Racine mi-ange mi-démon
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Racine mi-ange mi-démon
Handball N1F Vesoul – Palente-Orchamps, samedi Racine mi-ange mi-démon Vesoul. Quand on fait connaissance avec Lucie Racine hors du terrain, il est difficile de se rendre compte qu’il s’agit de la même personne aperçue sur les parquets de handball. Douce, souriante, la jolie Vésulienne se transforme en véritable guerrière dès son entrée sur le terrain. Agaçante pour ses adversaires, dure au mal et dotée d’un fort caractère, « Lulu », comme la surnomment ses partenaires, fait l’unanimité au sein du vestiaire haut saônois. Ludivine Mikolon, sa partenaire le confirme : « Lucie à une place importante dans l’équipe. En match, elle se dépense sans compter et n’abandonne jamais. Elle a su s’imposer en tant que pivot titulaire, ce qui en fait donc un pilier aussi bien en attaque qu’en défense. En dehors et sur le terrain, bien qu’elle n’hésite pas à dire ce qu’elle pense, elle est une personne très attachante ». Membre à part entière de l’équipe de Nationale 1, la joueuse de Cheikh Seck n’a pourtant pas toujours fait de ce sport, une priorité. Après avoir débuté le handball dans le Jura, l’étudiante en agro-alimentaire a évolué à l’ESBF en moins de 18 ans nationaux avant de s’accorder une longue pause de 5 ans pour profiter de son autre passion, l’équitation, qu’elle pratique également à haut niveau. Il aura fallu l’insistance de sa grande sœur Cécile, dit -elle avec le sourire, pour qu’elle retrouve le chemin du gymnase Jean-Jaurès. Aujourd’hui, la numéro 15 vésulienne K Lucie Racine, un pivot plutôt « optimiste concernant la suite de la saison. » Photo Bruno GRANDJEAN ne regrette rien et semble satisfaite de cette saison : « Je suis contente de notre première partie de championnat. Les jeunes progressent très vite à l’instar de Coline Woerner, qui ne va pas tarder à exploser. Le début de saison a été difficile car il leur fallait un temps d’adaptation à ce niveau qui est nouveau pour elles. Je suis plutôt optimiste pour la suite de notre saison ». Concernant son avenir, celle qui aura bientôt pour mission d’examiner le contenu de nos assiettes, reste vague : « je ne sais pas encore si j’aurai la possibilité de continuer le handball au CSVHS car mes études vont sûrement m’amener à quitter la région. J’espère tout de même obtenir une place en école d’ingénieur dans le secteur pour continuer l’aventure avec l’équipe ». Ce qui est certains en tout cas, c’est que la Lionne, comme elle se caractérise elle-même, montrera les crocs une nouvelle fois face à Palente samedi avec pour idée d’accrocher une nouvelle victoire à son tableau de chasse.