Dossier de presse de l`exposition Elégance et Modernité

Transcription

Dossier de presse de l`exposition Elégance et Modernité
LE MOBILIER NATIONAL
présente
à la
Galerie des Gobelins
Elégance et Modernité
(1908-1958)
Un Renouveau à la française
Exposition du 5 mai au 26 juillet 2009
CONTACTS PRESSE :
AGENCE OBSERVATOIRE
Véronique Janneau,
[email protected]
Céline Echinard, [email protected]
2, rue Mouton Duvernet 75014 Paris
Tél. : 01 43 54 87 71
www.observatoire.fr
MOBILIER NATIONAL ET
MANUFACTURES DES GOBELINS, DE
BEAUVAIS ET DE LA SAVONNERIE
Véronique Leprette- 01 44 08 53 46
[email protected]
Céline Méfret- 01 44 08 53 20
[email protected]
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SOMMAIRE
I. Communiqué de presse
p. 2
II. Elégance et Modernité, meubles de tapisserie (1908-1958)
p. 5
II. Le Renouveau au XXe siècle dans les Manufactures
p. 7
IV. Des duos à succès
p. 10
V. L’éclat retrouvé d’une collection
p. 16
VI. Parcours de l’exposition et liste des oeuvres
p. 17
VII. Visuels disponibles
p. 21
VIII. Commissariat et scénographie
p. 24
IX. Bibliographie
p. 26
X. Autour de l’exposition
- Vincent Bioulès invité à la chapelle des Gobelins
p. 27
XI. Les futures expositions
p. 30
XII. Informations pratiques et contacts
p. 33
XIII. Les mécènes et partenaires
p. 34
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I. Communiqué de presse
Le Mobilier national expose à la Galerie des
Gobelins
Elégance et Modernité (1908-1958)
Un renouveau à la française
Exposition du 5 mai au 26 juillet 2009
Le Mobilier national possède un ensemble unique de mobilier garni de tapisseries
issues des Manufactures de Beauvais, des Gobelins et de la Savonnerie de la
première moitié du XX ème siècle, qui est l’un des fleurons de ses collections. Ce
mobilier exceptionnel, initialement destiné aux résidences présidentielles et aux
salons d’apparat des ambassades de France, offre un témoignage éblouissant d’un
certain luxe à la française et d’un moment privilégié où la tradition du savoir-faire
ancestral des Manufactures nationales épouse avec bonheur les formes renouvelées
de l’art du XXème siècle.
Cette collection est exposée à Paris pour la première fois à la Galerie des
Gobelins. La diversité et la somptuosité de l’ensemble (sièges, paravents, écrans,
sacs à main…) témoignent du succès de la collaboration des trois manufactures et
de leur effort pour concilier l’art délicat de la tapisserie avec la modernité des
formes créées par les meilleurs décorateurs français.
En faisant appel aux artistes de leur temps pour fournir les cartons destinés à être
traduits en tapisserie, en développant une collaboration intime entre artistes
cartonniers et créateurs de mobilier, les directeurs de l’époque écrivent une des
plus belles pages de l’art décoratif du XXème siècle. Ils sollicitent des grands maîtres
contemporains, des décorateurs, comme Raoul Dufy, Paul Vera, Odilon Redon ou
André Groult, Louis Süe et André Mare, Charles Dufresne, Xavier Longobardi,
Gilbert Poillerat ou André Arbus...
Grâce à l’impulsion des artistes conjuguée à celle des trois manufactures, cet art si
particulier de la tapisserie d’ameublement connaît un véritable âge d’or.
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L’exposition présente près de 250 pièces rassemblées autour de plusieurs
thématiques :
L’esprit XVIIIème des années 1910 : le salon de Chéret traduit une vision moderne
qui est en même temps un hommage à François Boucher.
Sport et loisirs, la vie moderne : un art de vivre illustré avec délicatesse par
Maurice Taquoy et Charles Dufresne.
Beauvais et les Gobelins, la réunion des talents : les contes de Perrault
poétiquement illustrés par Veber.
Masquer / Montrer : écrans et paravents… un renouveau inattendu.
L’élégance française : un sommet de l’art du tissage avec les célèbres vues de Paris
de Raoul Dufy allié au raffinement des bois d’André Groult.
Variétés : diverses sources d’inspiration allant de la saveur régionaliste (Georges
Leroux) à la poésie universelle d’Odilon Redon.
Les nouveaux décors du Pouvoir : étonnant ensemble de sièges pour le Conseil des
ministres mis en image par Gaudissart, commandes pour Marly et Rambouillet.
Mode et tapisserie : ces créations en tapisserie élèvent l’accessoire de mode au
rang d’oeuvre d’art : Paul Poiret, Raoul Dufy, André Groult, Marion Stoll...
Commissaires : Yves Badetz, conservateur au musée d’Orsay
Marie-Hélène Massé-Bersani, directrice du département de la production au Mobilier
national
Scénographe : Didier Blin, architecte muséographe
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II. Élégance et modernité, meubles de
tapisserie (1908 - 1958)
Yves Badetz, conservateur au Musée d’Orsay, co-commissaire de l’exposition
La rencontre de la modernité et de la tradition trouve dès le début du XXe! siècle des
champs d’expression très variés dans le domaine des arts décoratifs. L’évolution des
formes et des répertoires ornementaux connaît dans la première moitié de ce siècle un
élan d’une fulgurance inégalée dans les siècles précédents. Après l’influence marquante
de l’Art nouveau, l’émergence d’un style nouveau en France, dès les années 1910, est
fondée sur une subtile et savante relecture des styles français anciens, par réaction aux
influences des écoles d’art décoratif étrangères avant-gardistes très dynamiques. Le
mobilier français pouvait alors sembler quelque peu retardataire par son attachement au
décor sculpté et à l’ornement issus de la tradition et de ses racines. Alors que ce style
français cherchait encore sa définition grâce au talent des plus grands décorateurs, sous
l’impulsion des deux directeurs des Manufactures de Beauvais et des Gobelins, l’art de la
tapisserie de sièges connaît un véritable âge d’or et de renouveau, nous laissant de réels
chefs-d’œuvre encore méconnus. Collection unique au monde, aujourd’hui véritable
trésor national, ce mobilier initialement destiné aux résidences de la présidence de la
République et aux salons d’apparat des représentations de France à l’étranger reste
l’image d’un luxe à la française fait de la tradition du savoir-faire ancestral des
manufactures nationales et de la rencontre sans cesse renouvelée avec les artistes
contemporains.
En faisant appel aux artistes de leur temps pour donner les cartons destinés à être traduits
en tapisseries ensuite montées sur des bois de sièges imaginés en harmonie, les
directeurs, Gustave Geffroy et Jean Ajalbert firent souffler un vent de modernité sur les
anciennes manufactures.
Gustave Geffroy était critique d’art avant d’être nommé en 1908 par Aristide Briand à la
tête de la manufacture des Gobelins. Ami de Toulouse-Lautrec, soutenant Monet et
Cézanne, il fit tisser, de 1908 à 1926, Jules Chéret, Odilon Redon, Félix Bracquemond,
Robert Bonfils et Gustave Jaulmes, dont les tapisseries prirent place sur des bois de sièges
commandés à Laurent Roustan et Henri Rapin. Cette politique fut poursuivie par ses
successeurs, Eugène Planès (1926-1932) et François Carnot (1932-1936).
Jean Ajalbert, ancien conservateur de Malmaison, prit la direction de la Manufacture de
Beauvais de 1917 à 1934, transformant l’ancienne manufacture «!en véritable laboratoire
de modèles nouveaux! ». Sous sa direction, et suivant les souhaits de la direction des
Beaux-Arts, les ensembles tissés d’après les cartons d’artistes modernes furent
commandés avec des bois de sièges voulus en harmonie et accord avec les courants de
l’époque de manière à ce que «! le sentiment du décor corresponde au sentiment du
temps!». Ajalbert fit preuve d’un remarquable discernement tant dans le choix des artistes
que dans celui des créateurs. La manufacture tissa alors d’après Jean Veber, Maurice
Taquoy, Adrien Karbowsky, Émile Gaudissart, Raoul Dufy, René Piot, Paul Follot, Leonetto
Cappiello, Georges Leroux, D.!O.!Widhopff, Louis Valtat… Les tissages virtuoses étaient
ensuite montés sur des bois commandés aux meilleurs décorateurs!: Paul Follot, Maurice
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Dufrêne, Armand Albert Rateau, Jacques Émile Ruhlmann, André Groult, Éric Bagge,
Marcel Coard, Francis Jourdain, Léon Jallot, René Prou, Louis Süe et André Mare…
Rattachées au Mobilier national en 1934 et 1936, les manufactures tentèrent de
poursuivre cet effort sous la direction de Guillaume Janneau de 1937 à 1944. Il fallut
attendre la IVe!République et la nomination de Georges Fontaine (1945-1958) pour que
soit entreprise la confection de nouveaux ensembles d’exception reliant la plus noble des
traditions avec les temps modernes. Charles Dufresne, Voldemar Boberman, René Perrot,
Jacques Fillacier, Jean Cavaillès, Jean Ève et Xavier Longobardi composèrent alors les
cartons qui allaient être montés sur des bois ou structures de métal de Gilbert Poillerat,
Marc Du Plantier, Colette Guéden, Jacques Adnet et André Arbus. Symboles du pouvoir,
les tapisseries de sièges du XXe!siècle réunies dans cette exposition reflètent également la
vie moderne et le luxe français dans des variations suaves où se réunissent les souvenirs
du XVIIIe!siècle et l’optimisme du XXe!siècle.
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III. Le renouveau au XXème siècle dans
les manufactures
D’après l’article de l’album de l’exposition, Editions RMN
Marie-Hélène Massé-Bersani, directrice du département de la production et
responsable du fonds textile moderne et contemporain, co-commissaire de
l’exposition
La tapisserie de mobilier n’est pas un genre nouveau à l’aube du XXème siècle puisqu’elle
s’inscrit dans une longue tradition remontant au XVIIème siècle particulièrement illustrée
par la Manufacture de Beauvais, mais aussi, on le sait moins, par celles des Gobelins et
de la Savonnerie. Le renouveau qui apparaît dès le début du XXème siècle se situe au
niveau de la politique artistique menée dans les manufactures, qui se traduit par la
recherche de nouvelles formes, de nouveaux sujets, de nouvelles couleurs et de
nouveaux artistes.
La modernité se rencontre donc!:
- d’une part, dans la collaboration des trois manufactures qui travaillent ensemble alors
qu’elles sont gérées de façon indépendante jusqu’en 1937.
- d’autre part, dans la remarquable convergence de talents, aussi bien au niveau des
créateurs de modèles de tapisserie et leur recherche iconographique que des auteurs des
dessins des bois de mobilier et de leurs formes.
Pourquoi débuter le siècle en 1908 et non en 1900!? Cette date correspond à une réalité
tangible. Jusque là, on réutilise inlassablement les anciens modèles usés par de nombreux
tissages pour poursuivre la production de meubles.
En 1908, le nouvel administrateur des Gobelins, Gustave Geffroy, met sur métier un
modèle d’écran inédit, Les Roses d’Odilon Redon puis le meuble du Salon de Chéret en
1909. Ces deux toutes premières commandes sont suivies à la Savonnerie par un écran
de Laugé en 1912!; à Beauvais les Contes de Fées de Veber en 1914, donnent le signal
d’une orientation originale, poursuivie par Ajalbert à partir de 1917.
Les nouveaux choix esthétiques expriment l’évolution des mentalités, des mœurs, du
mode de vie qui va s’accélérer pour s’épanouir après la guerre de 1914. […] Si l’on
continue à fabriquer pour servir à l’ameublement de la République, l’autonomie
accordée aux manufactures dans l’entre-deux guerres les amène à produire des œuvres
susceptibles d’être commercialisées, d’où la recherche de couleurs vives et de sujets plus
légers, en rapport avec un art de vivre moderne.
On voit également apparaître une notion révolutionnaire, celle de «!l’unique!» qui donne
alors à l’objet mobilier un statut inhabituel, celui d’œuvre d’art. Chaque meuble en
tapisserie est fabriqué en un seul exemplaire alors que la tradition voulait, jusque là, que
le succès d’un modèle détermine le nombre de retissages. […]
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Les manufactures travaillent dans un esprit de complémentarité selon leurs spécificités et
compétences respectives. Pour la création d’un meuble assorti, destiné le plus souvent à
l’ameublement d’un salon, il arrive qu’elles collaborent à la réalisation d’un même projet.
Cette façon d’envisager le tissage, nouvelle et originale, est fructueuse. Elle donne
naissance à des ensembles d’une rare harmonie et d’une richesse incomparable.
Autre nouveauté, les commandes sont passées en même temps pour les tapisseries et
pour les bois qu’elles doivent recouvrir. Cette manière de procéder est inhabituelle. A
chaque modèle de tapisserie correspond un modèle de bois, là réside la grande
innovation du XXème siècle. Le bois devient partie intégrante de la création en
concordance parfaite avec la tapisserie. Généralement, l’auteur du modèle de tapisserie
propose un nom pour le dessin du bois. On relève les noms de célèbres ensembliers
décorateurs tels que Groult, Ruhlmann, Dufrêne, Süe et Mare, Fréchet, Bagge… Certains
d’entre eux créent également des tapisseries, ainsi les retrouve-t-on tantôt d’un côté,
tantôt de l’autre. Les matériaux employés sont précieux et luxueux (palissandre,
sycomore, ébène, acajou, loupe d’amboine, bois doré, bois laqué…). Le fauteuil de
Rapin-Redon est en acajou marqueté d’ébène, d’espenille et d’ivoire, Paris de GroultDufy en hêtre laqué nuagé d’or, ou encore Les Rubans de Groult en hêtre plaqué de
galuchat. Elégance et raffinement sont les qualificatifs de toutes les formes des bois quel
que soit leur style : le XVIIIème siècle de Roustan, le néo classique de Michon, l’Art Déco
de Follot ou bien le moderne de Du Plantier.
Les ensembles mobiliers témoignent des tendances les plus significatives et apportent des
précisions sur l’évolution de l’art moderne.
Ils permettent de saisir une des façons dont leurs contemporains comprennent
l’organisation de la maison, du souci des décorateurs pour l’étude de l’atmosphère d’une
pièce et de son architecture. L’ensemble de salon de Jaulmes pour l’Ambassade de France
à Washington tout en délicate symphonie ou bien Les Rubans de Groult pour un boudoir
d’une rare préciosité en sont des témoignages exceptionnels.
Plusieurs conceptions esthétiques de l’art appliqué français s’expriment et se confrontent
mais toutes sont reliées par un goût du luxe épuré, tel Paris de Dufy-Groult, et par celui
du raffinement, visible dans les fauteuils de Veber-Follot recouverts des tapisseries des
Contes de fées aussi bien sur la face que sur le revers.
L’esprit nouveau, s’il s’efforce de souffler dans les créations, se répartit entre d’une part
les traditionnalistes et d’autre part les résolument modernes.
Les partisans de l’évolution des formes dont les affinités les rattachent encore au passé,
lui rendent hommage en revisitant des thèmes classiques comme celui des verdures, des
saisons, des mois. Cependant les traitements en sont différents. Ils correspondent à une
vision plus contemporaine, plus vive et plus joyeuse dans le dessin et le coloris!: l’écran
La pie de Bussy, le meuble La Provence de Leroux-Jallot, le meuble Le langage des fleurs
de Cappiello-Groult. […]
Le caractère somptuaire et officiel se rencontre dans le meuble de Gaudissart-Fréchet
prévu pour les tribunes officielles, les défilés et inaugurations. Il se compose de 18
fauteuils, un pour le Président et les autres pour chacun des ministres du gouvernement.
Chaque dossier comporte un attribut significatif symbolisant le ministère qu’il représente.
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L’accès à plus de loisirs pour un plus grand nombre, la soif de goûter à des plaisirs
nouveaux et divers offrent des thèmes variés à explorer!: la scène champêtre du paravent
Les Pyrénées d’Hanicotte-Bagge ou celles des canapés Les Beaux dimanches de VéraProu, le thème de la musique dans les fauteuils de Cavaillès-Arbus pour l’Ambassade de
France à Prétoria.
Quant au thème des sports, il occupe une place prépondérante dans l’inspiration des
créateurs! : le canapé Les Sports de Taquoy-Süe et Mare et les feuilles de paravent de
Charles Martin évoquent la natation, la pêche, la chasse.
Les artistes de la nouvelle modernité, ceux qui ont résolument rompu avec les formes du
passé, puisent davantage leurs thèmes dans la technologie de la vie moderne représentée
par l’utilisation du téléphone ou des nouveaux moyens de transport. L’automobile et
l’avion sont parmi les sources les plus importantes de l’esthétique nouvelle. La conquête
de l’air, en offrant d’apercevoir le monde selon des perspectives inédites, permet de
renouveler l’inspiration des figurations par lesquelles elle se traduit et la possibilité de
créer un symbolisme inédit.
Les paravents de Bellaigue et d’Edelmann introduisent dans les intérieurs le style de
l’automobile et de l’avion. Les sièges Les Astres de Longobardi sur le thème de la
conquête de l’espace se placent directement sous le vocable de la modernité. Le paravent
de Pascalis, avec son dirigeable, son planeur, son hydravion et son avion, compose un
véritable paysage lyrique, une ode à la science moderne.
La production de 1908 à 1958 apparaît variée d’inspiration, multiple de formes et de
matières dans des couleurs gaies, utilisant un langage plein de verve, élégant et raffiné.
Elle est par sa diversité, par sa perfection technique et par son désir du rare une période
pleine d’un charme remarquable.
En 1999, après une longue période d’interruption, les manufactures renoueront avec la
tradition de tapisserie de mobilier par une première initiative avec Aki Kuroda. En 2004
ce seront les commandes à Martine Aballéa, Paul-Armand Gette et Jean-Michel Othoniel.
[…]
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IV. Des duos à succès
1913-1926
Jean VEBER (tapisserie) et Paul FOLLOT (bois)
Les Contes de Fées
Ensemble comprenant écran, canapé, chaises, fauteuils, tapisseries murales
Manufactures de Beauvais et des Gobelins
Jean VEBER (1864-1928)
Humoriste et caricaturiste de l’Assiette au beurre, Jean Ajalbert, directeur de Beauvais, décrit son
œuvre comme «!considérable, variée et forte - qui a imposé sa vision déformante et grossissante
de la réalité, d’une observation impitoyable traduite en fantaisie violente… Des hideurs de la rue,
il est passé avec aisance aux traits de la fable, quand il a écrit pour la tapisserie!». Il compose trois
tapisseries pour les Gobelins sur le thème des contes de fées, puis Beauvais lui demande un
mobilier en accord avec les tapisseries murales. Il fournit également d’autres modèles sur le thème
des animaux de la forêt aussi bien pour les Gobelins que pour Beauvais. Son travail illustre la
collaboration des manufactures entre elles.
Paul FOLLOT (1877-1941)
Fils du fabricant de papiers peints Félix Follot, beau-frère du couturier Paul Poiret, élève de Grasset
à l’école nationale des Arts décoratifs, il étudie d’abord la sculpture puis entre en 1901 à la
maison moderne de Julius Meier-Graefe, où il rencontre notamment Maurice Dufrêne.
Follot, qui prend de 1923 à 1928 la direction de l’atelier Pomone du Bon Marché, n’est guère
partisan de la fabrication de série. La production de Paul Follot, qu’il s’agisse de meubles, de
tissus, d’objets divers ou de décors intérieurs, révèle en effet une prédilection pour un art précieux,
raffiné et très équilibré, et une recherche de l’effet décoratif. Les parties sculptées de ses meubles
sont exécutées par son ami Laurent Malclès.
Follot expose régulièrement aux Salons de la Société des Artistes Décorateurs, dont il est l’un des
fondateurs. Vers 1913, il bâtit à Paris, 5 rue Schoelcher, son hôtel particulier, en collaboration avec
l’architecte Pierre Selmersheim. En 1931, il aménage le restaurant des premières classes du
paquebot “Atlantique” et, en 1935, une des suites de luxe du “Normandie”.
1921-1925
Jean VEBER (tapisserie) et Lucien MICHON (bois)
Les Animaux dans la forêt
Ensemble comprenant fauteuils, chaises
Manufacture de Beauvais
Jean VEBER (1864-1928)
Humoriste et caricaturiste de l’Assiette au beurre, Jean Ajalbert, directeur de Beauvais, décrit son
œuvre comme «!considérable, variée et forte, - qui a imposé sa vision déformante et grossissante
de la réalité, d’une observation impitoyable traduite en fantaisie violente… Des hideurs de la rue,
il est passé avec aisance aux traits de la fable, quand il a écrit pour la tapisserie!». Il compose trois
tapisseries pour les Gobelins sur le thème des Contes de fées, puis Beauvais lui demande un
mobilier en accord avec les tapisseries murales. Il fournit également d’autres modèles sur le thème
des animaux de la forêt aussi bien pour les Gobelins que pour Beauvais. Son travail illustre la
collaboration des manufactures entre elles.
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Lucien MICHON (1887-1963)
Il fonde en 1911, avec Philippe Genêt, un cabinet d’études qui deviendra, en 1919, un atelier de
luminaires. Le nom de Lucien Michon est toutefois cité seul à propos de sièges exécutés dans un
style Louis XVI – Art déco en 1924.
1924-1933
Raoul DUFY (tapisserie) et André GROULT (bois)
Paris
Ensemble comprenant paravent, canapé, grands fauteuils, fauteuils,
chaises, modèles
Manufacture de Beauvais
Raoul DUFY (1877-1953)
Né au Havre, il obtient une bourse pour étudier aux Beaux-Arts de Paris, à l’atelier Bonnat. Reçu
aux Artistes français en 1901, il expose ensuite aux Indépendants et au Salon d’Automne.
L’originalité et la singularité de l’artiste proviennent d’une expression issue d’un exceptionnel
talent de dessinateur et de coloriste, allié à une utilisation si personnelle de la couleur qu’aucun
autre peintre n’a su, depuis, réussir une alchimie comparable. Sa maîtrise du dessin, pratiquée
avec une aisance stupéfiante, est la marque caractéristique de son talent. Cependant, on oublie
souvent qu’il est également créateur de tissu et de mobilier. En 1911, il compose et fabrique ses
premiers tissus imprimés pour Paul Poiret. En 1924, il exécute les modèles du Mobilier Paris pour
la Manufacture de Beauvais. Exposé en 1932 aux Galeries Bernheim-jeune, le sujet soulève
d’abord l’indignation. C’est André Groult, beau-frère de Paul Poiret qui dessine la ligne des sièges.
André GROULT (1884-1967)
Partisan du meuble du luxe, il adopte un style élégant, un peu précieux, féminin, avec des formes
volontiers bombées, des courbes ou des galbes, des matériaux raffinés comme l’ébène de
Macassar, le galuchat, le chagrin blond, l’écaille, la laque. Au début de sa carrière, il apprécie les
couleurs vives, les rehauts d’or, les accords de tons insolites mais séduisants, avant de leur
préférer, vers 1925, des demi-teintes et des tonalités plus nuancées.
La prédilection du décorateur pour les formes baroques, enveloppantes et ventrues atteint son
paroxysme en 1925 avec un étonnant meuble anthropomorphe exécuté pour la chambre de
Madame d’«! une Ambassade française! » à l’exposition des Arts décoratifs. En 1935, il travaille
pour l’un des appartements de luxe du paquebot “Normandie”.
1927
Émile GAUDISSART (tapisserie) et Maurice DUFRÊNE
(bois)
Scènes arabes
Écran
Manufacture de Beauvais
Émile GAUDISSART (1872-!1956)
Né à Alger, sculpteur, peintre, architecte, décorateur. Il s’intéresse aussi à la céramique, à la pâte
de verre et au fer forgé. Membre de la Société des Artistes Décorateurs, il a réalisé une décoration
sculptée installée au 3ème étage du Hall de l’annexe du Bon Marché, un tapis de fabrication
Cogolin, une décoration et un tapis aux restaurants Drouant et Prunier, et des modèles de
tapisseries pour les paquebots “L’Ile de France“, “Lafayette” et pour “L’Atlantic”. Il est l’artiste qui a
collaboré le plus avec la Manufacture de Beauvais, cette collaboration durant une dizaine d’année
à partir de 1923. Il va réaliser pas moins de 7 modèles d’ensembles mobilier, 1 bannière et 14
11
sacs. Les montures de ses meubles sont confiées à des artistes comme Jacques-Emile Ruhlmann ou
Maurice Dufrêne.
Maurice DUFRÊNE (1876-1955)
Décorateur et créateur de meubles, d’appareils d’éclairage, de pendules, d’orfèvrerie, de
céramique, de bijoux, de tapis, de tissus, il restera toute sa vie un classique.
Dufrêne travaille, dès 1899, pour la Maison Moderne de Meier-Graefe, où il rencontre Van de
Velde, Horta, Plumet, Selmersheim.
En 1901, il prend part à la fondation de la Société des Artistes Décorateurs ainsi qu’aux salons de
la Société nationale des Beaux-Arts, où il présente des meubles en chêne, en citronnier, en acajou,
en bois fruitiers, avec parfois quelques motifs marquetés.
En 1922, il prend – pour plus de vingt ans – la direction de la Maîtrise, l’atelier de décoration créé
par les Galeries Lafayette. Il y propose des meubles «! à la portée des petits aussi bien que des
grands!», s’efforçant de continuer les hautes traditions de la France.
En 1921, les boiseries et les meubles exécutés pour l’hôtel particulier de David-Weill sont plaqués
d’ébène de Macassar, marquetés de nacre et ornés de chapiteaux de bronze.
En 1933, l’appartement de Pierre Benoît, conçu comme un vaste living-room, révèle un
modernisme malgré tout classique.
Soucieux de diffuser les idées nouvelles, il s’y emploiera non seulement par ses fabrications de
série mais par une active carrière de professeur à l’Ecole Boulle, et à l’école d’Arts appliqués de la
ville de Paris.
1928
Émile GAUDISSART (tapisserie) et André FRÉCHET (bois)
Les Orchidées
Écran
Manufacture de Beauvais
Émile GAUDISSART (1872-!1956)
Né à Alger, sculpteur, peintre, architecte, décorateur. Il s’intéresse aussi à la céramique, à la pâte
de verre et au fer forgé. Membre de la Société des Artistes Décorateurs, il a réalisé une décoration
sculptée installée au 3ème étage du Hall de l’annexe du Bon Marché, un tapis de fabrication
Cogolin, une décoration et un tapis aux restaurants Drouant et Prunier, et des modèles de
tapisseries pour les paquebots «!L’Ile de France!», «!Lafayette!» et pour «!L’Atlantic!». Il est l’artiste
qui a collaboré le plus avec la Manufacture de Beauvais, cette collaboration durant une dizaine
d’année à partir de 1923. Il va réaliser pas moins de 7 modèles d’ensembles mobilier, 1 bannière
et 14 sacs. Les montures de ses meubles sont confiées à des artistes comme Jacques-Emile
Ruhlmann ou Maurice Dufrêne.
André FRÉCHET (1875-1973)
Double carrière d’ensemblier et d’enseignant! : à ce titre et principalement comme directeur de
l’Ecole Boulle de 1919 à 1934, il exerce une incontestable influence sur nombre de ses élèves, qui
deviennent à leur tour décorateurs. Comme nombre de ses confrères, André Fréchet, tout en
restant très classique, évolue vers un art plus dépouillé et géométrique au cours des années trente.
Lors de l’exposition des Arts décoratifs de 1925, il collabore à plusieurs pavillons, notamment à
celui du Studium des Magasins du Louvre. Pour ce dernier, il réalise, en collaboration avec Lahalle
et Levard, un salon typiquement début Art déco, en amarante avec frises sculptées et argentées
dues à Laurent Malclès. Ses meubles ont été édités par différentes maisons telles que Jacquemin
Frères de Strasbourg, E. Verot, C. Jeanselme.
12
1948
Jacques FILLACIER (tapisserie) et Gilbert POILLERAT (fer)
Messidor
Ensemble pour la salle à manger de Marly, chaises
Manufacture de Beauvais
Jacques FILLACIER (1913-1986)
Ancien élève de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, orienté vers la peinture murale, cet
artiste a surtout mené une carrière d’enseignant. Technicien de la couleur, il s’est intéressé aux
études sur le nuancier des Manufactures nationales (NIMES).
Le Mobilier national lui commande en août 1945 une série de cartons pour la garniture de 12
chaises de salle à manger sur le thème de Messidor. Pour compléter cet ensemble en vue de son
installation dans la salle à manger du pavillon de chasse de Marly, l’artiste compose sur le même
thème trois cartons de tapisseries!: Blés, Avoines, et Orges. Il reste fidèle à une poésie champêtre,
et pratique un style décoratif issu des idées de Lurçat et de ses émules (abandon de la perspective,
importance du règne végétal).
Gilbert POILLERAT (1922-1988)
Formé à l’Ecole Boulle, Gilbert Poillerat se tourne rapidement vers la ferronnerie. Il participe aux
diverses expositions d’Art décoratif et collabore avec de nombreux décorateurs tels André Arbus,
la société Dominique, Jacques Adnet, Jean Pascaud… En 1945 et 1947, il est président du Salon
des Artistes Décorateurs. Professeur en 1946 à l’Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs, il
fonde sa propre maison en 1948. Désormais il développera la création d’éléments mobiliers tels
que lampes, chenets ou bronzes d’ameublement. Il faut préciser que cet aspect de sa production
avait vu le jour pendant la guerre alors que les grands ouvrages de métal n’étaient plus de
circonstance.
C’est dans ce contexte qu’il faut situer les commandes du Mobilier national. Gilbert Poillerat a
laissé le souvenir d’un excellent artisan. Après 1948, l’administrateur du Mobilier national lui
commande un certain nombre de tables basses qu’il convient de ranger parmi ses plus belles
œuvres. C’est également à Poillerat qu’est commandée en 1949 la salle à manger du pavillon de
chasse de Marly, l’un de ses rares ensembles homogènes connus. Le Mobilier national lui achète
en 1937 son premier meuble, présenté à l’occasion de l’Exposition Internationale.
1954
Jean CAVAILLÈS (tapisserie) et André ARBUS (bois)
La Musique
Fauteuil
Manufacture de Beauvais
Jean- Jules CAVAILLÈS (1901-1977)
Peintre, professeur à l’école nationale supérieure des Arts décoratifs. En dehors des expositions
dans les Salons, il réalise des décors muraux (mairie de Poissy) et des pièces de mobilier, collabore
à la décoration de paquebots (Ferdinand de Lesseps, Jean Laborde). Connu pour avoir fait partie du
mouvement baptisé en 1949 “la Réalité poétique” dont le credo était l’authenticité, l’amour et le
respect de la nature, loin des fractures du fauvisme et du cubisme, il défendra sa vie durant une
vision poétique du quotidien. Son domaine d’excellence est le langage et l’énergie de la couleur.
Ses fenêtres ouvertes sur des paysages disent la lumière, et ses portraits intimes, la chaleur
humaine. En 1949 il fait sa première expérience de cartonnier aux Gobelins avec une tapisserie
puis crée les dessins pour un ensemble de garnitures de sièges réalisé à Beauvais.
13
André ARBUS (1903-1969)
Né dans une famille d’ébénistes toulousains, André Arbus se destine très tôt à la création de
meubles. Il s’affiche dès 1936 comme le défenseur du «!beau métier!». A cette date il faut noter sa
première commande officielle pour meubler les salons d’accueil du ministère de l’Agriculture,
réalisation annonciatrice de son style élégant, sobre, nourri de références néoclassiques, et
symbole du retour à l’ordre. Cette notion de retour à l’ordre n’est pas seulement empreinte d’une
volonté nationaliste visant à rechercher dans le répertoire des XVIIème et XVIIIème siècles français la
définition d’un équilibre idéal, elle tend aussi vers une nouvelle modernité.
André Arbus reste également défenseur d’un mobilier de luxe conçu en exemplaire unique ou
réservé à la petite série, seule garante de qualité. Il ne fera d’ailleurs que de timides tentatives en
vue de l’édition en série. Dès 1945, André Arbus sera régulièrement sollicité pour des créations
empreintes d’un luxueux classicisme, retenues en raison de leur capacité à s’intégrer dans les
contraignants bâtiments officiels.
1955
Xavier LONGOBARDI (tapisserie) et Marc DU PLANTIER (bois)
Les Astres
Ensemble pour l’Ambassade de France à Ottawa, comprenant fauteuil,
chaise
Manufacture de Beauvais
Xavier Longobardi (1923-)
Peintre, d’abord figuratif puis abstrait, il expose à partir de 1952 et réalise de nombreuses
décorations murales (hôtel Gotham à New-York, présidence de la République à Abidjan, rectorat
de l’Académie de Poitiers, paquebot France...). Sa peinture, très structurée, comporte des aplats de
couleurs vives soutenues par du noir, avec de nombreux collages, ou même des œuvres en 3
dimensions transformables par aimantation ou mécaniquement. Il crée aussi de nombreux
modèles de tapisseries pour des ateliers privés d’Aubusson et les manufactures d’Etat!: 5 pour les
Gobelins, 7 pour Beauvais et un ensemble de garnitures de sièges pour l’Ambassade de France à
Ottawa.
Marc Du Plantier (1901-1975)
A partir de 1930, il s’installe comme décorateur ; ses œuvres sont réservées à une clientèle
élégante et fortunée. Il travaille en France (appartement de réception du ministère des P.T.T.), en
Espagne (nombreux palais et appartements pour l’aristocratie), Mexico, Los Angeles (French
Hotel). Ses pérégrinations ont marqué l’évolution de ses goûts, à l’origine très marqués par
l’Antiquité avant de se dépouiller et de se moderniser. Sa griffe reconnaissable est celle du jarret
de lion, dont il affuble ses socles, ses tables basses et ses cadres. Ambassadeur d’un! classicisme
élégant!, l’homme doit selon lui vivre «!au milieu d’un certain merveilleux!». Il dessine plusieurs
meubles pour l’aménagement de l’Ambassade de France à Ottawa dont les fauteuils et chaises
pour les projets de garnitures de Longobardi.
14
Les sacs à main
De 1925 à 1934, la Manufacture de Beauvais expérimente pour la vente un
genre nouveau. Elle fabrique 89 sacs et pochettes, 4 dessous d’assiette et 2 paires
de mules d’après des modèles d’artiste. Parmi la liste on peut citer les noms de
Eric Bagge (8), Jacques Simon (3), D.O.Widhopff (4), Paul Poiret (4), Emile
Gaudissart (14), André Groult (2), Jean-Camille Bellaigue (3), Raoul Dufy (2),
Louis Anquetin (5), Louise Pascalis (5), Edouard Bénédictus (1), Adrien Karbowsky
(1), Jean Saint-Paul (4), Marion Stoll (2), Rochepierre (3)…
Marion STOLL
pochette
1928
© Isabelle Bideau / Mobilier
national
ROCHEPIERRE
sac à main
1928
© Isabelle Bideau /
Mobilier national
Paul POIRET
sac à main
1928
© Isabelle Bideau / Mobilier
national
D.O. WIDHOPFF
sac à main
1928
© Isabelle Bideau / Mobilier
national
CHOUASNARD
sac à main
1928
© Isabelle Bideau /
Mobilier national
15
V. L’ éclat retrouvé d’une collection
En vue de l’exposition, un ensemble de sièges, d’écrans, de paravents sont passés pour
une “remise en ordre” dans les ateliers de restauration du Mobilier national.
La diversité des matériaux des pièces de mobilier (bois et textile) a nécessité un travail
d'équipe entre les ateliers de menuiserie en sièges, de tapisserie d’ameublement et de
restauration tapisserie.
L'intervention, minimaliste, s’est opérée dans le strict respect de la déontologie de la
conservation. Il fallait à la fois préserver la patine d'usage de cette précieuse collection et
montrer la qualité artisanale d’œuvres restées jusqu’ici préservées des restaurations
abusives.
Le travail s’est essentiellement traduit par un dépoussiérage des tapisseries, quelques
nettoyages de dorure ou de peinture, des reprises ponctuelles de dorure, peinture et
vernis et, parfois, le collage et la réparation de certains éléments. Les garnitures ont,
quant à elles, été localement rembourrées ou retendues pour redonner de l'ampleur aux
assises et permettre une meilleure conservation des tapisseries.
C’est ainsi que des ensembles aussi prestigieux que ceux de Chéret, Rateau, Follot, Dufy,
Groult, Lurçat, etc., ont retrouvé leur fraîcheur et leur éclat. Toutefois, les traces d'usage
ou de salissures nobles qui constituent la patine sont autant de stigmates conservés,
rappelant que ces mobiliers n’ont pas seulement été créés pour être des objets destinés à
montrer l'excellence du savoir-faire français dans les Expositions Universelles mais qu’ils
ont été aussi en usage, en leur temps, dans les palais de la République.
16
VI. Parcours de l’exposition et listes
des oeuvres
Notes!:
Manufacture des Gobelins!: technique de haute lisse
Manufacture de Beauvais!: technique de basse lisse
Manufacture de la Savonnerie!: technique du point noué
REZ DE CHAUSSEE
L’esprit XVIIIe des années 1910
1ère travée à gauche
Jules CHÉRET (modèle tapisserie)
Laurent ROUSTAN (modèle monture)
Les Saisons
Ensemble comprenant tapis, paravent, écran,
fauteuils, chaises, tapisseries
1908-1926, Manufactures des Gobelins
et de la Savonnerie
1ère travée à droite
Félix BRACQUEMOND (modèles tapisserie et
monture)
Salon Bracquemond!
Ensemble comprenant tapis, paravent, écran,
canapé, fauteuils, chaises, tapisseries, modèle
1913-1925, Manufactures des Gobelins
et de la Savonnerie
2ème travée à droite
Paul VERA (modèle tapisserie)
René PROU (modèle monture)
Les Beaux dimanches
Ensemble comprenant canapé, fauteuils
1927-1931, Manufacture de Beauvais
Charles DUFRESNE (modèle tapisserie)
Lucien ROLLIN (modèle monture)
Canapé Les Plaisirs de la plage
1941, Manufacture de Beauvais
Jacques ADNET
Bonheur du jour
1943, achat
Charles MARTIN (modèle tapisserie)
Feuilles de paravent Natation, Chasse à courre,
Pêche, Canotage
1933, Manufacture de Beauvais
La réunion des talents
3ème travée à gauche
Sports et loisirs – La vie moderne
2ème travée à gauche
Jean LURÇAT (modèle tapisserie)
André LURÇAT (modèle monture)
Les Illusions d’Icare
Ensemble comprenant canapé, paravent
1938, Manufacture de Beauvais
Maurice TAQUOY (modèle tapisserie)
Louis SÜE et André MARE (modèle monture)
Les Sports
Ensemble comprenant canapé, fauteuils
1921-1925, Manufacture de Beauvais
Paul VERA (modèle tapisserie)
Feuilles de paravent Les Quatre saisons
1935-1939, Manufacture de Beauvais
Jean-Camille BELLAIGUE (modèle tapisserie)
Feuilles de paravent Les Avions
1928, Manufacture de Beauvais
Jean VEBER (modèle tapisserie)
Lucien MICHON (modèle monture)
Les Animaux dans la forêt
Ensemble comprenant fauteuils, chaises
1921-1925, Manufacture de Beauvais
Jean VEBER (modèle tapisserie)
Henri RAPIN (modèle monture)
Les Animaux de la forêt
Ensemble comprenant écran, fauteuils
1924-1925, Manufacture des Gobelins
Paul FOLLOT (modèles tapisserie et monture)
Le Parc
Ensemble comprenant fauteuils, chaises
1925-1929, Manufacture de Beauvais
Jean VEBER (modèle tapisserie)
Les Contes de fées, Le Petit Poucet
Tapisserie!murale
1920, Manufacture des Gobelins
17
3ème travée à droite
Jean VEBER (modèle tapisserie)
Paul FOLLOT (modèle monture)
Les Contes de fées
Ensemble comprenant écran, canapé, chaises,
fauteuils, tapisseries murales
1913-1926, Manufactures de Beauvais et des
Gobelins
ESCALIER D’HONNEUR
Écrans et paravents!: Masquer –
Montrer
Marie ALIX (modèle tapisserie)
Laurent ROUSTAN (modèle monture)
Ecran Fleurs
1918, Manufacture des Gobelins
Marguerite BAUBAN-BINET (modèle tapisserie)
Laurent ROUSTAN (modèle monture)
Ecran Fleurs
1913, Manufacture des Gobelins
Emmanuel GONDOUIN (modèle tapisserie)
Henri RAPIN (modèle monture)
Ecran Les Marronniers
1921, Manufacture des Gobelins
Félix et Pierre BRACQUEMOND (modèle
tapisserie)
Laurent ROUSTAN (modèle monture)
Ecran L’Odorat
1915, Manufacture des Gobelins
Eric BAGGE (modèles tapisserie et monture)
Ecran Ciel et oiseaux
1934, Manufacture de Beauvais
Edouard BENEDICTUS (modèle tapisserie)
André GROULT (modèle monture)
Ecran Fleurs
1925, Manufacture de Beauvais
Leonetto CAPPIELLO (modèle tapisserie)
Francis JOURDAIN (modèle monture)
Ecran Les Perroquets
1925, Manufacture de Beauvais
Paul VERA (modèle tapisserie)
Jacques-Émile RUHLMANN (modèle monture)
Ecran Les Baigneuses
1932, Manufacture de Beauvais
Emile GAUDISSART (modèle tapisserie)
Ecran Les Poissons
1935, Manufacture de Beauvais
Emile GAUDISSART (modèle tapisserie)
André FRÉCHET (modèle monture)
Ecran Les Orchidées
1928, Manufacture de Beauvais
Fernand MAILLAUD (modèle tapisserie)
André FRÉCHET (modèle monture)
Ecran Le retour d’un vœu
1925, Manufacture de Beauvais
Émile GAUDISSART (modèle tapisserie)
Maurice DUFRÊNE (modèle monture)
Ecran Scènes arabes
1927, Manufacture de Beauvais
Louis VALTAT ( modèle tapisserie)
Marcel COARD (modèle monture)
Ecran Les Chats
1926, Manufacture de Beauvais
Adrien KARBOWSKY (modèle tapisserie)
Robert DAMON (modèle monture)
Ecran Les Drapeaux
1924, Manufacture de Beauvais
Jacques DENIER (modèle)
Paravent Fenêtre ouverte sur la mer
1948, Manufacture de la Savonnerie
Augustin HANICOTTE (modèle tapisserie)
Eric BAGGE (modèle monture)
Paravent Les Pyrénées
1926, Manufacture de Beauvais
Claude MONET (modèle)
Panneau mural Les Nymphéas
1913, Manufacture de la Savonnerie
Simon BUSSY (modèle)
Feuille d’écran La Pie de l’Himalaya
1926, Manufacture de la Savonnerie
Louise PASCALIS (modèle tapisserie)
Feuilles de paravent L’Hydravion, Le Dirigeable,
L’Avion, Le Planeur
1931, Manufacture de Beauvais
Zina GAUTHIER (modèle tapisserie)
Feuilles de paravent Le Carrousel, Le Parc Monceau,
Le Luxembourg, Les Buttes Chaumont
1933, Manufacture de Beauvais
Madeleine LUKA (modèle tapisserie)
Feuilles de paravent Le Jardin d’amour
1934, Manufacture de Beauvais
QUIBEL (modèle tapisserie)
Feuilles de paravent La Pelouse, Le Village, La Route,
Le Sous-bois
1934, Manufacture de Beauvais
Gaston DOUIN (modèle)
Feuilles de paravent Les Perroquets
1932, Manufacture de la Savonnerie
18
ETAGE
L’Élégance française
4ème travée à gauche
Raoul DUFY (modèle tapisserie)
André GROULT (modèle monture)
Paris
Ensemble comprenant paravent, canapé, grands
fauteuils, fauteuils, chaises, modèles
1924-1933, Manufacture de Beauvais
4ème travée à droite
Leonetto CAPPIELLO (modèle tapisserie)
André GROULT (modèle monture)
Le Langage des fleurs
Ensemble comprenant fauteuils, chaises
1934, Manufacture de Beauvais
Leonetto CAPPIELLO (modèle tapisserie)
Tapisserie murale Primavera
1934, Manufacture de Beauvais
Charles MARTIN (modèle tapisserie)
Feuille d’écran 14 juillet au village
1933, Manufacture de Beauvais
André GROULT
Secrétaire
1933, achat
André GROULT (modèles tapisserie et monture)
Les Rubans!
Ensemble!comprenant canapé, fauteuils, bergères
1932, Manufacture de Beauvais
Variétés
5ème travée à droite
Odilon REDON (modèle tapisserie)
Laurent ROUSTAN (modèle monture)
Ecran Les Roses
1909, Manufacture des Gobelins
Odilon REDON (modèle tapisserie)
Laurent ROUSTAN (modèle monture)
Fauteuils, modèles
1913, Manufacture des Gobelins
Odilon REDON (modèle tapisserie)
Henri RAPIN (modèle monture)
Fauteuil
1913, Manufacture des Gobelins
Robert BONFILS (modèle tapisserie)
Ecole Boulle (monture)
Salon de la Guerre
Ensemble comprenant canapé, fauteuils
1925, Manufacture des Gobelins
5ème travée au centre
Edmond TAPISSIER (modèle tapisserie)
René PROU (modèle monture)
Fauteuil Colonies
1933, Manufacture de Beauvais
Adrien KARBOWSKY (modèle tapisserie)
René PROU (modèle monture)
Fauteuil La République
1936, Manufacture de Beauvais
Georges-Paul LEROUX (modèle tapisserie)
Léon JALLOT (modèle monture)
La Provence
Ensemble comprenant fauteuils, chaise
1935, Manufacture de Beauvais
5ème travée à gauche
Gustave-Louis JAULMES (modèle tapisserie)
Tapisserie murale Le Rhône
1930, Manufacture des Gobelins
Gustave-Louis JAULMES (modèle tapisserie)
TARDIF et BRUYER (modèle monture)
Bergères Les Fleurs de France
1932, Manufacture des Gobelins
René PIOT (modèle tapisserie)
Armand-Albert RATEAU (modèle monture)
Les Oiseaux d’or
Ensemble comprenant écran, canapé, fauteuils
1924, Manufacture de Beauvais
D.O. WIDHOPFF (modèle tapisserie)
Armand-Albert RATEAU (modèle monture)
Batailles des fleurs
Ensemble comprenant fauteuils
1933, Manufacture de Beauvais
Jacques Roger SIMON (modèle tapisserie)
Laurent ROUSTAN (modèle monture)
Fauteuils
1931, Manufacture de La Savonnerie
19
Lieux de pouvoir
6ème travée à gauche
Emile GAUDISSART (modèle tapisserie)
André FRÉCHET (modèle monture)
Mobilier républicain!
Ensemble pour la salle du Conseil de l’Elysée
comprenant 18 fauteuils
1930, Manufacture de Beauvais
Xavier LONGOBARDI (modèle tapisserie)
Marc DU PLANTIER (modèle monture)
Les Astres
Ensemble pour l’Ambassade de France à Ottawa,
comprenant fauteuil, chaise
1955, Manufacture de Beauvais
René FUMERON (modèle tapisserie)
André RENOU (modèle monture)
Fauteuil La Libellule
1959, Manufacture de Beauvais
Jean CAVAILLÈS (modèle tapisserie)
André ARBUS (modèle monture)
Fauteuil La Musique
1954, Manufacture de Beauvais
6ème travée à droite
Jacques FILLACIER (modèle tapisserie)
Messidor!: Avoines, Blés, Orges
Tapisseries murales, modèles!
1950, Manufacture de Beauvais
Jacques FILLACIER (modèle tapisserie)
Gilbert POILLERAT (modèle monture)
Messidor
Ensemble pour la salle à manger de Marly, chaises
1948, Manufacture de Beauvais
René PERROT (modèle tapisserie)
Jacques ADNET (modèle monture)
Fauteuil Ailes et papillons
1953, Manufacture de Beauvais
Jean EVE (modèle tapisserie)
Colette GUÉDEN (modèle monture)
Fauteuil Les Fleurs
1956, Manufacture de Beauvais
Voldemar BOBERMAN (modèle tapisserie)
Jacques ADNET (modèle monture)
Le Bois
Ensemble pour Rambouillet comprenant canapé,
chaises, fauteuils
1947, Manufacture de Beauvais
René FUMERON (modèle tapisserie)
Tapisserie murale Avant l’Homme
1958, Manufacture des Gobelins
PALIER DE SORTIE
Vitrine de sacs à main
1925-1932, Manufacture de Beauvais
Charles EDELMANN (modèle de tapisserie)
Feuilles de paravent L’Aviation, L’Auto, Le Canot,
Le Ski
1933, Manufacture de Beauvais
20
VII. Visuels disponibles
L’ESPRIT XVIIIe SIÈCLE DES ANNÉES 1910
Jules CHÉRET et Laurent ROUSTAN
Les Saisons
ensemble comprenant tapis,
paravent, sièges, tapisseries
1908-1926
© Isabelle Bideau / Mobilier national
SPORT ET LOISIRS - LA VIE MODERNE
Jean-Camille BELLAIGUE
Les Avions
feuilles de paravent
1928
© Isabelle Bideau / Mobilier national
Charles DUFRESNE et Lucien
ROLIN
Les Plaisirs de la plage
canapé
1941
© Isabelle Bideau / Mobilier
national
Jean LURÇAT et André LURÇAT
Les Illusions d’Icare
canapé
1938
© Isabelle Bideau / Mobilier
national
LA RÉUNION DES TALENTS
Jean VEBER et Paul FOLLOT
Les Contes de fées
canapé
1921
© Isabelle Bideau / Mobilier national
Paul FOLLOT
Le Parc
fauteuil et chaise
1925
© Isabelle Bideau / Mobilier national
21
MASQUER - MONTRER
Eric BAGGE
Ciel et Oiseaux
écran
1934
© Isabelle Bideau / Mobilier national
Augustin HANICOTTE et Eric BAGGE
Les Pyrénées
paravent
1926
© Isabelle Bideau / Mobilier national
L’ÉLÉGANCE FRANÇAISE
André GROULT
Les Rubans
fauteuil et bergères
1932
© Isabelle Bideau / Mobilier national
Raoul DUFY et André GROULT
Paris
L’Arc de triomphe
chaise
1933
© Isabelle Bideau / Mobilier national
Odilon REDON et Henri RAPIN
fauteuil
1913
© Isabelle Bideau / Mobilier
national
VARIÉTÉS
Georges LEROUX et Léon JALLOT
La Provence
fauteuils
1935
© Isabelle Bideau / Mobilier national
René PIOT et Armand-Albert
RATEAU
Les Oiseaux d’or
écran
1924
© Isabelle Bideau / Mobilier national
Robert BONFILS et Ecole Boulle
Salon de la Guerre
La Marine
fauteuil
1925
© Isabelle Bideau / Mobilier
national
22
LIEUX DE POUVOIR
Voldemar BOBERMAN et Jacques
ADNET
Le Bois
ensemble canapé, fauteuils et
chaises
1947
© Isabelle Bideau / Mobilier
national
Xavier LONGOBARDI et Marc
DU PLANTIER
Les Astres
chaise
1955
© Isabelle Bideau / Mobilier
national
Emile GAUDISSART et André
FRÉCHET
Salle du Conseil de l’Elysée
fauteuils
1933
© Isabelle Bideau / Mobilier
national
Jean CAVAILLÈS et André ARBUS
La Musique
fauteuil
1954
© Isabelle Bideau / Mobilier
national
MODE ET TAPISSERIE
Marion STOLL
pochette
1928
© Isabelle Bideau / Mobilier
national
Paul POIRET
sac à main
1928
© Isabelle Bideau / Mobilier
national
CHOUASNARD
sac à main
1928
© Isabelle Bideau / Mobilier
national
D.O. WIDHOPFF
sac à main
1928
© Isabelle Bideau / Mobilier
national
ROCHEPIERRE
sac à main
1928
© Isabelle Bideau / Mobilier national
23
VII. Commissariat et scénographie
Commissariat
Yves Badetz, conservateur au Musée d’Orsay
Ancien élève de l’École du Louvre, inspecteur au Mobilier national jusqu’à 2008. Yves Badetz est
l’auteur de nombreux articles sur le mobilier royal du XVIIIe siècle et sur les grandes commandes
de l’Etat aux XIXe et XXe siècles.
Sa formation d’historien de l’ameublement et sa connaissance du décor l’ont amené à se
spécialiser dans l’histoire du mobilier et des arts décoratifs de la première moitié du XXe siècle, sa
période de prédilection.
En 1997, il a assuré le commissariat de l’exposition! Le Mobilier national et les Manufactures
nationales des Gobelins et de Beauvais sous la IVe République. Commandes et achats. Il est
l’auteur de deux monographies, Maxime Old. Architecte décorateur (2000) et Janette Laverrière
(2004), publiées par les Editions Norma.
Marie-Hélène Massé-Bersani, directrice du département de la production au
Mobilier national
Née en 1960. Diplômée de l’Ecole du Louvre et de l’Université de Paris IV-Sorbonne. MarieHélène Massé-Bersani est aujourd’hui directrice du département de la production des Gobelins,
de Beauvais, de la Savonnerie, des ateliers de Dentelle du Puy et d’Alençon et responsable des
modèles et du fonds textile et moderne et contemporain du Mobilier national.
En 2007 elle a été commissaire en liaison avec Myriam Zuber-Cupissol de la partie contemporaine
(1997-2007) de l’exposition d’ouverture de la Galerie des Gobelins Trésors dévoilés 1607-2007.
Elle est également commissaire de l’exposition! Tapisseries françaises d’hier et d’aujourd’hui qui
aura lieu en 2009 au Brésil, au Musée des Arts et Offices de Belo Horizonte et au Musée national
historique de Rio de Janeiro.
Reconnue comme l’une des spécialistes du tissage en France, Marie-Hélène Massé-Bersani est
l’auteur de nombreuses contributions scientifiques depuis 1994 (articles et notices de catalogues
d’exposition sur les productions des manufactures) parmi lesquelles!:
La dentelle d’Alençon...un point c’est tout! !, cat. expo. Alençon, Musée des Beaux-Arts et de la
Dentelle, 2008. (L’atelier conservatoire national de dentelle d’Alençon) ; Mobilier national,
Manufactures des Gobelins, Beauvais, Savonnerie, Connaissance des Arts, HS n° 320, 2007. (Les
manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie de 1900 à nos jours.) ; Gobelins,
Beauvais, Savonnerie, Tissages contemporains, Editions Bernard Chauveau, 2007 ; Dix années de
création : tapisseries, tapis, mobilier, 1997-2007, Editions R.M.N, 2007 ; Le modèle et son
interprétation! : une problématique renouvelée, XXIVes Rencontres de l’Ecole du Louvre, 2007 ;
Tapis et tapisseries d’artistes contemporains, Manufactures nationales Gobelins, Beauvais,
Savonnerie, 1960 à nos jours, Editions Flammarion, 2006, (catalogue des créations! ) ; Gobelins,
Beauvais, Savonnerie. Dix années de tissage 1991-2001, cat. expo. Beauvais, Galerie nationale de
la tapisserie, 2001 ; A travers les collections du Mobilier national, cat. expo. Beauvais, Galerie
nationale de la tapisserie, 2000, (notices) ; La Manufacture des Gobelins dans la première moitié
du XX ème siècle, cat. expo. Beauvais, Galerie nationale de la tapisserie, 1999,
(notices) ; Le patrimoine des Institutions politiques, Editions Flohic, 1996, (notices).
24
Scénographie
Didier Blin, architecte muséographe
Didier Blin est architecte muséographe, de formation architecte DPLG.
Parmi ses réalisations muséographiques d’expositions récentes, on peut citer l’exposition
d’ouverture de la Galerie des Gobelins 1607-2007 Trésors dévoilés (2007), Courbet aux Galeries
nationales du Grand Palais (2008) et actuellement aux mêmes Galeries, Le Grand monde d’Andy
Warhol (mars-juillet 2009).
Le principe de la muséographie consiste à présenter les sièges par ensembles évoquant des
environnements, sans pour autant recréer des period rooms. On a souhaité que ces différents
espaces s’harmonisent dans une perception d’ensemble, avec néanmoins des spécificités de
couleurs ou de présentation de certains sièges ou groupes de sièges selon leurs types ou fonctions.
Si certains sièges sont présentés seuls et ainsi mis en exergue, la plupart sont groupés par
thématique. Pour permettre au visiteur de bien découvrir les lignes des sièges, certains d’entre eux
sont présentés en avancée, et parfois légèrement surélevés, pour en découvrir le design.
Ces successions de groupes de sièges, associés parfois à des tapisseries ou peintures, constituent
des séquences qui vont dialoguer entre elles et apporter un rythme à la visite.
Une scénographie a été imaginée dans le grand escalier pour présenter une importante collection
d’écrans et des feuilles de paravents en tapisserie dans un esprit de réserve visitable. Le visiteur
découvrira progressivement en montant l’escalier les écrans disposés sur plusieurs rangs en
périphérie comme une seconde peau qui vient habiller la cage de l’escalier sur pratiquement toute
sa hauteur. Dans le même esprit, les feuilles de paravents seront suspendues en contrepoint entre
les volées de l’escalier. Depuis le palier de l’étage le visiteur pourra observer comme depuis un
promontoire, l’ensemble des écrans et feuilles de paravent.
25
IX. Bibliographie
Marie-Hélène Massé-Bersani, Paris, Galerie des Gobelins, Dix années de création
1997-2007, RMN, 2007.
Jean-Pierre Samoyault, Beauvais, Galerie nationale de la tapisserie, A travers les
collections du Mobilier national (XVI e- XX e siècles), 2000.
Jean-Pierre Samoyault, Beauvais, Galerie nationale de la tapisserie, Le Mobilier national et
les Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais sous la IV e République, 1997.
Chantal Gastinel-Coural, Beauvais, Galerie nationale de la tapisserie, Beauvais les années
25, 1992.
Jean Coural et Chantal Gastinel-Coural, Beauvais Manufacture nationale de Tapisserie,
Paris, 1992.
Jean-Pierre Samoyault, Beauvais, Galerie nationale de la tapisserie, La Manufacture des
Gobelins dans la première moitié du XX e siècle, 1992.
Pierre Verlet, The James A. de Rothschild Collection at Waddesdon Manor. The
Savonnerie, Fribourg, 1982.
Fernand Calmettes, Etat général des tapisseries de la Manufacture des Gobelins depuis
son origine jusqu’à nos jours 1600-1900, publié par Maurice Fenaille. Paris, 1912.
Jules Badin, La Manufacture de tapisseries de Beauvais, Paris, 1909.
26
X. Autour de l’exposition
Un film sur le Mobilier national
Les Trésors cachés de la république (13 minutes) extrait du film documentaire (52
minutes) écrit et réalisé par Francis Blaise.
Le film dévoile les coulisses du Mobilier national et des Manufactures des Gobelins, de
Beauvais et de la Savonnerie et fait découvrir les nombreux ateliers de création, de
restauration et de teinture, pour la plupart restés dans leur état d’origine. Le documentaire
propose, par ailleurs, une rencontre avec les plasticiens, les architectes, les hommes et les
femmes qui mettent leur savoir-faire au service du patrimoine. C’est aussi l’occasion
d’évoquer le rôle pédagogique du Mobilier national qui forme des jeunes dans ses
ateliers afin de leur apprendre les métiers de lissiers et de restaurateurs de tapis et de
tapisserie.
Une exposition de photographies sur la façade de la Galerie des Gobelins
Le Mobilier national présente sur la façade de la Galerie des Gobelins une sélection de
photographies commandées à Sophie Zénon qui travaille depuis plusieurs années sur la
transmission, le savoir-faire, le geste et l’outil. Son reportage illustre, sur le thème du
textile, quelques métiers du patrimoine exercés au Mobilier national.
L’album de l’exposition!
Élégance et modernité (1908-1958)!- Un renouveau à la française.
Un album richement illustré par des photographies pleine page des chefs-d’oeuvre de
l’exposition, accompagnées de grands détails valorisant la délicatesse des textiles et la
finesse décorative des bois.
Environ 28 "
48 pages
Editions RMN
2009
La Nuit des Musées
Le Mobilier national s’associe le 16 mai à la Nuit des Musées.
Entrée gratuite de 19H à 22H30 (dernier accès : 21h45)
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Le Mobilier national invite à la chapelle Saint-Louis
des Gobelins
Vincent Bioulès
Après Combas et Kijno en 2008, le Mobilier national expose à la chapelle Saint-Louis des
Gobelins les tableaux religieux de Vincent Bioulès! : Descente de croix et Saint Benoit
d’Aniane.
Pourquoi ?
Sur le mur de mon atelier, j’ai tracé au fusain et il y a déjà fort longtemps une citation de
Delacroix!: «!Ce qui fait les hommes de génie ne sont point les idées neuves, mais cette
idée qui les possède tout entier que ce qui a déjà été dit ne l’a point été assez.! » Sans
doute est-ce très prétentieux de s’abriter ainsi derrière Delacroix, mais j’ai toujours été
persuadé, et le demeure plus que jamais, que c’est en reprenant pour son compte les
grands sujets de la peinture que l’on peut renouveler son art et non en lui tournant le dos.
Descente de croix
© JOUANY
Saint Benoit d’Aniane
© JOUANY
Voici quelques années j’avais peint en les transposant dans le monde d’aujourd’hui des
scènes mythologiques et des récits de la bible. Je me trouvais déjà sur le chemin qui m’a
conduit à peindre une Descente de Croix. Je venais également de découvrir un poème de
Machado qui me touchait particulièrement!: La Saeta et qui était le développement savant
d’un chant populaire des gitans andalous! : « qui me prête une échelle pour aller sur la
croix enlever les clous de Jésus le Nazaréen!? ». Aborder un grand thème de la peinture,
essentiellement dramatique, comportant de multiples personnages, c’était bien repenser
la peinture religieuse qui, en Occident, occupe une part considérable dans notre histoire
de l’Art. J’ai voulu le faire de front, sans ambages, d’une façon résolument figurative!; j’ai
décidé de situer mon sujet dans notre époque en voulant à la fois respecter la dimension
religieuse de la scène mais aussi sa tragique banalité. Même si le supplice de la Croix a
disparu de l’arsenal de la barbarie humaine, la mise à mort de Jésus nous renvoie, que
nous soyons croyants ou non, à la mise à mort de tous les innocents qui elle n’a jamais
cessé de nous confronter à la plus terrible des interrogations.
J’ai travaillé à ce tableau pendant deux longues années, ne sachant pas où il pourrait un
jour prendre place et tout en me souvenant de l’interdiction qui me fut faite d’accrocher
dans une église de Montpellier un autre tableau dédié à Saint Benoît d’Aniane qui
pourtant me fut commandé par le curé de cette même église. Il faut dire que figurent au
premier plan, et aux côtés du curé, deux personnages qui n’étaient pas en faveur auprès
d’un vicaire général malgré leur dévouement (peut-être maladroit) à la vie de la paroisse.
J’imagine en souriant, et face à ces misérables anecdotes, ce que les peintres du passé ont
dû s’entendre dire lors de leurs longues vies consacrées à la peinture religieuse. Je suis
donc extrêmement heureux que ce dernier tableau puisse ainsi prendre place au côté de
ma descente de Croix et, j’allais dire enfin, à l’abri de toute querelle de clocher. Le cadre
de bois (et ses écoinçons) reproduit celui en maçonnerie qui occupe l’un des pans de la
chapelle à laquelle il était primitivement destiné.
Vincent Bioulès (mars 2009)
Visite uniquement dans le cadre des visites des Manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la
Savonnerie, les mardi mercredi et jeudi à 14h ou 15h sauf jours fériés.
Réservations obligatoires :
-visite individuelle : www.fnac.com ou 0892 684 694
-visite pour les groupes : [email protected] ou 01 40 13 46 46
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Expositions personnelles récentes de Vincent Bioulès
Le paysage à Marseille dans les années 1990, Galerie Athanor, Marseille
Vincent Bioulès! : parcours, 1965-1955, rétrospective, Musée de Toulon! ; Pavillon du
Musée Fabre, Montpellier
La peinture en vacances, Galerie Hélène Trintignan, Montpellier
La Mer, Vacances Bleues, Marseille
Sur le motif, Galerie Vidal Saint-Phalle, Paris
Peintures et dessins, 1966-1995, Institut d’Arts et Techniques de Bretagne Occidentale,
Brest
Sur le motif II, Galerie Hélène Trintignan, Montpellier
Dessins sur le temps liturgique, l’Avent et Noël, Pâques, Pentecôte et la Toussaint, Galerie
Saint-Séverin, Paris
Landscape, seaside views, Thibault et Mariana de Saint-Phalle, Alliance Française de
Naples, Floride, Etats-Unis
Vincent Bioulès, Jalons, 40 ans de peinture, rétrospective, CRAC Alsace, Altkirch, 2000
Mythologies, Galerie Vidal Saint-Phalle, Paris
Nus, paysages et mythologies, Espace Ecureuil, Toulouse
Autour de Vincent Bioulès! : Vincent Bioulès avant Supports/Surfaces, 1958-1970,
Chapelle des Ursulines, Quimperlé!
Œuvres graphiques, parcours, 1955-2000, Galerie Tal-Coat, Hennebont!
Le paysage à Marseille dans les années 1990, Ecole Supérieure d’Art, Lorient
Portraits, nus, paysages et mythologies, Musée d’Art Roger-Quilliot, Clermont-Ferrand,
2002
A l’intérieur des terres, Galerie Hélène Trintignan, Montpellier! ; Galerie Vidal SaintPhalle, Paris
Un autre Bioulès, château Borely, Marseille
Nus, paysages et mythologies, Villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer
Pic Saint-Loup, l’autre montagne, Galerie Alain Paire, Atelier Cézanne, Aix-en-Provence
Le Pic Saint-Loup, Galerie Hélène Trintignan, Montpellier!
Approche d’Aigues-Mortes, Chapelle des Capucins, Aigues-Mortes
Le Voyage à Aigues-Mortes, Galerie Hélène Trintignan, Montpellier!
Figures, Galerie Athanor, Marseille
D’Orcival à Aigues-Mortes, Galerie Vidal Saint-Phalle, Paris
Espace et Paysage, 1966-2006, Musée d’Art Moderne de Céret, 2008
Choses vues, Galerie Hélène Trintignan, Montpellier!
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XI. Les futures expositions
La collection de tapisseries de Louis XIV
20 septembre - 15 novembre 2009
La collection de tapisseries de Louis XIV possède trois origines : l’héritage d’une partie du
fonds qui avait été rassemblé par François Ier dans le premier tiers du XVIe siècle ; des
achats de pièces prestigieuses lors de la dispersion des collections Fouquet (1662) et
Mazarin (1663) et enfin la production régulière des Manufactures royales des Gobelins et
de Beauvais à partir de 1662.
L’exposition évoquera cette collection en présentant sur les deux niveaux de la Galerie
des Gobelins une sélection de chefs-d’œuvre qui reflète deux siècles de mécénat et de
collectionnisme!:!les pièces extraites du fonds ancien (les Actes des apôtres de Raphaël),
et des créations contemporaines du roi (la tenture de la Galerie de Saint-Cloud de
Mignard, les Saisons de Charles Le Brun).
L’exposition fait écho à l’exposition sur Louis XIV mécène et collectionneur, présentée
dans la même période au Château de Versailles.
Commissaire : Arnauld Brejon de Lavergnée, directeur des collections du Mobilier
national
Trésors des Habsbourg d’Espagne, chefs-d’œuvre de la tapisserie
de la Renaissance!
15 décembre 2009 - 7 mars 2010
A l’occasion de son programme d’expositions temporaires et à l’occasion de la
présidence espagnole de l’Union européenne, le Mobilier national propose pour
l'automne prochain un événement! exceptionnel : l'exposition d'une vingtaine de
tapisseries flamandes de la Renaissance des anciennes collections des Habsbourg,
appartenant aujourd’hui au Patrimonio nacional et conservées dans les palais royaux
d’Espagne. Ces pièces, jamais montrées à Paris, sont l’un des joyaux du patrimoine
espagnol et constituent un sommet de l’art de la tapisserie à son zénith. Commandées par
plusieurs générations de souverains (Jeanne la Folle, Marguerite d’Autriche, Charles
Quint, Philippe II), ces œuvres sont un témoignage éblouissant du mécénat exceptionnel
accompli par les Habsbourg en faveur de la tapisserie au XVIe siècle. Réalisées à
Bruxelles dans les meilleurs ateliers de l’époque, les plus grands artistes du temps,
flamands ou italiens (Colyn de Coter, Bernard van Orley, Pieter Coecke van Aelst, Jules
Romain) en fournirent les modèles.
Ces tapisseries illustrent l’importance de ce genre artistique à la Renaissance et
témoignent des fastes somptueux de la cour des Habsbourg. Synonymes de luxe et de
prestige, les précieuses tapisseries en fils de soie et de laine, mais aussi d’or et d’argent,
étaient alors considérées comme les biens les plus précieux après les bijoux et
l’argenterie. En outre, elles convenaient admirablement à la vie itinérante de la cour de
Charles Quint et de son fils Philippe II.
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Ces «!fresques mobiles!du Nord », transportées à travers toute l’Europe et généralement
commandées sous forme de tenture complète, n’étaient pas uniquement destinées à
accroître le confort personnel, le plaisir esthétique ou le prestige social de leur
commanditaire. Les compositions variées s’attachant à des thèmes religieux, historiques
ou mythologiques, constituaient également un moyen de propagande idéal pour asseoir
une certaine image de la dynastie.
Commissaires!: Fernando Checa, professeur à l’Université de Madrid, ancien directeur du
musée du Prado et Jean Vittet, inspecteur à la création artistique au Mobilier national
Publication! : «Tapisseries flamandes pour les ducs de Bourgognes, l’empereur
Charles!Quint et le roi Philippe II ». Edition Fonds Mercator
L’heure, le feu et la lumière
Chefs-d’œuvre de bronze des collections royales et impériales
4 mai - 25 juillet 2010
Le Mobilier national a hérité du Garde-Meuble impérial et royal de pendules et bronzes
d’ameublement (lustres, candélabres, bras de lumière, flambeaux, feux, vases et objets de
toilette…). Cette collection demeure exceptionnelle par l’histoire et la qualité de ses
pièces.
Les bronzes retenus pour l’exposition, jusqu’alors jamais présentés à Paris, forment un
ensemble d’une rare diversité et font partie des objets mobiliers les plus représentatifs de
leur époque. Ils sont à la fois des symboles de pouvoir, l’expression d’un épanouissement
artistique et le reflet d’une société.
Commissaire!: Marie-France Dupuy-Baylet, inspecteur à la création artistique au Mobilier
national.
Décor et installation!
26 octobre 2010 - 30 janvier 2011
Les Manufactures des Gobelins, de Beauvais, de la Savonnerie et le Mobilier national ont,
depuis leur fondation en 1662 par Louis XIV pour principale mission de décorer les lieux
du pouvoir!; développant ainsi une longue tradition historique et de prestige.
Dans ce contexte, l’exposition Décor et installation propose à des artistes ayant travaillé
ou travaillant pour le Mobilier national (Martine Aballéa, Cécile Bart, Mattia Bonetti,
Marc Couturier, Paul-Armand Gette, Shirley Jaffe, Bertrand Laver, Claude Lévêque,
François Morellet, Jean-Michel Othoniel, Bernard Piffaretti, Pascal Pimard, Anne et Patrick
Poirier, Claude Rutault, François Rouan, Sarkis, Patrick Tosani, Jacques Vieille) d’intervenir
dans le cadre de l’espace de la Galerie des Gobelins et de la Galerie nationale de la
tapisserie de Beauvais.
Dans un espace autonome, chaque artiste associera à sa démarche artistique des pièces
patrimoniales (tapis, tapisseries, objets d’art, mobilier, cartons et ornements sacerdotaux)
qu’il aura choisies dans les collections du Mobilier!national.
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Ce projet d’exposition en alliant les thématiques de la fonction décorative et de la
création contemporaine, permet de souligner la place singulière du Mobilier national
dans le champ du patrimoine et de la création! : à la fois lieu de conservation, de
production, de rencontre entre les métiers d’art, le design et les artistes et lieu de synergie
entre les arts décoratifs et les arts plastiques.
Commissaire!: Françoise Ducros, inspecteur à la création artistique
HORS LES MURS
Le Mobilier national et l’Année de la France au Brésil
D’Eckhout à nos jours!
Chefs-d’œuvre des Gobelins!: collections et créations du XVIIème au
XXème siècle
18 juin – 23 août 2009 au Museu de Artes e Oficios (Belo Horizonte)
10 septembre – 15 novembre 2009 au Musée Historique National (Rio de Janeiro)
Dans le cadre de l’Année France - Brésil 2009, le Mobilier national présente
successivement au Museu de Artes e Oficios (MAO) de Belo Horizonte et - au Musée
Historique National de Rio de Janeiro! D’Eckhout à nos jours, chefs-d’œuvre des
Gobelins!: collections et créations du XVIIème au XXème siècle.
L’exposition rassemble tapisseries anciennes et contemporaines issues des collections du
Mobilier national. Des cartons originaux d’Eckhout, des tentures des « Anciennes et
Nouvelles Indes » réalisées à partir de ces cartons seront présentés aux côtés d’œuvres
d’artistes contemporains! : Jean-Michel Alberola, Carole Benzaken, Claude Bellegarde,
Patrick Corillon, Gudmundur Erro, Gérard Garouste, Raymond Hains, Yong Ping Huang,
Shirley Jaffe, Roberto Sebastian Matta.
Commissariat général!: Anne Louyot
Commissaires, Mobilier national!: Arnauld Brejon de Lavergnée, directeur des collections,
Marie-Hélène Massé-Bersani, directrice du département de la production
Contact Cultures-France!: Marie-Claude Vaysse
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XII. Informations pratiques et contacts
CONTACTS PRESSE :
MOBILIER NATIONAL ET MANUFACTURES
DES GOBELINS, DE BEAUVAIS ET DE LA
AGENCE OBSERVATOIRE
SAVONNERIE
Véronique Leprette, responsable de la mission
communication - 01 44 08 53 46
Véronique Janneau, [email protected]
Céline Echinard, [email protected]
2, rue Mouton Duvernet 75014 Paris
Tél. 01 43 54 87 71
> Dossier de presse complet, informations
pratiques et photos haute définition libres de droits
[email protected]
Céline Méfret, adjointe de la mission
communication - 01 44 08 53 20
[email protected]
téléchargeables sur : www.observatoire.fr
DÉLÉGATION AUX ARTS PLASTIQUES
Marie-Christine Hergott - 01 40 15 75 23
[email protected]
VISITE DE LA GALERIE DES GOBELINS
EXPOSITION TEMPORAIRE
42, avenue des Gobelins 75013 Paris
Tél : 01 44 08 53 49
Ouverture : tous les jours sauf le lundi
(fermé le 1er mai, le 25 décembre et le 1er janvier)
Visite désormais gratuite le dernier dimanche de
chaque mois
Horaires : de 12h30 à 18h30
Accès : Métro Gobelins - ligne 7
Bus ligne 27, 47, 83 et 91
. Visite individuelle (sauf lundi)
Plein tarif : 6 - Tarif réduit : 4
Billets en vente sur place
Vente aux professionnels : Musée & compagnie
pour 20 billets minimum ([email protected])
. Visite individuelle avec conférencier
(réservation conseillée)
Le mercredi, vendredi et samedi à 15h30 et 17h
Plein tarif : 10 " - Tarif réduit : 7.50 "
Visite désormais gratuite le dernier dimanche de
chaque mois
Réservation par mail à : [email protected]
Tél : 01 40 13 46 46 ou Fax : 01 40 13 46 74
. Visite pour les groupes (réservation obligatoire)
> Groupes autonomes
> Groupes accompagnés d’un conférencier de la
Réunion des Musées Nationaux
Réservation par mail à : [email protected]
VISITE DES MANUFACTURES
(GOBELINS, BEAUVAIS, SAVONNERIE) ET DE LA
CHAPELLE DES GOBELINS
Visite accompagnée d’un conférencier du Centre
des Monuments Nationaux et de la Réunion des
Musées Nationaux
. Visite individuelle
Billets jumelés avec la visite de l’exposition à la
Galerie des Gobelins, en période d’exposition.
Les mardi, mercredi et jeudi, à 14h ou 15h,
sauf jours fériés
Taille maximum des groupes : 25 personnes
Billets en vente exclusivement à la Fnac au
0892 684 694 (0,34 min)
Tarif incluant le droit d’entrée pour la visite de la Galerie
Plein tarif : 10 " - Tarif réduit : 7.50 "
Tarif enfants (à partir de 4 ans) : 4 "
. Visite pour les groupes (réservation obligatoire)
Réservation par mail à : [email protected]
Réservation par téléphone au 01 40 13 46 46
ou par fax au 01 40 13 46 74
EVÉNEMENTIEL
Privatisation de la Galerie et du site des
Gobelins
Véronique Leprette :
[email protected]
Céline Mefret :
[email protected]
Tél : 01 40 13 46 46 ou Fax : 01 40 13 46 74
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XII. Les mécènes et partenaires
Veuve Clicquot Ponsardin
Les Biscuits Fossier
Comité régional du Tourisme Paris Ile-de-France
Maison française
La Tribune
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