La digue à la mer - Chemins des Parcs
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La digue à la mer - Chemins des Parcs
Parc naturel régional de Camargue En partenariat avec La digue à la mer Saintes-Maries-de-la-Mer Le phare de la Gacholle (J-E Roche / Parc naturel régional de Camargue) Portés par les embruns, partez à la découverte des paysages de la basse Camargue entre la mer et les étangs. Informations pratiques Pratique : PEDESTRE Durée : 4 h Quelques passages légèrement ensablés, sinon tout le reste de l’itinéraire est facile… et tellement beau ! La digue qui isole le delta du Rhône de l’influence de la mer, révèle d’étonnantes étendues sauvages et de belles lagunes. Au cœur de la Réserve Nationale, s’activent oiseaux de mer et oiseaux de milieux saumâtres : mouettes, sternes, goélands, flamants roses, canards, hérons, limicoles… Longueur : 13.6 km Dénivelé positif : 5 m Difficulté : Facile Type : Traversée Thèmes : Eaux et rivières, Faune, Point de vue 23 fév. 2017 • La digue à la mer 1/9 Itinéraire Départ : Parking de la Gacholle, au sud d'Arles Arrivée : Office de tourisme, Les Saintes-Maries-de-la-Mer Du parking de la Gacholle, prendre la digue à la mer en direction du phare sur les sentiers balisés. Rester sur la digue et les chemins indiqués (Réserve nationale de Camargue). 1- Au niveau du Pertuis de Rousty, poursuivre la digue sur 6 km et rejoindre le village de Saintes-Maries-de-la-Mer. Variante : réaliser la traversée dans l'autre sens, au départ des Saintes-Maries-de-laMer. 23 fév. 2017 • La digue à la mer 2/9 Sur votre chemin... Le phare de la Gacholle (A) La telline (C) La sterne caugek (E) La plage et les dunes (G) Les étangs et marais salants (I) La Réserve marine (B) La digue à la mer (D) La Réserve naturelle nationale de Camargue (F) La mouette rieuse (H) Les ouvrages hydrauliques (J) 23 fév. 2017 • La digue à la mer 3/9 Toutes les informations pratiques Recommandations Chemin de terre sur 2/3 de son parcours, la piste est impraticable par temps de pluie. Emprunter cet itinéraire est déconseillé par vent fort. Pas de point d'eau, ni de possibilité de restauration : penser à prendre boissons et nourriture. Possibilité d'acheter de l'eau et le nécessaire de réparation de crevaison au Phare de la Gacholle (week-end et vacances scolaires de 11h à 17h). La fréquentation des dunes est strictement interdite, même à pied. L'accès à la mer se fait par les chemins balisés. Profil altimétrique Altitude min 0 m Altitude max 1 m Transports Accès routier Réseau de transport Envia : Ligne 20 > Arles/Les Saintes-Maries-de-la-Mer par Albaron (Porte-vélos gratuits). Phare de la Gacholle, à 30 km au sud d'Arles en direction de Salin-de-Giraud. Au niveau de Peaudure, tourner à droite vers le Grand Badon puis à droite vers Mas Saint-Bertrand (D36c). Ensuite, tourner à gauche et rouler jusqu’au parking du phare. Parking conseillé Parking de la Gacholle, Arles Lieux de renseignements Musée de la camargue Mas du pont de rousty, 13200 Arles [email protected] Tel : +33 (0)4 90 97 10 40 http://www.parc-camargue.fr/ 23 fév. 2017 • La digue à la mer 4/9 Le phare de la Gacholle (A) Situé à 1500 m à l’intérieur des terres, le phare de la Gacholle a été mis en service en 1884. Il permet l'accès au mouillage du golfe de Beauduc en évitant les dangers de la pointe du Sablon. Haut de 17 m, il est alimenté par des panneaux solaires et se distingue par son feu à secteurs colorés vert, blanc et rouge. Le phare de la Gacholle est l’un des points d’accueil de la Réserve naturelle de Camargue. Une exposition sur le littoral camarguais est ouverte les week-ends et jours fériés ainsi que pendant les vacances scolaires de 11h à 17h, entrée libre. Deux autres phares ont été construits : le phare de Beauduc (1903) et le phare de Faraman (1840). La Réserve marine (B) Le cantonnement de pêche du golfe de Beauduc a été créé en 2013. L’objectif était de restaurer cette zone de nurserie pour poissons en créant une "zone abri". D’une surface de 450 ha et située à 700 m du rivage, la zone est interdite à tout type de pêche, au mouillage, au dragage et à la plongée. 6 balises jaunes permettent de la matérialiser en mer. Le suivi scientifique se réalise en partenariat avec les pêcheurs et l’ensemble des acteurs du monde marin. La surveillance en mer ainsi que la sensibilisation sont réalisés par les agents du Parc. La telline (C) La telline est un petit coquillage qui vit enfoui à quelques centimètres dans le sable du littoral, à proximité du rivage. Sa teinte varie du jaune citron au brun, en passant par le saumon. Il tire son nom de ses valves étalées comme deux ailes de papillon lorsqu’il est échoué. Le matin, les telliniers, ramassent en mer ce bivalve à l’aide d’un petit chalut en forme de filetrâteau. L’exploitation de cette ressource est soumise à licence en Camargue. Pêcheurs amateurs, respectez la ressource et les consignes (1,5 kg/jr/pers. ; taille min : 2,5 cm). 23 fév. 2017 • La digue à la mer 5/9 La digue à la mer (D) Au cours du XIXème siècle, la Camargue a fait face à de fréquentes crues, provoquant des dégâts considérables. Ainsi, la digue à la mer a été construite entre 1857 et 1859 pour protéger la Camargue des entrées marines automnales et hivernales dans les terres qui empêchaient tout développement agricole dans le sud de la Camargue. Haut de 2 m à 2,50 m, cet ouvrage s’étend sur un linéaire de plus de 40 km. Elle sépare les lagunes des étangs centraux de Camargue, constituant ainsi une limite visuelle dans un paysage infini. La sterne caugek (E) Les sternes sont des oiseaux migrateurs au long cours qui parcourent plusieurs milliers de kilomètres durant leurs voyages. Leur destination finale est l’Afrique occidentale. La sterne caugek est caractérisée par une tête entièrement noire avec une huppe ébouriffée sur la nuque, un long bec noir légèrement incurvé et jaune, un corps effilé gris cendré et de longues ailes. Cette espèce migratrice, surtout présente sur le bord de mer et les lagunes, est observable durant la période de reproduction (printemps/été). La Réserve naturelle nationale de Camargue (F) La Réserve nationale de Camargue a été créée en 1927 par la Société Nationale de Protection de la Nature, pour protéger les espèces animales et végétales. Véritable cœur de la Camargue, la Réserve couvre 13 117 ha, dont une grande partie est formée par l’étang du Vaccarès. La réserve offre de nombreuses possibilités d’accueil et de balades : la Capelière, Salin-deBadon et le phare de la Gacholle. La Capelière est le point d’accueil de la Réserve. Vous y trouverez expositions, documentations, sentiers de découverte… Des autorisations pour les observatoires de Salin-de-Badon sont délivrées à la Capelière. 23 fév. 2017 • La digue à la mer 6/9 La plage et les dunes (G) Sableuses, les plages camarguaises s’étendent sur 70 km environ. Les dunes littorales, qui composent ce paysage, présentent une grande valeur paysagère et botanique grâce à une flore spécifique et à des espèces d’insectes rares. Ces espèces animales et végétales, adaptées au sol sableux, à la sécheresse et au sel, vivent dans les dunes (lézard, lys maritime, oyat...). Riches mais également fragiles, veillez donc, lors de votre passage, à ne pas déchausser les racines des oyats qui s’y accrochent. La fréquentation des dunes est strictement interdite, même à pied. La mouette rieuse (H) Le plumage de la mouette rieuse est blanc sur l’ensemble du corps, à l’exception de ses ailes grises et noires aux extrémités d’août à décembre. L’adulte est reconnaissable grâce à des taches sombres derrière les yeux. Sa tête blanche arbore un plumage nuptial de couleur chocolat. Son bec court, fin et pointu, est rouge et noir à la pointe, tout comme ses pattes et ses doigts. Son régime alimentaire est composé d’insectes, de vers, de crustacés mais également de végétaux et de déchets ménagers. Les étangs et marais salants (I) Situés en basse Camargue, les étangs peu profonds sont séparés de la mer par un cordon sableux. En communication intermittente avec la mer par l’intermédiaire de vannes, ces étangs sont saumâtres ou salés. Lieux d’accueil privilégiés pour les oiseaux et les poissons, ils jouent aussi un rôle majeur pour la gestion de l’eau. Du fait de leur étendue et de leur richesse en invertébrés, ils sont des zones appréciées par les oiseaux, notamment par le flamant rose. 23 fév. 2017 • La digue à la mer 7/9 Les ouvrages hydrauliques (J) La Camargue est un lieu d’échanges permanents entre la mer et les étangs. Afin de réguler les échanges entre ces deux milieux, trois pertuis (ou vannes) ont été disposés le long de la digue. Le pertuis de la Fourcade représente la seule zone d’échange fonctionnelle en permanence entre les étangs et la mer. Il permet la circulation de l’eau et des poissons, et joue un rôle majeur pour les échanges migratoires, la faune, la salinité et les niveaux d’eau, la pêche, l’alevinage ainsi que la gestion des crues. 23 fév. 2017 • La digue à la mer 8/9 • En aucun cas les auteurs des contenus de ce site ne sauraient être tenus pour responsables de problèmes ou d'accidents sur les itinéraires cités. • Cependant, nous comptons sur vous pour signaler toutes contradictions importantes entre cette fiche et le terrain. • Pensez également à signaler les éventuels problèmes rencontrés pendant votre balade sur http://sentinelles.sportsdenature.fr (erreur de balisage, panneau défectueux, pollution, conflit d'usages…). • La vente de cette fiche est autorisée au coût d'impression. • Ne pas jeter dans la nature. L'outil Geotrek a été financé par l'Union européenne, le Parc national des Ecrins et le Parc national du Mercantour. Le projet Chemins des Parcs est financé par la Région Provence-Alpes-Côte-d'Azur et les Parcs naturels régionaux des Alpilles, de Camargue, du Luberon, du Queyras et du Verdon. Ce projet partenarial rassemble également le Comité Régional du Tourisme, les agences départementales de développement touristique, les offices de tourisme et les syndicats d'initiative. www.cheminsdesparcs.fr Propulsé par geotrek.fr Avec le soutien de 23 fév. 2017 • La digue à la mer 9/9