Le parisien - neoSensuelle
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IV ESSONNE Le Parisien Mercredi 16 mars 2016 ÎLE-DE-FRANCE PALAISEAU Siège de la région : l’Essonne hors course Elleapporteducharmeàla lingeriepost-cancerdusein ÇA SE PRÉCISE. Thierry Meignen, maire (LR) du Blanc-Mesnil (SeineSaint-Denis) et conseiller régional, a présenté à Valérie Pécresse une liste de « cinq ou six sites » susceptibles d’accueillir le nouveau siège de la région. La plupart sont en Seine-SaintDenis. C’était une promesse de campagne de la présidente de région : quitter les beaux quartiers parisiens pour installer les 1 800 agents et les élus en petite couronne. Une mesure symbolique, mais aussi financière, puisque la collectivité économisera ainsi 26 M€ de loyer par an. « J’ai visité 35 sites », résume Thierry Meignen, chargé de gérer le dossier. Critères obligatoires : une surface de 45000 m2, un permis de construire déjà instruit pour éviter tout recours, et la possibilité d’aménager un amphithéâtre. L’institution sera installée à mi-mandat Parmi les terrains présentés, quatre sont en Seine-Saint-Denis, notamment sur le territoire Plaine Commune. « A Saint-Ouen, il y a un programme entre l’hôtel de ville et la Seine. A Saint-Denis, plusieurs ter- rains sont intéressants dont l’un au pied du RER B. Enfin, à Aubervilliers, il y a les abords du futur campus Condorcet, desservi par la ligne 12 », énumère l’élu. Autre possibilité : à Bagnolet, un terrain au bord du périphérique. « La visibilité est excellente, insiste Thierry Meignen. Plusieurs milliers de véhicules passent devant chaque jour. » Ailleurs en Ile-de-France, seul Ivry (Val-de-Marne) semble tenir la comparaison. « Les sites disponibles dans les Hauts-de-Seine, la Seine-et-Marne et l’Essonne étaient trop loin, regrette Meignen. Les Yvelines, c’est trop cher : on ne quitte pas le VIIe arrondissement pour payer le même prix ! » Or le 93 est le moins cher des départements, à 300 € ou 350 € le m2 de bureaux neufs. D’ici à la fin du mois, cette liste sera présentée aux organisations syndicales et aux représentants des agents, ainsi qu’aux présidents de groupes. Dans la foulée, un « assistant à maîtrise d’ouvrage » sera choisi pour peaufiner le choix. « A mimandat, la région sera installée dans son nouveau siège », promet Thierry Meignen. THOMAS POUPEAU CHAQUE ANNÉE, 12 000 ablations du sein sont pratiquées en France à la suite d’un cancer. Seules 20 % des femmes concernées se lancent dans une reconstruction mammaire. « Parfois, les tissus ont été abîmés par la radiothérapie. Et certaines femmes refusent car cela représente des opérations et des douleurs en plus », explique Corinne Begaud-Brusq, une habitante de Palaiseau. Passée par cette épreuve il y a onze ans, elle se lance aujourd’hui dans la lingerie adaptée et créé sa marque, neoSensuelle, dans un bureau de Villebon. Demain, elle va se rendre dans les boutiques où son soutien-gorge est vendu pour écouter les premiers retours des clientes. Et écouter les femmes, Corinne sait faire. Elle a travaillé pendant vingt-cinq ans dans les cosmétiques, au service test des produits. Après un licenciement économique, elle a lancé son entreprise. « C’était maintenant ou jamais. Je me suis demandé ce que je désirais vraiment faire de ma vie. Je voulais être utile aux femmes », raconte-t-elle. ÉVRY - ÉTIOLLES En vente à Gif, Palaiseau, Sainte-Geneviève, Paris… Un gros chantier oblige à modifier la circulation En janvier 2015, au Salon de la lingerie, elle rencontre une styliste corsetière. Pendant près d’un an, le duo travaille à un soutien-gorge élégant. Le résultat se teinte d’un rouge et noir chic, doté d’armatures amovibles au gré des envies, avec une poche pour glisser la prothèse. « NeoSensuelle, c’est l’idée d’un renouveau ou même d’une découverte pour certaines, avec une connotation féminine forte », avance-t-elle. Car le marché de la lingerie postcancer du sein est dominé depuis plus de cent ans par deux marques allemandes. « Disons que c’est plus une concurrence technique qu’esthétique, même s’ils font des efforts », sourit Corinne. Elle se souvient, encore atterrée, de sa première visite dans une boutique orthopédique. « J’avais 37 ans. Je n’avais ni n D’importants travaux vont renforcer la structure du pont de l’avenue du Général-Patton, un ouvrage qui permet de relier Evry et Etiolles. Cela va engendrer plusieurs modifications de circulation : les bandes cyclables sont neutralisées, la largeur des voies de circulation est réduite à trois mètres et les piétons sont déviés sur le trottoir opposé. Enfin, l’accès au pont pour les usagers pourra être temporairement fermé, la nuit, entre 23 heures et 5 heures. MASSY Assistez à un ciné-conte musical n Une chenille qui sort de l’œuf et qui, affamée, a un gros appétit. « La Chenille qui fait des trous », album dessiné par Eric Carle en 1969, a rencontré un grand succès. La scène culturelle Paul B., à Massy, propose cet après-midi, à 15 h 30, un ciné-conte musical autour de cette référence de la littérature jeunesse. Cinq films d’animation d’Andrew Goff composent ce ciné-concert où, tour à tour, narrateurs et personnages ainsi que deux musiciens racontent avec leurs instruments (contrebasse, harmonica, clarinette, guitare, percussions) l’étendue du désert ou la douceur de la nuit. Aujourd’hui, à 15 h 30. 6, allée du Québec, à Massy. A partir de 3 ans. Tarif : 10 € (6 € avec la carte jeune public). Réservation sur www.paul-b.fr. l’âge ni l’envie de mettre des soutiens-gorge de grand-mère. J’en ai pleuré », se confie-t-elle. Alors la chef d’entreprise démarche les boutiques de lingerie classique pour vendre ses produits. « C’est quand même plus agréable que d’aller à la pharmacie », observe-t-elle. Des magasins de Gif-sur-Yvette, Palaiseau, Sainte-Geneviève-desBois et cinq sur Paris lui ont déjà dit oui. JULIEN HEYLIGEN FLEURY-MÉROGIS Débat d’orientation budgétaire : on refait le match ? LE COUDRAY-MONTCEAUX (LP/Aurélie Foulon.) Les précurseurs de la musculation de rue en compétition n Le New-yorkais Hannibal For King, devenu figure emblématique du street workout (musculation de rue) mélangeant figures de force, de souplesse et d’équilibre, débarque en France. Ce trentenaire qui a contribué à populariser ce sport, notamment à travers ses vidéos qui totalisent parfois plusieurs millions de vues, est présent pour la première fois aujourd’hui à une compétition en France. Il est membre du jury de la compétition « No joke for king », organisée par Kizo, l’enfant de Grigny et ancien champion poids lourd en tractions du Pull and Push 2012 et 2013, et du street workout tour et Master of warriors en 2013. L’événement, parrainé par MC Jean Gabin, démarre avec la pesée à partir de 17 heures, en attendant la compétition qui doit se dérouler de 19 heures à 23 heures. Aujourd’hui au Coudray-Montceaux, ZA, Chemin de la Julienne. Tarif : 5-10 € (espèces uniquement). Infos sur la page Facebook « No joke for king ». Une navette est prévue à la gare RER de 16 h 20 à 19 h 15. La gare n’étant plus desservie par le RER en soirée, la navette du retour ira jusqu’à l’arrêt de bus Terminal David-Douillet, ligne 402. Villebon-sur-Yvette, hier. Corinne Begaud-Brusq, touchée par un cancer du sein il y a onze ans, a lancé son entreprise, neoSensuelle, après un licenciement économique. (LP/J.H.) LA PRÉFECTURE a-t-elle suffisamment potassé la récente loi des collectivités territoriales ? Le débat d’orientation budgétaire (DOB) présenté au conseil municipal à FleuryMérogis va-t-il être retoqué pour défaut de procédure ? Deux questions qui vont peut-être se retrouver au programme du tribunal administratif de Versailles (Yvelines) ces prochaines semaines. Le 19 février, le débat d’orientation budgétaire de la ville est à l’ordre du jour. Et il n’est pas voté à l’issue des débats, tel que la loi sur la nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) le stipule depuis août. Abdel Yassine, l’opposant (DVG), décèle cette anomalie et alerte par courrier la préfecture le 22 février. « Voter, cela permet de s’exprimer sur le sujet, et les citoyens peuvent ainsi constater les accords ou les désaccords dans le compte rendu, c’est la démocratie », estime-t-il. « Si nous ne sommes pas dans les clous, le problème va se présenter pour la plupart des communes car nous avons procédé exactement comme la note de la préfecture de l’Essonne nous l’a recommandé, en se basant sur le code général des collectivités territoriales », argumente David Derrouet le maire (ND). « Je ne veux pas mettre en péril les finances de la ville » Abdel Yassine, opposant (DVG) Trois semaines se sont écoulées, et la préfecture n’a toujours pas répondu à l’élu d’opposition. « Comme toujours dans ce type de procédure de contrôle de la légalité, nous avons saisi le maire pour lui demander des éléments d’appréciation complémentaires, indique-t-on à la préfecture de l’Essonne. A ce stade, aucune décision n’est encore prise. Mais tou- te personne intéressée peut saisir directement le tribunal administratif si elle l’estime utile. » Ce que pourrait faire Abdel Yassine dans les prochains jours : « J’y réfléchis si la préfecture ne me donne pas de réponse, mais je ne veux pas mettre en péril les finances de la ville si j’obtiens gain de cause. » De son côté, le maire veut davantage de précision sur cette brèche ouverte par son opposant. « Je viens d’envoyer ce lundi une question à l’Assemblée nationale pour que le ministre puisse répondre et trancher », argumente-t-il, n’imaginant pas que l’on puisse prendre du retard dans le budget des villes si celui-ci était hors-la-loi : « Sur le fond, ça ne change rien, nous avons toujours détaillé les perspectives financières et le reste du budget. » Mais le débat d’orientation budgétaire n’a pas été voté. Et selon la loi, sur la forme, il y a un vice. FLORIAN LOISY
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