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Charles GOUNOD est un compositeur français plutôt méconnu de la période romantique. Vous connaissez pourtant de nom au moins un air fameux, grâce à Hergé qui fait chanter à la Castafiore l’Air des Bijoux (« Ah je ris! »), tiré du plus célèbre opéra de Gounod: Faust. Nous vous proposons aujourd’hui l’écoute d’une pièce originale dans sa construction. En effet, Gounod, comme presque tout apprenti pianiste, a joué le Premier Prélude du premier livre du Clavecin Bien Tempéré de Bach (1685-1750). Adulte, il improvisa une mélodie sur le thème de ce prélude. Plus tard, avec le concours de Zimmermann, grand pianiste de son temps et futur beau-père de Gounod, cette mélodie fut adaptée pour cordes et clavier et il choisit de transformer la mélodie en un chant : l’Ave Maria. Chants Sacrés *** Samuel BARBER commence à composer dès l'âge de sept ans. Il étudie à l'Institut Curtis à Philadelphie avant de devenir élève de l'académie américaine de Rome en 1935. L'année suivante, il écrit son quatuor à cordes en si mineur, dont il arrangera plus tard le second mouvement, à la suggestion d'Arturo Toscanini, pour orchestre à cordes sous le nom Adagio for Strings, puis pour choeur sous le nom d'Agnus Dei ; ce mouvement deviendra très populaire. La popularité de l'Adagio a quelque peu occulté le reste de son oeuvre. Aucune de ses autres pièces n'a connu le même succès, mais certaines sont régulièrement jouées et enregistrées. Toutefois, Barber est considéré comme l'un des plus talentueux compositeurs américains du XX e siècle. Il a évité les expérimentations de ses contemporains, préférant des harmonies et des formes plus traditionnelles. Son œuvre mélodique est souvent décrite comme néoromantique. Ses oeuvres ultérieures, notamment le Third Essay for Orchestra et la Medea's Dance of Vengeance, font montre d'une utilisation magistrale d'effets percussifs, de modernisme et d'effets néo-stravinskiens. Le compositeur meurt à New York à 70 ans en 1981. *** Jean-Sébastien BACH a composé ses cantates pour cinq cycles annuels de 59 cantates destinées à chacun des dimanches et fêtes de l’année liturgique luthérienne. De ces 300 cantates où se mêlent les influences du concerto profane,du concert sacré et de l’opéra italien moins de 200 authentiques nous sont parvenues. Jesus bleibet meine Freude "Jésus que ma joie demeure" est le 10ème et dernier mouvement , le plus célèbre, de la cantate "Herz und Mund und Tat und Leben" ("Le coeur et la bouche et l’action et la vie" , répertoriée BWV 147a), qui fut jouée en l’état à Leipzig en 1723. D’après Claude Mériaux 2012 Vous REQUIEM KV 626 de WOLFGANG AMADEUS MOZART Direction : Benoît SCHAEFFER avec Frédérique BUR Hautbois Emmanuelle CHOPIN Basson Lionel POULIN Clarinette Philippe JACQUES Cor Jacques BEGOT Violon Jean-Charles REGIN Violoncelle ensemblevocalsarreguemines.fr L’Ensemble Vocal du Conservatoire de Sarreguemines dirigé par Benoît SCHAEFFER est heureux de vous présenter son programme 2016 « Chants Sacrés » avec comme pièce maîtresse le fameux Requiem de Mozart dans une version inédite, l’orchestre étant remplacé par un ensemble instrumental de six musiciens tous originaires de Moselle-Est. Les solistes sont des membres du choeur. Continuer à vous présenter des programmes de musique classique de qualité et notamment des grandes œuvres du répertoire reste un objectif prioritaire de notre association et nous remercions le public qui par sa présence et ses dons nous apporte son soutien. Nous remercions La ville de Sarreguemines et les collectivités organisatrices de concert en Moselle-Est et en Alsace Bossue qui vont nous permettre en 2016 de donner ce concert plusieurs fois et de valoriser le travail des choristes ,solistes et musiciens et du chef de choeur. Georg Friedrich HAENDEL (1685-1759) « Hallelujah » Tomaso ALBINONI (1671-1751) « Adagio » Charles GOUNOD (1818-1893). « Ave Maria » Samuel BARBER (1910-1981) « Agnus Dei » Jean-Sébastien BACH (1685-1750) « Jesu bleibet meine Freude » Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791) Requiem KV 626 complèté par Franz Xaver SÜSSMAYR avec Denise CASTE - KERSTEN Soprano - Suzan HUG Alto Olivier GANAYE Ténor - Benoit SCHAEFFER Basse Création du REQUIEM : il est établi que MOZART reçut, vers l’été 1791 une commande émanant du comte Walsegg-Stuppach, lui demandant de composer un Requiem, à la mémoire de son épouse. Fatigué par d’incessants voyages en Europe, et alors qu’on le boude à Vienne, il ne peut trouver la force d’honorer la promesse faite au commanditaire de composer un Requiem en un temps record et il sera fauché par la maladie en plein travail. L’analyse de la partition autographe révèle que MOZART rédigea les esquisses détaillées de l’Introïtus, du Kyrie, et de la Séquence (jusqu’à la huitième mesure du Lacrimosa),ainsi que celles d’un Amen fugué et de l’Offertorium. De son vivant il confia la fastidieuse mission d‘écrire les parties de cordes du Kyrie à l’un de ses élèves Freystädtler et celles de trompettes et timbales à son assistant Süssmayr. Après la mort de son mari ,Constance confie à Süssmayr l’achèvement de l’oeuvre. Cette version demeure la plus convaincante, car elle est entièrement dominée par la stature de MOZART, entre imaginaire baroque et style classique, entre le désarroi universel et l’effroi d’un homme seul face à la mort. Extrait de Classica décembre2015-janvier 2016 Georg Friedrich HAENDEL est un compositeur anglais d’origine allemande du 18ème siècle. Admiré du public, fréquentant l’élite intellectuelle et sociale de son époque, ce compositeur prolixe d’opéras et d’oratorios, apparaît à la fois comme un des derniers humanistes de la Renaissance, mais aussi comme un représentant du siècle des Lumières en Europe. Il laisse une œuvre immense et variée, d’une grande spiritualité. Travailleur acharné au caractère impétueux, Haendel se présente comme l’homme qui synthétise l’art européen de l’époque : influencé par des cultures diverses (Allemagne, Italie, France et Angleterre), il écrit une musique inventive, aux formes nobles, majestueuses et à l’harmonie sensuelle. Il magnifie l’oratorio, et la musique dans ses opéras exprime parfaitement les nuances d’une dramaturgie psychologique pour laquelle Haendel s’impose, annonçant ainsi les œuvres de Haydn et Mozart. L’hallelujah est extrait de L'oratorio « Le Messie » écrit en 1741 à Londres en 24 jours sur un livret en anglais inspiré de la Bible et créé à Dublin le 13 avril 1742. Haendel a eu de nombreux soucis avec cette pièce à cause de la puissance sonore absolument démesurée pour une oeuvre religieuse. Elle fut jouée à peine cinq fois de son vivant. D’après Francemusique.fr *** Tomaso ALBINONI musicien vénitien figure en bonne place aux cotés de Vivaldi et Marcello et s’il n’eut pas le génie et l’originalité du prêtre roux, son art, d’un bel équilibre et d’une belle élégance mérite le plus grand respect. Il a précédé Vivaldi dans la voie du concerto à un seul soliste et il a suscité l’intérêt de J.S.BACH qui, dit on, faisait volontiers étudier ses oeuvres en contrepoint à ses élèves. Mais Tomaso ALBINONI a t-il composé l’ADAGIO qui a fait sa gloire ? Remo GIAZOTTO (1910-1998) musicologue italien découvre en 1930 l’existence du compositeur vénitien, alors complètement oublié et entreprend de faire revivre son œuvre. Il y consacrera toute sa vie. Ses recherches le conduisent à Münich et à Dresde au printemps 1945 dans les ruines fumantes de la bibliothèque détruite par les bombardements alliés. Que se passe t’il alors? Il aurait retrouvé un manuscrit ou un fragment d’une sonate d’église datant de 1708 , document qu’il se refusera à produire. De retour en Italie, Giazotto composa cet adagio en sol mineur pour cordes et orgues en l’attribuant à Albinoni. L’œuvre est si harmonieuse, si belle, et si prenante qu’elle est pour beaucoup dans la redécouverte d’Albinoni.
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Chœur Saint-Nicolas et ses invités
Soprano : Marie-Marthe Claivaz
Alto : Sylviane Bourban
Ténor : Massimo Lombardi
Basse : Stephan Imboden
Orchestre de Chambre du Valais