depistage du diabete gestationnel par le screening test de o`sullivan
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depistage du diabete gestationnel par le screening test de o`sullivan
J. sci. pharm. biol., Vol.9, n°2 - 2008, pp. 77-83 © EDUCI 2008 DJOHAN Y.F.1* NIAMKE A.G.2 MONDE A.A.1 KOFFI G.2 DERE K.A.3 CAMARA-CISSE1 SESS E.1 77 DEPISTAGE DU DIABETE GESTATIONNEL PAR LE SCREENING TEST DE O’SULLIVAN RESUME Cette étude avait pour objectif d’évaluer d’hyperglycémie provoquée par voie orale. la pertinence du screening test de O’Sullivan Sur ces 53 femmes, 24 avaient un diabète dans le dépistage du diabète gestationnel gestationnel soit 47,2%. en milieu tropical. - 20,28% (14/69) des gestantes ayant un screening test positif ne présentaient Il s’agissait d’une étude transversale aucun facteur de risque de diabète réalisée chez 178 gestantes venues en gestationnel ; consultation prénatale à la formation sanitaire de Marcory (Abidjan -Côte - toutes les gestantes d’âge gestationnel d’Ivoire). Elles ont toutes bénéficié d’un inférieur à 24 semaines d’aménorrhée et screening test de O’Sullivan suivi d’une ayant le screening test positif présentaient épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie au moins un facteur de risque de diabète orale (HGPO) lorsque le screening test était gestationnel ; positif. Des prélèvements de sang veineux - les différences observées concernant ont été effectués chez les gestantes dans la prise de poids excessive pendant la des tubes contenant un antiglycolytique grossesse et l’indice de masse corporel et un anticoagulant. Les plasmas obtenus supérieur à 25 kg/m² avant la grossesse après centrifugation ont servi au dosage de sont statistiquement significatives aussi la glycémie selon la méthode enzymatique bien pour le screening test (p=0,03) à la glucose oxydase. que pour l’épreuve de HGPO (p=0,02). Par contre, celles observées pour les Au terme de notre étude, nous avons antécédents de macrosomie et de diabète constaté que : familial sont statistiquement significatives - le screening test de O’Sullivan était pour l’épreuve de HGPO (p=0,02) mais ne le positif chez 69 gestantes soit 38,8% de sont pas pour le screening test (p=0,31). la population d’étude. Seulement 53 femmes sur les 69 ont accepté l’épreuve 1- Service de Biochimie, CHU 2- Service de Biochimie, CHU 3- Service de Biochimie, CHU * Correspondance : DJOHAN yahoo.fr de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire de Treichville, Abidjan, Côte d’Ivoire de Bouaké, Côte d’Ivoire Y.F, 09 BP 3669 Abidjan 09 Cel : 08 54 18 15, E-mail : ferdinand_johan2@ J. sci. pharm. biol., Vol.9, n°2 - 2008 DJOHAN Y.F. & al. : Dépistage du diabte gestationnel par le screening test... © EDUCI 2008 78 Le screening test de O’Sullivan bien qu’étant un bon test de dépistage du diabète gestationnel présente parfois de faux positifs. En l’absence d’un facteur de risque de diabète gestationnel, le screening test de O’Sullivan n’est pas nécessaire avant 24 semaines d’aménorrhée. Certains facteurs de risque tels que la prise de poids excessive pendant la grossesse, l’indice de masse corporel supérieur à 25 kg/m² avant la grossesse, les antécédents de macrosomie et de diabète familial sont presque toujours associés à un diabète gestationnel. Mots clés : Diabète gestationnel, Screening test, Dépistage. SUMMARY for less than 24 weeks and screened The objective of this study was to assess positive by O’Sullivan test, there was at the relevance of O’Sullivan screening test in least one gestational diabetes risk factor. detecting gestational diabetes in a tropical Depending on the excessive weight gain environment. during pregnancy and the body mass index It was a descriptive survey performed (BMI) superior to 25kg/m² before pregnancy, among 178 pregnant women who came for the difference in the results of the O’Sullivan a prenatal visit to the health community test (p=0,03) as well as the HGPO (p=0,02) center of Marcory (Abidjan - Ivory Coast). are statistically significant. Nevertheless, ll of them were screened by O’Sullivan for the history of macrosomia and history of test and then by hyperglycemia provoked family diabetes, the difference in the results by oral way (HGPO) when the screening are statistically significant for HGPO (p=0,02) test was positive. Venous blood samples but not for the screening test (p=0,31). were taken on these pregnant women in Although being a good gestational tubes containing an antiglycolytic and an diabetes screening method, the O’Sullivan anticoagulant. The serum obtained after test gives sometimes false positive results. centrifugation was used for the dosage In the absence of gestational diabetes risk of the glycemia according to the glucose factor, this test is not necessary before 24 oxidase enzymatic method. weeks of amenorrhoea. Some risk factors The O’Sullivan screening test was like excessive weight gain during pregnancy, positive for 69 out of 178 (38.8%) women. BMI superior to 25kg/m² before pregnancy, Only 53 out of 69 (78.8%) women consented history of macrosomia and history of family for the HGPO; of those 53 women, 24 diabetes are almost always associated to (47.2%) had a gestational diabetes. Among gestational diabetes. women screened positive by O’Sullivan Key words : Gestational Diabetes, test, 20.3% (14/69) had no gestational Screening Test, Screening. diabetes risk factor. For all women pregnant J. sci. pharm. biol., Vol.9, n°2 - 2008 DJOHAN Y.F. & al. : Dépistage du diabte gestationnel par le screening test... © EDUCI 2008 79 INTRODUCTION Le diabète gestationnel est un trouble de la tolérance au glucose de gravité variable, ayant débuté ou ayant été découvert en cour de grossesse, et sans préjuger de la persistance éventuelle d’un trouble de la tolérance au glucose après l’accouchement [NDDG 1979]. La physiopathologie est liée à la mauvaise compensation de l’insulinorésistance physiologique observée au second trimestre de la grossesse. Les cellules bêtapancréatiques ne pouvant plus produire suffisamment d’insuline, se développe alors une hyperglycémie à l’instar de celle observée au cours des diabètes de types 2. Officiellement reconnu comme entité clinique en 1979 [ACOG 2001], le diabète gestationnel a fait l’objet de plusieurs conférences internationales en vue d’harmoniser les critères diagnostics. La définition du diabète gestationnel n’est pas univoque [Lepercq 2004] dans la mesure où les modalités de dépistage et les seuils glycémiques de positivité diffèrent en fonction des équipes. En effet, si le diagnostic repose dans tous les cas sur la pratique de mesures de glycémie après charge en glucose, l’importance de cette charge ainsi que les seuils de glycémie retenus pour affirmer le diagnostic sont loin d’être universels. Plusieurs auteurs [Carpenter 1982, Pinget 1979] ont proposé des schémas diagnostics qui, dans l’ensemble, sont à la fois pénibles et coûteux pour les gestantes dans nos pays en voie de développement. Face à cette situation, O’Sullivan [1973] a proposé un test de dépistage du diabète gestationnel qui avait l’avantage d’être moins contraignant et moins coûteux. En l’absence d’un consensus concernant le diagnostic du diabète gestationnel et vu les conséquences néfastes de cette pathologie tant pour la mère que pour l’enfant, il nous a paru opportun d’évaluer le pouvoir de dépistage du diabète gestationnel par le screening test de O’Sullivan en milieu tropical. MATERIEL ET METHODES MATERIEL METHODES L’étude a été réalisée chez 178 gestantes de tout âge maternel et de tout âge gestationnel venues en consultation prénatale à la formation sanitaire de Marcory (Abidjan, Côte d’Ivoire). Les gestantes qui présentaient un antécédent de diabète sucré n’ont pas été incluses dans notre étude. Les prélèvements de sang ont été faits avec des aiguilles et des tubes vacutainer stériles à usage unique. Chaque tube contenait un antiglycolytique (fluorure de sodium) et un anticoagulant (oxalate de potassium). Les dosages ont été réalisés sur un automate multiparamétrique, le LYASYS (Analyser Medical System, Rome - Italy). Il s’agissait d’une étude transversale descriptive au cours de laquelle toutes les gestantes sélectionnées ont bénéficié du screening test de O’Sullivan. Les gestantes pour lesquelles le screening test était positif ont bénéficié ultérieurement d’une épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) de O’Sullivan. Le screening test a consisté à faire deux prélèvements de sang veineux pour le dosage de la glycémie chez chaque gestante. Le premier prélèvement a été fait à jeun et le second une heure après avoir fait boire à la gestante une solution de 50 g de glucose pur anhydre (Cooper, France) dans 100 ml J. sci. pharm. biol., Vol.9, n°2 - 2008 DJOHAN Y.F. & al. : Dépistage du diabte gestationnel par le screening test... © EDUCI 2008 80 d’eau. Le test était positif pour une glycémie post charge supérieure ou égale à 1,30 g/l (7,2 mmol/l). Le test était négatif pour une glycémie post charge inférieure à 1,30 g/l (7,2 mmol/l) [Hidar 2001]. L’épreuve de HGPO de O’Sullivan a consisté à faire quatre prélèvements de sang veineux pour le dosage de la glycémie. Le premier prélèvement a été fait à jeun. Les trois autres prélèvements ont été faits chaque heure pendant trois heures après avoir fait boire à la gestante une solution de 100g de glucose pur anhydre (Cooper, France) dans 250 ml d’eau [Bastard 2002]. Selon la NDDG [1979] les valeurs seuils étaient les suivantes : 1,05 g/l à jeun, puis 1,90 g/l ; 1,65 g/l et 1,45 g/l respectivement une, deux, trois heure(s) après. Ont été déclarées diabétiques toutes les gestantes chez lesquelles deux des valeurs étaient supérieures aux valeurs seuils. Dans les deux cas, les gestantes étaient à jeun pendant au moins 12 heures depuis la veille. Les prélèvements obtenus ont été homogénéisés, centrifugés à 3000 tours par minute pendant cinq minutes. Les plasmas obtenus ont servi au dosage de la glycémie par la méthode enzymatique à la glucose oxydase. Le poids et la taille des gestantes ont été mesurés respectivement à l’aide d’un pèsepersonne et d’une toise. L’indice de masse corporelle (IMC) a été calculé selon la formule suivante : IMC = Poids (kg) / Taille (m²). Les limites standards de l’IMC ont été fixées comme suit : IMC inférieur à 25 kg/m² : sujet de poids normal ; IMC supérieur ou égal à 25 kg/m² et inférieur à 30 kg/m² : surpoids ; IMC supérieur ou égal à 30 kg/m² : sujet obèse [WHO 2004]. De nombreux facteurs de risque orientent le dépistage du diabète gestationnel. Pour notre étude, nous nous sommes intéressés aux facteurs de risque suivants : âge supérieur à 30 ans, antécédent familial de diabète, antécédent personnel de diabète gestationnel, index de masse corporelle supérieur à 25 kg/m², antécédent de macrosomie et la prise de poids excessive au cours de la grossesse. L’analyse statistique des données a été faite sur le logiciel Epi info version 6.0. Nous avons utilisé le test de CHI deux et le test exact de Fisher. Une valeur de p<0,05 a été considérée comme statistiquement significative. RESULTATS Le screening test de O’Sullivan était d’aménorrhée et ayant un screening test positif chez 69 gestantes soit 38,8% de la positif présentaient au moins un facteur de population d’étude. Seulement 53 femmes risque de diabète gestationnel. sur les 69, ayant un screening test positif, Dans notre étude, les facteurs de risque ont accepté l’épreuve d’hyperglycémie majeurs de diabète gestationnel étaient : provoquée par voie orale. Sur ces 53 femmes, l’indice de masse corporel supérieur à 24 avaient un diabète gestationnel soit 25 kg/m² avant la grossesse, la prise de 47,2%. Nous n’avons trouvé aucun facteur poids excessive pendant la grossesse, de risque de diabète gestationnel chez l’antécédent de macrosomie et l’antécédent 20,28% (14/69) des femmes chez lesquelles de diabète familial. Selon nos résultats, le screening test était positif et chez 4,17% l’âge de la femme, la parité et l’âge (1/24) des femmes chez lesquelles le gestationnel apparaissent comme des diagnostic de diabète gestationnel a été facteurs de risque mineur (Tableau). retenu. Toutes les gestantes dont l’âge gestationnel était inférieur à 24 semaines J. sci. pharm. biol., Vol.9, n°2 - 2008 DJOHAN Y.F. & al. : Dépistage du diabte gestationnel par le screening test... © EDUCI 2008 81 Tableau : Facteurs de risque du diabète gestationnel avec les tests de O’Sullivan. Aspects épidémiologiques Screening test de O’Sullivan % positif % négatif Valeur de p % diabète (n = 69) (n = 109) gestationnel (n = 24) Age < 30 ans 28,2 71,8 ≥ 30 ans 53,3 46,7 Parité Paucipares 36,0 64,0 Multipares 56,0 44,0 Age gestationnel < 24 semaines 31,8 68,2 ≥ 24 semaines 41,0 59,0 IMC avant la grossesse < 25 kg/m² 32,8 67,2 ≥ 25 kg/m² 50,8 49,2 Antécédent de diabète familial Oui 47,6 52,4 Non 38,8 61,2 Antécédent de macrosomie Oui 48,4 51,6 Non 36,7 63,3 Prise de poids excessive pendant la grossesse Oui 77,8 22,2 Non 36,7 63,3 Epreuve de O’Sullivan % normal Valeur de p (n = 29) 0,001 33,3 53,1 66,7 46,9 0,15 0,052 53,8 46,2 46,2 53,8 0,23 0,36 62,5 42,2 37,5 57,8 0,24 0,03 30,0 65,2 70,0 34,8 0,02 0,6 75,0 48,5 25,0 51,5 0,03 0,31 77,0 35,0 23,0 65,0 0,02 0,018 85,7 39,1 14,3 60,9 0,02 DISCUSSION de grossesse en l’absence de facteur Nos résultats montrent que le screening de risque historique ou de suspicion test de O’Sullivan est un bon test de clinique [ADA 2003, ADA 2004, Ross 2006, dépistage du diabète gestationnel. Toutes Friedman 2006]. Dans notre étude, toutes les gestantes devraient bénéficier d’un les gestantes dont l’âge gestationnel était dépistage systématique du diabète inférieur à 24 semaines de grossesse et gestationnel par le screening test et non ayant un screening test positif présentaient pas seulement celles présentant un facteur au moins un facteur de risque. Il ressort de risque. En effet, 20,28% des gestantes qu’avant la 24e semaine de grossesse, en de notre étude, ne présentaient aucun absence de facteurs de risques, le dépistage facteur de risque mais avaient un screening n’est pas nécessaire. test positif. Selon plusieurs auteurs [Beuchimol 2006, Schmidt 2001, Hidar Le screening test de O’Sullivan était 2001, Olarinoye 2004], près de la moitié positif chez 38,8% des gestantes testées. des diabètes gestationnels apparaissent en Notre résultat corrobore celui de Touzet l’absence de facteurs de risque. [2002] qui a trouvé un taux de 37,3%. Par contre, Carlotti [1996] et Yang [2002] ont Les recommandations existantes trouvé respectivement 18% et 9,4%. Les taux conseillent la réalisation du screening test élevés retrouvés dans notre étude et celle de de O’Sullivan entre la 24e et la 28e semaine J. sci. pharm. biol., Vol.9, n°2 - 2008 DJOHAN Y.F. & al. : Dépistage du diabte gestationnel par le screening test... © EDUCI 2008 82 Touzet pourraient s’expliquer par le fait que notre valeur seuil choisie était de 1,30g/l (7,2 mmol/l) alors que celle des deux autres était de 1,40 g/l (7,7 mmol/l). Une valeur supérieure à la valeur seuil de1,30g/l (7,2 mmol/l) et inférieure à 2 g/l (11,1 mmol/l) signifie une suspicion de diabète gestationnel et impose la réalisation de l’épreuve de HGPO. Toutefois, si la glycémie à une heure au screening test est supérieure ou égale à 2 g/l (11,1 mmol/l), le diagnostic de diabète gestationnel est posé d’emblé, il n’est plus nécessaire de réaliser l’épreuve de HGPO. La gestante doit être traitée [Bush-Brafin 2001, Lassmann-Vague 1996]. Notre étude montre qu’en présence de certains facteurs de risque tels que l’indice de masse corporel supérieur à 25 kg/m² avant la grossesse, la prise de poids excessive pendant la grossesse, l’antécédent de macrosomie et l’antécédent de diabète familial, l’épreuve de HGPO s’impose même si le screening test est négatif. CONCLUSION Le screening test de O’Sullivan bien facteurs de risque tels que la prise de poids qu’étant un bon test de dépistage du excessive pendant la grossesse, l’indice de diabète gestationnel présente parfois de masse corporel supérieur à 25 kg/m² avant faux positifs. En l’absence d’un facteur de la grossesse, les antécédents de macrosomie risque de diabète gestationnel, le screening et de diabète familial sont presque toujours test de O’Sullivan n’est pas nécessaire associés à un diabète gestationnel. avant 24 semaines d’aménorrhée. 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