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Rapport pour le conseil régional AVRIL 2011 Présenté par Jean-Paul Huchon Président du conseil régional d'Ile-de-France CONSULTER LE PROCES-VERBAL DE LA SEANCE PARTICIPATION DE LA REGION D’ILE-DE-FRANCE AU FINANCEMENT DE LA SECURITE DANS LES TRANSPORTS PUBLICS FRANCILIENS COMPLEMENT AU TROISIEME PROGRAMME DE SECURITE CR 03-11 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 3 RAPPORT N° CR 03-11 Chapitre 908 « Transports » Code fonctionnel 87 « Sécurité » Programme HP 87-001 « Amélioration de la sécurité dans les transports en commun » Sommaire EXPOSE DES MOTIFS .......................................................................................................4 ANNEXE AU RAPPORT .....................................................................................................8 PROJET DE DELIBERATION...........................................................................................11 ANNEXES A LA DELIBERATION ....................................................................................13 @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 4 RAPPORT N° CR 03-11 EXPOSE DES MOTIFS Depuis 1997, et afin de prévenir le risque d’attentats et de renforcer la sécurité, le Conseil Régional d’Ile de France participe conjointement avec le STIF, les entreprises de transport (RATP, SNCF et réseau OPTILE) et la préfecture de police, à une politique de sécurisation des transports publics qui repose d’une part, sur le renforcement de la présence humaine et d’autre part, sur le développement de trois programmes de sécurité (1997/1999 – 1999/2001 et 2002/2007) d’un montant global d’environ 500 M€. Pour réaliser ces objectifs, deux axes d’intervention ont été définis : surveiller quotidiennement les espaces de transport en partenariat avec les forces de police et renforcer le sentiment de sécurité du personnel et des voyageurs. Les choix techniques ont porté principalement sur le déploiement de la vidéosurveillance et d’outils de communication. Les deux premiers programmes (1997-1999 et 2000-2001) ont posé les bases de cette politique de sécurité par plusieurs actions, dans un premier temps axées autour de l’humanisation des gares puis dans un second temps focalisées sur les réseaux lourds. Elles ont consisté en : - l’obturation des espaces sous les sièges et la visualisation des quais, - la radiolocalisation des bus et la mise en place d’IRIS sur le réseau SNCF, - la création de postes de police dans les gares et l’installation de bornes d’appel voyageurs, - la généralisation de la vidéo-surveillance embarquée dans les bus, - la création d’un double Poste Central SNCF/police nationale à la gare du Nord, - la télésurveillance des gares, - et le programme de rénovation et d’humanisation des gares avec contrôle des accès et espaces d’attente sur les quais. La participation de la Région Ile de France au financement de ces deux premiers programmes s’est élevée à 93 M€, à parité avec le STIF. Afin de tendre vers une sécurisation globale des transports collectifs, un troisième programme d’investissement de sécurité est apparu nécessaire pour la période 2002-2007, qui a été élaboré par le STIF en liaison avec la Préfecture de Police, la Région Ile de France et les entreprises de transports. Ce troisième programme d’investissement s’est articulé autour de la protection des personnes, la maîtrise des espaces ferroviaires et la couverture Acropol (communication radio) des emprises souterraines de la SNCF et de la RATP. Il a permis essentiellement : - un déploiement de la vidéo-surveillance sur l’ensemble des réseaux RATP (gares RER, stations métro et bus) et dans 120 gares SNCF, - la mise en place d’un système de rapatriement de la vidéo-surveillance de l’ensemble des gares d’Ile-de-France vers différents échelons d’intervention dont un Poste Cental unique (RATP, SNCF, SRPT) en liaison avec la Préfecture de Police, - l’implantation de centres de surveillance multigares, - la mise en place d’interphones voyageurs et de boîtiers d’appel mobile, - le développement de la vidéo-surveillance embarquée dans les bus et tramway (RATP et OPTILE), - le développement de la radiolocalisation (sur 500 bus). @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 5 RAPPORT N° CR 03-11 Le financement de ce programme a été assuré à parité par la Région Ile-de-France et le STIF pour la part relative aux investissements concernant la protection des personnes. Le financement du renforcement de la présence humaine relève de la compétence du STIF, en revanche la Région y participe à hauteur de 51 % via le versement de sa contribution au budget de fonctionnement du STIF. S’agissant de la maîtrise des espaces ferroviaires, les investissements ont été cofinancés par les transporteurs, le STIF et la Région Ile-de-France pour un tiers chacun. La Région Ile de France a apporté à ce programme d’investissements d’un coût total de 310 M€, un financement à hauteur de 110 M€. Au terme du troisième programme sécurité, le Conseil du STIF du 14 février 2007 a décidé, avant d’entamer toute nouvelle programmation d’investissements en matière de sécurité de faire un bilan technique, opérationnel et financier du déploiement de la vidéosurveillance sur les réseaux ferrés. Pour la SNCF, les points importants suivants ont été mis en avant : - le programme sécurité a permis de mettre en place un réseau de vidéosurveillance qui n’existait pratiquement pas auparavant, les choix techniques qui ont été faits sont conformes aux exigences du schéma directeur d’origine, le déploiement est conforme aux objectifs prévisionnels. En revanche, la couverture reste incomplète puisque 40 % du réseau est actuellement équipé (pour près de 75 % du trafic voyageurs) par rapport aux objectifs de départ, la SNCF a donc déployé entièrement son schéma directeur tant au niveau opérationnel que financier. L’outil est fiable et bien intégré à l’ensemble de la chaîne d’exploitation et de sûreté de l’entreprise, tant au niveau local que central, et son usage est encadré par des procédures strictes. Des améliorations apparaissent toutefois nécessaires pour d’une part, optimiser le fonctionnement des dispositifs financés par le STIF et la Région Ile de France et d’autre part, satisfaire aux nouvelles exigences réglementaires dont le principal texte encadrant l’usage de la vidéo est la LOPPSI (Loi n° 95-73 du 21 janvier 1995) – article 10 modifiée par la loi 2006-0064 du 23 janvier 2006. L’arrêté du 03 août 2007 précise les normes techniques à respecter en matière d’installation vidéo. Il s’agirait donc d’augmenter les capacités d’enregistrement ainsi que celles du réseau de communication. De plus, la SNCF devrait également assurer une meilleure couverture de ses emprises. Aussi, et de manière à améliorer la politique de sécurité ainsi engagée dans les transports collectifs franciliens, de nouvelles actions à mettre en œuvre dans le cadre d’un complément au troisième programme de sécurité ont été identifiées sur le réseau SNCF Transilien. Les gares retenues dans le cadre du complément au troisième programme sécurité correspondent aux 227 autres gares du réseau SNCF Transilien. Leur hiérarchisation est fondée sur les critères suivants : @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 6 RAPPORT N° CR 03-11 - le classement sûreté des gares : classement établi à partir des faits enregistrés dans la base CEZAR (Connaître l’Evolution des Zones A Risque). Cet outil recueille l’ensemble des faits liés à la sûreté et touchant la SNCF, la base recense tous les faits délictueux rangés en trois grandes familles : actes contre les personnes, actes contre la SNCF et actes d’environnement. Dans chaque catégorie, le nombre d’actes a été pondéré par un coefficient en fonction de l’importance de l’acte, en fonction de l’évolution entre 2008 et 2009, ainsi qu’en fonction de la desserte (ou non) de Paris intramuros (prévention du risque terroriste). - le nombre d’entrants dans la gare, - la capacité à réaliser le programme en fonction de la charge de travaux dans les différentes régions SNCF. Evaluation et comité de suivi Les réponses à l’amélioration du sentiment de sécurité dans les transports différent selon les situations. La vidéo-surveillance constitue une solution parmi un panel d’outil existant en la matière : d’autres moyens peuvent efficacement s’y substituer dans certaines situations. Il est donc proposé au regard du niveau d’investissement, que des outils d’évaluation qualitatifs soient mis en place. De plus, la Région s’engage à mettre en place avant la fin de l’année un comité de suivi et d'évaluation "Prévention et sécurité" composé d'administrateurs/rices du STIF, de conseiller/es régionaux, de représentant/es des syndicats, des usagers et des transporteurs. Le cahier des charges de l’évaluation sera défini par ce comité de suivi. En complément du programme d’assistance vidéo, SNCF Transilien mène d’autres projets ou actions visant à améliorer la sûreté au sein des gares et des trains portant notamment sur : - le développement du programme de médiation sociale : 60 médiateurs sillonnent les gares et les trains Transilien en semaine et le samedi. Il faut aussi souligner un programme d’interventions en milieu scolaire, - le renforcement des équipes d’agents SUGE avec une progression du nombre d’agents de 18 % entre 2007 et 2009, - SNCF Transilien maintient en condition opérationnelle plus de 1100 bornes d’appels d’urgence sur les quais. Ces bornes (appelées RETA), facilement identifiables sur les quais, permettent aux clients en cas d’urgence d’entrer en communication avec un agent en mesure d’apporter une réponse à leur problème sûreté. Ces agents sont situés dans l’un des cinq Centres de Gestion des Appels (CGA) en Ile de France, - La SNCF a développé depuis de nombreuses années, un réseau de communication de sûreté : IRIS pour les équipes SUGE et ASCT. Ce réseau, disponible dans les tunnels et les gares, offre une grande qualité de service et de disponibilité, - Un autre réseau radio a été développé sur le réseau de SNCF Transilien : ACROPOL. Il permet aux forces de police de disposer d’un réseau indépendant et performant pour leurs interventions, - Dernièrement, SNCF Transilien a mis en place un numéro court d’appel depuis les mobiles : 3117. Il permet aux usagers de signaler un fait concernant la sûreté ou la sécurité, les appels aboutissent et sont traités, comme pour les bornes RETA, dans l’un des cinq Centre de Gestion des Appels (CGA), - Les programmes de mise en place de zones contrôlées (via l’installation de ligne de Contrôle Automatique de Billet : CAB) contribuent également à renforcer la sécurité en filtrant les entrées, @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE - 7 RAPPORT N° CR 03-11 C’est également dans tous les autres projets que le volet sûreté est examiné pour offrir aux clients des lieux rassurants (par l’espace, l’éclairage, en évitant les zones anxiogènes). Le nouveau train déployé sur la ligne H sur le réseau Paris Nord, « Le Francilien », en est également une illustration : la rame « boa » s’étire sans cloisons, les rames ne comportent pas de recoins ni de pieds derrière lesquels pourrait être dissimulé un colis. En annexe au présent rapport, les actions sont explicitées. Elles consistent à accompagner la SNCF sur la vidéo-surveillance de son réseau : - dans le renforcement ponctuel du dispositif (extension du nombre de gares SNCF couvertes au-delà des 120 gares), dans la robustesse de l’infrastructure déjà déployée (augmentation de la durée de stockage des images fixée dorénavant à 96h, de la qualité des images …), Le coût de ce complément au troisième programme de sécurité a été évalué à hauteur de 80,00 M€ hors taxes. Je vous propose que la Région Ile-de-France participe au financement de ce complément au troisième programme, en apportant une subvention à la SNCF à hauteur d’un montant forfaitaire et non révisable de 26,60 M€ sur la période 2011-2013, soit sur la base d’un financement à parts égales entre la Région, le STIF et la SNCF. De manière à ne pas interrompre l’effort engagé en termes de sécurité, la SNCF a anticipé une partie de son financement de 2008 à 2010, à hauteur de 17,6 M€. Il est proposé que la Région apporte sa participation à compter de 2011, de même que le STIF. Les modalités de participation sont précisées dans une convention annexée au présent rapport. Je vous propose en outre d’affecter une autorisation de programme au titre du budget de l’année 2011 d’un montant de 6 000 000 € disponible sur le chapitre 908 « Transports », Code fonctionnel 87 « Sécurité », Programme HP 87-001 « Amélioration de la sécurité dans les transports en commun », action 18700101 « Amélioration de la sécurité dans les transports en commun », du budget 2011, à l’opération suivante : - Participation de la Région au financement de la sécurité dans les transports publics franciliens, dans le cadre d’un complément au troisième programme de sécurité, portant sur le renforcement de la vidéo-surveillance sur le réseau SNCF – Transilien Afin de pouvoir affecter l’autorisation de programme relative à cette opération, un ajustement de crédits s’avère nécessaire au sein du chapitre 908 « Transports » du budget 2011. Une décision de transfert a été établie à cet effet. Je vous prie de bien vouloir en délibérer. Le président du conseil régional d’Ile-de-France JEAN-PAUL HUCHON @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 8 RAPPORT N° CR 03-11 ANNEXE AU RAPPORT @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 9 RAPPORT N° CR 03-11 SECURITE DANS LES TRANSPORTS PUBLICS D’ILE DE FRANCE - RESEAU SNCF TRANSILIEN Contexte L’extension sur le réseau SNCF – Transilien de l’installation d’équipements d’assistance vidéo à toutes les gares et d’un rapatriement des images vers les centres d’exploitation stratégiques du transport en Ile-de-France a pour objectif d’améliorer très significativement la sécurité. En effet, par l’homogénéisation des systèmes installés, la cohérence et la continuité géographique des déploiements, et la centralisation des centres de décisions stratégiques, c’est toute la chaîne de production du service ferroviaire qui bénéficiera à terme de la valeur ajoutée fonctionnelle induite par l’assistance vidéo. Finalités du programme Au niveau de la sûreté (malveillance, délinquance et lutte contre le terrorisme), l’utilisation de l’assistance vidéo apporte des réponses supplémentaires en termes de dissuasion, de prévention et de répression. Si la vidéo ne constitue pas à elle seule une solution à l’insécurité, son utilisation dans un schéma global de sûreté lui donne une véritable dimension. L’extension à l’ensemble de l’Ile de France est en ce sens un gage d’efficacité. En termes d’exploitation et de service fourni, l’extension du périmètre des gares équipées permettra d’homogénéiser la fiabilité des informations données aux usagers. Les plans de transports modernisés par une gestion au plus près du réel seront également beaucoup plus fiables. L’investissement comprend une extension du nombre de gares équipées (227 sites) et une optimisation du dispositif sur les gares déjà déployées (146 sites). Aussi, 80 à 90 % des nouvelles caméras seront installées sur les gares du programme d’extension et 20 à 10 % le seront sur des gares déjà équipées. Le renforcement du volet vidéo-surveillance du troisième programme Sûreté 2002-2007 a porté ses fruits : en termes de déploiement technique : - le mode de transmission a été estimé comme performant et fiable, - la qualité des locaux techniques et des baies (régénération, climatisation, faux planchers techniques, propreté et repérage des câblages) a été soulignée, - de même, la disponibilité des images et des enregistrements en local a été appréciée, - la qualité des prises de vue (caméras récentes et dômes) a été également relevée, en termes de déploiement fonctionnel : - l’utilisation sûreté des images a été optimisée avec une décentralisation et une spécialisation des besoins : utilisation en central (Poste de Commandement National Sûreté), en régional (Centre de Gestion des Appels) et en local (Surveillance Générale), personnel spécialisé au métier, visualisation des flux en direct 24h/24 de plus de 200 images en simultanées (5 CGA), facilité des recherches des enregistrements, - l’utilisation ferroviaire des images et ses plus-values sur la qualité de service ont été fortement remarquées (information voyageurs, aide à la régulation du trafic, pas d’interférence avec la chaîne sûreté), - à contrario, l’absence de suivi statistique et de procédures formalisées d’exploitation de la chaîne sûreté a été critiquée. @[email protected] 24/03/11 10:03:00 RAPPORT N° CR 03-11 10 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE Au-delà de ce troisième programme, les efforts doivent porter à présent sur : - l’extension géographique de la couverture vidéo à l’ensemble des gares, - l’augmentation de la capacité du réseau, - la mise en place d’enregistrements à 12 ips (images par seconde) [conformité à l’arrêté du 03 août 2007) et d’un stockage de masse sur 96h, - le complément de la couverture sûreté de gares avec des déploiements supplémentaires de caméras pour couvrir les zones masquées et les bornes d’appel. Une extension du nombre de gares vidéosurveillées en Ile de France avec une centralisation des enregistrements permettra : - une augmentation du périmètre de couverture pour la dissuasion, prévention et répression de la délinquance dans les emprises SNCF, afin d’éviter notamment un report de la délinquance d’une gare équipée vers une gare non équipée, ainsi que pour la fiabilisation des plans de transports, - une mise en conformité des systèmes vidéo existants aux obligations réglementaires simplifiée, - une simplification des programmes d’installation technique en gare (espace mobilisé, énergie, accessibilité), - une centralisation de la maintenance des enregistreurs et une garantie de leur bon fonctionnement dans le cadre du service fourni par le prestataire, - une moindre exposition au risque de pannes liées à la multiplicité des sites techniques et une économie importante en maintenance, - une évolutivité du système (en cas de décision préfectorale d’extension de la durée d’enregistrement stockée à 1 mois et en cas de saut technologique), - une facilitation des travaux d’investigation en cas de requêtes massives sur plusieurs gares par les organismes de sûreté (figeage immédiat des enregistrements sans interruption dans la continuité de prise des images, maintien du personnel SUGE à disposition, mise à disposition rapide des images aux autorités judiciaires), - une solution totalement adaptée à une exigence judiciaire de gel immédiat des enregistrements, - une simplification de l’intégration éventuelle des enregistrements embarqués en raccordant les points de déchargement automatisés directement sur le réseau. COUT ET FINANCEMENT Le plan de financement en crédits de paiement du programme de Généralisation de la vidéosurveillance dans les gares SNCF d’Ile-de-France est le suivant : 2008 Millions d’Euros Financement SNCF STIF RIF @[email protected] 2009 2010 2011 2012 2013 TOTAL PROJET 2,9 6,7 8 18,6 28 15,8 80 2,9 0 0 6,7 0 0 8 0 0 9,2 4,7 4,7 0 14 14 0 7,9 7,9 26,8 26,6 26,6 24/03/11 10:03:00 11 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE RAPPORT N° CR 03-11 PROJET DE DELIBERATION DELIBERATION N° DU PARTICIPATION DE LA REGION D’ILE-DE-FRANCE AU FINANCEMENT DE LA SECURITE DANS LES TRANSPORTS PUBLICS FRANCILIENS COMPLEMENT AU TROISIEME PROGRAMME DE SECURITE LE CONSEIL REGIONAL D’ILE-DE-FRANCE VU VU VU VU VU VU VU VU VU Le Code général des collectivités territoriales, La loi n°2004-809 du 13 août 2004, relative aux libertés et responsabilités locales, La délibération n° CR 70-98 du 4 décembre 1998 à la contribution du Conseil Régional à l’amélioration de la sécurité en Île-de-France, Le règlement budgétaire et financier de la Région Île-de-France, adopté par délibération n° CR 33-10 du 17 juin 2010, Le budget de la Région Île-de-France pour 2011, L’avis de la Commission Politique de la ville et Sécurité, L’avis de la Commission des Transports et des Mobilités, L’avis de la Commission des Finances, de la Contractualisation et de l’Administration Générale, Le rapport CR 03-11 présenté par Monsieur le Président du Conseil Régional d’Île-de-France, APRES EN AVOIR DELIBERE Article 1 : Décide de participer au financement de la sécurité dans les transports publics d’Ile-de-France dans le cadre d’un complément au troisième programme de sécurité qui porte sur le renforcement de la video-surveillance sur le réseau SNCF-Transilien. Le montant total de ce complément au troisième programme de sécurité s’élève à 80,00 M€ sur la période 2008-2013 et fait l’objet d’un financement à parts égales entre la Région, le STIF et la SNCF. Article 2 : Attribue, au titre de l’article 1er sus visé, à la SNCF une subvention correspondant à 42,63 % de la base subventionnable du programme sur la période 2011-2013 (62,4M€), soit une subvention d’un montant maximum prévisionnel de 26,60M€. Subordonne le versement de cette subvention à la signature de la convention jointe en annexes à la présente délibération et autorise le Président du conseil régional à la signer. @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 12 RAPPORT N° CR 03-11 Article 3 : Affecte une première autorisation de programme de projet d’un montant de 6 000 000 € disponible sur le chapitre 908 « Transports », Code fonctionnel 87 « Sécurité », programme HP 87-001 « Amélioration de la sécurité dans les transports en commun », action 18700101 « Amélioration de la sécurité dans les transports en commun », du budget 2011, à l’opération suivante : Participation de la Région au financement de la sécurité dans les transports publics franciliens, dans le cadre d’un complément au troisième programme de sécurité qui porte sur le renforcement de la vidéo-surveillance sur le réseau SNCF – Transilien Bénéficiaire : Société Nationale des Chemins de Fer (SNCF) Localisation : Région Ile de France Article 4 : En application de l’article 17 du règlement budgétaire et financier, décide de prendre en compte les dépenses relatives au programme susvisé et engagées par le maître d’ouvrage à compter du 1er janvier 2011. Article 5 : Délègue à la Commission permanente la compétence pour procéder aux prochaines affectations d’autorisations de programme relatives à ce dispositif. Article 6 : Un comité de suivi et d’évaluation « prévention et sécurité » composé d’administrateurs/trices du STIF, de conseiller/es régionaux, de représentant/es des syndicats, des usagers et des transporteurs est mis en place. Article 7 : Une évaluation par un bureau d’étude indépendant sera réalisée afin d’évaluer l’efficacité de la politique de prévention et de sécurité dans les transports et de proposer, le cas échéant, les améliorations possibles. Le cahier des charges de cette évaluation sera défini par le comité de suivi et d’évaluation « prévention sécurité ». JEAN-PAUL HUCHON @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 13 RAPPORT N° CR 03-11 ANNEXES A LA DELIBERATION @[email protected] 24/03/11 10:03:00 14 FICHE PROJET DU DOSSIER N° 10022655 Conseil Régional du 7 avril 2011 Objet : FINANCEMENT DE LA SECURITE DANS LES TRANSPORTS PUBLICS FRANCILIEN COMPLEMENT AU 3EME PROGRAMME DE SECURITE Libellé base subventionnable Amélioration de la sécurité dans les transports en commun Montant base subventionnable Taux d’intervention Montant de subvention maximum 14 074 595,36 € 42,63 % 6 000 000,00 € Montant Total de la subvention Imputation budgétaire : 6 000 000,00 € 908-87-204173-187001-HP87-001 18700101-Amélioration de la sécurité dans les transports en commun PRESENTATION DE L’ORGANISME Dénomination : SNCF SOC NAT DES CHEMINS DE FER FRANCAIS Adresse administrative : 34 RUE DU COMMANDANT RENE MOUCHOTTE 75014 PARIS 14 Statut Juridique : Etablissement Public National à Caractère Industriel ou Commercial Représentant : Monsieur Guillaume PEPY, Président N° SIRET : 55204944789421 PRESENTATION DU PROJET Dispositif d’aide : Amélioration de la sécurité dans les transports en commun Rapport Cadre : CR 70-98 du 04/12/1998 Objet du projet : participation de la Région au financement de la sécurité dans les transports publics franciliens, dans le cadre d’un complément au 3ème programme de sécurité qui porte sur le renforcement de la vidéosurveillance sur le réseau SNCF – Transilien Date prévisionnelle de début de projet : 1 janvier 2011 Date prévisionnelle de fin de projet : 31 décembre 2013 Démarrage anticipé de projet : Oui Localisation géographique : REGION ILE DE FRANCE Contrat Particulier : Hors CPRD CPER : Hors CPER 15 PLAN DE FINANCEMENT PREVISIONNEL PROPOSE PAR LE DEMANDEUR Exercice de référence : 2011 Libellé Dépenses (€) Montant Sécurité réseau SNCF Total 14 074 595,36 14 074 595,36 % 100,00% 100,00% Libellé Recettes (€) Montant Part Région Part STIF Part SNCF Total 6 000 000,00 6 000 000,00 2 074 595,36 14 074 595,36 % 42,63% 42,63% 14,74% 100,00% 16 17 CONVENTION DE PARTICIPATION FINANCIERE ------------------------ AU PROGRAMME DE GENERALISATION DE LA VIDEOSURVEILLANCE DANS LES GARES SNCF D’ILE-DE-FRANCE COFINANCE REGION ILE DE FRANCE / SNCF -------------------------Opération référencée : [code opération PA] sur AP [année] 18 ENTRE : la Région Ile-de-France, représentée par le Président du Conseil Régional, dûment mandaté par délibération n° [xxx] de la Commission Permanente du Conseil Régional en date du [xxx], ET : la Société Nationale des Chemins de Fer Français (SNCF), Etablissement Public Industriel et Commercial, immatriculé au Registre du Commerce de Paris sous le n° B 552.049.447, dont le siège social est 34, rue du commandant Mouchotte, 75699 PARIS Cedex, représenté par Monsieur Guillaume PEPY, en sa qualité de Président de la SNCF, dûment habilité aux présentes par délégation du Conseil d’Administration Ci-après désigné par « la SNCF » ou le « Bénéficiaire » d'autre part, PREAMBULE La Région Ile de France et la SNCF souhaitent améliorer notablement le service offert aux voyageurs dans les gares franciliennes. Ce programme s’inscrit dans la continuité du troisième programme sécurité 2002-2007. L'homogénéisation des systèmes installés, la mise en cohérence des déploiements dans un principe de continuité géographique, la centralisation des centres de décision stratégiques, le suivi des recommandations de l'audit du déploiement de la vidéosurveillance dans le cadre du troisième Programme sécurité (2002-2007), constituent les éléments clés d’amélioration du système jusqu’à présent déployé et permet de redéfinir toute la chaîne de production du service ferroviaire. L’assistance vidéo répond à un double objectif : - celui de la sécurisation du réseau Transilien - mais aussi, celui de l’amélioration de l’exploitation et du service rendu. En matière de sécurisation (lutte contre les actes de malveillance, la délinquance et le terrorisme), l’utilisation de l'assistance vidéo apporte des réponses supplémentaires en termes de dissuasion, de prévention et de répression. Si la vidéo ne constitue pas à elle seule une solution aux problèmes de sécurité, son utilisation dans une chaine globale de sûreté lui donne une véritable dimension. L'extension à l'ensemble de l'Ile-de-France est en ce sens un gage d'efficacité. En termes d'exploitation et de service fourni, l'extension du périmètre des gares équipées permet d'homogénéiser la fiabilité des informations et de crédibiliser l'information donnée aux voyageurs. Les plans de transports, modernisés par une gestion au plus près du réel seront également beaucoup plus fiables. En complément des démarches et innovations déjà lancées par Transilien (Proximi'T, amélioration de la maintenance, lutte anti-fraude, développement des distributeurs automatiques, etc…), l'assistance vidéo apporte également, par la juste appréciation de l'environnement de la gare, un soutien indéniable aux agents sur le terrain, au plus proche de la clientèle. L'investissement comprend l'extension du nombre de gares équipées (227 sites). 2 19 La présente convention a pour objet de déterminer les obligations réciproques des parties concernant la participation de la Région Ile de France et de la SNCF au financement de l’opération. EN CONSÉQUENCE IL EST ARRETÉ ET CONVENU CE QUI SUIT : ARTICLE 1 – OBJET DE LA PRESENTE CONVENTION La présente convention a pour objet d’une part, de définir les engagements de la Région Ile de France et de la SNCF et d’autre part, concernant les conditions techniques et financières selon lesquelles est réalisé et financé le programme de « Généralisation de la vidéosurveillance dans les gares SNCF d’Ile-de-France ». Le coût du programme de généralisation de la vidéosurveillance dans les gares SNCF d’Ile-de-France sur lequel le Bénéficiaire s’engage, dans la limite des éléments descriptifs du projet définis dans l’article 2 ci-après est de 80 M€. Ce programme, démarré et financé par la SNCF en 2008, s’achève en 2013. La présente convention définit la participation financière de la Région Ile de France dans le cadre de ce programme. Cette participation intervient à partir de 2011. ARTICLE 2 – DESCRIPTION DU PROGRAMME ET CALENDRIER DE REALISATION 2.1. OBJECTIFS L'objectif de ce programme est de mettre à disposition des centres opérationnels stratégiques Transilien, tant en sûreté qu'en exploitation ferroviaire, un outil d'assistance à leurs missions quotidiennes, dans le but d'améliorer la qualité de service de la manière suivante : - Constitution d'un réseau fibres optiques reliant toutes les gares d'Ile de France et permettant la connexion d'opérateurs distants, Compléments d'installation de caméras analogiques sur les gares du programme initial afin d'être conforme aux dispositions légales, Installation de caméras numériques dans les gares non équipées à l'issue du troisième programme sécurité (2002-2007) satisfaisant aux nouvelles dispositions légales, Equipement des gares en fibre optique afin de véhiculer les images et à même de transporter d'autres applicatifs, Centralisation des enregistrements dans un site unique pour la région Ile–deFrance. 2.2. CALENDRIER PREVISIONNEL DE REALISATION DU PROGRAMME Le calendrier prévisionnel de livraison du projet de généralisation de la vidéosurveillance dans les gares SNCF d’Ile-de-France s’inscrit sur la période 2008-2013. La durée prévisionnelle de réalisation des travaux préalables à la mise en service est fixée à 40 mois à compter de la signature de la présente convention de financement par l’ensemble des parties constitué par la Région Ile de France et la SNCF. Pour chacune des phases du projet de généralisation de la vidéosurveillance dans les gares SNCF d’Ile-de-France, le Bénéficiaire informe officiellement la Région Ile de France, au plus tard quatre semaines avant la date effective de mise en service de l’opération. 3 20 Chacune des phases constituant la planification des opérations inscrites dans ce programme est présentée en annexe n°1, assortie de la hiérarchisation de cette programmation par gare, en annexe n° 2. ARTICLE 3 – MAITRISE D’OUVRAGE DE LA SNCF Le Bénéficiaire assurera la mission de maîtrise d’ouvrage visant à la réalisation du programme de généralisation de la vidéosurveillance dans les gares SNCF d’Ile-deFrance, objet de la présente convention (Directeur d’Opération : Monsieur Thierry JOUBERT, SNCF – Transilien.) La responsabilité du maître d’ouvrage est définie conformément à la loi 85-704 du 12 juillet 1985 dite loi MOP. Le Bénéficiaire assume, en tant que maître d’ouvrage du programme, l'entière responsabilité de l’ensemble des travaux de chaque phase du programme de généralisation de la vidéosurveillance pendant les phases travaux, et notamment en cas de recours formulés par des tiers. Le Bénéficiaire se charge, seul ou par l'intermédiaire d'un tiers, de la réalisation des travaux et de l’exploitation des installations impactées par ces travaux. Lorsque la réalisation des travaux ou l’exploitation des installations impactées par ceux-ci est confiée à un tiers par le Bénéficiaire, ce dernier s’engage à faire respecter les engagements de la présente convention audit tiers. Le Bénéficiaire ne saurait se prévaloir de la défaillance du tiers à qui il aurait confié la réalisation des travaux ou l’exploitation des installations pour s’exonérer des engagements auxquels il a souscrit au titre de la présente convention. Le Bénéficiaire assume par ailleurs l'entière responsabilité équipements prévus par ce programme dont il est propriétaire. de l’exploitation des La Région Ile de France ne peut, en aucun cas, ni pendant la durée de la présente convention, ni après son expiration, être mise en cause dans les litiges qui résulteraient des opérations de ce programme objet de la présente convention. ARTICLE 4 – COUT DU PROGRAMME Les dépenses afférentes à l’ensemble du programme de généralisation vidéosurveillance sont évaluées à 80 M€ exprimés en euros courants. de la Elles comprennent tous les frais normaux de maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’œuvre, ainsi qu’une provision pour aléas. Ces coûts sont présentés en annexe n° 3. La répartition des coûts, par type de gare est mentionnée à titre indicatif pour les besoins de la compréhension de l’opération à l’annexe n°4. ARTICLE 5 – PLAN DE FINANCEMENT PROGRAMME Le plan de financement du programme de Généralisation de la vidéosurveillance dans les gares SNCF d’Ile-de-France est le suivant : 4 21 Millions d’Euros 2008 Financement SNCF STIF RIF 2009 2010 2011 2012 2013 TOTAL PROJET 2,9 6,7 8 18,6 28 15,8 80 2,9 0 0 6,7 0 0 8 0 0 9,2 4,7 4,7 0 14 14 0 7,9 7,9 26,8 26,6 26,6 La présente convention permet d’encadrer l’intervention financière de la Région Ile de France dans ce programme. Cette intervention porte sur les phases 2011, 2012 et 2013. De manière à ne pas interrompre l’effort engagé en termes de sécurité, la SNCF a anticipé une partie de son financement de 2008 à 2010, à hauteur de 17,6 M€ et compte solder sa participation à hauteur de 9,2M€ en 2011. La Région apporte sa participation à hauteur d’un montant maximum de 26,6M€ non actualisable à compter de 2011. La participation régionale pour la période 2011 à 2013 s’élève donc à 42,6% d’un montant total de 62,4M€. Le STIF participe également pour la période 2011 à 2013 à hauteur de 26,6M€. ARTICLE 6 – FINANCEMENT DE LA REGION ILE DE FRANCE 6.1. PARTICIPATION DE LA REGION ILE DE FRANCE AU FINANCEMENT DU PROGRAMME Le montant total de la participation de la Région Ile de France au programme objet de la présente convention s’élève à 26,6M€. Le montant de la subvention attribuée à SNCF par la Région Ile de France pour la réalisation de ce programme, constitue un plafond. Dans le cas où le coût définitif de déploiement du programme s’avère inférieur au montant total initialement prévu, la subvention régionale attribuée est révisée en proportion du niveau d’exécution constaté, par application du taux indiqué à l’article 5 de la présente convention. Elle fait l’objet d’un versement au prorata de la dépense comptabilisée, effectivement justifiée, voire d’un reversement à la Région en cas de trop perçu. 6.2. MODALITES DE VERSEMENT DE LA SUBVENTION 6.2.1 DELAIS D CADUCITE Si à l’expiration d’un délai de trois ans à compter de la date d’attribution de la subvention par l’assemblée délibérante, la SNCF n’a pas transmis aux services de la Région Ile de France une demande de versement d’un premier acompte, la subvention devient caduque et est annulée. Ce délai pourra être exceptionnellement prorogé d’un an par décision de la Région Ile de France, si l’entreprise, avant l’expiration du délai d’un an, apporte la preuve que les retards dans le démarrage des travaux de l’opération ne lui sont pas imputables. Passé ce délai, l’autorisation de programme rendue disponible est désengagée et annulée par décision de la Région Ile de France. 5 22 A compter de la date de la demande de premier acompte, l’entreprise dispose d’un délai maximum de quatre ans pour présenter le solde de l’opération. Passé ce délai, la part de subvention non encore versée sera annulée et ne pourra plus faire l’objet d’un quelconque versement au profit de la SNCF. 6.2.2. Demandes de versement Chaque versement de subvention est effectué sur demande du bénéficiaire. La demande précise notamment les références, dates et montants des factures, marchés ou actes comptabilisés au titre de l’opération, le nom du fournisseur et la nature exacte des prestations réalisées. Chaque demande de versement de subvention est signée par le représentant légal du bénéficiaire de la subvention qui certifie la réalité de la dépense et son affectation à l’opération subventionnée. Le bénéficiaire peut demander le versement d’acomptes à valoir sur les dépenses comptabilisées, en proportion du taux ou du barème de la subvention, et dans la limite de 80% de la subvention. 6.2.3 Versement du solde La subvention ne peut être versée en totalité qu’après justification par la SNCF de l’achèvement complet des travaux et de la mise en service du programme de sécurité subventionné. Le versement du solde est subordonné à la production du bilan physique et financier. Sur la base du relevé final des dépenses, la SNCF procède, selon le cas, soit au remboursement du trop-perçu soit à la présentation du dernier appel de fonds pour règlement du solde. S’il est constaté à l’issue des travaux, par la Région Ile de France ou toute personne dument habilitée par lui, que la réalisation n’est pas conforme au contenu du programme subventionné par la présente convention ou modifié conformément aux dispositions de l’article 8, le Bénéficiaire sera mis en demeure de communiquer à la Région Ile de France les raisons détaillées justifiant les écarts constatés. Le versement du solde sera dans ce cas suspendu à un examen contradictoire par les Parties. Dans le cas contraire, le solde de la subvention sera normalement versé, sous réserve que toutes les pièces nécessaires au paiement, susvisées au présent article, aient été également fournies. 6.2.4. Paiement Le versement des montants de subvention appelés par les maîtres d’ouvrages doivent être effectué dans un délai de 40 jours à compter de la date de réception par les financeurs d’un dossier complet. Le mandatement des financeurs est libellé de telle sorte qu’il apparaisse explicitement qu’il s’agit d’un versement effectué au titre de la présente convention. Les dates et les références de mandatement sont portées par écrit, éventuellement sous forme électronique, à la connaissance du maître d’ouvrage. 6 23 6.2.5. Mandatement et règlement Les versements de subvention à la SNCF s’effectueront sur le compte ouvert à son nom à l’Agence centrale de la Banque de France, à Paris, dont les références du compte sont les suivantes : - Code Banque : 30001 - Code guichet : 00064 - N° compte : 00 000 062 385 - Clé : 95 6.2.6. Echéancier prévisionnel des dépenses Le Bénéficiaire a programmé, dans sa demande de subvention à la Région Ile de France, ses appels de fonds selon le calendrier figurant en annexe n°4, joint à titre indicatif. Cet échéancier peut être recalé à l’occasion des suivis d’opérations réalisés conformément aux dispositions de l’article 8, dans les limites des délais du règlement budgétaire et financier de la Région Ile de France mentionnés aux articles 6.2 et 6.3. ARTICLE 7 – SUIVI DU PROGRAMME 7.1. SUIVI DU PROGRAMME Le bénéficiaire envoie un tableau de reporting à la Région Ile de France, discuté chaque année à l’occasion du comité de suivi. Le tableau de reporting doit reprendre les éléments présentés par ailleurs au STIF en tant qu’autorité organisatrice, qui précise pour chacune des phases de ce programme : - la date d’engagement des travaux un état détaillé des réalisations le cout et la durée prévisionnels des travaux à leur démarrage la période envisagée de mise en service le coût final prévisionnel du programme Dans le cas où les Parties conviennent d’une modification du contenu des projets de ce programme conformément aux termes de l’article 8, le Bénéficiaire informe par écrit la Région Ile de France des modifications apportées et de leur impact sur le programme (impact sur le service aux voyageurs, évolution du contenu des projets, de leur coût, et de leur calendrier de réalisation). 7.2. PUBLICITE, COMMUNICATION Le Bénéficiaire s’engage, jusqu’à la mise en service de chaque phase du programme de généralisation de la vidéosurveillance dans les gares SNCF d’Ile-de-France, à : - mentionner chacun des financeurs de l’opération en indiquant leur taux de financement, sur tout acte de publicité ou d’information concernant l’opération et y faire figurer leurs logos, - permettre l’implantation de la signalétique de chantier des financeurs, - rapporter, en tant que de besoin, les réactions de la population concernant les travaux entrepris, - de lui faire valider tout support de communication dans un délai qui intègre le temps nécessaire à la consultation et la prise en compte des éventuelles modifications souhaitées par la Région Ile de France. La Région Ile de France apporte dans ce cas une réponse dans un délai raisonnable, 7 24 - informer la Région Ile de France quatre semaines avant au minimum, de la date de fin des travaux de chaque phase. 7.3. BILAN PHYSIQUE ET FINANCIER DU PROGRAMME Le Bénéficiaire établit sous sa responsabilité, au plus tard deux ans après la réalisation du programme, un bilan physique et financier des aménagements réalisés dans le cadre de la présente convention. Ce bilan comportera notamment : - - un rapport de présentation indiquant plus particulièrement le descriptif des déploiements réalisés, retraçant l’évolution éventuelle du coût et des principales décisions concernant les déploiements dont il assure la maîtrise d’ouvrage, le récapitulatif des subventions attribuées, le récapitulatif des versements effectués par les différents financeurs. ARTICLE 8 - MODIFICATION DU PROGRAMME Toute modification substantielle ou impactant significativement le service offert aux voyageurs que le Bénéficiaire souhaite effectuer par rapport au contenu du programme remis avec les études détaillées ne pourra être apportée sans être expressément autorisée par la Région Ile de France, à compter de l’entrée en vigueur de la présente convention et pendant la durée des travaux. Les demandes de modification effectuées par le Bénéficiaire font l’objet d’un descriptif détaillé, qui indique notamment leur impact sur le contenu et le périmètre des déploiements à réaliser, sur le service offert aux voyageurs, et sur le calendrier de réalisation de l’opération. En cas de modification des données de programme de la part de l’une des Parties, ou du refus des demandes de permis de construire remettant en cause la structure, l’implantation des ouvrages ou leurs caractéristiques fonctionnelles, la présente convention devra faire l’objet d’un avenant. Toute modification de la convention fait l’objet d'un avenant dont la signature est autorisée par l’assemblée délibérante régionale. ARTICLE 9 – DEMOLITION AMENAGEMENTS REALISES OU MODIFICATION D’AFFECTATION DES Le bénéficiaire s’engage à maintenir l’affectation des équipements compris dans le programme subventionné. En cas de démolition ou de modification d’affectation des équipements réalisés dans le cadre de la présente convention et dont la propriété relève du Bénéficiaire, ce dernier en informe préalablement la Région Ile de France par lettre recommandée avec accusé de réception 6 mois avant la démolition ou la modification. Dans cette hypothèse, les dispositions de l’article 12 seront alors mises en œuvre. ARTICLE 10 – ENTREE EN VIGUEUR ET DUREE DE LA CONVENTION La présente convention entre en vigueur à compter de sa notification par lettre recommandée avec accusé de réception envoyée par la Région Ile de France à la SNCF. 8 25 Compte tenu des modalités de l’article 9 relatives à l’usage des biens installés à l’aide de cette subvention, la présente convention prend fin 5 ans après et au plus tard le 31 décembre 2019. Dans ce cas, le Bénéficiaire a préalablement informé la Région Ile de France de la date de mise en service de l’installation. ARTICLE 11- RESTITUTION DE LA SUBVENTION La Région se réserve le droit d’exiger la restitution de l’intégralité de la subvention versée en cas d’absence de production par le bénéficiaire du compte rendu financier de l’action subventionnée. Si la résiliation repose sur l’hypothèse du non respect de l’affectation des biens subventionnés ou d’un changement de propriétaire tel que prévu à l’article 9, cette résiliation implique la restitution d’une partie de la subvention versée par la Région, restitution calculée de la façon suivante : Subvention restituée = subvention versée x (durée d’amortissement – durée d’affectation des biens subventionnés réalisée conformément à la convention) / durée de la convention) Tous les frais engagés par la Région pour recouvrer les sommes dues par l’organisme sont à la charge de ce dernier. ARTICLE 12 - RESILIATION La Région peut prononcer la résiliation de la présente convention pour motif d’intérêt général. Cette résiliation prend effet au terme du délai, qui ne peut être inférieur à un mois, indiqué par la décision notifiée par courrier envoyé en recommandé avec demande d’avis de réception postal par la Région. La Région peut en outre prononcer la résiliation en cas d’inexécution d’une ou plusieurs de ses obligations par le bénéficiaire de l’aide régionale. Dans ce cas, la Région adresse au bénéficiaire une mise en demeure de remplir les obligations inexécutées dans un délai fixé. Si, au terme de ce délai, les obligations mentionnées dans la mise en demeure restent en tout ou partie inexécutées, la Région adresse au bénéficiaire la décision de résiliation. Cette décision prend effet à la date de réception de la lettre recommandée avec avis de réception notifiant la décision, sauf s’il en est disposé autrement par cette décision. Dans tous les cas, les parties sont tenues d’exécuter les obligations résultant de la présente convention jusqu’à la date de prise d’effet de la résiliation. La résiliation prononcée en application du présent article n’ouvre droit à aucune indemnisation du bénéficiaire par la Région. La résiliation de la convention implique la réalisation d’un arrêté définitif des comptes, et la restitution de tout ou partie de la subvention versée par la Région. ARTICLE 13 - FRAIS ET DISPOSITIONS DIVERSES Tous les frais auxquels donnera lieu la présente convention (publication, enregistrement, etc...) seront à la charge du Bénéficiaire. ARTICLE 14 - LITIGES Les parties s’engagent à trouver une solution amiable aux différends pouvant survenir lors de l’exécution de la présente convention. 9 26 Les litiges éventuels entre les parties, ne pouvant recevoir de solution amiable, sont déférés au Tribunal Administratif territorialement compétent. Fait à Paris, le en deux originaux. Le Président du Conseil Régional d’Ile de France Jean-Paul HUCHON, Le Président Directeur Général de la SNCF Guillaume PEPY, 10 27 ANNEXE 1 PLANIFICATION PAR PHASE DU PROGRAMME Programme 2008 : 30 sites mis en service. Programme 2009 : 14 gares sont en service, et 4 sont retardées pour cause de travaux structurants Programme 2010 : Programme 2011 : 59 gares selon le découpage suivant : - 28 gares prévues initialement en 2009 seront équipées fin 2010 55 gares équipées selon le découpage suivant : 19 sur la région de PSL 10 sur la région de PN 17 sur la région de PRG 6 sur la région de PSE 3 sur la région de PE Mise en service du site de stockage central 14 sur la région de PSL 11 sur la région de PN 8 sur la région de PRG 16 sur la région de PSE 10 sur la région de PE Programme 2012 : 37 gares selon le découpage suivant : - 5 sur la région de PSL 4 sur la région de PN 10 sur la région de PRG 6 sur la région de PSE 12 sur la région de PE 11 28 ANNEXE 2 HIERARCHISATION DES GARES INSCRITES DANS LA PROGRAMMATION 12 29 Paris Est Programme historique Paris Saint Lazare Paris Nord Paris Rive Gauche Paris Sud Est M A G EN T A PE E PA R IS- N OR D PN H A R GEN T EU IL PSL J JU V I SY PRG C M ELU N PSE D N OISY - LE- SEC PE E SA IN T - D EN IS PN H PA R IS- ST - LA Z A R E PSL L B I B LI OT HE QU E- F R A N C OI S- M IT T ER R A N D PRG C V ILLEN EU V E- ST - GEOR G ES PSE D HA U SSM A N N - ST - LA Z A R E V ILLI ER S- SU R - M A R N E- PLESSI ST R EV ISE EM ER A IN V I LLE- PON T A U LT C OM B A U LT PE E GA R GES- SA R C ELLE S PN D M U R EA U X ( LES) PSL J V ER SA ILLES- C HA N T I ER S PRG N C OR B EI L- ESSON N ES PSE D PE E SEV R A N - B EA U D O T T ES PN B M A N T ES- LA - JOLI E PSL J SA IN T - QU EN T IN - EN - Y V ELI N ES PRG N PA R IS- GA R E- D E- LY ON PSE D PE E A U LN A Y - SO U S- B OIS PN B POISSY PSL A IN V A LI D ES PRG C GR I GN Y - C EN T R E PSE D V A L- D E- F ON T EN A Y PE E ER M O N T - EA U B ON N E PN H C ER GY - PR EF EC T U R E PSL A SA V IG N Y - SU R - OR GE PRG C EV R Y - C O U R C O U R ON N ES PSE D C HE LLE S- GO U R N A Y PE E LA PLA IN E ST A D E D E F r ance PN B HOU ILLES- C A R R IER ES- SU R - SEIN E PSL A SA IN T - M IC HEL- N OT R E- D A M E PRG C V IG N EU X - 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C A R D IN ET PSL L C HILLY M A Z A R IN PRG C V I LLE N N ES- SU R - SEIN E PSL J LA R D Y PRG C M ON T R EU IL PSL L M A R O LLE S EN HU R EPO IX PRG C SEV R ES- V ILLE- D ' A V R A Y PSL L POR C HEF ON T A IN E PRG C SU R ESN ES- M ON T - V A LER IEN PSL L SER M A I SE PRG C V A L- D ' OR ( LE) PSL L V A U C R ESSON PSL L Programme 2011 Paris Est Paris Saint Lazare Paris Nord Paris Rive Gauche Paris Sud Est N A N GI S PE P ISLE- A D A M - PA R M A I N ( L' ) PN H M A U LE PSL J ESSA R T S- LE- R OI ( LE S) PRG N B OU T IG N Y PSE D T R ILP OR T PE P V IA R M ES PN H F R ET T E- M ON T IGN Y ( LA ) PSL J R U N GIS- LA - F R A T ER N ELLE PRG C V ILLEN EU V E- PR A IR IE PSE D N A N T EU I L- SA A C Y PE P C HA M PA G N E- SU R - O ISE PN H T HU N - LE- PA R A D I S PSL J V A U B OY EN PRG C SA IN T - F A R GEA U PSE D C OU LO M M IER S PE P B R U Y ER ES- SU R - OISE PN H T R IEL- SU R - SEI N E PSL J M A SSY - V ER R IER ES PRG C B U N O- GIR ON V I LLE PSE D V ER N EU I L- L' ET A N G PE P ER M O N T - HA LT E PN H ER A GN Y - N EU V ILLE PSL J PET IT - JOU Y - LES- LO GES PRG C B OI SSISE- LE- R O I PSE D PR OV IN S PE P PO N T - PET IT PN H V A U X - SU R - SEIN E PSL J A N GER V ILLE PRG C SO U PPES PSE R C HA N GIS- ST - JEA N PE P C HA PO N V A L PN H A N D R ESY PSL J GU ILLE R V A L PRG C N EM O U R S- ST - PIER R E PSE R M OR M A N T PE P V ILLA IN ES ( 9 5) PN H JU Z IER S PSL J M ON N ER V ILLE PRG C V OSV ES PSE D C R EC Y - LA - C HA PELLE PE P F R EPILLO N PN H B O ISSY - L' A I LLE R IE PSL J T HOM ER Y PSE R SA IN T E- C OLO M B E- SEPT V EILLES PE P SEU GY PN H LO U V EC I EN N ES PSL L F O N T A IN E- LE- PO R T PSE R PN H ET A N G- LA - V ILLE ( L' ) PSL L PLE SSIS- C HE N ET ( LE) PSE D R O SN Y - SU R - SEIN E PSL J V U LA I N ES- SU R - SEIN E- SA M O R EA U PSE R US PSL J HE R IC Y PSE R B R EV A L PSL J B A G N EA U X - SU R - LO IN G PSE R C HA R T R ET T ES PSE R GR A N D E- PA R OISSE ( LA ) PSE R EPLU C HES 15 32 Paris Est Programme 2012 Paris Saint Lazare Paris Nord Paris Rive Gauche Paris Sud Est LI Z Y - SU R - OU R C Q PE P B ELLO Y - ST - M A R T I N PN H A C HE R ES- GR A N D - C O R M IER PSL A C O IGN I ER ES PRG N SA IN T - M A M M ES PSE R M A R LES- EN - B R I E PE P D A M M A R T IN - JU I LLY - ST - M A R D PN K N EZ EL- A U LN A Y PSL J OR GER U S- B EHOU ST PRG N C HA M PA G N E- SU R - SEI N E PSE R I SLES- A R M EN T IER ES- C O N GIS PE P C OM PA N S PN K M A R EIL- SU R - M A U LD R E PSL J V A N V ES- M A LA KOF F PRG N M ON T IGN Y - SU R - LO IN G PSE R C HA M PB EN OIST - PO IGN Y PE P T HIEU X - N A N T O U ILLET PN K SA N T EU I L- LE - PER C HA Y PSL J B EY N ES PRG N LI V R Y - SU R - SEIN E PSE R C OU ILLY - ST - GER M A IN - Q U IN C Y PE P PSL J M ON T F O R T - L' A M A U R Y - M ER E PRG N V ER N OU - SU R - SEIN E PSE R F A R EM OU T IER S- PO M M EU SE PE P V I LLI ER S- N EA U PHLE- PON T C HA R T R A IN PRG N B OU R R ON - M A R LO T T E- G R ET Z PSE R M OR T C ER F PE P HOU D A N PRG N M ON T R Y - C ON D E PE P GA R A N C IER ES- LA - QU EU E PRG N V ILLI ER S- M ON T B A R B I N PE P T A C OI GN IER ES- R I C HE B OU R G PRG N G U ER A R D - LA - C ELLE - SU R - M OR IN PE P GA Z ER A N PRG N M OU R OU X PE P C R OU Y - SU R - OU R C Q PE P M ON T GER OU LT - C OU R C ELLES 16 33 ANNEXE 3 COUT DE L’OPERATION Montants en M€ janv-08 Equipement des nouvelles gares et nouveaux postes opérateurs 46 Matériel (caméras, codeurs, postes opérateurs …) 11,5 Matières (fibres optiques, câbles électriques, 6,9 Dont, à titre indicatif : fourreaux …) Travaux 23 Bâtiment 4,6 Compléments dans les gares existantes 8,7 Matériel (caméras, codeurs, postes opérateurs …) 2,2 Matières (coaxiaux, câbles électriques, fourreaux …) 1,3 Dont, à titre indicatif : Travaux 4,4 Bâtiment 0,8 Montant Brut Prévisionnel 54,7 MOE 17% 9,3 MOA 3% + CSPS 2,5% 3,55 Provision pour risque 5% 2,75 M€ constants 70,3 TOTAL M€ courants (*) 80 34 ANNEXE 4 DETAILS DES COUTS : PROGRAMME 2010 PAR TYPE DE GARE Gares équipées de 20 caméras gares équipées de 20 caméras PU unité Quantité TOTAL Caméra 20 60 000 € Forfait 1 28 000 Forfait 1 20 000 Quai 3 1 000 Aménagement de Local vidéosurveillance ou shelter et sécurisation 28 500 Caméra 20 Forfait 1 28 500 € Génie électrique 12 500 Forfait 1 12 500 € 1 000 Forfait 1 1 000 € 125 Caméra 20 2 500 € Caméras nouvelles fixes 3 000 Système vidéo (poste guichet) + intégration en baie 25 000 Génie civil + câbles et matériels Réseau TOTAL 25 000 € 108 000 € 237 500 € 3,00% Lot de maintenance et formation 7 125 € SNCF Entrepreneur comprenant protection de chantier/annonceurs, préparation à l’entrée en 13,00% périmètre de maintenance (EPEM), et recettes optiques GC système et global 30 875 € 3,00% SAV 8 265 € Montant Brut Principal (MBP) 283 765 € Mission MOE sur MBP 17,00% 48 240 € Somme intermédiaire (M1) = MBP + MOE 332 005 € Provisions aléas (PAI) sur MBP 10,00% 28 377 € Mandat MOA sur MBP + MOE (M1)= M2 3,00% 9 960 € OPC 3000 Forfait 1 3 000 € Relevé de l'existant et dossier préfecture 6 500 Forfait 1 6 500 € Sondage Shelters et dossier construction 6500,00 Forfait 1 6 500 € Bilan énergie Estimation forfait Coordination protection santé = M3 500,00 Forfait 1 500 € 3300,00 Forfait 1 3 300 € Estimation forfait KT=M4 2500,00 Forfait 1 2 500 € Estimation diagnostic amiante et plomb=M5 2500,00 Forfait 1 2 500 € sécurité TOTAL GENERAL (M1 + M2 + M3 + M4 + M5 + PAI) 395 142 € 18 35 Gares équipées de 10 caméras gares équipées de 10 caméras PU unité Quantité TOTAL Caméra 10 Forfait 1 28 000 Forfait 1 20 000 Quai 2 1 000 Aménagement de Local vidéosurveillance ou shelter et sécurisation 28 500 Caméra 10 Forfait 1 28 500 € Génie électrique 12 500 Forfait 1 12 500 € 1 000 Forfait 1 1 000 € 125 Caméra 10 1 250 € Caméras nouvelles fixes 3 000 Système vidéo (poste guichet) + intégration en baie 25 000 Génie civil + câbles et matériels Réseau TOTAL 30 000 € 25 000 € 78 000 € 176 250 € 3,00% Lot de maintenance et formation 5 288 € SNCF Entrepreneur comprenant protection de chantier/annonceurs, préparation à l’entrée en 13,00% périmètre de maintenance (EPEM), et recettes optiques GC système et global 22 913 € 3,00% SAV 6 134 € Montant Brut Principal (MBP) 210 584 € Mission MOE sur MBP 17,00% 35 799 € Somme intermédiaire (M1) = MBP + MOE 246 383 € Provisions aléas (PAI) sur MBP 10,00% 21 058 € Mandat MOA sur MBP + MOE (M1)= M2 3,00% 7 391 € OPC 3000 Forfait 1 3 000 € Relevé de l'existant et dossier préfecture 6 500 Forfait 1 6 500 € Sondage Shelters et dossier construction 6500,00 Forfait 1 6 500 € Bilan énergie Estimation forfait Coordination protection santé = M3 500,00 Forfait 1 500 € 3300,00 Forfait 1 3 300 € Estimation forfait KT=M4 2500,00 Forfait 1 2 500 € Estimation diagnostic amiante et plomb=M5 2500,00 Forfait 1 2 500 € sécurité TOTAL GENERAL (M1 + M2 + M3 + M4 + M5 + PAI) 299 633 € 19 36 ANNEXE 5 ECHEANCIER DES DEPENSES L’échéancier prévisionnel des dépenses est défini dans les tableaux ci-après. Les montants indiqués sont établis en euros courants. Sur proposition de la SNCF, cet échéancier est ajusté chaque année à l’occasion du suivi du déroulement de l’opération prévu à l’article 7 ci-après, en fonction du déroulement du chantier. 2008 Financement (en M€) Part STIF Part RIF 2009 2010 2011 2012 2013 TOTAL PROJET 2,9 6,7 8 18,6 28 15,8 80 0 0 0 0 0 0 4,7 4,7 14 14 7,9 7,9 26,6 26,6 20