image de l’Enfant Jésus. À
midi, la Vierge del Rosario vient à la rencontre de
l’Enfant, en même temps que sont brûlées six
poupées de chiffon appelées les Judas.
GASTRONOMIE
Parmi les spécialités gastronomiques de
Parauta, très semblables à celles des autres villages de la zone, se trouvent le pot-au-feu, les
soupes à la tomate, les soupes bouillies et le
gaspacho. Ces plats revêtent la particularité
d’être préparés exclusivement avec les légumes
provenant des potagers privés du village, ce qui
est une garantie de qualité et de fraîcheur des
ingrédients.
.
Non loin du quartier urbain, se trouve le chêne
Valdecilla, que certains appellent « la mère de
FÊTES
143
Depuis tous les points de la Costa del Sol, il suffit de prendre l’AP-7 (N-340) vers San Pedro
tous les chênes ». Il s’agit d’un exemplaire unique
en son genre, cité dans diverses publications
botaniques. Il fait plus de 20 mètres de haut et
dépasse les trois mètres de diamètre.
Nombre d’habitants : environ 250.
Habitants : parauteños.
Situation géographique : à l’est de la Région de
Ronda, la commune est limitrophe de la Vallée du
Guadalhorce et de la partie occidentale de la
Costa del Sol. Le centre du village se trouve à 800
mètres d'altitude au-dessus du niveau de la mer,
à 105 kilomètres de Malaga. La zone enregistre
des précipitations annuelles moyennes de 1 300
l/km2 et les températures moyennes annuelles
avoisinent les 14ºC.
À ne pas manquer : Église Inmaculada Concepción,
chêne Valdecilla, Parc Naturel Sierra de las Nieves.
Informations touristiques : Mairie, plaza del
Calvario, 30 (29421). Tél : +34 952 181 028; Fax :
+34 952 181 000.
.
.
Parauta
À NE PAS MANQUER
Ce temple fut édifié au XVIème siècle. Il arbore une
forme de croix latine munie d’une couverte en
bois au niveau de la croisée, et à l’extérieur, on
signalera la tour mudéjare, ponctuée d’arcs en
plein cintre au niveau du clocher, chapeauté par
un toit à quatre parties. Dans l'église, on peut
contempler l'image d'une Vierge de la Douleur,
datant du XVIIIème siècle, et une sculpture en bois
polychromé de San Pascual Bailón, copie d’un
original de Pedro de Mena exécutée par Adrián
Risueño.
Par ailleurs, on peut penser que l’histoire de
Parauta a probablement été intimement liée à
celle des villages les plus proches, car aucune
chronique ne distingue un fait particulier qui serait
arrivé dans cette localité.
Parauta
Selon certains historiens, Parauta est né de
l’union de deux villages, Parauta lui-même, et
Benahazón, près de Cartajima, qui pour des raisons restées obscures a joint ses terres à
Parauta avant de disparaître en tant que noyau
urbain. Face au manque de documentation historique concernant l’origine du village, tout n’est
que conjectures : certaines sont plus fondées que
d’autres, comme celle qui soutient que le village
fut fondé par les arabes et qui admet peu d’objections si l’on observe le tracé des rues de la
localité. D’autres sont plus douteuses, comme
celle qui assure que c'est là que naquit le caudillo
muladi Omar Ben Hafsun, qui causa tant de maux
de tête au califat de Cordoue au Xème siècle. Cette
dernière théorie est de plus en plus considérée
comme improbable.
Alcántara. Une fois là, prendre la A-376 en direction Ronda, et à environ 10 kilomètres avant d’arriver à Ciudad del Tajo, bifurquer sur l’A-519 qui
mène à Parauta.
CONVENTION BUREAU
Les terres de cette commune se
situent au sud de la Sierra del Oreganal, d’où
elles s’ouvrent sur la vallée du Genal et pénètrent
par l’est dans le Parc Naturel de Sierra de las
Nieves où se trouve le bois de sapins d’Espagne
de Parauta. Il s’agit de terres très dissemblables
où confluent des zones rocheuses et pauvres en
végétation avec d’autres marquées par l’abondance de couverture végétale (châtaigniers, chênaies, pinèdes, oliveraies). Des espaces auxquels il convient d’ajouter les terres faisant partie
de la Sierra de las Nieves, présentant un intérêt
écologique exceptionnel.
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Bien
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rIOGORDO
FICHE TECHNIQUE
.
.
À cet endroit précis, naissent naturellement deux
sources, ce qui peut être l’endroit idéal pour se
Sommaire
Quelques mètres plus loin, il faudra en
revanche faire attention à la direction à
prendre. Lorsque nous parviendrons aux eaux
d’un ruisseau, qui prend sa source quelques
mètres plus haut, nous devrons prendre en
direction du sud pour ensuite retrouver un chemin de terre allant vers le nord en direction
Alfarnatejo. L’objectif est d’arriver à la naissance du Borbollón, point final de notre route
et endroit très propice au repos.
.
Il suffira de profiter des vues qui s’offrent à nous :
les dénivelés sont plus prononcés, et il conviendra
donc d'aborder la partie suivante avec calme et de
doser nos efforts. Nous poursuivrons en direction
de la rivière Sabar, en passant par différents pics
qui nous mèneront à un couloir naturel situé entre
les sommets Doña Ana et Gómer. Arrivés au point
le plus haut du couloir, nous serons à 1 000
mètres de hauteur et en suivant le sentier qui
s'offre ensuite à nous, nous atteindrons une clôture barbelée qui marque les limites communales de
la région.
145
Point de départ : Pont de la rivière de La
Cueva (Riogordo).
Point d’arrivée : Source de Borbollón
(Riogordo).
Parcours : pont de la rivière de La Cueva
(Riogordo), moulin d’Auta, sommets doña Ana
et Gómer, Sierra del Rey, Source de Borbollón
(Riogordo).
Une fois passé ce tronçon droit, nous continuons
par le même chemin qui s’avère sinueux. Le paysage gagne en richesse question végétation (surtout s’il a plu récemment), et comme nous montons en altitude, les vues sont de plus en plus
agréables, et on arrive à discerner la Sierra de
Enmedio.
.
144
Le parcours commence à Riogordo, localité de la
région de l’Axarquía et équidistante (35 kilomètres) de Malaga, Vélez ou Antequera. À l’entrée du village, juste après avoir traversé le pont
sur la rivière La Cueva, apparaît un chemin à
gauche. C’est là que commence le circuit, facile
au début car le sentier est très praticable.
Il s’agit d’un endroit agréable, juché sur une petite
roche surplombant la rivière de La Cueva. Notre
itinéraire nous mène ensuite à passer une chaîne
qui est généralement fermée et qui continue en
ligne droite. C’est là que nous ferons attention à
ne pas nous perdre, car nous verrons d’abord un
croisement à gauche, que nous passerons, et plus
loin un autre à droite, qui ne nous fera pas non
plus dévier de notre itinéraire.
Après cette pause, commence une descente où
les parois du défilé del Fraile nous accompagneront sur la droite. Sans dévier, nous arriverons à la
partie basse de la Sierra del Rey, où tombent en
cascade les eaux de la source del Borbollón. Au
fur et à mesure que nous atteignons des cotes
plus basses, la végétation change. Il est conseillé
de prêter attention aux différents paysages se
déployant sous nos yeux car la route est agréable
à suivre sur cette partie de l’itinéraire et il est
impossible de se perdre.
Riogordo
Riogordo
ALENTOURS DE LA SOURCE
DE BORBOLLÓN
que la source de Borbollón
donne son nom à notre circuit, il vaut mieux profiter des paysages qui jalonnent l’itinéraire et qui
changent en permanence sur les différents tronçons. Il convient aussi d’effectuer le trajet tranquillement; outre les lieux indiqués pour se reposer, le randonneur trouvera d’autres endroits
agréables et pourra y admirer de beaux points de
vue et tout simplement profiter de la nature qui
l’entoure.
reposer. Le sommet de Gómer est la vue la plus
impressionnante que nous aurons de ce point, et
avec un peu de chance, il sera aisé de discerner
au loin le passage d'une chèvre de montagne.
CONVENTION BUREAU
ALENTOURS DE LA SOURCE
DE BORBOLLÓN
Nous commençons à marcher en suivant une
piste de terre présentant de nombreux virages. Le
seul endroit qui passe en partie par un chemin
goudronné se trouve au début de ce circuit, à hauteur de la traversée de la route communale allant
en direction de Casabermeja. Après avoir marché
pendant un peu plus de quatre kilomètres, nous
atteignons le premier point d'intérêt qui porte le
nom de moulin d’Auta.
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ALENTOURS DE LA SOURCE DE BORBOLLÓN
Riogordo
Riogordo
CONVENTION BUREAU
.
.
Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Commune
.
.
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Début du circuit
Sommaire
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.
.
hauteur de Vélez-Málaga, à l’A-335. À environ 14
kilomètres, se trouve l’accès à l’A-356 qui mène à
Riogordo
L’implantation de vignes au XVIIIème siècle favorise à nouveau la croissance démographique de la
commune, qui en 1787 recensait 2 120 habitants.
L'augmentation de la population se maintiendrait
jusqu'en 1882, lorsque éclata la crise de la phylloxéra qui détruisit toutes les vignes.
À NE PAS MANQUER
Le visiteur peut choisir trois itinéraires pour se rendre
à Riogordo. Le plus pratique et le plus rapide est
celui qui part de Malaga par l’A-45 (N-331) en direction Antequera. À la hauteur de Casabermeja, il faut
prendre l’A-356 et à environ 18 kilomètres, se trouve
Riogordo.
Le terrain irrégulier sur lequel s’étend le village
présente deux zones bien différenciées : le quartier haut, appelé Cerrillo, et le quartier bas, La
Plaza. Dans une zone comme dans l’autre, les
demeures sont blanchies à la chaux et on signalera les typiques rues Deán de Rojas, La Santa,
Horno et del Agua. À signaler : la profusion de
niches présentant les images – certaines datant
du XVIème siècle – recueillant la plus grande dévotion populaire.
Un deuxième chemin, également au départ de
Malaga, est celui qui passe par l’A-6103, connue
sous le nom de route des Montes (des montagnes)
Le monument le plus remarquable de Riogordo
est l’Église Nuestra Señora de Gracia, dont la
construction date de 1490. Elle possède une
.
148
L’essor économique de la ville et le passage des
gens qu’elle accueillait a été prouvé par le fait
qu'en 1561, le village comptait trois maisons
closes régies par un certain Sancho Marroquí,
tandis que trois taverniers se chargeaient « d'accueillir chez eux toutes les femmes publiques qui
venaient gagner leur vie en vendant leurs
corps ». Riogordo devient une commune en
1552, son premier corrégidor étant Francisco
Hernández.
Nombre d’habitants : environ 3 150.
Habitants : riogordeños.
Surnom : panzones.
région de l’Axarquía. Le village se trouve à 400
mètres d'altitude au-dessus du niveau de la mer,
à 38 kilomètres de Malaga, à environ la même
distance de Vélez-Málaga et à 6 de Colmenar.
Les précipitations annuelles moyennes sont dans
la région de 575 l/km2 et les températures
moyennes annuelles de 16,2ºC.
À ne pas manquer : Église Nuestra Señora de
Gracia, Ermitage San Sebastián ou Jesús Nazareno.
Constitución, 14 (29180). Tél : +34 952 732 154;
Fax : +34 952 732 380.
149
Sommaire
La théorie selon laquelle le château de Bobastro
se dressa aux alentours de la ferme d’Auta est
soutenu par certains historiens qui vont encore
plus loin et allèguent que ce château a vu naître
Omar Ben Hafsun, le caudillo muladi qui, aux
dires d'autres historiens, naquit à Parauta
(Serranía de Ronda).
Si le voyageur se trouve sur la Costa del Sol orientale, au lieu de passer par Malaga et de prendre l'un
des deux chemins indiqués précédemment, il est
possible de partir depuis la voie rapide Autovía del
Mediterráneo (A-7; N-340) et d'accéder, une fois à
.
De la colonisation phénicienne datent les
quelques tombes retrouvées près de la Sierrecilla
del Rey, et de la période romaine, les cités
d’Auta, Llano del Rey et Capellanía, présentant
de magnifiques mosaïques du IIIème siècle. Mais
c’est sans aucun doute sous la domination arabe
que la zone a connu sa plus grande expansion.
ou Antiguo Camino (ancien chemin) de Colmenar.
En arrivant à ce village, il faut continuer par l’A-6118
jusqu’à Riogordo. La première moitié de cet itinéraire est une succession permanente de virages qui ne
permettent pas d’aller très vite. En contrepartie, le
paysage est d’une grande beauté.
Riogordo
Riogordo
Il est curieux de constater que ce village, depuis
sa fondation, a pris le nom de la rivière et pas le
contraire, car il est habituel que la rivière passant
dans un village prenne le nom de ce dernier. Ceci
montre peut-être à quel point la localité dépend
de sa rivière, dont le nom fait allusion aux eaux
lourdes ou « grosses » (gordas) du fait des minéraux qu’elle charrie. Il y a longtemps, l’actuelle
rivière de la Cueva était connue sous les noms de
« Gordo » y « de Oro », autour duquel s’établirent
à l’époque du Néolithique les premiers humains,
concrètement sur le sommet de Gómer.
Après avoir été conquis par les chrétiens en 1487,
Riogordo dépend de Comares et la plupart de ses
terres passe aux mains de Francisco de Coalla, régidor de Malaga, premier seigneur d’Auta et gouverneur de Comares. Avant sa conquête, le village était
connu sous le nom d’Aprisco de Majianza, et au
début du XVIème siècle, il porte déjà le nom de Puebla
de Riogordo. C’est à la fin de ce siècle et au début
du suivant que le village voit doubler son nombre
d’habitants (qui passe de 620 à 1 176), probablement du fait de la protection que lui offrait Comares.
CONVENTION BUREAU
Sur la commune de Riogordo, bien que
modestement étendue, confluent trois espaces à la
nature diverse que même le visiteur le moins attentif
ne pourra manquer. La zone nord, la plus abrupte,
est couronnée par le sommet de Gómer (1 129 m.)
et la Sierra del Rey avec le pic de Castejón (972 m.).
Entre ces deux massifs coule la rivière de la Cueva,
qui prend sa source à Borbollín de Auta et forme une
petite vallée où abondent les céréales et les pâturages. Plus au sud, le paysage forme une colline et
couvert d’oliviers qui continueront à définir la couverture végétale de la commune lorsque, encore plus
au sud, l’orographie redevient abrupte et acquiert les
caractéristiques propres aux Montes de Málaga.
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CONVENTION BUREAU
FÊTES
À la mi-août, a lieu la Foire, qui commence par le
transfert de la Vierge de Nuestro Padre Jesús
Nazareno depuis l'Ermitage San Sebastián à
l'église paroissiale, selon une vieille tradition qui
trouve ses racines au XVIIème siècle. Le lendemain, ont lieu les processions des saints patrons
du village, Nuestra Señora de Gracia et San
Jacinto.
.
.
Sommaire
Les escargot au bouillon sont sans doute le
plat le plus typique et traditionnel de ce village.
D'autres spécialités de Riogordo sont le potau-feu aux pois chiches, la « porra » (plat à
base de tomates, de poivrons et de pain), les
champignons appelés « setas de espino », les
« migas » (mie de pain frite) ou le gaspacho
aux fèves vertes, également connu sous le
nom de gaspacho « cortijero ». Le traditionnel
« hornazo » (une tourte) est élaboré dans ce
village sous forme d'animaux, tandis que la
charcuterie dérivée du porc est d'une grande
qualité. Quant aux desserts, les tourtes appelées « tortas de aceite » sont particulièrement
succulentes.
.
150
Mais c’est pendant la Semaine Sainte que Riogordo
acquiert le plus fort protagonisme avec la représentation de La Passion le Vendredi Saint et le Samedi
Avec le temps, les textes interprétés ont été soumis à une sorte de révision scénique jusqu’à
constituer un exemple de dramatisation en son
genre. L’identification des habitants de Riogordo
avec La Passion est totale et on pourrait même
dire contagieuse, car des milliers de personnes se
déplacent à ce moment de l’année pour admirer
une mise en scène et une rigueur dramatique hors
du commun.
GASTRONOMIE
L’Ermitage San Sebastián ou Jesús Nazareno,
qui remonte au XVIIème siècle, présente une
seule nef couverte d’une voûte en berceau
munie de lunettes décorées à profusion. La
niche accueillant l'image du Nazaréen affiche
une forme hexagonale et une exubérante décoration à base de figures géométriques et végétaux alliée à une miroiterie particulière. Le tout
est chapeauté par une coupole sur laquelle se
dresse une lanterne.
La veille de la Saint Jean, le 23 juin, est appelée
« sanjuaneo » et revêt une interprétation singulière dans ce village, car au lieu de faire des feux et
de brûler les pantins dénommés « júas »,
Riogordo remplace le feu par l’eau, et la tradition
veut que les jeunes – principalement – se lancent
mutuellement des seaux d’eau jusqu’à en être
trempés.
Saint. Rien moins que 400 habitants prennent part
à cette mise en scène qui se déroule dans des
cadres naturels. La Passion comprend 14 scènes
regroupées en deux parties différentes : la première reprend divers éléments de la vie publique de
Jésus (le Sermon de la Montagne, la guérison d’un
aveugle, la rencontre avec la samaritaine,…), et la
seconde se base sur La Passion proprement dite.
.
forme de basilique et arbore trois nefs divisées
par des arcs en plein cintre soutenus par des
piliers rectangulaires. À l’intérieur, la niche et à
l’extérieur, la tour carrée achevée par un toit à
quatre pentes sont à souligner.
Du 27 au 29 mai a lieu la « veladilla », une foire
au bétail d’orientation fortement gastronomique,
car pendant ces jours, sont consommés beaucoup d’escargots, le plat vedette de la localité.
Cette foire a aussi lieu au Calvario. La Foire des
Flambeaux (Feria del Candil), le 7 septembre, est
l'une des festivités typiques de Riogordo. Au
cours de cette journée, sont organisées des
retraites aux flambeaux et des concours de
lampes à huile.
Riogordo
Riogordo
La feria comprend le célèbre festival flamenco
« El Río del Cante » et une foire au bétail qui
prend place dans la zone connue sous le nom de
Calvario, où a lieu un lâcher de vachettes. Les
fêtes populaires nocturnes et les feux d'artifice ne
manquent pas, et le dernier jour est consacré aux
émigrants, dont bon nombre se trouvent au village pour passer quelques jours de vacances.
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CONVENTION BUREAU
ROUTE LOS SAUCES –
CORTIJO DEL PALANCAR
. rONDA
ROUTE LOS SAUCES –
CORTIJO DEL PALANCAR
ROUTE RONDA – CARTAJIMA
SENTIER QUEJIGALES –
TORRECILLA
.
À PIED PAR LA ROUTE DES
ALMORAVIDES
.
152
Point de départ : refuge de Los Sauces
(Ronda).
Point d’arrivée : Cortijo del Palancar (Ronda).
Parcours : refuge de Los Sauces (Ronda),
Casa de Huarte, Source de los Algarabeos,
Arenitas, Cortijo de Palancar (Ronda).
Au bout de plusieurs kilomètres de route, une
bifurcation conduit à laisser la colline de La Cruz
sur la gauche et à prendre le sentier de droite
pour commencer la descente. Là, on traversera
une zone de pins d’Espagne idéale pour faire une
pause et plus loin, coule un torrent.
Après avoir passé la dite Casa de Huarte, on
atteint la Source de los Algarabeos, en dessous
de la colline de las Camaretas. Il faut encore traverser un autre ruisseau qui descend du Pic del
Sommaire
Bien que le chemin présente plusieurs déviations,
il faut continuer tout droit jusqu'à arriver à la clôture qui sépare les propriétés (fincas) del Huarte
et du Rocher (peñón) de Ronda. L’endroit est
populairement connu sous le nom d’Arenitas.
Après avoir dépassé la grille, on prend le chemin
qui entoure le Rocher et on commence à descendre au milieu d’agréables chênes verts. De là,
on aperçoit déjà la ferme (cortijo) de Palancar.
Ensuite, nous poursuivons par le même chemin
jusqu’à ce que la piste rencontre un sentier
menant à Huarte. Nous empruntons alors le chemin partant de la gauche jusqu'à retrouver l’accès
à Los Sauces, notre point de départ et le point
d’arrivée de cette excursion.
.
SENTIER CONEJERAS –
FUENFRÍA
FICHE TECHNIQUE
Jarro tandis que sur les versants de gauche,
s’étend la pinède de Cubero que l’on devinait plus
éloignée un peu plus tôt.
AUTOUR DU RUISSEAU DE
LA FUENFRÍA
Au fur et à mesure que l’on monte en altitude, le
circuit devient de plus en plus spectaculaire. Le
vallon par lequel on monte commence à s’éclaircir et on trouve à gauche le superbe défilé
d’Alberca. Devant, un peu plus loin du vallon de
la Cuesta de los Hornillos, on peut admirer la colline de Las Camaretas et au loin on devine la
pinède de Cubero.
.
RONDA – CUEVAS DEL
BECERRO
Pour commencer, il faut chercher le sentier qui
descend juste après le refuge de Los Sauces et
qui va chercher le ruisseau de Cañada de la
Encina. Les 250 premiers mètres sont faciles à
couvrir, mais ensuite le circuit commence à monter un peu et passe par d’anciens puits miniers
(n’oublions pas que la zone des hauts fourneaux
des Mines de San Eulogio sont toutes proches).
Ronda
Ronda
RONDA – EL HUNDIDERO
La route permet de contempler
quelques uns des plus beaux paysages de la
zone, comme le magnifique défilé d'Alberca et le
vallon de la Cuesta de los Hornillos. Ce n'est pas
l'un des itinéraires les plus fréquentés et il est
donc conseillé de le parcourir en prenant son
temps tout en profitant du cadre environnant.
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ROUTE LOS SAUCES – CORTIJO DEL PALANCAR
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Commune
Ronda
Ronda
Limites Réserve
Naturelle
.
.
.
.
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Sommaire
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CONVENTION BUREAU
Cartajima, le village situé le plus en
hauteur de la Vallée de Genal, est le point d'arrivée de cet itinéraire. La route relie cette zone
avec le plateau de Ronda.
.
156
Quelques mètres plus loin, se trouve un ruisseau. À cette hauteur, on tourne à droite juste
Sommaire
Les plaines mènent au col donnant accès à la
vallée et le chemin qui descend le long d’une
clôture métallique nous guidera jusqu’aux
ruines d’une autre ferme, situées aux pieds
d’une source. C’est là qu’il faudra prendre le
sentier partant de la droite et continuer tout
droit jusqu’à la route qui, au bout d’un kilomètre supplémentaire environ, nous mènera
au village de Cartajima.
.
Point d’arrivée : Cartajima.
Parcours : Source de San Acacio de Ronda,
Viña Arcadio, ruisseau de las Culebras, ferme
del Canalizo, plaine de la Moraleja, cime
d’Armola, Cartajima.
Le chemin va maintenant jusqu’à ladite ferme
del Canalizo et passe entre des demeures et
autres déviations qui risquent de nous faire
dévier de notre route. Il ne faut pas perdre de
vue le sentier qui entoure la colline, zone où
les chênes verts qui nous accompagnaient
jusque-là disparaissent progressivement.
157
FICHE TECHNIQUE
là où s’ouvrent de larges champs, les plaines
de la Moraleja. Pour les amateurs des itinéraires plus difficiles, il est conseillé de faire
une halte sur le chemin pour aller jusqu’à la
cime de l’Armola, le pic qui se dresse face à
nous et d’où l’on observe d’excellentes vues
de la Vallée de Genal.
.
.
À partir de là, commence la montée par le ruisseau de las Culebras, qui a conservé son nom
bien qu’il n’y coule plus d’eau, puis s’offre à
nous une piste ascendante menant à une plaine où il nous faut prendre le chemin central
des trois que nous avons sous les yeux.
Ronda
Ronda
Le parcours commence dans les champs de culture qui entourent le village de Ronda, adossés
au quartier de San Francisco, juste là où se trouve la dite Source de San Acacio. Comme le chemin s’éloigne immédiatement des demeures
habitées, il devient rapidement rocailleux, surtout
à l’approche des vestiges de l’ancien moulin portant le nom de Viña Arcadio, qui sera l’un de nos
points d’orientation au cours de la randonnée.
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Fin du circuit
Itinéraire
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Route
Limites Commune
Ronda
Ronda
Limites Réserve
Naturelle
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.
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Ce sentier constitue l’une des principales routes du Parc Naturel de la Sierra de las
Nieves, car il monte à La Torrecilla, lieu où le Parc
atteint sa plus haute altitude (1 919 mètres), dans
la Sierra Blanca de Tolox.
Le trajet est linéaire et fait 7,5 kilomètres de long,
que l’on peut parcourir en environ quatre heures.
Il présente une difficulté moyenne et l’époque
conseillée pour faire cette randonnée est par
temps de neige, car ces sommets, comme tous,
acquièrent une beauté particulière lorsqu’ils sont
couverts de leur manteau blanc. Quoi qu’il en
soit, toutes les époques sont bonnes sauf l'été.
Pour atteindre la cime de La Torrecilla, il reste
encore environ 200 mètres de dénivelé que l’on
franchira en zigzaguant sur le versant gauche jusqu'à atteindre le sommet culminant à 1919
mètres, d’où les vues s’offrant à nous sont
magnifiques.
.
.
FICHE TECHNIQUE
En quittant la pinède, commence la montée en
zigzag du vallon, qui nous permettra de pénétrer
dans une impressionnante pinède renfermant de
vieux arbres arborant des formes tortueuses et
dépassant les 1 600 mètres d’altitude. Nous
pourrons observer un grand nombre d’oiseaux
sauvages comme l’autour, le pic épeiche, le roitelet triple-bandeau, la mésange huppée ou la
sittelle trochepot. En hiver, il est possible de voir
aussi des troupeaux de grives litornes et des
merles à plastron.
De là, en laissant le répétiteur à notre gauche, on
continue par un sentier bien balisé et on laisse
aussi à notre gauche puits de neige réhabilité et
plusieurs autres enterrés au fil du temps. Ensuite,
un chemin part sur la gauche mais il faudra continuer tout droit jusqu’au Pilar de Tolox, point stratégique pour se réapprovisionner en eau et
reprendre des forces avant d’aborder la dernière
ascension. au-dessus du Pilar, le long de chemins
rocailleux escarpés, se trouve une sorte de grotte
où repose la statue de la Vierge de las Nieves.
.
.
160
À partir de là, la forêt commence à s’éclaircir jusqu’à arriver au Col de los Pilones (1 750 mètres)
dont le sentier débouche sur une petite plaine où
s’achève la piste qui monte au Col del Hombre.
Le Col de los Pilones offre une vue spectaculaire du Torrecilla et de toute la partie supérieure de
la montagne, et si le ciel est dégagé, il sera possible d’apercevoir l’atlas marocain, le Rocher de
Gibraltar, la mer et quelques bateaux.
Point de départ : Casa Forestal de los
Quejigales (Ronda).
Point d’arrivée : La Torrecilla (Tolox).
Parcours : Casa Forestal de los Quejigales
(Ronda), chemin del Sabinal, vallon del
Cuervo, col de los Pilones, Pilar de Tolox, cime
de La Torrecilla (Tolox).
Ronda
Ronda
Ce sentier arbore un tracé idéal pour découvrir le
massif de la Sierra de las Nieves, car il allie dans
une harmonie complète de nombreuses communautés végétales, une grande diversité de points
de vues et un paysage parfois dur du fait des possibles neiges.
En partant de la zone de Quejigales, nous continuerons sur cinq cents mètres par le chemin del
Sabinal en direction nord-est, en observant le
premier talweg qui s’ouvre à notre droite et gravit le versant de la Sierra de las Nieves. Pour
atteindre le début du talweg, il faudra quitter le
chemin et traverser le petit bois de pins dont le
sol est généralement très humide, puisque c’est
là que passent plusieurs petits affluents du ruisseau de las Carboneras, jusqu’à arriver au vallon
del Cuervo.
Le paysage est typique de la montagne, soit
rocailleux couvert d’arbrisseaux et de pins
d’Espagne isolés, et on peut voir la pinède de La
Nava à droite. Le chemin nous réserve la rencontre avec les mêmes espèces que le long des
deux excursions précédentes, et il y a de grandes
chances de pouvoir apercevoir des chèvres de
montagne, des traquets motteux, des rougequeues à front blanc, des monticoles de roche,
des fauvettes grisettes ou des accenteurs alpins
en hiver.
CONVENTION BUREAU
SENTIER QUEJIGALES TORRECILLA
L’accès au point de départ de notre circuit s’effectue depuis la route reliant Ronda à San Pedro
Alcántara (C-339) à la hauteur du kilomètre 136,
en prenant un chemin de terre qui s’enfonce
dans le parc jusqu'à atteindre une station-service. Ce sentier fait environ 12 kilomètres de long
et débouche sur une aire récréative qui abrite la
Casa Forestal de los Quejigales.
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SENTIER QUEJIGALES - TORRECILLA
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Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
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Ronda
Ronda
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
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Sommaire
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Le trajet est agréable car il allie le
typisme d’un village aussi intéressant que Ronda,
notre point de départ, à la richesse naturelle de la
destination finale : l’entrée de la grotte de
l’Hundidero. C'est la raison pour laquelle il est
recommandé à un public de pratiquement tous
les niveaux, intéressés par l’observation des
divers aspects du cadre environnant.
Là, il faut quitter la route et emprunter un sentier
de terre qui descend jusqu’à un ancien barrage
qui n’est aujourd’hui plus utilisé. Le chemin est
relativement plat de partout, à l’exception d’un
sentier en pente ascendante qui constituera la
portion la plus difficile de la randonnée. Ce sentier mène aux profondeurs du canyon et à l’entrée
de la grotte de l’Hundidero. L'éventuelle difficulté
du chemin ne doit surtout pas vous faire renoncer, car c’est le moment le plus agréable de l’excursion : les paysages présentent des contrastes
que vous contemplerez difficilement ailleurs dans
la région.
CONVENTION BUREAU
RONDA - EL HUNDIDERO
Lorsque s’achève la première montée, on arrive à
une route où circulent les voitures. À la hauteur
de la seule demeure visible, il faudra prendre à
droite, car le chemin de gauche mène à
Montejaque. En continuant dans cette direction,
on finit par rencontrer un croisement où un panneau indique la présence de la célèbre grotte de
l’Hundidero.
Ronda
Ronda
La route qui relie Ronda et le Col de Montejaque
est le point de départ de ce circuit qui commence
en ascension par la zone connue sous le nom de
Huerta Nueva en direction de la colline de Mures.
Le paysage initial est typique des oliveraies qui
s’estompent petit à petit pour céder la place à des
carrés d’asperges et à des buissons. Pour les
passionnés de géologie, c’est aussi un chemin
agréable car il passe par divers endroits ponctués
de roches aux formes capricieuses, créant un
paysage presque différent à chaque pas.
FICHE TECHNIQUE
.
.
.
.
164
Degré de difficulté : bas-moyen.
Point de départ : route de Ronda au col de
Montejaque (Ronda).
Point d’arrivée : entrée de la Grotte de
l’Hundidero (Montejaque).
Parcours : route de Ronda au col de
Montejaque (Ronda), Huerta Nueva, colline de
Mures, grotte de l’Hundidero (Montejaque).
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RONDA – EL HUNDIDERO
.
Route
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
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Itinéraire
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Fin du circuit
Ronda
Ronda
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
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Cet itinéraire traverse un terrain plat
et passe des chênaies et champs de culture qui
autrefois couvraient le plateau de Ronda.
Notre excursion commence à l’endroit où la route
A-367 à la sortie de Ronda donne naissance à un
chemin qui passe à proximité de l’usine Quesería
Rondeña. Il faut emprunter un chemin goudronné
et lorsque se présente une nouvelle piste qui descend entre les champs de culture, rejoindre la
route à la hauteur du camping El Cortijo.
Il faut entrer dans la ferme
Santiago pour continuer le chemin,
et passer ensuite par la ferme
Prao Medina. Juste à gauche,
commence un sentier qui annonce
la partie finale de notre itinéraire et
l’arrivée à notre destination, les
grottes (cuevas) del Becerro.
.
L’ancienne gare de la Parchite est
notre prochain arrêt. Les panneaux indiquant la GR-7 continuent à nous guider vers une
agréable forêt de chênes verts où
il sera possible de faire une halte.
Quelques pas plus en avant, on
retrouve la route de Campillos,
que l'on suit sur quelques kilomètres encore avant de prendre
un large chemin à droite. La ferme
Las Pilas nous indiquera que nous
sommes sur la bonne route avant
d'entrer dans la réserve de chasse
de Serrata.
.
Point de départ : Quesería Rondeña (Ronda).
Point d’arrivée : Cuevas del Becerro.
Parcours : Quesería Rondeña (Ronda), camping El Cortijo, pont sur le ruisseau de la
Ventilla, sentier GR-7, la Parchite, route de
Campillos, ferme Las Pilas, réserve de chasse
de Serrata, ferme Santiago, ferme Prao
Medina, Cuevas del Becerro.
La route rejoint la GR-7, l’une des
voies les plus empruntées de celles
qui traversent la péninsule. Les indications sont maintenant plus nombreuses et il faut prendre en direction d’Arriete pour rejoindre la route
d’Alcalá del Valle.
Ronda
Ronda
FICHE TECHNIQUE
CONVENTION BUREAU
RONDA - CUEVAS DEL
BECERRO
Il faut continuer à marcher et
prendre sur la gauche un chemin
qui passe derrière plusieurs résidences secondaires. Le point de
référence suivant est le pont sur le
ruisseau de la Ventilla. À cet
endroit, il y a un tunnel mais au
lieu de le traverser, on continuera
par la gauche.
.
.
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RONDA - CUEVAS DEL BECERRO
CONVENTION BUREAU
Ronda
Itinéraire
Limites Province
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
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Route
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Fin du circuit
Ronda
Début du circuit
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À PIED PAR LA ROUTE
DES ALMORAVIDES
Au bout de 4 kilomètres de plus, un panneau
indique le versant de la Sierra Hidalga. Il faut
continuer par là, franchir une nouvelle grille et
arriver jusqu’au col de Lifa, où commence la
descente qui finit 3 kilomètres plus loin. On
passe alors à côté de la tour arabe qui, selon la
légende, fut une forteresse sur la Vallée de Lifa,
que nous traverserons aussi.
Pour mieux profiter du cadre environnant, il est
conseillé de remonter le cours du ruisseau
Sabinal sur cette dernière partie de l’itinéraire.
CONVENTION BUREAU
Après environ 5,5 kilomètres, les champs disparaissent et commence la partie la plus ardue de
l’ascension. On arrivera à une grille, la première, qu’il nous faudra franchir avant de commencer à monter en zigzag tout en admirant les
superbes vues sur le versant nord de la Sierra
Hidalga.
Même si le parcours d’aujourd’hui
est couvert de champs de céréales, c’était autrefois une chênaie méditerranéenne. Tout au long
de l’itinéraire, on rencontrera les restes de la tour
arabe de Lifa.
FICHE TECHNIQUE
.
.
.
.
Point de départ : croisement du boulevard
périphérique de Ronda.
Point d’arrivée : environs du ruisseau del
Sabinal (Ronda).
Parcours : croisement du boulevard périphérique de Ronda, pont sur le ruisseau La Toma,
colline de La Pastora, col de Lifa, ruisseau
Sabinal (Ronda).
172
Ronda
Ronda
La route commence au croisement du boulevard
de ceinture de Ronda, sur une voie allant en
direction est où se trouve un panneau indiquant
« Route des Almoravides ». Immédiatement
après, on passe un petit pont sur le ruisseau La
Toma et après avoir laissé sur la droite la colline
La Pastora, on commence à voir les premiers
champs de culture.
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À PIED PAR LA ROUTE DES ALMORAVIDES
Fin du circuit
.
.
Ronda
Ronda
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Route
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
.
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Itinéraire
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AUTOUR DU RUISSEAU DE
LA FUENFRÍA
L’itinéraire est une agréable promenade au cœur de l’une des zones du Parc Naturel
Sierra de las Nieves, auquel on peut accéder en
voiture par la route allant de San Pedro Alcántara
à Ronda. Après avoir parcouru environ deux kilomètres, on arrive à une zone plate où un panneau
du Conseil de l'Environnement indique le début
du parcours proprement dit.
Après avoir marché quelques mètres de
plus, on peut penser que le chemin s’achève, puisqu’une clôture en barbelés entoure
un champ de bétail. Ce n’est toutefois qu’un
point de repère supplémentaire pour notre
excursion, et nous continuerons parallèlement à cette clôture.
Plus loin, après avoir franchi une nouvelle
clôture (même si elle est fermée), apparaît
à gauche au bout de quelques mètres une
descente qui conduit au ruisseau de la
Fuenfría. Au fur et à mesure que l’on s’approche, on quitte la forêt de chênes verts et
on voit apparaître une grande esplanade.
Arrivés là, il faudra poursuivre par la droite
jusqu’à arriver à la hauteur de deux fermes
et à la rencontre d’un petit ruisseau.
Au bout de quelques mètres, on arrive au
ruisseau de la Fuenfría, que l’on longe sur
la rive droite, où se présentent des tronçons plus faciles et d’autres plus rocailleux
et difficiles. En remontant à nouveau le
cours du ruisseau, une petite maisonnette
indique le moment de faire marche arrière.
Cela ne pose pas de problème de faire le
chemin inverse, et en environ une heure,
nous nous retrouverons à notre point de
départ.
Ronda
Ronda
Le chemin commence en légère ascension en
direction à Fuenfría, mais la montée se prolonge
sur quelques mètres seulement jusqu’à atteindre
une plaine où se trouve un étang. Il faut traverser
cette esplanade en contournant l’étang par la
gauche et continuer par le chemin de terre qui
s’offre à nous pour pénétrer dans la forêt de
chênes verts.
.
.
FICHE TECHNIQUE
.
Point de départ : route de San Pedro
Alcántara à Ronda (Ronda).
Point d’arrivée : ruisseau de la Fuenfría
(Parauta).
.
176
CONVENTION BUREAU
L’itinéraire ne présente ici aucune difficulté.
Il suffit de profiter du cadre avant de
prendre le virage à droite qui mène au ruisseau. À partir de là, le lit du ruisseau sera la
référence à suivre pour gravir la montagne.
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AUTOUR DU RUISSEAU DE LA FUENFRÍA
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Commune
Ronda
Ronda
Limites Réserve
Naturelle
.
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C ette ascension au Parc Naturel
Sierra de las Nieves commence sur la route A339 allant de Ronda à San Pedro Alcántara, au
kilomètre 136 et à environ douze kilomètres du
premier village. Le trajet que nous allons réaliser
est de faible difficulté et fait trois kilomètres de
long en boucle. Il nous prendra environ une
heure.
Vient ensuite la descente le long du ruisseau,
d'où on pourra contempler à gauche les monts
Conejeras et Madroñales, et à droite la propriété
privée « La Nava de San Luis », gîte rural et zone
de chasse au mouflon et au daim. En arrivant à
un croisement, on prend le chemin de gauche
pour poursuivre sur un kilomètre jusqu’à rejoindre
le point de départ.
Le sentier démarre en pente douce et débouche
rapidement sur un barrage clôturé où le service
anti-incendies de forêt s'alimente en eau pour
remplir les camions et hélicoptères en cas d’incendie. On traverse la plaine en contournant le
barrage par la gauche et on continue par un chemin de terre pour pénétrer au cœur d’une chênaie
qui mène à un chemin longeant le ruisseau.
La faune que l’on rencontre au cours de cette promenade est composée de renards, de chats sauvages, de genettes, et d’oiseaux comme le geai
des chênes, le pigeon ramier, le rouge-gorge ou
la fauvette à tête noire. Parmi les rapaces les plus
usuels, on trouve la buse, l'aigle botté, le circaète
Jean-le-blanc, l'épervier, le hibou petit-duc ou la
chouette hulotte.
CONVENTION BUREAU
SENTIER CONEJERAS FUENFRÍA
Nous entrons ensuite dans une chênaie aux
bords de laquelle poussent des buissons
d’yeuses et des pivoines, ainsi que quelques pins
d’Espagne se frayant un chemin entre la végétation. À droite, on prend un chemin appelé sentier
de Conejeras, qui traverse une jolie chênaie par
un lieu connu sous le nom de Madroñales et qui
s’achève sur le chemin de la Fuenfría.
Une fois sur la piste, se présenteront d’abord à
nous la source de Conejeras et le monolithe qui
rend hommage à Juan Antonio Roldán Ramos,
l’un des ouvriers morts en 1998 dans la lutte
contre un incendie. Plus loin, on trouve le camping de Parauta et ses installations (bar-restaurant, toilettes, auberges et zone de camping).
Ronda
Ronda
FICHE TECHNIQUE
.
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Temps de parcours : 1 heure.
Point de départ : kilomètre 136 de la route A339 de Ronda à San Pedro Alcántara (Ronda).
Point d’arrivée : Fuenfría (Parauta).
Parcours : kilomètre 136 de la route A-339 de
Ronda à San Pedro Alcántara (Ronda), source
de Conejeras, camping de Parauta, sentier de
Conejeras, Los Madroñales, route de la
Fuenfría (Ronda).
.
.
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Sommaire
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SENTIER CONEJERAS - FUENFRÍA
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Fin du circuit
Itinéraire
Route
Limites Commune
Ronda
Ronda
Limites Réserve
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Avec l’inauguration du chemin de fer en 1891 et la
construction de routes, Ronda entre dans le XXème
siècle en affichant un remarquable développement
socioéconomique. Elle est même choisie en 1918
pour la tenue du Congrès andalou à la demande du
malaguène Blas Infante, considéré comme le père
de la ville andalouse. C’est au cours de cette réunion
que furent adoptés le drapeau et le blason de la
communauté autonome d’Andalousie.
La ville perd son indépendance en 1066, lorsqu’elle
passe sous la domination du royaume de Séville. À
partir de cette date et pendant près de 400 ans,
Depuis la Costa del Sol il y a trois routes menant à
Ronda. La première d’entre elles, au départ de
Sommaire
.
184
À la fin du IXème siècle et au début du Xème, toute la
région de montagne, et notamment sa capitale, vit
avec intensité le soulèvement orchestré par Omar
Ben Hafsun depuis Bobastro (Ardales) contre le califat de Cordoue. Ensuite, vers la première moitié du
XIème siècle, les berbères, après la chute du califat de
Cordoue, font de Ronda un royaume de taifas sous
lequel la ville allait connaître un fort développement
urbanistique.
Les troupes françaises, emmenées par Joseph
Bonaparte en personne, entrent dans Ronda en
1810, ce qui suscite un inhabituel mouvement guerrier dans toute la région, mouvement qui restera
encore vivace après que l’armée napoléonienne eut
abandonné la ville en 1812, mais sous la forme d’histoires de brigands – les plus célèbres de toute
l’Espagne du XIXème siècle – dont tant de légendes
sont nées.
Habitants : rondeños.
Situation géographique : au nord de la région
portant le même nom, entre les parcs naturels de
la Sierra de las Nieves, Grazalema et Los
Alcornocales. Le noyau urbain se trouve à 740
mètres d’altitude au-dessus du niveau de la mer
et à 113 kilomètres de la capitale de la province.
La zone enregistre des précipitations moyennes
annuelles de 650 l/km2 et les températures
moyennes y sont de 15ºC.
À ne pas manquer : Puente Nuevo, couvent de
San Francisco, demeure de San Juan Bosco,
église de la Virgen de la Paz, Casa del Gigante
(maison du géant), palais de Mondragón, Plaza
Duquesa Parcent, église majeure de Santa María
de la Encarnación, l'hôtel de ville, église de la
Caridad, église del Espíritu Santo, Puerta de
Almocábar, Puerta de Carlos V, Musée du
«Bandolero» (brigands), musée de la chasse,
musée thématique Lara, musée Joaquín Peinado,
Alminar -minaret- de San Sebastián, palais du
marquis de Salvatierra, Casa del Rey Moro (maison du roi maure), Arco de Felipe V (arc de
Philippe V), Sillón del Rey Moro (fauteuil du roi
maure), Puente Viejo, Fuente de los ocho caños
(fontaine aux huit jets), église del Padre Jesús,
Templete -petit temple- de la Virgen de los
Dolores, église de Santa Cecilia, église del
Socorro, arènes, jardins de Blas Infante, église de
la Merced, hôtel Reina Victoria, monastère mozarabe de la Virgen de la Cabeza, bains arabes,
ruines romaines d'Acinipo, musée du vin, grotte
de la Pileta et la Algaba.
Informations touristiques : Mairie, plaza
Duquesa Parcent, s/n. (29400) Tél : +34 952 873
240; Fax : +34 952 875 441. Office de Tourisme,
Paseo Blas Infante, s/n. Tél : +34 952 187 119.
Les peintures de la grotte de la Pileta
(Benaoján) sont la preuve que les alentours de
Après la désintégration de l’Empire Romain, Ronda
et Acinipo subirent les invasions germaniques et
cette dernière localité fut même occupée par les
byzantins, qui l’abandonnèrent définitivement au
VIIème siècle, lorsque les wisigoths entrèrent dans
Ronda. Avec l’arrivée des arabes, la ville prend le
nom d’Izna Rand Onda, et commence à acquérir un
certain protagonisme politique et économique.
La cohabitation entre musulmans et chrétiens ne
dure pas très longtemps et la rébellion mauresque
éclate, la région des montagnes se montrant particulièrement belliqueuse jusqu'à l'expulsion de tous
les maures en 1609. Comme tout autre village malaguène, Ronda subit une période de décadence qui
dure jusqu'au XVIIIème siècle approximativement,
lorsque la ville s'ouvre au quartier de Mercadilllo
avec la construction du Pont Neuf (Puente Nuevo) et
de ses fameuses arènes.
.
La ville se situe sur un plateau à environ 750
mètres d’altitude au-dessus du niveau de la mer
et est divisée en deux zones par le célèbre défilé de Ronda, une gorge de 100 mètres de profondeur et de 500 mètres de long au fond de
laquelle coule le Guadalevín. Ce plateau, sur sa
partie occidentale, forme une falaise similaire à
celle que dessine le ravin, puis à partir de là, se
déploie un vaste paysage de campagnes s’étendant jusqu’aux montagnes et formant la région
montagneuse donnant son nom à la contrée.
Ensuite, ce furent les phéniciens, les grecs, les carthaginois et les romains qui s’établirent successivement et au cours de périodes de durée diverse dans
cette contrée. Les romains la dénommèrent Laurus
et construisirent le château de Laurel, aujourd’hui
disparu, qui leur permettait de surveiller les belliqueuses tribus celtibères. Mais à l’époque, Acinipo
était plus importante que Ronda, comme le montre le
fait que le village frappait la monnaie.
Ronda est dominée par différentes tribus du nord de
l'Afrique, et enfin par les nazaris de Grenade. Au
cours de cette longue période de temps, Ronda
connaît des périodes d’expansion et de prospérité, et
aussi de stagnation et même de régression. Les
troupes chrétiennes entrent dans la ville en 1485.
Ronda
Ronda
Le visiteur qui prend pour la première fois la
route de Ronda s’en approche avec, gravée en
mémoire, la carte postale de ses monuments,
de son paysage ou d’un coin typique comme
Ronda en offre tant. Mais rien de tout ceci ne lui
servira de référence, ou sera à peine reconnaissable, car la réalité qu’il va rencontrer sera toute
autre. Ronda appartient à ce nombre choisi de
villes uniquement comparables à elles-mêmes,
sans possibilité de réplique ou ne ressemblant à
aucune autre. Ce que le voyageur pourra vérifier
dès qu'il mettra le pied dans le quartier historique et verra devant lui se déployer une architecture et un paysage éblouissants, imprégnés
en outre d’un fort arôme d’histoire et de légende
qui estompe les limites entre la réalité et la fantaisie, mais qui affirme incontestablement la particularité de Ronda.
Ronda ont été habités au moins depuis le
Paléolithique, et les restes découverts lors de
certaines fouilles effectuées dans le quartier urbain
de Ronda montrent qu’il y avait des campements
humains au Néolithique. Mais c’est l’historien Pline
qui inscrivit Ronda dans l’histoire lorsque dans l’un
de ses écrits, il fit référence à l'Arunda du VIème siècle
av. J.C., habitée par les celtes bastulos, tandis qu’il
parle des ibères comme des fondateurs de la voisine Acinipo.
CONVENTION BUREAU
Lorsqu’un poète de la taille de
Rainer María Rilke, par des mots si justes, définit Ronda comme « la ville rêvée », il avait ses
raisons, et après l’avoir visitée, le voyageur
pourra certainement vérifier les mots du poète;
et d’autant plus une fois qu’il s’en sera éloigné,
car il se souviendra de sa visite de Ronda
comme d'un rêve et non pas comme une expérience palpable.
185
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La deuxième route est celle qui part de San
Pedro Alcántara. De l’AP-7 (N-340), on prend
l’A-376 que l’on suit tout droit jusqu’à Ciudad
del Tajo. C’est la plus empruntée par ceux qui
viennent de la Costa del Sol occidentale. La
route est en bon état, elle présente de nombreux virages mais le paysage y est splendide.
Enfin depuis Manilva, et également par l’AP-7
(N-340), il faut emprunter l’A-377 jusqu’à
Gaucín. Là, prendre l’A-369 qui recoupe l’A-376
à trois kilomètres seulement avant d’arriver à
Ronda.
.
.
Sommaire
La Plaza Mayor de Ronda se situait à l’époque
musulmane sur la partie la plus haute de la
ville, à un endroit aujourd'hui connu sous le
nom de place de la Duquesa de Parcent. Sous
la domination arabe, on y trouvait les principaux bâtiments de la ville : l'alcazar, la mosquée, le souk, la prison... L'agencement actuel
de la place correspond à un projet réalisé au
XIXème siècle, élargi et embelli ensuite par la
Duchesse de Parcent, qui confia la réalisation
d'un jardin à cet endroit au paysagiste Jean
Claude Forestier, auquel on doit le Bois de
Boulogne à Paris et le Parc María Luisa à
Séville. Dans ce parc, se trouve la statue du
musicien et écrivain Vicente Espinel (15501624), originaire de Ronda.
.
186
La visite se poursuit par la dite Casa del
Gigante, une demeure datant de l’époque islamique parfaitement conservée, malgré les naturelles réformes dont elle a fait l’objet et qui ont
obligé à modifier en partie sa structure. Il semble
qu’elle ait été construite au XIVème siècle, selon
certains historiens se basant pour cette affirmation sur la similitude de ses plâtreries avec
celles de l’Alhambra, exécutées sous le règne
de Mohammed V. À l’intérieur, on citera la cour
Les réformes successives qu’il subit finirent par
faire disparaître ses caractéristiques arabes les
plus marquées, mais son architecture reste un
exemple d’harmonie entre les lignes et les
volumes. La façade, à deux corps de logis ponctuée de piliers doriques et ioniques et d’un fronton incurvé, se distingue par l’élégance de sa
composition. Le noble bâtiment s’articule autour
de trois belles cours intérieures, l’une d'entre elle
de style renaissance.
187
La visite de Ronda s’effectue généralement à
partir de la place d‘Espagne, dans le quartier du
Mercadillo, où se trouve le Parador Nacional de
Turismo, ancien Hôtel de Ville. De là, on traverse la Ciudad, c'est-à-dire le vieux quartier, par le
Pont Neuf, sans doute la construction la plus
connue de Ronda, qui naquit du besoin de relier
directement la zone la plus ancienne de la ville
Après avoir traversé le pont, à gauche, se trouve le couvent San Francisco, fondé à l’époque
des Rois Catholiques et qui fut le siège du
Tribunal de l'Inquisition pendant des années.
Dans la rue Tenorio, à droite, se situe la maison
de San Juan Bosco, de style moderniste, dont
les capricieux jardins offrent des vues magnifiques. Tout près, se trouve la rue Beato Fray
Diego José de Cádiz, où se dresse l'église
Virgen de la Paz, sainte patronne de Ronda, une
image du XVIIème siècle. Les restes de ce religieux reposent dans une urne en argent aux
pieds de la patronne, dont la niche se situe sur
un intéressant autel rococo.
Le palais de Mondragón, actuel siège du Musée
de Ronda et de la Serranía, fut habité au XIVème
siècle, selon la légende, par le roi Abomelic, fils
du sultan de Fez, et ensuite par le gouverneur
nazari Hamed el Zegri. Après la conquête chrétienne, il devint la propriété de Melchor de
Mondragón, et Ferdinand le Catholique s’y logea
en 1501 lorsqu’il vint à Ronda à cause du soulèvement mauresque. Plus tard, il passa aux mains
du ministre de Charles II, Fernando de
Valenzuela.
.
La ville de Ronda se compose de trois zones
bien différenciées sur le plan géographique et
presque tout autant sur le plan architectural : le
tout premier noyau romain et médiéval, connu
sous le nom de la Ciudad; le quartier du
Mercadillo, au nord, uni au précédent par trois
ponts sur le Tage et qui est la zone commerciale et la plus étendue; et le quartier de San
Francisco au sud qui, comme le précédent, a
commencé à se construire au XVIème siècle.
Le pont fut inauguré en 1735, mais six ans plus
tard, une crue du Guadalevín le détruisit, provoquant la mort de 50 personnes. Le second projet, qui est celui que nous connaissons aujourd’hui, fut confié à Juan Martín de Aldehuela. Les
travaux commencèrent en 1751 et s'achevèrent
en 1793. L’auteur reçut tous types d’éloges car il
réussit à faire que l’imposante fabrique, de 98
mètres de haut, s’encastre parfaitement dans
l’abrupte gorge du Tage. Le tablier du pont est
soutenu par trois arcs en plein cintre, et l’arc
central, un espace qui autrefois servit de prison,
abrite aujourd’hui un centre d’interprétation de la
grande œuvre d’Aldehuela.
centrale, le bassin, la salle du couloir nord et les
ornements en plâtre qui décorent les arcs à l’entrée des chambres.
Ronda
Ronda
À NE PAS MANQUER
avec celle qui, au XVIII , était devenue la nouvelle Ronda.
CONVENTION BUREAU
Malaga, est l'A-357 en direction de Campillos.
Après avoir passé Ardales, à environ six kilomètres, rejoindre l’A-367 et une fois passé
Cuevas del Becerro, on arrive directement à
Ronda.
ème
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Ronda
.
.
Dans la zone sud de cette église, se trouve la
Porte d’Almocábar, nom qui fait référence à
l’ancienne nécropole qu’il y avait dans la zone
(al-maqabir en arabe signifie cimetière). Sa
construction se situe entre la fin du XIII ème et le
début du XIVème siècle. Sa structure, très solide, est flanquée par deux donjons semicirculaires entre lesquels se frayent un passage
trois arcs en fer à cheval. Sur le côté gauche,
a pris place en 1965 la Porte de Charles V, de
facture renaissance et achevée par le blason
de la maison d'Autriche.
De l’autre côté de ces portes, s’étend la Alameda
de San Francisco, et se dresse le couvent
Madres Franciscanas fondé en 1664 et reconstruit au milieu du XXème siècle. Par la rue San
Francisco, on arrive au couvent du même nom,
construit à l’endroit où le Roi Catholique installa son campement. Le couvent San Francisco,
achevé au XVIème siècle, intègre à sa facture des
éléments gothiques et mudéjars. Bien qu’ayant
dû se soumettre à certaines restaurations du
fait des dommages subis au cours des invasions napoléoniennes et de la Guerre Civile, il
conserve une magnifique porte élisabéthaine.
Dans la rue Armiñán, le voyageur peut visiter
trois musées très représentatifs de Ronda, le
Musée du Bandit (Museo del Bandolero), au
numéro 65, qui narre très visuellement l’un des
phénomènes les plus caractéristiques et qui ont
fait couler le plus d’encre sur la Ronda du XIXème
siècle ; le Musée de la Chasse, au numéro 59,
reprend la tradition séculaire de toute la région
de montagne ; et le Musée Thématique Lara au
numéro 29, situé dans le palais des Comtes de
la Conquista, qui offre au public une remar-
Sommaire
À l’est du quartier de la Ciudad, se dresse le
palais du Marquis de Salvatierra, dont l’architecture actuelle est le fruit des réformes effectuées dans l’ancienne demeure au cours des
XVIIème et XVIIIème siècles. Sur la façade, attirent
fortement l’attention les colonnes corinthiennes
et le splendide balcon en fer forgé, tandis qu’à
l’intérieur, on admirera les jardins, la chapelle,
le mobilier et la margelle du puits qui se trouve
dans la cour.
Dans la rue Santo Domingo, près du palais de
Salvatierra et du couvent qui a donné son nom
à la rue, se trouve la maison du Rey Moro, dont
le nom est dû à un carreau de faïence qui représente un roi musulman. Elle date du XVIIIème
.
À la confluence des rues Armiñán et Marqués
de Salvatierra, on rencontre le minaret de San
Sebastián, qui faisait partie d’une mosquée du
XIVème siècle, transformée ensuite en église
chrétienne sous le patronage de ce saint. Le
temple a aujourd'hui disparu. Le minaret arbore
une forme carrée et son corps inférieur conserve un arc en fer à cheval sous un linteau muni
de vousseaux. Le reste de la construction est
en brique, et on peut observer des restes de
carreaux de faïence employés pour la décoration. Le corps supérieur a été construit plus tard
pour utiliser la tour comme clocher.
188
De la place Duquesa de Parcent, on accède à
la rue Escalona, puis à celle d’Armiñán, qui
fait le lien avec la Cuesta de las Imágenes qui
abrite l’église Espíritu Santo, construite là où
se dressait une tour de défense almohade
détruite lors du siège des troupes chrétiennes. Les travaux du temple s’achevèrent
en 1505 et l'extérieur de l'édifice se distingue
par sa sobriété et par l’aspect de quasi forteresse que lui confèrent les contreforts de ses
hauts murs. L’intérieur comporte une seule
nef qui allie éléments gothiques et renaissance. Le retable du sanctuaire, de style
baroque, accueille le tableau intitulé la Venue
du Saint Esprit (Venida del Espíritu Santo) et
une Vierge de la Antigua, d'influence byzantine.
Bien qu’un peu éloigné de notre itinéraire, il
convient de signaler dès maintenant le Musée
Joaquín Peinado, qui occupe le Palais des
Marquis de Moctezuma (plaza del Gigante, s/n),
où sont regroupées environ 200 œuvres, parmi
lesquelles des huiles, des aquarelles, des dessins et des travaux graphiques de cet artiste de
Ronda, l'un des représentants les plus significatifs de l'École de Paris.
.
Là où se trouve maintenant le collège salésien
du Sacré-Cœur, sur la place de l’église Santa
María de la Encarnación, se dresse le château
du Laurel, une forteresse que fit construire
Scipion Émilien au IIème siècle av. J.C. Les
arabes en firent une casbah qui fut occupée par
les chrétiens et finalement par les troupes françaises au début du XIXème siècle. Battant déjà
en retraite, ces dernières dynamitèrent la forteresse et l’abandonnèrent en 1812.
quable collection d'antiquités, et divers objets et
pièces artistiques.
Ronda
Une mention spéciale mérite le chœur en bois
de noyer et de cèdre et construit aux alentours
du premier tiers du XVIIIème siècle. La Vierge de
los Dolores, qui préside un retable, est attribuée
tantôt à Martínez Montañés, tantôt à La
Roldana, deux excellents sculpteurs quoi qu’il
en soit. La façade gothique principale est pratiquement cachée par un balcon du XVIème siècle
tandis que la tour est de forme carrée, et de
style mudéjar. Près du clocher se trouve la
Casita de la Torre, un modeste oratoire de style
mudéjar arborant des arcs en fer à cheval
aveugles.
L’ancienne caserne militaire (Cuartel de
Milicias) abrite aujourd’hui l’Hôtel de Ville et
occupe l’un des côtés de cette place. Il s'agit
d'un grand bâtiment dont les deux étages
supérieurs sont ouverts en arcades. Il a été
construit entre les XVII ème et XVIIIème siècles, et
à l’intérieur on soulignera les plafonds à caissons mudéjars de l’escalier et la salle de
réunions. Deux autres bâtiments religieux se
côtoient sur cette place : l’église de la
Caridad et le Couvent Santa Isabel de los
Ángeles, tous deux construits au XVI ème siècle.
CONVENTION BUREAU
Construite sur l’ancienne mosquée principale,
l’Église Santa María de la Encarnación fut érigée entre le XVIème et le XVIIIème siècles, et offre
donc diverses solutions architecturales correspondant à autant de styles différents, ce qui
peut être observé en détail à l’intérieur du
temple. De la mosquée arabe, il reste une partie du mihrab, dont l’arc d’entrée est décoré de
plâtreries datant des XIIIème et XIVème siècles.
L’église a été commencée en 1508 en gothique
tardif, et de ses trois nefs, celle du centre arborait une voûte mudéjare qui a été remplacée par
des voûtes semisphériques suite au tremblement de terre de 1580, qui endommagea la
structure du temple. Le chevet, à sept chapelles, est exécuté en style renaissance tandis
que bon nombre d’autres détails sont clairement baroques.
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Un escalier de 60 mètres creusé dans la roche
relie ces jardins avec la source de la Mina,
dont les eaux se déversent dans le Guadalevín
et dont les musulmans surent tirer bon parti,
compte tenu de la sécheresse dont souffrait la
ville du fait de l’altitude à laquelle elle se trouve. Ce travail arabe s’est avéré capital pendant le siège de Ronda par les troupes chrétiennes.
.
.
Non loin de là, se trouve l’Hôtel Reina Victoria,
construit en 1906 par Lord Farrington, véritable pionnier du tourisme britannique. Dans l’une de ses
chambres, se logea le poète autrichien Rainer María
Rilke entre 1911 et 1912. Sa chambre conserve le
mobilier d’origine et quelques photos et lettres du
poète qui consacra à Ronda certains de ses écrits.
À environ deux kilomètres du centre urbain, se trouve le monastère mozarabe de la Vierge de la
Cabeza, un ensemble qui comprend les demeures
des moines, les cellules destinées à une petite communauté et une église creusée dans la roche, réalisée aux IXème et Xème siècles par les chrétiens aux
Sommaire
.
190
La Real Maestranza de Caballería de Ronda, la première école de dressage équestre de celles que fonda
Felipe II pour l’entraînement militaire et équestre des
nobles - un dressage qui comprenait aussi des festivités taurines –, trouva son premier siège sur la Plaza
Mayor, et deux siècles plus tard, ont été construites les
Arènes selon un projet de Martín de Aldehuela, qui a
aussi dessiné le Pont Neuf. Sur sa façade néoclassique, se distinguent deux puissantes colonnes toscanes qui supportent un fronton divisé arborant le blason royal. Le tout encadre un balcon en fer forgé orné
d’éléments taurins.
Juste à côté des Arènes, s’étendent les Jardins de
Blas Infante, où était situé autrefois le premier
théâtre Espinel, siège du Congrès andalou de 1918.
Cet espace vert se prolonge par une promenade en
corniche qui borde le plateau à près de 200 mètres
de haut sur la vallée du Guadalevín, et offre des vues
incomparables sur une bonne partie de la région de
Ronda. La promenade continue par la Alameda del
Tajo, où se dresse l’église de la Merced, qui renferme le bras de Sainte Thérèse, si cher au dictateur
Franco qui l'inclut dans son reliquaire particulier.
Dans la rue Real se trouve la Fontaine aux
Huit Jets (Fuente de Ocho Caños), construite
en même temps que la Porte Philippe V. Il
s’agit d’une construction simple et équilibrée
en pierre qui arbore le blason de la ville sur un
Sur la place des Descalzos, à laquelle on accède par
la rue Dolores, se dresse l'église Santa Cecilia
construite au XVIIème siècle, bien que sa façade
baroque, qui attire l’attention, date du XVIIIème siècle.
Par la rue Carrera de Espinel, on arrive à l’église del
Socorro, de grandes dimensions et réalisée en style
néobaroque après la destruction du bâtiment précédent de style XVIIIème.
En bas de la place, se trouve le Musée Taurin,
consacré principalement aux deux grandes
dynasties de toreros de Ronda : les Romero et
les Ordóñez. Les Arènes de Ronda sont le deuxième
monument le plus visité de la province de Malaga
(plus de 400 000 personnes par an) après la grotte
de Nerja.
.
Par le Puente Viejo, construit en 1616 et réhabilité dernièrement, en 1961, on accède à la
rue Real, et de là on arrive à la partie ancienne du quartier du Mercadillo, construit extramuros de la Ciudad pour éviter les impôts trop
élevés que devaient autrefois payer les commerçants de la ville proprement dite. Avec le
temps, cette zone deviendrait la référence de
la vie commerciale de Ronda.
Si de là on monte par la rue Santa Cecilia, on arrive au temple de la Vierge de los Dolores, au coin
de la rue portant le même nom. C'est une curieuse et artistique oeuvre de 1734 qui abrite un
retable contenant une peinture de l'image de la
Vierge. Sur deux de ses colonnes, sont représentés quatre pendus, sans doute pour rappeler les
exécutions publiques qui avaient lieu des siècles
plus tôt.
Les gradins ont une capacité de 5 000 personnes et
ont la particularité d’être complètement couverts :
136 colonnes toscanes supportent une double série
d’arcades. Une autre singularité de cette place est
que la barrière est réalisée en pierre. Les arènes ont
été inaugurées en 1875 par une corrida à laquelle
prirent part Pedro Romero et Pepe Hillo, deux
véritables légendes du combat taurin.
Ronda
Ronda
Après l’effondrement du Pont Neuf (Puente
Nuevo), il a été décidé de rénover l'entrée du
Pont Ancien (Puente Viejo), et d’en faire à nouveau la principale voie de communication
entre la Ciudad et le quartier du Mercadillo.
Ainsi, l'ancienne Porte du Pont (Puerta del
Puente) fut remplacée par une autre de style
néoclassique qui recevrait le nom d'Arc de
Philippe V. Près de cet arc, se trouve le populaire Sillón del Rey Moro, d'où l'on a de belles
vues.
de ses frontons. Elle possède deux fronts, l'un
présentant huit jets et l'autre servant d'abreuvoir. Près de la fontaine, se situe la tour de
l'église Padre Jesús, avec un beau clocher à
jour de style renaissance. Le temple date du
XVIème siècle mais sa décoration intérieure, à
base de plâtreries, correspond au XVIII ème
siècle. Le couvent Madre de Dios, adossé à
l'église précédemment citée, a aussi été
construit au XVIème siècle et allie des éléments
gothiques-renaissance et mudéjars.
CONVENTION BUREAU
siècle, mais l'aspect qu'elle présente aujourd'hui est le résultat de la réforme effectuée par
la Duchesse de Parcent au début du XXème. Ses
magnifiques jardins ont été dessinés par Jean
Claude Forestier.
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Ronda
.
.
La Foire de Mai (Feria de Mayo), qui a lieu la
deuxième quinzaine de ce mois en vertu d’un
Brevet Royal des Rois Catholiques (1487), passe
pour être l’un des rendez-vous les plus anciens
de toute l’Andalousie en son genre, l’agro-élevage. La fête commence par l'inauguration de la
La fête la plus internationale de Ronda est sans
aucun doute la Foire de Pedro Romero, les premiers
jours de septembre. En marge de l’excellent festival
de chant, des expositions d’attelage et des manifestations folkloriques propres d'une festivité de cette
nature, le spectacle par excellence de ces dates est
la corrida dite goyesca, au cours de laquelle est présentée une affiche de tout premier ordre. La particularité de cette corrida est que les toreros sont vêtus
de costumes de l'époque à laquelle Goya a immortalisé cette fête. Cette corrida a acquis un tel renom
que chaque année, y assistent des gens du monde
entier, et toute une série de célébrités qui ne manquent pas d’attirer une nuée de photographes.
Sommaire
Le fort caractère montagneux de Ronda définit
inévitablement la gastronomie locale, et parmi
ses plats les plus traditionnels, on trouve le lapin
au style de Ronda, le gaspacho de montagne, la
soupe d’artichauts, le cochifrito de borrego
(ragoût d’agneau), l’échine de porc fourrée aux
champignons ou les ragoûts de pied de porc. Le
livre de recettes de cette municipalité se complète par les savoureuses « migas rondeñas »
(mie de pain frite) accompagnées de chorizo
local, la perdrix au style de Ronda, la tortilla au
style de Ronda, truites de montagne, les
bouillons à la courge et les soupes de montagne
à la châtaigne. La charcuterie de la zone jouit
d’une haute réputation de par sa grande qualité.
En matière de pâtisserie, les « yemas del Tajo »
(à base de jaune d’œuf) occupent le tout premier
plan. Moins réputés mais non moins exquis sont
certains produits élaborés dans les couvents
claustraux, notamment les couvents de la
Merced et franciscains.
193
192
FÊTES
GASTRONOMIE
Le deuxième dimanche de juin a lieu le pèlerinage de la Vierge de la Cabeza au sanctuaire
mozarabe portant le même nom. L'image de la
Vierge est portée par les pèlerins depuis l'église
Santa María de la Encarnación jusqu'à l'ermitage,
où a lieu une grande fête où ne manquent pas les
chants, la danse et la bonne chère.
.
Les Bains Arabes, situés dans la zone de l’ancienne
juiverie, furent construits à la fin du XIIIème siècle ou au
début du XIVème siècle. Malgré leur incroyable intérêt
architectural, ils furent abandonnés – la morale chrétienne ne permettant pas certaines pratiques – et les
crues de la rivière Guadalevín finirent par les ensevelir. Lorsque la Duchesse de Parcent décida de
faire construire des jardins dans cette zone, les premiers vestiges des bains apparurent, mais ils furent
ignorés. Ce n’est qu’en 1935 que le gisement fut
acquis par l’État.
Il y a d’abord un défilé et la présentation de la
déesse Ceres, puis des concours, des jeux et des
représentations théâtrales, comme c'était le cas
dans la voisine Acinipo.
Ronda
De par son intérêt historique et artistique, nous
avons laissé pour la fin de l’itinéraire les Bains
Arabes et les ruines d’Acinipo, bien que ce dernier
gisement ne se trouve pas dans la ville mais aux
environs.
De l’ancienne ville romaine il ne reste que le théâtre
construit au siècle Ier av. J.C. sur un dénivelé du terrain, à la mode grecque, de là que les gradins soient
sculptés dans la roche. Une bonne partie des gradins, l’orchestre et le devant de la scène, réalisée en
granit sans mortier, sont en relativement bon état de
conservation. On a aussi retrouvé les restes d'anciens thermes, de deux demeures, et d’un temple
officiel, de la basilique et des portiques.
Le deuxième week-end de juin, a lieu le pèlerinage romain dans le district de Puerto Sauco. Il
s’agit, bien sûr, d’une fête selon les coutumes
romaines, à laquelle les habitants se rendent
vêtus des atours de cette époque.
La région de Ronda, de par son orographie
abrupte, a longtemps été mal desservie par rapport au reste de la province, ce qui a supposé un
obstacle pour l’expansion économique de la
région mais qui l’a en même temps protégée des
inévitables mimétismes que finissent par créer les
bonnes liaisons avec l’extérieur. Ceci se vérifie,
entre autres manifestations populaires, au cours
de la Semaine Sainte, qui depuis le XVème siècle a
évolué comme la ville, c’est-à-dire à son aise.
Ainsi, la Semaine Sainte de Ronda possède une
forte personnalité, bien qu’elle représente essentiellement la même histoire que les autres. Les
défilés en processions sont aussi nombreux que
spectaculaires, et les images adorées possèdent
une grande valeur artistique. Si à ceci on ajoute
la très particulière géographie urbaine de Ronda,
le résultat est facile à imaginer.
.
temps de la domination arabe. Le temple, très
simple, se compose de trois nefs : la nef principale
possède un autel au fond, la deuxième est également munie d’un autel aux pieds duquel se trouve
une ouverture permettant d’accéder à la crypte, et la
troisième servait de sacristie.
Traditionnellement, et par erreur, le gisement romain
d’Acinipo a été appelé Ronda la Vieja (Ronda la
Vieille), puisqu'une théorie affirme que ce fut le premier emplacement de la ville, théorie qui s’est ensuite avérée fausse. Ce gisement se trouve à 21 kilomètres de Ronda, sur un plateau dont l’altitude
moyenne est de 980 au-dessus du niveau de la mer,
et d’où on peut admirer d’immenses vues sur la
région. Selon Pline et Ptolomée, Acinipo appartenait
à la Beturia Celtica, mais à l’époque romaine, elle est
devenue l’une des principales villes de la Bétique.
foire des tapas (feria de la tapa), et tous les jours,
se déroulent des foires de traite de bétail caprin
et des expositions de bêtes. Ont lieu à cette occasion des concours réservés aux jeunes taureaux,
des dégustations d’huile, le concours annuel de
chiens de salon à Llano Margarita et le concours
de dressage de pur-sangs espagnols « Ciudad
de Ronda », auquel fait suite une exposition de
dressage de vaches.
CONVENTION BUREAU
Les fouilles réalisées jusqu’à présent ont permis de
retrouver les trois salles de bain (froide, tiède et
chaude), et les toits munis de voûtes en plein cintre,
qui sont reliées par des arcs, en plein cintre également. Les voûtes des bains sont percées de jalousies en forme d’étoile, qui tamisent la lumière et
créent une pénombre très appropriée au repos. Une
partie des chaudières et des conduites d’eau ont été
conservées, et les experts s’accordent à dire qu’il
s’agit de l’un des bains de cette époque les mieux
conservés de toute l’Espagne.
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Le village de Salares est situé sur
.
sALARES
Pour arriver à Salares, il faut prendre la route A355 qui relie Canillas de Aceituno et Árchez. Le
parcours fait 5 kilomètres de long et s’effectue en
deux heures environ, car il présente peu de difficultés.
Juste après avoir traversé le pont depuis
Salares, commence une agréable succession
de potagers et jardins qui forment des lignes
aux deux côtés du sentier que nous allons par-
.
.
Sommaire
Le chemin de retour vers Salares ne présente
plus de difficulté car il descend tout le temps.
Ce sera donc l’occasion d’en profiter pour ralentir la marche, et rejoindre Salares en quelques
minutes, en repassant par le pont romain.
.
Point de départ : parking de Salares.
Point d’arrivée : pont romain de Salares.
Parcours : parking de Salares, rue El Ejido,
pont romain de Salares, source de La Mina,
ombrée de la Casa de Haro, Col de la Cruz del
Muerto, colline de Fogarate, pont romain de
Salares.
C’est de là que part la piste qui mène directement au chemin principal de la montagne, sans
possibilité de perte. En prenant la bifurcation de
la gauche, on revient au village. En continuant
à droite, on arrive au col de la Cruz del Muerto,
à un kilomètre environ. De là, une nouvelle
déviation sur la droite, très facile à voir, mène à
la colline de Fogarate, d’où il est possible d'observer le premiers signes d'urbanisation,
presque aux limites du Parc Naturel. Là où termine le sentier, on retombe sur le chemin principal emprunté un peu plus tôt.
FICHE TECHNIQUE
La densité et les dimensions des chênes sont
dignes d’admiration. Aux alentours de la ferme
appelée Casa de Haro, se trouve une zone
habilitée pour le camping. Nous passerons
alors tout près d’un ravin presque entièrement
recouvert par la végétation. De là, on pourra
admirer de jolies vues du canyon au fond
duquel est niché le village de Salares.
.
194
Quelques mètres plus loin, se trouve la source
de la Mina, où on rencontre l'un des plus grands
exemplaires de chêne-liège de tout le parc
naturel. Quelques pas encore, et nous atteignons la zone connue sous le nom d’ombrée de
la Casa de Haro, un agréable exemple de végétation méditerranéenne.
Salares
Salares
PAR LE PONT ROMAIN
DE SALARES
une petite colline encadrée par le lit de deux
rivières et les hautes collines de la région malaguène de l’Axarquía. Ceci fait que les bâtiments
se déploient du nord au sud de la colline, le long
de rues courtes, bétonnées, abruptes et dont la
plupart sont munies d’escaliers permettant de
mieux gérer le dénivelé. Les rues du village sentent le jasmin et la fleur d'oranger, et nous évoquent des époques passées de légendes mauresques.
En arrivant à Salares, il faudra laisser la voiture
sur le parking qui se trouve au bord de la route
et prendre la rue El Ejido jusqu’à atteindre le
pont romain de Salares. Ce pont passe sur la
rivière portant le même nom et anciennement il
s’agissait de la voie qui reliait l'ancien chemin
des muletiers avec Alhama. On sait aussi que
pendant très longtemps il servit à unir le village
de Salares et le canyon de las Minas, d’où on
extrayait le sel qui, à l’époque romaine, donna
son nom au village.
courir. Bien qu’il présente quelques virages, il
faut continuer tout droit jusqu'à rencontrer une
déviation parallèle à l'axe du ravin qui se présente sur la gauche. On continue à marcher
autour de la rivière en faisant attention à la
variété de la végétation qui pousse sur notre
passage : lierre, ronces, fougères, etc.
CONVENTION BUREAU
PAR LE PONT ROMAIN DE
SALARES
Cette route passe par les Sierras de Tejeda et
Almijara, un massif impressionnant montagneux situé entre les provinces de Malaga et de
Grenade. Les parties plus planes côtoient les
pics montagneux comme celui de la Maroma,
qui est la principale forteresse de cet environnement offrant des vues spectaculaires sur la
Méditerranée.
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PAR LE PONT ROMAIN DE SALARES
Itinéraire
Route
CONVENTION BUREAU
Limites Commune
Salares
Salares
Limites Réserve
Naturelle
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jusqu'à la périphérie de Vélez-Málaga. Là, bifurquer sur l’A-335 en direction Alhama de Granada.
Après environ 9 kilomètres à partir de la périphérie de Vélez-Málaga, emprunter la MA-125 jusqu’à Canillas de Aceituno d’où part la MA-126
vers Sedella, puis la MA-127 qui mène à Salares.
En 1572, entre Salares et la disparue Banescalera,
la population atteignait environ 550 personnes et la
localité disposait d’un moulin à pain, d’un moulin à
huile, de deux pêcheries de thon, de 20 aires, de huit
fours à chaux et de dix ruchers. Il semble qu’une
bonne partie des habitants se consacraient à l’élaboration de la soie qui à l’époque était l’un des produits les plus en vogue.
À NE PAS MANQUER
Le tremblement de terre de 1884, qui secoua avec
virulence toute l’Axarquía, ne fit pas de victimes mais
causa de nombreux dégâts matériels. Le commissaire royal chargé d'évaluer les dommages destina
30 000 pesetas à aider les habitants à reconstruire
leurs demeures et à remplacer leurs biens.
Depuis la Costa del Sol, il faut prendre la voie
rapide Autovía del Mediterráneo (A-7; N-340)
Le noyau urbain de Salares est juché sur une
colline, un emplacement dont le choix semble
aujourd’hui être plus le fruit d’un caprice que d’un
besoin. Mais grâce à ces apparents caprices, le
visiteur peut découvrir une personnalité urbaine
insolite qui ne se reproduira plus après le Moyen
Âge. Rues courtes, certaines très en pente et
d’autres munies d’escaliers, tracent une carte
singulière dont on distinguera les façades des
maisons si souvent blanchies à la chaux dont les
199
.
De même que dans de nombreux villages de
l’Axarquía, après la prise de Vélez-Málaga en
1487, les représentants musulmans de Salares
se rendirent à la capitale de la région pour se
Les vexations auxquelles les maures furent soumis
pendant des années aux mains des chrétiens semèrent un mécontentement généralisé qui déboucha
sur une rébellion ouverte en 1569. Le soulèvement
maure dans l’Axarquía, emmené par Martín Alguacil,
commença à Sedella, Canillas et Salares et prit fin
au cours de la fameuse bataille du Rocher de
Frigiliana. Selon les chroniques, en 1571, se produisit l’expulsion des maures, dont 92 étaient de
Salares.
Mais à part un pont, qui est encore conservé, le
passage des romains par Salares s’est vu effacé
par les traces laissées par l'empreinte arabe,
comme la configuration du village et une forteresse dont il reste encore une tour à l'abri de laquelle le village s'est construit.
Nombre d’habitants : environ 220.
Habitants : salareños
Situation géographique : dans la région de
l’Axarquía, aux pieds de la Sierra de Almijara. Le
noyau urbain se trouve à 580 mètres d'altitude audessus du niveau de la mer, à 58 kilomètres de la
capitale malaguène et à 28 kilomètres de VélezMálaga. La commune enregistre des précipitations
annuelles moyennes de 670 l/km2 et les températures moyennes annuelles atteignent les 17ºC.
À ne pas manquer : Église Santa Ana (minaret
mudéjar), pont romain sur la rivière Salares, source
de Albarrá, colline del Puerto.
Informations touristiques : Mairie, C/ Iglesia, 2
(29714). Tél : +34 952 508 903; Fax : +34 952 508 905.
Les terres de Salares, ainsi que celles d’autres villages limitrophes (dont Banescalera, aujourd’hui
entièrement disparu), furent cédées en seigneurage
à don Pedro Enriquez, gouverneur d’Andalousie et à
la mort duquel elles passèrent aux mains de sa
veuve.
.
Les caractéristiques géographiques du défilé de
Salares – abondance d’eau, température
agréable et excellents refuges en cas d’une
attaque imprévue – ont attiré l’attention des phéniciens, des grecs, des carthaginois et bien sûr
des romains, qui donnèrent son premier nom à la
localité, Salaria Bastitanorum, en référence à un
gisement de sel qui, semble-t-il, se trouvait dans
la zone.
Salares
Salares
La nudité des roches couronnant les cimes les
plus hautes accentue encore plus la verdeur que
l’on rencontre aux alentours du noyau urbain,
près duquel coulent le Salares et le Sedella, qui
recueillent les eaux de la montagne et irriguent
plusieurs zones très exploitées sur le plan agricole. Là où l’eau manque, prédomine la culture de
la vigne.
soumettre aux vainqueurs. Ces faits eurent lieu
deux jours seulement après la prise de Vélez,
c’est-à-dire le 29 avril 1487.
CONVENTION BUREAU
Le petit village de Salares, niché au
cœur de la formidable et massive Sierra de
Almijara, déploie ses terres le long d'une frange
étroite qui côtoie la province de Grenade au nord
et pénètre au sud au coeur de l’Axarquía. Si on
tient compte du fait que ce territoire exigu présente une hauteur de 1 658 mètres au niveau de
la colline del Puerto, et que seulement sept kilomètres au sud, la cote d’altitude descend jusqu’à
480 mètres, le visiteur pourra se faire une idée du
terrain accidenté et abrupt sur lequel s'assied
cette commune.
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L’Église Santa Ana est le bâtiment le plus distingué du village. Édifié au XVIème siècle en style
mudéjar, il présente une seule nef avec croisée et
toiture munie d’une structure de tirants.
L’extérieur est extrêmement simple, et on en
signalera l’entrée par une porte munie d’un arc en
plein cintre. Le plus intéressant est sans doute le
minaret de l’ancienne mosquée, qui s’est vu ajouter un corps de clocher. Le minaret, construit en
brique rouge entre le XIIIème et le XIVème siècle, a
été déclaré Monument Historique Artistique
National en 1979, et est considéré comme l’un
des plus beaux exemples de l’art almohade en
Espagne.
Le pont romain sur le Salares, encore en usage,
présente un seul œil et ses piliers sont assis sur
des monticules rocheux de part et d’autre du lit de
la rivière. Sur certaines façades de la rue Puente,
qui débouche sur le pont romain, ont été placés
d’attrayants carreaux de faïence qui représentent
les mystères de la Via Crucis.
.
.
GASTRONOMIE
La cuisine de Salares est très similaire à celle des
villages de l’intérieur de l’Axarquía, mais comme
recettes propres des lieux, on peut citer les plats
préparés à base de fenouil, en potage, en omelette ou simplement sautés. Sont également
typiques les « migas » (mie de pain frite) et les «
gachas con cuscurrones », une bouillie de farine
faite de lait, de sucre et de miel. Pour la pâtisserie, les couronnes appelées « roscos » à l’orange
Sommaire
.
200
Au cours de la Semaine Sainte, prend place la
sortie en procession de la Vierge de los Dolores
et de Jésus le Jeudi Saint. Le plus caractéristique
de la Semaine de Passion de Salares est la façon
dont est célébrée la Résurrection. Ce jour-là, la
Vierge de los Dolores sort accompagnée uniquement de femmes, et parcourt la partie haute du
village, tandis que les hommes font la même
chose avec une petite image de l'Enfant
Ressuscité qu'ils promènent dans la partie basse
de la localité. Aux portes du cimetière a lieu la
rencontre des deux parties de la procession, dont
les images sont bercées par les porteurs sous
une salve de pétards.
Le 17 janvier, pour la Saint Antoine, saint patron
de Salares, les festivités sont les mêmes que
pour la Sainte Anne, avec la sortie en procession
du saint, qui parcourt les rues au milieu d'un
La veille de la Saint Jean est célébrée à Salares
comme dans les villages de l'intérieur des terres.
C'est-à-dire qu’au lieu de se rendre à la plage et
de se baigner, les habitants vont se laver le visage aux ruisseaux ou aux fontaines, comme le
requiert la tradition.
.
La Foire du village coïncide avec le week-end le
plus proche du 26 juillet, et honore Santa Ana,
sainte patronne de Salares. Une marche annonce le samedi matin le début de la foire, et le soir,
l’image de Santa Ana est portée en procession.
Une fois achevé le parcours, commence la fête
nocturne. Le dimanche, la sainte patronne est à
nouveau emmenée en procession, cette fois le
matin, et le soir, la fête nocturne reprend.
sont très populaires, et préparées, selon la tradition, suivant le canon de mesure du chiffre dix :
dix oranges, dix cuillerées d’huile et dix cuillerées
de sucre, le tout pour un kilo de farine. Ensuite,
on y ajoute selon les goûts anis, levure et bicarbonate avant de les frire et de les rouler dans le
sucre. Les terres de Salares produisent un excellent vin aromatique dit « oloroso ».
Salares
Salares
FÊTES
bruyant lancé de pétards. Le soir, la fête, et le jour
suivant, le pèlerinage jusqu’à un lieu appelé La
Era, où se dirigent les habitants de Salares avec
le saint et les animaux, qui seront bénis par le
curé. Lorsque le saint patron réintègre son
temple, les pèlerins se promènent dans les rues
du village et reçoivent une couronne appelée
« rosco », un verre de vin et une tapa.
CONVENTION BUREAU
murs, même imperceptiblement, augmentent de
grosseur d'une année sur l'autre.
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. tOLOX
TOLOX - VALLON DE LAS
CARNICERÍAS
COL DE LAS GOLONDRINAS PIC TORRECILLA
En arrivant aux pieds du Piloncillo, il y a une excellente vue du paysage alentour, surtout de la végétation riveraine qui suit le cours du ruisseau. Les
peupliers et les pins d’Espagne y abondent, et il
conviendra de prendre l’excursion avec calme et
de profiter de cette belle journée.
Le chemin traverse la vallée que forme le ruisseau Horcajos. En montant par le versant droit,
on arrive à la zone connue sous le nom de
Piloncillo. Pour y parvenir, il faut ignorer les
déviations qui se présentent continuellement à
droite et à gauche.
Sans dévier du chemin suivi, la rive poursuit jusqu’à une zone plane où en levant les yeux, on peut
voir l’imposante silhouette que forme le vallon de
las Carnicerías. Il s’agit d’un massif montagneux
d'une hauteur impressionnante, une interminable
succession de pierres et de végétation.
CONVENTION BUREAU
TOLOX - VALLON DE LAS
CARNICERÍAS
Le début de l’excursion ressemble à une promenade au départ de la localité de Tolox et
pénètre dans la montagne comme pour la traverser. Le point de départ est une piste qui part
du village vers le nord et continue ensuite par
un chemin balisé en direction est.
La route offre une bonne vision du
paysage, et vers la fin de l’itinéraire, il est possible de monter au vallon de las Carnicerías et
d’arriver à la zone plane qui débouche sur le
Rocher de los Enamorados ou sur le pic de
Torrecilla. L’ascension présente des vues
superbes sur la Sierra de Tolox et sur le village
encaissé dans la vallée, tout entouré de potagers.
SENTIER TOLOX - LA REGIA
Tolox
.
FICHE TECHNIQUE
.
Tolox
SUR LA VALLÉE DE LA
RIVIÈRE LOS CABALLOS
Point de départ : Tolox.
Point d’arrivée : Vallon de las Carnicerías
(Tolox).
Parcours : Tolox, vallée du ruisseau Horcajos,
Piloncillo, Vallon de las Carnicerías (Tolox).
.
.
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TOLOX - VALLON DE LAS CARNICERÍAS
.
Fin du circuit
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Itinéraire
Route
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
.
.
Tolox
Tolox
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
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CONVENTION BUREAU
COL DE LAS
GOLONDRINAS - PIC
TORRECILLA
Le point d'arrivée de cette route est
le Pic Torrecilla, de 1 919 mètres d’altitude. Avant
d’y parvenir, il y aura de nombreuses excuses
pour s’arrêter et contempler les vues qui s’offrent
à nous depuis les différents points de l’itinéraire.
Tolox
Tolox
La route commence au col de las Golondrinas,
situé sur la colline Corona, l’une des nombreuses
qui se dressent au cœur de la Sierra de las
Nieves. De là, on peut voir les alentours de Tolox
et différents chemins se présentent à nous. De
tous, il faut prendre celui de gauche, et passer
par certains tronçons de forêt qui ont été assez
fortement touchés par divers incendies au cours
des dernières années.
FICHE TECHNIQUE
.
.
.
Sommaire
Au fur et à mesure qu’on monte, la tranquillité
augmente et le paysage change et devient typiquement montagneux. Il reste encore à atteindre
le col de los Valientes, où aura lieu la dernière
pause avant le dernier morceau de chemin qui,
quelques mètres plus loin, mène au pic de
Torrecilla, à 1 919 mètres d'altitude.
.
206
Le circuit commence par une ascension qui
passe par les vallons de la Paloma et de
Domingo. Nous nous trouvons à une altitude de
1 300 mètres et après avoir marché en ligne
droite pendant quelques minutes, nous pourrons
choisir entre deux chemins. Il faut prendre celui
de droite et continuer à monter au milieu des
pins, des sabines et des pins d'Espagne tout en
profitant des vues que l’on a sur Malaga, Sierra
Nevada ou San Pedro Alcántara.
Point de départ : Col de las Golondrinas
(Tolox).
Point d’arrivée : Pic Torrecilla (Tolox).
Parcours : Col de las Golondrinas (Tolox), vallons de la Paloma et de Domingo, Col de los
Valientes, pic Torrecilla (Tolox).
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COL DE LAS GOLONDRINAS - PIC TORRECILLA
.
Fin du circuit
.
Itinéraire
Route
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
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Tolox
Tolox
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
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L’itinéraire proposé est un bon
exemple de la variété des paysages que l’on rencontre dans certaines zones de la Costa del Sol.
En 6 kilomètres seulement, on passera par des
zones de forêt, des terrains rocailleux et des sentiers longeant des ruisseaux.
Un peu plus loin, on passe par deux ruisseaux,
le Sapo et le Palmarejo, dans un cadre
agréable, juste un peu avant d’arriver à un
croisement où il faudra faire attention. En
empruntant le chemin qui part sur la gauche, le
paysage
devient
assez
particulier.
Contrairement au cadre rencontré précédem-
Tolox
.
.
.
Le sentier emprunté rejoint le chemin forestier
menant au Col de las Golondrinas (l’une des
ascensions les plus appréciées des amateurs
de VTT). C’est là que s’achève le circuit, avant
de commencer ce qui serait une nouvelle (et
rude) montée.
.
Point de départ : Alto de la Cuesta (Tolox).
Point d’arrivée : Col de las Golondrinas
(Tolox).
Parcours : Alto de la Cuesta (Tolox), vallée de
la rivière Los Caballos, ruisseaux Sapo et
Palmarejo, falaise, col de las Golondrinas
(Tolox).
Tolox
Le chemin s’ouvre au moment où la descente
commence. C'est le moment de se détendre et
de mieux profiter du paysage alentour, et en
suivant le cours du ruisseau, il est impossible
de se perdre. De nouveau, le contraste est fortement marqué au niveau du paysage, car
maintenant dominent les saules, les joncs et
une végétation plus luxuriante tandis que l’on
voit la montagne au loin.
FICHE TECHNIQUE
Le cadre reste agréable mais le chemin est
moins praticable et les passages rocailleux
augmentent. Il faut marcher avec précaution
car à certains moments, on passe près de plusieurs précipices où, par jour de brume ou de
pluie, la visibilité est réduite. De plus, il ne faut
pas oublier que l’on gagne en altitude ce qui
fait qu’il convient de bien doser ses efforts.
Ainsi, l’arrivée à la falaise, bien qu’étant l’un
des points les plus difficiles du circuit, est
aussi l’un des plus impressionnants. Toutes les
époques de l’année sont conseillées pour
effectuer cette randonnée, mais au printemps
et en automne, les couleurs du paysage sont
particulièrement fascinantes.
Alto de la Cuesta est un promontoire situé à un
peu plus de 4 kilomètres de la station balnéaire
de Tolox, et constitue le point de départ de notre
circuit. On peut commencer à marcher depuis ce
point (ce qui rallonge la distance indiquée dans la
fiche technique) ou aller en voiture jusqu’à l’endroit où naît un chemin forestier.
210
ment, où dominaient les pins et la végétation
luxuriante, le terrain est maintenant assez sec.
Toutefois, ce n’est pas un inconvénient car
l’absence d’arbres laisse mieux apercevoir les
attraits du paysage, comme la cascade de la
Regía, en toile de fond.
CONVENTION BUREAU
SUR LA VALLÉE DE LA
RIVIÈRE LOS CABALLOS
Au bout de quelques mètres, apparaît devant
nous un virage à droite assez fermé qui donne
sur un nouveau chemin de terre. On passe audessus de la vallée de la rivière Los Caballos,
la première vue intéressante de l’itinéraire
dont on profite encore mieux lorsque l’on
abandonne la pinède et que l’on entre sur les
terres dégagées.
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SUR LA VALLÉE DE LA RIVIÈRE LOS CABALLOS
.
Fin du circuit
.
Itinéraire
Route
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
.
.
Tolox
Tolox
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
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SENTIER TOLOX – LA
REGÍA
FICHE TECHNIQUE
.
.
Lors de la traversée du coupe-feu, la descente
s’effectue parallèlement au ruisseau La Rábita
avant de le traverser, puis de laisser sur la droite
une zone d’anciens bancs de sable appelée
Sommaire
.
Un peu plus loin, en atteignant le ruisseau La
Rábita, commence la partie la plus dure du parcours, car peu à peu on gagne en altitude jusqu'à
parvenir à la falaise. À ce point, et en faisant très
attention de ne pas s'approcher du bord, il sera
possible de contempler de magnifiques vues qui
rappellent un tableau où les couleurs sont les
principales protagonistes. Là, se mêlent le vert vif
des pâturages, le vert brillant des cistes et le gris
du gneiss.
214
On prend le sentier qui part de ce même virage
jusqu’à arriver au ruisseau Palmarejo, où une
pause sera la bienvenue pour reprendre son
souffle. Plus loin, un croisement nous mènera à
choisir le sentier partant de la gauche. De là, la
zone est vierge de végétation arborescente, mais
il est possible de distinguer les deux impressionnantes cascades que l'on rencontrera ensuite sur
le chemin : le Salto de la Regía et la naissance de
la rivière Los Caballos.
.
Point de départ : Alto de la Cuesta (Tolox).
Point d’arrivée : Col de las Golondrinas
(Tolox).
Parcours : Alto de la Cuesta (Tolox), auberge
Las Nieves, ruisseau Palmarejo, Salto de la
Regía, naissance de la rivière Los Caballos,
ruisseau Rábita, Huerta de Paco Reina, col de
las Golondrinas (Tolox).
Le chemin commence à l’endroit appelé Alto de la
Cuesta, qui se trouve à 4,4 kilomètres de la station balnéaire de Tolox. À l'intérieur de ce parc,
les routes ne sont pas goudronnées, il n'y a que
des sentiers forestiers qui partent de la route
reliant les différents villages de la région. Il est
donc conseillé de laisser la voiture à l’auberge de
las Nieves et de là, de monter sur environ 1 700
mètres par le sentier jusqu’à arriver à un virage.
Tolox
Tolox
Les personnes qui réalisent cette
excursion seront émerveillées par les contrastes
que nous offre ce Parc Naturel de la Sierra de las
Nieves, où la nature s’est montrée si généreuse
qu’elle y a déversé magie et beauté à tous les
coins. Du brun-rouge des péridotites, on passe à
un chemin recouvert du manteau gris du gneiss
granitoïde; des impressionnantes cascades
comme celles de Horcajuelos et La Regía, on
passe à contempler les eaux plus ou moins tranquilles des nombreux ruisseaux que l'on rencontrera en route. La communion des forces de la
nature pour le plus grand plaisir des randonneurs.
Huerta de Paco Reina. Le sentier s’achève à hauteur d’un chemin forestier qui mène au col de las
Golondrinas, important carrefour situé entre les
collines de la Cierva (1 100 m.) et d’Aranda (1
052 m.), et point de départ d’autres circuits de
randonnée.
CONVENTION BUREAU
La faune est également abondante dans cette
zone et le long du parcours, on pourra rencontrer
des sangliers, des chèvres de montagne, des rats
des pharaons, des lapins, des couleuvres, des
vipères, des merles ou encore des fauvettes,
entre autres.
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SENTIER TOLOX - LA REGÍA
Tolox
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Fin du circuit
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Tolox
CONVENTION BUREAU
Début du circuit
Route
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
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Itinéraire
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.
En partant de Malaga par l’A-357 jusqu’à
Cártama. À environ deux kilomètres de ce village, dévier par l’A-355 en direction Coín et
continuer sur l’A-366 en direction Alozaina.
Quatre kilomètres avant d’atteindre ce village,
se trouve le panneau indiquant la route
menant à Tolox.
Les remparts du château de Tolox, dont la
construction est attribuée aux phéniciens,
constituent l’exemple architectural le plus
ancien des lieux. Les romains utilisèrent le
château lors de leur séjour dans la région et en
883, il fut occupé par le rebelle Omar Ben
Hafsun qui le reconstruisit et en fit l’une de ses
défenses les plus sûres de la zone.
Pratiquement disparu à la fin du XVème siècle,
de l’ancienne forteresse il ne reste qu’un pan
de muraille et un passage. À sa place, s'installa le pittoresque quartier de Rinconada del
Castillo.
À NE PAS MANQUER
Dès l’entrée du village, le visiteur se rendra compte
qu’il pénètre dans une commune aux fortes saveurs
mauresques, avec ses rues irrégulières et étroites et
ses maisons aux façades éternellement blanches
sur lesquelles se détachent les vives couleurs des
fleurs. Passage obligé par le quartier de Rinconada
del Castillo, où les traces arabes s’accentuent
jusqu’à être parfaitement reconnaissables.
Sommaire
La construction de l’église San Miguel fut
achevée au début du XVIème siècle. C’est là que
se réfugièrent les chrétiens lors du soulève-
.
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Cette localité, tout comme Monda, passe sous
l’autorité du Marquis de Villena et Duc
d’Escalona, en 1509. La répression de
l'Inquisition se fait sentir à Tolox et en 1560, le
maire est publiquement réprimandé car les
gens du village chantaient et dansaient selon
la mode arabe au cours de certaines célébrations familiales. Après le soulèvement et l’expulsion des maures, la commune est pratiquement dépeuplée jusqu’à l’arrivée, à l’époque
de Philippe II, de vieux chrétiens provenant de
Castille et de Galice.
Les premières mentions de Tolox datent de la
période islamique et font référence à l’occupation de l’ancien château par le caudillo muladi
Omar Ben Hafsun en 833. À sa mort, la forte-
Habitants : toloxeños.
Situation géographique : dans la région de la
vallée du Guadalhorce. Le noyau urbain se trouve à
315 mètres d’altitude au-dessus du niveau de la
mer, à 52 kilomètres de Ronda et à 57 kilomètres
de Malaga. La zone enregistre des précipitations
moyennes annuelles de 750 l/km2 et les températures moyennes y sont de 17ºC.
À ne pas manquer : remparts du château, église
San Miguel, Musée des Arts et Traditions
Populaires, Ermitage San Roque, station balnéaire
Fuente Amargosa, Maison de l’Inquisition, Maison
de l’Hidalgo Fernández de Villamor, Parc Naturel
de Sierra de las Nieves.
Informations touristiques : Maison de la
Culture, C/ Encina 54. (29109) Tél : +34 952 487
333 ; Fax : +34 952 487 108.
.
Les premières colonies humaines de cette
zone remontent au Néolithique, à en juger par
les restes découverts (trois vases en céramique décorés) dans la grotte de la Tinaja,
près du Rocher de los Horcajos, à environ cinq
kilomètres de l'actuel quartier urbain. De
l’époque romaine date la pierre tombale
découverte correspondant à l’enterrement d’un
enfant, outre diverses inscriptions gravées
dans les murs de l’église et découvertes au
début du XXème siècle.
Tolox
Tolox
Un peu plus au nord, vers le vallon de las
Carnicerías et la rivière Horcajos, la montagne
présente d’impressionnants canyons où, malgré les falaises, poussent de petits bois de
pins qui semblent contredire la loi de la gravité. Ensuite, le relief s’adoucit et apparaissent
peu à peu des oliviers et des champs de
céréales qui cèdent le pas, une fois sur les
bords de la rivière Grande, à de nombreux
potagers où sont cultivés arbres fruitiers et
légumes.
resse passa aux mains de l'un de ses fils,
Soleiman, qui en 921 fut vaincu par
Abderraman III, dont les troupes détruisirent le
château. Lorsque la ville se rendit aux troupes
chrétiennes en 1485, la forteresse fut reconstruite mais en 1498, elle fut de nouveau abattue.
CONVENTION BUREAU
Sur le plan administratif, Tolox
appartient à la région de la vallée du
Guadalhorce, mais géographiquement, le village se trouve en plein milieu de la Sierra de
Ronda, notamment dans le Parc Naturel de la
Sierra de las Nieves, une zone qui apporte à
cette commune quelques uns des plus beaux
paysages que l’on peut admirer dans toute la
province de Malaga et qui se trouvent entre le
col de los Pilones et le pic de la Torrecilla
(1 919 m.). Lorsqu'elles se couvrent de neige quelques semaines par an seulement-, ces
terres redoublent d’attrait et sont tout simplement spectaculaires.
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La toiture de la chapelle de l’autel principal, le
chœur et les chapelles latérales, aux voûtes
semi-sphériques, correspondent au XVII ème
siècle. À l’intérieur, sont conservées trois
toiles du XVIIIème siècle représentant les fiançailles de la Vierge, l'Épiphanie et l'Adoration
des Bergers, oeuvres attribuées à Diego de la
Cerda. La tour, de forme carrée, est située au
chevet de la nef de l'évangile, et fut semble-til construite sur le minaret de l'ancienne mosquée.
Deux monuments d’intérêt architectural : la
Maison de l’Inquisition qui date de la fin du
XVIème ou du début du XVIIème siècle, et sa façade en brique visible encadrée par des
pilastres, et la Maison de l’Hidalgo Fernández
de Villamor, du XVIème siècle, et dont la façade
blanchie à la chaux fait ressortir les décorations en fer forgé.
Le Musée des Arts Populaires, situé rue
Encina 54 (Maison de la Culture), reprend les
traditions du XIXème siècle, où sont exposées
dans 3 grandes salles une salle à manger qui
reproduit la vie d’une famille; la cuisine, contenant des ustensiles anciens; la chambre, avec
un lit en bois, un berceau en fer, un coffre à
bijoux et même un missel de 1864; et une salle
consacrée aux outils des champs et à
quelques unes des pièces du dernier moulin à
huile qui fonctionna à Tolox. Il y a également
une exposition de photographies des années
50.
À la mi-août, ont lieu les fêtes patronales en
l’honneur de Saint Roch (San Roque). Ce sont
des journées bouillonnantes d’activité où le village au complet descend dans les rues pour se
divertir et honorer le saint patron des lieux.
Particulièrement intéressant est le 16 août, jour
de la procession du saint, qui dès sa sortie du
temple, est accompagné par de nombreux
fidèles qui protagonisent la dite « cohetá », qui
n’est rien de plus qu’un lancer de pétards (environ 60 000) escortant l’image de Saint Roch pendant tout son parcours dans les rues de Tolox.
Le 8 décembre (jour de l’Immaculée
Conception), a lieu le bruyant « Día de las
mozas », en souvenir d’une légende qui décrit
comment les chrétiens d’Alozaina, avisés du
danger que couraient ceux de Tolox, rusèrent
pour sauver les réfugiés dans l’église lors de la
rébellion maure. Le petit groupe qui partit au
secours des réfugiés dans le temple, lors de son
avancée sur Tolox, fit retentir des sonnailles et
autres instruments rudimentaires pour donner la
sensation qu’ils approchaient par centaines.
Tout autant d’importance revêt le « Día de los
polvos » (le jour de la poudre), une fête qui a lieu
quelques jours avant le Mercredi des Cendres,
en même temps que le carnaval. La tradition
veut que les jeunes se lancent du talc les uns sur
les autres jusqu’à en être complètement couverts. Autrefois, les jeunes gens utilisaient ce jeu
pour séduire les jeunes filles, qui ce jour-là ne
GASTRONOMIE
.
Sommaire
Les jours de carnaval a lieu le « Baile de la
guasa », sorte de bal populaire au cours duquel
sont chantées des chansons satyriques faisant
allusion aux faits les plus marquants de l’année.
Les plats les plus représentatifs de cette région
sont la soupe dite « tolita », typique de Tolox, le
« bolo » (soupe faite de tomate, d’œuf, d’oignon
et de citron), le ragoût de chevreau et le gaspacho. Pour les desserts, on soulignera le délicieux pain aux figues.
.
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Certain chroniqueur affirme que cette coutume
trouve son origine dans une dispute entre une
maure et une chrétienne, amoureuses du même
homme. Toutes deux travaillaient au four du village, le ton monta et elles finirent par se lancer à
la tête toute la farine possible. Actuellement, la
cour amoureuse a pris une autre direction, mais
la tradition est restée de s’enfariner mutuellement sans distinction de sexe ni d’origine, car
nombreux sont les étrangers qui viennent ce
jour-là à Tolox pour prendre part à cette fête si
singulière.
L’Ermitage San Roque, saint patron du village,
se trouve à trois kilomètres du centre urbain. Il
est de construction moderne (années 1880 et
XXème siècle) et d’architecture très simple, mais
depuis son emplacement, on aperçoit une
splendide vue de la zone.
FÊTES
descendaient pas dans la rue, ce qui fait que les
prétendants devaient faire preuve d’ingéniosité
pour couvrir de talc leurs amoureuses.
.
.
La station balnéaire de Fuente Amargosa (tél. :
+34 952 487 091) tire profit d’une source dont
les eaux possèdent des propriétés curatives,
particulièrement indiquées pour l’asthme et la
bronchite. Ses eaux furent déclarées d’utilité
publique en 1871 et son actuel hôtel possède
une capacité de 88 places. Parmi les personnages connus qui passèrent par là, se trouvent
Lagartijo et Miguel Primo de Rivera.
Tolox
ment maure en 1568. Après son incendie, elle
fut reconstruite en 1577 par le maître d’œuvre
de la cathédrale de Malaga, Diego de Vergara,
qui ordonna d'abattre les murs de l'autel principal, très affectés par le feu. En 1632, le
temple subit une nouvelle restauration. Il se
compose de trois nefs séparées par des arcs
en plein cintre qui reposent sur des piliers rectangulaires.
CONVENTION BUREAU
Tolox
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yUNQUERA
VALLON D’ALHUCEMAR
passe par la Sierra de
las Nieves, située au sud-ouest de la province,
dans la Serranía de Ronda. Istán, El Burgo,
Monda, Parauta, Tolox, Yunquera et Ronda sont
les localités situées à l’intérieur de ses terres.
.
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Après avoir marché quelques mètres de plus, on
commence à voir le col del Caucón. Dans le
même temps, la route perd en altitude (ce qui permet de mieux doser les efforts). Lorsque le chemin tourne à droite et passe par un vallon, il
recommence à monter, au début légèrement et
Sommaire
.
Point de départ : Yunquera.
Point d’arrivée : Vallon d’Alhucemar.
Parcours : Yunquera, col de Causón, mirador
Luis Ceballos, plaine des Colmenas, El
Merendero, Vallon d’Alhucemar.
FICHE TECHNIQUE
On continue à descendre avant d’atteindre une
esplanade qui constitue l’entrée d’une forêt de
pins d’Espagne très fournie et agréable. Lorsque
la forêt touche à sa fin, une nouvelle esplanade
se présente. Là, de tous les chemins possibles, il
faut prendre celui de gauche qui va jusqu’à Llano
de las Colmenas. La piste par laquelle on passe
entre maintenant sur un terrain confus qui monte
et descend sans arrêt. Après avoir dépassé la
montée par la zone connue sous le nom de
Merendero et être redescendu jusqu’à une nouvelle esplanade, on voit sans problème des pins
qui dépassent en hauteur tous les autres. C'est le
moment de faire très attention à ne pas se tromper de route et de prendre à gauche par un chemin qui monte légèrement.
.
.
Bien que certains seront surpris par le nom de
« Sierra de las Nieves » (Montagne des Neiges)
que porte cette zone, l’origine en est historique.
Au cours des XVIIème et XVIIIème siècles, à
Yunquera se trouvait une fructueuse industrie de
vente et distribution de glace et de neige qui
étaient stockées dans des puits en pierre ressemblant à un réfrigérateur.
À droite du monument qui se trouve à hauteur du
mirador, commence le sentier à suivre. Après
quelques pas, il se divise en deux chemins possibles : celui de gauche mène au défilé de la
Caína, tandis que celui de droite monte au
Rocher de los Enamorados.
Yunquera
Yunquera
SENTIER YUNQUERA – LOS
SAUCES
L’excursion
ensuite de façon plus prononcée par le vallon
d’Alhucemar. C'est là que le paysage est le plus
vif et splendide, car les espaces de montagne se
combinent avec les ruisseaux et d’autres points
plus bas.
CONVENTION BUREAU
Juste à l’entrée du village de Yunquera, apparaît
une piste forestière qui pénètre dans la Sierra de
las Nieves. C’est le début du chemin qui nous
mènera jusqu’au col de Caucón et qui, après 5
kilomètres, tourne à gauche. En continuant en
ligne droite, après 2 kilomètres, on atteint le mirador Luis Ceballos, où on verra facilement plusieurs véhicules garés. C’est l’endroit parfait pour
stationner pour les randonneurs qui ne veulent
pas commencer le parcours depuis Yunquera (ce
qui fait que le trajet augmente de 7 kilomètres par
rapport aux indications de la fiche technique).
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Fin du circuit
Yunquera
Yunquera
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Début du circuit
Route
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
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Itinéraire
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Le circuit commence au village de
Yunquera sur un chemin de terre situé en face du
terrain de football et près du camping. D’une longueur de huit kilomètres et d’une difficulté moyenne, il faudra environ quatre heures pour réaliser
cette excursion.
FICHE TECHNIQUE
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À cet endroit, en dessous du pic del Jarro, on voit
la ferme de Huarte, un petit domaine de cultures
de montagne alimenté par une fraîche fontaine.
Le sentier commence à descendre et il faut
prendre le sentier de droite qui passe près des
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.
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On descend entre les pins d’Espagne jusqu’à la
jonction entre le canyon d’Enmedio et le vallon
del Cañuelo, puis on traverse les pinèdes jusqu’à
atteindre Prado Caballo, où un chemin de terre
permet, au bout de deux cents mètres environ, de
retrouver le sentier qui mène au canyon del
Monje. Sur les versants de ce canyon, entre les
pins, on peut voir des exemplaires de pins
d’Espagne, de chênes rouvres et de chênes
verts. Après avoir passé le canyon, il faut monter
au col Huarte, d'où il est possible d'apprécier le
vallon de la Encina. C'est là que se trouve le premier élément humain remarquable, les restes des
anciennes mines de Convento.
.
Point de départ : Camping de Yunquera.
Point d’arrivée : Aire récréative Los Sauces
(Ronda).
Parcours : Camping de Yunquera, canyon
d’Enmedio, vallon del Cañuelo, Prado Caballo,
canyon de El Monje, col Huarte, vallon de la
Encina, pic del Jarro, ferme de Huarte, mines
de San Eulogio, aire récréative Los Sauces
(Ronda).
Le premier tronçon monte au milieu des oliviers et
des vignes et débouche sur un virage prononcé à
droite; il faudra prendre le sentier de gauche,
bordé de pins d’alep. Ce sentier conduit à un chemin de terre qui continue jusqu'au sommet. C'est
là que l'on pourra s'arrêter pour contempler les
vues sur le village de Yunquera, la vallée de la
rivière Grande et d’autres noyaux de population
comme Alhaurín de la Torre, Coín et Alhaurín el
Grande. De l’autre côté, le paysage est empli
d'oliviers et de châtaigniers, de buissons et de
pinèdes, mélange de nature et de civilisation.
Yunquera
Yunquera
Yunquera se trouve au cœur de la Serranía de las
Nieves, et jouit d’un cadre naturel d’une beauté
extraordinaire, car plus de la moitié des terres de
la commune se trouve à une altitude de 800
mètres au-dessus du niveau de la mer.
mines de San Eulogio, ancienne exploitation
minière actuellement en ruines. Enfin, on parvient
à l'aire récréative de Los Sauces, où il sera possible de se reposer et de se rafraîchir, car cette
zone est parfaitement habilitée et possède des
tables et des bancs, des barbecues, une fontaine
publique, des douches, un lavoir, des toilettes et
un parking.
CONVENTION BUREAU
SENTIER YUNQUERA LOS SAUCES
Ce parcours se trouve en dehors de la zone de
réserve du parc naturel et la contemplation des
beaux paysages de montagne et des épaisses
forêts regorgeant de pins et de pins d’Espagne
nous remplira d’admiration. Le long de ce sentier,
nous allons rencontrer la plus vaste pinède de la
Serranía de Ronda, jalonnée de chemins qui
montent et qui descendent et de profonds ravins
creusés par les rivières.
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SENTIER YUNQUERA - LOS SAUCES
.
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Fin du circuit
Yunquera
Yunquera
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Début du circuit
Route
Limites Commune
Limites Réserve
Naturelle
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Itinéraire
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Yunquera
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Bien que l’on ait retrouvé quelques vestiges
d’une colonie arabe, l’actuelle Yunquera est
née après la conquête chrétienne (1485), plus
concrètement lorsqu’au milieu du XVIème siècle,
les terres furent repeuplées par des gens
venus d’Estepa.
Au départ de Ronda, prendre aussi l’A-366 mais en
direction Malaga. À environ 25 kilomètres, se trouve
El Burgo, et 9 kilomètres plus loin, Yunquera.
rées par des piliers cruciformes qui soutiennent des arcs en plein cintre. La croisée, voûtée, est terminée par une petite coupole décorée de quelques reliefs.
À NE PAS MANQUER
L’Ermitage Cruz del Pobre se dresse près du
cimetière du village. Sa construction, achevée
en 1866, renvoie à l’architecture populaire. Il
possède une forme hexagonale et un toit à six
pentes. L’intérieur est présidé par l’image du
Christ de la Cruz del Pobre, fortement vénérée
par les habitants de Yunquera.
L’itinéraire au départ de Malaga est le plus recommandé pour se rendre à Yunquera. Il faut prendre
l’A-357 en direction Campillos. Après avoir parcouru
environ 14 kilomètres, passer le village de Cártama
et prendre l’A-355 jusqu’à Coín. À partir de là, continuer par l’A-366 (c’est la même route que la précédente, mais le changement de tronçon conduit à un
changement de dénomination) jusqu’à Alozaina. De
là, suivre la même route jusqu’à Yunquera.
Au cœur du centre urbain, qui conserve encore en partie son tracé médiéval, se trouve
l’église Nuestra Señora de la Encarnación, qui
est peut-être la plus grande de toute la Sierra
de las Nieves. Le temple a été érigé en 1505
mais la partie qu’il en reste correspond plutôt
au XVIIème siècle. Elle possède trois nefs sépa-
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.
Les arabes, du fait de leur légendaire quête
permanente d’eau, surent profiter au maximum
des nombreuses sources jaillissant de la montagne, et mirent au point un habile système
d’irrigation pour les potagers. La tradition agricole n’a pas changé dans son essence,
comme on peut actuellement l’apprécier dans
les zones consacrées aux cultures des vallées
des rivières Grande et Jorox, tandis que le
haut plateau est dominé par l'olivier.
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Habitants : yunqueranos.
Situation géographique : à l’ouest de la région de
la vallée du Guadalhorce, à la limite de celle de Ronda
et en pleine Sierra de las Nieves. Le noyau urbain se
trouve à 680 mètres d’altitude au-dessus du niveau de
la mer, à 36 kilomètres de Ronda et à 63 kilomètres de
la capitale, Malaga. La zone enregistre des précipitations moyennes annuelles de 910 l/km2 et les températures moyennes y sont de 16,4ºC.
À ne pas manquer : église de Nuestra Señora de
la Encarnación, ermitage de la Cruz del Pobre,
tour de vigie (Torre Vigía), ermitage de Nuestra
Señora de Porticate, la Torrecilla, Sierra de las
Nieves, pinsapar -forêt de pinsapos- de Junquera,
puits à neige (Pozos de Nieve), la source de Río
Grande, le barrage de Río Grande et les greniers
municipaux -positos- de Río Grande.
Mairie, plaza de la Constitución, 13 (29410)
Tél : +34 952 48 26 09 ; Fax : +34 952 482 905.
Office de Tourisme, C/ del Pozo, 17.
Tél. : +34 952 482 609.
.
L’endroit qu’occupe le village est l’un des deux
passages permettant de pouvoir traverser
assez facilement les montagnes orientales de
la Serranía de Ronda. Si à cela on ajoute
l’abondance d’eau qui jaillit des sources naissant dans la montagne, on peut supposer que
la zone fut habitée dès la Préhistoire, même si
ce n’est qu’à l’arrivée des romains que l’on
assiste à une installation humaine stable, bien
que très dispersée entre les fermes et les villas de repos.
Yunquera
Même en dehors des limites du Parc Naturel,
les terres de Yunquera offrent au voyageur
quelques uns des lieux où la jonction entre collines et vallées – avec l’inévitable présence du
pin d’Espagne comme principale espèce arborescente – donne naissance à des espaces
d’une beauté surprenante, comme celui que
l'on peut observer aux alentours des ruines du
Couvent Nuestra Señora de las Nieves,
presque à la limite avec la commune de El
Burgo. Il serait tout aussi long d’énumérer les
lieux « uniques » que l’on peut comptabiliser
dans cette commune que de s’étendre sur l’immense attrait de terres qui ont pratiquement
reçu tous les bienfaits de la nature. Le visiteur
ne manquera pas de s'en rendre compte dès
qu'il s'approchera de Yunquera.
Tout indique que Yunquera ne fut jamais vraiment une ville romaine. Ce fut plutôt un passage commercial et politique à l'époque, car
aucune chaussée romaine - structure indispensable pour la cohésion de l’empire – ne
passe par ses environs. Et aucun gisement
n’indique l'existence de quelque type de
construction notable que ce soit, à l’exception
des deux ponts qui ponctuent la route menant
à Ronda. En revanche, on sait que les romains
l’appelèrent « Juncaria », ce qui signifie pré de
joncs.
CONVENTION BUREAU
La commune de Yunquera bénéficie amplement de l’exceptionnelle Sierra de
las Nieves du point de vue du paysage et de
l’écologie, car non seulement elle fait partie du
Parc Naturel de Sierra de las Nieves proprement dit, mais aussi de son cadre, déclaré
Réserve de la Biosphère par l'UNESCO. Le
voyageur pénètre donc dans l'une des zones
de plus grande valeur paysagistique de la province de Malaga et les mieux protégées, étant
données les strictes normes qui régissent
toute activité réalisée sur ce territoire depuis
cette reconnaissance internationale.
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GASTRONOMIE
Le village se pare de fleurs et de plantes pour
la fête du Corpus Christi et installe les dites
« tables » qui présentent une image du
Seigneur généralement ornée de fleurs et de
bougies. Lorsque passe la procession devant
les « tables », il faut dire une prière et lancer
des pétales de fleurs sur l'ostensoir. La procession s’achève sur la place du village devant
une grande « table ».
La veille de la Saint Jean, le 23 juin, est
connu à Yunquera sous le nom de fête des
Sommaire
La viande de gibier ou d’élevage, les légumes,
l’huile, la farine et le vin sont les ingrédients
essentiels de la cuisine de Yunquera, dont on
signalera comme plats autochtones le lapin à
l’ail, les ragoûts (généralement préparés à
base de viande de chevreau), la « pirriñaca »
(sang frit à l’oignon, à la tomate et au poivron),
la soupe à la tomate et la « colmenilla » (dont
le principal ingrédient est le champignon du
même nom, la morille, qui pousse sous les
pins d’Espagne). Les poêlées, les potées au
chou et la charcuterie maison (chorizo, saucisson et diverses sortes de boudins) viennent
compléter la carte la plus authentique de la
gastronomie de Yunquera. Sans oublier les
chaussons aux cheveux d’ange, les beignets
et le célèbre jus de raisin ou « mosto ».
.
Le carnaval, vers la fin février, marque le début du
calendrier des festivités à Yunquera. Marches,
déguisements et concours de figurants sont
quelques unes des activités qui prennent place
pendant ces jours-là, pour s’achever avec l’enter-
À l’aube du Vendredi Saint, la Vierge de la
Soledad entraîne derrière elle pratiquement
tout le village. L’image du Ressuscité, le
dimanche, ferme la Semaine de Passion de
Yunquera, qui se distingue par la tradition,
d’ascendance castillane, d’épingler dans le
manteau de la Vierge ou dans la tunique de
Jésus des billets en guise de remerciement
pour un souhait exaucé.
Les fêtes patronales en l'honneur de la Vierge del
Rosario et de Saint Sébastien ont lieu le 7
octobre, date qui commémore certaines des coutumes les plus anciennes de la localité, comme
l’offrande de raisins à la sainte patronne. Une fois
les exigences de la dévotion accomplies, sur la
place du village tous ceux qui le souhaitent se
mettent à fouler le raisin. Le même jour, a également lieu le rosaire de l’aurore : à partir de 7
heures du matin, les femmes se réunissent et
parcourent les rues du village en priant avant de
prendre le petit déjeuner sur la place du village,
composé de churros, de friandises et de chocolat.
233
FÊTES
Le 16 juillet a lieu ce qui est connu dans tout le village sous le nom de « El Traslado », et qui
consiste à conduire en procession la Vierge del
Carmen de l’Ermitage de Porticate (la Virgen
Chiquita de Porticate, ou la petite Vierge) jusqu’au village et à conduire la Vierge del Carmen
Grande (la grande Vierge) de son église à
Porticate. Chacune des vierges reste un mois à
son endroit temporaire.
Une fois terminé le mois de séjour au village, la
petite Vierge est ramenée à Porticate (le 15 août),
cette fois au cours d'un pèlerinage. À mi-chemin,
on lui place des grappes de raisins dans les
mains et une guirlande de jasmins autour du cou.
Lorsque les pèlerins arrivent à Porticate, un repas
est organisé et à la tombée du jour, tous rentrent
au village.
.
Un peu en retrait également, à environ quatre
kilomètres, et à quelques 1 700 mètres du côté
droit de la route qui mène à Ronda, se trouve
la Torrecilla, une forteresse arabe de forme circulaire et cylindrique dont certaines parties
conservent encore leur crépit. Son diamètre
est de 5,20 mètres et elle fait 11 mètres de
haut. La partie massive atteint presque six
mètres, tandis que celle correspondant à l’habitation se trouve au sommet.
La Semaine Sainte a lieu au beau milieu d’une
grande ferveur. La nuit du Jeudi Saint, sort la
procession de Nuestro Padre Jesús Nazareno
et de Maria Santísima de la Salud y
Esperanza. Le Vendredi Saint, a lieu un Via
Crucis au lever du jour qui part de l’Ermitage
Cristo de la Cruz del Pobre et auquel ne participent que les hommes. L’après-midi, ont lieu
les processions du Santo Sepulcro, de María
Santísima de los Dolores et Vera Cruz, et de
Cristo de la Cruz del Pobre. Près du cimetière,
se produit la rencontre, puis le Christ crucifié
est ramené dans sa chapelle tandis que les
deux autres images sont reconduites dans
leurs églises.
« Juanes ». C’est l’un des rares lieux où cette
célébration possède une connotation religieuse car des autels sont dressés dans les rues et
richement décorés avec des plantes, des
linges, des pots de fleurs et même des poupées. Tous ces éléments sont disposés autour
d’un tableau représentant un saint. Bien entendu,
cette activité s'accompagne d'une grande fête
populaire et du brûlage d'un pantin préalablement
bourré de pétards pour que le jeu ne passe pas
inaperçu.
Yunquera
Yunquera
Un peu en retrait du noyau urbain, à environ
cinq kilomètres, se dresse l’Ermitage Nuestra
Señora de Porticate, construite au XVIIIème
siècle mais remodelée en 1929. Il s’agit d’un
bâtiment très simple, de forme rectangulaire
muni d’une structure en bois à deux pentes.
Dans l’un de ses murs, se trouve une petite
niche octogonale pourvue de plâtreries décorées aux angles. La petite structure est terminée par une coupole peinte selon le style rococo du début du XIXème siècle.
rement de la sardine accompagnée de son cortège endeuillé de veuves. Au moment de brûler la
sardine, les pétards qu’elle renferme explosent et
le tumulte est reçu avec les hauts cris de tous.
CONVENTION BUREAU
À un demi-kilomètre du centre urbain, en
direction El Burgo, se trouve la Tour de guet,
construite au XVI ème siècle et connue à
Yunquera sous le nom de « El Castillo », où se
trouve le centre d’information du Parc Naturel
Sierra de las Nieves. Sa structure est troncoconique – pratiquement cylindrique – et fermée à l’extérieur par une calotte sphérique.
Sur ses murs en moellons, s’ouvrent des baies
très évasées conçues pour assurer une bonne
défense.
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& CONVENTION BUREAU
sommaire
CYCLOTOURISME
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.
.
.
Antequera
Axarquía Costa del Sol
Costa del Sol Occidentale
Guadalteba
Malaga-C
Costa del Sol
. Nororma
. Serranía de Ronda
. Sierra de las Nieves
. Vallée du Guadalhorce
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Índice
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page 258
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c YCLOTOURISME
EPIQUE ET A LA
JOURNEE DANS LES
REGIONS MALAGUENES
Introduction
.
Cyclotourisme
.
Par ailleurs, il nous a semblé intéressant d’inclure un petit appendice concernant un aspect, fait
ou lieu illustrant encore mieux les caractéristiques de chaque région, que ce soit du point de
vue culturel, artistique, paysagistique, gastronomique, etc.
Vous pourrez visiter et découvrir des villes aussi
emblématiques qu’Antequera, Vélez-Málaga, Ronda
ou Malaga, ou des villes aussi cosmopolites que
Marbella; mais ce qui rehausse véritablement ces
routes, ce sont les petits villages malaguènes et
leurs maisons blanchies à la chaux, leurs étroites
rues ornées de fleurs, leurs riches traditions, leur
gastronomie, et le charme de leurs sages habitants.
Cliclotourime
Sommaire
caractéristiques des routes, il
dire qu’elles sont parfaitement
cyclotourisme, car 100% d’entre
goudronnées et parfaitement
À la fin de ce guide, se trouvent des tableaux
résumant les caractéristiques principales des 9
routes présentées, comprenant tous les cols de
montagne qu’il faudra gravir sur deux roues.
Nous vous invitons donc, amants du cyclotourisme et de notre province, à découvrir en toute
simplicité et en toute écologie, à la force des
mollets et juchés sur vos inséparables bicyclettes, les plus beaux parages de la province
de Malaga.
.
236
Nous vous proposons d’effectuer un parcours
ouvert aux cinq sens le long de ces beaux
parages de la géographie malaguène qui vous
permettra de profiter de ses monuments, de sa
riche gastronomie, de ses habitants, etc.; et bien
entendu, de ses routes, bon nombre d’entre elles
retirées, parfois peu accueillantes et encore
moins fréquentées par les véhicules motorisés
mais parfaitement goudronnées.
Quant aux
convient de
adaptées au
elles sont
cyclables.
Cyclotourisme
Le relief malaguène est très varié. Le grand
nombre de montagnes a favorisé la formation de
nombreux espaces naturels, dont bon nombre
d’entre eux sont pratiquement vierges pour la
pratique du tourisme actif. Ses fertiles vallées guident les claires eaux des rivières vers la mer
Tous les circuits sont accompagnés d’une pratique carte permettant de visualiser le parcours;
un profil général de ce dernier où sont indiqués
les principaux lieux de passage, la nomenclature des routes, l’existence de vues panoramiques
et même la présence de fontaines. Face aux
montées les plus importantes, nous avons cru
opportun, pour les amants des pourcentages,
d’ajouter l’altimétrie du col le plus représentatif.
Les cartes que nous avons incluses en guise de
référence géographique sont extraites des
cartes de Vocento.
.
La province de Malaga se trouve à l’extrémité sud
de la péninsule, dans la moitié occidentale de la
communauté autonome d’Andalousie. Elle est
limitée au sud par la mer Méditerranée, avec
laquelle elle partage 161 kilomètres de littoral et
jouit d'une frontière naturelle avec la province de
Grenade au nord-ouest, avec Cadix à l’ouest et
avec Cordoue au nord.
La province de Malaga constitue sans aucun doute
l'un des centres touristiques les plus importants au
monde. Il est bien connu que le potentiel touristique de la province est immense, mais en ce qui
nous concerne, nous avons voulu présenter une
facette touristique et sportive à la fois : le cyclotourisme, un tourisme complètement écologique qui
nous permettra de découvrir des lieux exceptionnels. Le grand patrimoine de la Costa del Sol est
représenté par 101 communes que se partagent
neuf grandes régions : Antequera, Axarquía, Costa
del Sol Occidentale, Guadalteba, Guadalhorce,
Malaga, Nororma, Serranía de Ronda et Sierra de
las Nieves. Nous avons cru opportun de vous faire
partager une route cyclotouristique pour chacune
de ces régions afin d’égrener peu à peu, lentement
mais sûrement, les coins les plus beaux et les plus
retirés de la Costa del Sol.
Introduction
Le Patronato de Turismo Costa del Sol a voulu
inclure dans ce guide de tourisme actif un chapitre spécial consacré au cyclotourisme afin de
promouvoir et faire connaître ses contrées par le
biais de circuits à bicyclette.
Les neufs circuits choisis pour ce guide révèlent
en détails les valeurs paysagistiques, sociales et
culturelles de la province de Malaga. Un guide
indispensable pour tous les amoureux de la petite reine et amants de la nature.
CONVENTION BUREAU
.
Ce guide que nous vous proposons
ici constitue un outil complet idéal pour découvrir
les différentes régions de la province de Malaga
par le biais de la modalité écologique que représente le cyclotourisme, une discipline praticable
en toute liberté. Allier sport et tourisme va nous
permettre de découvrir de façon active, le long
des routes solitaires, les recoins les plus méconnus de la géographie malaguène et son histoire,
ses paysages de rêve, son patrimoine artistique
ou culturel, ses fêtes, sa gastronomie et surtout
l’idiosyncrasie de ses habitants, illustres protagonistes de la province.
Méditerranée, véritable locomotrice du potentiel
touristique de la province. Cette géographie riche
et variée a accordé à la Costa del Sol de merveilleuses caractéristiques climatiques, un autre
de ses grands trésors.
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.
aNTEQUERA
ENTRE CALCAIRE ET
MONUMENTS
comme le « bienmesabe » (sorte d’œufs à la
neige).
Le parcours que nous nous disposons à réaliser
possède un fort impact paysagistique, idéal pour
allier nature et culture régionales au cours d’une
belle journée cyclotouristique.
CONVENTION BUREAU
ENTRE CALCAIRE ET
MONUMENTS
C’est une région dotée d’une grande richesse
monumentale, artistique et archéologique, dont on
signalera surtout l’illustre ville d'Antequera, la plus
représentative de la cohabitation des cultures au fil
de l'histoire. Sans oublier sa riche gastronomie, où
l’huile d’olive vierge extra de la variété « hojiblanca » est la cerise sur le gâteau pour des plats aussi
connus que la « porra antequerana », les
« migas » (mie de pain frite), le « chivo a la pastoril » (ragoût de cabri), les typiques « molletes »
(petits pains mous) ou les desserts monacaux
Plus d’informations dans la section Ville à Ville
de visitcostadelsol.com.
La région d’Antequera, située au
nord de la province de Malaga, jouit depuis toujours d’une situation géographique stratégique,
car elle relie depuis l’époque musulmane la
Haute et la Basse Andalousie avec le littoral et le
plateau central. Sa situation centrale se complète
par une formidable beauté paysagistique, où le
Torcal et la Laguna de la Fuente de Piedra se distinguent entre tous.
Antequera
Antequera
FICHE TECHNIQUE
Cyclotourisme
.
Cyclotourisme
.
Dénivelé : 1484 m.
Vitesse moyenne conseillée : de 20 à 25 km/h.
Temps de parcours : 2-3 heures
Saison de l’année la plus adaptée : printemps et
automne. En hiver, il y a souvent des restrictions de circulation à cause des chutes de neige. Et l’été est relativement hostile du fait des températures élevées.
Arrêts conseillés : Antequera et son ensemble
monumental, Parage Naturel de El Torcal, Boca del
Asno.
Développement minimum : 38x25 ou triple plateau
Autres : appareil photo indispensable.
.
.
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Cliclotourime
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ENTRE CALCAIRE ET MONUMENTS
CONVENTION BUREAU
RÉGION :
COMMUNES :
ROUTE :
KILOMÈTRES :
Antequera
Alameda, Antequera, Casabermeja, Fuente de Piedra, Humilladero, Mollina, Villanueva de la Concepción.
ANTEQUERA - LA JOYA - VILLANUEVA DE LA CONCEPCIÓN - EL TORCAL - ANTEQUERA
53,1
ROUTOMÈTRE
ROUTE 1 : ANTEQUERA - LA JOYA - TORCAL - ANTEQUERA
.
DESCRIPTION
508
0,00
C-3310
ANTEQUERA. Rond point de la Plaza de Castilla près des arènes.
586
2,27
A-343
Carrefour. Tourner à droite en direction Valle de Abdalajis.
653
9,85
MA-437
Carrefour. Tourner à gauche en direction La Joya et Nogales.
899
14,19
MA-437
Col de Joya - Nogales.
697
16,90
MA-437
LA JOYA- Traversée urbaine en direction Villanueva de la Concepción.
566
26,30
C-3310
Carrefour. Tourner à gauche en direction Villanueva de la Concepción.
589
27,50
C-3310
VILLANUEVA DE LA CONCEPCIÓN. Traversée urbaine.
952
34,66
MA-9016
Carrefour. Tourner à gauche en direction Torcal.
1225
36,61
MA-9016
Col de Torcal d'Antequera.
1204
37,20
MA-9016
TORCAL DE ANTEQUERA. Demi-tour en direction Antequera.
862
42,90
C-3310
Boca del Asno. Précaution dans les virages dangereux.
586
50,67
C-3310
Carrefour. Continuer tout droit vers Antequera par la même route.
508
53,06
C-3310
ANTEQUERA. Fin du circuit à Plaza de Castilla.
.
.
240
Cyclotourisme
Cyclotourisme
ROUTE
.
P.K.
Antequera
Antequera
ALTITUDE
Cliclotourime
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.
Cyclotourisme
.
Antequera
.
Cyclotourisme
Après avoir passé cette partie en dents de scie,
on arrive à Villanueva de la Concepción. Après
une brève traversée urbaine, il faudra tourner à
gauche par la C-3310 pour aborder une nouvelle
ascension vers le Torcal, véritable écueil de la
journée. Avant, il sera possible de se ravitailler en
eau à une source située sur la place du village.
Une promenade dans Villanueva ne laissera pas
indifférent le visiteur : maisons toutes blanches,
rues larges, avenues restaurées et promenades
aménagées en espaces verts. Le climat est
excellent étant donnée la proximité de la côte
malaguène, à 30 kilomètres à peine de là.
Impossible de passer sous silence la célébration
annuelle de la Fête des chants dits Verdiales, la
.
242
lets. Peu après, on passe près de la porte d'accès au Parc Naturel Lobo Park, où il est possible
d'admirer des loups de quatre espèces en semiliberté. Au Km. 9,85, on abandonne la A-343
pour prendre à gauche vers La Joya par la MA437. À partir de là, on entre dans l'une des
zones les plus autochtones et les moins
connues de la région d'Antequera, le Torcal sud.
La route rétrécit et devient plus difficile. Une
ascension compliquée avec des côtes ponctuelles au-dessus de 10 % nous permettra d'arriver au col de la Joya, à 899 mètres d'altitude.
Un virage à gauche en épingle à cheveu nous
fera entrer pleinement dans la région sud du
Torcal mais il restera encore à affronter plusieurs kilomètres jusqu'au sommet, avant la
descente qui nous mènera à la Joya, petite
annexe d'Antequera peuplée de 430 habitants et
située à l'abri du versant sud de la montagne,
dont les activités agricoles constituent le travail
de ses habitants. De là jusqu'à Villanueva de la
Concepción, la route ne fait que monter et descendre le long de routes étroites et peu fréquentées où on rencontrera souvent des troupeaux
de chèvres de la race malaguène permettant de
fabriquer d'excellents fromages artisanaux très
réputés dans la région.
Antequera
Le circuit commence à hauteur de la Porte
d'Estepa (XIXème siècle), près des arènes (1848).
Prendre vers le sud en direction de la montagne
de El Torcal par la rue Picadero et la C-3310.
Déjà, les rues montent et arrivent, après un peu
plus de deux kilomètres, à un carrefour où il faudra prendre à droite par l'A-343 en direction Valle
de Abdalajís. L'imposant rocher escarpé du versant nord de la montagne, ponctué du pic
Camorro Alto (1 369 m.), fait ressortir toute la
magnificence de la montagne. Le parcours passe
ensuite par un endroit où la forêt méditerranéenne de chênes verts et de chênes rouvres rivalisent devant les incursions des oliviers. Un virage
en épingle à cheveu en talweg à gauche mène à
la contemplation d'une belle estampe de l'ombrie,
puis le terrain devient plus favorable pour les mol-
CONVENTION BUREAU
Nous avons pensé que l'endroit idéal
pour commencer le circuit était Antequera, définie
par Gerardo Diego comme étant « la ville des
églises et des merveilles ». Tout près du début du
circuit, au bout de la rue Infante Don Fernando ou
de la rue Estepa pour les habitants d'Antequera,
nous pourrons jouir de l'incomparable cadre
qu'offre la Plaza de San Sebastián, créée en
1508 par un Brevet Royal de Jeanne la Folle et
d'où se distingue l'imposante tour en brique
de style mudéjar couronnée par le curieux
« angelot » de l'église de San Sebastián.
D'autres possibilités consistent à visiter la partie
haute de la ville pour admirer la Real Colegiata de
Santa María la Mayor (XVIème siècle) et le bel
ensemble de la casbah et son château arabe ou
encore, à l'extérieur, les célèbres dolmens
d'Antequera. Comme curiosité, on signalera que
la commune d'Antequera est la plus étendue de
la province de Malaga, et la onzième la plus grande d'Espagne, avec une superficie de 814 kilomètres carrés. Nous laisserons que les protagonistes de la route, les vaillants cyclotouristes,
décident des endroits qu'ils souhaitent visiter et
quand, avant ou après le circuit à deux roues.
Cliclotourime
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Antequera
.
Cyclotourisme
.
- La montée au Torcal demandera de grands
efforts.
Bien que d'extension relativement modeste, il
représente l'un des échantillons de paysage
carstique les plus spectaculaires de toute l'Europe.
Sur le plan géomorphologique, il comprend quatre
zones bien différenciées : sierra Pelada, haut Torcal,
bas Torcal et « laderas » ou versants.
L'ensemble est constitué par des roches calcaires
dont l'origine remonte aux fonds marins au cours de
la période jurassique, il y a environ 150 millions
d'années. Au fil du temps, après un long processus
d'érosion, le « moule carstique » a donné lieu à de
nombreuses formes aux roches qui constituent un
véritable musée de sculptures naturelles dont bon
nombre d'entre elles jouissent d'une renommée
certaine.
- Mirador de las Ventanillas, où suivant un sentier on
peut profiter de magnifiques vues sur Villanueva de la
Concepción, sur la région de la rivière Campanillas, sur
Malaga et par temps dégagé sur le continent africain.
- Itinéraire « Route Verte » : sentier piéton qui part du
parking et parcourt le haut Torcal, il présente une
difficulté faible-moyenne et dure de 40 à 60 minutes. Il
est idéal pour observer la végétation, la géologie, les
formations nées de l'érosion, les élevages et la faune, et
s'avère très adapté à la pratique d'activités d'éducation
environnementale.
Plus d'informations dans la section À ne pas
manquer de visitcostadelsol.com.
Il est important de souligner la grande richesse
botanique et faunistique. On a relevé jusqu'à 664
espèces de plantes, la végétation la plus
représentative étant la strate arborescente
constituée par les chênes, les chênes rouvres, les
sorbiers et les érables. La richesse faunistique atteint
les 166 espèces de vertébrés, les plus représentatifs
étant les renards, les chèvres de montagne et surtout
l'abondance d'oiseaux, ce qui fait que ce parage a
été déclaré Zone Spéciale pour la Protection des
.
- Le Torcal d'Antequera, une véritable mer de
pierres.
Situé dans la zone centrale de la province de
Malaga, il fait partie de l'arc calcaire des montagnes
subbétiques et s'étend pratiquement sur l'ensemble
de la commune d'Antequera.
- Centre de Réception et d'Interprétation de la
Nature, avec une exposition interactive sur les valeurs
naturelles et culturelles du Parage et la projection d'un
documentaire audiovisuel de 10 minutes. Il dispose de
toilettes et d'un stand d'information pour les visiteurs.
Cyclotourisme
244
- Antequera, « la ville des églises et des merveilles ».
Le Torcal d'Antequera a été déclaré
Parage Naturel le 18 juillet 1989 du fait de sa grande
valeur naturelle géomorphologique, flore, faune et
paysage compris.
Oiseaux (Z.E.P.A.). Parmi les infrastructures les plus
remarquables du Parage, on peut citer :
.
Après avoir admiré le paysage et visité le Centre
d'Interprétation, on s'apprête à arriver au carrefour de la C-3310 et à poursuivre par la gauche
vers Antequera en passant par le magnifique
parage de la Boca del Asno, un col naturel entre
la sierra Pelada de El Torcal et la sierra de las
Cabras. De là, la route plonge vers Antequera par
Á NE PAS MANQUER
PARAGE NATUREL DU
TORCAL D'ANTEQUERA
Antequera
Après avoir passé Villanueva, il faudra affronter
deux kilomètres très difficiles à plus de 10 % et
des tronçons ponctuels à 14 %. La route trace
une série continue de grands lacets qui nous
feront rapidement gagner de l'altitude. Tout en
haut, la magnificence de la montagne invite à
atteindre les hauteurs, où il n'est pas rare d'observer le majestueux vautour fauve survoler les
cimes. Un passage intermédiaire plus accessible
où se trouvent deux fontaines nous permettra de
souffler un peu avant d'aborder le dernier tronçon
de l'ascension qui commence juste au carrefour à
gauche en direction El Torcal. Une rude montée
pratiquement rectiligne sur un kilomètre à 11 %
de moyenne avec des endroits à 14 % remettra
chacun à sa place et nous donnera du fil à
retordre jusqu'au sommet. Le paysage est spectaculaire, les formations rocheuses mettent en
scène une indescriptible mer de pierres où l'érosion a dessiné les formes les plus diverses et
variées (la vis, le cercueil, le chapeau, la tortue,
etc.). Au Km. 36,61, on arrive au col du Torcal à 1
225 mètres d'altitude et après une brève descente, on parvient à une esplanade proche du Centre
de Réception et d'Interprétation du Parage de
Torcal. À quelques mètres de là, et depuis le
mirador de las Ventanillas, les vues vers le sud
sont spectaculaires avec Villanueva de la
Concepción et une grande partie de la province
de Malaga à nos pieds et au fond, par temps
dégagé, la mer Méditerranée et le continent africain.
une route étroite mais abordable où il conviendra
de faire attention à la descente abrupte.
Rapidement et presque sans s'en rendre compte,
on arrivera au carrefour que l'on a passé plus tôt
mais là on prendra à droite pour se diriger vers la
fin du circuit à Antequera. Un peu avant, le cycliste aura laissé sur la droite la naissance de la rivière de la Villa qui est actuellement utilisée comme
aire récréative municipale, et qui dispose d'un
camping et d'un lac artificiel. Une série d'auberges permettra au cyclotouriste de se ravitailler
après les efforts de la route, et de déguster les
riches viandes qu'offre la délicieuse gastronomie
de la région. La fin de la route coïncide avec le
point de départ, la porte d'Estepa de la monumentale Antequera.
CONVENTION BUREAU
plus ancienne de la province de Malaga et déclarée d'intérêt touristique et singularité provinciale.
Cliclotourime
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ENTRE CALCAIRE ET MONUMENTS
CONVENTION BUREAU
Itinéraire
Route
Limites Commune
Antequera
Antequera
Parc Naturel
Cyclotourisme
Cyclotourisme
.
.
.
.
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Cliclotourime
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.
aXARQUÍA
EN ROUTE POUR
L'AXARQUÍA MUDÉJARE
CONVENTION BUREAU
EN ROUTE POUR
L'AXARQUÍA MUDÉJARE
Nous nous apprêtons à effectuer un
circuit cyclotouristique dans l'une des régions les
plus profondes de la province de Malaga :
l'Axarquía. Une contrée jalonnée par différents
villages dont les terres ont rendu possible divers
modes de survie tout au long de l'histoire, soit
grâce aux terres agricoles, soit grâce à l'extraction des délices les plus précieux du Mare
Nostrum voisin. Nous profiterons de l'existence
de différents circuits touristiques dans la région
pour égrener, au fil de routes abruptes et de paysages spectaculaires, tous les charmes de la
Route de l'Axarquía Mudéjare.
Plus d'informations dans la section Ville à Ville de
visitcostadelsol.com.
FICHE TECHNIQUE
Axarquía
.
.
Cyclotourisme
Cyclotourisme
Axarquía
Vitesse moyenne conseillée : de 20 à 25
km/h.
Saison de l’année la plus adaptée : n'importe
laquelle, mais plutôt au printemps.
Développement minimum : 38x25 ou triple
plateau
Autres : appareil photo indispensable. Ne pas
quitter la région sans avoir goûté et dégusté
l'ajoblanco (sorte de soupe à l'ail).
.
.
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Cliclotourime
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EN ROUTE POUR L'AXARQUÍA MUDÉJARE
ROUTE :
KILOMÈTRES :
Axarquía
Alcaucín, Alfarnate, Alfarnatejo, Algarrobo, Almáchar, Árchez, Arenas, Benamargosa, Benamocarra, Canillas de Albaída, Canillas de Aceituno, Colmenar, Comares, Cómpeta, Cútar,
El Borge, Frigiliana, Iznate, La Viñuela, Macharaviaya, Moclinejo, Nerja, Periana, Rincón de la Victoria, Riogordo, Salares, Sayalonga, Sedella, Torrox, Totalán, Vélez-Málaga.
VÉLEZ-MÁLAGA - TRAPICHE - CANILLAS DE ACEITUNO - SEDELLA - SALARES - ÁRCHEZ - CORUMBELA - DAIMALOS - ARENAS - VÉLEZ-MÁLAGA
55
CONVENTION BUREAU
RÉGION :
COMMUNES :
.
Cyclotourisme
.
DESCRIPTION
VÉLEZ-MÁLAGA. Plaza del Ayuntamiento, direction Alhama de Granada
Carrefours. Continuer tout droit jusqu'à Alhama de Granada
EL TRAPICHE- Continuer tout droit
Carrefour. Tourner à droite en direction Canillas de Aceituno, Sedella et Salares
CANILLAS DE ACEITUNO. Rond-point. Continuer jusqu'au centre du village
Col de Canillas de Aceituno. Arriver jusqu'à l'Hôtel de Ville. Fontaine
Zone récréative « La Rahige ». Fontaine à quelques mètres de la route
SEDELLA. Continuer tout droit jusqu'à Salares
SALARES. Continuer tout droit le long de la forte montée vers Árchez
Col de los Carboneros. Forte descente sur 2,2 kilomètres
Carrefour. Tourner à droite en direction Corumbela
CORUMBELA. Continuer tout droit en contournant le village
Col de Corumbela. Descente sur Daimalos et Arenas
DAIMALOS. Continuer tout droit vers Arenas
ARENAS. Continuer tout droit vers Vélez-Málaga
VÉLEZ-MÁLAGA. Fin du circuit sur la Plaza del Ayuntamiento
Cliclotourime
Sommaire
.
ROUTE
C-335
C-335
C-335
MA-125
MA-125
MA-125
MA-126
MA-127
MA-158
MA-158
MA-119
MA-119
MA-119
MA-118
MA-117
C-335
Cyclotourisme
P.K.
0,00
1,60
3,90
9,10
15,95
16,60
19,37
24,10
27,70
31,93
34,16
38,15
39,80
43,00
44,85
55,00
.
250
ALTITUDE
53
31
43
126
625
638
611
677
597
630
415
537
601
503
389
53
Axarquía
Axarquía
ROUTOMÈTRE
ROUTE 2 : VÉLEZ-MÁLAGA - CANILLAS DE ACEITUNO - ARENAS - VÉLEZ-MÁLAGA
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Nous partirons de la Plaza del Ayuntamiento en
direction Alhama de Granada en prenant la C-335
en direction nord, qui passe par El Trapiche avant
de prendre la MA-125 qui nous conduira directement au beau milieu de la Route Mudéjare par le
Col de Canillas qui constitue en réalité la montée
Cliclotourime
Sommaire
l'Axarquía sans égal. Le paysage urbain de la
ville, le tracé des rues et la disposition des maisons évoquent immédiatement ses origines mauresques. Le col débouche sur la Plaza del
Ayuntamiento où il sera possible de se rafraîchir
.
Axarquía
.
Cyclotourisme
Nous commencerons notre parcours à VélezMálaga, véritable centre névralgique de
l'Axarquía situé dans la vallée fertile de la rivière
qui porte son nom. La longue présence arabe a
laissé ses traces en modelant quelque peu son
tracé urbanistique. L'église Santa María la Mayor
(XVIème siècle), construite sur l'ancienne mosquée, domine la physionomie de la ville. Sur la
partie haute, la forteresse (XIIème siècle) protège la
ville, et il est encore possible d'observer certains
murs et le donjon depuis lequel on aperçoit une
bonne partie de la région. La partie ancienne de
la ville a été déclarée ensemble historico-artistique en novembre 1970. D'autres monuments
dignes d'être cités sont la Fontaine Ferdinand VI
(1758), le couvent San Francisco, la chapelle du
Buen Pastor, l'église paroissiale San Juan (XVIème
siècle), le couvent des Carmélites (XVIIème siècle),
le couvent de las Claras (XVIIème siècle), l'église
du Couvent San José de la Soledad ou l'Hôpital
San Marcos.
Après avoir quitté la vallée de la rivière Vélez, le
paysage change complètement; une végétation
méditerranéenne ponctuée d'oliviers, d'amandiers et de vignes, et avec pour toile de fond l'immense sommet de La Maroma, nous accompagnera vers Canillas del Aceituno, qui surplombe
Cyclotourisme
.
L'Axarquía est sans aucun doute une terre de
contrastes entre le bleu du ciel et le bleu marine
de la Méditerranée, entre le calcaire des hautes
montagnes et le vert de la vallée de la rivière
Vélez, entre le village marin et l'agriculteur infatigable, entre l'intérieur rustique et la côte touristique et bouillonnante...
au village de Canillas de Aceituno, belle enclave
située dans les jupes du pic de la Maroma, devenu le véritable gardien de l'Axarquía. La montée
s'étend sur un peu plus de 8,5 Km. à pratiquement 7 % tout le long, et présente des côtes
ponctuelles à 13 %. Nous entrons alors dans le
territoire de la chèvre de montagne et de l'aigle
royal, véritables protagonistes de la faune du
Parc Naturel des sierras de Tejeda, Almijara et
Alhama.
.
Ces terres accueillent des colonies humaines
depuis plus de 200 000 ans, comme le montrent
les gisements archéologiques paléolithiques de la
culture acheuléenne découverts à certains
endroits. De même, c'est sur ces terres qu'ont été
retrouvés des restes de l'homme de Néanderthal
(grotte de Zafarraya) et de l'homme de CroMagnon (grotte de Nerja). Ensuite, diverses cultures, phénicienne, punique et romaine, ont laissé des traces de leur passage à certains emplacements, notamment sur le littoral. Mais sans
doute la culture arabe est-elle celle qui a laissé la
plus grande marque en ces lieux et qui aujourd'hui encore est responsable du mythique paysage de l'Axarquía. Les arabes s'y sont installés du
VIIIème au XVème siècles, date à laquelle a eu lieu la
colonisation chrétienne sous l'impulsion du
Royaume de Castille et Léon. Sous l'occupation
arabe, a eu lieu le développement de l'agriculture, qui prit possession des versants escarpés des
montagnes, grâce à des cultures de grande
répercussion internationale comme sont la vigne,
l'olivier, l'amandier et le mûrier (pour l'élevage du
ver à soie), tâche qui se poursuivrait sous l'occupation chrétienne et se maintiendrait avec des
hauts et des bas jusqu'à nos jours. Le résultat de
ce devenir historique est resté gravé dans le paysage que nous pouvons actuellement contempler
dans l'Axarquía : une région dont le paysage est
essentiellement agricole, et principalement de
type non irrigué et typique des polycultures vignes, oliviers, amandiers et plus rarement
céréales - de telle sorte qu'il n'y a que dans les
vallées fertiles et les plaines du littoral que l'on
peut observer les cultures horticoles. Toutefois,
les techniques modernes de terrassement sur les
versants de la montagne et l'arrosage au goutte à
goutte ont permis d'étendre la domination des
terres irriguées aux abrupts versants où les cultures non irriguées avaient toujours prédominé,
faisant ainsi apparaître de nouveaux éléments
connus peu à peu sous le nom de « paysage de
l'Axarquía ». Parmi ces nouvelles cultures, se
trouvent les cultures subtropicales, avocats,
mangues, anones, nèfles, etc., qui donnent de si
bons résultats.
Axarquía
252
Vélez-Málaga étant considérée comme étant la
capitale de la région.
CONVENTION BUREAU
Le mot Axarquía provient de l'arabe
sharquiyya, qui signifie littéralement « orient ». La
situation de cette contrée est facilement reconnaissable, car elle occupe tout le territoire de la
province situé à l'est de la capitale malaguène,
touchant au nord et à l'ouest la province de
Grenade, grâce à une chaîne de montagnes
appartenant aux systèmes Bétique (Sierras de
Tejeda et Almijara) et Subbétique (Sierras de
Alhama, Jobo et Camorolos). Au sud, elle touche
la Mer d'Alborán (Méditerranée). Plus controversée est la limite à l'ouest, mais il est communément admis qu'elle est constituée par la ligne de
division des eaux entre la vallée du
Guadalmedina et du ruisseau Jaboneros, qui
coïncide avec le tracé des Montes de Málaga,
soit le fameux col de León, plus connu par les
malaguènes sous le nom de Cuesta de la Reina.
Ce vaste territoire comprend au total 31 communes, d'une population de 170 000 habitants,
253
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PÆgina 254
Axarquía
.
Cyclotourisme
Á NE PAS MANQUER
- Pour ôter la peau des amandes, les plonger
plusieurs heures dans l'eau ou les faire blanchir dans
de l'eau bouillante.
- Mettre les amandes dans un mortier avec les
gousses d'ail et un peu de sel, puis bien écraser.
- Ajouter ensuite l'huile, en remuant et en écrasant le
mélange lentement mais sans s'arrêter, jusqu'à
obtenir une pâte molle bien travaillée. Il faut compter
environ vingt minutes pour obtenir ce résultat.
- Au moment de servir, ajouter de l'eau froide, en
faisant attention à ce que le mélange ne tourne pas.
Ajouter du vinaigre et rectifier de sel si nécessaire.
Conseils : Certains dégustent ce plat accompagné
de pain émietté, mais ce qui donne toute sa valeur à
l'ajoblanco, c'est l'ajout de raisin muscat, car les
saveurs des ingrédients se complètent à la
perfection. Servir dans des ramequins, jamais dans
des verres. Ne jamais ajouter de glaçons.
- L'Axarquía malaguène, une terre de contrastes
- L'« ajoblanco », la potion magique de l'Axarquía
Plus d'informations dans la section Recettes de
«AJOBLANCO» MALAGUÈNE
Impossible de quitter l'Axarquía sans avoir
dégusté l'un de ses plats les plus renommés :
l'ajoblanco. Nous vous proposons de le goûter chez
vous grâce à cette recette très facile à réaliser pour
4 personnes.
Cliclotourime
Sommaire
- La
montée à Canillas de Aceituno, la principale
.
En ce qui nous concerne, nous prendrons à droite vers le col de Corumbela, le dernier passage
de montagne de la journée. Ses chiffres (5,63
Km. de long, 3,3 % de pente en moyenne et des
côtes à 9 %) représentent sans doute un dessert
peu appétissant avant d'atteindre Vélez. Avant
notre but, nous passerons près du village de
Corumbela où nous pourrons déguster les bons
vins de la région. Peu après, la route arrive au
district de Daimalos, où il est possible de visiter la
Fuente Perdida ou del Amor (Fontaine Perdue ou
Fontaine de l'Amour). Selon la légende, « ses
eaux sont bonnes pour la santé et possèdent des
propriétés favorables au bonheur et à l'amour »;
un attrait supplémentaire pour compenser les
efforts de la route. Une dangereuse descente
nous mènera à Arenas, que surplombe le châ-
Depuis Arenas et jusqu'à la fin de notre circuit,
nous jouirons d'un long tronçon en descente, qui
nous permettra de nous changer les idées entre
deux virages jusqu'à nous heurter pratiquement
de front avec une vue superbe de Vélez-Málaga,
ville à laquelle nous accèderons par le nord-est
en direction de la Plaza de San Roque. Notre
route au cœur de la région de l'Axarquía s'achève sur la Plaza del Ayuntamiento.
Mode de préparation :
Cyclotourisme
Mais il nous faut poursuivre, lentement mais sûrement, pour amorcer une courte mais forte descente à 17 %. Ce tronçon ne fait que monter et
descendre jusqu'à atteindre le pied du col de los
Carboneros, où la descente représente un piège
pour ceux qui la découvrent pour la première fois
: 2,2 Km. à 9,6 % de moyenne. Au bout de cette
rude descente, on parvient à un carrefour qui fait
face à la route allant jusqu'à Árchez et Cómpeta
pour entrer sur la Route du Vin. On signalera à
Árchez le minaret de l'église Nuestra Señora de
la Encarnación, construite au XIVème siècle, et
d'une hauteur de 15 m. Le minaret est un véritable petit bijou du XIIème siècle et a été complètement restauré en 1989. Il est considéré comme
l'un des monuments historiques les plus importants de la région, et a été déclaré monument historico-artistique national par décret royal le 20
avril 1979.
teau de Bentomiz. Ce petit village était anciennement dénommé Arenas del Rey en hommage à
Ferdinand le Catholique. La tradition raconte qu'il
s'y logea lors de la conquête de Vélez-Málaga.
Parmi ses bâtiments, on citera l'église paroissiale
Santa Catalina, de style mudéjar (XVIème siècle).
Gravement affectée par un incendie en 1926, on
peut encore observer les restes de sa tour, un
minaret qui faisait autrefois partie de l'ancienne
mosquée sur laquelle l'église a ensuite été
construite. Tous les ans a lieu la Fête de la Mule
(Fiesta de la Mula). Petite curiosité : la commune
d'Arenas présente, semble-t-il, la plus forte densité de caméléons de toute l'Europe.
.
254
monument historico-artistique de caractère national par Décret Royal en 1979. Tous les ans, ces
beaux lieux accueillent la Fête Thématique des
Us et Coutumes de la Culture Andalouse : AlSarq.
Axarquía
à la fontaine munie de 4 merveilleux jets. Il est
possible de contourner le village par le sud, mais
dans ce cas le cyclotouriste ne pourrait goûter les
eaux fraîches qui descendent des montagnes
voisines. Après avoir traversé Canillas, nous
continuerons en direction du chemin de Sedella
pour traverser un territoire escarpé où la nature
respire la magnificence de la sierra de Tejeda
dans le Parage Naturel connu sous le nom de
« la Rahige », situé à gauche de la route et où il
est possible de se ravitailler en eau. Les virages
et lacets nous accompagnerons sur ce beau tronçon de route jusqu'à atteindre la cote maximale
du circuit, juste avant de parvenir à Sedella,
exemple type du village de montagne de
l'Axarquía, perché sur un terrain très accidenté et
entouré de nombreuses cultures potagères en
terrasse. Cette commune abrite les collines del
Fuerte (1 490 m.) et del Tablón (818 m.), le point
le plus haut étant La Maroma (2 080 m.), que
Sedella partage avec Canillas del Aceituno. Le
noyau urbain de Sedella est d'une beauté surprenante; ses rues blanchies par la chaux aveuglent
d'une luminosité que vient contrecarrer le vert des
vignes qui ornent les porches et les cours intérieures. Le bâtiment le plus singulier est ladite
Casa Torreón, ancienne demeure du maire de los
Donceles, qui conserve une grande tour carrée
de style mudéjar, ouverte par des arcs géminés
juchés sur des colonnes renaissance et décorés
de fresques d'esthétique mauresque. Nous laisserons ce charmant village sur notre gauche pour
poursuivre notre anarchique parcours vers
Salares, la prochaine étape de la journée. Le
vieux quartier de Salares est en soi un monument. Ses rues étroites aux forts dénivelés lui
donnent presque un air de jouet. L'absence de
véhicules, qui doivent contourner le village, fait
des rues de Salares un véritable havre de paix.
De l'ensemble du noyau urbain se distingue le
minaret de l'église paroissiale Santa Ana, de style
mudéjar et de forme carrée. L'église date des
XIIIème et XIVème siècles et sa tour a été déclarée
CONVENTION BUREAU
.
Ingrédients : 200 grammes d'amandes, 2 gousses
d'ail, ¼ de litre d'huile d'olive vierge extra, vinaigre,
sel, eau et raisins (facultatif).
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EN ROUTE POUR L’AXARQUÍA MUDÉJARE
Axarquía
Axarquía
CONVENTION BUREAU
.
.
Route
Limites Commune
Parc Naturel
.
.
256
Cyclotourisme
Cyclotourisme
Itinéraire
Cliclotourime
Sommaire
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15:21
PÆgina 258
CONVENTION BUREAU
UN PARADIS ENTRE LA
MÉDITERRANÉE ET LA
SIERRA BLANCA
.
cOSTA DEL SOL
UN PARADIS ENTRE
LA MÉDITERRANÉE ET LA
SIERRA BLANCA
Plus d'informations dans la section Ville à Ville
FICHE TECHNIQUE
Cyclotourisme
Cyclotourisme
.
Distance : 35,5 kilomètres
km/h.
laquelle, mais plutôt au printemps.
Développement minimum : vieux Marbella,
Ojén, refuge de Juanar.
. .
OCCIDENTALE
Le parcours que nous vous proposons ici reflète parfaitement la dichotomie que
présente la Costa del Sol Occidentale, entre le
caractéristique tourisme de plage et le tourisme
rural nettement plus écologique. La journée commencera en bord de mer mais à la montagne,
représentée en l'occurrence par la majestueuse
Sierra Blanca, véritable havre de nature et de
paix à quelques pas seulement de la bouillonnante ville de Marbella, et qui constitue la barrière naturelle responsable du fameux microclimat
dont jouit Marbella.
.
.
258
Cliclotourime
Sommaire
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15:21
PÆgina 260
UN PARADIS ENTRE LA MÉDITERRANÉE ET LA SIERRA BLANCA
CONVENTION BUREAU
RÉGION :
COMMUNES :
ROUTE :
KILOMÈTRES :
Benahavís, Benalmádena, Casares, Estepona, Fuengirola, Manilva, Marbella, Mijas, Torremolinos.
MARBELLA - OJÉN - REFUGE DE JUANAR - OJÉN - MARBELLA
35,5
ROUTOMÈTRE
ROUTE 3 : MARBELLA - OJÉN - REFUGE DE JUANAR - MARBELLA
.
16
0,00
N-340a
MARBELLA. Début du parcours au croisement de l'A-355 et de la N-340a en direction nord
55
0,73
A-355
Tourner à gauche par la rue S. Bernabé
54
0,90
A-355
Tourner à droite par l'Avenue Duque de Lerma
82
1,50
A-355
Passer par-dessus l'autoroute près du McDonalds. Continuer vers Ojén
333
5,35
C-337
Carrefour. Tourner à droite en direction Ojén
327
8,20
C-337
OJÉN. Traversée de la ville en poursuivant vers le port d'Ojén, Monda et Coín
556
12,00
A-355
Col d'Ojén. Carrefour. Tourner à droite en direction Monda et Coín
507
12,99
MA-469
Carrefour. Tourner à gauche en direction du Refuge de Juanar
819
18,28
MA-469
Refuge de Juanar. Faire demi-tour sur l'esplanade de l'hôtel
507
23,58
A-355
Carrefour. Tourner à droite en direction Marbella
556
24,57
A-355
Col d'Ojén. Continuer tout droit par l'A-355 vers Marbella
419
28,27
A-355
Mirador Real. Vues spectaculaires sur Ojén
82
34,12
A-355
Passer par-dessus l'autoroute. Continuer jusqu'au centre-vile par l'Av. Duque de Lerma
16
35,47
N-340a
MARBELLA. Fin du parcours au carrefour avec la N-340a
.
.
Cyclotourisme
DESCRIPTION
260
Cyclotourisme
ROUTE
.
P.K.
ALTITUDE
Cliclotourime
Sommaire
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15:21
PÆgina 262
Cyclotourisme
.
.
Après avoir pris à gauche à hauteur de Llanos de
Pula, il faudra emprunter une route qui monte (la
MA-469), au tracé plus étroit et en un peu moins
bon état mais tout à fait cyclable. Le premier kilomètre est peut-être le plus difficile, avec 8,2 % de
pente en moyenne et des côtes au-dessus des 10
.
Cyclotourisme
262
.
L'itinéraire commence en plein centre de
Marbella, plus exactement sur l'Avenue Ricardo
Soriano (ancienne N-340a) près de l'Alameda
principale. Après avoir enfourché nos bicyclettes,
nous partirons vers l'est. Après un court tronçon
sur la principale artère de Marbella, nous tournerons brusquement à gauche pour rejoindre l'A355 en direction nord vers Ojén. Un bref périple
dans la partie haute de Marbella, le passage
devant le stade municipal et les arènes, et nous
prenons l'A-355 en direction nord, qui nous
conduira directement au cœur de la Sierra
Blanca, le paradis de la chèvre de montagne,
véritable protagoniste de ces montagnes escarpées. La route devient plus abrupte avant même
de quitter Marbella, et c'est à partir du pont qui
passe au-dessus de la voie rapide A-7 que nous
rencontrerons des dénivelés plus que respectables avec un premier kilomètre bien proche des
8 % de pente et des côtes à 11 %. La route en
revanche présente un aspect impeccable, ce qui
adoucira quelque peu notre ascension. Après un
peu plus de 5 kilomètres, il faudra quitter l'A-355
pour tourner à droite par l'ancien accès au village
d'Ojén par l'A-337. Une descente courte et en
lacets nous fera déboucher aux portes de la localité, auparavant connue pour le célèbre anis
d'Ojén, devenue un beau village de montagne où
nous pourrons profiter d'un séjour en pleine nature et nous délecter de son offre gastronomique,
aussi succulente que variée. Après ce passage
en descente un peu dangereux, juste avant d'atteindre Ojén, nous passerons à proximité de la
célèbre fontaine du Ventorrillo, où nous épancherons la soif provoquée par les rigueurs de l'été
brûlant. Tout près, une admirable vue de cette
blanche enclave depuis un mirador récemment
rajeuni. Après un bref passage au cœur du village, où nous pourrons visiter le coquet Musée du
Vin d'Ojén, ou l'ancien moulin à huile heureusement réhabilité, nous quitterons cette enclave
méditerranéenne pour affronter la dernière partie
de la montée au col d'Ojén. La route deviendra
peu à peu plus abrupte et il faudra affronter sur un
kilomètre ou deux une pente de plus de 8 % de
moyenne. Une série de virages et contrevirages,
les célèbres « caracolillos » (petits escargots),
tordent la route pénétrant au cœur des entrailles
de la montagne. Nous gagnerons rapidement de
l'altitude puis atteindrons le col d'Ojén pour
retrouver l'A-335. Après une brève descente, qui
sera un véritable soulagement pour nos muscles
grandement sollicités, nous arriverons aux portes
de la nature : la déviation vers le Refuge de
Juanar, une véritable oasis paysagistique de la
Sierra Blanca.
Ce qui dans les années 50 n'était qu'un petit village blanc de pêcheurs est aujourd'hui l'un des
lieux les plus cosmopolites de la Costa del Sol
possédant le port de plaisance le plus célèbre du
pourtour méditerranéen, l'archi-connu Puerto
Banús, où sont amarrés les yachts et voiliers les
plus grandioses et légendaires du monde. Nous
parlons bien entendu de Marbella, située sur l'ancienne Via Augusta romaine et aux pieds de la
Sierra Blanca. La ville constitue le point de départ
et d'arrivée de cet itinéraire que nous vous proposons au cœur de la Costa del Sol Occidentale.
Son vieux quartier est magnifique et bien conservé, et constitue un véritable modèle de rues au
tracé arabe dont on citera les étroits passages et
ruelles.
CONVENTION BUREAU
La Costa del Sol Occidentale s'étend
de Malaga à la limite est de la province de Cadix.
Grâce à ses immenses plages sablonneuses, elle
constitue l'une des enclaves touristiques les plus
renommées au monde.
Cliclotourime
Sommaire
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.
La visite peut commencer par les remparts de la casbah, populairement connue sous le nom de « château », et dont l'enceinte abritait autrefois la première
ville de Marbella. Mais rapidement, la ville dépassa
les hauts remparts arabes pour s'étendre jusqu'au
carrefour de ruelles étroites qui constitue aujourd'hui
le vieux quartier de la ville. Après la reconquête
menée par les Rois Catholiques en 1485, apparaissent de nouvelles constructions qui embellissent
encore plus la ville. Parmi elles, on soulignera l'archiconnue place de los Naranjos, véritable centre
névralgique de Marbella, où se trouvent des bâtiments historiques comme l'Hôtel de Ville que firent
construire les Rois Catholiques, la Casa del
Corrégidor du côté ouest ou encore la chapelle
Santiago Apóstol auprès de laquelle se trouve la première fontaine que fit construire un maire chrétien à
Marbella en 1504. Un peu plus à l'est du vieux quartier, on citera l'Hôpital Bazán, qui abrite aujourd'hui le
Musée de la Gravure Espagnole Contemporaine.
À NE PAS MANQUER
- Refuge de Juanar, lieu de repos côtoyant le
bouillonnement mondain de Marbella.
- Le vieux Marbella, qui nous surprendra agréablement.
- Mer et montagne, la main dans la main.
.
264
Et impossible de quitter Marbella sans visiter l'église
de la Encarnación, l'une des plus grandes de toute la
province de Malaga. Tout à côté, se situe l'Hôpital
Royal, ou « hospitalillo » comme l'appellent les habitants des lieux, et qui non seulement a été construit
sur ordre des Rois Catholiques, mais que ces derniers eurent aussi l'honneur d'inaugurer.
Cyclotourisme
.
Pour le cyclotouriste se déplaçant en VTT, il sera
peut-être intéressant d'accéder par un chemin de
terre au dit col de Marbella, qui culmine à 900
mètres d'altitude et d'où les points de vue sur la
côte de Marbella sont splendides. Par temps
dégagé, on aperçoit même la proximité du continent africain. Il ne sera pas étonnant de rencontrer quelque habitant du règne animal camper à
ses aises dans ces parages, comme la chèvre de
montagne, surtout si le touriste prend la route tôt
le matin.
Après avoir repris des forces, il convient d'aborder le chemin du retour depuis le paradis du silence et de la nature vers la bouillonnante et bruyante ambiance de la Costa del Sol. Nous suivrons le
même chemin jusqu'à rejoindre l'A-355, puis nous
Arpenter le vieux Marbella peut s'avérer être
une expérience des plus agréables et surprenantes
au cœur de cette contrée renommée du tourisme
mondial.
.
Cyclotourisme
LE VIEUX MARBELLA
La route plonge ensuite vers des horizons de
rêve, idéaux pour le cyclotouriste, car les paysages sont spectaculaires et les routes perdues.
Se succèdent tour à tour des zones de pinède et
des zones plus sauvages, où prédominent les
fourrés méditerranéens. Une longue ligne de
blanches jetées à mi-pente de la montagne nous
guidera dans cette rude ascension jusqu'au
Refuge de Juanar. Il s'agit de l'un des lieux les
plus beaux, un havre de paix dans un cirque montagneux entouré de hauts sommets dont on
signalera le Pic de Juanar, fière sentinelle de la
côte de Marbella. Le refuge fut autrefois un
Parador de Tourisme et parmi ses visiteurs les
plus illustres, on citera le Général de Gaulle, qui
profita de son séjour dans cet endroit idyllique
pour écrire ses mémoires. Actuellement, il s'agit
d'un coquet et agréable hôtel rural où le visiteur
peut prendre du repos et goûter une gastronomie
renommée. Un gran pin d'Espagne nous souhaite la bienvenue à l'entrée de l'hôtel.
tournerons à droite en direction sud pour monter
sur une courte distance au col d'Ojén avant de
glisser lentement du Mare Nostrum vers notre
destination finale, Marbella. Dans ce cas, il
convient de suivre l'A-355 jusqu'à Marbella, en
laissant le village d'Ojén à gauche de la route, sur
le flanc de la montagne. Il faudra toutefois faire
très attention au grand nombre de camions qui
viennent des carrières voisines et transitent habituellement par la même route que nous. Il est
donc plutôt conseillé d'effectuer ce parcours le
week-end.
CONVENTION BUREAU
%. Mais la pinède que nous traversons rendra
plus abordable cette première partie de l'ascension.
Cliclotourime
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UN PARADIS ENTRE LA MÉDITERRANÉE ET LA SIERRA BLANCA
CONVENTION BUREAU
.
.
Itinéraire
Cyclotourisme
Route
Limites Commune
.
.
Cyclotourisme
266
Cliclotourime
Sommaire
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.
gUADALTEBA
Le tout, allié au charme des blanches colonies,
d'une excellente gastronomie et d'un artisanat
varié, fait de la région de Guadalteba un lieu idéal
pour tous ceux qui recherchent un tourisme culturel, écologique et sportif, où les routes peu fréquentées facilitent les activités cyclotouristiques.
Parmi les beautés du paysage, on citera le parc
d'Ardales, les barrages de Guadalhorce et de
Guadalteba, et les lagunes de Campillos.
Contrée de passage et frontière durant des
siècles, sur ces terres s'installèrent différents
modes de vie et diverses religions au fil de l'his-
FICHE TECHNIQUE
.
.
Cyclotourisme
Cyclotourisme
.
laquelle époque de l'année, mais attention aux chaleurs de l'été.
Arrêts conseillés : lagunes de Campillos, château
de Teba, Almargen.
.
268
Le climat y est continental, avec des hivers relativement froids et des étés très chauds qui nous
obligent dans une certaine mesure à effectuer ce
circuit au printemps ou en automne.
Guadalteba
Guadalteba
PAYSAGE DE RENCONTRES
La région de Guadalteba se compose des communes d'Almargen, Ardales,
Campillos, Cañete la Real, Carratraca, Cuevas
del Becerro, Sierra de Yeguas et Teba. Ses
limites naturelles sont au nord ladite campagne
sévillane (campiña sevillana), au sud la vallée de
Guadalhorce, à l'ouest la Serranía de Ronda et la
sierra de Cadix, et à l'est la vallée fertile
d'Antequera.
toire, qui cohabitèrent parfois pacifiquement et
parfois plus violemment. Tout ceci a rendu possible la grande diversité que présentent les quartiers historiques, dont on soulignera les typiques
villages perchés sur les hauteurs comme Teba ou
Cañete la Real.
CONVENTION BUREAU
PAYSAGE DE
RENCONTRES
Les reliefs les plus importants se trouvent au sud,
ce qui en fait une région de grand intérêt environnemental; d'est à ouest, on trouve la sierra de la
vallée d'Abdalajís, la sierra de Pizarra, la sierra
de Aguas, la sierra de Baños, la sierra
d'Alcaparaín et la sierra d'Ortegícar.
Cliclotourime
Sommaire
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CONVENTION BUREAU
RÉGION :
COMMUNES :
ROUTE :
KILOMÈTRES :
Benahavís, Benalmádena, Casares, Estepona, Fuengirola, Manilva, Marbella, Mijas, Torremolinos.
MARBELLA - OJÉN - REFUGE DE JUANAR - OJÉN - MARBELLA
35,5
ROUTOMÈTRE
ROUTE 4 : CAMPILLOS - TEBA - ALMARGEN - CAÑETE - TEBA - CAMPILLOS
.
DESCRIPTION
458
0,00
MA-452
CAMPILLOS- Départ à côté de l'Hôtel de Ville par la MA-452 vers les barrages
390
13,12
MA-451
Carrefour. Tourner à droite en direction Campillos
391
15,30
A-357
Carrefour. Tourner à gauche en direction Malaga et Ardales
396
17,10
C-341
Carrefour. Tourner à droite en direction Teba
429
22,36
MA-465
Carrefour. Tourner à droite en direction Teba
459
24,53
MA-467
TEBA. Col de Teba. Traversée urbaine. Prendre en direction Almargen
423
27,20
MA-467
Rond-point. Continuer tout droit vers Almargen
525
31,15
MA-459
Carrefour. Tourner à gauche en direction Almargen
495
39,00
MA-476
ALMARGEN. Après avoir traversé la ville, tourner à gauche en direction Cañete
791
46,79
MA-476
Col de Cañete. Continuer vers le centre du village
753
48,05
Chemin de Teba
CAÑETE LA REAL. Au village, tourner à gauche vers Teba
434
58,65
Chemin de Teba
Carrefour. Tourner à gauche en direction Teba et Campillos
424
59,79
MA-467
Carrefour. Tourner à gauche en direction Almargen
423
59,92
MA-468
Rond-point. Tourner à droite en direction Campillos
458
69,24
MA-468
CAMPILLOS. Fin du parcours à côté de l'Hôtel de Ville.
Cyclotourisme
.
.
Cyclotourisme
ROUTE
.
P.K.
270
Guadalteba
Guadalteba
ALTITUDE
Cliclotourime
Sommaire
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15:21
PÆgina 272
.
Guadalteba
.
272
Cyclotourisme
Après avoir quitté Teba, nous descendrons par
une route à mi-pente peuplée de blanches jetées
jusqu'au fond de la vallée de la rivière Almargen
pour prendre la MA-467 vers l'étape suivante de
notre route : Almargen, village voisin de la province de Cadix. Après cette première partie en descente, nous affronterons un tronçon qui monte
légèrement avant de devenir plat sur une dizaine
de kilomètres et traverse de grands champs de
céréales sur le chemin d'Almargen. On signalera
que la commune de Guadalteba est considérée
.
Après des virages en descente, nous seront surpris par la magie des marais de Guadalhorce,
une mer intérieure où diverses activités aquatiques peuvent être pratiquées. Notre route se
poursuit en direction de Teba par la MA-451 jusqu'à déboucher peu après sur la route principale
de la commune, l'A-357. Après une courte distance sur cette route, nous tournerons à gauche
pour rejoindre la C-341 et amorcer une ascension
continue et soutenue jusqu'à arriver à Teba. Peu
avant ce village, nous laisserons à notre droite le
Guadalteba
Le parcours commence à Campillos au centre du
village, juste au bout de la rue Real, l'artère principale des campilleros, pour prendre la route
communale MA-452 en direction sud vers la mer
intérieure de la province de Malaga : les marais
de Guadalhorce. Cette première partie de la route
est complètement plate, et passe par une zone
céréalière longeant plusieurs des lagunes de
Campillos, déclarées Réserve Naturelle et qui
constituent un espace à la périphérie de la
célèbre et voisine lagune de Fuente de Piedra.
Parmi ses habitants, il convient de citer plusieurs
espèces en voie d'extinction, comme la malvoisie, l'outarde canepetière, sarcelle brune et le
cabochon. La proximité de la route nous permettra d'observer discrètement le vol de ces beaux
oiseaux ainsi que des non moins célèbres flamands roses.
.
Monument Naturel du Tajo del Molino, un petit
défilé qui abrite la rivière Venta et une importante
colonie de chauve-souris, de pigeons sauvages,
de corneilles et de choucas des tours. Cette
ascension sur presque 4 kilomètres, présentant
une pente moyenne d'environ 5%, nous mènera
en plein cœur de Teba, où nous serons accueillis
par une côte à 9 %.
L'itinéraire monte au milieu des champs d'oliviers,
certains centenaires, et qui pendant longtemps
approvisionnèrent en matière première l'un des
moulins les plus anciens de la zone, aujourd'hui
transformé en hôtel-restaurant rural : le moulin de
las Pilas, doté du distinctif de Singularité
Touristique en 2001. On signalera sa presse à
poutre de près de 16 mètres de long, réalisée en
1882 par Francisco Sánchez, habitant de El
Saucejo. Cette ascension s'achève par l'arrivée
au village de Teba, dont on soulignera le château
de la Estrella de grande splendeur à l'époque
musulmane et dont la conquête aux mains des
chrétiens fut l'un des épisodes les plus importants
de l'époque. La visite du Musée Archéologique
Municipal vaut la peine car il renferme un grand
nombre de vestiges historico-artistiques ayant
survécu jusqu'à nos jours. Et on ne peut manquer
de profiter de l'annuelle Foire du Fromage
Artisanal qui a lieu en octobre et qui habille les
rues de stands où il est possible d'acheter les
meilleurs fromages artisanaux andalous.
Cyclotourisme
CONVENTION BUREAU
Le point de départ et d'arrivée de
notre circuit est le village de Campillos, dont la
fondation est relativement récente (XVIème siècle),
et dont les habitants proviennent pour la plupart
de la campagne sévillane. Son économie se base
principalement sur l'élevage porcin et sur l'industrie de la peau. Du quartier urbain on citera l'église Nuestra Señora Santa María del Reposo, qui
possède une magnifique façade baroque. Parmi
les fêtes populaires les plus importantes, se trouve la Semaine Sainte, déclarée Fête d'Intérêt
Touristique National.
Cliclotourime
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comme la réserve céréalière de la province. Il
s'agit d'un village jouissant de nombreuses
années d'histoire, et actuellement, est encore
conservée l'une de ses traditions religieuses les
plus ancestrales : une idole en marbre blanc de
forme phallique et pesant 22 kg., qui a donné lieu
à la croyance moderne selon laquelle celle qui la
touche tombera plus facilement enceinte.
pédaler vers Campillos. Sur la fin du trajet, nous
longerons la ligne de chemin de fer, que l'on verra
à notre gauche. Rapidement, nous atteindrons
l'arrivée à Campillos, sur la plaza de España, axe
stratégique et centre névralgique de la localité.
Peu après avoir quitté Almargen par l'avenue de
Ronda et traversé la ligne de chemin de fer
Algésiras - Bobadilla, commence la partie la plus
compliquée de toute la randonnée : la montée à
Cañete la Real. Pratiquement 6 kilomètres à 5 %
en moyenne et des côtes à 9 % nous mèneront à
une grande forteresse de 791 mètres de haut
avant d'amorcer la descente vers Cañete la Real.
À mi-chemin, nous longerons plusieurs carrières.
- Un riche patrimoine historique, principale
locomotive touristique de la région de
Guadalteba.
.
Cyclotourisme
.
Sans oublier le fourré méditerranéen richement peuplé d'espèces endémiques comme le romarin, le
thym, les palmiers nains, les cistes, les genêts ou
les asperges.
Quant à la flore « cultivée », on signalera les oliviers, les amandiers, les arbres fruitiers et les
grandes étendues de terres non-irriguées où
céréales et légumineuses constituent de véritables
monocultures couvrant le paysage d'un immense
tapis vert au printemps.
La faune y est également riche et variée du fait de la
grande diversité paysagistique de la région, où s'intercalent plusieurs écosystèmes (lagunes, grandes
étendues de terres, vallées, moyenne montagne ou
collines abruptes). Dans le cadre naturel du défilé
de los Gaitanes et dans les sierras de Cañete la
Real et Alcaparaíni, on remarquera la présence de
grands rapaces comme le vautour fauve, le vautour
percnoptère et l'aigle royal. Parmi les mammifères,
on peut citer la chèvre de montagne, les renards et
les lapins. La réserve naturelle des lagunes de
Campillos est un bastion très important pour les
.
Plus d'informations dans la section Espaces
Naturels de visitcostadelsol.com.
Cyclotourisme
274
Aux alentours des principales rivières de la région,
comme le Guadalteba ou le Turón, vit une flore de
grand intérêt constituée de fourrés de rives où les
peupliers noirs, les saules et les tamaris se disputent les bords des rivières.
.
Depuis Cañete la Real, on prend l'ancien chemin
de Teba pour parcourir un tronçon en descente
où il conviendra de faire très attention. À mi-descente, une courte mais rude montée brisera notre
élan régulier et demandera tous nos efforts à
deux roues avant de pouvoir poursuivre une route
triomphale sur la MA-468 jusqu'à la destination
finale. Après avoir laissé sur la droite la voie qui
monte à mi-pente vers Teba par laquelle descendait la route précédemment, nous continuons à
- C'est dans la région de Guadalteba que s'est
développée la rébellion mauresque.
La région de Guadalteba conserve sur ses
terres un immense legs naturel que représente une
flore impressionnante et notamment des recoins de
forêt méditerranéenne composés de pinèdes, de
chênaies, d'oliveraies sauvages, de végétation rupicole, de fourrés et de buissons.
espèces en danger d'extinction comme l'outarde
canepetière, la malvasie, le cabochon ou la sarcelle
brune. La proximité de la lagune de Fuente de
Piedra permet la présence de l'archiconnu flamand
rose. Dans les fourrés riverains, abondent les petits
oiseaux chanteurs comme le rossignol ou les chardonnerets, qui au printemps emplissent de sonorités
tous les recoins de la zone.
Guadalteba
Cañete la Real se trouve dans les jupes de la
sierra del Padrastro à 742 mètres d'altitude. À ses
pieds, se déploie une vaste vallée qui relie la
dépression d'Antequera et la Serranía de Ronda
et d'où on peut admirer de superbes vues sur
l'ensemble de la région. Du vieux quartier, on
mentionnera le château de Cañete, situé à proximité de nombreux bâtiments de nature religieuse,
comme le couvent San Francisco (XVIème siècle),
le monastère Santísimo Sacramento ou l'église
San Sebastián. Quant à la gastronomie, son point
d'orgue est sans aucun doute le potage aux pissenlits ou les « piononos », biscuits faits maison.
À NE PAS MANQUER
PATRIMOINE NATUREL
DE GUADALTEBA
CONVENTION BUREAU
Guadalteba
Cliclotourime
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CONVENTION BUREAU
Itinéraire
Route
Limites Province
Limites Commune
Guadalteba
Guadalteba
Cyclotourisme
Cyclotourisme
.
.
.
.
276
Cliclotourime
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MONTES DE MÁLAGA
.
mALAGA
COSTA DEL SOL
La route que nous avons appelée
« Montes de Málaga » est le fidèle reflet des
caractéristiques de son nom, car nous nous
apprêtons à parcourir l'un des itinéraires cyclotouristiques les plus représentatifs de la province
de Malaga : la classique montée aux Montes de
Málaga, ou à la Fuente de la Reina, comme l'appellent dans leur jargon les cyclotouristes amateurs malaguènes.
Malaga-C
Costa del Sol
Malaga-C
Costa del Sol
MONTES DE MÁLAGA
Nous passerons par deux villages typiquement
représentatifs de la région comme sont Colmenar
et Casabermeja, la ville de Malaga étant notre
point de départ et d'arrivée. Cette journée nous
entraînera sur des routes en lacets, escarpées et
peu fréquentées qui nous permettrons de nous
récréer en pleine nature dans le Parc Naturel de
Montes de Málaga, véritable poumon des malaguènes et où de nombreuses auberges distribuées tout au long de la route nous permettrons
de goûter les mets les plus succulents de la cuisine locale.
FICHE TECHNIQUE
Cyclotourisme
Cyclotourisme
.
km/h.
quelle époque de l'année.
plateau
.
.
.
278
CONVENTION BUREAU
Il s'agit d'un itinéraire qui pénètre au cœur du
Parc Naturel des Montes de Málaga et qui renferme les sentiments profonds de ses habitants, où
les chants dits « verdiales » constituent un véritable signe d'identification ethnographique et
artistique.
Cliclotourime
Sommaire
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MONTES DE MÁLAGA
CONVENTION BUREAU
RÉGION :
COMMUNES :
ROUTE :
KILOMÈTRES :
Malaga - Costa del Sol
Malaga
MALAGA - FUENTE DE LA REINA - COLMENAR - CASABERMEJA - PTO. MARIN - MALAGA
69,96
ROUTOMÈTRE
ROUTE 5 : MALAGA - FUENTE DE LA REINA - COLMENAR - CASABERMEJA - MALAGA
.
903
17,90
C-345
Carrefour près de l'auberge Galwey. Continuer tout droit
685
615
518
492
509
537
732
607
116
126
48
39
29,54
31,08
36,68
37,75
38,10
38,63
42,70
47,56
62,90
63,57
66,00
69,96
MA-435
A-356
MA-435
MA-435
MA-435
MA-431
MA-431
MA-431
MA-431
MA-431
MA-431
C-345
COLMENAR. À l'entrée du village, tourner à gauche en direction Casabermeja
Carrefour. Tourner à gauche en direction Casabermeja
Carrefour. Tourner à gauche en direction Casabermeja
Carrefour. Tourner à droite et passer sous la voie rapide
CASABERMEJA. À 100 m., tourner à droite en direction Villanueva de la Concepción
Carrefour. Tourner à gauche en direction Malaga
Col de Camino Real. Arriver jusqu'à l'auberge Patascortas
Col Marín. Continuer tout droit sur la même route
Barrage de l'Agujero. Passer au-dessus du barrage
Rond-point. Continuer sur la gauche vers la voie rapide
MALAGA. Suivre la direction sud jusqu'à tourner à gauche par Alameda Capuchinos
Fin du parcours au rond-point de Fuente Olletas
.
.
Cyclotourisme
DESCRIPTION
MALAGA. Départ au rond-point de Fuente Olletas, près de la station-service en direction olmenar
Restaurant « El Mirador ». Vues panoramiques de Malaga
Col del León. Légère descente en direction Colmenar
280
Cyclotourisme
ROUTE
C-345
C-345
C-345
.
P.K.
0,00
8,40
16,05
Malaga-C
Costa del Sol
Malaga-C
Costa del Sol
ALTITUDE
39
518
930
Cliclotourime
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Malaga-C
Costa del Sol
.
Cyclotourisme
le 2 février. Les vues se déployant depuis l'ermitage sont incroyables et offrent des tableaux idylliques des monts Gómer et Santa Ana, de la
Cliclotourime
Sommaire
Sierra de Camarolos, de la voisine Sierra de
Tejeda ou de la plus lointaine Sierra Nevada. À
Colmenar, le cyclotouriste pourra profiter du
.
Depuis le col del León, commence une légère
descente jusqu'au village de Colmenar, en plein
cœur des Montes, ce qui lui vaut son nom de
« Capitale des Montes de Málaga ». Un peu
avant d'arriver, nous trouverons une partie de
chemin en descente en lacets qui nous mènera
sur la principale voie d'entrée au village, près de
ladite Puerta de la Cruz, où nous pourrons voir le
blason héraldique du village, qui représente une
ruche et sept abeilles la survolant. Sur la colline
la plus élevée de la commune, se dresse l'ermitage du Santuario où se trouve la sainte patronne
de Colmenar, la Vierge de la Candelaria, honorée
Cyclotourisme
282
Les chiffres de cette côte trahissent son degré de
difficulté (16,03 Km. à une moyenne de 5,56 % et
des côtes maximales de 11 %). Par le passé, ces
exigences du terrain servaient à mettre à l'épreuve les amoureux de la bicyclette les plus exigeants. L'époque où la saison cycliste andalouse
s'ouvrait par la classique montée à la Fuente de
la Reina est révolue, mais c'est là que se sont
coudoyés une bonne partie des amateurs qui ont
ensuite intégré les plus grandes équipes de vélo
du monde.
.
Dès le départ, nous devrons affronter l'ascension
aux Montes de Málaga ou à Fuente de la Reina,
l'une des plus vénérées par les inconditionnels de
Malaga. À cette sortie, s'annonce une route
sinueuse escarpée qui le restera sur 16 kilomètres; il convient donc de prendre cette ascension avec calme. La première partie de la montée
est jalonnée de quelques unes des côtes les plus
rudes du parcours et sur environ 5 kilomètres,
nous serons à environ 6 % de moyenne avant
d'atteindre la zone des auberges, notamment
celles appelées Venta Nueva, El Boticario ou El
Mirador, très connues par les malaguènes. Du
haut de cette dernière, les vues sur la ville de
Malaga, accoudée à la baie portant le même
nom, sont impressionnantes et permettent d'observer la proximité du continent africain par
temps dégagé. La route continue à monter jusqu'à atteindre la zone des tunnels, véritables merveilles d'ingénierie entrelacées comme des
noeuds de cravate. Une petite portion plus accessible à mi-pente nous situe près de l'auberge El
Detalle, où commence le tronçon le plus compli-
qué de l'ascension, avec un kilomètre à plus de 8
% avant d'atteindre les 930 mètres d'altitude du
col del Léon. Un peu avant celui-ci, nous laisserons sur la gauche la célèbre Fuente de la Reina
où nous pourrons nous ravitailler en eau sauf lors
des périodes de grande sécheresse. Bien que la
première moitié de l'ascension soit ponctuée de
multiples plantations d'amandiers et d'oliviers,
commencent ensuite à apparaître les pins d'alep
avec lesquels ces montagnes furent reboisées
pour éviter les terribles inondations qui anéantissaient autrefois une bonne partie de la région. La
dernière partie du trajet coïncide avec une luxuriante montagne méditerranéenne où les chênes
et les chênes-liège entourés de buissons nous
raviront de leurs parfums et de leurs arômes les
plus variés.
Malaga-C
Costa del Sol
.
En ce qui nous concerne, nous vous proposons
un itinéraire qui part et arrive dans le quartier de
la Victoria ou du « chupa y tira », comme l'appellent affectueusement ses habitants, plus exactement à l'ancienne sortie de Malaga vers Grenade,
près de la station-service de Fuente Olletas, sur
ledit chemin de Colmenar.
CONVENTION BUREAU
Cet itinéraire part de la ville de
Malaga qui se présente gaie et accueillante, avec
ses nombreux jardins et la grâce andalouse de
son architecture aux réminiscences arabes. Cette
ville offre la possibilité de découvrir une histoire
millénaire qui s'est forgée au cœur des montagnes voisines et de la mer Méditerranée. On en
signalera le théâtre romain, près de la forteresse
musulmane de la Casbah, le château de
Gibralfaro, la majestueuse cathédrale ou encore
le Musée Picasso.
283
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.
Cyclotourisme
.
- Le vin et le ragoût montagnard, délice
gastronomique de la région.
- Les chants « verdiales » sont un exemple très
représentatif du folklore des montagnes.
Plus d'informations dans la section Espaces
Naturels de visitcostadelsol.com.
Riche en végétation et en faune, il est surtout connu
pour ses auberges où il est possible de déguster la
succulente gastronomie régionale et ses fameux
vins de terroir, sans oublier le ragoût typique des
montagnes, composé de pommes de terre, d'œufs,
d'échine de porc et de chorizo.
La moyenne montagne, dont les hauteurs sont
comprises entre 100 et 1 100 mètres d'altitude
approximativement, présente des dénivelés fort
appréciables. De plus, sa proximité de la mer lui
accorde des températures douces et un haut degré
d'humidité se traduisant par différents microclimats
qui dépendent de la situation et de l'altitude.
La plupart du parc est peuplée de forêts de pin
d'alep. Au nord, ils se mêlent aux chênes verts, aux
chênes-liège et aux chênes rouvres, sans oublier
les espèces méditerranéennes qui colonisaient cet
espace avant qu'il ne soit dégradé.
Quant à la faune, il s'agit de l'une des rares
enclaves où on trouve actuellement des caméléons.
.
284
À NE PAS MANQUER
Le parc se situe au nord de la ville de Malaga et
englobe une grande partie du bassin du
Guadalmedina sur sa rive gauche.
Le parc possède de nombreuses ressources
naturelles comme le bois, le bois de chauffage, le
liège, l'élevage, les espèces cynégétiques, etc.
Toutefois, sa fonction la plus caractéristique est
intimement liée à sa proximité de la ville de Malaga,
et il est devenu le véritable poumon de la ville, la
population malaguène l'utilisant comme aire de
récréation et de détente.
Cyclotourisme
Après avoir quitté Casabermeja, il faut affronter la
deuxième montée importante de notre parcours : le
col de Camino Real, de 730 mètres d'altitude.
L'ascension est bien plus agréable de ce côté que du
côté descente, mais les 4 Km. à 5 % de moyenne
Après avoir franchi le fameux tunnel et le barrage du
marais de l'Agujero, il ne restera qu'un dernier tronçon avant de redescendre sur Malaga. Après être
passés sous la MA-45, notre route longera cette dernière pour nous mener à la station-service de la Tana
et nous entrerons alors dans la capitale de la Costa
del Sol à la hauteur du quartier de Ciudad Jardín.
Nous poursuivrons en direction sud-ouest jusqu'au
quartier de la Victoria, près de la station-service de
Fuente Olletas, où s'achève notre itinéraire.
Il s'agit d'un exemple flagrant du contrôle
des forces de la nature en employant les mêmes
armes que cette dernière. Son origine part des
reboisements hydrologiques et forestiers de
pinèdes effectués dans le bassin du Guadalmedina,
afin d'éviter les graves inondations dont Malaga fut
incessamment victime au cours de l'histoire. Il a été
déclaré Parc Naturel le 18 juillet 1989 par le gouvernement autonome andalou.
Y habitent aussi putois, belettes, chats de
montagne, renards, fouines et sangliers. À
souligner : sa grande richesse en rapaces puisqu'il
abrite des populations d'aigle botté, de circaètes
Jean-le-blanc, de buses, d'éperviers, d'autours et
de grands-ducs.
.
Après être arrivés à un carrefour, nous prendrons à
gauche pour entrer dans Casabermeja. Les vestiges
retrouvés aux alentours du village confirment que
ses environs furent habités par l'homme préhistorique mais que le peuple arabe est probablement
celui qui y laissa la plus forte empreinte comme en
témoignent les restes de la tour Zambra. Ce sont eux
qui la baptisèrent O'sar Bermeja « Castillo rojo »
(château rouge). Cela dit, une légende populaire
attribue le nom du village à la réaction d'Isabelle de
Castille en voyant le petit noyau urbain et qui s'exclama : « ¡Qué casa bermeja! » (Quelles maisons
rouges !). On soulignera la singularité du cimetière
mozarabe, déclaré monument historico-artistique en
1980, et la tour rouge à six corps de logis de l'église
Nuestra Señora del Socorro.
LE PARC NATUREL
MONTES DE MÁLAGA
Malaga-C
Costa del Sol
Malaga-C
Costa del Sol
Après avoir surmonté cette difficulté de la journée, tel
que le firent les troupes chrétiennes au XVème siècle,
nous quitterons Colmenar pour poursuivre notre
chemin vers le beau village de Casabermeja. La
route, en pente négative, est parallèle à la naissante
rivière Guadalmedina, qui trouve sa source dans ces
parages.
nous mettrons à nouveau à l'épreuve. Nous pédalerons sur la MA-431, également connue sous le nom
de route des Montes de Casabermeja, une route
bien plus étroite et en lacets. La proche cime couronnée par l'auberge Patascortas est l'endroit idéal
pour contempler la ligne où se rejoignent les eaux de
la vallée du Guadalmedina à gauche et celles du
Campanillas à droite, et pour profiter des excellents
points de vue sur une bonne partie de la région. Le
paysage est jalonné d'oliviers, d'amandiers, de
vignes, de caroubiers ou de figuiers, qui sont les cultures typiques de cette partie de la région. Une fois
atteint le sommet, commence un tronçon de faux
plats qui mènent au col Marín où la route commencera à descendre plus franchement jusqu'à arriver à
l'auberge El Túnel, très connue parmi les malaguènes pour avoir été, de nombreuses années
durant, le lieu de célébration de l'une des fêtes les
plus enracinées de la province de Malaga : la Fête
des Verdiales. Le visiteur ne manquera pas de
savourer une gastronomie aussi délicieuse que
variée, et notamment son riz au bouillon au poulet,
entre autres plats typiques de la région.
CONVENTION BUREAU
relaxant plaisir de la vie dans ce beau havre de
montagne où un riche passé historique imprime
de sa suave atmosphère un village qui nous invite à visiter ses rues bordées de maisons blanchies à la chaux et en douce pente. Colmenar
jouit d'une succulente cuisine autochtone, dont
les points d'orgue sont, entre autres, l'huile et le
vin. Parmi les plats les plus typiques, on trouve le
ragoût montagnard, les « migas » (mie de pain
frite), la marmite aux pois chiches, le cabri ou
encore les escargots. Sans oublier les délicieuses spécialités charcutières.
Cliclotourime
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MONTES DE MÁLAGA
Malaga-C
Costa del Sol
Malaga-C
Costa del Sol
CONVENTION BUREAU
.
.
Route
Limites Commune
Parc Naturel
.
.
286
Cyclotourisme
Cyclotourisme
Itinéraire
Cliclotourime
Sommaire
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.
nORORMA
UNE BELLE RÉGION CACHÉE
AU CŒUR DES OLIVIERS
CENTENAIRES
transiterons par des routes peu fréquentées et
par des zones où l'olivier, surtout de la variété
« hojiblanca », constitue la principale culture
monothématique de la région et la véritable locomotive de l'économie locale.
La route que nous vous proposons commence et
finit dans le charmant village d'Archidona. Bien
que la route ne passe pas par de grands cols de
montagne, nous découvrirons un carrefour de
routes en dents de scie qui octroient un caractère abrupt à cette région. Généralement, nous
CONVENTION BUREAU
UNE BELLE RÉGION
CACHÉE AU CŒUR DES
OLIVIERS CENTENAIRES
Elle touche au nord la province de Cordoue
(Benamejí, Encinas Reales, Rute et Iznájar), à
l'est la commune d'Antequera, au sud celles
d'Alfarnate et de Colmenar, et à l'ouest la province de Grenade (Loja et Zafarraya).
La région nord-est de Malaga
(Nororma) jouit d'une situation géographique privilégiée au centre de l'Andalousie et se trouve à
un peu plus d'une heure des principales capitales
andalouses. Cette condition de carrefour géographique a rendu possible depuis la nuit des temps
le passage des cultures et des peuples sur ces
terres, ce qui explique le caractère ouvert de ses
habitants. Il s'agit d'une région où l'olivier et ses
pâturages sont le principal signe d'identité.
FICHE TECHNIQUE
.
Nororma
.
Cyclotourisme
.
Cyclotourisme
.
288
Nororma
quelle époque de l'année. Attention en hiver
aux tracteurs et aux véhicules lents à l'époque
de la cueillette des olives.
Arrêts conseillés : quartier urbain
d'Archidona, col de Bellavista, col Mateo,
Sanctuaire Virgen de Gracia d'Archidona.
plateau
Cliclotourime
Sommaire
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UNE BELLE RÉGION CACHÉE AU CŒUR DES OLIVIERS CENTENAIRES
Nororma
Archidona, Cuevas Bajas, Cuevas de San Marcos, Villanueva de Algaídas, Villanueva del Rosario, Villanueva de Tapia, Villanueva del Trabuco.
ARCHIDONA - VILLANUEVA DE ALGAÍDAS - CUEVAS DE SAN MARCO - VILLANUEVA DE TAPIA - ARCHIDONA
66,2
ROUTOMÈTRE
ROUTE 6 : ARCHIDONA - CUEVAS BAJAS - CUEVAS DE SAN MARCOS - VILLANUEVA DE TAPIA - ARCHIDONA
.
796
9,81
MA-201
Col de BELLAVISTA. Descente sur Villanueva de Algaidas
570
517
374
436
750
569
540
855
698
755
626
698
13,60
15,06
22,80
31,19
38,85
42,27
42,88
49,62
52,31
54,37
63,56
66,20
MA-201
MA-203
MA-202
MA-205
MA-205
MA-205
MA-210
MA-210
A-333
MA-214
MA-214
MA-214
VILLANUEVA DE ALGAIDAS. Traversée urbaine en descente
Carrefour. Tourner à gauche en direction Cuevas Bajas
Carrefour. Tourner à droite en direction Cuevas de San Marcos
CUEVAS DE SAN MARCOS. Tourner à droite au rond-point vers Villanueva de Algaidas
Col de MATEO. Descente au milieu des oliviers vers Villanueva de Algaidas
Carrefour. Continuer tout droit
Carrefour. Tourner à gauche en direction Villanueva de Tapia
Col de los FRESNILLOS. Descente sur Villanueva de Tapia
Carrefour. Tourner à droite en direction sud vers Salinas et Malaga
Carrefour. Tourner à droite en direction Archidona
Carrefour. Continuer tout droit vers Archidona
ARCHIDONA. Fin du circuit sur la plaza Santa Ana
.
.
Cyclotourisme
DESCRIPTION
ARCHIDONA. Début du parcours sur la plaza Santa Ana vers Villanueva de Algaidas
Carrefour. Tourner à gauche en direction Villanueva de Algaidas
Station d'Archidona. Traversée urbaine. Attention au passage à niveau avec barrières
290
Cyclotourisme
ROUTE
MA-214
MA-201
MA-201
.
P.K.
0,00
2,65
7,00
Nororma
Nororma
ALTITUDE
698
626
622
CONVENTION BUREAU
RÉGION :
COMMUNES :
ROUTE :
KILOMÈTRES :
Cliclotourime
Sommaire
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PÆgina 292
.
Cyclotourisme
.
Cliclotourime
Sommaire
on citera la « sobreusa », une sorte de pot-aufeu dont les ingrédients principaux sont les
fèves, les œufs et la coriandre. Si vous vous
éloignez un peu de la route prévue, nous vous
conseillons de visiter pour son cadre privilégié
la Noria de La Aceña, située sur le cours du
Genil.
.
292
Ces deux dernières enclaves sont très réputées
pour la richesse de leurs gisements archéologiques, notamment les ustensiles retrouvés dans
la grotte de Belda, cataloguée gisement archéologique monumental de premier ordre et dont les
vestiges peuvent être admirés au Musée
Archéologique Municipal. Parmi les plats typiques,
293
Cyclotourisme
Depuis cette cime, la MA-201 plonge vers Villanueva
de Algaidas. Les origines les plus sûres de ce village
remontent à la fin du XVIIIème ou au début du XIXème
siècle, lorsque le Duc d'Osuma, propriétaire de ces
Après avoir quitté les lieux, une petite côte nous rapprochera de la zone del Pilar. Nous recommencerons à descendre jusqu'à traverser le ruisseau de los
Puercos peu avant de parvenir à la deuxième
étape de la journée : le riverain village de Cuevas
de San Marcos, qui se trouve entouré de la sierra
de Camorro et qui repose sur le versant plongeant
vers la vallée de la rivière Genil.
.
Le départ a lieu au nord de la ville, concrètement sur
la plaza Santa Ana, tout à côté du parc municipal,
d'où nous prendrons la MA-214 en direction de
Villanueva de Algaidas. La journée commencera par
une légère descente sur une route en parfait état.
Après être passés au-dessus de l'A-92, nous arriverons à un croisement où nous tournerons à gauche
pour atteindre la station d'Archidona. C'est là que se
produira la première ascension importante de la journée, le col de Bellavista (796 mètres), qui, comme
son nom le laisse supposer, offre depuis sa cime une
vue incomparable de toute la région.
parages, accorda le permis pour la construction d'un
couvent franciscain près du ruisseau de Burriana,
dont il est encore possible aujourd'hui de visiter les
ruines, qui sont à l'origine du noyau de population
actuel. Cette commune présente un relief généralement doux car, à l'exception de la sierra d'Arcas (948
mètres) et de la sierra de Pedroso (1 024 mètres),
une multitude d'oliviers et de petites zones de
champs de céréales s'étendent sur ses fertiles
terres. Il convient de souligner la gastronomie, délicieuse et variée, dont on signalera une variété de la
« porra antequerana » (sorte de bouillie) appelée «
porra crúa », le « salmorejo » (un gaspacho épais) et
l'« ajoblanco » (soupe à l'ail). L'huile d'olive vierge
extra et la pâtisserie populaire composée de « piñonate » (nougat aux pignons), « huesos de santo »
(massepain fourré), « flores » et « borrachuelos »
(beignets au miel) étant très réputées. Mais nous
laisserons de côté ces délices pour continuer notre
route vers Cuevas Bajas. Cette partie de la route est
la continuité de la descente du col de Bellavista et
mène à un petit tronçon en ascension sur 2 kilomètres qui coupera court à notre frénétique rythme
de descente. Un second passage en descente nous
laissera aux portes de Cuevas Bajas, où nous n'entrerons pas car nous tournerons à droite en direction
de Cuevas de San Marcos, au carrefour situé juste
avant l'entrée du village. Nous quitterons ainsi la MA203 pour prendre la MA-202, et la direction nord pour
la direction est. Petite curiosité : nous pourrons ici
goûter une boisson faite maison appelée « resoli » et
dont les ingrédients principaux sont l'anis doux et les
grains de café, auxquels on ajoute quelque herbe
aromatique.
Nororma
Nororma
Par ailleurs, Archidona déploie une dense et riche
séquence de festivités, événements culturels ou
commémorations en tous genres, parmi lesquelles la
Semaine Sainte, la Foire du Chien, la Chandeleur,
les Croix de Mai ou la Foire d'Août.
CONVENTION BUREAU
La route partira de la belle ville
d'Archidona, qui se trouve dans les jupes de la Sierra
de Gracia. Il s'agit d'une petite ville charmante et
dynamique, dont les près de 9 000 habitants sont le
principal trésor. Impossible de passer à Archidona
sans se promener au coeur de son vieux quartier
déclaré en 1980 Ensemble Historique et Artistique.
Une courte ballade dans la ville permettra de découvrir des enclaves aussi séduisantes que le château
médiéval et les remparts (IXème siècle), l'ermitage
Virgen de Gracia (ancienne mosquée), l'exceptionnelle Plaza Ochavada (XVIIIème siècle) dont les belles
façades cachent de multiples légendes, ou le grand
nombre d'églises et de couvents que renferme la
ville. Un autre legs est constitué par sa richesse environnementale ponctuée d'enclaves aussi importantes que les lagunes d'Archidona, déclarées
Réserve Naturelle d'Andalousie, ou la gorge de
Marín.
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.
Mais il nous reste encore un dernier morceau de
route, en lacets et présentant quelques petites
côtes du côté de la sierra de Pedroso, et parallèle à la voie de chemin de fer à d'autres endroits.
Un dernier carrefour à gauche nous conduit directement aux pieds d'Archidona. Après avoir traversé l'A-92, nous abordons la dernière montée jusqu'à Archidona, où notre route s'achève sur la
plaza de Santa Ana. Mais pour les plus courageux et tenaces, il y a encore la possibilité d'atteindre le centre d'Archidona, la cime du
Santuario de la Sierra de Gracia par le biais d'une
très abrupte ascension de 1,5 kilomètres à 11,5
% de moyenne et des côtes ponctuelles à 18 %.
Ces grands efforts se verront rapidement récompensés par les vues imprenables qu'offre le village d'Archidona qui se déploie aux pieds du cyclotouriste et par la magnificence des montagnes qui
délimitent cette région malaguène fascinante.
ROCHER DES AMOUREUX
Servant de frontière entre la fertile vallée
d'Antequera et Archidona, se dresse, hautain, le
rocher appelé « Peña de los Enamorados » (Rocher
des Amoureux). Le profil de ce rocher est très caractéristique car il rappelle les traits d'un visage humain
regardant vers le ciel, la tête posée par terre, comme
s'il s'agissait d'un homme allongé à même le sol.
L'explication de cette petite silhouette si particulière
se trouve dans la légende homonyme du rocher dont
elle tire son nom.
« Un jeune homme né dans un royaume chrétien fut
fait prisonnier sur les terres de Grenade et conduit
chez une riche famille maure pour y être esclave.
Mais le jeune homme et la fille du maître tombèrent
amoureux l'un de l'autre. Conscients des difficultés
qu'ils allaient rencontrer pour donner libre cours à
leur amour, ils gardèrent le secret de leur relation.
Jusqu'à ce qu'un beau jour, ils décidèrent de s'enfuir,
poursuivis par le père de la jeune fille et de sa cour.
- Dans les villages de la Nororma, règnent la paix
et la tranquillité.
Au cours de leur longue fuite, ils parvinrent au
rocher, la Peña, où ils s'arrêtèrent pour se reposer ou
trouver refuge. Mais ceux qui les pourchassaient les
surprirent et les jeunes gens, qui tentèrent d'abord
de se défendre, furent finalement obligés de se
rendre. Désespérant de pouvoir consommer leur
fuite et surtout leur amour, ils se jetèrent enlacés
dans le vide du haut du rocher. »
- Un paysage d'oliviers et de pinèdes nous
accompagnera tout au long de la route.
Plus d'informations sur la région de Nororma sur
À NE PAS MANQUER
- Le quartier urbain d'Archidona est l'un des plus
beaux de la province.
Cyclotourisme
.
.
294
.
Cyclotourisme
l'église paroissiale San Pedro Apóstol (XVII
siècle).
Nororma
Une fois arrivés à Cuevas de San Marcos, nous
prendrons sur la droite à un rond-point pour aller
vers le sud par la MA-205 en direction de
Villanueva de Algaidas. De là, commence la
deuxième grande étape de montagne de la journée : le col Mateo (750 mètres). Cette côte d'un
peu plus de 7,5 kilomètres présente une petite
descente à mi-chemin et traverse une nouvelle
fois le ruisseau de los Puercos avant d'engager la
dernière partie - et la plus spectaculaire - de la
montée, qui comporte plusieurs kilomètres très
durs et des côtes de 11 % maximum. Une série
de 4 virages en épingle à cheveu nous feront
gagner en altitude au milieu d'un océan d'oliviers
de la variété « hojiblanca ». Une fois atteint le col
Mateo, la route redescend vers Villanueva de
Algaidas. Nous n'entrerons pas dans le village,
mais un peu avant d'arriver, nous prendrons au
carrefour à gauche en direction Villanueva de
Tapia par la MA-215. La route pénètre dans un
lieu au charme particulier par une route étroite et
perdue, presque déserte. C'est là que démarre la
troisième étape de montagne de la journée, avec
le col de Fresnedillos (855 mètres). Cette côte
méconnue longe le ruisseau de la Parrilla qui
prend sa source pratiquement à hauteur du col.
Ses quelques 6 kilomètres de long à plus de 5 %
de moyenne témoignent de la difficulté de cette
ascension. Depuis la cime, la route descend vers
Villanueva de Tapia, village que nous contournerons par la A-333 sur une courte distance jusqu'à
atteindre un petit carrefour où nous prendrons à
droite (MA-214), pour nous diriger vers
Archidona, étape finale de notre excursion.
Villanueva de Tapia est connue sous le nom de El
Entredicho (l'interdit), car après la conquête chrétienne, les actuelles terres de cette commune
firent l'objet de procès entre la voisine Iznájar
(Cordoue) et Archidona, qui voulaient toutes deux
l'intégrer à leurs domaines respectifs. Villanueva
de Tapia repose au coeur d'un cadre entouré
d'oliviers d'où se dresse, hautaine, la tour de
CONVENTION BUREAU
Nororma
ème
Cliclotourime
Sommaire Malaga, Soleil, Circuits et Excursions
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UNE BELLE RÉGION CACHÉE AU CŒUR DES OLIVIERS CENTENAIRES
.
.
Nororma
Nororma
CONVENTION BUREAU
Route
Cyclotourisme
Limites Commune
Limites Province
.
.
Cyclotourisme
Itinéraire
296
Cliclotourime
Sommaire
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.
sERRANÍA DE RONDA
La région de la Serranía de Ronda
est un territoire de hautes montagnes et de vallées profondes où tout au long de l'histoire se
sont forgées les grandes légendes de brigands.
Cette région jouit d'une beauté paysagistique
sans égale pour les amoureux de la nature. Peu
de régions peuvent se vanter de posséder en leur
sein trois parc naturels : la Sierra de las Nieves,
la Sierra de Grazalema et los Alcornocales.
FICHE TECHNIQUE
.
.
Cyclotourisme
Cyclotourisme
.
Dénivelé : 1 863 m.
km/h.
Saison de l’année la plus adaptée : le printemps représente l'explosion de la nature dans
la région. En hiver, il y a généralement des restrictions à cause de la neige.
Arrêts conseillés : Ronda, grotte del Gato, grotte
de la Pileta, rivière Guadiaro, col d'Encinas
Borrachas, tous les villages de la vallée du Genal.
plateau
.
298
Plus d'informations dans la section Ville à Ville
Serranía de Ronda
Serranía de Ronda
ENTRE VALLÉES,
MONTAGNES ET BRIGANDS
Ses 78,8 kilomètres de long et ses 1 863 mètres
de dénivelé font de cet itinéraire l'un des plus difficiles de ceux que nous vous proposons dans ce
guide, mais vos efforts seront grandement récompensés par l'impressionnant spectacle que vous
offrira la région de la Serranía de Ronda.
CONVENTION BUREAU
ENTRE VALLÉES,
MONTAGNES ET BRIGANDS
Son territoire abrupt permet d'effectuer des parcours cyclotouristiques de grande exigence et
d'intérêt paysagistique, et nous avons cru opportun de vous faire passer par deux des recoins qui
renferment la plus grande beauté de toute la province de Malaga : la vallée du Guadiaro et la vallée du Genal. Comme les anciens brigands, nous
nous disposons à découvrir les coins les plus
emblématiques de la région en prenant comme
point de départ et d'arrivée la monumentale et
romantique ville du Tage : Ronda.
Cliclotourime
Sommaire
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ENTRE VALLÉES, MONTAGNES ET BRIGANDS
ROUTE :
KILOMÈTRES :
Serranía de Ronda
Algatocín, Alpandeire, Arriate, Atajate, Benadalid, Benalauria, Benaoján, Benarrabá, Cartajima, Cortes de la Frontera, Cuevas del Becerro, Faraján, Gaucín,
Genalguacil, Igualeja, Jimera de Líbar, Jubrique, Júzcar, Montejaque, Parauta, Pujerra, Ronda.
RONDA - BENAOJÁN - COL DE LA PILETA - JIMERA DE LIBAR - ENCINAS BORRACHAS - ALPANDEIRE - FARAJÁN - JÚZCAR - CARTAJIMA - RONDA
78.8
CONVENTION BUREAU
RÉGION :
COMMUNES :
.
Cyclotourisme
.
DESCRIPTION
RONDA. Départ près du pavillon sportif en direction Séville
Carrefour. Tourner à gauche en direction Benaoján
BENAOJÁN. Traversée urbaine en direction Montejaque
Carrefour. Tourner à gauche en direction Cortes de la Frontera
Col de la Pileta. Grotte de la Pileta à 200 m. par un sentier
Carrefour. Tourner à gauche en direction Jimera de Líbar et Atajate
JIMERA de Líbar. Continuer tout droit
Carrefour. Tourner à gauche en direction Ronda
ATAJATE. Traversée urbaine en continuant direction Ronda
Col d'Encinas Borrachas. Continuer en direction Ronda
Carrefour. Tourner à droite en direction Alpandeire, Faraján et Júzcar
ALPANDEIRE. Traversée urbaine en direction Faraján
FARAJÁN. Contourner le village en direction Júzcar
JÚZCAR. Traversée urbaine en direction Cartajima et Ronda
Carrefour. Continuer tout droit en laissant Cartajima à droite
Carrefour. Continuer sur la gauche en direction Ronda
Col de Navacilla. Carrefour. Tourner à gauche vers Ronda
Rond-point. Continuer par la droite par le contournement de Ronda
RONDA. Fin de l'itinéraire près du pavillon omnisports
Cliclotourime
Sommaire
.
ROUTE
A-376
MA-555
MA-555
MA-501
MA-501
MA-508
MA-508
A-369
A-369
A-369
MA-515
MA-516
MA-517
MA-518
MA-525
MA-519
A-376
A-376
A-376
Cyclotourisme
P.K.
0,00
4,55
14,60
15,43
19,86
25,06
27,00
32,05
32,47
39,42
41,39
49,60
53,10
56,85
61,80
66,70
67,39
75,55
78,81
.
300
ALTITUDE
720
613
522
537
683
397
500
749
737
1006
999
711
644
631
839
977
996
735
720
Serranía de Ronda
Serranía de Ronda
ROUTOMÈTRE
ROUTE 7 : RONDA - BENAOJÁN - ENCINAS BORRACHAS- ALPANDEIRE - CARTAJIMA - RONDA
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Sa richesse botanique est incroyable, dominée
par l'étendue de chênes sur le plateau et dans les
vallées du nord; les forêts de châtaigniers,
chênes-liège, chênes verts, chênes rouvres et
pins dans les fertiles vallées du sud, auxquels se
mêlent les oliviers sur les collines et les arbres
fruitiers sur les rives des rivières Genal et
Guadiaro; tandis qu'au centre, autour de la Sierra
de las Nieves, prédominent les pins d'Espagne et
les chênes rouvres.
.
Cyclotourisme
.
Arrivés au sommet du col, la route plonge littéralement vers la vallée du Guadiaro qui, à ces hauteurs, se trouve incrustée au beau milieu de
grands rochérs escarpés et dénudés qui contrastent avec la verte forêt de chênes verts et chênesliège perchée à mi-flanc des montagnes de la vallée. À la hauteur de la Station de Jimera, le
.
302
Le col coïncide pratiquement avec une déviation
qui nous mène à l'entrée de la grotte de la Pileta,
déclarée en 1924 Monument National de l'Art
Rupestre pour la quantité, la qualité et l'ancienneté de ses représentations picturales. Ce n'est
pas en vain que ces montagnes calcaires où
abondent les grottes furent peut-être habitées par
les premiers habitants de la province de Malaga.
Cyclotourisme
Après un court périple au centre de la ville, nous
prendrons comme point de départ et d'arrivée le
complexe omnisports Polideportivo Municipal,
situé à la périphérie de la ville, pour nous engager sur l'A-376 en direction de Séville.
Après avoir traversé une nouvelle fois le
Guadiaro, viendra le plat de résistance de notre
journée : le col d'Encinas Borrachas (1 006
mètres), un géant dur à cuire avec ses 14,21 kilomètres à 4,32 % de moyenne. On peut distinguer
deux parties bien différentes pour la montée. La
première se présente une fois passée la rivière et
prend en direction de Jimera de Líbar par la MA508. Plusieurs virages en épingle à cheveu nous
font gagner de l'altitude rapidement le long d'une
route étroite et ponctuée d'une belle forêt méditerranéenne. Après 7 kilomètres d'ascension,
nous arrivons sur l'A369, la dite Route
Paysagistique, pour aborder la deuxième partie :
7,5 kilomètres qui nous mèneront au sommet.
Avant, nous passerons par Atajate, censé être le
plus petit village de Malaga où les typiques cultures de vignes, oliviers et céréales cohabitent
avec les chênes verts, les chênes-liège et les
buissons qui inondent de leur verdeur les reliefs
calcaires voisins. Passé Atajate, viennent les
.
Nous commencerons notre périple dans la belle
ville de Ronda où nous admirerons l'un des
ensembles monumentaux les plus complets de
toute l'Andalousie. L'impressionnant Tage surplombe la ville tel un balcon de montagne sur le
naissant Guadalevín. Les arènes, considérées
comme étant les plus anciennes d'Espagne, ont
été l'école de grands toreros. Et Ronda incarne
un incroyable mélange de styles artistiques
représentés par les plus beaux monuments de la
ville : thermes romains, palais arabes, églises,
miradors, etc.
Guadiaro s'ouvre un peu face à la grande butte
que forme la Sierra de Líbar et se fraie un chemin
vers le bas de la vallée. C'est un endroit idyllique
pour le cyclotouriste : les beaux paysages ornés
de routes étroites, en lacets et peu transitées
feront la joie de l'amateur le plus exigeant.
Serranía de Ronda
Serranía de Ronda
Étant donnée cette richesse naturelle, la région
constitue l'espace idéal pour les activités touristiques et de loisir en pleine nature, notamment
pour le cyclotourisme, la randonnée, l'escalade,
la spéléologie ou l'ornithologie.
Le premier et le dernier tronçon de la route, tous
deux sur la A-376, rendent nécessaire la prise de
précautions extrêmes à cause de la circulation
qui y règne, mais sur le reste du parcours, nous
pourrons profiter pleinement des paysages de
rêve bordant des routes de montagne peu fréquentées. La route de montagne commence par
une descente qui nous mènera au kilomètre 5 à
un carrefour où nous tournerons à gauche par la
MA-555 vers la vallée du Guadiaro. Nous passons rapidement près de la célèbre grotte del
Gato, un gros morceau pour les amateurs de spéléologie. Après avoir traversé la rivière à la hauteur de la station de Benaoján, se présentera la
première difficulté de montagne de ce parcours,
le col de la grotte de la Pileta, qui culmine à 694
mètres d'altitude. Ses presque 3 kilomètres de
long à 5,5 % de moyenne avec des côtes ponctuelles à 11 % seront là pour nous rappeler l'exigence de l'itinéraire. À mi-côte, il faudra traverser
le joli village de Benaoján, qui s'étend sur les
blanches cimes calcaires de la Sierra de Juan
Diego. Son quartier urbain aux claires réminiscences arabes constitue un exemple typique du
village de montagne où l'industrie charcutière est
l'un des moteurs de l'économie.
CONVENTION BUREAU
La région de la Serranía de Ronda
se trouve entre le territoire de Gibraltar, la Costa
del Sol Occidentale, la cuvette de Malaga, la
dépression d'Antequera et les sierras de Ubrique.
La ville de Ronda constitue le centre administratif
et de services de la région, et exerce donc une
forte influence sur le reste des communes.
Cliclotourime
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Serranía de Ronda
Cyclotourisme
.
.
- La grotte de la Pileta symbolise le lointain passé
de la région.
Plus d'informations sur la région de la Serranía de
Ronda sur visitcostadelsol.com.
À NE PAS MANQUER
- La vallée du Genal, une oasis de verdeur au
cœur de la Serranía de Ronda.
.
- Étroites, abruptes et en lacets, telles sont les
routes qui nous attendent.
Les villages du Genal en aucun cas ne dépassent le
millier d'habitants, ce qui leur donne un caractéristique
sceau local. À Parauta, à cheval entre la Sierra de las
Nieves et la Vallée du Genal, se situe l'un des chênes les
plus hauts de toute la province, connu populairement
sous le nom de Valdecilla. À Igualeja, nous pourrons
visiter la source du Genal, une splendide grotte d'où jaillit
une partie de cette rivière. Tout près, se trouve Pujerra,
village enveloppé d'un merveilleux cadre rural où le
châtaignier se distingue par-dessus tout. De l'autre côté
de la vallée, aux pieds de la sierra de l'Oreganal, on
citera les villages immaculés blancs comme Júzcar,
Faraján ou Cartajima, aux pieds du parage connu sous
le nom de Los Riscos, où l'érosion a imprimé sur la
roche calcaire un cadre très semblable au Torcal
d'Antequera. Dans la même vallée, mais un peu plus en
retrait de la route, on trouve de superbes coins comme
Banalauría, Benaladid ou Algatocín, dont les fêtes de
« moros y cristianos » remémorent le passé mauresque.
Cyclotourisme
304
Tous les automnes, dans la paradisiaque
vallée du Genal, a lieu un événement qui laissera
bouche bée tout visiteur qui daignera explorer ses
recoins les plus profonds. Un mélange de couleurs
prend possession de la vallée où le jaune doré des
feuilles caduques des châtaigniers s'entremêle avec le
vert éternel de ses chênes-liège, de ses arbres fruitiers
et de ses pinèdes. Ses habitants n'hésitent pas à cueillir
les fruits de la vallée, notamment la châtaigne, qui
pousse sur plus de 3 500 hectares de foisonnantes
châtaigneraies et qui constitue la principale source de
revenus.
.
Après une montée rapide mais abrupte, la route
redescend au milieu des forêts de châtaigniers en
direction de Faraján. Ce petit village, dont le nom
en arabe signifie « agréable lieu », présente un
noyau urbain à l'architecture irrésistible. Ses à
peine plus de 300 habitants nous recevront les
bras ouverts, comme tous les habitants de la vallée du Genal. À la sortie du village, un nouveau
piège de 2 kilomètres présentant de fortes côtes
nous conduira jusqu'à l'étape suivante de notre
parcours : Júzcar. Avant d'y arriver, nous pourrons déjà admirer le beau spectacle de ce coin
magnifique, enveloppé tout au long de l'année
À partir de Júzcar, la route commence à nouveau à s'incliner vers le haut jusqu'à atteindre le
col de Navacilla, qui culmine à 997 mètres d'altitude. Ses 11 kilomètres de long nous obligeront
une fois de plus à faire face aux rigueurs de l'escalade, cette fois le paysage se déploiera sous
nos yeux le long d'un terrain où la montagne calcaire de l'Oreganal nous accompagnera à notre
gauche, tout au long de l'ascension, tandis qu'à
notre droite, nous pourrons profiter d'une nature
inhabituelle qui nous offre de belles vues sur la
vallée du Genal. Nous laisserons sur notre droite des villages comme Cartajima, Parauta,
Igualeja ou Pujerra, et poursuivrons lentement
jusqu'au col où nous arriverons par l'A-376. À
partir de là, il faudra faire très attention sur les
un peu plus de 20 kilomètres, pratiquement tout
le temps en descente, qui nous resteront pour
parvenir à notre destination finale, Ronda.
LA VALLÉE DU GENAL
ET LES CHÂTAIGNES
SÉCHÉES
Serranía de Ronda
La première de ces oasis est Alpandeire, berceau
de l'illustre Fray Leopoldo, auquel on accède
après une spectaculaire descente par une route
étroite littéralement suspendue sur le flanc de la
Sierra de Jarastepar. Ses blanches jetées nous
mèneront aux portes de ce magnifique havre dont
le point d'orgue est sans aucun doute l'Église
Paroissiale San Antonio de Padua, que certains
n'hésitent pas à surnommer la « cathédrale du
Genal ».
par une végétation florissante. La nature accidentée du terrain fait que ses maisons sont tassées les unes sur les autres pour mieux maîtriser les grands dénivelés du terrain. Dans cette
commune, et aux bords du Genal, a commencé
à fonctionner en 1730 la Real Fábrica de
Hojalata de San Miguel, considérée comme la
première usine de fer-blanc d'Espagne
et l'un des premiers hauts-fourneaux.
Malheureusement, aujourd'hui il n'en reste que
quelques vestiges en ruines.
CONVENTION BUREAU
deux kilomètres les plus difficiles de la montée, à
environ 7,5 % de moyenne. Plusieurs miradors le
long de cette ascension, abondamment ornée de
panneaux d'information en carreaux de faïence,
nous permettront d'effectuer une halte sur notre
route pour admirer les somptueux paysages qui
s'offrent à nous. Nous arriverons rapidement en
haut du col d'Encinas Borrachas pour peu de
temps après tourner à droite par la MA-515 en
direction sud et pénétrer dans l'un des lieux les
plus rocheux, paysagistiquement parlant, de la
province de Malaga : la vallée du Genal. Une succession de petites oasis blanches perchées sur la
montagne et entourées d'immenses forêts de
châtaigniers, de chênes-liège, de chênes
rouvres, de pins, d'oliviers et de tous types
d'arbres fruitiers sera notre compagne de fatigue
sur cette portion de route.
Cliclotourime
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ENTRE VALLÉES, MONTAGNES ET BRIGANDS
Itinéraire
Route
CONVENTION BUREAU
Limites Commune
Limites Province
Serranía de Ronda
Serranía de Ronda
Parc Naturel
Cyclotourisme
Cyclotourisme
.
.
.
.
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Cliclotourime
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ENTRE OLIVIERS,
AMANDIERS ET PINS
D'ESPAGNE
.
sIERRA DE LAS
NIEVES
FICHE TECHNIQUE
.
.
Cyclotourisme
Cyclotourisme
.
Vitesse moyenne conseillée : de 20 à 25 km/h
quelle époque de l'année, mais il convient d'éviter
les journées de grosse chaleur ou de fortes pluies.
Arrêts conseillés : Musée Mari Gloria (Monda),
quartier urbain de Alozaína, Col de Jorox, Col de
los Martínez
.
308
Sierra de las Nieves
ENTRE OLIVIERS,
AMANDIERS ET PINS
D'ESPAGNE
La région de la Sierra de las Nieves
se trouve au nord-ouest de la province de
Malaga, et comprend les communes d'Alozaina,
Casarabonela, El Burgo, Guaro, Istán, Monda,
Ojén, Tolox et Yunquera. Elle jouit d'un paysage
varié et singulier, offrant un intéressant contraste
entre les abruptes montagnes et les fertiles vallées où prédominent de profonds ravins avec des
défilés spectaculaires et où la nature calcaire du
sol a donné naissance à des gouffres comme
celui de Gesm, le troisième le plus profond du
monde avec 1 100 mètres. Le point le plus élevé
en altitude est le pic de Torrecilla (1 919 m.), dans
la sierra Blanca de Tolox.
Ses paysages abrupts et ses routes en lacets feront
de cette excursion une dure épreuve pour notre
capacité de résistance. Quiconque se prête à visiter
cette région pourra admirer sa beauté architecturale populaire, goûter ses délices gastronomiques,
découvrir la qualité artisanale de ses produits et surtout apprécier l'hospitalité de ses habitants.
Du point de vue économique, l'élevage constitue la
principale ressource des villages de la région. Les
forêts sont exploitées pour le liège, la châtaigne et
le miel. Sans oublier une intéressante industrie artisanale comme la maroquinerie ou le fer forgé.
CONVENTION BUREAU
Cette région est l'un des rares espaces environnementaux où l'homme vit en communion avec la
nature.
Cliclotourime
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ENTRE OLIVIERS, AMANDIERS ET PINS D'ESPAGNE
CONVENTION BUREAU
RÉGION :
COMMUNES :
ROUTE :
KILOMÈTRES :
Alozaina - Casarabonela - El Burgo - Guaro - Istán - Monda - Ojén - Tolox - Yunquera
MONDA - GUARO - ALOZAINA - YUNQUERA - EL BURGO - CASARABONELA - ALOZAINA - GUARO - MONDA
85
ROUTOMÈTRE
ROUTE 8 : MONDA - GUARO - ALOZAINA - EL BURGO - CASARABONELA - ALOZAINA - MONDA
.
384
21,55
A-366
ALOZAINA. Au rond-point, tourner à gauche en direction Yunquera
545
679
821
560
465
737
454
368
384
215
392
370
25,74
29,30
32,20
38,78
47,44
54,63
59,85
62,64
71,36
84,05
88,41
92,93
A-366
A-366
A-366
MA-445
MA-445
MA-445
MA-404
MA-403
A-366
MA-419
MA-419
MA-419
Jorox. Continuer tout droit. Points de vue
YUNQUERA. Traversée urbaine. Continuer vers El Burgo et Ronda
Col de las Abejas. Continuer à descendre vers El Burgo
EL BURGO. Tourner à droite et continuer la traversée vers Ardales
Carrefour. Tourner à droite en direction Casarabonela
Col de los Martínez. Descente sur Casarabonela
CASARABONELA. Traversée urbaine en descente entre les virages en épingle à cheveu
Carrefour. Tourner à droite en direction Alozaina
Alozaina. Au rond-point, continuer tout droit en direction Coín et Malaga
Carrefour. Tourner à droite en direction Guaro et Monda
GUARO. Traversée urbaine. Continuer vers Monda
MONDA. Fin de l'itinéraire près de l'Hôtel de Ville
.
.
Cyclotourisme
DESCRIPTION
MONDA. Départ près de l'Hôtel de Ville en direction Guaro
GUARO. Traversée urbaine. Continuer vers Alozaina et Coín
Carrefour. Tourner à gauche en direction Alozaina
310
Cyclotourisme
ROUTE
MA-419
MA-419
A-366
.
P.K.
0,00
3,60
8,87
ALTITUDE
370
392
215
Cliclotourime
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Cyclotourisme
.
.
312
Mais laissons ces histoires de rébellions et d'héroïnes pour une autre occasion et entrons en
plein cœur de la Sierra de las Nieves sur le chemin de Yunquera, non pas comme le faisaient les
anciens muletiers à dos de leurs bêtes, mais
juchés sur nos montures plus modernes à deux
roues. Depuis Alozaina, la route continue à mon-
Cyclotourisme
Nous laisserons notre imagination de côté pour
prendre la route de Guaro par l'A-6207, une route
un peu étroite mais charmante qui traverse un
paysage typiquement méditerranéen où les oliviers et les amandiers nous accompagnerons
tout au long de cette randonnée à vélo. Il nous
faudra gravir quelques rudes côtes jusqu'à arriver
à l'enclave connue sous le nom de « Paraíso de
la Almendra » (le Paradis de l'Amande), après
une courte descente. Elle s'étend sur la jupe
d'une colline et regroupe ses maisons blanches
Notre route se poursuit maintenant en descente
en quête de la vallée de la rivière Grande, le principal affluent de la rivière malaguène mère : le
Guadalhorce. La route, neuve, serpente parallèlement à la rivière jusqu'au carrefour avec Tolox.
Sur cette portion, abondent les cultures d'arbres
fruitiers, où les agrumes ont la part belle. Nous
tournerons à droite en direction de l'étape suivante de la journée, le ravissant village d'Alozaina, le
plus beau village d'Espagne de 1977. De ce
même carrefour, part une montée constante qui
nous laissera aux portes de ce beau village, qui
coïncide avec le début du col de las Abejas. Son
quartier urbain déploie une architecture typique
des villages de montagne avec des rues étroites,
des maisons blanchies à la chaux et ornées de
fleurs. On citera l'église Santa Ana (XVIIème
siècle). L'histoire raconte qu'une femme héroïque
du village appelée María Sagredo défendit le village en lançant des ruches d'abeilles à la tête des
maures qui tentaient de s'en emparer lors de la
rébellion de 1570.
.
.
Juste à la sortie de Monda, nous trouverons à
gauche de la route la célèbre fontaine de la Villa.
D'après la légende, « les filles d'un roi maure qui
habitait le château de Mundat, aujourd'hui disparu et dans les jupes duquel se trouve la source,
descendaient à la source par un passage secret
et y avaient des rendez-vous, qui n'étaient finalement pas si secrets, avec des chevaliers chrétiens ».
autour de l'église paroissiale San Miguel (XVI
siècle). De Guaro, il convient de citer sa riche
gastronomie et notamment ses produits les plus
renommés, à savoir les dérivés de l'amande. Par
ailleurs, si l'occasion se présente, mieux vaut ne
pas manquer le Festival de la Lune Maure, qui a
généralement lieu en septembre et où tout le village se transforme pour revenir presque 1 000
ans en arrière : à la lumière de 20 000 bougies, a
lieu une rencontre avec la musique et la culture
andalouse représentée par les trois religions,
chrétienne, musulmane et juive.
Nous partirons de la place principale, près de
l'église Santiago Apóstol (XVIème siècle) ; non
loin, nous pourrons visiter le Musée Mari Gloria,
un incroyable échantillon de demeure particulière
transformée en musée ethnographique du monde
rural, où sont présentées les plus illustres traditions et coutumes de la région. Son propriétaire,
fidèle témoin de la prospérité, de la simplicité et
de la sympathie des habitants de Monda, nous
montrera affectueusement les recoins de son
musée.
CONVENTION BUREAU
Cette intéressante journée cyclotouristique part du joli village de Monda, déclaré
Parage Pittoresque en 1971 et qui repose à miflanc d'une petite colline couronnée d'un ancien
château arabe actuellement reconverti en hôtel
rural. Ses rues empierrées et en abruptes conservent leur typisme et les portes des maisons sont
surélevées pour éviter les inondations par temps
de pluie.
ème
Cliclotourime
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.
Cyclotourisme
- L'Abies Pinsapo : le véritable protagoniste de la
Sierra de las Nieves.
- La région de Sierra de las Nieves, un éventail
d'écosystèmes.
Sa situation frontalière entre la nature atlantique et
méditerranéenne rend possible l'existence d'une
flore variée et originale grâce aux bénéfices des
pluies amenées par les vents atlantiques chargés
d'humidité. En haute montagne, où les précipitations
sont fréquentes, abondent les chênes rouvres ou
« chêne andalou » et les pins d'Espagne. Ce pin
singulier, relique presque en extinction des forêts de
grands conifères datant des époques glaciaires, est
protégé par la Loi et il ne perdure que dans les
montagne hautes de la Cordillère Subbétique et
dans la Cordillère de Yebala, au nord du Maroc. À
des altitudes plus basses, on trouve le chêne vert et
le chêne-liège, surtout à Istán et à Monda, ainsi que
de petits massifs de caroubiers et de châtaigniers.
Parmi la faune, on signalera des espèces animales
protégées comme la chèvre de montagne, le chat de
montagne, l'aigle royal, le hibou royal ou la loutre.
À Tolox, le Centre de Récupération des Espèces
Protégées de Pecho Venus apporte ses soins aux
animaux blessés et recueillis par les particuliers, les
gardes forestiers, les écologistes ou les chasseurs.
Après leur rétablissement, ils sont à nouveau remis
en liberté dans leur milieu naturel.
.
À NE PAS MANQUER
Plus d'informations sur la région de la Sierra de las
Nieves sur visitcostadelsol.com.
Cyclotourisme
314
Une fois à Alozaina, en sens inverse, nous descendrons jusqu'au carrefour avec Tolox pour
continuer, mais cette fois en ascension, vers
Guaro. Notre circuit s'achève à Monda, sur la
place de la Constitución, près de l'église de
Santiago.
Le Parc Naturel Sierra de las Nieves,
déclaré par l'UNESCO Réserve de la Biosphère en
1995, occupe une superficie totale de 20 163
hectares et s'étend sur les communes d'Istán,
Monda, Parauta, Ronda, Tolox et Yunquera, son
point culminant étant le pic de la Torrecilla, qui
culmine à 1 919 mètres d'altitude. Dans le parc, il n'y
a pas de routes goudronnées, mais uniquement des
sentiers forestiers qui partent des routes unissant les
villages de la région entre eux ou naissent au cœur
de ces derniers.
Le bureau d'information du Parc se trouve au Palais
de Mondragón de Ronda (Tél. : +34 952 877 778).
.
Une rapide descente nous mènera au joli village
de El Burgo, en plein coeur de la Sierra de las
Nieves, un village entouré de montagnes où les
ruisseaux déversent leurs eaux cristallines dans
le Turón, qui fait l'orgueil des habitants de El
Burgo. Le village se dresse sur une colline de 591
mètres de haut, une forteresse exceptionnelle
d'où il est possible de contempler le musée naturel ouvert à tous les publics que constitue la
Sierra de las Nieves. Depuis El Burgo, nous prendrons la MA-445 en direction d'Ardales et
Campillos, traverserons des terres d'oliviers de
montagne et longerons pendant un bon moment
le Turón sur un parcours ponctué de nombreuses
côtes courtes et rudes à la fois, jusqu'à atteindre
un carrefour où nous prendrons à droite en direction de Casarabonela par le col de los Martínez.
À partir de là, l'attentif regard de l'ombrie de la
face nord de la sierra Prieta nous accompagnera
PARC NATUREL SIERRA
DE LAS NIEVES
.
Le quartier urbain de Yunquera mérite un détour,
et on soulignera son tracé urbain fait de rues
sinueuses et en côte depuis lesquelles il est possible d'admirer le beau spectacle que constitue la
voisine Sierra de las Nieves, où règne à ses aises
la chèvre de montagne, qui partage son espace
vital avec l'un des joyaux botaniques de la
Réserve de la Biosphère de la Sierra de las
Nieves : le pin d'Espagne (Abies pinsapo boiss).
sur la droite, tandis qu'Alcaparaín le fera sur la
gauche. Une fois en haut, la route plonge vers le
village de Casarabonela, considéré comme la
source de la montagne, car sa ressource la plus
précieuse est l'eau qui jaillit des nombreuses
sources locales et qui arrose les fertiles potagers
jalonnant des terrasses aux incontestables origines arabes, qui s'étendent vers le bas depuis la
montagne vers la vallée. Ce beau parage mauresque s'étend sur la dominante sierra Prieta (1
521 m.). Ses rues étroites et abruptes sont le fidèle reflet de l'héritage musulman. À signaler : la
Fête des Rondeles qui a lieu en plein mois de
décembre après la campagne de cueillette de
l'olive, et constitue un véritable exemple des coutumes et de la tradition populaires. Après une
rapide traversée urbaine, la route continue à descendre sous forme d'épingles à cheveu jusqu'à
nous mener à un carrefour où nous prendrons à
droite pour aller vers Alozaina. Sur cette portion
de route, l'itinéraire surplombe tel un grand balcon naturel la vallée de la rivière Grande.
CONVENTION BUREAU
ter à mi-flanc jusqu'à atteindre le col de Jorox,
une belle enclave habitée depuis la préhistoire et
où une généreuse source donne naissance à la
rivière portant le même nom. Là, la physionomie
du paysage change complètement et on voit
apparaître des pins d'alep et des buissons caractéristiquement méditerranéens d'ajoncs et
d'autres plantes aromatiques. En un rien de
temps, nous entrerons dans Yunquera, qui a toujours été un lieu stratégique de passage entre la
Vallée du Guadalhorce et la Serranía de Ronda
grâce au col de las Abejas auquel nous parviendrons un peu plus haut après le village.
Cliclotourime
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ENTRE OLIVIERS, AMANDIERS ET PINS D'ESPAGNE
CONVENTION BUREAU
.
.
Route
Cyclotourisme
Limites Commune
Parc Naturel
.
.
Cyclotourisme
Itinéraire
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Cliclotourime
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CONVENTION BUREAU
LA GRANDE RIVIÈRE
DE MALAGA
. vALLÉE DU
GUADALHORCE
FICHE TECHNIQUE
Cliclotourime
Sommaire
.
Cyclotourisme
.
La route que nous vous proposons traverse une
zone privilégiée de la province de Malaga. Ses
routes solitaires et son paysage abrupt en feront
une agréable promenade en pleine nature.
.
Du point de vue économique, la Vallée du
Guadalhorce représente l'une des régions les
plus dynamiques de la province, notamment par
Son patrimoine humain repose au cœur des
beaux villages d'Alhaurín de la Torre, Alhaurín el
Grande, Almogía, Álora, Cártama, Coín, Pizarra
et Valle de Abdalajís.
Cyclotourisme
318
Ses valeurs paysagistiques sont intimement liées
à la culture de l'eau, avec la présence distinguée
de nombreux moulins, canaux d'irrigation et
sources. Les potagers tapissent le fond de la vallée et gravissent grâce aux terrasses les petites
collines voisines, où un vert manteau de cultures
d'agrumes parfume, d'une année sur l'autre, à la
fleur d'oranger, tout visiteur qui daigne y pénétrer.
sa richesse agricole, industrielle et par la production d'énergie électrique.
.
Saison de l'année la plus adaptée : n'importe
quelle époque de l'année.
Arrêts conseillés : quartier urbain d'Álora et
de Carratraca, église de Bobastro, mirador de
la Encantada, défilé de los Gaitanes.
plateau
La région se trouve dans un endroit privilégié de
par sa proximité avec Malaga, la Costa del Sol, le
Parc Naturel de la Sierra de las Nieves, le défilé
de los Gaitanes et l'ensemble des barrages de El
Chorro.
Vallée du Guadalhorce
LA GRANDE RIVIÈRE
DE MALAGA
La rivière Guadalhorce, principal
cours d'eau de la province de Malaga, après avoir
recueilli les eaux de la voisine région d'Antequera
et après avoir traversé la cordillère par le majestueux défilé de los Gaitanes, donne son nom à
cette splendide région malaguène : la vallée du
Guadalhorce.
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LA GRANDE RIVIÈRE DE MALAGA
CONVENTION BUREAU
RÉGION :
COMMUNES :
ROUTE :
KILOMÈTRES :
Alhaurín de la Torre, Alhaurín el Grande, Almogía, Álora, Cártama, Coín, Pizarra, Valle de Abdalajís
ÁLORA - COL DE LA SABANILLA - CARRATRACA - ARDALES - EL CHORRO - ÁLORA
57,3
ROUTOMÈTRE
ROUTE 9 : ÁLORA - CARRATRACA - ARDALES - EL CHORRO - ÁLORA
.
212
0,00
MA-441
ÁLORA. Départ du carrefour avec la route de El Chorro en direction Carratraca
265
4,70
MA-441
Carrefour. Tourner à droite à l'auberge del Conejo en direction Carratraca
613
12,10
MA-441
Col de la Sabanilla. Continuer en descente vers Carratraca
492
16,60
MA-442
CARRATRACA. Traversée urbaine en poursuivant vers Ardales. Fontaine
508
18,64
A-357
Carrefour. Tourner à droite en direction Ardales
540
19,28
A-357
Col de Malaga. Descente prononcée vers Ardales
359
22,53
MA-444
Carrefour. Tourner à droite en direction des barrages (Embalses)
395
28,20
MA-444
Carrefour col de las Atalayas. Tourner à droite en descendant vers El Chorro
276
30,77
MA-448
Carrefour. Tourner à droite pour monter aux ruines de Bobastro
605
35,90
MA-448
Alto de Bobastro. Points de vue sur El Chorro et la vallée du Guadalhorce
276
41,30
MA-444
Carrefour. Tourner à droite en direction El Chorro
225
42,65
MA-444
DÉFILÉ DE LOS GAITANES. Vues sur le défilé
201
44,30
CHSE
Carrefour. Barrage de la Encantada. Continuer tout droit vers Álora
191
49,80
CHSE
Barrio Bermejo. Continuer tout droit
212
57,30
CHSE
ÁLORA. Fin du trajet au carrefour avec l'ancienne route de Carratraca
.
.
Cyclotourisme
DESCRIPTION
320
Cyclotourisme
ROUTE
.
P.K.
ALTITUDE
Cliclotourime
Sommaire
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PÆgina 322
Cyclotourisme
.
La fin de notre circuit se situe à Álorca, au carrefour
avec l'ancienne route de Carratraca, après une
ascension de courte distance.
escalade courte mais abrupte qui mettra nos sens à
fleur de peau. À mi-chemin, nous pourrons visiter
les ruines de l'église rupestre mozarabe de
Bobastro, qui date du Xème siècle, et où, selon la
légende, Omar Ben Hafsun se convertit au christianisme. La dureté de la montée s'oppose à la magnificence du cadre et des merveilleuses vues dont on
jouit au sommet. Après ces quatre kilomètres en
enfer, la dernière portion s'adoucit beaucoup et
passe à proximité du petit barrage supérieur de la
Encantada, situé sur une plaine invraisemblable :
la Mesa de Villaverde. La fin de l'ascension est cou-
Cliclotourime
Sommaire
À NE PAS MANQUER
- L'eau et les fertiles potagers, signes d'identité
de la région de Guadalhorce.
- Le défilé de los Gaitanes nous surprendra par
ses fières parois verticales.
- La montée à Bobastro, la principale difficulté de
la route.
.
322
À cet endroit, la route longe le Guadalhorce que
nous aurons toujours à notre gauche. Bien que notre
itinéraire soit plus favorable car le terrain sur cette
portion est plat, de petites côtes intercalées sur notre
chemin mineront ponctuellement nos dernières
forces.
Cyclotourisme
Nous prendrons en direction nord-est par la MA441 vers Carratraca. Après un début en légère
ascension, nous trouverons un terrain plus favorable jusqu'à arriver à hauteur de l'auberge del
Conejo, où nous tournerons à droite et amorcerons l'ascension à la Sierra de Aguas (949 m.) par
le col de la Sabanilla qui culmine à 613 mètres
d'altitude. Il s'agit d'une montée d'un peu plus de
7 kilomètres de long avec des pourcentages soutenus que nous gravirons un virage après l'autre
et toujours à mi-flanc de la sierra de Aguas, au
sommet de laquelle nous apprécierons la centra-
À partir de là, la vallée du Guadalhorce devient adulte et s'ouvre sur un paysage où les potagers plantés
d'arbres fruitiers en tous genres remplacent les forêts
de pins et les fourrés méditerranéens.
.
.
Parmi toutes les fêtes et célébrations, se distingue la Semaine Sainte. Le Jeudi Saint, a lieu la
cérémonie de la « Despedida », l'Adieu, considérée Fête d'Intérêt Touristique National, où les
images de la Douloureuse et de Jésus Nazaréen
se saluent d'un trône à l'autre grâce à la
manœuvre de leurs porteurs respectifs. La grande offre gastronomique réside dans la richesse
horticole et fruticole des terres de la vallée, l'un
des plats les plus connus étant les soupes appelées « perotas » accompagnées de fruits de saison.
Après avoir abandonné la belle enclave de
Carratraca, nous parvenons au carrefour par l'A-357,
et prenons à droite. Quelques mètres plus loin, nous
arrivons au col de Malaga, qui culmine à 540 mètres.
Peut-être cette portion de la route est-elle la plus
dangereuse pour notre intégrité, non pas du fait de
l'état de la chaussée, mais car ce passage est très
fréquenté par les véhicules. Une ligne droite abrupte
nous fait descendre à proximité d'Ardales, que nous
laisserons sur notre gauche. La sortie de la A-357 en
direction des barrages nous conduit sur la bonne
voie par la MA-444. Le paysage à partir de là change complètement. Une première partie passe par
des zones d'oliveraies jusqu'à atteindre après une
légère montée le carrefour du col de las Atalayas. Là,
nous tournerons à droite pour pénétrer au coeur d'un
spectaculaire paysage où les conifères, bien représentés par le pin d'alep, constituent le principal élément paysagistique avec les hautes parois dessinées par la voisine sierra de Huma. Au bout de plusieurs kilomètres en descente, nous prendrons une
petite déviation à droite par la MA-448. Là, s'annonce la partie d'ascension la plus difficile de la journée
: le mont de Bobastro (605 m.) pour arriver à la dite
Mesa de Villaverde. Un peu plus de 4 kilomètres et
des côtes maximales à 14 % caractérisent cette
Une fois au carrefour, nous prendrons à droite vers
la sortie naturelle du défilé de los Gaitanes, près de
la station de El Chorro. Un peu avant, nous aurons
laissé sur la gauche l'ermitage Nuestra Señora de
Villaverde qui s'élève fièrement au cœur de ce spectaculaire paysage de montagne. La vallée s'ouvre
alors un peu et nous arrivons à l'incomparable cadre
du cours naturel du Guadalhorce qui se retient une
dernière fois au barrage de Tajo de la Encantada.
Álora conserve la typique configuration du village
andalou, avec des maisons blanches dont le
noyau urbain s'étend en montée sur un versant
de la montagne où se dresse, hautain, le château
de las Torres, véritable symbole de la ville. On
soulignera l'église paroissiale Nuestra Señora de
la Encarnación construite entre 1600 et 1699 sur
une mosquée qui existait précédemment et qui
constitue la troisième la plus grande de la province. La situation privilégiée d'Álora lui a valu le
nom de « Valle del Sol », c'est-à-dire la vallée du
soleil.
ronnée par l'arrivée à un petit mirador qui nous permettra d'admirer des vues impressionnantes de la
grande sierra de Huma et du défilé del Chorro. Nous
devrons revenir sur nos pas pour descendre et
rejoindre la MA-444.
le éolienne et ses multiples moulins. Un paysage
où les pinèdes de reboisement représentent la végétation la plus caractéristique nous accompagnera
tout au long de notre ascension. Après une courte
descente en lacets, nous arriverons à Carratraca.
Une rapide traversée urbaine au cœur du village
nous permettra de contempler des bâtiments aussi
singuliers que ses particulières arènes, datant de
1878 (en forme de polygone et creusées dans la
roche de la Sierra Blanquilla), la Maison de l'illustre
Trinidad Grund devenue siège de l'Hôtel de Ville ou
l'église paroissiale Nuestra Señora de la Salud
(XIXème siècle). Mention spéciale pour la visite de la
station balnéaire d'eaux sulfuriques dont les eaux
étaient déjà connues à l'époque des romains pour
leurs propriétés curatives.
CONVENTION BUREAU
Notre itinéraire partira aujourd'hui
d'Álora. Nous entrerons dans la zone nord de la
région du Guadalhorce et en partie dans la
proche région du Guadalteba.
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CONVENTION BUREAU
PARAGE NATUREL DU
DÉFILÉ DE LOS GAITANES
Le Parage Naturel du Défilé de los Gaitanes
a été inauguré par le roi Alphonse XIII en 1921. Il
s'agit d'une immense gorge naturelle que traverse le
Guadalhorce entre de hautes parois verticales en
calcaire stratifié. C'est une merveille touristique à
l'attrait irrésistible pour les amateurs d'escalade, car
ses parois verticales font jusqu'à 400 mètres. Il ne
nous sera pas difficile de contempler le vol des
rapaces aussi charismatiques que le vautour fauve,
le faucon pèlerin ou l'aigle royal; ou encore d'admirer
les invraisemblables bondissements des chèvres de
montagne.
Plus d'informations sur la région de la Vallée du
Guadalhorce sur visitcostadelsol.com
Cyclotourisme
Cyclotourisme
.
.
.
.
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Cliclotourime
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LA GRANDE RIVIÈRE DE MALAGA
Itinéraire
Route
CONVENTION BUREAU
Limites Commune
.
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Cicloturismo
Cyclotourisme
.
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Cliclotourime
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sommaire
& CONVENTION BUREAU
ENTREPRISES DE TOURISME ACTIF
. Born To Be Wild, S.L.
Marbella (San Pedro Alcántara)
. Exploramás-ÉÉvènements et aventures.
Mijas Costa
. Creativando S.L.
Torremolinos
. Travelmasters.
Torremolinos
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San Pedro Alcántara
.
Entreprises De Tourisme Actif
BORN TO BE WILD
29670 San Pedro Alcántara - Marbella
(Malaga)
Tél. : +34 952 781 006 / +34 606 454 431
Fax : +34 952 781 006
Web : www.borntobewild.es
.
.
ECO-TOURS
Jeep Éco Tours : l'équipe de Born To Be Wild
explique l'histoire, la flore et la faune tout en parcourant le Parc Naturel de Sierra de las Nieves,
pour ensuite aller visiter quelques uns des plus
beaux villages blancs de la région, où il est pos-
Les activités ont l'avantage supplémentaire de
se dérouler dans des parages à la beauté singulière ou dans les locaux dont dispose Born
To Be Wild à Estepona.
.
La compagnie se trouve à San Pedro
Alcántara, et dispose d'une équipe de professionnels polyglottes (anglais, français, allemand et hollandais, plus l'espagnol) qui
accompagne les clients - particuliers, familles,
groupes, entreprises - au fil des excursions en
4x4 en Andalousie ou au Maroc, des promenades en bateaux à moteur et en kayak, des
sorties d'observation de la flore ou de la
faune, des olympiades, des programmes de
team building ou des fêtes.
Born To Be Wild possède le Blue Dolphin
Beach Club, dans la baie d'Estepona, où il est
possible d'avoir de magnifiques vues sur
Gibraltar et la côte africaine, et où le touriste
pourra déguster les spécialités de la cuisine
internationale dans une ambiance détendue et
éloignée des foules.
San Pedro Alcántara
330
Fondée il y a dix ans, Born To Be
Wild est une entreprise spécialisée dans l'organisation d'activités de tourisme actif,
d'aventure, d'écotourisme et de team building,
destinées à des personnes et des groupes de
tous les âges et de toutes les conditions physiques.
Delfín Éco Tours : excursions en bateau pour
voir les dauphins dans leur habitat naturel, la mer
Méditerranée.
ÉVÉNEMENTS POUR ENTREPRISES
Team Building : l'organisation d'activités et
d'événements encourageant la sportivité et la
compétitivité entre collègues de travail est
l'une des spécialités de Born To Be Wild.
Rallies en jeep, scooters, VTT ou à pied,
recueil d'indices et résolution d'énigmes ou
réponse à des questions, olympiades sportives
ou jeux de connaissances…, le tout dans une
ambiance marquée par la bonne humeur. Sans
oublier les barbecues, les fêtes ou dîners thé-
sAN PEDRO ALCÁNTARA
BORN TO BE WILD
matiques, et le tourisme rural en Andalousie
ou au Maroc.
CONVENTION BUREAU
.
sible de déguster une gastronomie délicieuse ou
de se baigner dans les retenues d'eau.
Tourime actif
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CONVENTION BUREAU
ÉVÈNEMENTS
Después de varios años viviendo el mundo de la
montaña y la aventura nos decidimos a crear
Exploramás en julio de 2000. En la actualidad, nos
sentimos orgullosos de ser Líderes en Andalucía y
ocupar uno de los mejores lugares del ranking español de empresas dedicadas a la creación de eventos
corporativos y aventuras. En los últimos 8 años
hemos desarrollado actividades para empresas
como Ford, Bayer, IBM, Citibank Ernest&Young,
Philips, BMW, Bausch&Lomb, BP,… mostrando a
más de 10.000 personas los valores ecológicos y
humanos de este rincón privilegiado del mundo.
.
mIJAS COSTA
EXPLORAMÁS
EVENTOS Y AVENTURAS
C/ San José, Local 1-A. Mijas-Costa. Malaga
Tél. : (0034) 952477951
Fax : (0034) 952479016
E-mail: [email protected]
Site Web : www.exploramas.es
.
Activités culturelles
L'énigme
L'énigme de la Luna Mora
Teambuilding Flamenco
Percussion andalouse
Mind Games
Picasso de retour à Málaga
Le « tapeo ».
4x4
Jeep Emotion
Explora Tour
Les bandits au sud de l'Europe
.
Exploramás est une entreprise formée par
une équipe humaine exceptionnelle, des professionnels hautement qualifiés : des diplômés en
éducation physique, des biologistes, des sportifs
de haut niveau, des diplômés en tourisme et marketing… Un personnel aguerri, aussi bien en ce qui
concerne les activités dans un environnement
naturel que dans le domaine des évènements corporatifs, qui a pour but de faire vivre des expériences uniques quel que soit le cadre choisi.
Activités sportives
Le défi de l'aventure 1
Le défi de l'aventure 2
Mediterranean Challenge
Burro Polo
À la conquête de la méditerranée
Balade en voilier
Régate
Mijas Costa
Mijas Costa
EXPLORAMÁS
ÉVÈNEMENTS ET AVENTURES
EVENTOS
Aventures
Descente de canyons
Paintball
Escalade
Spéléologie
VTT
Randonnées
Quads
Canoë-kayak
.
.
332
Tourime actif
Sommaire
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.
.
GYMKHANAS
Une gymkhana est un jeu par équipe où il faut
réussir les épreuves l'une après l'autre pour
obtenir des points. Elle se pratique généralement en plein air et le vainqueur est le groupe
qui réussit le plus d'épreuves ou qui obtient le plus
de points en un temps donné.
CREATIVANDO S.L.
Avenida Los Botijos Urb. Tío Charles nº1
Appartement 109.
29639 Benalmádena Pueblo.
Site Web : [email protected]
Gymkhana historique : il s'agit de parcourir la
vieille ville par équipes, tandis que des personnages
illustres ayant laissé leur trace dans l'histoire des
arts viennent à leur rencontre. Peintres, écrivains et
autres grands noms de l'histoire se présenteront
devant les participants qui se verront soumis à des
épreuves amusantes.
SPORTS ET TRAVERSÉES NAUTIQUES
Creativando S.L. organise des régates à la voile,
des promenades à bord de voiliers, catamarans ou
yachts de luxe, ainsi que des journées de pêche.
CANYONING
Le canyoning est une activité sportive palpitante, qui permet de découvrir le cours d'une rivière depuis sa source. Il faudra descendre en rappel, sauter dans des mares naturelles, … avec
le calme qu'apporte le fait d'être accompagné de
guides chevronnés et de disposer à tout
moment du matériel adapté.
VOLS EN BALLON
Une expérience sans nul doute inoubliable : l'ascension a lieu au lever du jour, laissant que le
vent imprime son rythme. À la fin du vol, des
Tourime actif
Sommaire
OLYMPIADES SUR LA PLAGE
Courses en sacs, ballons géants, kayak, beach-football, ..., toute une amusante gamme de jeux à pratiquer au bord de la mer ou sur la plage.
CHASSE AU TRÉSOR
Divisés en groupes, chaque équipe dispose d'une
carte pour s'orienter au cours de ce jeu de pistes. Il
faudra déchiffrer des indices et réussir diverses
épreuves avant de mettre la main sur le « trésor ».
OUTDOOR TRAINING
Cette activité propose de développer les capacités de
leadership par le biais d'épreuves à franchir requérant
la confiance et la cohésion de l'équipe pour l'atteinte
d'un objectif commun. Pendant sa réalisation, affleurent spontanément des comportements difficiles à
observer dans d'autres circonstances.
TOURNAGE DE SPOTS ET DE COURTMÉTRAGES
Les clients deviennent des acteurs improvisés, à
l'aide desquels sera tournée une histoire de brigands et un spot publicitaire annonçant l'un des
produits de l'entreprise ayant souscrit le service.
ANIMATIONS SPÉCIALES
Une équipe d'acteurs professionnels s'infiltre au beau
milieu de l'événement en cours (réunion, congrès,
convention, repas, visite, ...) pour faire passer aux
participants un moment agréable et amusant.
.
Creativando S.L. possède son propre département
de tourisme actif, depuis lequel elle propose une
offre diverse et variée d'activités : routes en 4x4,
sports nautiques, promenades en mer, route des «
tapas » dans diverses localités de la Costa del Sol,
Route des tapas : sans aucun doute voilà une
délicieuse façon de découvrir cette particulière
variété gastronomique en miniature. Ceux qui se
décideront à prendre part à cette route devront
parcourir, carte en main, les bars de Malaga,
Marbella, Ronda et autres localités de la Costa
del Sol, où les attendra une personne de l'organisation. Ils y dégusteront les plus délicieuses
« tapas » dans une zone réservée.
MULTIAVENTURE
Un mélange explosif d'escalade, de tirolina et de tir à
l'arc, entre autres activités, toujours réalisées sous la
supervision de moniteurs experts et avec du matériel
homologué et en parfait état.
L'entreprise propose un service intégral, du choix de
la destination jusqu'à la coordination de l'événement,
qui comprend toute la logistique, ainsi que le support
technique et humain nécessaire. Pour cela,
Creativando S.L. dispose d'une équipe de professionnels formés dans diverses disciplines liées au
secteur touristique.
Gymkhana gastronomique : après une brève présentation, où le chef explique quels sont les ingrédients nécessaires pour élaborer un menu à base
de gaspacho, de paella et de beignets, les groupes
participants doivent s'efforcer de montrer leurs dons
de cuisiniers. Les apprentis cuisiniers s'affairent aux
fourneaux tandis que les serveurs leurs apportent
des boissons et des amuse-bouche à grignoter pour
leur ouvrir l'appétit. Le chef reste à disposition à tout
moment pour résoudre les doutes, et décidera finalement de l'équipe gagnante.
.
334
Creativando S.L., compagnie andalouse jouissant d'une longue expérience dans le domaine de l'organisation de congrès, conventions et
incentifs d'entreprises, est spécialisée dans le développement de programmes d'activités innovatrices
aussi exclusifs qu'amusants.
CIRCUITS
Circuit 4x4 : l'itinéraire passe par la Sierra de
las Nieves, dans les Montes de Málaga, à bord
de véhicules tous-terrains. Les participants peuvent conduire eux-mêmes les 4x4, en s'orientant
à l'aide d'un livre de route fourni au début de
l'activité. Il existe la possibilité d'introduire des
épreuves surprise au cours du parcours.
véhicules tous-terrains viennent chercher les voyageurs pour ensuite sabrer le champagne et fêter leur
baptême de l'air.
Torremolinos
Torremolinos
CREATIVANDO S.L.
Gymkhana campagnard : cette modalité comprend d'insolites épreuves comme chercher des
poules les yeux bandés, jouer au polo à dos d'âne,
concours de charrettes ou concours de gaspacho.
CONVENTION BUREAU
. tORREMOLINOS
vols en ballon, excursions multiaventure, canyoning,
gymkhanas, chasse au trésor, animations et même
tournage de court-métrages pour n'en citer que
quelques unes.
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Membre du Malaga Convention Bureau et du
Patronato de Turismo de la Costa del Sol,
Travelmasters organise aussi des séminaires et
assiste à des foires, en Espagne comme à l'étranger.
De plus, elle dispose d'une division, Agrimaster
Internacional, spécialisée dans les programmes
techniques et les voyages agricoles et d'élevage.
Il s'agit d'une activité peu connue en Espagne,
tout comme sont pratiquement inconnues en
Espagne les agences de voyages agricoles.
. tORREMOLINOS
Travelmasters est une compagnie
spécialisée dans l'organisation de congrès,
conférences, symposia et voyages d'incentifs, qui
possède quinze ans d'expérience et fournit ses
services à des associations, sociétés médicales
et tout type de collectivités professionnelles.
.
Torremolinos
TRAVELMASTERS
PROGRAMMES
- Circuits et séjours sur la Costa del Sol
- Navigation et croisières : Malaga, Almeria,
Parc National Cabo de Gata
- Chœurs et églises d'Andalousie
- Chevaux en Andalousie
- Andalousie à bicyclette
- Randonnées en Andalousie : les montagnes de Ronda, les Parcs Nationaux
andalous
- Circuit de Littérature espagnole
- Voyages agricoles : vins d'Andalousie,
fermes, …
TRAVELMASTERS
.
C/ Emilio Esteban, Edif. Madrid 2 - 2º
29620 Torremolinos (Malaga)
Tél. : +34 952 051 819
Fax : +34 952 386 801
[email protected]
Web : www.viajesmaster.com
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Tourime actif
Sommaire

Malaga - Costa Del Sol

Transcription

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