Actualités - SNUipp
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91 Actualités SNUipp N° 104 - Mars 2006 FSU COURCOURONNES CDIS Bulletin départemental du Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs des écoles et PEGC. Directeur de la publicati on: Pierre Bertrand. Prix du N°: 0,76 €. Imprimé par nos soins C.P.P.A.P. n° 3 769 D 73 S. I.S.S.N. 1241 - 5774. L’éducation de la jeunesse : un poids pour le libéralisme ? La maternelle annexe de la police ? Surveillance des enfants dès 36 mois pour « repérer » les futurs délinquants. Retour uniforme à la méthode syllabique : mépris des savoirs et savoir-faire des enseignants, ignorance des recherches en sciences de l’éducation. Dynamitage des ZEP : abandon de la notion de territoire en difficulté au profit de l’individualisation/culpabilisation des difficultés (en application de la loi Fillon), sortie massive (1/3 des établissements) de la politique d’éducation prioritaire. Évaporation des moyens en SEGPA : suppression de 11 postes de PE et de 6,5 postes de PLP. Apprentissage à 14 ans : dehors les plus fragiles ! CPE, CNE : abandon des droits des travailleurs, la précarité pour tous. Suppression de tous les dispositifs d’aide aux élèves les plus fragiles. Toutes ces mesures font apparaître la jeunesse comme une catégorie dangereuse, voire indésirable. Il s’agit de diminuer les coûts de sa formation, de la préparer à accepter l’inacceptable, de remettre fondamentalement en cause les rapports sociaux au profit unique du libéralisme. Alain Goiny Manifestation unitaire contre le CPE Samedi 18 mars à 14h30 Place Denfert– Rochereau (en direction de Nation) Déposé le 15/03/06 SOMMAIRE : Édito………...……………..……..…..page 1 ZEP-REP..…………………...…...….page 2 Non au CPE …………………….......page 3 Méthode de lecture …..……......pages 4 et 5 SEGPA, Service Public …………….page 6 Intégration dans le corps de PE …...page 7 Bulletin d’adhésion….…………..….page 8 SNUipp Essonne Maison des syndicats 12 Place des Terrasses 91034 EVRY Cedex Tel : 01.60.77.97.70 Fax : 01.60.77.97.73 Mel : [email protected] Site : http://91.snuipp.fr Ce bulletin est envoyé grâce au fichier informat ique du SNUipp. Conformément à la loi du 06.01.78, vous pouvez avoir accès ou faire effacer les informations vous concernant en vous adressant au SNUipp 91. EDUCATION PRIORITAIRE : L’HEURE DE LA MOBILISATION ! POUR DIRE NON AU DYNAMITAGE DES ZEP : DES REUNIONS A L’OFFENSIVE A Corbeil-Essonnes et à Ste-Geneviève -des-Bois, lundi 6 Mars, à Grigny le lundi 13 mars, des enseignants des 1er et 2nd degrés se sont réunis afin de préparer des ripostes d’envergure face à la politique de renoncement à la démocratisation du système éducatif décidée par le gouvernement en application de la Loi FILLON. A Corbeil : après avoir décrit l’essentiel des mesures gouvernementales, ils décident d’un grand débat public avec les e nseignants, les parents d’élèves, les associations et les élus sur l’Education Prioritaire LE JEUDI 30 MARS . A Ste Geneviève des Bois, ils décident de veiller à la non-sortie de ZEP du REP et de participer, avec les autres REP du département, à toute initiative départementale et nationale qui se tiendrait après les Assises Nationales du 8 Mars . D’AUTRES REUNIONS LOCALES SONT DEJA PREVUES Aux Ulis : mardi 21 mars, à 17 heures à l’école élém des Be rgères D’autres rendez-vous sont à venir (Savigny, …) L’objectif étant d’informer l’ensemble des acteurs de ce qui les attend, et de construire un grand mouvement départemental et national. A Grigny, ils décident d’organiser une soirée d’information enseignants-parents élus le jeudi 6 avril à 18 h à l ‘école du minotaure. ASSISES NATIONALES : PARIS , MERCREDI 8 MARS PREMIER PLAN DE CAMPAGNE REVENDICATIVE Ces Assises regroupant des délégués venus de ZEP de toute la France, ont fait le constat de l’application continue de la Loi Fillon avec la révision de la carte des ZEP, de la dégradation d’une école et d’une société à plusieurs vitesses, et par conséquent de l’organisation accentuée du tri social. Elles décident notamment : 1) de contester l’essentiel des mesures gouvernementales qui consistent en moins d’écoles, moins de contenus, plus de déréglementation, redéploiement des moyens, mise à l’écart des élèves les plus en difficulté…. 2) de porter d’autres propositions, alternatives à la politique menée : fin des labels, mixité sociale, moyens supplémentaires, formation d’équipes, formation initiale et continue approfondie, ouvrir de réels débouchés en emploi etc… (voir plus loin) 3) de mettre en œuvre des actions revendicatives, après des rencontres et débats : occuper les écoles et établissements scolaires ? dire non au comité exécutif des réseaux « Ambition réussite » ? refus d’être candidats sur les postes de super profs ? Refuser les classements ? Mettre en œuvre des États Généraux de l’Éducation Prioritaire ? Organiser une manifestation Nationale sur l’Éducation ? etc… CONTRE LE RENONCEMENT A EDUQUER ET A DEMOCRATISER POUR UN SERVICE PUBLIC D’EDUCATION FONDE SUR L’EGALITE, LA LIBERTE ET LA FRATERNITE TROUVONS ENSEMBLE LES ACTIONS POUR GAGNER ! Marie-France WINGHARDT 91 Actualités n° 104 p 2 NON au CPE ! Alors que les étudiants sont massivement mobilisés (au moins 45 universités en grève selon l’UNEF !) Alors que les manifestations se poursuivent, 200 000 dans la rue le 7 février, un million le mardi 7 mars ! Sans doute beaucoup plus ce samedi 18 mars ! Alors que l’ensemble des organisations syndicales appelle le gouvernement à retirer le CPE ! Alors que Jean-Louis Borloo, ministre de l'emploi, a même déclaré : "Le doute n'e st pas forcément une marque d'imbécillité". Le sieur De Villepin, sûr de lui, persiste et signe. Le CPE, formidable machine à remonter le temps, rétablit des liens entre employeurs et employés qui sentent bon l’ancien régime : ? pouvoir absolu du patron sur son salarié (y compris son élimination… de l’entreprise) sans avoir de compte à rendre, ? négation des droits acquis par les salariés en deux siècles de lutte : pendant 2 ans, le salarié ne pourra rien revendiquer (respect des horaires, conditions de travail, salaires…) sous peine de licenciement ; qui osera alors faire appel à un syndicat ? Déclaration des organisations syndicales de salariés et des organisations étudiantes et lycéennes réunies le 9 mars 2006 Les manifestations du 7 mars marquées par un très grand succès constituent une montée en puissance dans la mobilisation et les actions engagées tant chez les salariés que chez les étudiants et les lycéens pour le retrait du CPE. A ce jour le gouvernement s’obstine. Les organisations syndicales de salariés, étudiantes et lycéennes réunies ce jour, lui répondent avec force en décidant d’une nouvelle étape de mobilisation qui sera – que le gouvernement n’en doute pas – encore plus forte que la précédente. Les organisations syndicales de salariés, étudiantes et lycéennes réaffirment leur volonté d’obtenir le retrait du CPE porteur de précarité, discriminatoire pour la jeunesse et donc pénalisant pour l’avenir de la société. Les organisations syndicales de salariés, étudiantes et lycéennes appellent les salariés et les jeunes à s’engager plus fortement encore dans la bataille contre le CPE. Elles appellent à réussir la journée de mobilisation du 16 mars décidée à l’initiative des étudiants et lycéens et à une nouvelle journée d’action nationale le samedi 18 mars se traduisant par des manifestations dans toute la France. Les signataires de cet appel restent en contact permanent et se retrouveront le 18 mars au soir pour examiner la situation. Liste des organisations réunies : La mobilisation contre le CPE se poursuit et le Cfdt, Cgt, Cgt-fo, Cftc, Cfe -cgc, Fsu, Unsa, Solidaires, Unef, SNUipp 91 continue à prendre toutes ses responsa- Cé, Unl, Fidl. bilités pour son retrait. En Essonne, les syndicats CGT, CFDT, FO, UNSA, UNEF et FSU se sont réunis une nouvelle fois vendredi 10 mars à Evry. Ils ont décidé la distribution unitaire de tracts sur le département. Inéat-Exeat Informatique et liberté. La circulaire départementale concernant la InéatExéat, arrivée dans les écoles, précise les conditions requises pour y participer. Nous constatons qu’elle réduit les possibilités de mutations pour les collègues. En effet, seules les demandes pour rapprochement de conjoints ou pour raisons médicales ou sociales sont officiellement prises en compte. Nous pensons que cette restriction est injuste et que toutes les demandes doivent être prises en considération. Nous incitons les collègues à motiver leur demande, à ne pas hésiter à contacter les assistantes sociales ou le médecin des personnels pour étoffer leur dossier. Le traitement informatisé de fichiers et de données personnelles est soumis à réglementation. Or, dans le cadre de nos mandats en tant que représentants du personnel et par souci de transparence, nous sommes régulièrement amenés à informer les collègues de données concernant notre carrière. Nous vous rappelons donc que : « Vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent (article 34 de la loi « Informatique et Libertés » du 6 janvier 1978). » Nous appelons donc les collègues qui ne Dans tous les cas, envoyez-nous le double de votre souhaitent pas voir leur nom publié (sur notre dossier, les élus des personnels du SNUipp intervien- site, sur notre bulletin) à se signaler auprès dront pour que tous les cas soient étudiés en CAPD. de nous par écrit. Muriel Jacquet 91 Actualités n° 104 p 3 Pascale Angelosanto Méthode de lecture Informez-vous ! Allez explorer ces sites… Lisez ! Faites des liens, mettez en réseau, interprétez et... agissons !!! 5 200 E L’Inspection Générale de l’Éducation Nationale et l’Observatoire national de la BR EM lecture remettent au ministre de l’Éducation Nationale un rapport intitulé V NO « L’apprentissage de la lecture à l’école primaire » => http://onl.inrp.fr/ONL/garde/rapport Ce rapport est très intéressant, voici quelques idées fortes : ?? les progrès de la recherche ont mis en évidence la nécessité de conjuguer identification des mots et compréhension (page 7) ?? les méthodes de lecture syllabiques traditionnelles qui partent de l’idée que p+a=pa est le point de départ de l’apprentissage e la lecture ne peuvent être retenues en l’état (page 10) ?? l’opposition entre globale et syllabique est dépassée (page 18) ?? bien des maîtres n’ont pas réellement intégré l’approche recommandée par les programmes de 2002 (page 23) => les auteurs ne remettent pas en cause les programmes, il faut simplement intensifier l’accompagnement de ces programmes ??? il faut au moins 50 heures en formation initiale pour travailler sur l’apprentissage de la lecture (page 33) 6 Le ministre sort une circulaire intitulée « apprendre à lire » => 200 R E I http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=200615126 V JAN Nous n’avons pas lu le même rapport sur l’apprentissage de la lecture ou la réflexion des inspecteurs généraux n’est pas considérée comme pertinente ! Monsieur de Robien cite une méthode « idéale » : Léo et Léa, méthode dont les auteurs, des orthophonistes, sont également impliqués dans la rédaction d’un « rapport » intitulé « Recommencer par le commencement : la lecture » => http://www.fondapol.org/pdf/cahiers_debat_education.pdf , dans le cadre de la fondation pour l’innovation politique (apparentée UMP). Cette pseudo analyse fustige les recherches menées en pédagogie, l’IUFM, les programmes 2002, la construction des savoirs… (les pages 9 et 10 sont inquiétantes). Autre inquiétude toute l’argumentation sur l’apprentissage de la lecture est exactement identique aux propos du ministre ! Enfin lors de la journée de convention de l’UMP sur l’école (le 22 février 2006), nous retrouvons les mêmes personnes et arguments sur l’école, la lecture, la formation… Il existe quand même de réels débats => http://education.devenir.free.fr/Lecture.htm Et des pétitions circulent: ??http://www.snuipp.fr/article3019.html ??http://www.lapetition.com/sign1.cfm?numero=1058 Patrice Gourdet 91 Actualités n° 104 p 4 Si la bique ... SENS ou TECHNIQUE : DE ROBIEN A CHOISI SON IDÉOLOGIE 1. APPRENDRE A LIRE COMME GRAND’PA’ : 2. MODIFIER LES PROGRAMMES : Dans sa circulaire concernant l’Education Prioritaire Mer de Robien revient sur l’apprentissage de la lecture « partir du son et de l’écriture du son, pour aller vers la lecture de la syllabe, puis du mot, puis du texte ». Les programmes de 2002 qui pouvaient protéger les enseignants concernant leur pratique pédagogique sont modifiés. Un simulacre de concertation a traité de la modification des programmes : « l’apprentissage de la lecture passe par le décodage et l’identification des On privilégie donc l’aspect technique au détriment mots conduisant à leur compréhension » (Projet du sens. d’arrêté modifiant celui du 25 janvier 2002). « A la Quel type de prêt-à-lire et à-penser développe- fin du cours préparatoire, tous les élèves doivent t’on ? Quels citoyens veut-on réellement former ? avoir acquis les techniques de déchiffrage et les auLa priorité à la technicité ne conduit-elle pas à tomatismes qui permettent la lecture autonome et oublier le sens des apprentissages, de la l’accès au sens ». culture et des actes dans la personne ? Nous avions donc bien compris ! 3. APPRENTISSAGE A 14 ANS : L’égalité des chances prônée par Mrs Borloo et de Robien est curieuse : « Aux élèves défavorisés, on propose l’apprentissage à 14 ans ce qui leur permettrait de « réfléchir à leur projet professionnel ». C’est là une manière fort bizarre « d’ouvrir leur tête au monde » (Azouz Begag) que d’ouvrir les pensées au seul lieu d’apprentissage pour ces élèves soi-disant incapables de découvrir le savoir culturel qui enchante les esprits. 4. LA PRIME AU MERITANT 5. DEBUSQUER LES VANDALES DES 3 ANS En Éducation Prioritaire les élèves ayant obtenu la mention ‘’Très Bien’’ au brevet des collèges pourront choisir leur lycée d’affectation et obtiendront une bourse. Et tous les autres direzvous ? Les sans grade, les moins bien, les sans mention resteront dans leur ghetto. Invités à repérer les facteurs prénataux et périnataux, génétiques, environnementaux liés au tempérament et à la personnalité, les professionnels devront dépister très tôt les « voleurs de cubes, les instables émotionnels, les agités… » avec un grand risque de dérive patent : médicalisation de troubles sociaux, psychiatrisation de manifestations de mal-être social et en fin de compte, externalisation- privatisation de la difficulté scolaire. FIN DE L’HISTOIRE : LE CPE : La morale est : « sans culture et sans diplôme après l’école, encore plus jetables pendant 2 ans » On le voit, notre ministre confirme haut et fort l’idéologie dont il se réclame. Le libéralisme a besoin de techniciens qui ne s’autorisent pas à penser ; les médias et les « high-tech » feront le reste. Plus encore, décérébrés, les pauvres : automates techniques, apprentissage à 14 ans, ghetto renforcé, et puis, de toute façon, c’est normal, ils étaient déjà signalés tout petits comme violents ! aux riches : le sens, l’expression, la culture, le managering, l’expertise… NON, MONSIEUR LE MINISTRE ! DE CETTE SOCIÉTÉ-LÀ, NOUS NE VOULONS PAS ! 91 Actualités n° 104 p 5 Marie-France Winghardt Suppression des SEGPA ? Depuis plusieurs années, nous nous interrogeons sur l’avenir des SEGPA. La carte scolaire, cette année, nous confirme dans notre inquiétude. Sous couvert de suppression des formations qualifiantes (CAP à l’interne des SEGPA) au profit de passages en LEP (en quelle proportion ?) pour des CAP réservés, l’Inspection académique supprime 11 postes de PE. La plupart des SEGPA ont aujourd’hui une capacité maximale de 64 élèves alors qu’elle était de 80 à 96 élèves il y a quelques années. Ceci entraîne une diminution massive de postes : de 126 en 2003 à 80 pour la rentrée. Les entrées en 6ème ne sont pas favorisées, l’administration se cachant derrière le refus des familles, et les publics recrutés correspondent de moins en moins aux textes. LA RÉUNION APPEL A SOLIDARITÉ Devant la gravité de la crise sanitaire , les organisations locales du SNUipp-FSU, de la Ligue de l’Enseignement, du SGEN-CFDT, de la JPA, du SE-UNSA, de la PEEP, et de Solidarité Laïque ont décidé de lancer un appel national à dons . Ces fonds permettront de mener une action de prévention pour les élèves des écoles contre le Chikungunya. Les dons peuvent être adressés à : Solidarité Laïque 12 rue Corvisart, 75013 Paris ou directement sur le compte CCP 90900K020 – Paris. Collectif pour la défense et le développement des services publics en Essonne Conçu à l’initiative des unions départementales de la CGT, Solidaires et FSU (les autres syndicats, contactés, n’ont pas souhaité s’associer à la démarche), le collectif pour la défense et le développement des services publics en Essonne est né en février. Regroupant des organisations syndicales, des associations, des élus et des partis politiques* qui ont adopté une charte commune, ce collectif a pour vocation d’agir, avec la population, pour défendre des services menacés, mais aussi revendiquer des développements là ou c’est nécessaire. Si les 3 unions départementales ont lancé le processus, elles n’ont ni la vocation, ni surtout la volonté de le contrôler. Discussion et action Nous voulons ainsi nous donner un outil, souple d’utilisation, pour per- mettre à la fois aux luttes des salariés de converger entre elles, mais aussi d’être en synergie avec les demandes des usagers des services publics. En effet, des expériences récentes nous ont appris qu’un secteur seul ne peut gagner, et encore moins s’il est isolé de la population. Si les personnels des services publics ont tendance à penser que leurs luttes vont dans le sens de l’intérêt général, cela ne va pas forcément de soi pour les usagers. Ainsi, la discussion puis l’action avec des associations, des élus peuvent nous aider à être plus efficaces dans la défense des services publics. Il s’agit ainsi de créer dans notre département un mouvement massif en faveur des services publics, dans la lignée de qui ce se fait dans la Creuse. Nous travaillons d’abord à un état des lieux (les syndicats de la FSU ont commencé à établir des fic hes : ZEP, école maternelle, élémentaire, collèges, lycées, université d’Evry, ANPE, décentralisation). Mais nous ne nous contentons pas de défendre ce qui est menacé, nous revendiquons aussi des améliorations. L’affaire de tous les syndiqués. Dans les localités, quand il y a, par exemple, une classe à défendre ou des postes à créer nous appelons les syndicats de la FSU à prendre contact avec nos partenaires du collectif départemental. De la même façon, nous incitons à répondre aux sollicitations provenant des organisations du collectif. Enfin, nous appelons les syndiqués à répondre massivement aux initiatives qui seront prises localement et départementalement. Michel GALIN (secrétaire départemental de la FSU 91) * Comités d’ATTAC, collectif local de résistance, FCPE, DDIS, FSU, CGT, Solidaires, UNEF Evry, des élus de Athis-Mons, Evry, Egly, Igny, Massy, Morsang, Montgeron, Viry, ...des conseillers généraux et régionaux PCF, PS, LCR, PRS 91 Actualités n° 104 p 6 Intégration par liste d’aptitude dans le corps des professeurs des écoles Rentrée 2006 Instits/PE : un même métier… mais des carrières différentes ! Trop d’instituteurs ne sont toujours pas intégrés dans le corps des PE. Les modalités et le terme actuel fixé à 2007 continuent de générer l’insatisfaction. En effet, ce délai pourtant considérablement raccourci grâce à l’action que nous avons menée reste encore trop lointain. De même, la majorité des instits est intégrée par liste d’aptitude et ne bénéficie pas de la reconstitution de carrière. La hors-classe demeure inaccessible pour le plus grand nombre. Dans le même temps, les PE recrutés en IUFM ne bénéficient pas des droits au logement et à la retraite à 55 ans. Le SNUipp revendique l’intégration de tous avec reconstitution de carrière, le droit au logement et à la retraite à 55 ans pour les PE et l’accès à l’indice terminal de la hors-classe pour tous. A retourner au SNUipp 91, maison des syndicats, 12 place des terrasses, 91034 ÉVRY Cedex accompagnée d’une enveloppe timbrée s i vous n’êtes pas syndiqué(e). Cette fiche nous permettra de vérifier les informations vous concernant et d’intervenir en CAPD. Le SNUipp vous tiendra informé(e) des résultats. NOM: ………………………………..…..... Prénom: …………………………… Nom de jeune fille: ………….…………………. Date de naissance: ……………… Adresse perso: ………………………………………………………………………. ………………………………………………………. Téléphone: …………………. Mail : ………………………………………………………………………………... École: ………………………………………… adresse de l’école: ………………... ………………………………………………………………………………………. Échelon: ………………….. Depuis le: ….…/………/...…… Note pédagogique (avant le 1.03.2006): ………………date:……/………/………. Diplômes universitaires:…………………………… Diplômes professionnels: …………………………. Ancienneté Générale des Services au 1/09/2006: ……..ans ………..mois ……...jours. Directeur en 2005/2006 : oui ? non ???? affecté en ZEP en 03/04 : oui ? non ??????????en 04/05: oui ? ?????????????en 05/06: oui ? non ??? non ???? Cadre réservé aux élus du personnels A: ………………. N: ………………. Cor: …………….. D.U.: ………….… D.P.: ……………. Directeur: ……….. ZEP: ……………. Total: ………..…… Barème : ……………….. Classement : ……………. Intégration: …………….. Correctif de note Un correctif de note d’inspection a été mis en place : Jusqu’au 8° échelon inclus: 1/4 de point (max 1 point) à partir de la 4° année de retard (x 2). A partir du 9° échelon: 1/4 de point par an pour la 4° et la 5° année de retard (x 2). 1/2 point par an pour la 6° et audelà d’année de retard. Le nombre de places pour l’Essonne en 2005 était de 328 pour un no mbre égal de candidats. Donc tous les collègues ont été intégrés. Ce ne sera peut-être pas le cas cette année. N'oubliez pas de nous envoyer la fiche de contrôle ci-dessus dès maintenant. La CAPD est prévue le 6 juin. Pierre Bertrand et Alain Goiny suivent ce dossier au SNUipp. N’hésitez pas les contacter les lundi, mardi et vendredi. 91 Actualités n° 104 p 7 BULLETIN D’ADHÉSION 2005-2006 A retourner à: SNUipp 91, Maison des syndicats, 12 place des terrasses, 91034 EVRY Cedex • Instit • Prof d’Ec • PE hors Cl • Adhérent 04/05 • Nouvel adhérent …..ème échelon • Retraité(e) • Aide-éduc NOM: Nom de jeune fille: Adresse personnelle : Prénom: Date de naissance: Je me syndique au SNUipp afin de contribuer à la défense des intérêts matériels et moraux des personnels, actifs et retraités, au développement du Service Public d'Éducation, au maintien de l'unité de la profession. Le SNUipp pourra utiliser les renseignements ci-dessus pour m'adresser les publications éditées par le syndicat. Je demande au SNUipp de me communiquer les informations professionnelles et de gestion de ma carrière auxquelles il a accès à l'occasion des commissions paritaires et l'autorise à faire figurer ces informations dans des fichiers et des traitements automatisés dans les conditions fixées par les articles 26 et 27 de la loi du 6.01.1978. Cette autorisation est révocable par moi-même dans les mêmes conditions que le droit d'accès en m'adressant au SNUipp-91. Date: ..............................Signature: • Directeur ....... classes • Adjoint • Spécialisé (préciser) option ........ • IMF (préciser) ………...…………... • Tit mobile (préciser) ZIL ou BD • Psychologue • PE1/PE2 Téléphone: e-mail: Lieu d’exercice et de rattachement (préciser le type d’établissement et la commune) • à TD • à TP Cotisation: ………………... (voir tableau ci-dessous) Je choisis le prélèvement : •1 - • 2 - • 3 - • 4 - prélèvements (je joins un RIB, RIP ou RICE) Je choisis de payer en chèques en : •1 - • 2 - • 3 - • 4 chèques. CATÉGORIES • Temps partiel Quotité: ……. • CLD/CLM • Disponibilité • Congé parental • Congé formation ÉCHELONS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Instituteur adjoint € 97 101 103 105 108 110 112 118 124 131 145 Prof d’école adjoint € 99 106 111 117 123 131 138 149 159 171 184 Prof d’école hors classe adjoint € 136 154 165 176 190 203 214 Autres fonctions: à ajouter à la cotisation d’adjoint ... Directeurs: 2 à 4 cl: + 4 € / 5 à 9 classes: + 8 € / 10 classes et plus: + 11 € Spécialisés: + 5 € . Directeurs de SEGPA: + 13 € / Directeurs EREA / ERDP : + 32 € Retraités: 103 € / Aide-éducateur: 33 € PE1 alloc: 69 € / PE1 non alloc: 33 € . PE2 1er éch: 99 € / PE2 2ème éch: 106 € Dispo et congé parental: 69 € (part nationale) / Temps partiel: au prorata de la quotité (minimum 69 € part nationale). Congé de formation: 85% de la cotisation ?? AUTORISATION DE PRÉLÈVEMENT N° NATIONAL D’ÉMETTEUR J’autorise l’Établissement teneur de mon compte à prélever sur ce dernier, si sa situation le permet, tous les prélèvements ordonnés par le créancier désigné ci-dessous. En cas de litige sur un prélèvement, je pourrai en faire suspendre l’exécution par simple demande à l’Établissement teneur de mon compte. Je réglerai le différend directement avec mon créancier. NOM, PRÉNOMS ET ADRESSE DU DÉBITEUR 460 668 NOM ET ADRESSE DU CRÉANCIER SNUipp Essonne Maison des Syndicats 12 place des terrasses 91034 ÉVRY Cedex NOM ET ADRESSE POSTALE DE L’ÉTABLISSEMENT TENEUR DU COMPTE A DÉBITER Compte à débiter Code Numéro de compte Date ……………………………Signature: Code guichet Clé Joindre un Relevé d’Identité Bancaire (RIB), Postal (RIP) ou de Caisse d’Epargne (RICE)