Guide des études - Guides des Études - Université de Franche
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UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ é t u d i e z à v o t r e r y t h m e p a r U N I V E R S I T É e - l e a r n i n g D E F R A N C H E - C O M TÉ Guide des études Filière histoire http://ctu.univ-fcomte.fr r centre de télé-enseignement u n i v e r s i t a i r e 2015-2016 2010-2011 Version du 9 mai 2016 UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ CENTRE DE TÉLÉ-ENSEIGNEMENT Directeur : Fabrice Bouquet Responsable administratif : Marie-Claude Metge Filière Histoire Directrice des Études : Karin Mackowiak Université de Franche-Comté Centre de Télé-enseignement Universitaire Filière Histoire Bâtiment Louis BACHELIER Domaine Universitaire de la Bouloie 25030 BESANCON CEDEX Téléphone 03 81 66 58 70 Télécopie 03 81 66 58 71 Adresses électroniques Secrétariat filière histoire : [email protected] Directeur du CTU : [email protected] Responsable administrative du CTU : [email protected] Directrice des études de la filière histoire : [email protected] Télé-enseignement : [email protected] http://ctu.univ-fcomte.fr/ Fédération Interuniversitaire de l’Enseignement à Distance http://www.fied.fr/ Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 2 L’équipe du Centre de Télé-Enseignement de l’Université de Franche-Comté Directeur Fabrice Bouquet Responsable des services administratifs Marie-Claude Metge Directeur des Études François Pétiard Coordinateur TICE [email protected] Filière AES Responsable pédagogique Fabienne Oguer Scolarité Stéphanie Jubin Filière FLE Responsable pédagogique Serge Borg Scolarité Isabelle Chefson Filière Géographie Responsable pédagogique Alexandre Moine Scolarité Nadège Mottas Filière Gestion Responsable pédagogique Évelyne Poincelot Scolarité Nadège Mottas, Maryvonne Delanghe Filière Histoire Responsable pédagogique Karin Mackowiak Scolarité Isabelle Amari-Pusset Filière Informatique Responsable pédagogique Fabien Peureux Scolarité Christelle Jacquemin Filière Mathématique Responsable pédagogique François Pétiard Scolarité Élisabeth Féry, Élisabeth Vuillemenot DAEU Responsable pédagogique Fabien Picaud Scolarité Élisabeth Vuillemenot Certification Responsable pédagogique Christophe Lang Correspondant Marc Briot entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Table des matières I Introduction 4 II Informations préalables importantes 5 III Présentation générale 6 IV Inscription 1. Condition d’accès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2. Transfert du dossier universitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3. Dispenses / Équivalences / Dérogations / Validations d’acquis / VAE / VA / VES 4. Stagiaires/Salariés en formation continue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5. Étudiants boursiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6. Carte d’étudiant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7. Tiers temps pédagogique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8. Auditeurs libres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9. Étudiants étrangers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10. Annulation d’inscription . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 7 7 7 8 8 8 9 9 9 9 V Coût de la formation 11 VI Cours et examens 13 VII Le Certificat informatique et internet (C2i) 15 VIII Adresse électronique universitaire, accès à l’Espace Numérique de Travail 17 IX Calendrier général 18 X Généralités sur la filière Histoire 19 XI Modalités de contrôle des connaissances (MCC) 22 XII Licence d’Histoire 32 XIII Master d’Histoire 65 XIV Calendrier des examens 78 XV Examens à l’étranger 81 XVI L’admission préalable pour les étudiants étrangers 85 Renseignements pratiques, plan d’accès 87 3 Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 4 I. INTRODUCTION ATTENTION Nous vous invitons à lire attentivement la partie générale avant d’aborder les pages se rapportant au diplôme que vous préparez, dans la mesure où le non-respect de certaines démarches obligatoires peut remettre en cause le processus d’inscription lui-même. Les demandes de renseignement doivent être adressées par courriel à la scolarité de la filière concernée (voir coordonnées en début de guide). Merci de bien préciser dans votre correspondance : – vos nom, prénom, adresse postale complète, adresse électronique (et, si vous êtes déjà étudiant(e) de l’université de Franche-Comté, votre numéro d’étudiant(e)) ; – le diplôme et l’année concernés. L’ensemble du personnel administratif et enseignant s’efforcera de vous accompagner au mieux dans votre démarche de formation, et vous souhaite le meilleur parcours possible. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Informations préalables importantes II. INFORMATIONS PRÉALABLES IMPORTANTES Les cursus s’organisent de la façon suivante : – le premier cycle est la licence, qui se prépare en trois années, L1, L2 et L3 ; – le second cycle est le master, préparé en deux ans, M1 et M2 ; – le troisième cycle (non proposé au CTU) correspond au doctorat, préparé en trois ans. Ce schéma s’inscrit dans une logique d’harmonisation européenne des diplômes d’enseignement supérieur, et intègre les crédits dits ECTS (European Credit Transfer System). Les études sont organisées selon un rythme semestriel, chaque semestre étant capitalisable séparément : 30 ECTS par semestre. La licence est obtenue dès lors que l’étudiant a capitalisé 180 ECTS (soit 6 semestres) dans un parcours validé par la commission pédagogique de la licence en question. Le master est obtenu dès lors que l’étudiant a capitalisé 120 ECTS (soit 4 semestres) dans un parcours validé par la commission pédagogique du master en question. À noter : – La demi-vitesse est conseillée aux étudiants salariés. Dans ce cas, l’ensemble constitué par les éléments des deux semestres d’une année universitaire est réparti sur deux années. – En licence, un étudiant peut poursuivre son cursus de L1 à L2 tant qu’il n’a pas plus d’un semestre non validé. En revanche, l’admission en L3 n’est possible que si le L1 est validé totalement et qu’au moins un semestre de L2 est validé. – En master, l’accès au M2 n’est possible que si le M1 est validé. De plus, l’accès au M2 n’est pas automatique. L’admission est prononcée après avis de la commission d’admission en M2 qui statue au vu du dossier du candidat. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. 5 Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 6 III. PRÉSENTATION GÉNÉRALE Le Centre de Télé-enseignement Universitaire (CTU), service commun de l’Université de Franche-Comté, c’est : Une mission : l’Enseignement À Distance (EAD) s’adresse : – aux personnes empêchées d’assister aux cours, à celles qui souhaitent reprendre leurs études ou compléter leur formation, ou celles en activité qui veulent mettre à jour leurs compétences, – aux étudiants inscrits en présentiel qui souhaitent réaliser une deuxième inscription, à ceux qui ne trouvent pas ces formations dans leur établissement ou leur pays, . . . L’enseignement à distance dispense une formation identique à celle assurée en présentiel, avec une souplesse supplémentaire d’organisation. Un encadrement pédagogique : près de 200 enseignants de l’université, et près d’une trentaine de personnalités extérieures interviennent au CTU. Des moyens : cours en ligne et/ou polycopiés, exercices, devoirs, corrigés, regroupements pédagogiques à Besançon, activités pédagogiques en ligne, par le biais d’une plate-forme de formation à distance avec accès sécurisé (Moodle). Une préparation à l’entrée à l’université : le Diplôme d’Accès aux Études Universitaires (DAEU) – option lettres : DAEU A, proposé uniquement en présentiel, – option sciences : DAEU B, à distance, avec possibilité de tutorat présentiel. De multiples formations, réparties en sept filières : – Administration Économique et Sociale (AES) : licence (options « Administration et Gestion Territoriale » et « Administration et Gestion des Entreprises »), – Français Langue Étrangère (FLE) : master 1 et 2, – Géographie : master 1 et 2, – Gestion : master 1 et 2, – Histoire : licence, master 1 et 2, – Informatique : licence 3e année uniquement, master 1 et 2 Informatique Avancé et Applications (I2A) et Développement et Validation de Logiciel (DVL), – Mathématique : licence, master 1 et 2, master enseignement 1 et 2. Des diplômes nationaux : les diplômes obtenus par l’enseignement à distance sont des diplômes nationaux délivrés par l’université de Franche-Comté, au même titre que s’ils avaient été préparés en enseignement présentiel. Des partenariats internationaux : la Suisse avec la FS-CH (formation à distance suisse), l’université de Djibouti, l’université du Luxembourg, etc. Un réseau : l’université de Franche-Comté est membre : – de la Fédération Interuniversitaire du Télé-enseignement de l’Est (FIT-Est) qui regroupe quatre universités du nord-est disposant d’un centre de télé-enseignement : CTU de Franche-Comté CFOAD de Dijon [email protected] [email protected] +33 381 665 870 +33 380 395 090 ÉRUDI de Nancy SEPAD de Reims [email protected] [email protected] +33 354 504 670 +33 326 918 666 – de la Fédération Inter-universitaire de l’Enseignement à Distance (FIED), à laquelle sont affiliées 35 universités françaises fortement impliquées dans l’enseignement à distance (site internet : http: //www.fied.fr). Ce réseau permet de couvrir l’ensemble des disciplines universitaires françaises. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Inscription 7 IV. INSCRIPTION Certaines règles fondamentales régissent l’inscription, quelle que soit la filière envisagée. L’observation scrupuleuse de chacune d’elles conditionne tout le processus d’inscription ; à l’inverse, toute négligence dans ce domaine est susceptible, dans certains cas, de remettre en cause l’inscription elle-même. Aussi, nous vous demandons d’être très vigilant par rapport aux différentes étapes de la procédure. Dans le dossier de candidature, vous trouverez une liste récapitulative des pièces à fournir. Un dossier incomplet ne pourra pas donner lieu à une inscription. 1. CONDITION D’ACCÈS Le titre requis pour l’accès à l’enseignement supérieur est le baccalauréat, ou un titre admis en équivalence. L’original de ce diplôme est demandé dans le dossier. Il vous est retourné après l’enregistrement définitif de l’inscription, revêtu du cachet de l’Université de Franche-Comté. L’accès à la licence au-delà du premier semestre est possible : – à la suite de validations d’acquis, – aux étudiants issus d’une autre filière de formation. La commission d’admission statue, au vu du parcours antérieur de l’étudiant et de son projet, sur le bien-fondé de son admission directe en licence à un niveau autre que le premier semestre. Le titre requis pour l’accès en master première année est la licence, dans le même domaine que le master en question. L’accès en master deuxième année nécessite l’obtention du master première année. Attention, l’accès en M2 n’est pas de droit, il est soumis à candidature. L’admission est prononcée après avis de la commission d’admission en M2 qui statue au vu du dossier du candidat. 2. TRANSFERT DU DOSSIER UNIVERSITAIRE C’est une étape essentielle de la procédure. Elle concerne toute personne ayant été inscrite antérieurement dans une autre université. Le principe en est simple : le dossier universitaire « suit » un étudiant : vous devez donc demander à la dernière université fréquentée de procéder au transfert de votre dossier à l’Université de Franche-Comté. Cette démarche s’impose même si votre dernière inscription date de plusieurs années. Nous insistons sur son caractère obligatoire : en effet, nous ne pouvons enregistrer votre inscription qu’après réception de votre dossier transféré, sur la base de l’avis porté par votre université d’origine. Dans le souci de ne pas pénaliser les étudiants, nous pouvons adresser les premiers cours avant que les dossiers de transfert ne nous parviennent, mais l’envoi de cours ne signifie pas que l’inscription universitaire est, ipso facto, acceptée. Vous comprendrez donc qu’il est de votre intérêt d’engager le plus tôt possible cette procédure. C’est la raison pour laquelle nous demandons, dans les pièces à joindre au dossier d’inscription, une attestation établie par votre université d’origine certifiant que vous avez demandé votre transfert. 3. DISPENSES / ÉQUIVALENCES / DÉROGATIONS / VALIDATIONS D’ACQUIS / VAE / VA / VES Décrets no 2013-756 du 19 août 2013. Pour les étudiants n’ayant pas le titre requis pour accéder au cursus envisagé par télé-enseignement ou qui souhaitent être dispensés de certaines unités d’enseignement, le décret du 19 août 2013 permet de faire valoir des études, des expériences professionnelles ou des acquis personnels. Les demandes de validation d’acquis s’effectuent au même moment que le dépôt de candidature pour une entrée en formation. Les personnes sollicitant une validation d’acquis doivent joindre à leur dossier de candidature un certain nombre de justificatifs (diplômes, attestations, relevés de notes, contrats de travail, fiche de poste, etc.). Toutes les demandes sont instruites par la commission d’admission. Avant le début des cours, un avis est adressé au candidat, indiquant les unités dont il est dispensé et celles qu’il lui reste à obtenir pour valider le diplôme envisagé. La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) offre la possibilité d’obtenir une partie ou la totalité d’un diplôme par reconnaissance de votre parcours professionnel et personnel à condition de justifier au minimum de trois années d’expériences en rapport avec le contenu du diplôme souhaité (Art. L.613-3 et L.613-4 du Code de l’éducation, art. R.613-32 à R.613-37 du Code de l’éducation). La validation des entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 8 acquis de l’expérience relève d’un jury spécifique et d’une démarche auprès des services de Formation Continue de l’Université. La Validation des Acquis (VA) permet d’accéder directement à une formation universitaire, sans avoir le diplôme requis, en faisant valider une expérience professionnelle (Art. L.613-5 du Code de l’éducation, art. R.613-38 à R.613-50 du Code de l’éducation). La validation des acquis est examinée par la commission d’admission. La Validation des Études Supérieures (VES) vous permet d’obtenir une partie ou la totalité d’un diplôme par reconnaissance des études supérieures suivies en France ou à l’étranger. Sont reconnues les études réalisées dans un organisme public ou privé, quelles qu’en aient été les modalités ou la durée (Art. L.613-3 et L.613-4 du Code de l’éducation, art. R.613-32 à R.613-37 du Code de l’éducation). La validation des études supérieures relève du jury du diplôme concerné. Pour ces trois procédures, le candidat peut bénéficier du conseil du service de formation continue de l’Université de Franche-Comté. 4. STAGIAIRES/SALARIÉS EN FORMATION CONTINUE Il existe plusieurs cas possible selon que la formation est, ou non, prise en charge : Personnes dont le coût de la formation est pris en charge : – par l’employeur ou par l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA) de l’employeur, au titre du plan de formation, d’une période de professionnalisation, d’un contrat de professionnalisation ou du Compte Personnel de Formation (CPF), – par un OPCACIF (FONGECIF par exemple) au titre du Congé Individuel de Formation (CIF), de la formation Hors Temps de Travail ou du congés examens. Personnes dont le statut leur permet de percevoir une indemnisation durant la formation sans prise en charge du coût de la formation : – au titre du congé de formation professionnelle (fonctionnaire), – au titre de l’Allocation de Retour à l’Emploi Formation (AREF) pour les demandeurs d’emploi indemnisés par Pôle Emploi. Les stagiaires/salariés pris en formation continue sont tenus de rendre l’ensemble des devoirs et d’être présents aux examens. Pour toute inscription dans le cadre de la formation continue, de demande de devis ou d’informations complémentaires, contactez directement le service de Formation Continue de l’Université de FrancheComté : Service de Formation Continue Maison Des Étudiants (MDE) 36A Avenue de l’Observatoire 25030 BESANCON CEDEX http://formation-continue.univ-fcomte.fr Courriel : [email protected] Accueil : +33 381 666 121 Tarifs (votés au Conseil d’administration du 17 février 2015) au titre de la formation continue : – licence : 40 e par ECTS – master : 60 e par ECTS 5. ÉTUDIANTS BOURSIERS Les étudiants boursiers sont tenus de rendre l’ensemble des devoirs et d’être présents aux examens, sous peine de se voir retirer le bénéfice de la bourse par le CROUS. 6. CARTE D’ÉTUDIANT Une carte d’étudiant attestant de leur statut est délivrée à tout étudiant inscrit au CTU en diplôme principal. Cette carte est envoyée par courrier. En cas de perte, un montant forfaitaire de 10€ sera demandé pour la réédition. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Inscription 7. 9 TIERS TEMPS PÉDAGOGIQUE L’Université de Franche-Comté a mis en place des mesures spécifiques destinées à l’amélioration des conditions d’études concernant les étudiants en difficulté ou en handicap (qu’il soit définitif ou temporaire). Sauf handicap temporaire ou modification récente de votre état de santé, vous devez informer le CTU et vous adresser également au référent handicap de la Médecine Préventive (adresse ci-dessous) au minimum 6 semaines avant le début de vos examens. Médecine Préventive Universitaire 45 avenue de l’Observatoire BP 1535 25009 BESANCON CEDEX Téléphone : +33 381 666 130 Courriel : [email protected] ou [email protected] Les étudiants bénéficiaires de ces mesures spécifiques pour les examens devront obligatoirement fournir l’accord d’un tiers temps supplémentaire délivré par le service de médecine préventive, lors de l’inscription aux examens. Passé ce délai, le tiers temps ne sera pas pris en compte. En cas d’annulation de présence aux épreuves, l’étudiant doit en avertir le plus rapidement possible le service scolarité et le responsable pédagogique. 8. AUDITEURS LIBRES Il est possible de bénéficier de cours en qualité d’auditeur libre, dans un souci de culture générale ou de formation permanente. Toutes les formations et toutes les unités d’enseignement ne sont pas ouvertes aux auditeurs libres, la demande d’inscription en qualité d’auditeur libre sera soumise à avis du responsable de la filière ou du directeur. Une inscription donne la possibilité de suivre 4 unités d’enseignement au sein d’une même composante. L’auditeur libre peut alors suivre les enseignements des cours magistraux, et certains travaux dirigés, avec accord de la composante. Il n’est pas autorisé à suivre les travaux pratiques, ainsi que les UE composées en totalité ou en partie de projets ou stages. L’étudiant ne pourra pas se présenter aux examens, mais sera autorisé à effectuer des devoirs et des exercices, les notes obtenues lui permettront de connaitre son niveau, mais en aucun cas ne seront prises en compte en cas d’inscription ultérieure. Une seule inscription en tant qu’auditeur libre peut être prise par année universitaire. Le montant des droits d’inscription est fixé à 100€, l’auditeur libre devra aussi s’acquitter de droits pédagogiques. Aucune demande de remboursement des droits (y compris des droits pédagogiques) n’est autorisée pour les auditeurs libres. 9. ÉTUDIANTS ÉTRANGERS Décret no 71-376 du 13 mai 1971 et arrêtés du 21/11/03 et 28/09/05. Les personnes de nationalité étrangère, titulaires d’un diplôme étranger et qui n’ont jamais été inscrites dans une université française, doivent déposer une demande d’admission préalable s’ils candidatent pour une L1. Il convient de s’adresser au service d’action culturelle de l’ambassade de France dans leur pays de résidence au moins 10 mois avant le début des études. Les étudiants étrangers sans diplôme universitaire français résidant et travaillant en France ne sont pas dispensés de la procédure de demande d’admission préalable. Ils doivent effectuer les formalités nécessaires directement auprès de la présidence de l’université et non pas auprès de l’ambassade de France de leur pays, en retirant le dossier avant le 15 janvier et en présentant leur titre de séjour. Voir le texte partie XVI. 10. ANNULATION D’INSCRIPTION Lorsque l’inscription a été enregistrée, il n’est plus possible de l’annuler, sauf dans un cas précis : refus de la commission pédagogique d’accorder une dispense demandée (par validation d’acquis) alors que l’inscription a déjà été enregistrée. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. 10 Filière histoire. Guide des études 2015–2016. En aucune manière, une demande d’annulation et de remboursement ne sera satisfaite si elle est formulée à cause d’un mauvais choix d’orientation, par sous-estimation du travail représenté par des études suivies par télé-enseignement, ou en cas de non ouverture de centre d’examen à l’étranger. Conformément à la décision du Conseil d’Administration de l’Université de Franche-Comté du 27 mai 2014, « les étudiants renonçant à leur inscription après le début de l’année universitaire peuvent être remboursés des droits d’inscription (dans les conditions de l’arrêté annuel fixant les taux des droits de scolarité) à condition que leur demande ait été formulée par écrit et réceptionnée par la composante avant le 30 septembre de l’année universitaire en cours », aucun droit universitaire ne sera remboursé après cette date. Concernant les droits pédagogiques, aucun remboursement ne pourra être effectué à partir du moment où l’étudiant a eu accès aux cours (via la plate-forme ou l’envoi papier). Pour les auditeurs libres, aucun remboursement des droits d’inscription et des droits pédagogiques ne peut être effectué. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Coût de la formation 11 V. COÛT DE LA FORMATION COÛT Le montant de la formation se décompose en droits universitaires et droits pédagogiques : – droits universitaires fixés annuellement par le Ministère : ∗ 189,10 e pour une inscription en licence, ∗ 261,10 e pour une inscription en master, ∗ 100 e pour une inscription non diplômante (auditeur libre) – droits pédagogiques : ∗ Frais d’accès aux cours – pour une inscription à titre individuel : 5,90 e par crédit ECTS si la version électronique seule est choisie ; 7,00 e par crédit ECTS si la version électronique + support papier 1 est choisie ; – pour une inscription non diplômante : 11,80 e par crédit ECTS pour les 24 premiers crédits ECTS, puis 5,90 e par crédit ECTS pour les suivants. – pour une inscription au titre de la Formation Continue, 40 e par crédit ECTS en licence, 60 e par crédit ECTS en master. ∗ Frais d’envoi de documents administratifs et correspondances – France métropolitaine : 10 e – Europe + DOM - TOM : 20 e – Reste du monde : 35 e ∗ Frais d’envoi des supports de cours papier1 – France métropolitaine : 15 e – Europe + DOM - TOM : 30 e – Reste du monde : 50 e ∗ Frais d’ouverture de centre d’examen à l’étranger : 95 e par période d’examen (de 1 à 3 par an) ∗ Frais de co-diplômation pour le master DVL (informatique) : 200 e. – sécurité sociale : 215 e. Les seuls titres de paiement admis sont le chèque bancaire ou postal, et le virement bancaire (cf. RIB ci-dessous) en indiquant impérativement CTU dans le libellé du virement. RIB : 10071-25000-00001002577-08 IBAN : FR76-1007-1250-0000-0010-0257-708 BIC : TRPUFRP1 Dans le cas d’un paiement par virement, il conviendra de joindre impérativement le récépissé de l’envoi. La carte d’étudiant ne sera transmise qu’après réception du virement. Dans le cas d’un paiement par chèque, il conviendra d’établir deux chèques séparés, un pour les droits universitaires et l’autre pour les droits pédagogiques, rédigés à l’ordre de : Université de FrancheComté ANNULATION D’INSCRIPTION Lorsque l’inscription a été enregistrée, il n’est plus possible de l’annuler, sauf dans un cas précis : refus de la commission pédagogique d’accorder une dispense demandée (par validation d’acquis) alors que l’inscription a déjà été enregistrée. En aucune manière, une demande d’annulation et de remboursement ne sera satisfaite si elle est formulée à cause d’un mauvais choix d’orientation, par sous-estimation du travail représenté par des études suivies par télé-enseignement, ou en cas de non ouverture de centre d’examen à l’étranger. Conformément à la décision du Conseil d’Administration de l’Université de Franche-Comté du 27 mai 2014, « les étudiants renonçant à leur inscription après le début de l’année universitaire peuvent être remboursés des droits d’inscription (dans les conditions de l’arrêté annuel fixant les taux des droits de scolarité) à condition que leur demande ait été formulée par écrit et réceptionnée par la composante avant le 30 septembre de l’année universitaire en cours », aucun droit universitaire ne sera remboursé après cette date. Concernant les droits pédagogiques, aucun remboursement ne pourra être effectué à partir du moment où l’étudiant a eu accès aux cours (via la plate-forme ou l’envoi papier). 1. lorsque la filière le propose, sous réserve d’avoir choisi l’option. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. 12 Filière histoire. Guide des études 2015–2016. Pour les auditeurs libres, aucun remboursement des droits d’inscription et des droits pédagogiques ne peut être effectué. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Cours et examens 13 VI. COURS ET EXAMENS LES COURS Les cours sont consultables de deux façons : – en version électronique : l’accès est possible à partir du 12/10/2015 (correspondant au début des cours), sous réserve d’être inscrit pédagogiquement ; – en version papier : sous réserve que l’option ait été choisie et que le diplôme préparé utilise ce format. Nous attirons votre attention sur le fait que de nombreux documents de cours ne sont accessibles qu’en version électronique et ne sont pas diffusés en version papier. L’envoi des cours s’effectue généralement dès réception du dossier complet afin de vous permettre de commencer à vous familiariser avec les questions au programme. Les colis étant particulièrement volumineux, il est donc conseillé de prendre toutes les dispositions adéquates pour les recevoir dans de bonnes conditions. Nous vous proposons, dans ce guide, une brève présentation de chaque élément, accompagnée dans certains cas de références bibliographiques. Il vous est vivement conseillé de consulter certains des ouvrages proposés avant même l’envoi des cours. Les contenus d’enseignement fournis aux étudiants dans le cadre de leur formation restent la propriété des enseignants. Ils ne doivent, sous aucune forme, être réutilisés à des fins autres que la formation. En particulier, la publication sur Internet des documents fournis est formellement interdite (Articles L122-4, L335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle). LES EXAMENS Pour pouvoir participer aux examens, chaque étudiant doit s’inscrire préalablement depuis l’ENT (http://ent.univ-fcomte.fr) dans l’onglet CTU, rubrique Inscription aux examens. L’inscription aux examens est ouverte environ 6 semaines avant les examens, pendant une dizaine de jours (voir le calendrier page 18). Les étudiants sont prévenus de l’ouverture de l’inscription aux examens par courriel sur leur boîte universitaire. Examens à Besançon Les examens ont lieu au Centre de Télé-enseignement de Besançon. Tous les renseignements utiles (instructions, listes d’hébergement, plans, formulaires,...) sont accessibles sur le site internet du CTU dans la rubrique Examens. Les convocations sont envoyées en temps utile à l’adresse courriel fournie par l’université. Les étudiants domiciliés en France ou dans les pays proches, devront obligatoirement se présenter au centre de télé-enseignement pour les examens. Examens à l’étranger Sous certaines conditions, il peut être envisagé d’ouvrir un centre d’examen à l’étranger (sauf pays indiqués dans la note aux étudiants résidant à l’étranger) pour les étudiants se trouvant dans l’impossibilité absolue de venir en France. Une liste des centres avec lesquels le CTU a déjà travaillé est indiquée sur le site internet et sera également fournie sur l’ENT. En cas de doute sur un pays, il est nécessaire de contacter la scolarité du CTU. Des contraintes très strictes s’appliquent cependant à cette opération : – elle doit se faire sous la responsabilité de l’ambassade de France du pays de résidence : c’est à l’étudiant qu’il appartient, avant sa demande d’inscription, de se mettre en rapport avec l’ambassade (consulat, centre français. . .) pour solliciter son accord. La circulaire précisant les conditions réglementaires imposées (notamment : simultanéité des épreuves quel que soit le décalage horaire) est fournie avec le dossier d’inscription. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. 14 Filière histoire. Guide des études 2015–2016. – il est obligatoire de joindre la demande d’ouverture du centre d’écrit, hors France métropolitaine, au dossier d’inscription (en fin de guide, dans la partie XV) pour validation. L’inscription ne pourra s’effectuer sans l’accord explicite du CTU, – un montant forfaitaire, non remboursable, de 95 e sera réclamé pour chaque période d’examen aux étudiants souhaitant composer à l’étranger, – les frais occasionnés pour l’organisation des épreuves seront totalement à la charge de l’étudiant (frais pouvant concerner les locaux, les surveillances, le retour obligatoire des copies par envoi express, etc.), – l’étudiant qui ne s’inscrit pas préalablement aux examens ou qui ne se présente pas aux épreuves doit avertir au préalable le service de scolarité du CTU et le centre d’examens concerné. Dans le cas contraire, il ne pourra plus se représenter dans ce centre d’examens aux autres sessions et devra venir composer à Besançon. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Le C2i 15 VII. Le Certificat informatique et internet (C2i) GÉNÉRALITÉS C’est un certificat national, qui s’inscrit dans une démarche européenne, pour favoriser la maîtrise de ces nouveaux outils de production, de transformation et de diffusion de l’information, par l’ensemble de la société. Il est divisé en deux niveaux : – Le premier niveau (C2i1) porte sur les compétences numériques nécessaires aux étudiants pour leur formation. Le CTU propose une préparation à cette certification (cf. Outils numériques - compétences C2i1) – Le second niveau (C2i2) prépare à l’insertion professionnelle : il a des exigences plus élevées et surtout, elles sont spécifiques des orientations professionnelles. Il est actuellement divisé en 6 spécialités, dont l’enseignement : le C2i2e. Le premier niveau du Certificat Informatique et Internet (C2i1) permet de valider 5 domaines de compétences : Domaine D1 : Travailler dans un environnement numérique évolutif Domaine D2 : Être responsable à l’ère du numérique Domaine D3 : Produire, traiter, exploiter et diffuser des documents numériques Domaine D4 : Organiser la recherche d’informations à l’ère du numérique Domaine D5 : Travailler en réseau, communiquer et collaborer Pour plus de détails, n’hésitez pas à consulter le site du Ministère consacré au C2i1 : http://www.c2i.education.fr/spip.php?rubrique10 En cliquant sur l’onglet « Référentiel », vous accéderez au détail des 20 compétences réparties dans ces 5 domaines. Sur ce même site, vous trouverez toutes les modalités de contrôle des connaissances de ce certificat. L’Université de Franche-Comté propose à tous ses étudiants (dont ceux inscrits au CTU) de passer cette certification. Il ne s’agit en aucun cas d’une obligation : la démarche doit être volontaire de la part de l’étudiant. Autrement dit, en plus de son inscription pédagogique, l’étudiant souhaitant obtenir le certificat doit effectuer une inscription spécifique, via l’application de l’Université de Franche-Comté (à l’aide de son numéro d’étudiant) : https://scola-app2.univ-fcomte.fr/iareins-web/etapes/identification.jsp Pour plus d’information sur le C2i1 à L’Université de Franche-Comté (notamment la procédure d’inscription), merci de consulter la page dédiée sur le site du centre de certification UFC : http://certification.univ-fcomte.fr/pages/fr/menu3221/c2i1-14630.html Remarque : cette inscription doit être effectuée avant le 31 mars de l’année universitaire en cours. LA CERTIFICATION – Validation des compétences : elle s’effectue tout au long de l’année par l’intermédiaire des platesformes Moodle et Émaeval ; – Validation des connaissances : QCM sur ordianteur lors des épreuves de la seconde période (en mai). Il s’agit d’un contrôle de connaissances, de type Questionnaire à Choix Multiple (QCM), comportant 12 questions par domaine, soit un total de 60 questions, auxquelles l’étudiant doit répondre sur ordinateur, à Besançon, en 45 minutes maximum. Pour information, les réponses négatives peuvent annuler les positives, mais n’entrainent jamais de point négatif aux questions. L’explication du « calcul du score d’un QCM » est détaillée dans l’annexe du document d’accompagnement pour la mise en place du C2i niveau 1, consultable à l’adresse suivante : http://c2i.education.fr/IMG/pdf/DocAccompagnement-C2i1.pdf Pour se préparer à cette épreuve, il est recommandé d’utiliser la plateforme de QCM, d’accès libre, à l’adresse suivante : https://c2i.education.fr/pfv3 – Jury de certification (en juin) : Pour être certifié, l’étudiant doit impérativement obtenir la validation de toutes les compétences et de toutes les connaissances de tous les domaines. Il n’y a pas de compensation possible, ni à l’intérieur des domaines, ni entre les domaines. Pour qu’un domaine de compétences soit validé, l’étudiant doit donc valider la totalité des compétences de ce domaine (c’est à dire la partie pratique via le dossier entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. 16 Filière histoire. Guide des études 2015–2016. numérique) et valider également la partie théorique correspondante (à savoir obtenir un score de 50 % aux 12 questions relatives au domaine concerné). Remarque : les domaines validés sont capitalisables, donc en cas d’échec à la certification, une attestation précisant les domaines de compétences validés est remise au candidat, qui garde le bénéfice de la validation des domaines pour une prochaine certification. LE RETRAIT DU CERTIFICAT Le formulaire de retrait se trouve sur le site du centre de certification à l’adresse suivante : http://certification.univ-fcomte.fr/download/certification/document/demande_ certificat_c2i1ctu-c2i2e-cles2-v8.pdf Il est a retourner, non pas au centre de certification, mais à la scolarité de la filière dans laquelle vous vous êtes inscrit au CTU. Votre certificat vous sera ensuite envoyé en recommandé avec accusé de réception. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Accès à l’Espace Numérique de Travail VIII. ADRESSE ÉLECTRONIQUE UNIVERSITAIRE, ACCÈS À L’ESPACE NUMÉRIQUE DE TRAVAIL TRÈS IMPORTANT ! L’Université de Franche-Comté vous fournit, en tant qu’étudiant, une adresse électronique sous la forme [email protected] Toute la communication électronique institutionnelle de la part du CTU (convocation, résultats, courriers divers, . . .) aura lieu sur cette boîte aux lettres. Il est donc impératif d’activer votre compte (appelé compte SESAME), depuis un navigateur internet, en vous munissant de votre carte d’étudiant et en allant sur : https://acces.univ-fcomte.fr/etudiants/demActiverMail_etu.php Suivez les instructions, puis notez bien ou mémorisez les informations données : – votre identifiant de connexion (en général : initiale du prénom suivie des 7 premières lettres du nom) – votre mot de passe (combinaison de chiffres, lettres et caractères spéciaux répondant aux critères mentionnés) – votre adresse électronique. Connectez vous ensuite une première fois, pour finaliser la validation de votre boîte électronique, sur le webmail universitaire : http://ent.univ-fcomte.fr - Bouton Connexion - Onglet Bureau Vous avez la possibilité, si vous possédez déjà une adresse électronique et ne désirez pas multiplier les consultations sur des boîtes courriels différentes, de rediriger votre courrier arrivant sur votre boîte étudiante vers votre adresse électronique habituelle ; vous pouvez également changer votre mot de passe ; pour ce faire, allez sur : https://acces.univ-fcomte.fr/etudiants/annuaireConsultationEtu.php Une fois tout ceci réalisé, vous avez accès à votre Espace Numérique de Travail (ENT) et, en particulier à la plate-forme d’enseignement Moodle. Accès à l’espace numérique de travail : http://ent.univ-fcomte.fr/ Cliquez sur « Connexion » en haut à droite, identifiez-vous et cliquez sur « Valider ». Si tout se passe bien, vous êtes maintenant dans votre espace numérique de travail. L’accès à la plate-forme Moodle se fait par l’onglet « Enseignements ». L’accès au Webmail universitaire se fait par l’onglet « Bureau ». L’accès aux Résultats des examens se fait par l’onglet « Ma scolarité », après la délibération du jury. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. 17 Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 18 IX. CALENDRIER GÉNÉRAL Début des cours de la première période : lundi 12 octobre 2015 Inscription aux examens de la première période : du vendredi 4 au lundi 14 décembre 2015 Fin des cours de la première période : vendredi 15 janvier 2016 Période de révision : du samedi 16 janvier au dimanche 24 janvier 2016 Première session d’examens de la première période : du lundi 25 janvier au vendredi 29 janvier 2016 Début des cours de la deuxième période : lundi 1er février 2016 Inscription aux examens de la deuxième période : du vendredi 25 mars au lundi 4 avril 2016 Fin des cours de la deuxième période : vendredi 13 mai 2016 Période de révision : du samedi 14 mai au dimanche 22 mai 2016 Première session d’examens de la deuxième période : du lundi 23 mai au vendredi 27 mai 2016 Inscription aux examens de deuxième session : du vendredi 24 juin au lundi 4 juillet 2016 Deuxième session d’examens des deux périodes : du lundi 22 août au samedi 27 août 2016 Date prévisionnelle des résultats de la deuxième session : fin septembre 2016 Fin d’année : lundi 31 octobre 2016 entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Généralités sur la filière Histoire X. Généralités sur la filière Histoire A. Licence La licence correspond à ce qu’on nomme le premier cycle universitaire (L) et s’organise en 3 ans. Trois étapes : L1, L2, L3, chacune étant organisée en deux semestres. Ainsi, la formation se déroule sur 6 semestres. Par exemple, le tableau du semestre 5 correspond donc à la 3e année de licence et aux enseignements du premier semestre dont les examens ont lieu en janvier. Le rythme d’études des étudiants peut s’effectuer à temps partiel (demi-année) : ainsi, un étudiant inscrit à temps partiel préparera une année les 5 éléments du semestre 1, et l’année suivante les 5 éléments du semestre 2 et ainsi de suite. En revanche, l’inscription à temps plein impose la préparation la même année des éléments des semestres 1 et 2, ou 3 et 4, ou 5 et 6, selon l’avancement dans le cursus. Il est rappelé que ce rythme d’études (temps plein) est très difficile, voire souvent impossible à concilier avec une activité professionnelle : il n’est donc à choisir que si l’on est en mesure de dégager un temps important pour suivre un cursus à distance. Vous choisissez (et payez) le nombre de modules que vous souhaitez suivre chaque année : 3, 6, 8 ou 10 à votre convenance. Le choix du rythme d’études devra s’effectuer lors de l’inscription pédagogique. Chaque étape du cursus se décompose en éléments de discipline : - « majeure » (histoire), c’est-à-dire, en général les Unité d’enseignements (UE) 1, 2 et 3, - « mineure ou discipline d’ouverture » (droit, sociologie, économie. . . ou éléments complémentaires d’histoire pour les semestres 5 et 6) pour l’UE 4, - « transversale » (Langue, méthodologie, didactique, culture générale) pour l’UE 5. En licence 1, 2 et 3, les éléments d’histoire UE 1, 2 et 3 se composent systématiquement de 2 cours obligatoires portant sur 2 périodes différentes associées, qui ne sont pas les mêmes selon les UE (ancienne + moderne ou médiévale + contemporaine ou moderne + contemporaine. . .) Selon les semestres, les UE 4 « ouverture à d’autres disciplines » et 5 « Transversale » proposent des cours obligatoires ou offrent un choix (entre 2, 3 éléments indiqués ou 2, 3, 4. . . éléments dans un fascicule joint dénommé FIT-EST). La liste des éléments qu’il sera possible de choisir dans ces différentes rubriques sera jointe au dossier d’inscription pédagogique. Pour l’UE 4 des semestres 5 et 6 de Licence 3, les éléments de « techniques de l’histoire » s’organisent en binômes non dissociables et dont la composition est imposée : ancienne/contemporaine d’une part, médiévale/moderne d’autre part. Le choix porte sur la possibilité de faire de l’épistémologiehistoriographie (au semestre 5) ou de la paléographie (semestre 6) à la place d’un binôme de « techniques de l’histoire », mais n’autorise pas la recomposition ou la réorganisation des 4 périodes historiques selon les goûts de l’étudiant. B. Master 1. Principes généraux A. Spécificité, contraintes et difficultés d’un Master par correspondance Le travail de Master ne ressemble en rien aux exercices auxquels les étudiants se sont habitués au cours de leurs études de licence. Jusque là, il leur a surtout été demandé de lire des cours, des manuels ou des ouvrages plus spécialisés sur les questions étudiées. Ils ont dû apprendre des faits, des méthodes (explication de documents, dissertation), comprendre des analyses, des problématiques. Ils ont dû, dans différents exercices, faire preuve de culture générale, d’esprit critique et d’esprit de synthèse en utilisant ce que des historiens avaient pu écrire. Le travail de Master, qui est fondamentalement un travail de recherche historique, est radicalement différent. Il ne s’agit pas d’une grosse dissertation, ni d’une « super licence » accumulant des modules. Il s’agit d’un travail de recherche original, un sujet que vous étudierez sur 2 ans. Une première année préparatoire visera à établir les sources, la bibliographie, la problématique du sujet choisi. Les premiers résultats ouvriront sur la deuxième année où vous réaliserez le véritable travail de recherche historique amenant un approfondissement et une présentation complète de ce qui a été débuté l’année précédente. Il est possible d’aménager votre parcours, nous savons que les étudiants qui choisissent de poursuivre des études avec le CTU ont, en général, des contraintes, personnelles ou professionnelles. C’est pourquoi, bien souvent, ils préfèrent fractionner en demi année. Vous pouvez vous inscrire uniquement aux modules la première année et vous consacrer au mémoire la deuxième année. Il n’est donc pas interdit d’obtenir le entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. 19 Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 20 diplôme sur 4 années par exemple. Attention, pour s’inscrire en Master 2, il faut impérativement avoir validé la totalité du Master 1. B. Procédure d’inscription en Master et impératifs * Une inscription jamais acquise automatiquement. Compte tenu de la spécificité du Master d’histoire, l’inscription à cette préparation ne peut se faire de la même manière que pour la licence : elle ne peut être acceptée qu’après accord entre l’étudiant et un enseignant-chercheur sur un thème de recherche. Aussi implique-t-elle au préalable une réflexion sur le projet de la part de l’étudiant, puis une concertation avec un professeur sur la viabilité de ce projet. Ce n’est qu’après avoir obtenu un accord avec le professeur que l’étudiant pourra procéder à son inscription administrative. En aucun cas nous ne proposons une liste-type de sujets à choisir par les étudiants. Nous soulignons avec insistance le fait qu’une inscription en Master n’est jamais acquise automatiquement, même lorsque l’étudiant est titulaire de la licence d’histoire, et ne peut être que la conclusion d’un accord préalable sur un thème d’étude. Avant de vous lancer dans une quelconque démarche, il est également nécessaire de savoir que seule une licence d’histoire ou de même domaine, Sciences Humaines et Sociales (par exemple : philosophie, sociologie, psychologie...) peut permettre de prétendre à une inscription en Master Histoire. Si vous détenez déjà une maîtrise d’histoire ancien modèle, l’équivalence est automatique. Vous pouvez alors choisir de rester dans le thème déjà étudié ou déterminer un sujet totalement nouveau. Si vous êtes titulaire d’une maîtrise qui n’est pas en histoire mais dans le même domaine SHS, vous pouvez demander une dérogation de tout ou partie du Master 1. * La nécessité d’une solide réflexion préalable. Avant de contacter le CTU, l’étudiant doit se livrer à un travail préalable indispensable : – Réfléchir à la période historique sur laquelle il souhaite travailler : ancienne, médiévale, moderne ou contemporaine. – Essayer d’affiner le projet, afin de soumettre un ou plusieurs thèmes d’étude dans la période historique choisie. Cela sous-entend d’affiner la chronologie du sujet envisagé. Il conviendra de rechercher si le sujet que l’on envisage de traiter ne l’a pas déjà été, en se renseignant aux Archives départementales, à la bibliothèque universitaire la plus proche, dans les bibliothèques d’études et de conservation locales. – Éventuellement, faire des propositions en fonction des documents dont on sait pouvoir disposer après visite dans différents dépôts d’archives, car un historien travaille avec des sources. Ce n’est qu’au terme de cette réflexion qu’il est conseillé de contacter le CTU. L’étudiant proposera alors un sujet de recherche ou un thème d’intérêt. Il est préférable que l’étudiant vérifie sérieusement l’originalité de son sujet, il est inutile de faire des recherches sur un aspect historique déjà pourvu en bibliographie abondante. Si vous le pouvez, il peut être très utile d’avoir un entretien avec le conservateur des archives du dépôt le plus proche de votre domicile et qui connaît bien l’état de la recherche historique locale. Une fois l’assurance d’être encadré par un enseignant de l’Université de Franche-Comté, vous devrez vous plier à quelques impératifs. * Des impératifs. Une rencontre (de visu ou par téléphone) doit être organisée obligatoirement entre l’enseignant et l’étudiant en début d’année afin de bien définir les termes du sujet en plein accord, cela permet également de signer le contrat définitif. Éventuellement, une ou plusieurs autres rencontres pourront s’effectuer au cours du travail à la demande du professeur ou de l’étudiant. Lorsque ce dernier réside à l’étranger, une dérogation est accordée mais rend d’autant plus nécessaire les obligations suivantes : – Courriel obligatoire, afin de faciliter les échanges qui doivent être nombreux ; – L’étudiant adresse à son directeur son travail pour relecture et remarques. Plusieurs versions peuvent être jugées nécessaires. C’est le directeur de mémoire qui autorise la soutenance de master 2 et compose le jury. – Soutenance du mémoire de Master 2 en présentiel, vous devez obligatoirement venir à Besançon après avoir établi une date avec le professeur qui vous encadre. Lorsque l’étudiant réside à l’étranger ou dans les DOM-TOM, il est possible de réaliser la soutenance en visio-conférence. Dans ce cas, lors de l’inscription, il sera obligatoire de fournir toutes les attestations nécessaires à la tenue de la visio-conférence sur le lieu de résidence de l’étudiant. A propos de l’envoi des mémoires de Master, vous devez impérativement envoyer en recommandé votre mémoire, en version papier (manuscrit relié) auprès du secrétariat du Ctu. Compte-tenu des délais de réception et de lecture de la part du directeur du mémoire, un délai de trois semaines est nécessaire entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Généralités sur la filière Histoire entre la réception du mémoire et la soutenance. Vous devez fournir quatre exemplaires de votre mémoire (= deux exemplaires pour le jury, un exemplaire pour le secrétariat et un exemplaire pour vous-même). A propos de la validation finale de votre mémoire, la soutenance aura lieu si votre directeur de mémoire estime que votre travail a été bien documenté, bien mené et bien rédigé. Pour cela, vous devez rester régulièrement en contact avec lui, suivre ses conseils et convenir avec lui d’un plan et d’un nombre de pages pour le manuscrit final. Ceci s’adresse aussi aux Master 1ère année. La soutenance ne peut avoir lieu si vous ne fournissez pas le manuscrit complet. 2. ORGANISATION Le master correspond à ce qu’on nomme le deuxième cycle universitaire (M) et s’organise en 2 ans, soit 4 semestres. Les semestres 7, 8 et 9 sont composés de 5 UE (unités d’enseignements) de 6 ECTS. Le semestre 10 comprend uniquement le TER (Travail d’Étude et de Recherche) et sa soutenance pour 30 ECTS. L’ensemble des 120 ECTS valide le master. Les UE 1, 2 et 3 des 3 premiers semestres et l’UE 4 du 3e semestre sont des enseignements d’histoire et d’apprentissage de la recherche en histoire. Quelle que soit votre spécialisation de recherche, vous devez travailler les diverses périodes historiques, les enseignements ne sont pas au choix, mais obligatoires, à l’exception du module 3 du semestre 8 qui évalue votre TER (donc votre période de spécialisation) et du module 3 du semestre 7, un unique cours de méthode qui s’adresse à tous les étudiants. Les UE 4 de première année de master sont des UE obligatoires d’ouverture aux autres disciplines (sociologie au semestre 7 et géographie au semestre 8). Les UE 5 pour les semestres 7, 8 et 9 sont dites transversales. Elles vous proposent des choix différents selon les semestres entre langues, langue ancienne, histoire en langue étrangère et initiation à l’économie. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. 21 Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 22 XI. Modalités de contrôle des connaissances (MCC) A. Évaluation des connaissances et modalités de contrôle des connaissances : Licence Ces modalités de contrôle (pour le Master) sont susceptibles d’être légèrement modifiées. Veuillez consulter le guide qui sera associé à votre dossier d’inscription. 1. Principe général La convocation aux épreuves est faite par convocation individuelle, au minimum 1 mois avant les examens. Les étudiants ne sont admis à composer qu’aux seules épreuves d’examen des éléments pour lesquels ils ont pris une inscription pédagogique. Les évaluations sont semestrialisées. Cela signifie qu’il y a des épreuves en janvier (pour les semestres 1, 3 et 5) et en mai (pour les semestres 2, 4 et 6) pour la session 1 et une session de rattrapage (session 2) fin août-début septembre comprenant l’ensemble des unités des semestres 1, 2, 3, 4, 5 et 6. Pour chaque UE, vous choisissez (au moment de l’inscription pour les examens) de passer les modules à la première session et à la 2e session ou uniquement à la 2e session. Mais il est conseillé de passer les 2 sessions (puisque c’est une possibilité offerte). 2. Licence 1, 2 et 3. UE 1, 2 et 3 Durée des examens terminaux Les modules UE 1, 2 et 3 des semestres 1, 2, 3 et 4, soit tous les modules d’histoire de licence 1 et de licence 2 donnent lieu à des examens à Besançon de 3 heures en première et deuxième session. Pour la licence 3, les modules d’histoire UE 1, 2 et 3 sont évalués par un écrit à Besançon de 4 heures en première session et deuxième session. Sujets d’examens Les modules 1, 2 et 3 de licence 1, 2 et 3 comprenant 2 cours obligatoires à travailler, le sujet d’examen consiste en un tirage au sort de l’une ou l’autre période. Le choix est dévoilé au moment de l’examen et tout le monde compose dans la même période. Ainsi, tous les étudiants de l’UE 1 du semestre 1 (initiation à l’histoire ancienne et médiévale) peuvent composer en histoire médiévale à la première session et de nouveau en histoire médiévale à la session 2 ou en histoire ancienne dans les 2 sessions ou dans une période dans une session et dans l’autre dans la 2e session (en fonction du tirage au sort). Les sujets peuvent être des dissertations ou des commentaires de documents (voire au cas par cas dans le guide des études) ou tout autre type de contrôle à l’initiative de l’enseignant. Contrôle continu Il est proposé en cours de semestre (uniquement pour les UE 1, 2 et 3 de licence 1, 2 et 3) un contrôle continu dont la note peut être prise en compte dans l’évaluation globale. Les sujets sont disponibles sur le site internet. Les copies sont expédiées en version « .doc » ou « .docx » aux enseignants avec copie au CTU. À chaque cours obligatoire correspond au moins un sujet d’entrainement non obligatoire. Si pour une UE, l’étudiant n’a pas rendu d’exercice, le contrôle terminal compte pour 100 % de la note finale. S’il a rendu un devoir dans un cours, cette note compte pour 25 % et 75 % pour l’examen terminal et s’il a rendu un devoir dans les 2 cours, les notes comptent pour 25 % + 25 % et 50 % pour l’examen terminal. La ou les notes de contrôle continu ne sont prises en compte que si elles sont supérieures ou égales à la note de contrôle terminal. 3. Licence 1, 2 et 3. UE 4 et 5 Les UE 4 et 5 ont des conditions d’évaluation variées (avec ou sans contrôle continu). Les modules de la FIT-EST sont évalués uniquement par contrôle continu obligatoire au cours du semestre. Attention, il n’y a pas d’examen terminal à Besançon. Les informations sont disponibles sur le site internet. Pour la licence, cela ne concerne que la licence 1, semestre 1 (UE 4 option au choix et UE 5 langues) et la licence 3, (semestre 5, UE 5 langues). Le principe du contrôle continu est aussi celui du module 5 transversale du semestre 4 sur les outils numériques. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Modalités de contrôle des connaissances (MCC) Pour les UE 4 et UE 5 des autres semestres, les évaluations peuvent être d’une durée variable. Les UE 5 du semestre 2 (expression et culture générale) et UE 4 du semestre 3 (ouverture à d’autres disciplines : économie et statistique) se composent de 2 éléments de 3 ECTS, ce qui signifie que chaque élément donne lieu à un examen particulier de 2 h. Puisque certains enseignements sont optionnels, il peut y avoir 2 évaluations pour une UE. C’est le cas uniquement en licence 3. Cela concerne l’UE4 au semestre 5 et les UE4 et 5 au semestre 6. L’UE 4 du semestre 5 (« Historiographie et Méthodes de l’Histoire ») et l’UE4 du semestre 6 (« Méthodes de l’Histoire ») sont chacune composée de 3 éléments parmi lesquels chacun a choisi 2 éléments de 3 ECTS. Chacun des 3 éléments donne lieu à un examen, ce qui signifie que chaque étudiant passe donc 2 épreuves de 2 heures. L’UE 5 (« Préparation à l’insertion professionnelle ») du semestre 6 comprend deux modules : - « Pré-professionnalisation (stage), bilan de compétences et mise en situation » - « Didactique et Sciences Auxiliaires » 1- Le module « pré-professionnalisation (stage), bilan de compétences et mise en situation » est consacré à un stage et à l’élaboration d’un rapport de stage. Il faut être en situation de travail ou d’observation (dans un établissement scolaire, un musée..) pendant une durée d’une ou de deux semaines et pouvoir le justifier administrativement. Cela nécessite la signature d’une convention de stage avec l’établissement. L’étudiant fait la demande de convention au Secrétariat du CTU, puis la transmet à l’établissement d’accueil. Le rapport de stage constitue l’examen final et est à envoyer par voie postale fin avril au Secrétariat du CTU. Pour la session 2, si vous avez obtenu une note inférieure à la moyenne et si le semestre 6 n’est pas validé, vous aurez la possibilité de compléter le rapport initial rendu et de l’envoyer par voie postale fin août au Secrétariat du CTU. 2- Le module « Didactique et Sciences Auxiliaires » se compose de deux cours distincts. L’examen final fera l’objet d’un examen de 2 heures avec tirage au sort entre un sujet de « Didactique » et un sujet de « Sciences Auxiliaires ». 4. Validation Un élément pédagogique constitutif d’une unité d’enseignement est acquis dès lors que l’étudiant y a obtenu la moyenne. Une unité d’enseignement est acquise dès lors que la moyenne des éléments qui la composent est au moins égale à 10/20. Les éléments constitutifs sont alors acquis. Le nombre de crédits ECTS affectés à chaque élément pédagogique détermine le coefficient de cet élément. Un semestre comprend 30 ECTS et donc la validation de la licence nécessite 180 crédits. Un semestre est acquis dès lors que la moyenne des notes obtenues aux unités d’enseignement qui le composent est au moins égale à 10/20. Les unités d’enseignement et les éléments constitutifs sont alors acquis. L’année est validée dès lors que l’étudiant a chacun des deux semestres. Elle est également acquise dès lors que la moyenne des deux semestres est au moins égale à 10/20. La validation est prononcée par un jury et chaque étudiant reçoit un relevé de ses notes (qu’il y ait validation au non). Un étudiant ajourné en 1re session ne repasse en 2e session que les épreuves correspondant aux éléments qu’il n’a pas acquis par validation ou par compensation. Un élément acquis ne peut pas être repassé en 2e session, ni les années suivantes. Lorsque la note obtenue à un élément constitutif d’une unité d’enseignement non validée est égale ou supérieure à 10/20, cette note est reportée de la 1re à la 2e session. Il est permis de conserver les notes inférieures à la moyenne pendant un an. L’étudiant doit impérativement en avoir fait la demande au moment de son inscription. Il est possible de s’inscrire dans l’année supérieure sans avoir validé les 2 semestres. On parle de « dette » pour le semestre non validé. On ne peut avoir qu’une seule dette (donc un seul semestre non validé). De plus, on ne peut pas s’inscrire en licence 3 sans avoir validé la licence 1. Attention aux dates d’examens (cf. calendrier) pour les étudiants qui ont des modules sur 2 années. Il est possible que les examens soient en parallèle. Aucun remboursement ne sera effectué dans ce cas. C’est une information que vous devez vérifier au moment de l’inscription, car le calendrier est définitif. Semestre no 1 (*) O = obligatoire - X = obligatoire à choix entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. 23 Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 24 Unités d’enseignement Éléments constitutifs (y compris les stages) O ou X* Session Coeff Crédits Type (oral, écrit. . .) CC ou CT Durée UE 1-1 Initiation Histoire Ancienne et Médiévale 1 O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 3h UE 1-2 Initiation Histoire Moderne et Contemporaine 1 O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 3h UE 1-3 Atelier de lecture historique ancienne et médiévale O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 3h UE 1-4 Ouverture à d’autres disciplines A FIT-EST X 1 et 2 1 6 Écrit CC - UE 1-5 Transversale Langue - Langue vivante X 1 et 2 1 6 Écrit CC - entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Modalités de contrôle des connaissances (MCC) 25 Semestre no 2 (*) O = obligatoire - X = obligatoire à choix Unités d’enseignement O ou Session Coeff Crédits Éléments constitutifs (y compris les stages) X* Type (oral, écrit. . .) CC ou CT Durée UE 2-1 Initiation Histoire Ancienne et Médiévale 2 O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 3h UE 2-2 Initiation Histoire Moderne et Contemporaine 2 O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 3h UE 2-3 Atelier de lecture historique moderne et contemporaine O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 3h UE 2-4 UE 2-5 Sociologie politique Transversale Expression de culture générale 1 Expression de culture générale 2 O 1 et 2 1 6 Écrit CT 2h O O 1 et 2 1 et 2 0,5 0,5 3 3 Écrit Écrit CT CT 2h 2h Semestre no 3 (*) O = obligatoire - X = obligatoire à choix Unités d’enseignement Éléments constitutifs (y compris les stages) O ou X* Session Coeff Crédits Type (oral, écrit. . .) CC ou CT Durée UE 3-1 Grandes questions d’histoire ancienne et médiévale 1 O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 3h UE 3-2 Grandes questions d’histoire moderne et contemporaine 1 O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 3h UE 3-3 Approfondissement des savoir-faire disciplinaires : histoire ancienne et médiévale Ouverture à d’autres disciplines C Macroéconomie Initiation à la statistique Transversale (au choix) Système politique Histoire des arts O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 3h O O 1 et 2 1 et 2 0,5 0,5 3 3 Écrit Écrit CT CT 2h 2h X X 1 et 2 1 et 2 1 1 6 6 Écrit Écrit CT CT 2h 2h UE 3-4 UE 3-5 entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 26 Semestre no 4 (*) O = obligatoire - X = obligatoire à choix Unités d’enseignement Éléments constitutifs (y compris les stages) O ou X* Session Coeff Crédits Type (oral, écrit. . .) CC ou CT Durée UE 4-1 Grandes questions d’histoire ancienne et médiévale 2 O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 3h UE 4-2 Grandes questions d’histoire moderne et contemporaine 2 O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 3h UE 4-3 Approfondissement des savoir-faire disciplinaires : histoire moderne et contemporaine Ouverture à d’autres disciplines D Histoire du droit public Histoire du droit social O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 3h X X 1 et 2 1 et 2 1 1 6 6 Écrit Écrit CT CT 2h 2h Transversale : outils numériques, compétences C2i O 1 et 2 1 6 Écrit CC - Durée UE 4-4 UE 4-5 Semestre no 5 (*) O = obligatoire - X = obligatoire à choix Unités d’enseignement Éléments constitutifs (y compris les stages) O ou X* Session Coeff Crédits Type (oral, écrit. . .) CC ou CT UE 5-1 Histoire en débats 1 : moderne et contemporaine O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 4h UE 5-2 Histoire en débats 2 : ancienne et médiévale O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 4h UE 5-3 Histoire en débats 3 : moderne et contemporaine O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 4h UE 5-4 Historiographie et méthodes de l’histoire au choix 2/3 X 1 et 2 0,5 + 0,5 3×2 Écrit CT 2h UE 5-5 Transversale Langue (Fit-Est) O 1 et 2 1 6 Écrit CC - entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Modalités de contrôle des connaissances (MCC) 27 Semestre no 6 (*) O = obligatoire - X = obligatoire à choix Unités d’enseignement Éléments constitutifs (y compris les stages) O ou X* Session Coeff Crédits Type (oral, écrit. . .) CC ou CT Durée UE 6-1 Histoire en débats 1 : ancienne et médiévale O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 4h UE 6-2 Histoire en débats 2 : moderne et contemporaine O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 4h UE 6-3 Histoire en débats 3 : ancienne et médiévale O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 4h UE 6-4 Méthodes de l’histoire au choix 2/3 X 1 et 2 0,5 + 0,5 3×2 Écrit CT 2h UE 6-5 Préparation à l’insertion professionnelle (au choix 1/2) Stage, Bilan de compétence Didactique de l’Histoire Sciences auxiliaires X X X 1 et 2 1 et 2 1 et 2 1 0,5 0,5 6 3 3 Écrit Écrit Écrit CC CT 2h (ou)CT (ou)2h Il est permis de conserver les notes inférieures à la moyenne pendant un an. L’étudiant doit impérativement en avoir fait la demande au moment de son inscription. B. Évaluation des connaissances et modalités de contrôle des connaissances : Master 1. Contrôle continu Il est proposé en cours de semestre (uniquement pour les UE 1,2 et 3 du semestre 7 et pour les UE 1 et 2 du semestre 8, ainsi que les UE 1, 2, 3 et 4 du semestre 9) un contrôle continu dont la note peut être prise en compte dans l’évaluation globale. Les sujets sont disponibles sur le site internet. Les copies sont expédiées en version « .doc » ou « .docx » aux enseignants avec copie au CTU. À chaque cours obligatoire correspond au moins un sujet d’entrainement non obligatoire. Si pour une UE, l’étudiant n’a pas rendu d’exercice, le contrôle terminal compte pour 100 % de la note finale. S’il a rendu un devoir dans un cours, cette note compte pour 25 % et 75 % pour l’examen terminal et s’il a rendu un devoir dans les 2 cours, les notes comptent pour 25 % + 25 % et 50 % pour l’examen terminal. La ou les notes de contrôle continu ne sont prises en compte que si elles sont supérieures ou égales à la note de contrôle terminal. 2. Examen terminal La convocation aux épreuves est faite par convocation individuelle, au minimum 1 mois avant les examens. Les étudiants ne sont admis à composer qu’aux seules épreuves d’examen des éléments pour lesquels ils ont pris une inscription pédagogique. Les évaluations sont semestrialisées. Cela signifie qu’il y a des épreuves en janvier (pour les semestres 7 et 9) et en mai (pour le semestre 8) pour la session 1 et une session de rattrapage (session 2) fin août-début septembre comprenant l’ensemble des unités des semestres 7, 8 et 9. Pour chaque UE, vous choisissez (au moment de l’inscription pour les examens) de passer les modules à la première session et à la 2e session ou uniquement à la 2e session. Mais il est conseillé de passer les 2 sessions (puisque c’est une possibilité offerte). entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 28 3. Examens : durée et calendrier Les modules de Master 1, 2 et 3 du semestre 7, 1 et 2 du semestre 8 et 1, 2, 3 et 4 du semestre 9 sont évalués sur des écrits de 4 heures, organisés à Besançon. Vous avez la possibilité de faire une demande de centre d’examen à l’étranger au moment de l’inscription, à condition de disposer d’une adresse postale dans le pays concerné et de faire les démarches. Les modules d’initiation à l’économie (UE 5 semestre 9) et introduction à la sociologie (UE 4 semestre 7) reposent sur des examens d’2 h, celui de géographie (UE 4 semestre 8) sur un examen de 2 h. Les modules d’histoire en langue étrangère, langues, langue ancienne, (FIT-EST) sont évaluées en contrôle continu : devoir(s) à rendre en cours de semestre (en 2013-2014, pour l’anglais, les étudiants devaient se connecter à une date et une heure précise sur le site de Nancy pour composer sur la plate-forme de formation). Dans les UE 5 des 3 semestres, seul le cours d’initiation à l’économie (522) n’est pas évalué en contrôle continu. L’UE 3 du semestre 8 repose sur votre travail de master (TER : travail d’études et de recherche). Il n’y a pas d’examen en temps limité dans la semaine d’examens et pas de session de rattrapage. Mais le rendu du travail peut se faire jusqu’en septembre. L’évaluation s’effectue sur la base du rapport d’étape, mais un travail complémentaire peut être demandé, à discrétion des encadrants ; ce travail complémentaire sera pris en compte pour 25% de la note. Le semestre 10 ne donne lieu qu’à une seule validation possible et se passe en dehors des 2 périodes d’examens. La date est fixée en accord avec le directeur du TER. 4. Absences aux examens En cas d’absence à une épreuve, vous devez transmettre un arrêt de travail dans les trois jours ouvrés (de lundi à vendredi), suivant le déroulement de l’épreuve, votre note sera alors de 0 ; si vous ne nous transmettez pas un arrêt de travail dans le délai imparti, vous serez considéré comme « défaillant ». L’étudiant « défaillant » à au moins une épreuve ne peut pas prétendre à la validation de cette UE, du semestre auquel se rapporte l’épreuve, et par conséquent de son année de Master 1 (en session 1 comme en session 2). Pour les étudiants qui ont demandé un centre d’examen à l’étranger, vous devez prévenir préalablement OBLIGATOIREMENT le centre d’examen et le secrétariat du C.T.U. de votre absence. 5. Validation Une unité d’enseignement est acquise dès lors que la moyenne des éléments qui la composent est au moins égale à 10/20. Un semestre est acquis dès lors que la moyenne des notes obtenues aux unités d’enseignement qui le composent est au moins égale à 10/20. Les unités d’enseignement et les éléments constitutifs sont alors acquis. L’année est validée dès lors que l’étudiant a chacun des deux semestres. Elle est également acquise dès lors que la moyenne des deux semestres est au moins égale à 10/20. Il est également possible aux étudiants de faire des compensations entre les deux semestres au cours de l’année de Master 1. Néanmoins, la compensation ne s’exerce pas dans deux cas : – 1/ en Master 1, lorsque la moyenne obtenue à l’un des deux semestres est inférieure à 08/20 : si c’est le cas, vous ne pourrez pas les compenser entre eux. Il vous faudra alors vous réinscrire aux examens du semestre pour lequel les résultats sont insuffisants, de session 2 (suite aux résultats obtenus lors de la session 1) ou refaire une inscription administrative et pédagogique (suite aux résultats obtenus lors de la session 2) entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Modalités de contrôle des connaissances (MCC) 29 Master 1 Résultat Semestre 1 Résultat Semestre 2 Résultat à l’année Situation 1 : l’étudiant valide par compensation l’année 9 / 20 13 / 20 Moyenne à l’année : 11 / 20 La compensation entre les 2 semestres est possible car l’étudiant a obtenu une note supérieure à 8 / 20 au semestre 1 8 / 20 12 / 20 Moyenne à l’année : 10 / 20 La compensation entre les 2 semestres est possible car l’étudiant a obtenu une note égale à 8 / 20 au semestre 1 Situation 2 : l’étudiant ne valide pas son année par compensation 13 / 20 7 / 20 Moyenne à l’année : pas de calcul à l’année. La compensation entre les 2 semestres est IMPOSSIBLE car l’étudiant a obtenu une note inférieur à 8 / 20 au semestre 2 – 2/ lorsque l’un des deux semestres est constitué exclusivement du mémoire. C’est le cas du semestre 4 au niveau du Master 2 (validé uniquement par le mémoire et la soutenance). Résultat Semestre 3 Résultat Semestre 4 : Mémoire et soutenance Résultat à l’année Situation 1 : l’étudiant valide son année 12 / 20 18 / 20 L’étudiant valide son année, car il a obtenu la moyenne à chacun des 2 semestres Situation 2 : l’étudiant ne valide pas son année Exemple 1 : l’étudiant ne valide pas le semestre 3 et valide le semestre 4 9 / 20 15 / 20 L’étudiant ne valide pas son année, car il n’y a pas de compensation entre les deux semestres en Master 2 Exemple 2 : l’étudiant valide le semestre 3 mais ne valide pas le semestre 4 12 / 20 8 / 20 L’étudiant ne valide pas son année, car il n’y a pas de compensation entre les deux semestres en Master 2 Malgré une moyenne générale supérieure à 10 dans les exemples 1 et 2, l’étudiant ne valide pas son année de Master 2. Il devra : - pour l’exemple n° 1 : l’étudiant devra se réinscrire aux examens de session 2 puis éventuellement se réinscrire l’année suivante, en fonction des résultats obtenus. - pour l’exemple n° 2, l’étudiant devra se réinscrire l’année suivante, car la soutenance du mémoire s’effectue en session UNIQUE d’examen (pas de session 2) en juin ou en septembre. La validation est prononcée par un jury et chaque étudiant reçoit un relevé de ses notes (qu’il y ait validation ou non). Un étudiant ajourné en 1ère session ne repasse en 2e session que les épreuves correspondant aux éléments qu’il n’a pas acquis par validation ou par compensation. Un élément acquis ne peut pas être repassé en 2e session, ni les années suivantes. Lorsque la note obtenue à un élément constitutif d’une unité d’enseignement non validée est égale ou supérieure à 10/20, cette note est reportée de la 1ère à la 2e session. Il est permis de conserver les notes inférieures à la moyenne pendant un an. L’étudiant doit impérativement en avoir fait la demande au moment de son inscription. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 30 Semestre no 1 (*) O = obligatoire - X = obligatoire à choix Unités d’enseignement Éléments constitutifs (y compris les stages) O ou X* Session Coeff Crédits Type (oral, écrit. . .) CC ou CT Durée UE 1-1 L’atelier de l’historien A O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 4h UE 1-2 Épistémologie et historiographie A O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 4h UE 1-3 Méthodologie de la recherche O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 4h UE 1-4 Ouverture à d’autres disciplines : sociologie O 1 et 2 1 6 Écrit CT 2h UE 1-5 Transversale A (au choix) X 1 et 2 1 6 Écrit CC - Durée Semestre no 2 (*) O = obligatoire - X = obligatoire à choix Unités d’enseignement Éléments constitutifs (y compris les stages) O ou X* Session Coeff Crédits Type (oral, écrit. . .) CC ou CT UE 2-1 L’atelier de l’historien B O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 4h UE 2-2 Épistémologie et historiographie B O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 4h UE 2-3 Atelier de reflexion et d’écriture O 1 1 6 Écrit CC - Atelier de reflexion et d’écriture O 1 1 6 Oral CT - UE 2-4 Ouverture à d’autres disciplines : géographie O 1 et 2 1 6 Écrit CT 2h UE 2-5 Transversale B (au choix) L’histoire en anglais (rail 2) O 1 et 2 1 6 Écrit CC - L’histoire en allemand O 1 et 2 1 6 Écrit CC - entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Modalités de contrôle des connaissances (MCC) 31 Semestre no 3 (*) O = obligatoire - X = obligatoire à choix Unités d’enseignement Éléments constitutifs (y compris les stages) O ou X* Session Coeff Crédits Type (oral, écrit. . .) CC ou CT Durée UE 3-1 Actualité de la recherche A O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 4h UE 3-2 Actualité de la recherche B O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 4h UE 3-3 L’histoire et ses objets A O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 4h UE 3-4 L’histoire et ses objets B O 1 et 2 1 6 Écrit CC & CT 4h UE 3-5 Transversale C (au choix) X 1 et 2 1 6 CT 2h Type (oral, écrit. . .) CC ou CT Durée Écrit et oral CT 1h Semestre no 4 (*) O = obligatoire - X = obligatoire à choix Unités d’enseignement Éléments constitutifs (y compris les stages) UE 4-1 Mémoire de TER et soutenance entre de élé-enseignement. O ou X* Session Coeff Crédits O 1 5 30 niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 32 XII. Licence d’Histoire PLAN DE LA LICENCE HISTOIRE Nom Intitulé Crédits Semestre 1 UE 1-1 Initiation à l’histoire ancienne et médiévale 1 6 UE 1-2 Initiation à l’histoire moderne et contemporaine 1 6 UE 1-3 Atelier de lecture historique ancienne et médiévale 6 UE 1-4 Ouverture à d’autres disciplines A 6 UE 1-5 Transversale 1 : langue vivante 6 Semestre 2 UE 2-1 Initiation à l’histoire ancienne et médiévale 2 6 UE 2-2 Initiation à l’histoire moderne et contemporaine 2 6 UE 2-3 Atelier de lecture historique moderne et contemporaine 6 UE 2-4 Sociologie politique 6 UE 2-5 Transversale 2 : expression de culture générale 6 Semestre 3 UE 3-1 Grandes questions d’histoire ancienne et médiévale 1 6 UE 3-2 Grandes questions d’histoire moderne et contemporaine 1 6 UE 3-3 Approfondissement des savoir-faire disciplinaires (ancienne et médiévale) 6 UE 3-4 Macro-économie. Initiation à la statistique 6 UE 3-5 Transversale 3 : système politique ou histoire des arts 6 Semestre 4 UE 4-1 Grandes questions d’histoire ancienne et médiévale 2 6 UE 4-2 Grandes questions d’histoire moderne et contemporaine 2 6 UE 4-3 Approfondissement des savoir-faire disciplinaires (moderne et contemporaine) 6 UE 4-4 Histoire du droit public ou histoire du droit social 6 UE 4-5 Transversale 4 : outils numériques 6 Semestre 5 UE 5-1 Histoire en débats 1 : moderne/contemporaine 6 UE 5-2 Histoire en débats 2 : ancienne/médiévale 6 UE 5-3 Histoire en débats 3 : moderne/contemporaine 6 UE 5-4 Historiographie et méthodes de l’histoire 6 UE 5-5 Anglais 6 Semestre 6 UE 6-1 Histoire en débats 1 : ancienne/médiévale 6 UE 6-2 Histoire en débats 2 : moderne/contemporaine 6 UE 6-3 Histoire en débats 3 : ancienne/médiévale 6 UE 6-4 Méthodes de l’histoire 6 UE 6-5 Préparation à l’insertion professionnelle 6 entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. L1 SEMESTRE 1 33 ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE LA LICENCE 1 L1 SEMESTRE 1 B111 - Initiation à l’histoire ancienne et médiévale 1 Année 1. 1er semestre Responsables : Stéphane RATTI & Anne WAGNER Crédits : 6 a/ Initiation Histoire Ancienne 1 : Le Haut-Empire romain (31 av. J.-C. - 235 ap. J.-C.) Responsable : Stéphane RATTI Résumé Le passage de la libera res publica (la République) à l’Empire fut, aux dires de Tacite, une révolution. En réalité Auguste n’imposa pas de changement de régime à Rome mais lui fit subir des modifications institutionnelles et idéologiques telles qu’un monde différent était né, le Principat. Comment l’Empire allait-il évoluer sous les Julio-Claudiens, les Flaviens, les Antonins puis les Sévères ? Tel est l’objet de cours qui aura pour ligne de conduite l’art de la déformation historique imprimé par les sources (Tacite, Suétone et l’Histoire Auguste notamment) aux faits. Bibliographie indicative Patrick LE ROUX, Le Haut Empire romain en Occident d’Auguste aux Sévères, Paris, Seuil (Coll. Points Histoire), 1998 Michel CHRISTOL, Daniel NONY, Rome et son Empire, des origines aux invasions barbares, Paris, Hachette, 2007 François JACQUES, John SCHEID, Rome et l’intégration de l’Empire. 44 av. J.-C. - 260 ap. J.-C., t. 1 : Les structures de l’Empire romain, Paris, PUF, 2002 Claude LEPELLEY (dir.), Rome et l’intégration de l’Empire. 44 av. J.-C. - 260 ap. J.-C., t. 2 : Approches régionales du Haut-Empire romain, Paris, PUF, 1998 Claude NICOLET, L’Inventaire du Monde. Géographie et politique aux origines de l’Empire romain, Fayard, 1988 Stéphane RATTI, Écrire l’Histoire à Rome, Paris, Belles Lettres (coll. Histoire), 2009 (avec E. Wolff, P.-M. Martin et J.-Y. Guillaumin) b/ Initiation Histoire Médiévale 1 : Le haut Moyen-Âge (ve-xe siècle) Responsable : Anne WAGNER Résumé Seront abordés la fin du monde antique et l’avènement des royaumes barbares ; puis la situation de la France mérovingienne et carolingienne : les aspects politiques, religieux et sociaux essentiellement. Bibliographie indicative VINCENT (C.), Introduction à l’histoire de l’occident médiéval, Livre de Poche, 1995 FOSSIER (R.) pour le tome 1 et DEMURGER (A.) pour le tome 2, L’occident médiéval, coll. Les fondamentaux, Nathan, 1995 BALARD (M.), GENET (J.-P.), ROUCHE (M.), Le Moyen Âge en occident, Hachette, 1990 : ouvrage réellement fondamental et très pratique pour un étudiant éloigné des bibliothèques Guide des exercices écrits : BERLIOZ (J.), Le commentaire de document en histoire médiévale, Seuil, 1996 ⇐ Plan licence entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 34 B112 - Initiation à l’histoire moderne et contemporaine 1 Responsables : Jérôme LOISEAU & Benoît LITTARDI Année 1. 1er semestre Crédits : 6 a/ Initiation Histoire Moderne 1 : Le désenclavement de l’Europe moderne au xvie siècle Responsable : Jérôme LOISEAU Pré-requis Les savoirs et méthodes du lycée complétés par les sélections bibliographiques définies dès l’introduction. Résumé Ce cours est centré sur un aspect essentiel de l’histoire de l’Europe et du monde au xvie siècle : le désenclavement européen et les débuts de la construction de l’échelle mondiale. Cette rupture historique s’élabore dès le Moyen Âge et trouve dans les grands voyages de la fin du xve siècle sa première expression. Les grandes découvertes cèdent la place à une première exploitation du monde par les Européens, et parmi eux les Ibères, dans le cours du xvie siècle. Progression pédagogique Ce cours est un fascicule qui correspond à une synthèse historique, il n’y a donc pas de progression pédagogique mais une organisation des savoirs, du plus descriptif au plus analytique, entre les parties du cours et au sein de chacune des parties. En outre, le cours est construit de telle sorte qu’il puisse servir de modèle pour les dissertations. Enfin, une bibliographie sélective est proposée dans le texte. Évaluation Elle est double formative et sommative. Au cours du semestre, plusieurs dissertations sont proposées et font l’objet d’un dialogue avec les étudiants. À la fin du semestre, le même exercice, avec un libellé différent, est proposé. b/ Initiation Histoire Contemporaine 1 : L’Europe invente le monde moderne, vers 1780-1848 Responsable : Benoît LITTARDI Résumé et objectifs Cette première approche de l’histoire de l’Europe au cours du premier xixe siècle commence à la veille des révolutions politique et économique de la fin du xviiie siécle et connaît une première inflexion à la fin des années 1840. Au cours de ces sept décennies, les habitants du continent européen mettent en œuvre, subissent voire résistent à ces révolutions et à leurs conséquences. Il s’agit donc pour l’étudiant d’apprendre les bases notionnelles et événementielles de l’histoire de l’Europe au cours de la première moitié du xixe siècle, ainsi que d’acquérir divers savoir-faire dont l’apprentissage de la technique de la dissertation historique n’est pas le moindre. Progression pédagogique Le cours prend la forme d’une succession de chapitres thématiques (politique, économique, social, culturel) replacés dans leur cadre chronologique. Des documents abondants l’accompagnent. Un second fascicule, commun aux deux enseignements d’initiation d’histoire contemporaine de L1, présente des définitions rapides de l’histoire, de l’Europe et de la périodisation choisie pour le cours, propose une bibliographie et indique enfin les bases de la dissertation historique. Évaluation Une dissertation d’entraînement préparée par un TD en ligne sur Moodle. Une dissertation lors du contrôle terminal de deux heures avec un sujet imposé. Bibliographie indicative Dans l’attente du cours, pour renouer avec la période, on pourra lire avec profit les chapitres 18, 19, 20, 21, 23 (une petite centaine de pages) de l’Histoire de l’Europe dirigée par Jean CARPENTIER et François LEBRUN. Paris, Seuil, coll. « Points-Histoire », 2002. Quand vous aurez reçu le cours, il vous faudra obligatoirement le lire avec Yannick RIPA, Les 100 notions d’histoire du xixe siècle européen. Paris, Belin, coll. « Atouts histoire », 2007. Enfin, une mise en perspective de l’histoire de l’Europe au xixe siècle à l’échelle-monde apparaît dans le maître ouvrage de Christopher A. BAYLY, La naissance du monde moderne 1780-1914. Paris, Les Éditions de l’Atelier/Le Monde Diplomatique, rééd. coll. « L’Atelier de Poche », 2007. On peut en lire la longue introduction ici : http://boutique.monde-diplomatique.fr/extrait-bayly ⇐ Plan licence entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. L1 SEMESTRE 2 35 B113 - Atelier de lecture historique ancienne et médiévale Responsables : Marie-Claude CHARPENTIER & Sylvie BEPOIX Année 1. 1er semestre Crédits : 6 a/ Atelier de lecture historique ancienne Responsable : Marie-Claude CHARPENTIER Résumé L’ouvrage étudié « l’Histoire d’Homère à Augustin » se présente sous la forme d’une sélection de textes littéraires et historiques (grecs et latins) traduits, rassemblés et commentés. Il vous permettra de vous familiariser avec les conceptions que les Anciens se faisaient de l’Histoire, de l’épopée homérique à l’affirmation du christianisme dans l’empire romain tardif. Il s’agit non seulement de présenter la manière dont les historiens ou écrivains ont construit un récit historique mais aussi d’analyser ce qui pour eux relevait de l’Histoire. Cette étude sera en outre l’occasion de débattre de l’intérêt culturel, politique et social de la découverte et de l’élaboration des savoirs historiques, d’une part en soulignant les enjeux d’une connaissance plus intime des sociétés au contact des documents, d’autre part en se posant une question a priori simple : qu’est ce que « faire de l’Histoire » ? Ouvrage soumis à la lecture HARTOG Fr., CASEWITZ M., L’histoire d’Homère à Augustin, Seuil, Points Essais, 1999 b/ Atelier de lecture historique médiévale Responsable : Sylvie BEPOIX Résumé Ce module sera dispensé exclusivement en ligne, intervenant de façon progressive au long du semestre. Son but est la lecture d’un ouvrage d’historien qui n’est pas un manuel mais qui aura également l’avantage de vous familiariser avec la période médiévale, souvent peu connue et trop souvent imaginée sous des abords péjoratifs. Il faut normalement vous procurer le livre, cependant, les chapitres précis sur lesquels nous travaillerons seront scannés et mis en ligne. Les premiers chapitres seront étudiés par moi-même. Par la suite, je vous proposerai des travaux à déposer dans moodle. Ce module se veut très interactif avec un travail actif de votre part, plutôt dans une approche Travaux Dirigés. Les détails de la progression seront précisés dans le cours lui-même. Au terme du semestre, un examen écrit s’ajoutera aux notes des travaux rendus en cours de semestre. Ouvrage soumis à la lecture VINCENT Catherine, Introduction à l’histoire de l’Occident médiéval, Paris, 1995 (1re édition, il y en a eu d’autres depuis). ⇐ Plan licence B114 - Ouverture à d’autres disciplines A : Option FIT-EST Responsable : en fonction du choix Année 1. 1er semestre Crédits : 6 Élément optionnel à choisir exclusivement dans les unités partenaires de la FIT-EST (Livret FIT-EST joint aux documents d’inscription) ⇐ Plan licence B115 - Transversale : langue vivante Responsable : en fonction du choix Année 1. 1er semestre Crédits : 6 a/ Anglais (N103) Responsable : Nancy b/ Espagnol (R117) Responsable : Reims ⇐ Plan licence entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 36 2 L1 SEMESTRE 2 Année 1. 2e semestre B121 - Initiation à l’histoire ancienne et médiévale 2 Responsables : Marie-Claude CHARPENTIER & Sylvie BEPOIX Crédits : 6 a/ Initiation Histoire Ancienne 2 : Héritages et mutations des formes politiques, sociales et religieuses (xive-vie siècle avant notre ère) Responsable : Marie-Claude CHARPENTIER Résumé Après une présentation de la structure palatiale dans le monde mycénien, nous étudierons comment s’est structurée et définie une forme politique nouvelle : la cité. Nous nous interrogerons sur la genèse de cette forme politique et sur les singularités qui en sont l’expression, en prenant appui sur les différents aspects politiques, économiques, sociaux. Pour l’essentiel, Les différents chapitres seront envisagés à partir de la question des héritages, des mutations en intégrant les apports du comparatisme notamment pour le chapitre sur la tyrannie. Le cours s’organise autour des questionnements suivants : – Quels sont les rapports entre les royautés mycéniennes et la naissance de la cité ? Comment apparaît cette nouvelle forme d’organisation politique ? S’agit-il d’une véritable mutation politique ? – Quelles sont les sources disponibles pour traiter cette question ? Comment rendent-elles compte de ces événements ? – Ce moment est-il vu par les sources disponibles comme un véritable « changement » ? Bibliographie indicative Un manuel : – M.F. BASLEZ, Histoire politique du monde grec, Nathan, A. Colin, 2005. Des ouvrages : – P. Cabanes ,Introduction à l’histoire de l’Antiquité, A.Colin, 2004. – M. CASEWITZ, F. HARTOG, L’histoire d’Homère à Augustin, Point-Histoire, Le Seuil, 1999. – O. Murray, La Grèce à l’époque archaïque, P.U.M, 1995. – R. LONIS, La cité dans le monde grec, Nathan, A. Colin,2005. b/ Initiation Histoire Médiévale 2 : L’Europe xe-xve siècles Responsable : Sylvie BEPOIX Résumé Le cours entend dresser un panorama du Moyen Âge occidental aux périodes du Moyen Âge central et bas Moyen Âge, en donnant les lignes de force, en guidant la réflexion de l’étudiant. Le cours cherchera à enraciner les événements majeurs, cernera les grands domaines : politique, économique, social et religieuse. Bibliographie indicative BALARD (M.), GENET, J.-P., ROUCHE, M., Le Moyen Âge en Occident, Paris, Hachette, rééd. 1991 et suivantes. VINCENT (C.), Introduction à l’histoire de l’occident médiéval, Livre de poche, 1995. KAPLAN (M.), dir, Le Moyen Âge, Paris, Bréal, 1994, 2 tomes, véritable manuel méthodologique comprenant des résumés pour les cours et des exemples très nombreux d’explications de documents et de dissertations. ⇐ Plan licence B122 - Initiation à l’histoire moderne et contemporaine 2 Responsables : Marie Barral-Barron Daussy & Benoît Littardi Année 1. 2e semestre Crédits : 6 a/ Initiation Histoire Moderne 2 : La construction de l’Etat moderne en Europe, XVIe-XVIIe siècles Responsable : Marie Barral-Barron Daussy Résumé entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. L1 SEMESTRE 2 37 Ce cours a pour ambition de présenter et d’expliquer comment le pouvoir politique s’est construit dans les différents États d’Europe au cours des XVIe et XVIIe siècles. Il s’agira de restituer les luttes politiques qui ont jalonné la construction de l’Etat royal, aussi bien dans le royaume de France de François Ier à Louis XIV, que dans l’Angleterre des Tudors et des premiers Stuarts, mais aussi dans l’Empire de Charles Quint à Charles II. Dans la péninsule italienne, on abordera au contraire la question des Républiques qui sont d’autres formes d’États. Bibliographie indicative Constant, Jean-Marie, Naissance des Etats en Europe, Paris, Belin Sup, 2008. Cornette, Joël, L’affirmation de l’Etat absolu 1492-1652, Paris, Hachette Supérieur, 6e édition revue et augmentée, 2009. Cornette, Joël, Absolutisme et Lumières 1652-1783, Paris, Hachette Supérieur, 5e édition revue et augmentée, 2008. Lebecq, Stéphane, Bensimon, Fabrice, Lachaud, Frédérique, Ruggiu, François-Joseph, Histoire des îles britanniques, Paris, PUF, 2007. Milhou, Alain, Pouvoir royal et absolutisme dans l’Espagne du XVIe siècle, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 1999. Nicollier, Béatrice, Le Saint Empire romain germanique 1495-1648, Paris, Ellipses, 2012. b/ Initiation Histoire Contemporaine 2 : L’Europe conquiert le monde, 1848-1914 Responsable : Benoît Littardi Résumé et objectifs Définie par les historiens comme le second xixe siècle, la période 1848-1914 se caractérise en Europe par le développement de plus en plus exacerbé de la nation qui va de pair avec la nécessité croissance de la prise en compte des peuples et des masses et l’entrée véritable dans le monde industriel lesquels, conjugués, font progressivement de l’Europe la puissance dominante du monde. Elle débute à la veille d’un ensemble de révolutions nationales à tonalité libérale qui balaient l’Europe en 1848 et 1849 dans un contexte de forte crise économique et sociale. Dans la continuité du cours sur le premier xixe siècle du premier semestre qui est supposé être connu, il s’agit pour l’étudiant de poursuivre l’apprentissage des bases notionnelles et événementielles de l’histoire de l’Europe du xixe siècle tout en développant la connaissance de la technique de la dissertation historique. Progression pédagogique Le cours est organisé en quatre chapitres thématiques abondamment nourris par des documents de nature diverse. Un second fascicule, commun aux deux enseignement d’initiation à d’histoire contemporaine de L1, présente des définitions rapides de l’histoire, de l’Europe et de la périodisation choisie pour le cours, propose une bibliographie et indique enfin les bases de la dissertation historique. Évaluation Une dissertation d’entraînement préparée par un TD en ligne sur Moodle. Une dissertation de deux heures lors du contrôle terminal avec un sujet imposé. Bibliographie succincte Les conseils sont pour ainsi dire les mêmes que ceux du cours portant sur la période 1780-1848. Dans l’attente du cours, pour renouer avec la période, on pourra lire avec profit les chapitres 19 à 24 (une petite centaine de pages) de l’Histoire de l’Europe dirigée par Jean CARPENTIER et François LEBRUN. Paris, Seuil, coll. P̈oints-Histoire,̈ 2002. Quand vous aurez reçu le cours, il vous faudra obligatoirement le lire avec Yannick RIPA, Les 100 notions d’histoire du xixe siècle européen. Paris, Belin, coll. Ätouts histoire,̈ 2007. Enfin, une mise en perspective de l’histoire de l’Europe au xixe siècle à l’échelle-monde apparaît dans le maître ouvrage de Christopher A. BAYLY, La naissance du monde moderne 1780-1914. Paris, Les Éditions de l’Atelier/Le Monde Diplomatique, rééd. coll. L̈’Atelier de Poche,̈ 2007. On peut en lire la longue introduction ici : http ://boutique.monde-diplomatique.fr/extrait-bayly B123 - Atelier de lecture historique moderne et Responsables : Jérôme Loiseau & Paul DIETSCHY a/ Atelier de lecture historique moderne Responsable : Jérôme Loiseau entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. ⇐ Plan licence contemporaine Année 1. 2e semestre Crédits : 6 Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 38 Pré-requis Les savoirs et méthodes du lycée complétés par les sélections bibliographiques définies dès l’introduction. Résumé et objectifs du cours La lecture guidée de ce livre à travers l’explicitation du vocabulaire, le résumé et la mise en perspective des thèses soutenues est tout autant le moyen de compléter l’histoire de la mondialisation que de vérifier et valider les compétences en matière de lecture de la littérature historique. Ouvrage soumis à la lecture Thimothy Brook, Le Chapeau de Vermeer, Paris, Payot, 2010, (9,65 e) b/ Atelier de lecture historique contemporaine Responsable : Paul DIETSCHY Résumé La lecture de ce livre renouvelant l’approche de ce moment essentiel de la Seconde Guerre mondiale permettra, entre autres, de revenir sur la notion d’événement, de comprendre les logiques de l’histoire militaire et des relations internationales, la psychologie et la vie des combattants. On envisagera également les apports des sources et de l’historiographie anglo-saxonnes sur la France, sur les questions du genre et des relations interraciales. L’étude de cet ouvrage permettra également de réfléchir sur les spécificités de la Seconde Guerre mondiale, notamment la mobilisation économique et technologique et l’enjeu stratégique que furent les populations civiles. Ouvrage soumis à la lecture Olivier WIEVIORKA, Histoire du débarquement en Normandie. Des origines à la libération de Paris (1941-1944), Paris, Points Histoire, 2010 Lectures complémentaires Anthony Beevor, La Seconde Guerre mondiale, Paris, Calmann-Lévy, 2012 Carlo d’Este, Histoire du débarquement janvier-juillet 44, Paris, Perrin, 2013 John Keegan, La Deuxième Guerre mondiale, Paris, Perrin, coll. Tempus, 2010 B124 - Ouverture à d’autres disciplines B : sociologie Responsable : Sylvie GUIGON ⇐ Plan licence politique Année 1. 2e semestre Crédits : 6 Cours mutualisé AES 612 - Sociologie politique Il s’agit de présenter les différentes analyses de l’activité politique : le comportement électoral, les diverses formes de participation politique ainsi que le rôle et le fonctionnement des partis politiques. Pré-requis : sociologie générale. Plan du cours Première partie : Les comportements politiques Chapitre 1. Participer ou s’abstenir Chapitre 2. Le comportement électoral Chapitre 3. Les formes non conventionnelles de participation Deuxième partie : La conquête et l’exercice du pouvoir politique Chapitre 1. Les partis politiques Chapitre 2. L’élite dirigeante Bibliographie indicative GUILLOT (P.), Introduction à la sociologie politique, Paris, Armand Colin, 1998. ⇐ Plan licence B125 - Transversale 2 : Expression de culture générale Responsables : Marie-Claude CHARPENTIER & Sylvie BEPOIX Année 1. 2e semestre Crédits : 6 La méthodologie du travail universitaire s’inscrit dans le nouveau schéma des formations instauré par le LMD dans le cadre d’une harmonisation européenne des études supérieures. Ce module est un élément entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. L2 SEMESTRE 3 39 de tronc commun que l’on retrouve donc dans tous les types de formation. Son objectif n’est absolument pas l’acquisition de connaissances mais simplement de tenter de fournir quelques clés aux étudiants, pour les aider dans leurs nouvelles démarches de travail qui doivent avant tout viser la compréhension et l’autonomie. Le cours s’articule en deux ensembles. a/ Expression de culture générale 1 Responsable : Marie-Claude CHARPENTIER Résumé L’objectif essentiel de ce module est de vous permettre d’acquérir à la fois des outils et des méthodes de travail tant sur le plan bibliographique et documentaire que sur le plan de l’analyse et des contenus. Différents exercices vous seront proposés : synthèse de textes et bibliographies afin de vous familiariser avec les outils et méthodes indispensables au travail universitaire. b/ Expression de culture générale 2 Responsable : Sylvie BEPOIX Résumé Le deuxième ensemble est axé sur la réalisation personnelle à partir d’ensembles documentaires, de synthèse permettant de travailler la concision, l’expression et montrant l’existence d’une véritable culture personnelle. ⇐ Plan licence 3 L2 SEMESTRE 3 B231 - Grandes questions d’histoire ancienne et médiévale 1 Responsables : Marie-Claude CHARPENTIER & Sylvie BEPOIX Année 2. 3e semestre Crédits : 6 a/ Grandes questions d’histoire ancienne 1 : Les cités à l’époque classique : réalités, fonctionnement et contradictions (fin du vie siècle avant notre ère à Philippe II) Responsable : Marie-Claude CHARPENTIER Résumé Le projet global de ce cours est de vous familiariser avec une période charnière de l’histoire grecque généralement appelée époque classique. Au-delà des acquisitions de connaissances, de notions, de concepts nécessaires à toute réflexion historique, mon objectif est de vous inciter à mener une réflexion personnelle. C’est pourquoi, après chaque chapitre, des pistes vous seront proposées pour vous aider à construire votre raisonnement à partir une approche problématisée. La problématique générale du cours sera centrée sur les notions de modèle et/ou d’anti-modèle. En effet, tout au long de la période si Athènes comme Sparte focalisent les oppositions, d’autres cités, d’autres formes d’alliance prennent le relais et suscitent accords et désaccords. Les différentes réalités politiques ainsi que les conditions de leur mise en place retiendront notre attention et dans une perspective comparatiste nous insisterons sur les points qui aujourd’hui encore font débat. Avec la « période classique », un nouveau temps historique s’ouvre que l’on prenne comme point de départ la réforme de Clisthène ou les Guerres Médiques. Ces deux faits vont modifier durablement la manière dont les cités en particulier Athènes et Sparte vont penser leur organisation politique et leur impact sur le reste du monde grec. Temps des changements, des remises en cause et des contradictions, à partir de la fin du ive siècle avant notre ère, les modèles de cités sont confrontés à d’autres systèmes comme la monarchie macédonienne. Face à ces nouveaux périls, les cités ne cessent de rappeler leur grandeur passée sans pouvoir durablement résister à l’émergence d’un pouvoir centralisé. Bibliographie indicative Un manuel : – BASLEZ M.F., Histoire politique du monde grec, Nathan, A. Colin, 2005. Des ouvrages : – CANFORA L., La démocratie, histoire d’une idéologie, Seuil, 2006. – CHRISTIEN J., F.Ruzé, Sparte, géographie, mythe et histoire, A.Colin, 2007. – DABDAB-TRABULSI J.A., Participation directe et démocratie. Une histoire exemplaire ?, PUFC, 2006. – LORAUX N., La tragédie d’Athènes - La politique entre l’ombre et la lumière, Le Seuil, 2005. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 40 b/ Grandes questions d’histoire médiévale 1 : Le pouvoir royal capétien (987- fin xiiie siècle) Responsable : Sylvie BEPOIX Résumé Ce cours porte sur le Royaume de France durant trois siècles déterminants de son histoire. En comparaison des cours de médiévale déjà prodigués dans les semestres précédents, une focale est faite chronologiquement et géographiquement, apportant précisions et analyses plus pointues. On se consacrera ici essentiellement aux aspects politiques et institutionnels : en trois siècles les Capétiens, partant d’un royaume éclaté où le roi ne dispose que d’un domaine très restreint, construisent une puissance, le Royaume de France, reconnue de tous ses voisins. Un État se construit et se renforce, poussant les institutions locales et centrales à évoluer. Bibliographie indicative GAUVARD (C.) La France au Moyen Âge, du ve au xve siècle, Paris, P.U.F. (coll. 1er cycle), 1996 (ce manuel constitue une référence fondamentale, que vous ne pouvez ignorer. Seuls les chapitres portant sur les xiiie et xive siècles sont à consulter). BARTHELEMY (D.), L’ordre seigneurial ( xie-xiie s.), Nouvelle histoire de la France médiévale, t. 3, Paris, 1990. BOURRIN-DERRUAU (M.), Temps d’équilibre, temps de rupture, xiiie siècle, Nouvelle histoire de la France médiévale, t. 4, Paris, 1990. ⇐ Plan licence B232 - Grandes questions d’histoire moderne et contemporaine 1 semestre Responsables : Corinne MARCHAL & Catherine VUILLERMOT-FEBVET Année 2. 3e Crédits : 6 a/ Grandes questions d’histoire moderne 1 : La France au xviiie siècle. Sa place en Europe et dans le monde Responsable : Corinne MARCHAL Résumé Quelle fut la place de la France en Europe et dans le monde au xviiie siècle, alors qu’elle était fragilisée par une contestation de son modèle politique et que s’exprimaient de plus en plus vivement ses frustrations de sa société ? Quelle fut cette place en Europe et dans le monde, face à l’Angleterre, sa grande rivale, quelle fut son influence dans le jeu des relations entre puissances européennes ? Alors qu’elle avait connu un apogée sous le règne de Louis XIV, la monarchie absolue se trouva par la suite fragilisée. Nous la décrirons inconstante au xviiie siècle, avec l’alternance de temps d’affermissement et de déclin de l’autorité royale, aux prises avec des crises (financières et fiscales, religieuses, fronde des parlements) qu’elle peina souvent à résoudre, impuissante à relever les défis du changement et à se réformer. De profondes mutations affectèrent également l’économie et la société. Le temps fut à une prospérité dont nous soulignerons néanmoins les limites, et dont le bénéfice se trouva inégalement ressenti selon les groupes sociaux. L’idéal d’une société d’ordres tripartite fut remis en cause. Le rêve louisquatorzien d’une hégémonie de la France sur l’Europe s’estompa, et celle-ci dut adapter sa diplomatie et sa politique extérieure à un nouveau principe, celui d’un équilibre des forces entre puissances. Lui fut-il profitable ? Bibliographie indicative Instruments de travail : BELY Lucien, Dictionnaire de la France d’Ancien Régime, Paris, PUF, première éd. 1996 Ouvrages de synthèse : – CHALINE Olivier, La France au xviiie siècle (1715-1787), Belin Sup. Histoire, 1996 – DENIS Michel et BLAYAU Noël, Le xviiie siècle, A. Colin, 2004 – LEBRUN François, L’Europe et le monde ( xvie, xviie, xviiie siècle), A. Colin, 1987 La société et l’économie : – BOURQUIN Laurent, La noblesse dans la France moderne : xvie-xviiie siècles, Paris, Belin, 2002 – CONSTANT Jean-Marie, La société française : aux xvie, xviie et xviiie siècles, Paris, Ophrys, 1994 – PUZELAT Michel, La vie rurale en France : xvie-xviiie siècles, Paris, SEDES, 1999 Les relations internationales : BELY Lucien, Les relations internationales en Europe. xviie-xviiie siècles, PUF, première éd. 1992 entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. L2 SEMESTRE 3 41 Évaluation Un exercice d’entraînement sera proposé dans le courant de l’année. L’examen terminal se présentera sous la forme d’une dissertation. b/ Grandes questions d’histoire contemporaine 1 : La mondialisation actuelle Responsable : Catherine VUILLERMOT-FEBVET Résumé La leçon introductive se propose de définir l’histoire du temps présent et de réfléchir sur la datation et le nombre -toujours débattus- de mondialisation sans oublier d’analyser le vocabulaire de la mondialisation. La mondialisation actuelle, qui débute dans les années 1970, sera présentée dans un premier chapitre axé sur l’économie (en 3 points : firmes transnationales, commerce et finances) ce qui amène à s’interroger sur les agences de notations, l’OMC, le patriotisme économique, le protectionnisme, les nouvelles technologies de l’information, les subprimes. . . Réduire la mondialisation à un phénomène économique serait une erreur : c’est l’objectif du deuxième chapitre qui focalise, tout d’abord, sur l’aspect politique (néolibéralisme et idée de gouvernance, mais aussi contestation altermondialiste). L’objectif n’est pas de découvrir une hypothétique vérité mais de comprendre tous les raisonnements allant de « la mondialisation heureuse » (Alain Minc) à « l’horreur économique » de Viviane Forrester. Pour chaque sujet, on propose un ensemble documentaire sous forme de powerpoint. On mettra particulièrement l’accent sur la lecture de tous les types de documents. Bibliographie indicative Elle est vaste, de nature et de qualité diverse. Contrairement à d’autres sujets, les historiens ont encore proposé peu de synthèse et on travaille donc à partir des ouvrages des géographes, des gestionnaires, des économistes, des politologues, des sociologues. . . Et d’une série de livres plus ou moins partisans. Une bibliographie détaillée sera fournie dans le cours. Pour une première approche, on conseille 2 petits ouvrages récents et très structurés. MOREAU DEFARGES (Philippe), La mondialisation, QSJ, PUF, 2010. (128 pages) ARDINAT (Gilles),Comprendre la mondialisation en 10 leçons, Ellipses, 2012 (192 pages, avec un excellent glossaire) Évaluation En cours de semestre, deux exercices seront proposés. Pour le contrôle terminal un sujet sous forme de commentaire de document(s) ou de dissertation. ⇐ Plan licence B233 - Approfondissement : histoire ancienne et médiévale Responsables : Karin MACKOWIAK & Laurence DELOBETTE Année 2. 3e semestre Crédits : 6 a/ Approfondissement des savoir-faire disciplinaires (histoire ancienne) : Images de rois et de princes dans l’antiquité grecque et romaine : des modèles à leur transmission Responsable : Karin MACKOWIAK Pré-requis Les étudiants devront maîtriser certaines bases des cours d’« Initiation à l’histoire ancienne » et des « Grandes questions d’histoire » qu’ils auront vus l’année précédente ou au cours de la présente année. Il s’agit, plus précisément, de revenir sur les questions d’idéologies politiques qui marquent fortement l’histoire grecque comme l’histoire romaine depuis les âges grecs archaïques jusqu’à l’époque romaine impériale. Objectif du cours Réussir à maîtriser les très grandes lignes des questions d’idéologies politiques à travers les grandes figures historiques et/ou mythologiques qui servent d’exemples caractéristiques ; commencer à maîtriser le commentaire de document. Les devoirs ne concerneront jamais que les figures spécifiquement étudiées dans ce cours. Résumé Ce cours vise à approfondir certains aspects de l’histoire politique des mondes grecs et romains : ceux qui concernent l’idéologie royale et impériale. Le cours se divise en deux parties. La première étudie le modèle royal grec depuis la période homérique (viiie s. av. J.-C.) jusqu’à la période classique et au début entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 42 de l’époque hellénistique (ve/ive s. av. J.-C). La seconde partie insiste sur le devenir de ces modèles dans le monde romain (ier s. av. J.-C. / iie s. ap. J.-C.) qui, nourri de ses propres références, s’est néanmoins approprié des aspects de l’idéologie grecque. C’est pourquoi le cours insiste sur l’idée de « transmission » qui sera encore mise en valeur par un autre biais : par l’étude de textes et de monuments figurés qui retracent l’évolution des modèles royaux via des supports « publicitaires » variés. L’approfondissement des savoir-faire consistera donc à initier les étudiant(e)s aux diverses méthodes d’exploitation des sources qui permettent de restituer les idéologies politiques antiques. Bibliographie indicative CARLIER P., La royauté en Grèce avant Alexandre, Strasbourg, 1984 (études et travaux publiés par le groupe de recherche d’histoire romaine de l’université des sciences humaines de Strasbourg, VI) (pour l’idéologie du roi homérique) (Pour le chapitre 4 de la IIe partie consacré à l’idéologie royale homérique) LONIS R., Guerre et religion en Grèce à l’époque classique, Paris, Besançon, 1979 (Pour les chapitres 9, 14 et 15) JERPHAGNON L., Les divins Césars. Idéologie et pouvoir dans la Rome impériale, Paris, 2004 (une synthèse irremplaçable pour l’idéologie politique romaine) L’idéologie du pouvoir monarchique dans l’antiquité, Actes du colloque de la Société des professeurs d’histoire Ancienne de l’Université tenu à Lyon et Vienne les 26-28 juin 1989, éd. Lyon II et Lyon III, Paris, De Boccard 1991 b/ Approfondissement des savoir-faire disciplinaires (histoire médiévale) : économie et société médiévale ve-xve siècles Responsable : Laurence DELOBETTE Le cours est centré sur l’ouvrage de Jacques LE GOFF (1929-2014) : Un long Moyen Âge, éd. Hachette, collection Pluriel, 2009. Cette lecture est IMPERATIVE ET OBLIGATOIRE. Jacques Le Goff, récemment disparu, était un historien de renommée internationale, savant, enseignant, homme de communication... Ses travaux sur l’Occident médiéval font figure de référence pour les historiens et ses ouvrages ont été lus par des générations d’étudiants. Jacques Le Goff est l’homme qui révolutionna la vision du Moyen Âge, période longtemps considérée comme une vaste parenthèse entre l’Antiquité et la Renaissance. Dans la lignée de l’école des Annales, Jacques Le Goff a renouvelé l’approche de l’histoire, intégrant d’autres disciplines et en particulier l’anthropologie. Il s’est intéressé à des objets d’études totalement nouveaux, comme le corps, la sexualité ou les rêves, en utilisant des sources variées : archéologie, sources littéraires, sermons, iconographie.... Il a ainsi contribué à fonder ce que l’on a appelé la « Nouvelle histoire ». Un fascicule spécifique aide à la lecture de l’ouvrage et à la compréhension des thématiques. La procédure à suivre consiste ainsi à : – Se procurer (notamment en bibliothèque) : Jacques Le Goff, Un long Moyen Âge, éd. Hachette, collection Pluriel, 2009. – Lire l’ouvrage en s’appuyant sur le fascicule. – Rédiger le devoir (il s’agira de répondre à une série de questions) qui sera mis en ligne et l’adresser à : [email protected] ⇐ Plan licence B234 - Ouverture C : Macroéconomie / Statistique Responsables : Jean-Louis DONEY & François PÉTIARD Année 2. 3e semestre Crédits : 6 a/ Ouverture à d’autres disciplines C : Macroéconomie Responsable : Jean-Louis Doney Résumé La bonne maîtrise des analyses macroéconomiques est indispensable pour comprendre les débats de politique économique. Sans aborder les développements les plus récents, ce cours présente les débats qui ont opposé keynésiens et monétaristes jusqu’au début des années 80. Nous nous contenterons cependant de l’étude des grandes fonctions macroéconomiques. Le premier chapitre est consacré à une présentation sommaire des comptes de la nation. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. L2 SEMESTRE 3 43 Les deux chapitres suivants présentent les mécanismes fondamentaux permettant de comprendre la création monétaire, le fonctionnement des banques et les principaux circuits de financement de l’économie. Le cours débouche alors sur l’étude des principales fonctions macroéconomiques et les débats auxquels elles ont donné lieu depuis le lendemain de la seconde guerre mondiale : consommation, investissement et demande de monnaie. Une dernière partie sera consacrée aux analyses du commerce international : présentation de la balance des paiements et de ses principes de lecture et d’interprétation ; les analyses théoriques du commerce international. Bibliographie indicative ALBERTINI (J.-M.), Les rouages de l’économie, Éditions ouvrières. CLERC (D.), Déchiffrer l’économie, éd. Syros (Alternatives). GENEREUX (J.), Économie politique, tome 2 : macroéconomie, éd. Hachette, collection les Fondamentaux. JURION (B.), Économie politique, éd. de Boeck. b/ Ouverture à d’autres disciplines C : Initiation à la statistique Responsable : François PÉTIARD Résumé Cette UE transversale se situe à un niveau élémentaire et s’adresse à des étudiants qui peuvent n’avoir aucune formation dans ce domaine. Son but est de fournir quelques outils très simples pour la compréhension de cours qui comportent des statistiques, graphiques, etc. L’élément se décompose en cours, T.D. (travaux dirigés), devoirs suivis de corrigés. – Le cours sera expédié après le début de l’année universitaire en même temps que les T.D. qui comportent des compléments de cours, des exercices accompagnés de corrections, et deux sujets type avec corrigé. – Les énoncés de devoirs à rendre, au nombre de deux, seront envoyés en même temps que cours et T.D. avec les dates de remise. Un corrigé-type en sera envoyé en même temps que les copies corrigées. ⇐ Plan licence Année 2. 3e semestre Responsables : Sylvie OVERNEY, Karin MACKOWIAK, Benoît LITTARDI & Guy LABARRE Crédits : 6 B235 - Transversale : Système politique ou Histoire des arts Une unité au choix. a/ Transversale : Système politique (AES 616) Responsable : Sylvie OVERNEY Résumé Le cours vise à présenter des systèmes politiques étrangers, notamment les systèmes britannique et américain. Pour chaque système étudié, le cours traite largement de questions relevant du droit constitutionnel (le type d’État, le régime politique, les institutions politiques mises en place, le fonctionnement de ces institutions, la pratique. . . ) et se propose de voir, au-delà, la place des institutions politiques dans le système politique du pays. Remarque Si ce module a été validé en L1, l’étudiant doit prendre « Histoire des Arts ». b/ Transversale : Culture générale - Histoire des Arts 1. L’art dans les cités grecques aux époques archaïque et classique Responsables : Karin MACKOWIAK & Guy LABARRE Résumé La Grèce des époques archaïque (viie-vie siècles av. J.-C.) et classique (ve et ive siècles av. J.-C.) a été le témoin d’un épanouissement des arts sans précédent donnant naissance à un kanon classique de la beauté. Deux thèmes complémentaires seront abordés dans ce cours : l’un sur la peinture, l’autre sur la grande statuaire et la sculpture décorative. La genèse de ces arts et leur évolution seront mis en relation avec le contexte historique du développement des cités. Les artistes et les commanditaires, les « lecteurs » des images et les thèmes donnés à voir, seront situés dans leur cadre social et culturel. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 44 Les techniques, les lieux de production et les ateliers seront étudiés, mais on insistera aussi sur les méthodes d’analyse, l’interprétation des images et leurs significations pour l’homme grec antique. Évaluation Un tirage au sort sera fait à l’examen entre l’histoire ancienne (cours de K. Mackowiak et G. Labarre) et l’histoire contemporaine (cours de B. Littardi). Bibliographie indicative BOARDMAN J., L’art grec, Paris, 2005. MARTIN R., L’art grec, Paris, 1994. LISSARAGUE F., Vases grecs : les Athéniens et leurs images, Paris, 1999. VILLANUEVA-PUIG M.-C., Images de la vie quotidienne en Grèce dans l’antiquité, Paris, 1992. FLACELIERE R., La Grèce au siècle de Périclès : la vie quotidienne, Paris, 2008. MAFFRE J.J., Le siècle de Périclès, que sais-je ? Paris, 1990 MAFFRE J.J., La vie dans la Grèce classique, que sais-je ? no 231, 1992 2. L’Europe au xixe siècle Responsable : Benoît LITTARDI Résumé À la fois création et production humaines, les arts sont aussi l’expression d’une époque, de ses traditions, de ses mutations. Caractérisé par le passage progressif (et non encore achevé) d’une société rurale avant tout agricole à la richesse matérielle rare à un monde industriel urbain qui découvre la consommation et les médias de masse, le xixe siècle est marqué à la fois par l’extension du champ artistique et par de profondes transformations des arts. Le cours aura donc comme objectifs de vous offrir un large tableau de la diversité des arts du xixe siècle tout en s’intéressant à leurs mutations tant par rapport à eux-mêmes que par rapport à la société dont ils sont un produit. En reprenant la thématique adoptée pour l’histoire des arts dans l’enseignement secondaire, nous nous intéresserons principalement aux arts du visuel, aux arts de l’espace, aux arts du son et aux arts du quotidien. Progression pédagogique Le cours est organisé de manière chronologique et thématique. Il portera tant sur l’étude des mouvements artistiques (auteurs, œuvres) que sur leur remise en perspective historique générale. Pour ce faire, nous étudierons spécifiquement un certain nombre d’œuvres d’art. Compte tenu à la fois des inconvénients de l’impression papier noir et blanc et des possibilités offertes par le numérique, une bonne partie des œuvres d’art dont il sera question sera présentée dans un document numérique spécifique, qui sera en ligne pour ce qui concerne les reproductions d’œuvres musicales. L’étudiant devra aussi rechercher par lui-même d’autres reproductions sur Internet, participant ainsi à un apprentissage facilité du cours. Évaluation Un tirage au sort sera fait à l’examen entre l’histoire ancienne (cours de K. Mackowiak et G. Labarre) et l’histoire contemporaine (cours de B. Littardi). Si c’est l’histoire contemporaine, le sujet consistera en une dissertation. Bibliographie indicative Christophe CHARLE, La dérégulation culturelle. Essai d’histoire des cultures en Europe au XIXe siècle. Paris, PUF, 2015 (chap. 1, 4-7, 9-11). Gabriele CREPALDI, L’Art au XIXe siècle. Paris, Hazan, 2005. Brigitte FRANCOIS-SAPPEY, Histoire de la musique en Europe. Paris, PUF, coll. Q̈ue sais-je ?¨[n°40], 5e éd. 2012 (chap. II & III). ⇐ Plan licence entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. L2 SEMESTRE 4 4 45 L2 SEMESTRE 4 B241 - Grandes Questions d’histoire ancienne et médiévale 2 Responsables : Hadrien BRU & Sylvie BEPOIX Année 2. 4e semestre Crédits : 6 a/ Grandes questions d’histoire ancienne 2 : République romaine Responsable : Hadrien BRU Résumé L’histoire de Rome est celle d’une montée en puissance originale sous l’impulsion d’une seule cité au caractère impérialiste. Le cours commencera par évoquer les débuts de la Res publica Romana au contact des Grecs, des Étrusques et des Samnites, avant de présenter les principales institutions sociales, politiques et religieuses de l’ancienne Rome. L’histoire de Rome sera essentiellement abordée à partir de la fin du IIIe siècle av. J.-C., ainsi que la montée en puissance des Romains en Méditerranée orientale face à la Macédoine et surtout face aux rois Séleucides descendants des compagnons d’Alexandre le Grand, ce qui nécessita, outre une alliance avec les rois de Pergame et les Rhodiens, plusieurs manœuvres diplomatiques et de brutales campagnes militaires accompagnées de pillages dans lesquels les marchands et administrateurs romains jouèrent un rôle de premier plan. Nous verrons enfin comment ces nouvelles conquêtes romaines sur les riches régions d’Orient ont aiguisé les appétits politiques et conduit aux guerres civiles du Ier siècle av. J.-C., lesquelles ont abouti à l’établissement du nouveau régime autoritaire impérial par Octave-Auguste. Bibliographie principale F. Hinard (éd.), Histoire romaine. I. Des origines à Auguste, Fayard, Paris, 2000. M. Le Glay, J.-L. Voisin, Y. Le Bohec, Histoire romaine, PUF, Paris 1991. R. Syme, La révolution romaine, Gallimard, Paris 1967. P. Veyne, La société romaine, coll. « Des travaux », Seuil, Paris, 1990. b/ Grandes questions d’histoire médiévale 2 : le royaume de France aux xie-xiiie siècles : aspects économiques, sociaux et religieux Responsable : Sylvie BEPOIX Résumé Dans la continuation du semestre précédent, la période du Moyen Âge central est cette fois abordée dans une orientation exclusivement économique et sociale. Le monde occidental et donc le Royaume de France connaissent un essor sans précédent, économique, démographique avec évidemment des conséquences sociales importantes. Ces aspects sont abordés de façon thématique au travers l’étude de la société du monde des campagnes comme celui des villes en plein essor et sont également étudiés la renaissance commerciale et l’essor démographique. Tous ces éléments interdépendants constituent les composantes de l’essor extraordinaire que connait le royaume au cours de ces trois siècles. Enfin, l’Église, autre structure d’encadrement de la société, mais aussi tout ce qui relève de l’étude du fait religieux et de ses manifestations sociales, culturelles voire artistiques, sont également étudiés. Bibliographie indicative GAUVARD (C.), La France au Moyen Âge, du ve au xve siècle, Paris, P.U.F. (Coll. 1er cycle), 1996 BOURRIN-DERRUAU (M.), Temps d’équilibre, temps de rupture, xiiie siècle, Nouvelle histoire de la France médiévale, t. 4, Paris, 1990 CARPENTIER (E.), LE MENE (M.), La France du xie au xve siècle, population, société, économie, Paris, coll. PUF, 1996 CONTAMINE (P.), BOMPAIRE (M.), LEBECQ (S.), L’économie médiévale, Paris, 1997 FELLER (L.), Paysans et seigneurs, viiie-xve siècles, Paris, 2007 MERDRIGNAC (B.), La vie religieuse en France au Moyen Âge, Paris, 2005 ⇐ Plan licence B242 - Grandes Questions d’histoire moderne et contemporaine 2 semestre entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Année 2. 4e Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 46 Responsables : Corinne Marchal & Stéphanie KRAPOTH Crédits : 6 a/ Grandes questions d’histoire moderne 2 : Les dynamiques politiques, économiques et sociales dans l’Europe du xviiie siècle Responsable : Corinne Marchal Résumé Le xviiie siècle est marqué en Europe par des changements profonds qui préparent l’ère industrielle et le monde contemporain. 1. Ils s’imposent tout d’abord aux mondes de la pensée et des arts. 2. Le xviie siècle vit triompher la monarchie absolue. Ce modèle politique est remis en cause, concurrencé par celui de la Grande-Bretagne, où s’instaure après la Glorieuse révolution une monarchie limitée et où les libertés individuelles sont désormais garanties. Aux périphéries de l’Europe, en Prusse, en Russie, en Autriche, dans les péninsules méditerranéennes, s’épanouit au-delà de 1740 le despotisme éclairé, qui est une manière de gouverner procédant de la philosophie des Lumières. 3. Si le modèle dominant de la société d’ordres caractérise encore la majorité de celles de l’Europe, l’Angleterre voit l’émergence d’une société pré-industrielle. 4. De même, si l’économie demeure traditionnelle, voire archaïque dans la majorité des territoires européens, certains accueillent des industries d’un nouveau type. Chaque thème abordé sera suivi d’au moins un plan détaillé de dissertation, ou d’un commentaire de texte. Bibliographie indicative Ouvrages de synthèse : DENIS Michel et BLAYAU Noël, Le xviiie siècle, A. Colin, 1990. DEYON Pierre, L’Europe au xviiie siècle, Paris, coll. « les Fondamentaux », 1995-2000. LEBRUN François, L’Europe et le monde (xvie, xviie, xviiie siècle), A. Colin, 1987. PERONNET Michel, Le xviiie siècle des Lumières à la Sainte-Alliance, Hachette Supérieur, 1998. L’Europe des Lumières : CASSIRER Ernst, La Philosophie des Lumières, Fayard, 1997. POMEAU René, L’Europe des Lumières, cosmopolitisme et unité européenne au xviiie siècle, Paris, 1995. POULOT Dominique, Les Lumières, PUF, 2000. La Grande-Bretagne au xviiie siècle : CHASSAIGNE, Histoire de l’Angleterre des origines à nos jours, Flammarion, 1996. COTTRET, Histoire d’Angleterre xvie-xviiie siècle, PUF, 2003. MINOIS Georges, L’Angleterre géorgienne, PUF, coll. « Que sais-je ? » no 3303. TUTTLE Élizabeth, Les Îles britanniques à l’âge moderne, 1485-1783, Hachette, 1996. Le despotisme éclairé : BLUCHE François, Le despotisme éclairé, Fayard, 1969. Évaluation Un exercice d’entraînement sera proposé dans le courant de l’année. L’examen terminal se présentera sous la forme d’une dissertation. b/ Grandes questions d’histoire contemporaine 2 : L’idée et la construction européennes depuis la fin de la Première Guerre mondiale Responsable : Stéphanie KRAPOTH Objectif Acquisition d’une connaissance approfondie de l’évolution de l’idée et de la construction européennes ; capacité à construire un commentaire de document précis, en faisant preuve d’esprit critique. Résumé Cet enseignement propose de retracer le cheminement de l’idée et de la construction européennes, de la fin de la Première Guerre mondiale jusqu’à l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne en 2009, après l’échec de la ratification du Traité pour une Constitution européenne en 2005. Les premières parties du cours entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. L2 SEMESTRE 4 47 mettent en lumière les initiatives et les projets avortés du premier xxe siècle. Ensuite, il s’agit de présenter les grandes étapes de la construction démocratique depuis 1945. Les réalités de la construction montrent aussi l’évolution de l’idée européenne, arrière-plan incontournable pour décrypter les prises de position des dirigeants et les indices de l’état d’esprit des populations en Europe. L’exposé du cours s’appuie sur un recueil de documents, constitué de textes, de résultats de sondages et de divers types d’images. Les exercices de TD proposent surtout des entraînements au commentaire de document.. Bibliographie indicative BITSCH (Marie-Thérèse), Histoire de la construction européenne. Bruxelles, Complexe (Questions au xxe siècle), 1996, nouvelle édition mise à jour 2008, 400 p BOSSUAT (Gérard), Histoire de l’Union européenne. Fondations, élargissements, avenir. Paris, Belin Sup, nouvelle édition 2009, 411 p. BOSSUAT (Gérard), La France et la construction de l’unité européenne de 1919 à nos jours. Paris, Colin (U), 2012, 271 p. DU RÉAU (Élisabeth), L’idée d’Europe au xxe siècle. Des mythes aux réalités. Bruxelles, Complexe (Questions à l’Histoire), nouvelle édition 2001, réimpression 2008, 375 p. ⇐ Plan licence B243 - Approfondissement des savoir-faire disciplinaires 2 Responsables : Hugues DAUSSY & Benoît LITTARDI Année 2. 4e semestre Crédits : 6 a/ Approfondissement des savoir-faire disciplinaires (Histoire moderne) : L’Europe de la Renaissance Responsable : Hugues DAUSSY Résumé Ce cours a pour ambition de présenter les différentes facettes du mouvement culturel que fut la Renaissance. Vécue à la fois comme un retour aux sources antiques et comme un formidable élan novateur, la Renaissance se diffusa, progressivement et avec une intensité variable de la fin du xive siècle jusqu’à la fin du xvie siècle, à l’ensemble des États de l’Europe occidentale. On s’intéressera à tous les aspects de ce renouveau culturel, en particulier à l’humanisme, à l’art, au progrès scientifique et technique, aux découvertes géographiques, mais aussi à l’impact de ces bouleversements dans les domaines politique, militaire, diplomatique et religieux. Humanistes, artistes et princes mécènes seront au cœur de la réflexion conduite à travers un large spectre thématique. Bibliographie indicative Burke, Peter, La Renaissance européenne, coll. « Faire l’Europe », Seuil, 2000 Daussy, Hugues, Gilli, Patrick et Nassiet, Michel, La Renaissance (vers 1470-vers 1560), Belin, 2002 Delumeau, Jean, La civilisation de la Renaissance, Arthaud, 1967 et 1984 Garin, Eugenio (dir.), L’homme de la Renaissance, Seuil, 1990 Hale, John R., La civilisation de l’Europe à la Renaissance, Perrin, 1991 Jouanna, Arlette, La France de la Renaissance. Histoire et dictionnaire, coll. « Bouquins », Robert Laffont, 2001 Tallon, Alain, L’Europe de la Renaissance, coll. Que-sais-je ?, Paris, PUF, 2006 b/ Approfondissement des savoir-faire disciplinaires (Histoire contemporaine) : Histoire religieuse de la France depuis 1789 Responsable : Benoît LITTARDI Résumé et objectifs La disparition de l’Ancien Régime en 1789 et la prise de distance progressive de la majorité de la population habitant la France vis-à-vis de la religion au cours de l’époque contemporaine peuvent donner l’impression que la religion cesse de jouer un rôle. Ce sera l’un des objectifs de ce cours que de montrer que l’histoire religieuse de la France se poursuit à l’époque contemporaine en prenant des inflexions nouvelles. Progression pédagogique entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 48 Le cours s’organisera en chapitres à la fois thématiques et chronologiques, nourris de nombreux documents de nature variée. Il s’agira pour l’étudiant de faire sien le cours en réalisant divers exercices. Évaluations Évaluations en cours de semestre : une dissertation d’entraînement. Évaluation finale : une explication de texte ou une dissertation en quatre heures avec un sujet imposé. Bibliographie indicative Gérard CHOLVY, La religion en France de la fin du xviiie siècle à nos jours. Hachette, coll. « Carré Histoire », 2e éd. 1998 Jean BAUBÉROT, Histoire de la laïcité en France. Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? » [no 3571], 6e éd. 2013 ⇐ Plan licence B244 - Histoire du droit public ou Histoire du droit social Année 2. 4e semestre Responsable : Frank LAIDIÉ Crédits : 6 Une unité au choix a/ Ouverture à d’autres disciplines D : Histoire du droit public (AES 650) Responsable : Frank LAIDIÉ Résumé Cet enseignement se propose d’étudier et de comprendre pour le xixe siècle comment l’État se construit et évolue jusqu’à aboutir à une forme contemporaine à travers la mise en place de grands services publics ou encore la garantie et l’encadrement des grandes libertés publiques. Cette évolution se fait le plus souvent avec une grande continuité et sans véritable rupture ou remise en cause radicale. Cela ne peut que surprendre pour un siècle qui se caractérise par son instabilité constitutionnelle chronique et qui connaît trois Républiques, deux Empires et deux monarchies constitutionnelles. La période consulaire, qui ouvre notre période chronologique et revendique l’héritage des principes révolutionnaires de 1789, met en place les fondations solides qui ne seront jamais véritablement, ni profondément remises en cause par les différents régimes politiques qui vont se succéder. L’étude de cette construction d’un appareil d’État est abordée ici de façon thématique : la société du code civil, l’administration locale, la justice, le régime des cultes, l’enseignement, la presse, l’armée. . . Bibliographie indicative Quelques références bibliographiques pour mieux appréhender le cadre chronologique et institutionnel du cours : ASSELAIN (J.-C.), Histoire économique de la France du xviiie Siècle à nos jours, t. 1, Le Seuil. BRAUDEL (F.), LABROUSSE (E.), Histoire économique et sociale de la France, A. Colin. BURDEAU (F.), Histoire de l’administration, Montchrestien. CAPORAL (S.), Histoire des institutions publiques de 1789 à nos jours, Hachette supérieur. CHEVALIER (J.-J.), Histoire des institutions et des régimes politiques de la France de 1789 à nos jours. GODECHOT (J.), Les institutions de la France sous la Révolution et l’Empire, PUF. GODECHOT (J.), Les Constitutions de la France depuis 1789, GF-Flammarion. HILAIRE (J.), Histoire des institutions publiques et des faits sociaux ( xie-xixe siècles), Dalloz. HUDAULT (J.), Histoire des institutions de la France, Ancien Régime, Révolution, Empire, Éd. Loysel. MORABITO (M), Histoire constitutionnelle de la France (1789-1958), Montchrestien. SZRAMKIEWICZ (R.), BOUINEAU (J.), Histoire des institutions 1750-1914, Litec. b/ Ouverture à d’autres disciplines D : Histoire du droit social (AES 631) Responsable : Frank LAIDIÉ Résumé L’objet de cet enseignement consiste à montrer comment la société française contemporaine s’est construite dans la recherche de compromis entre l’ordre économique et la justice sociale. L’étude de l’évolution des relations sociales en France est appréhendée : entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. L2 SEMESTRE 4 49 – par l’étude des règles qui gouvernent les relations de travail depuis le système corporatif d’Ancien Régime, en passant par l’individualisme libéral révolutionnaire jamais démenti au cours du xixe siècle, pour arriver à la prise en compte du « phénomène collectif » que constitue la reconnaissance du syndicalisme, de la négociation collective ou encore de l’arbitrage pour prévenir ou mettre un terme aux conflits sociaux au tournant et au cours du xxe siècle. – par l’étude de l’évolution de la « protection sociale » aux xixe et xxe siècles. Autour des sociétés de secours mutuels grâce au mutualisme, puis de l’État assureur se greffent de façon empirique et en ordre dispersé les divers éléments de la Sécurité sociale (accident du travail, assurances sociales pour la protection des risques maladie, maternité, invalidité, vieillesse, décès et famille). Bibliographie indicative AUBIN (Gérard), BOUVERESSE (Jacques), Introduction historique au droit du travail, PUF, Droit fondamental, 1995 (Utile pour le contexte politique et social général) (épuisé) LE CROM (Jean-Pierre), Dir., Deux siècles de droit du travail. L’histoire par les lois, Éditions de l’Atelier, 1999 (Un recueil des principaux textes commentés) LE CROM (Jean-Pierre), Dir., Les acteurs de l’histoire du droit du travail, Presses universitaires de Rennes, 2004 (Actes du second colloque d’histoire du droit du travail) LE GOFF (Jacques), Du silence à la parole. Une histoire du droit du travail des années 1830 à nos jours, Presses universitaires de Rennes, nouv. édition, 2004 OLSZAK (Norbert), Histoire du droit du travail, PUF, Que sais-je ?, 1999 (épuisé) DREYFUS Michel, et all., Se protéger, être protégé. Une histoire des Assurances sociales en France, Presses universitaires de Rennes, 2006 BORGETTO (Michel), LAFORE (Robert), La République sociale. Contribution à l’étude de la question démocratique en France, PUF, La politique éclatée, 2000 DAVID (Marcel), Les fondements du social, Anthropos, 1993 DELBREL (Yann), L’essentiel de l’histoire du droit social, Gualino, Les carrés, 2006 ⇐ Plan licence entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 50 B245 - Transversale : Outils numérique, compétence C2i Responsable : Isabelle MAISSE Année 2. 4e semestre Crédits : 6 Résumé Ce module transversal permet d’acquérir les connaissances et compétences nécessaires pour utiliser efficacement et selon le bon usage les outils numériques. Les connaissances et compétences visées sont celles définies dans le référentiel national C2i1. Ce module fait partie des modules obligatoires des parcours L1 du CTU pour certaines disciplines. C’est alors un module en contrôle continu. Ce module est également proposé pour les étudiants du CTU qui souhaitent se présenter à la certification C2i1 et qui ne sont pas en L1. Les travaux demandés et notés pour le contrôle continu (activités, exercices et devoirs) permettent une évaluation en terme de compétences C2i1 pour les étudiants inscrits à la certification C2i1 : les candidats pourront donc ainsi constituer le dossier numérique de compétences rassemblant des éléments apportant la preuve des savoirs acquis, des aptitudes développées et des compétences maîtrisées en regard du référentiel C2i niveau 1 (partie pratique du C2i1). Les ressources et activités proposées permettent de préparer la partie théorique du C2i1 qui consiste en un contrôle de connaissances sous la forme d’un questionnaire de type QCM. ⇐ Plan licence 5 L3 SEMESTRE 5 L’évaluation du L3 Histoire est spécifique, comprenant des examens écrits de 4 h par module disciplinaire, 2 h pour les autres. B351 - Histoire en débats 1 : moderne et contemporaine Responsables : Edmond DZIEMBOWSKI & Odile ROYNETTE Année 3. 5e semestre Crédits : 6 a/ Histoire en débats moderne : Réformes, révoltes et révolutions (Amérique du nord et Europe, 1763-1789) Responsable : Edmond DZIEMBOWSKI Pré-requis Une connaissance solide de l’histoire politique de l’époque moderne et du siècle des Lumières. Résumé En 1763, quand se termine la guerre de Sept Ans, prend forme en Europe et en Amérique du Nord une configuration politique inédite. Fondé sur une conception dynamique du politique, qui regarde les institutions, même les plus vénérables, comme susceptibles d’être modifiées et même abolies, un esprit réformateur en rupture franche avec la culture politique des Temps modernes commence à animer les cercles dirigeants et éclairés. Ce réformisme provoque également de fortes résistances. En 1765, une révolte antifiscale éclate dans les colonies britanniques d’Amérique du Nord. Cette révolte du Stamp Act débouche quelques années plus tard, d’abord en Amérique, ensuite en Europe, sur un bouleversement de l’ordre politique et social qui perdurait depuis le Moyen Âge. L’heure des révolutions a sonné. Ce cours étudie sa première phase, de la révolte du Stamp Act à la veille de la Révolution française. Objectifs du cours Ce cours s’inscrit dans le renouvellement important qu’a connu depuis une vingtaine d’années l’historiographie des mouvements réformistes et révolutionnaires de la fin du xviiie siècle, tant en France qu’en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Ce renouvellement, très sensible dans le domaine de l’histoire politique et intellectuelle, a insisté sur la nécessaire approche comparative dans l’étude des deux décennies qui précèdent la Révolution française où se dessinent les traits d’une culture politique radicalement nouvelle. Progression pédagogique Après l’exposé des enjeux historiographiques de la question et des nombreux débats que ce sujet a suscités, la première partie de ce cours sera consacrée à la question de la réforme des structures entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. L3 SEMESTRE 5 51 politiques des États d’Europe entre 1763 et 1789. Le cours abordera ensuite la révolution américaine, décisive dans la configuration politique nouvelle qui prend forme à la fin du xviiie siècle. Enfin, et dans une approche comparative, seront étudiés les mouvements révolutionnaires en Europe de la décennie 1780 (mouvement des Volontaires irlandais, révolutions des Provinces-Unies, de Genève et du Brabant). On s’interrogera également sur ce qu’il est convenu d’appeler l’« évitement » de la révolution en GrandeBretagne. Évaluation En cours de semestre, aux étudiants désireux de s’entraîner pour l’examen, seront proposés des travaux sous forme de dossiers sur un thème du programme et/ou des explications de documents. L’examen final est une dissertation générale ou une explication de document(s) historique(s). Bibliographie indicative Les ouvrages précédés d’un astérisque sont des lectures prioritaires. *BAILYN, Bernard, Les origines idéologiques de la révolution américaine, Paris, Belin, 2010 *BOURDIN, Philippe, L’Europe des « patriotes », des années 1770 à la Révolution française, Paris, PUF, coll. Licence, 2010 BOURDIN, Philippe, CHAPPEY, Jean-Luc, dir., Révoltes et révolutions en Europe et aux Amériques (17731802), Paris, CNED-SEDES, 2004. COTTRET, Bernard, La révolution américaine. La quête du bonheur, Paris, Perrin, 2004. GODECHOT, Jacques, Les Révolutions. 1770-1799, Paris, PUF, coll. Nouvelle Clio, 1986, nlle éd. JOURDAN, Annie, La Révolution, une exception française ?, Paris, Flammarion, 2004. PALMER Robert R, 1789. Les révolutions de la liberté et de l’égalité, Paris Calmann-Lévy, 1968. *POUSSOU, Jean-Pierre, dir., Le bouleversement de l’ordre du monde. Révoltes et révolutions en Europe et aux Amériques à la fin du xviiie siècle, Paris, SEDES, 2004. b/ Histoire en débats contemporaine : Les cultures politiques en France au xixe siècle Responsable : Odile ROYNETTE Résumé Après une présentation générale du concept de culture politique et de ses enjeux, le cours est constitué de quatre grandes parties qui déclinent selon un plan chronologique les principales étapes qui ont caractérisé l’évolution des cultures politiques en France au cours du xixe siècle. Après avoir lu la définition du concept de culture politique et la chronologie sommaire qui rappelle les principales évolutions politiques en France au cours du xixe siècle, l’étudiant(e) est invité(e) à procéder par étape. Chacune des parties propose une synthèse problématisée : - première partie : la naissance et l’enracinement d’une culture politique libérale 1814-1848 - deuxième partie : l’émergence de deux cultures politiques concurrentes : la culture républicaine et la culture bonapartiste (1848-1880) - troisième partie : l’âge d’or de la culture républicaine (1880-1914) - quatrième partie : l’émergence de deux cultures politiques contestatrices à la Belle Époque : la culture nationaliste et la culture socialiste. Grâce aux documents situés en annexes et aux indications bibliographiques, l’étudiant(e) complète son information et peut s’entraîner à élaborer des sujets de synthèse qui engloberont tout ou partie du xixe siècle. Évaluation Une dissertation d’entraînement. Une dissertation avec un sujet imposé. Bibliographie indicative Ouvrages généraux : APRILE Sylvie, La Révolution inachevée 1815-1870, Paris, Belin, 2010, 670 p. DUCLERT Vincent, La République imaginée 1870-1914, Paris, Belin, 2010, 861 p. DELUERMOZ Quentin, Le Crépuscule des révolutions 1848-1871, Paris, Éd. du Seuil, 2012 FUREIX Emmanuel, Le siècle des possibles 1814-1914, Paris, PUF, 2014, 240 p. GOUJON B., Monarchies postrévolutionnaires 1814-1848, Paris, Éd. du Seuil, 2012 entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 52 Ouvrages spécialisés : BERSTEIN Serge (dir. par), Les cultures politiques en France, Paris, Éd. du Seuil, 1999 SIRINELLI J-F. (dir. par), Histoire des droites, t. 1, Politique, t. 2, Cultures, t. 3 Sensibilités, Paris, Gallimard, 1992 BECKER J-J. et CANDAR Gilles (dir. par), Histoire des gauches en France, 2 vol. Paris, Éd. La Découverte, 2004 ⇐ Plan licence B352 - Histoire en débats 2 : ancienne et médiévale Responsables : Antonio GONZALES & Émilie ROSENBLIEH Année 3. 5e semestre Crédits : 6 a/ Histoire en débats ancienne(romaine) : Christianisme antique Responsable : Antonio GONZALES Objectif : Ce Cours entend retracer l’émergence, la formation et l’évolution du christianisme dans l’Antiquité, c’est-à-dire sur une période couvrant les cinq premiers siècles de notre ère. Les étudiants intéressés doivent avoir une connaissance de l’histoire romaine de niveau Licence deuxième année, c’est-à-dire que l’histoire politique, socio-économique, culturelle et religieuse sera appréhendée avec un niveau généraliste qui doit comprendre les grandes structures politiques et culturelles du monde gréco-romain. L’objectif du cours est de comprendre comment le christianisme a pu s’imposer progressivement comme la religion officielle du monde gréco-romain. Résumé Pour cela, le cours retracera la genèse de cette « philosophie » spiritualiste, d’essence proche-orientale, qui était un courant parmi d’autres, mais qui par ses relations très particulières avec le judaïsme, faites de correspondances et d’oppositions, va finir par détrôner les spiritualités juives comme alternative possible au culte impérial et au panthéon païen. Nous aborderons donc l’histoire du christianisme antique comme une lente émancipation par la formulation d’une pensée progressivement autonome qui finira par donner, à travers les « christianismes », une religiosité qui se reconnaîtra dans le Christ, mais pas forcément dans son Église. Nous aborderons donc les aspects historiques de la formation de la religiosité et des institutions chrétiennes avec une perspective historienne, philosophique, juridique et institutionnelle en partant du contexte historico-religieux du Ier siècle avant notre ère en Judée/Palestine. Le cours est ainsi organisé autour de trois grandes parties qui permettent de comprendre les influences juives dans le christianisme, la genèse d’une religiosité originale et la mise en place d’une Église institutionnelle qui se heurte aux traditions culturelles, cultuelles et philosophiques sur l’interprétation de la personnalité de Jésus et la portée du message christique. Évaluation Ce cours donnera lieu à des propositions de deux devoirs au cours de l’année, l’un sous la forme de dissertation, l’autre sous la forme de l’analyse de documents écrits ou figurés. L’évaluation finale, pour la première session d’examen, sera un écrit qui se fera sous la forme de l’un des deux types d’exercice proposés lors de l’année, dissertation ou explication de document. Un seul sujet, obligatoire, sera proposé. La seconde session dite de rattrapage donnera lieu à un écrit qui portera sur un des points abordés dans le cours. b/ Histoire en débats médiévale : La monarchie pontificale : une théocratie contestée, xiiie-xve siècle Responsable : Émilie ROSENBLIEH Résumé La papauté tenta de s’imposer comme une théocratie dans la chrétienté, entre la réforme grégorienne (2de moitié du xie siècle) et la Réforme protestante (début du xvie siècle). La première partie du cours retrace l’évolution du gouvernement pontifical de l’Église latine du xiiie siècle au xve siècle, entre le moment où le pape se réserva le titre de « vicaire du Christ » (vicarius Christi ) et la restauration de la monarchie pontificale. Durant cette période, la papauté traversa d’importantes crises politiques, sous le pontificat de Boniface VIII, durant le Grand Schisme d’Occident ou lors de la contestation conciliaire. Il s’agit d’étudier, dans une seconde partie, les principaux acteurs du gouvernement pontifical de l’Église latine (cardinaux, évêques), les rouages de la bureaucratie curiale, ainsi que les fondements sacrés, entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. L3 SEMESTRE 5 53 juridiques et rituels de la légitimité attachée au Siège apostolique. La primauté que les papes ont revendiquée au sommet de l’Église latine a suscité des résistances et des oppositions, tant dans le clergé que parmi les puissants laïques. Contestée, la papauté n’en fut pas moins imitée. Elle constitua un modèle opératoire pour les princes et favorisa ainsi la genèse de l’État moderne en Europe. Bibliographie indicative LEVILLAIN Philippe dir., Dictionnaire historique de la papauté, Paris, Fayard, 1994 rééd. 2003. * HILAIRE Yves-Marie dir., Histoire de la papauté. 2000 ans de mission et de tribulations, Paris, Tallandier, 1996 rééd. 2003 (Point histoire), p. 208-299. VAUCHEZ André dir. Histoire du christianisme : des origines à nos jours, t. 5 : Apogée de la papauté et expansion de la chrétienté (1054-1274) ; t. 6 : Un temps d’épreuves (1274-1449), Michel MOLLAT DU JOURDIN et André VAUCHEZ dir., Paris, Desclée, 1990 et 1993 * DE CEVINS Marie-Madeleine et MATZ Jean-Michel, Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin, 1179-1449, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2010 (Histoire). VINCENT Catherine, Église et société en Occident, xiiie-xve siècle, Paris, A. Colin, 2009 (Collection U). ⇐ Plan licence B353 - Histoire en débats 3 : moderne et contemporaine Année 3. 5e semestre Responsables : Corinne MARCHAL & Jean-Paul BARRIÈRE Crédits : 6 a/ Histoire en débats moderne : catholiques et protestants (France et Europe moderne) Responsable : Corinne MARCHAL Résumé Avant le schisme déclenché par la publication des thèses luthériennes en 1517, le catholicisme s’était voulu exclusif en Europe occidentale, pourchassant les hérésies qui s’étaient manifestées au Moyen Âge par un besoin de réforme. Pourquoi le protestantisme, qui aurait pu être réprimé comme une nouvelle hérésie, sut-il s’affirmer comme une nouvelle Église ? L’éclatement de la Chrétienté occidentale était-il inévitablement porteur d’affrontements entre les tenants des deux confessions, une coexistence pacifique était-elle possible ? Ces questions qui ont été éclairées par une riche historiographie guideront notre réflexion. Nous présenterons en premier lieu le contexte dans lequel émergea le protestantisme (partie I). Celui-ci proposait un autre rapport au divin et son ecclésiologie était révolutionnaire (partie II). Un compromis doctrinal, une solution œcuménique pouvaient-ils être trouvés pour parvenir à réconcilier les deux confessions ? Nous déroulerons la chronologie des tentatives de dialogue, de conciliation entre les deux Églises, et de leurs ruptures (partie III). Dans un climat de tensions de plus en plus vives, il était nécessaire de mobiliser la parole et le chant, l’image et l’écrit, afin de convaincre, d’inculquer une orthodoxie religieuse, de confondre l’adversaire, d’inciter à le combattre (partie IV). Le catholicisme était-il condamné au repli, face à un protestantisme conquérant ? Son réveil s’opéra en réalité avec la Contre-Réforme, œuvre de rénovation de l’Église et de reconquête des âmes (partie V). La présence de deux Églises distinctes dans l’Europe moderne, parfois condamnées à la coexistence, comme en France et en Pologne, pose la question du rapport à l’autre, à l’altérité confessionnelle, et convie à s’interroger sur la conception qu’avait l’Homme moderne de la tolérance. L’exemple des protestants français est sans doute le plus illustratif des évolutions en la matière (partie VI). Évaluation Il vous sera proposé une dissertation d’entraînement en cours de semestre qui peut éventuellement porter sur un thème connexe, le but de l’exercice étant de prolonger la réflexion du cours par des lectures d’ouvrages. L’évaluation finale porte sur une dissertation de synthèse reprenant un ou plusieurs thèmes du cours. Bibliographie : BAUBÉROT (Jean), Histoire du protestantisme, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1987. BENOIST Pierre, Affrontements religieux. Europe xvie-xviie siècles, l’Atlande, 2009. BOISSON Didier, Les protestants dans la France moderne, Belin, 2006. CHAUNU (Pierre), Église, culture et société. Essais sur Réforme et Contre-Réforme 1517-1620, Paris, Sedes, 1981. CROUZET Denis, La genèse de la Réforme française (vers 1520-vers 1562), Belin, 2008. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 54 DELUMEAU (Jean), Le catholicisme de Luther à Voltaire, Paris, PUF, 1ère éd. 1971. DELUMEAU (Jean), Naissance et affirmation de la Réforme, Paris, PUF, 1ère éd. 1965. HOURS (Bernard), L’Église et la vie religieuse dans la France moderne. xvie-xviiie siècle, Paris, PUF, 2000 (chapitres 2 à 4). SOURIAC Pierre-Jean et René, Les affrontements religieux en Europe : du début du xvie au milieu du xviie siècle, Belin, 2008. VILANOVA Evangelista, Histoire des théologies chrétiennes. Tome 2 : Préréforme, Réformes, ContreRéforme, Cerf, 1997. b/ Histoire en débats contemporaine : Colonisation et décolonisations en France xixe-xxe s. Responsable : Jean-Paul BARRIÈRE Résumé Ce cours propose une synthèse sur les modalités et les enjeux de la colonisation française, qui s’inscrit dans un mouvement plus vaste à l’échelle mondiale et bénéficie d’une historiographie profondément renouvelée sur les Empires coloniaux. Il s’agira de souligner les spécificités de ce processus historique (motivations, idéologies, représentations, modes d’administration, maintien de l’ordre colonial, formes d’exploitation économique, genre, rapports métropole/colonie et colons/colonisés, intermédiaires. . .), mais aussi les conflits, les résistances à l’œuvre (ouvertes ou « à bas bruit ») ou les « accommodements », en métropole comme dans l’Empire. L’évaluation (session 1) consistera à proposer, au choix des étudiants, une composition ou un commentaire de document(s). Bibliographie indicative Outils de travail : DULUCQ Sophie, KLEIN Jean-François et STORA Benjamin (dir.), Les mots de la colonisation, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2008 KLEIN Jean-François, SINGARAVELOU Pierre et DE SUREMAIN Marie-Albane (dir.), Atlas des empires coloniaux ( xixe-xxe siècle), Paris, Autrement, 2012 LIAUZU Claude (dir.), Dictionnaire de la colonisation française, Paris, Larousse à présent, 2007 Documents iconographiques : Images et Colonies, iconographie et propagande coloniale sur l’Afrique française de 1880 à 1962, Nanterre, BDIC et ACHAC, 1993 La France en guerre d’Algérie, novembre 1954 - juillet 1962, Nanterre, BDIC, 1992 BLANCHARD Pascal et LEMAIRE S. (dir.), Culture coloniale : la France conquise par son empire, 18711931, Paris, Éditions Autrement, 2003 BLANCHARD Pascal et LEMAIRE S. (dir.), Culture impériale 1931 ?1961, les colonies au cœur de la République, Paris, Éditions Autrement, 2004 Manuels : AGERON Charles-Robert, La décolonisation française, Paris, A. Colin (« Cursus »), 1991 DROZ Bernard, Les décolonisations, Paris, Seuil (coll. Mémo Histoire), 1996 DUFOUR Jean-Louis, Les décolonisations de 1945 à nos jours, Paris, A. Colin (« Synthèse Histoire »), 2000 FREMEAUX Jacques, Les empires coloniaux, une histoire monde, Paris, CNRS Éditions (Biblis), 2012 PERVILLE Guy, De l’Empire français à la décolonisation, Paris, Hachette-Supérieur (« Carré Histoire »), 1991 PHAN Bernard, Colonisations et décolonisations françaises depuis 1850, Paris, A. Colin (« Prépas histoire »), 1999 SINGARAVELOU Pierre (dir.), Les empires coloniaux xixe-xxe siècles, Paris, Points-Seuil, 2013 ⇐ Plan licence entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. L3 SEMESTRE 5 55 B354 - Historiographie et méthodes de l’histoire Année 3. 5e semestre Responsables : A. GONZALES, M-Cl. CHARPENTIER & O. ROYNETTE, S. BEPOIX & J. LOISEAU Crédits : 6 Au choix 2/3 : a-b ou b-c ou a-c a/ Historiographie et épistémologie Responsable : Antonio GONZALES Résumé Ce cours a pour objectif de mettre à disposition des étudiants les réflexions épistémologiques et méthodologiques en relation avec les sciences de l’Antiquité. Dans cette perspective, le cours s’intéressera à trois grands champs historiographiques : la formation des sociétés au sein de l’empire romain, les héritages culturels et historiographiques de l’Antiquité, les formes de domination et de sujétion des individus dans les sociétés de la civilisation gréco-romaine. À cet égard des études régionales, des controverses, des aspects mythiques et des fondements politiques et sociaux seront abordés. Il s’agira de comprendre comment le débat historiographique s’est progressivement focalisé sur certains aspects de l’histoire des sociétés antiques et comment il a formalisé une certaine lecture des événements. Sans esprit polémique, le cours s’attachera à démontrer et à « déconstruire » certaines certitudes sur le fonctionnement des sociétés anciennes en s’appuyant toujours sur les dernières recherches et les dernières publications en la matière sans jamais renoncer aux « fondamentaux » de la culture historiographique et épistémologique des sciences de l’Antiquité. Trois grandes parties constitueront le socle de cours organisé autour de l’historiographie de la formation des sociétés de l’empire romain, des héritages anciens et modernes, et des formes de dépendances avec un regard plus particulier sur l’esclavage antique et l’approche comparative des esclavages des époques ultérieures. Évaluation Ce cours donnera lieu à des propositions de deux devoirs au cours de l’année, l’un sous la forme de dissertation, l’autre sous la forme de l’analyse de documents écrits ou figurés. L’évaluation finale, pour la première session d’examen, sera un écrit qui se fera sous la forme de l’un des deux types d’exercice proposés lors de l’année, dissertation ou explication de document. Un seul sujet, obligatoire, sera proposé. La seconde session dite de rattrapage donnera lieu à un écrit qui portera sur un des points abordés dans le cours. b/ Technique de l’histoire 1 : histoire ancienne et contemporaine 1/ Histoire ancienne : Réalités et représentations de l’esclave en Grèce ancienne Responsable : Marie-Claude CHARPENTIER Résumé En partant de portraits d’esclaves à la fois iconographiques et littéraires, nous verrons comment se sont écrites et élaborées à la fois une histoire et une théorie de l’esclavage. Cette thématique sera envisagée dans une double perspective historique et anthropologique. Bibliographie indicative ANDREAU J. et DESCAT R., Esclave en Grèce et à Rome, Paris, Hachette-Littérature, 2006. DELACAMPAGNE Christian, Une histoire de l’esclavage, Paris, Livre de poche, 2002. GARNSEY P., Conceptions de l’esclavage d’Aristote à Saint-Augustin, Paris, Belles Lettres, 2004. GONZALES A. (ed.), Penser l’esclavage : modèles antiques, pratiques modernes, problématiques contemporaines, Besançon, PUFC, 2012. 2/ Histoire contemporaine : La France au xixe siècle Responsable : Odile ROYNETTE Résumé Après une présentation de la méthode de l’explication de document en une quinzaine de pages, le cours est constitué d’une dizaine d’explications de document(s) variées et rédigées qui portent sur le xixe siècle français. Il s’agit pour l’étudiant d’acquérir la méthode de l’explication de documents. Progression pédagogique entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 56 Après avoir lu la méthode de l’explication de documents, l’étudiant se familiarise avec l’exercice en lisant selon son goût deux ou trois explications de document (après avoir pris connaissance du contenu des documents en question). Il peut ensuite s’entraîner en expliquant par lui-même un ou plusieurs documents qu’il aura choisi(s) parmi la dizaine proposée puis en comparant le travail qu’il aura réalisé à l’explication rédigée. Évaluation Une explication de texte. Bibliographie indicative MILLOT Vincent et WIEVIORKA Olivier, Méthode pour le commentaire et la dissertation historiques, Paris, Nathan, 4e éd. 2011. SALY Pierre, HINCKER François, L’HUILLER Marie-Claude, SCOT Jean-Paul, Le commentaire de documents en histoire, Paris, Armand Colin, 2e éd. , 1997. BRUNET Jean-Paul et PLESSIS Alain, L’explication de documents en histoire contemporaine, 1, Le xixe siècle, Paris, Armand Colin, 1997. DUPRAT Annie, Images et histoire. Outils et méthodes des documents iconographiques, Paris, Belin, 2007 c/ Technique de l’histoire 1 : histoire médiévale et moderne 1/ Histoire médiévale : Aspects politiques du royaume de France, Ve-XVe siècles Responsable : Sylvie BEPOIX Résumé Après une présentation de la typologie des documents disponibles pour le Moyen Âge est exposée une brève explication des évolutions de l’approche historique depuis le XIXe siècle. Ce prélude, nécessaire, permet à tout étudiant de s’emparer de textes et les étudier de façon appropriée. Le deuxième temps correspond à l’étude des textes proprement dite. La méthodologie est essentielle. Le cours propose donc plusieurs textes correspondant au thème proposé. L’explication de texte n’est pas un exercice simple et seul l’entrainement permet de s’améliorer. Les deux premiers textes seront accompagnés d’un corrigé explicatif, ensuite, des travaux seront proposés de façon graduelle au long du semestre, portant sur les autres textes proposés dans le cours. Le thème, volontairement large chronologiquement, porte sur des connaissances acquises au long des deux premières années de licence. Bibliographie indicative – BERLIOZ (J.), Le commentaire de documents en histoire médiévale, Paris, Seuil, Coll. Mémo, 1996. – KAPLAN (M.), dir., Le Moyen Age, tomes 1 et 2, Bréal, coll Grand Amphi, 1995 2/ Histoire moderne Responsable : Jérôme LOISEAU Résumé Ce cours, en s’appuyant sur des exemples pris en Europe de l’Ouest (péninsule ibérique, états italiens, Provinces-Unies, Angleterre) et en France (de François Ier à Louis XVI), se propose de décrire l’univers des finances publiques et privées considéré pour lui-même, mais aussi dans le cadre général de l’affirmation de l’État dit « moderne ». ⇐ Plan licence B355 - Transversale Langue (FIT-EST) Responsable : - Année 3. 5e semestre Crédits : 6 a/ Anglais (N305 PRO) Responsable : Nancy ⇐ Plan licence entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. L3 SEMESTRE 6 6 57 L3 SEMESTRE 6 B361 - Histoire en débats 1 : ancienne et médiévale Responsables : Guy LABARRE & Sylvie BEPOIX Année 3. 6e semestre Crédits : 6 a/ Histoire en débats ancienne : Le monde hellénistique : cités, peuples et royaumes en Égée et Méditerranée orientale (323-30 av. J.-C.) Responsable : Guy LABARRE Résumé Ce cours sur le monde hellénistique est centré sur les États situés autour de l’Égée et du bassin oriental de la Méditerranée. On insistera sur les exemples séleucide et lagide, sans délaisser la Macédoine ni le royaume attalide, car ils témoignent le mieux de ce qu’ont pu être les nouveaux royaumes, issus de la conquête d’Alexandre, intégrant des populations aux origines diverses. Le cadre événementiel sera traité (disparition de l’empire d’Alexandre ; naissance des grandes monarchies ; leur évolution jusqu’à la provincialisation romaine) ainsi que le cadre structurel (les royaumes, les cités, les ligues et les États fédéraux ; le cadre de la vie économique, religieuse et culturelle). Le cours est subdivisé en deux parties. La première met en place le cadre événementiel de la période. Sont analysés successivement la dislocation de l”empire d’Alexandre, la mise en place des grandes royautés hellénistiques, leur évolution et leurs relations, l’intervention de Rome en Orient jusqu’à la disparition des royaumes. La deuxième partie traite du cadre structurel des royaumes. Qu’est-ce qu’un royaume hellénistique ? Comment le roi maîtrise-t-il les territoires et les populations diverses qui composent son royaume (cités grecques, peuples orientaux) ? Évaluation Une évaluation en cours de semestre est proposée aux étudiants qui veulent s’exercer en vue de préparer l’évaluation de fin de semestre. L’exercice peut être une dissertation ou un commentaire de document portant sur une partie du cours ou le complétant. Les copies sont annotées et une correction est affichée par voie numérique. L’examen final est une dissertation ou une explication de document(s). En deuxième session, les étudiants doivent passer un oral. b/ Histoire en débats médiévale : Crises et reconstructions dans le royaume de France, xive-xve s. Responsable : Sylvie BEPOIX Résumé Après trois siècles de prospérité, toute l’Europe occidentale va connaitre de graves crises. Le royaume de France au cours de l’essor a été étudié en deuxième année, dans ses aspects politiques, économiques, sociaux et religieux, éléments de connaissance préalable à la compréhension de la période qui va nous intéresser cette année. Ils sont donc considérés comme assimilés, nous n’y reviendrons pas. Le thème, exclusivement économique et social, s’ouvre donc sur le début de la rupture avec l’époque de croissance puis envisage les crises et leurs conséquences sur la société et l’économie du royaume. Enfin, la période ultérieure, à partir de la fin du XIVe siècle, voit la dépression s’installer et les nécessaires adaptations qui mèneront au début de la reconstruction, fin XVe siècle. Le temps long permet une approche intéressante des réactions, adaptations des populations et de l’économie face à des crises extrêmement violentes et provoquant souvent l’incompréhension. Des exemples précis seront cependant utilisés pour illustrer les différents phénomènes. Bibliographie indicative – GAUVARD (C.) La France au Moyen Âge, du Ve au XVe siècle, Paris, P.U.F. (Coll. 1er cycle), 1996. Ouvrage connu depuis la première année mais utile pour bien maitriser la période du XIIIe siècle et celle étudiée dans le cours. – CONTAMINE (P.), L’économie médiévale, Paris, 1993. – CARPENTIER (E.), LE MENE (M.), La France du XIe au XVe siècle, population, société, économie, Paris, coll. PUF, 1996. – FOSSIER (R.), La société médiévale, Paris, 1991. – BOVE (B.), Le temps de la guerre de cent ans, Paris, 2009. – TOUREILLE (V.), (dir.), Guerre et société, 1270-1480, Paris, 2013. ⇐ Plan licence entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 58 B362 - Histoire en débats 2 : moderne et contemporaine Responsables : Hugues DAUSSY & Catherine VUILLERMOT-FEBVET Année 3. 6e semestre Crédits : 6 a/ Histoire en débats moderne : Les affrontements politiques en France au xvie siècle Responsable : Hugues DAUSSY Résumé Parasitée par les légendes et les mythes historiographiques, l’histoire des guerres de religion est souvent considérée comme un enchevêtrement complexe de massacres, de batailles, de paix éphémères et de rebondissements politiques. Pourtant, les recherches les plus récentes permettent d’éclairer d’une lumière nouvelle les événements qui se sont produits en France à partir de la fin de la décennie 1550, où plongent les racines les plus profondes des huit guerres civiles qui ont ensanglanté le royaume jusqu’à la signature de l’Édit de Nantes. L’objectif de ce cours est d’offrir une lecture des troubles de religion fondée sur ces découvertes, en mettant l’accent sur la dimension politique de ces affrontements confessionnels, notamment à travers l’étude des origines de ces conflits, de la formation d’organisations comme le parti huguenot et la Ligue catholique, du développement de théories politiques qui ont conduit à la déconfessionnalisation progressive de la lutte, de l’insertion de cet affrontement franco-français dans le contexte plus vaste d’un conflit d’ampleur européenne et du processus qui a permis la reconquête et la pacification du royaume sous l’égide d’Henri IV. Extraits d’un océan bibliographique, les quelques titres qui suivent sont seulement donnés à titre indicatif. L’Histoire et dictionnaire des guerres de religion d’Arlette Jouanna est particulièrement conseillée afin de bien maîtriser le contexte et les principaux aspects de la question. Bibliographie indicative BABELON Jean-Pierre, Henri IV, Paris, Fayard, 1982. CONSTANT Jean-Marie, La Ligue, Paris, Fayard, 1996. CHRISTIN Olivier, La paix de religion. L’autonomisation de la raison politique au xvie siècle, Paris, Le Seuil, 1997. CROUZET Denis, Les Guerriers de Dieu. La violence au temps des troubles de religion (vers 1525-vers 1610), Seyssel, Champ Vallon, 1990, 2 vol. DAUSSY Hugues, Les huguenots et le roi. Le combat politique de Philippe Duplessis-Mornay (1572-1600), Genève, Droz, 2002. DAUSSY Hugues, Le parti huguenot. Chronique d’une désillusion (1557-1572), Genève, Droz, 2014. JOUANNA Arlette, Le devoir de révolte. La noblesse française et la gestation de l’État moderne, 15591661, Paris, Fayard, 1989. JOUANNA Arlette (dir.), Histoire et dictionnaire des guerres de religion, Paris, R. Laffont, coll. Bouquins, 1998. JOUANNA Arlette, La Saint-Barthélemy. Les mystères d’un crime d’État, Paris, Gallimard, 2007. LE ROUX Nicolas, La faveur du roi. Mignons et courtisans au temps des derniers Valois (vers 1547 - vers 1589), Seyssel, Champ Vallon, 2000. LE ROUX Nicolas, Un régicide au nom de Dieu. L’assassinat d’Henri III, Paris, Gallimard, 2006. LE ROUX Nicolas, Les guerres de religion (1559-1629), Paris, Belin, 2009. MELLET Paul-Alexis, Les traités monarchomaques. Confusion des temps, résistance armée et monarchie parfaite (1560-1600), Genève, Droz, 2007. NICOLLIER Béatrice, LANGUET Hubert (1518-1581). Un réseau politique international de Melanchthon à Guillaume d’Orange, Genève, Droz, 1995. SOURIAC Pierre-Jean, Une guerre civile. Affrontements religieux et militaires dans le Midi toulousain (1562-1596), Seyssel, Champ Vallon, 2008. b/ Histoire en débats contemporaine / Le temps de l’industrie et de l’énergie (xixe-xxe siècles) Responsable : Catherine VUILLERMOT-FEBVET Résumé En termes économiques, l’histoire contemporaine se différencie radicalement des périodes précédentes puisque c’est le temps de l’industrie (innovations, usine, machinisme...) et aussi celui de l’énergie. Cette activité industrielle bouleverse l’économie et la place progressivement au cœur de la société. Les industrialisations transforment la société (la société rurale des paysans et seigneurs est progressivement remplacée par un monde urbain avec des ouvriers et des patrons), le capitalisme (création des entreprises, des syndicats, des banques de dépôts, de la bourse. . .) mais aussi les idéologies (libéralisme, socialismes, entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. L3 SEMESTRE 6 59 utopies. . .), les valeurs (argent, temps, progrès, modernité, croissance, travail, etc.) ou la culture et l’art (architecture métallique, cinéma. . .) et débouchent sur une nouvelle civilisation. L’industrie c’est aussi le temps de la création et de l’exploitation de l’énergie (charbon puis pétrole) qui remplace l’ère de la faible production et consommation d’énergie (majoritairement humaine et animale). Au cours des dernières décennies, l’industrie est tout à la fois critiquée (écologie, décroissance, critique de la standardisation) et on craint sa disparition (désindustrialisation, délocalisation et ré-industrialisation). Le cours s’organise en 3 chapitres chronologiques : la première industrialisation (qui débute dans la première moitié du xixe siècle), la deuxième industrialisation (à partir des années 1870-1880) et une réflexion (plus rapide) sur la situation depuis les années 1970. Chaque période est illustrée par un powerpoint à télécharger sur moodle. Il ne s’agit donc pas d’un strict cours sur l’histoire économique et sociale, mais d’une réflexion sur ce qui fait la spécificité de la période contemporaine en histoire. Bibliographie indicative Il n’y a pas d’ouvrages de synthèse sur l’ensemble de l’espace géographique et sur la totalité des 2 siècles. Une bibliographie détaillée sera fournie dans le fascicule de cours. Une première approche avec : WORONOFF Denis, Histoire de l’industrie en France, du xvie à nos jours, Point Histoire, Seuil, 1998. ⇐ Plan licence B363 - Histoire en débats 3 : ancienne et médiévale Année 3. 6e semestre Responsables : Stéphane RATTI, Karin MACKOWIAK & Michelle BUBENICEK Crédits : 6 a/ Histoire en débats ancienne : Sociétés et cultures religieuses dans l’Antiquité Responsable : Stéphane RATTI (histoire romaine) et Karin MACKOWIAK (histoire grecque) Résumé Le cours est centré sur l’histoire des grandes croyances de l’antiquité, la façon dont elles virent le jour et s’affirmèrent au fil des siècles et des sociétés antiques. En histoire romaine, la période située entre le Ier et la fin du ive siècle ap. J.-C. fera l’objet d’une analyse historienne qui expliquera les évolutions religieuses majeures de l’Empire. Le christianisme, de religion persécutée à religion officielle sous Théodose (379-395) sera au centre des intérêts. Comment cette évolution a-t-elle été préparée avant Constantin ? Quelles conséquences la décision commune prise en 313 par Constantin et Licinius à Milan (le pseudo-édit de Constantin) eut-elle sur les esprits et la vie culturelle ? Comment les lois de répression du christianisme prises par Théodose ont-elles été accueillies par les païens ? Telles sont les questions qui seront abordées dans cette partie du cours. En histoire grecque, la méthode d’analyse historienne croisera celle de l’anthropologie religieuse. À partir des grandes croyances et rites des mondes grecs archaïque à hellénistique, il s’agira de comprendre le rôle et la place de la religion dans les sociétés grecques, de mettre en lumière le mode de pensée et de fonctionnement culturel de l’homme grec dans une perspective psychologique universel. Comment l’homme grec en particulier ? et l’être humain en général ? crée-t-il donc ses propres croyances ? Telles sont les questions qui peuvent être abordées au fil de croyances aussi fondamentales que les grandes divinités, les rites du sacrifice, la mort ou le salut. Bibliographie indicative VEYNE Paul, Quand notre monde est devenu chrétien (312-394), Albin Michel, Paris, 2007 BASLEZ Marie-Françoise, Comment notre monde est devenu chrétien, Seuil (coll. Point Histoire), Paris, 2011 MARROU Henri-Irénée, L’Église de l’Antiquité Tardive (303-604), Seuil (coll. Points Histoire), Paris, 1985 MARAVAL Pierre, Constantin le Grand, Tallandier, Paris, 2011 RATTI Stéphane, Polémiques entre païens et chrétiens (coll. Histoire), Belles Lettres, Paris, 2012 Figaro Histoire no 8, juin-juillet 2013, « 313 : Comment le monde est devenu chrétien », en kiosque (dossier réalisé par M.-F. BASLEZ, P. MARAVAL, St. RATTI, R. TURCAN et J.-L. VOISIN) b/ Histoire en débats 3 médiévale : L’Empire byzantin : économie et société (viiie-début xiiie siècle). Responsable : Michelle BUBENICEK entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 60 Résumé L’Empire byzantin désigne de façon usuelle, durant la période médiévale, l’Empire romain d’Orient ; il se compose pour l’essentiel du sud de l’Italie, des Balkans et de l’Asie Mineure ou Anatolie. La période étudiée correspond à l’apogée de l’Empire au Moyen Âge. Le viiie siècle inaugure une période de réaction militaire face aux raids des envahisseurs. Sur le plan social, l’importance prise par l’armée en Asie Mineure suscite la naissance d’une aristocratie nouvelle, très bien implantée dans la région. Le début du xiiie siècle est marqué par la Quatrième croisade et la prise de Constantinople par les Latins, suivies du partage de l’Empire entre les vainqueurs Le chaos qui en résulte ne cesse pas avant la reconquête de la capitale par les Grecs en 1261. En réalité, il dure jusqu’à la conquête par les Ottomans en 1453. En revanche, du point de vue économique, le xiiie siècle, loin de constituer une rupture, voit se perpétuer la période d’essor initiée au siècle précédent. L’approche de l’économie byzantine constitue, contre toute attente, un sujet neuf. En effet, autant la documentation de nature juridique, religieuse et littéraire est riche, autant l’historien manque de sources en ce domaine ; cela a longtemps été considéré comme un obstacle rédhibitoire et explique le décalage qui existe avec les études similaires se rapportant à l’Occident médiéval. Ces lacunes documentaires peuvent désormais être compensées par l’archéologie, la sigillographie et la numismatique, dont les apports récents sont d’une importance considérable, ce dont témoigne la parution en 2002 de l’Economic History of Byzantium. Il s’y ajoute la synthèse des différents aspects du monde byzantin aux viie-xiie siècles, parue dans la collection Nouvelle Clio des PUF en 2006. Les termes « société » et « économie » ne sauraient être seulement juxtaposés, tant les phénomènes économiques s’intègrent dans des structures, politiques, sociales et culturelles qui les surdéterminent. Inversement, les conditions de production pèsent sur les groupes sociaux et sur les rapports qu’ils entretiennent entre eux. Après avoir présenté les aspects spécifiques de l’économie et de la société, il est donc nécessaire d’envisager les relations entre économie et société, dans leur cadre rural et urbain, sachant que les campagnes groupent 90% de la population de l’Empire. Bibliographie indicative CASEAU-CHEVALLIER Béatrice, Byzance : économie et société, SEDES, 2007. CHEYNET Jean-Claude, Histoire de Byzance, PUF, coll. « Que sais-je ? », no 107, février 2005. CHEYNET Jean-Claude, Le monde byzantin, t. II, L’Empire byzantin (641-1204), PUF, Nouvelle Clio, 2006. CHEYNET Jean-Claude, Byzance. L’Empire romain d’Orient, éd. A. Colin, coll. Cursus, 3e édition, mai 2012. Economic History of Byzantium from the VIIth through the XVth Century, 3 vol., Washington, 2002 téléchargeable sur http://www.doaks.org/Etexts.html METIVIER Sophie, Économie et société à Byzance ( viiie-xiie siècle), Textes et documents, Publications de la Sorbonne, Paris, 2007. The Oxford Dictionnary of Byzantium, éd. A. P. Kazdan, 3 volumes, Oxford, 1991. PATLAGEAN Évelyne, Un Moyen Âge grec, ixe-xve siècles, éd. Albin Michel, 2007. ⇐ Plan licence Année 3. 6e semestre B364 - Méthodes de l’histoire Responsables : M. BUBENICEK, H. BRU & B. LITTARDI, S. BEPOIX & Ed. DZIEMBOWSKI Crédits : 6 Au choix 2/3 : a-b ou b-c ou a-c a/ Méthodes de l’histoire : paléographie Responsable : Michelle BUBENICEK Résumé La paléographie est le premier acte du chercheur en histoire et, plus particulièrement, du médiéviste : il s’agit de lire, de transcrire, de comprendre les textes du Moyen Âge pour les utiliser à des fins historiques. Le cours propose ainsi une série de douze textes, en ancien et moyen français, du XIIIe au XVe s, principalement des actes de la pratique, issus de différents services d’archives ; une initiation à la codicologie, via l’exemple d’un manuscrit littéraire du XIIIe s., est également proposée. Une introduction présente le système abréviatif médiéval et la méthode d’apprentissage : pour chaque document sont entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. L3 SEMESTRE 6 61 fournis une transcription ligne à ligne, des notes de traduction, puis un commentaire paléographique et historique. Il sera proposé au cours du semestre un à deux devoirs d’entraînement (des lignes d’un document, à transcrire selon les normes précisées dans le livret de cours). L’épreuve finale consiste en un exercice de même nature (un document, dans son intégralité ou sous forme d’extrait, à transcrire selon les normes précisées dans le livret de cours, 2h). Bibliographie sommaire PARISSE (Michel), Manuel de paléographie médiévale. Manuel pour grands commençants, Paris, Picard, 2ème éd., 2010. STIENNON (Jacques), Paléographie du Moyen Age, Paris, A. Colin, « coll. U », 2e éd., 1991. b/ Techniques de l’histoire ancienne et contemporaine 1/ de l’histoire ancienne : Histoire romaine Responsable : Hadrien BRU Résumé Conçu comme un support méthodologique, le cours présentera à partir de documents les manières de comprendre et d’écrire l’Histoire à partir des sources littéraires de l’époque gréco-romaine, des monnayages civiques ou d’État, ainsi qu’en se basant sur l’irremplaçable et très riche documentation épigraphique (inscriptions), tout en évoquant la papyrologie particulièrement liée à l’étude de l’Égypte. La naissance et la fonction du monnayage seront abordées à propos des techniques propres à la numismatique, alors que les inscriptions sur pierre (en grec et en latin) seront approchées à partir d’une étude de cas en Phrygie romaine ; l’archéologie sera traitée grâce à un exemple d’étude concernant l’urbanisme au Proche-Orient romain. Bibliographie indicative Rémy B. et Kayser Fr., Initiation à l’épigraphie grecque et latine, Ellipses, Paris, 1999 Rebuffat Fr., La monnaie dans l’Antiquité, Picard, Paris, 1996 Nicolet-Pierre H., Numismatique grecque, A. Colin, Paris, 2002 Burnett A.M., La numismatique romaine, de la République au Haut-Empire, Errance, Paris, 1988. Martin R., Architecture et urbanisme, De Boccard, Paris, 1987 2/ de l’histoire contemporaine : La France aux xxe siècles Responsable : Benoît LITTARDI Résumé et objectif Le cours commence par une présentation des règles de l’explication de document. Il est ensuite constitué de dix explications de document(s) variées et rédigées. Il s’agit pour l’étudiant d’acquérir la méthode de l’explication de documents. Progression pédagogique Après avoir lu la méthode de l’explication de documents, l’étudiant se familiarise avec l’exercice en lisant selon son goût deux ou trois explications de document (après avoir pris connaissance du contenu des documents en question). Il peut ensuite s’entraîner en expliquant par lui-même un ou plusieurs documents qu’il aura choisi(s) parmi les vingt proposés puis en comparant le travail qu’il aura réalisé à l’explication rédigée. Évaluations Évaluations en cours de semestre (nombre, type d’exercice. . .) : une explication de texte d’entraînement. Évaluation finale : une explication de texte avec un sujet imposé. Bibliographie indicative Il faut d’abord se familiariser par soi-même avec l’histoire du xxe siècle français. Pour cela, l’ouvrage le plus accessible intellectuellement est : PROST Antoine, Petite histoire de la France de la Belle Époque à nos jours., Paris, Armand Colin, coll. « U », 7e éd. 2013. SALY (Pierre) et alii, Le commentaire de documents en histoire, Paris, Colin, coll. « Cursus », 2002. MILLIOT (Vincent), WIEVIORKA (Olivier), Méthode pour le commentaire et la dissertation historiques, Paris, Nathan, coll. « 128 », 2005. BRUNET (Jean-Paul), PLESSIS (Alain), L’explication de documents en histoire contemporaine. 2. Le xxe siècle., Paris, Colin, coll. « Cursus », 1997, 1998. c/ Techniques de l’histoire médiévale et moderne 1/ de l’histoire médiévale : Aspects économiques sociaux et religieux du royaume de France, ve-xve siècles entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 62 Responsable : Sylvie BEPOIX Résumé Après une présentation de la typologie des documents disponibles pour le Moyen Âge est exposée une brève explication des évolutions de l’approche historique depuis le xixe siècle. Ce prélude, nécessaire, permet à tout étudiant de s’emparer de textes et les étudier de façon appropriée. Le deuxième temps correspond à l’étude des textes proprement dite. La méthodologie est essentielle. Le cours propose donc plusieurs textes correspondant au thème proposé. L’explication de texte n’est pas un exercice simple et seul l’entrainement permet de s’améliorer. Les deux premiers textes seront accompagnés d’un corrigé explicatif, ensuite, des travaux seront proposés de façon graduelle au long du semestre, portant sur les autres textes proposés dans le cours. Le thème, volontairement large chronologiquement, porte sur des connaissances acquises au long des deux premières années de licence. Bibliographie indicative BERLIOZ (J.), Le commentaire de documents en histoire médiévale, Paris, Seuil, Coll. Mémo, 1996. KAPLAN (M.), dir., Le Moyen Âge, tomes 1 et 2, Bréal, coll. Grand Amphi, 1995 2/ de l’histoire moderne : Histoire culturelle de l’Europe au xviiie siècle Responsable : Edmond DZIEMBOWSKI Résumé Pré-requis : Une connaissance solide de l’histoire générale de l’Europe au xviiie siècle. Le siècle des Lumières a trop souvent été appréhendé dans une perspective étroitement hexagonale. Ce cours a pour ambition de restituer la dimension européenne d’un siècle complexe, théâtre incessant de l’affrontement opposant les forces de désunion (conflits et rivalités internationales, affirmation des identités nationales) aux forces fédératrices (essor des échanges internationaux, cosmopolitisme). La figure de l’Européen au siècle des Lumières est au cœur du propos : l’homme de lettres, le voyageur, voire le voyageur en chambre qu’est l’épistolier, mais aussi le diplomate, l’artiste, l’aventurier ? S’interrogeant sur les conditions favorisant la constitution d’un espace culturel européen, le cours abordera, entre autres thèmes importants, les vecteurs des transferts culturels (rôle de la presse, des traductions, des réseaux), l’émergence des grands modèles fédérateurs (Europe « française », Europe « anglaise ». . .) et débouchera sur un questionnement sur le cosmopolitisme des Lumières. Le cours s’achèvera sur une étude de l’affirmation des identités nationales au xviiie siècle. Évaluation En cours de semestre, aux étudiants désireux de s’entraîner pour l’examen, seront proposés des travaux sous forme de dossiers sur un thème du programme et/ou des explications de documents. L’examen final est une dissertation générale ou une explication de document(s) historique(s). Bibliographie indicative Les ouvrages précédés d’un astérisque sont des lectures prioritaires. * BEAUREPAIRE Pierre-Yves, L’Europe des Lumières, Paris, PUF, Que sais-je ?, 2013. * BEAUREPAIRE Pierre-Yves, Le mythe de l’Europe française au xviiie siècle. Diplomatie, culture et sociabilités au temps des Lumières, Paris, Autrement, 2007. * BOIS Jean-Pierre, L’Europe à l’époque moderne. Origines, utopies et réalités de l’idée d’Europe, xvie-xviiie siècle, Paris, A. Colin, 1999. COLLEY Linda, Britons. Forging the Nation 1707-1837, Londres, Pimlico, 1994, nlle éd. (un travail passionnant sur la genèse de la nation britannique). COTTRET Bernard, (dir), Du patriotisme aux nationalismes (1700-1848). France, Grande-Bretagne, Amérique du Nord, Paris, Créaphys, 2002 (un ouvrage collectif qui apporte des éléments novateurs à l’étude de l’identité nationale dans l’Europe des Lumières). CHAUNU Pierre, La Civilisation de l’Europe des Lumières, Paris, Arthaud, 1971 (un classique). * DELON Michel, dir, Dictionnaire européen des Lumières, Paris, PUF, 2007 , nlle éd. (une mine d’informations). GOULEMOT Jean-Marie, Adieu les philosophes. Que reste-t-il des Lumières ?, Paris, Seuil, 2001 (un très bel essai qui en dit beaucoup plus que nombre d’ouvrages plus volumineux. Indispensable pour comprendre l’esprit des Lumières et pour dissiper les trop nombreux malentendus). * HAZARD Paul, La crise de la conscience européenne, 1680-1715, Paris, Livre de Poche, 1994, nlle éd. (un grand classique. Exposé d’une grande clarté de la genèse de l’esprit des Lumières). * HAZARD Paul, La pensée européenne au xviiie siècle, de Montesquieu à Lessing, Paris, Hachette, 2006, nlle éd. (idem). entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. L3 SEMESTRE 6 63 ⇐ Plan licence B365 - Préparation à l’insertion professionnelle Responsable : Marie-Claude CHARPENTIER Année 3. 6e semestre Crédits : 6 Au choix a ou b a/ Pré-professionnalisation (stage), bilan de compétences et mise en situation Responsable : Marie-Claude CHARPENTIER Evaluation Ce module est consacré à un stage et à un rapport à remettre à l’issue du semestre. Il faut être en situation de travail ou d’observation (dans un établissement scolaire, un musée..) pendant une durée d’une ou de deux semaines et pouvoir le justifier administrativement. Cela nécessite la signature d’une convention de stage avec l’établissement. L’étudiant fait la demande de convention au Secrétariat du CTU, puis la transmet à l’établissement d’accueil. Le rapport de stage constitue l’examen final et est à envoyer par voie postale fin avril au Secrétariat du CTU. Pour la session 2, si vous avez obtenu une note inférieure à la moyenne et si le semestre 6 n’est pas validé, vous aurez la possibilité de compléter le rapport initial rendu et de l’envoyer par voie postale fin août au Secrétariat du CTU. Résumé Ce module est conçu pour vous permettre à la fois de faire le bilan de vos compétences, vous mettre en situation professionnelle et valoriser votre licence d’histoire. Si l’enseignement primaire et secondaire est un débouché important de la licence d’histoire, il est loin d’être le seul possible. D’autres secteurs d’activités sont susceptibles de vous intéresser, comme le journalisme, les métiers du patrimoine ou de l’animation culturelle... La liste n’est pas limitative. Dans la mesure où le stage s’articule avec votre projet professionnel, il pourra si vous le souhaitez être effectué sur votre lieu de travail, si vous le souhaitez. Ce module comporte un stage d’une ou de deux semaines au cours du semestre ainsi que 4 séances de TD interactives réparties avant et après le stage. Tous les éléments nécessaires à la recherche du stage et à la rédaction du rapport feront l’objet d’un fascicule conçu comme aide méthodologique. b/ Didactique et sciences auxiliaires - Didactique Responsable : Marie-Claude CHARPENTIER Evaluation Le module « Didactique et Sciences Auxiliaires » se composent de deux cours distincts. L’examen final fera l’objet d’un tirage au sort entre les deux enseignements : si l’examen tombe sur la « Didactique de l’Histoire », l’évaluation se fera sous la forme d’une dissertation ; si l’examen tombe sur les « Sciences Auxiliaires », l’évaluation se fera sous la forme de l’étude de document(s). Résumé Depuis quelques années, la question des pratiques d’enseignement est au cœur des débats sur l’école. De nombreuses recherches portent sur le métier d’enseignant et revendiquent le fait qu’enseigner s’apprend, ce qui place la didactique au centre des pratiques de transmission de savoir. Aux côtés de la pédagogie, elle apparaît comme une discipline à part entière pour la préparation de tous les concours de l’enseignement : professeur des écoles, professeurs de l’enseignement secondaire ou professeur de lycée professionnel. Par didactique, nous entendons les étapes qui mènent de l’élaboration d’un savoir historique à la transmission de ce savoir. L’objet de ce cours n’est pas d’être un catalogue de pratiques mais une interrogation, didactique inscrite à l’intérieur même des pratiques du professeur d’histoire. Le volet « pratique » sera notamment l’objet du module de stage qui vous est proposé également. Bibliographie indicative COLAS M., Enseigner l’histoire. Entre liberté et responsabilité, Sedes, Paris, 2011. DE COCK L., PICARD E., La fabrique scolaire de l’histoire, Agone, Marseille, 2009. LE PELLEC J., MARCOS-ALVAREZ V., Enseigner l’histoire un métier qui s’apprend, Paris, 1993. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 64 - Sciences auxiliaires Responsable : Marie-Claude CHARPENTIER Evaluation Le module « Didactique et Sciences Auxiliaires » se composent de deux cours distincts. L’examen final fera l’objet d’un tirage au sort entre les deux enseignements : si l’examen tombe sur les « Sciences Auxiliaires », l’évaluation se fera sous la forme de l’étude de document(s) ; si l’examen tombe sur la « Didactique de l’Histoire », l’évaluation se fera sous la forme d’une dissertation. Résumé Le discours historique en histoire ancienne est construit à partir de différentes sources. La rareté des sources écrites et leur transmission sélective nécessite le recours à d’autres types de sources appelées le plus souvent : sciences auxiliaires. Elles permettent de compléter, de diversifier le discours construit sur des sources historiques. Nous reviendrons sur la question des sources écrites dont l’épigraphie (science des inscriptions, juridiques, politiques, funéraires, religieuses, etc.). Nous aborderons également la numismatique et l’iconographie avec l’étude des images, des vases, des peintures, des mosaïques. Ces ensembles documentaires impliquent la maîtrise d’un vocabulaire et des méthodes d’approche particulières qui seront étudiés. Leur dimension théorique sera mise en pratique dans les travaux proposés. Bibliographie indicative ARNAUD P., Les Sources de l’histoire ancienne, Paris, 1995. BASLEZ M. F., les sources littéraires de l’histoire grecque, Paris, 2003. BERTRAND J.-M., Inscriptions historiques grecques, Paris, 1992. CORVISIER J.N., Sources et méthodes en histoire ancienne, Paris, 1997. GERIN D., La monnaie grecque, Paris, 2001. REMY B. et KAYSER Fr., Initiation à l’épigraphie grecque et latine, Paris, 1999. ⇐ Plan licence entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. M1 SEMESTRE 1 65 XIII. Master d’Histoire Ligne directe du secrétariat du deuxième cycle Histoire : 03.81.66.58.72 PLAN DU MASTER HISTOIRE Intitulé Nom Crédits Semestre 1 UE 1-1 L’atelier de l’historien A 6 UE 1-2 Épistémologie et historiographie A 6 UE 1-3 Méthodologie de la recherche 6 UE 1-4 Sociologie 6 UE 1-5 Transversale A (au choix 1/5) 6 Semestre 2 UE 2-1 L’atelier de l’historien B 6 UE 2-2 Épistémologie et historiographie B 6 UE 2-3 Atelier de réflexion et d’écriture 6 UE 2-4 Géographie 6 UE 2-5 L’histoire en allemand ou Rail et culture 6 Semestre 3 UE 3-1 Actualité de la recherche A 6 UE 3-2 Actualité de la recherche B 6 UE 3-3 L’histoire et ses objets A 6 UE 3-4 L’histoire et ses objets B 6 UE 3-5 Transversale : au choix 1/8 6 Semestre 4 UE 4-1 TER 30 ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DES DIFFÉRENTES UNITÉS DU MASTER 1 Master 1 Semestre 1 B411 - L’atelier de l’historien (médiévale et contemporaine) Responsables : Michelle BUBENICEK & Odile ROYNETTE Année 1. 1er semestre Crédits : 6 a/ Sources et matériaux en histoire médiévale : Sources, matériaux et paysages Responsable : Michelle BUBENICEK Résumé Le cours suppose une bonne connaissance de la période médiévale dans son évolution globale. Il est constitué de deux parties : Diplomatique et Archivistique. La partie consacrée à la Diplomatique permet d’aborder les différentes facettes de la production des documents écrits, du très haut Moyen Age à la Renaissance (Diplomatique générale) ; l’on aborde ensuite plus spécifiquement la question de la diplomatique royale et seigneuriale. La partie relevant de l’Archivistique permet quant à elle de dégager les grandes lignes de la production d’archives, du Moyen Age à la Révolution française, puis de dresser une typologie des documents d’archives les plus courants à l’époque médiévale. Un devoir d’entraînement (commentaire de document médiéval, guidé par des questions spécifiques) sera proposé au cours du semestre. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 66 L’évaluation finale consiste en une épreuve de même type (commentaire de document, 3h). Bibliographie indicative FAVIER (Jean), Les archives, Paris, PUF, « Que sais-je ? », 2001. GUYOTJEANNIN (Olivier), PYCKE (Jacques) et TOCK (Benoît-Michel), Diplomatique médiévale, Turnhout, Brepols, 1993, « L’atelier du médiéviste, 2 ». TESSIER (Georges), La diplomatique royale française, Paris, Picard, 1962. b/ Sources et matériaux en histoire contemporaine Responsable : Odile ROYNETTE Résumé Le cours se propose de présenter les principales sources sur lesquelles repose la recherche en histoire contemporaine. Compte tenu de l’ampleur du sujet, seuls quelques grands types de sources seront abordés. À travers l’analyse des matériaux avec lesquels l’historien spécialiste de l’époque contemporaine travaille, on se livrera également à une réflexion sur les principaux apports, les difficultés et les limites de chacune des sources présentées. Après une présentation sommaire des différents types de sources utilisées en histoire contemporaine, on s’intéressera successivement aux égo-documents (correspondances, journaux intimes, mémoires etc.), à la littérature, à la presse et aux sources orales. Évaluation Une dissertation. Bibliographie indicative DELACROIX Chritian, DOSSE François et GARCIA Patrick, Les courants historiques en France, coll. U, Armand Colin, 2005 (1re éd. 1995) Les historiens français à l’œuvre 1995-2010, dir. par SIRINELLI Jean-François, CAUCHY Pascal et GAUVARD Claude, Paris, PUF, 2010 À quoi pensent les historiens. Faire de l’histoire au xxie siècle, Paris, Éditions Autrement, 2013 Ouvrages spécialisés : DAUPHIN Cécile, LEBRUN-PEZERAT Pierrette, POUBLAN Danièle, Ces bonnes lettres. Une correspondance familiale au xixe siècle, Albin Michel, 1995 Dictionnaire d’histoire culturelle de la France contemporaine, dir. par DELPORTE Christian, MOLLIER JeanYves et SIRINELLI Jean-François, PUF, 2010 LEJEUNE Philippe, L’autobiographie en France, Armand Colin, 2e éd, 2010, LEJEUNE Philippe et BOGAERT Catherine, Un journal à soi. Histoire d’une pratique, Textuel, 2003. LYON-CAEN Judith et RIBARD Dinah, L’historien et la littérature, Paris, Éditions La Découverte, 2010 ORY Pascal, L’histoire culturelle, Paris, PUF, 2007, (1re éd. 2004) ⇐ Plan master B412 - Épistémologie et historiographie A Responsables : Antonio GONZALES & Catherine VUILLERMOT-FEBVET Année 1. 1er semestre Crédits : 6 a/ Épistémologie et historiographie de l’histoire ancienne Responsable : Antonio GONZALES Résumé Ce cours a pour objectif de mettre à disposition des étudiants les réflexions épistémologiques et méthodologiques en relation avec la formation de la science historique en France et en Europe depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Dans cette perspective, le cours s’intéressera à une étude diachronique et synchronique des différents courants historiographiques et épistémologiques qui ont marqué la genèse et les mutations des sciences historiques. S’appuyant en priorité sur ce qui a marqué la définition et la formation d’un savoir historique en France et en Europe, on ne s’interdira pas des excursions au sein des pratiques et des théorie sen présence dans d’autres cultures hors d’Europe et à des époques variables. Trois grandes parties constitueront le socle de cours organisé autour de l’historiographie et de l’épistémologie de l’histoire, des héritages anciens et modernes, et des formes d’écriture de l’histoire. Évaluation entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. M1 SEMESTRE 1 67 Ce cours donnera lieu à des propositions de deux devoirs au cours de l’année, l’un sous la forme de dissertation, l’autre sous la forme de l’analyse de documents écrits ou figurés. L’évaluation finale, pour la première session d’examen, sera un écrit qui se fera sous la forme de l’un des deux types d’exercice proposés lors de l’année, dissertation ou explication de document. Un seul sujet, obligatoire, sera proposé. b/ Épistémologie et historiographie de l’histoire contemporaine Responsable : Catherine VUILLERMOT-FEBVET Résumé Après avoir appris l’histoire en licence, l’objectif est de faire l’histoire en master. Pour cela, il est impératif de connaître l’histoire de l’histoire, c’est-à-dire l’historiographie de l’école des Annales (les diverses générations) à nos jours. On insistera sur l’essor de l’histoire du Temps Présent et sur l’influence des écoles historiques étrangères (anglo-saxonne pour le linguistic turn ou italienne pour la micro-histoire) La réflexion des historiens sur leur métier a largement évolué au xxe siècle. Cette épistémologie ou philosophie de l’histoire questionne les concepts et objets, mais aussi les pratiques et les méthodes. Le travail de l’historien repose sur la recherche de la compréhension et sur une multitude de choix. Cette présentation correspond aux 2 thèmes développés dans ce cours axé sur le xxe siècle et les parutions récentes. Bibliographie indicative DELACROIX Christian, DOSSE François et GARCIA Patrick, Les courants historiographiques en France xixe-xxe siècles, folio histoire Gallimard, 2007. HARTOG François, Évidence de l’histoire : ce que voient les historiens, Paris, Gallimard, 2007 HARTOG François, Croire en l’histoire, Paris, Flammarion, 2013. HARTOG François, Régimes d’historicité (présentisme et expériences du temps), Paris, Seuil (point histoire), 2012 (première édition 2003). LE GOFF Jacques, Faut-il vraiment découper l’histoire en tranches ?, Paris, Seuil, 2014. OFFSTADT Nicolas (Dir.), Les mots de l’historien, Presses Universitaires du Mirail, 2005. PROST Antoine, 12 leçons sur l’histoire, Seuil, 1996. ⇐ Plan master B413 - Méthodologie de la recherche : l’enquête historique Responsable : Jean-Paul BARRIÈRE Année 1. 1er semestre Crédits : 6 Responsable : Jean-Paul BARRIÈRE Résumé Le cours vise à faire comprendre aux étudiants de M1 qui s’engagent dans une démarche de recherche la manière dont la recherche historique se construit, et dont ils vont être partie prenante pour leur projet de mémoire. Jusqu’ici, les étudiants ont pris l’habitude de traiter des sujets délimités à l’aide de la bibliographie existante. Il leur faut à présent franchir le cap de la fabrication de la science historique, sur un sujet neuf, à une échelle modeste certes, mais suivant les règles de l’art : l’histoire est une pratique professionnelle. Le cours s’adresse donc aux étudiants de toutes les périodes historiques. Sans effectuer un enseignement d’historiographie qui sera dispensé dans d’autres UE, il conviendra d’abord de présenter les éléments pratiques permettant de mener à bien l’enquête (détermination du sujet, étapes méthodologiques, règles de présentation, outils de travail, précautions à prendre, pièges du débutant à éviter. . .). Il s’agira ensuite de voir ce qui différencie, quant aux approches, l’histoire des autres disciplines de Sciences humaines et sociales. Le retour sur quelques exemples de démarches menées dans des thèses fournira des points de comparaison utiles. Évaluation L’évaluation des étudiants consistera à réaliser une analyse de dossier à partir d’une étude de cas qui leur sera proposée. Bibliographie indicative BEAUD Michel, L’art de la thèse. Comment préparer et rédiger un mémoire de master, une thèse de doctorat ou tout autre travail universitaire à l’ère du net, Paris, La Découverte, 2006 entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 68 BLOCH Marc, Apologie pour l’histoire ou métier d’historien, Paris, Armand Colin [1re éd. 1941], rééd. poche 1999 GRANGER Christophe (dir.), À quoi pensent les historiens ? Faire de l’histoire au xxie siècle, Paris, Autrement, 2013 LANGLOIS Charles-Victor et SEIGNOBOS Charles, Introduction aux études historiques [1re éd. 1898], préface de Madeleine Rebérioux, Paris, Kimé, 1992 OFFENSTADT Nicolas (DUFFAUT Grégory et MAZUREL Hervé coll.), Les mots de l’historien, Toulouse, PU du Mirail, 2005 PROST Antoine, Douze leçons sur l’histoire, Paris, Éd. du Seuil, 1996 RUANO-BORBALAN Jean-Claude (dir.), L’Histoire aujourd’hui, Paris, Éd. Sciences Humaines, 1999 ⇐ Plan master B414 - Initiation à la sociologie Responsable : Gilles FERREOL Année 1. 1er semestre Crédits : 6 Responsable : Gilles FERREOL Résumé Les principaux champs de la sociologie sont ici présentés dans leurs grandes lignes, l’accent étant mis sur des outils, des grilles de lecture et des interprétations. Une place essentielle est également réservée aux notions clés et à leurs corrélats : définition des termes canoniques, étymologie et évolution sémantique, analyse critique. Les six chapitres qui structurent ce fascicule commencent tous par des rappels de cours éclairant, de manière synthétique, les problématiques retenues sous un angle à la fois factuel, méthodologique et théorique, la présence d’encadrés permettant de mettre en évidence des dimensions socio-historiques ou comparatives, d’attirer l’attention sur des débats et des controverses, ou bien encore de mieux appréhender des questionnements contemporains comme ceux ayant trait à l’objectivation des connaissance et à la dynamique de la recherche, à la famille et à la socialisation, à l’éducation et à la formation, à la stratification et à la mobilité, à l’action collective et au changement, à l’intégration et au lien social. Bibliographie indicative FERREOL Gilles, Vocabulaire de la sociologie, Paris, PUF, 2000. FERREOL Gilles (sous la dir. de), Sociologie. Cours, méthodes, exercices corrigés, Paris, Bréal, 2002. FERREOL Gilles (sous la dir. de), Dictionnaire de sociologie, Paris, Armand Colin, 2010 (4e éd. revue et augmentée). FERREOL Gilles et NORECK Jean-Pierre, Introduction à la sociologie, Paris, Armand Colin, 2010 (7e éd. revue et augmentée). B415 - Transversale A (au choix 1/2) Responsable : - ⇐ Plan master Année 1. 1er semestre Crédits : 6 a/ Transversale A : culture générale (au choix dans la FIT-EST) Responsable : en fonction du choix b/ Transversale A - Langue ancienne : latin I ou grec Responsable : Dijon ⇐ Plan master 2 Master 1 Semestre 2 B421 - L’atelier de l’historien B (ancienne et moderne) Responsables : Bassir AMIRI, Guy LABARRE & Hugues DAUSSY Année 1. 2e semestre Crédits : 6 a/ Sources et matériaux en histoire ancienne entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. M1 SEMESTRE 2 69 Responsable : Bassir AMIRI et Guy LABARRE Résumé Il s’agit pour l’étudiant d’assimiler le cheminement et les méthodes des épigraphistes, de la lecture de l’inscription jusqu’à son édition (support, lecture, restitution, datatio, types de documents, fabrication de corpus, mise en série), et comprendre leur apport pour l’histoire. Dans cet objectif, le cours s’appuie sur des exemples. Un suivi est assuré à la demande par e-mail. b/ Sources et matériaux en histoire moderne Responsable : Hugues DAUSSY Résumé Le cours se propose de présenter différents types de documents et la manière dont il est possible de les exploiter afin d’aborder plusieurs champs de la recherche en histoire moderne. Les thèmes abordés privilégieront l’histoire politique et sociale à travers l’évocation des actes royaux, des correspondances, des écrits polémiques, des écrits du for privé, des sources judiciaires et des actes notariés ⇐ Plan master B422 - Épistémologie et historiographie B Responsables : Michelle BUBENICEK & Edmond DZIEMBOWSKI Année 1. 2e semestre Crédits : 6 a/ Épistémologie et historiographie de l’histoire médiévale Responsable : Michelle BUBENICEK Résumé Le cours suppose une connaissance de base des problèmes historiographiques liés à la discipline historique (positivisme, révolution des Annales, « nouvelle histoire »). Il dresse un panorama de l’évolution historiographique propre aux thématiques spécifiques au Moyen Âge, sur les soixante dernières années, dans les domaines de l’histoire politique, sociale, économique, culturelle et religieuse. Pour plus d’efficacité, l’accent sera mis sur les tendances actuelles de l’histoire médiévale (renouveau biographique, histoire des femmes et du genre, micro-histoire). Évaluation Un devoir d’entraînement (commentaire de document) sera proposé au cours du semestre. L’évaluation finale consiste en une épreuve de même type (commentaire de document, 3h). b/ Épistémologie et historiographie de l’histoire moderne : la connaissance historique moderne Responsable : Edmond DZIEMBOWSKI Résumé Pré-requis (pour la deuxième partie) : des bases solides sur l’histoire politique et culturelle de la France du dix-huitième siècle. Depuis Le siècle de Louis XIV, ouvrage pionnier de Voltaire paru en 1751, l’époque moderne n’a cessé de se situer au cœur des grandes mutations de la recherche historique : il suffit, pour nous en convaincre, de constater la place éminente de Lucien Febvre dans la révolution des Annales. La modernité historique a aussi suscité des débats pouvant prendre un tour passionné. Sans prétendre à l’exhaustivité, le cours se propose d’appréhender sous un angle dynamique, du xixe au xxie siècle, et dans un cadre géographique associant la France au monde anglo-saxon, les multiples enjeux, questionnements, acquis, ainsi que les grands débats qui ont marqué une recherche en perpétuel renouvellement. Après une première partie consacrée à la présentation générale des grands courants de l’historiographie en histoire moderne et aux réflexions sur la recherche et l’écriture historiennes, le cours aborde dans une seconde partie l’œuvre d’un grand historien actuel, Robert Darnton, dont les travaux ont profondément transformé notre vision de l’histoire culturelle du siècle des Lumières. Évaluation En cours de semestre, aux étudiants désireux de s’entraîner pour l’examen, seront proposés des travaux sous forme de dossiers consacrés à des questions d’historiographie en histoire moderne ou à des aspects spécifiques l’œuvre de Darnton. Pour l’examen final, le sujet proposé est une dissertation générale. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 70 Bibliographie indicative Les ouvrages précédés d’un astérisque sont des lectures prioritaires. 1. Ouvrages sur l’historiographie En ligne : ELIOHS : Electronic Library of Historiography-Biblioteca di Storiografia Moderna http://www. eliohs.unifi.it BENTLEY Michael, Modern Historiography. An Introduction, Londres et New York, Routledge, 1999, 182p. *BOURDÉ Guy, MARTIN Hervé, Les écoles historiques, Paris, Seuil, « Points Histoire », 1983, 341 p. BURGUIÈRE André, dir., Dictionnaire des sciences historiques, Paris, PUF, 1986, 693p. BUTTERFIELD Herbert, The Whig Interpretation of History, Londres, Bell, 1931, 132p. (disponible en ligne sur le site ELIOHS) CANNADINE David, dir ., What is History Now ?, Londres, Palgrave Macmillan, 2002, 172p. CHARTIER Roger, Au bord de la falaise. L’histoire entre certitudes et inquiétude, Paris, Albin Michel, Bibliothèque de « L’Évolution de l’humanité », 2009, 379p. *COSANDEY Fanny, DESCIMON Robert, L’absolutisme en France. Histoire et historiographie, Paris, Seuil, « Points Histoire », 2002, 316p. *DELACROIX Christian, DOSSE François, GARCIA Patrick, Les courants historiques en France, xixe-xxe siècle, Paris, Gallimard, « Folio histoire », 2007, nlle éd., 724p. *DELACROIX Christian, DOSSE François, GARCIA Patrick, OFFENSTADT Nicolas, dir., Historiographies. Concepts et débats, Paris, Gallimard, « Folio histoire », 2010, 2 vols. FEBVRE Lucien, Vivre l’Histoire, Paris, Robert Laffont-Armand Colin, « Bouquins », 2009, 1109p. (contient Combats pour l’Histoire, ouvrage paru en 1953, et Pour une Histoire à part entière, ouvrage posthume paru en 1962) NOIRIEL Gérard, Sur la « crise » de l’histoire, Paris, Gallimard, « Folio histoire », 2005, 475p. SOUTHGATE Beverley, Postmodernism in History. Fear or Freedom ?, Londres et New York, Routledge, 2003, 211p. WALKER Garthine, Writing Early Modern History, Londres, Bloomsbury Academic, 2005, 256p. ‘ 2. Liste de quelques ouvrages de Robert Darnton Mesmerism and the end of the Enlightenment in France, Cambridge, Mass., Harvard University Press, 1968, xiii-218p. Ouvrage traduit en français sous le titre La fin des Lumières. Le mesmérisme et la Révolution, Paris, Perrin, coll. « Pour l’Histoire », 1984, 220p., bibl., index. The Business of Enlightenment : a publishing history of the « Encyclopédie », 1775-1800, Cambridge, Mass. et Londres, Belknap Press, 1979, xiv-624p., bibl., index. Ouvrage traduit en français dans une version abrégée sous le titre L’aventure de l’Encyclopédie, 1775-1800. Un best seller au siècle des Lumières, Paris, Perrin, 1982, 445p., bibl., index (publié ensuite en version de poche aux éditions du Seuil, coll. « Points Histoire », 1992, 631p.). The Literary underground of the Old Regime, Cambridge, Mass., et Londres, Harvard University Press, 1982, ix-258p. Ouvrage traduit en français sous le titre Bohème littéraire et révolution. Le monde des livres au xviiie siècle, Paris, Gallimard-Le Seuil, coll « Hautes études », 1983, 208p. The Great cat massacre and other episodes in French cultural history, New York, Basic Books, 1984, xiii-298p., index. Ouvrage traduit en français sous le titre Le grand massacre des chats. Attitudes et croyances dans l’ancienne France, Paris, Robert Laffont, 1985, 282p., index. Édition et sédition. L’univers de la littérature clandestine au xviiie siècle, Paris, Gallimard, 1991, 279p., index. Gens de Lettres, gens du livre, Paris, Odile Jacob, 1992, 302p. Le diable dans un bénitier. L’art de la calomnie en France, 1650-1800, Paris, Gallimard, 2010, 695p., ill., annexes, index. Sur l’œuvre de Robert Darnton : MASON Haydn T. (dir.), The Darnton debate. Books and revolution in the eighteenth century, Oxford, Voltaire Foundation, 1998, 305p., index. ⇐ Plan master B423 - Atelier de réflexion et d’écriture Responsables : B. AMIRI, M. BUBENICEK, C. MARCHAL & J-P. BARRIÈRE Année 1. 2e semestre Crédits : 6 a/ Préparation au TER en histoire ancienne et M1 Responsable : Bassir AMIRI b/ Préparation au TER en histoire médiévale et M1 entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. M1 SEMESTRE 2 71 Responsable : Michelle BUBENICEK c/ Préparation au TER en histoire moderne et M1 Responsable : Corinne MARCHAL d/ Préparation au TER en histoire contemporaine et M1 Responsable : Jean-Paul BARRIÈRE Résumé Le cours a deux objectifs : 1. Rappeler les règles (construction, problématisation, méthodologie, références bibliographiques et documentaires, mise en pages, typographie, rédaction. . .) permettant de rédiger un mémoire de recherche en histoire, qui est la première expérience de l’étudiant en la matière, en mettant particulièrement l’accent sur les spécificités de l’histoire contemporaine (sources, enjeux, etc.) ; 2. Aider à maîtriser les champs de l’histoire contemporaine (ressources documentaires, notamment électroniques, événements, parutions et problématiques récentes de la discipline. . .), en fonction du sujet choisi, et pour cela accompagner les étudiants, en complément des conseils précis délivrés par le directeur / directrice du mémoire dont il/elle demeure bien entendu le pilote essentiel. Ces deux éléments du cours seront développés de manière à vérifier que chaque étudiant dispose d’une maîtrise suffisante des ressources dans les différents domaines de l’histoire, dans la perspective de la rédaction du mémoire de M1 et de M2. L’évaluation consistera surtout à s’assurer que ces conseils ont été compris et repris dans le mini-mémoire de M1. Mais ils ne feront pas l’objet d’une évaluation à part. L’enseignant-chercheur responsable du cours rédigera, au vu du mémoire remis par l’étudiant, un petit rapport qui sera joint à l’avis du directeur de mémoire à l’occasion de sa soutenance pour donner la moyenne obtenue à l’UE3. B424 - Géographie : théorie du développement Responsable : Fabien Labondance ⇐ Plan master Année 1. 2e semestre Crédits : 6 Pré-requis Pas de pré-requis particulier. Objectifs de formation Cette unité de valeur présente les diverses approches des théories du développement utile pour comprendre les enjeux actuels du développement durable à l’échelle mondiale. Une attention particulière sera portée aux politiques et programmes de développement des grands organismes supranationaux, ainsi que des actions de coopération décentralisée. UE UE4 EC EC1 EC2 EC3 Intitulé Théorie du développement Gouvernance et mondialisation Économie du développement Sociologie et anthropologie du développement Responsable Fabien Labondance Fabien Labondance Sophie Chevalier EC1 : Gouvernance et mondialisation – Les enjeux actuels du développement durable dans le contexte de la mondialisation – Les politiques et les programmes de développement des organismes supranationaux – Comprendre les tendances principales de la mondialisation et de la gouvernance de territoires ; – Connaître les différentes théories actuelles du développement économique ; – Savoir analyser et appréhender les différences anthropologiques et culturelles en matière de développement territorial. EC2 : Les théories économique du développement - Fabien Labondance L’objectif du cours économie du développement vise à donner aux étudiants les connaissances de base visant à comprendre les principales théories du développement. Après une introduction donnant quelques définitions de la notion de développement et des repères historiques, le premier chapitre aborde les entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 72 définitions et les mesures du développement de la pauvreté : approches monétaires et économiques, indicateurs sociaux du développement, approches multidimensionnelles. Ensuite, les différents facteurs et stratégies de développement sont présentées : après un point sur les explications traditionnelles du sous-développement, les stratégies macroéconomiques et microéconomiques du développement sont détaillées. Finalement, le rôle des institutions internationales sont abordés : les politiques d’ajustement structurels du FMI, les politiques de lutte contre la pauvreté. – Savoir construire, interpréter et analyser de manière critique des mesures d’IDH et d’IPH ; – Connaître les différentes stratégies de développement économique mises en œuvre depuis le xxe siècle ; – Connaître les institutions de développement et leurs actions en faveur du développement. EC3 : Sociologie et anthropologie du développement - Sophie CHEVALIER Ce cours a pour ambition d’introduire les étudiants à l’anthropologie et à la sociologie, deux disciplines des sciences sociales, dont la première, l’anthropologie a historiquement été tournée vers une réflexion sur l’altérité. A travers différentes thématiques comme la micro-finance, la santé, la sécurité sociale ou encore la religion, l’étudiant pourra appréhender les apports critiques des sciences sociales au développement. Une bibliographie fournie lui permettra le cas échéant d’acquérir des connaissances et compétences sur les thèmes qui l’intéresse particulièrement. Compréhension de l’apport critique de l’anthropologie et de la sociologie aux projets de développement. Responsable de l’unité : Fabien Labondance (ThéMA Université de Franche-Comté). Autres intervenants proposés : Sophie Chevalier. ⇐ Plan master B425 - Transversale B (au choix 1/2) Année 1. 2e semestre Responsables : FIT-EST Nancy & Stéphanie KRAPOTH Crédits : 6 a/ Transversale B : Langues histoire en anglais Responsable : FIT-EST Nancy b/ Transversale B - Langues histoire en allemand Responsable : Stéphanie KRAPOTH Résumé Pré-requis : Connaissances solides de la langue allemande (lecture et rédaction). L’Allemagne aux xixe et xxe siècles. Cet enseignement présente les grandes lignes de l’histoire allemande, depuis la fin du Saint-Empire romain germanique jusqu’à la Chute du mur de Berlin. L’évolution des régimes politiques constitue le fil rouge qui donne aussi l’occasion de faire référence à quelques aspects économiques, sociaux et culturels. Un recueil de documents fournit des extraits de sources, matière première de l’histoire. Objectifs : approfondissement de la compréhension écrite et de la rédaction en allemand ; acquisition de connaissances solides de l’histoire de l’Allemagne contemporaine. Deutschland im 19. und 20. Jahrhundert In dieser Unterrichtseinheit werden die Grundzüge der deutschen Geschichte vom Ende des Heiligen römischen Reiches deutscher Nation bis zum Fall der Berliner Mauer behandelt. Die politische Entwicklung steht im Zentrum und wird gelegentlich durch Hinweise auf soziale, wirtschaftliche und soziale Aspekte ergänzt. Die beigefügte Dokumentensammlung enthält Quellen verschiedener Natur. Lernziele : Vertiefung des Leseverständnisses und der Schreibfähigkeit im Deutschen ; Erwerb solider Kenntnisse der deutschen Geschichte des 19. und 20. Jahrhunderts. Bibliographie indicative BOGDAN (Henry), Histoire de l’Allemagne : de la Germanie à nos jours, Paris, Perrin, 2003, 473 p. LACHAISE (Francis), Histoire des idées politiques en Allemagne, xixe et xxe siècles, Paris, Ellipses, 2004, 223 p. ⇐ Plan master entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. M2 SEMESTRE 3 3 73 Master 2 semestre 3 B531 - Actualité de la recherche A (ancienne/médiévale) Responsables : Hadrien BRU & Anne WAGNER Année 2. 3e semestre Crédits : 6 a/ Actualité de la recherche A en histoire ancienne Responsable : Hadrien BRU Résumé À la croisée des recherches récentes et des préoccupations contemporaines qui en sont le cadre, il sera question de l’Histoire comparée et de l’Histoire globale, de la « mode » des atlas historiques, d’onomastique (étude des noms de personnes) et des colonies romaines d’Orient, ce qui sera l’occasion de nous rendre virtuellement en Syrie du Nord (à Antioche sur l’Oronte) ainsi qu’en Asie Mineure. Les thèmes évoqués seront entre autres la géographie historique, la géopolitique, la sociologie historique, la vie civique et culturelle des populations antiques. Bibliographie indicative H. Bru, G. Labarre, L’Anatolie des peuples, cités et cultures (IIe millénaire av. J.-C.-Ve siècle ap. J.-C.). Autour du projet d’Atlas historique et archéologique de l’Asie Mineure antique. Actes du colloque international de Besançon (26-27 novembre 2010), 2 vol., Presses Universitaires de Franche-Comté, Besançon, 2013. M. Sartre, D’Alexandre à Zénobie. Histoire du Levant antique. IVe siècle av. J.-C.- IIIe siècle ap. J.-C., Fayard, Paris, 2001. P.M. Fraser & E. Matthews (éds), A Lexicon of Greek Personal Names, I, The Aegean Islands, Cyprus, Cyrenaica, Clarendon Press, Oxford, 1987. b/ Actualité de la recherche B en histoire médiévale : Le culte des saints au Moyen Âge (ive - xiiie siècles) Responsable : Anne WAGNER Résumé La production hagiographique est pour le haut moyen âge une source - parfois la seule - pour cerner des faits de mentalité ou des événements historiques. Ce cours propose une interprétation historique de textes hagiographiques. Les commentaires restituent la dimension qui était la leur dans l’univers médiéval qui les a conçues, et l’intérêt qu’elles peuvent représenter aujourd’hui. Bibliographie indicative BOZÓKY E., La politique des reliques de Constantin à Saint Louis, Paris, 2006 BROWN P., Le culte des saints. Son essor et sa fonction dans la chrétienté latine, Paris, 1984 CORBET P., Sainteté dynastique, sainteté royale et sainteté féminine chez les Ottoniens autour de l’an Mil, Sigmaringen, 1986 DALARUN J., L’impossible sainteté : la Vie retrouvée de Robert d’Arbrissel, Paris, 1985 DE CERTEAU M., « Hagiographie » dans l’Encyclopédie Universalis DELEHAYE H., Cinq leçons sur la méthode hagiographique (Subsidia hagiographica 21), Bruxelles, 1934 DELEHAYE H., Les légendes hagiographiques (Subsidia hagiographica 18), Bruxelles, 1927 DUBOIS J., « Hagiographie », Dictionnaire d’Histoire et de Géographie Écclésiastiques, t. 23, c. 40-56 FOLZ R., Les saints rois du moyen age en Occident vie-xiiie siècles, Subsidia hagiographica, Bruxelles, 1986 GEARY P., Furta Sacra : Thefs of Relics in the Central Middle ages, Princeton University Press, 1978, trad. Paris, 1990 HEINZELMANN M. (éd.), Manuscrits hagiographiques et travail des hagiographes, Sigmaringen, 1992 HERRMANN-MASCARD N., Les reliques des saints, formation coutumière d’un droit, Société d’histoire du droit, collection d’histoire institutionnelle et sociale 6, Paris, 1975 Histoire de la France religieuse, Paris, 1988 Histoire des saints et de la sainteté chrétienne, dir. P.Riché, Paris, 1986 Les fonctions des saints dans le monde occidental ( iiie-xiiie siècle), École Française de Rome, 1991 Les reliques. Objets, cultes, symboles, Actes du colloque international de l’Université du Littoral-Côte d’Opale (Boulogne-sur-mer) 4-6 septembre 1997, E.Bozoky et A-M.Helvetius (ed), Brepols, 1999 Miracles, prodiges et merveilles au Moyen Âge (XXVe congrès de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public, Orléans, juin 1994), Paris, Publications de la Sorbonne, 1995 entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 74 SCHMITT J.C., le corps et l’image, Paris 2003 Sigal P-A., L’homme et le miracle dans la France médiévale ( xie-xiie s.), Paris, 1985 SILVESTRE H. Commerce et vol de reliques, Revue Belge de Philologie et d’Histoire, 30 1952, p.721-739 SOT M., « Du bon usage de l’hagiographie médiévale », l’Histoire 1 (1978), p. 69-70 VAN UYTFANGHE M., « L’origine, l’essor et les fonctions du culte des saints. Quelques repères pour un débat rouvert », Cassiodorus, 143-196 VAN UYTFANGHE M, « L’hagiographie et son public à l’époque mérovingienne », Studia patristica XVI 1985, p. 54-62 VAUCHEZ A., La spiritualité du Moyen Âge occidental, Paris, 1975 VAUCHEZ A., La sainteté en Occident aux derniers siècles du Moyen Âge, d’après les procès de canonisation et les documents hagiographiques, École française de Rome, 1981 WAGNER A. ed., Les saints de l’histoire , Les sources hagiographiques du haut Moyen Âge, Bréal, 2004. ⇐ Plan master B532 - Actualité de la recherche B (moderne/contemporaine) Année 2. 3e semestre Responsables : Edmond DZIEMBOWSKI & Jean-Paul BARRIÈRE Crédits : 6 a/ Actualité de la recherche A en histoire moderne : les dynamiques récentes de l’histoire intellectuelle Responsable : Edmond DZIEMBOWSKI Résumé Pré-requis : une connaissance correcte de l’historiographie de l’époque moderne. Mettant l’accent sur les travaux consacrés aux idées du siècle des Lumières, le cours a pour ambition de décrire et d’analyser les transformations que connaît depuis quelques années l’histoire intellectuelle. Naguère encore vue comme une discipline dépassée par le cours de l’historiographie, l’histoire intellectuelle se présente aujourd’hui comme un des champs les plus dynamiques de la recherche en histoire moderne. La première partie du cours étudiera la trilogie de Jonathan Israël consacrée aux Lumières radicales, trilogie qui offre une relecture non moins radicale de l’action de la pensée et de l’action des philosophes des xviie et xviiie siècles. Le débat qu’a suscité la publication des ouvrages d’Israël permettra de procéder à une première mise au point sur les enjeux actuels en histoire intellectuelle. La seconde partie de ce cours présentera deux ouvrages récents (ceux d’Ann Thomson et de Richard Whatmore) qui témoignent de la vitalité actuelle de la recherche en histoire intellectuelle. Évaluation En cours de semestre, aux étudiants désireux de s’entraîner pour l’examen, seront proposés des travaux sous forme de dossiers. Pour l’examen final, le sujet proposé est une dissertation générale. Bibliographie indicative ISRAEL Jonathan I., Radical Enlightenment : Philosophy and the Making of Modernity, 1650-1750, Oxford, Oxford University Press, 2001 [Ouvrage traduit en français sous le titre : Les Lumières radicales. La philosophie de Spinoza et la naissance de la modernité, 1650-1670, Paris, Éditions Amsterdam, 2005]. ISRAEL Jonathan I., Enlightenment Contested : Philosophy, Modernity and the Emancipataion of Man 1670-1752, Oxford, Oxford University Press, 2006. ISRAEL Jonathan I., Democratic Enlightenment. Philosophy, Revolution and Human Rights, 1750-1790, Oxford, Oxford University Press, 2011. THOMSON Ann, L’âme des Lumières. Le débat sur l’être humain entre religion et science, AngleterreFrance (1690-1760), Seyssel, Champ Vallon, 2013. WHATMORE Richard, Against War and Empire. Geneva, Great Britain and France in the Eighteenth Century. New Haven and London, Yale University Press, 2012. b/ Actualité de la recherche B en histoire contemporaine Responsable : Jean-Paul BARRIÈRE Résumé Le cours vise à faire comprendre aux étudiants de M2 la manière dont la recherche historique se construit en s’appuyant sur des ouvrages récents d’historiens contemporanéistes français et étrangers qui, par la manière d’envisager leur sujet, la ou les méthode(s) utilisée(s), l’ampleur des questionnements ou des espaces couverts, font ou feront date. Le cours se compose de plusieurs comptes rendus détaillés d’ouvrages historiques reconnus par leurs pairs, voire au-delà de leur discipline, mis en perspective. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. M2 SEMESTRE 3 75 Il s’appuie également sur les diverses recensions de ces ouvrages dans les revues spécialisées, dont l’utilisation par l’apprenti-historien doit être systématique. Une telle démarche vise à consolider les acquisitions des enseignements de M1 sur l’historiographie, à un stade où les étudiants de M2, dont la réflexion a mûri avec leurs lectures et leurs dépouillements archivistiques, peuvent en tirer davantage profit. Elle permet d’analyser dans le détail plusieurs études de cas d’intérêt majeur, qui rendent l’étudiant mieux à même de concevoir un raisonnement en l’adaptant à son objet de recherche afin d’assimiler les règles de la démarche scientifique. Évaluation L’évaluation consistera à proposer aux étudiants de réaliser chacun le compte rendu critique d’un ouvrage important accessible en bibliothèque. Exemple d’ouvrages traités : HOBSBAWM Éric, L’âge des extrêmes. Histoire du court xxe siècle (1914-1991), Bruxelles, Éd. Complexe, 1999 [éd. anglaise 1994] OFFERLE Michel, Les Patrons des patrons. Histoire du Medef, Paris, Odile Jacob, 2013 POMERANZ Kenneth, Une grande divergence. La Chine, l’Europe et la construction de l’économie mondiale, Paris, A. Michel, 2010 [The Great divergence. China, Europe, and the Making of the modern World Economy, Princeton, Princeton University Press, 2001] WEIL François, Family Trees. A History of Genealogy in America, Cambridge (Mass.) / Londres, Harvard University Press, 2013 ⇐ Plan master B533 - L’histoire et ses objets A (ancienne et médiévale) Responsables : Karin MACKOWIAK & Michelle BUBENICEK Année 2. 3e semestre Crédits : 6 a/ L’histoire et ses objets en histoire ancienne : La société athénienne au miroir de l’image : méthodologie et histoire d’iconographie politique (vie-iiie s. av. J.-C.). Responsable : Karin MACKOWIAK Pré-requis Les étudiants devront maîtriser les bases méthodologiques de la recherche historienne à un niveau plutôt avancé. En concordance avec les enseignements d’histoire ancienne en général et d’histoire grecque en particulier, il sera demandé aux étudiants de savoir réfléchir aux dynamiques sociales et culturelles de la Grèce antique suite aux cours relatifs à l’histoire classique, hellénistique et à la méthodologie du commentaire de document. Résumé Ce module est centré sur l’acquisition de connaissances mais également sur une formation méthodologique : l’approche de l’image en Grèce classique et hellénistique. Durant ce laps de temps, les Grecs ont fabriqué des images suivant une logique de pensée, une culture et un contexte qui intéressent directement l’historien. La construction de l’individu social (citoyen), le rapport de l’individu au groupe (cité) et l’évolution de cette relation au fil des siècles seront étudiés au travers d’une iconographie aussi banale que riche pour les cités de Grèce continentale et de Grande Grèce. L’image ne se comprend pas sans l’histoire sociale et politique esquissée à l’arrière-plan d’une composition iconographique pour qui sait voir. Objectif du cours Les connaissances du cours seront considérées comme étant suffisantes pour des étudiants dont le sujet de mémoire ne recoupe pas nécessairement le cours proprement dit mais, dans tous les cas, ses exigences méthodologiques comme didactiques : il s’agit de réfléchir sur l’univers de la cité grecque à partir des documents artistiques (essentiellement funéraires) qu’Athènes nous a laissés entre les ve et iiie s. av. J.-C. L’étudiant(e) devra savoir présenter un document iconographique et l’exploiter dans ses plus grandes lignes. Il faudra également comprendre la place et le rôle de l’image dans la cité grecque, et son importance conséquente pour l’historien de l’antiquité. Progression pédagogique Après une présentation générale de cette société grecque du point de vue historique et surtout culturel, l’étudiant(e) sera amené(e) à entrer très progressivement dans l’imagerie politique athénienne. Au cours d’exercices répétés, l’étudiant(e) comprendra la rigueur et la réflexion nécessaires à la compréhension de ces images. Les concepts et valeurs culturelles étudiés étant restreints, mais déclinés au fil de documents entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 76 semblables, l’étudiant sera ainsi capable de comprendre le caractère sériel de ces images et en même temps l’originalité de chacune d’elles. Évaluation Il s’agira d’un commentaire de document très proche de ceux vus en cours ou d’une dissertation qui propose une synthèse des concepts étudiés en cours. Bibliographie indicative BRULÉ P., La cité grecque à l’époque classique, Rennes, 1995. DUPLOUY A., Le prestige des élites : recherches sur les modes de reconnaissance sociale en Grèce entre les xe et ve s. av. J.-C., Paris, 2006. MARTIN R., L’art grec, Paris, 1994. NEWBY Z. et LEADER-NEWBY R. éd., Art and inscriptions in the Ancient world, Cambridge, 2007. PALAGIA O. éd., Art in Athens during the Peloponnesian war, Cambridge, 2009. ROLLEY C., La sculpture grecque, 2. La période classique, Paris, 1999. VERNANT J.P., L’homme grec, Paris, 2000. b/ L’histoire et ses objets en histoire médiévale : Histoire des femmes et du genre au Moyen Âge Responsable : Michelle BUBENICEK Résumé Le cours permettra de faire le point sur cette avancée historiographique assez récente que constitue l’histoire des femmes et du genre. On s’interrogera sur la pertinence d’une histoire des femmes, à une période où les sources, assez rares, restent tributaires d’un mode d’écriture principalement masculin ; et où les figures féminines les plus en vue sont pratiquement toutes issues d’un même milieu social, celui de la noblesse. Une part importante du propos sera réservée aux normes et aux modèles imposés par l’Église dans une société très religieuse. Ce cadrage juridique et moral très strict n’empêche cependant pas une part de liberté, que ce soit au sein des structures ecclésiastiques, où l’abbesse peut se révéler un partenaire politique redoutable, dans la société politique, ou encore au sein du groupe familial, où les femmes disposent parfois - notamment grâce au droit - d’un réel pouvoir. Évaluation Un devoir d’entraînement (commentaire de document) sera proposé au cours du semestre. L’évaluation finale consiste en une épreuve de même type (commentaire de document). Bibliographie indicative PERROT (Michelle) (dir.), Une histoire des femmes est-elle possible ?, Paris, 1984. LETT (Didier), Hommes et femmes au Moyen Âge. Histoire du genre, xiie-xve s., Paris, A. Colin, « Cursus », 2013. ⇐ Plan master B534 - L’histoire et ses objets B (moderne et contemporaine) Responsables : Jérome LOISEAU & Paul DIETSCHY Année 2. 3e semestre Crédits : 6 a/ L’histoire et ses objets en histoire moderne Responsable : Jérome LOISEAU Ce cours part du postulat qu’entre l’historien et le présent existe un lien indéfectible. Il se manifeste à travers la promotion d’objets d’étude singuliers, signalant par là les centres d’intérêts sinon les obsessions d’une époque. L’historiographie devient alors l’une des sources pour faire l’histoire intellectuelle d’une société à un moment donné. En l’occurrence à travers quatre chapitres – les finances, les réseaux, l’environnement et la globalisation-, on voudrait montrer que l’histoire universitaire a accompagné et éclairé les processus qui structurent largement notre présent. Bibliographie introductive Antoine Prost, Douze leçons sur l’histoire, Paris, Seuil, 1996 Nicolas Offenstadt, L’historiographie, Paris, Puf, 2011 Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia, Les courants historiques en France, 19e-20e siècle, Paris, Armand Colin, 1999 b/ L’histoire et ses objets en histoire contemporaine entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. M2 SEMESTRE 4 77 Responsable : Paul DIETSCHY Résumé L’objet de ce cours est de présenter plusieurs grands champs historiographiques travaillés par les spécialistes d’histoire contemporaine : l’histoire politique, sociale et économique ou encore culturelle. On envisagera tout d’abord la manière dont l’histoire politique a pu se renouveler au travers des notions de « culture politique », de l’évolution de l’approche des relations internationales et du fait militaire. On abordera également les transformations de l’histoire sociale et économique via, en particulier, la sociohistoire et l’apport des sciences sociales ou encore l’influence de l’histoire culturelle, dont on interrogera l’hégémonie et on abordera les différents terrains d’investigation. Bibliographie indicative NOIRIEL Gérard, Introduction à la socio-histoire, Paris, La Découverte, 2006. POIRRIER Philippe, Les enjeux de l’histoire culturelle, Paris, Le Seuil, coll. « Points Histoire », série « L’Histoire en débat », 2004 SIRINELLI Jean-François, CAUCHY Pascal et GAUVARD Claude (dir.), Les historiens français à l’œuvre 1995-2010, Paris, PUF, 2010. ⇐ Plan master B535 - Transversale C (au choix 1/3) Responsable : - Année 2. 3e semestre Crédits : 6 a/ Transversale C : Langues ancienne (latin ou grec) Responsable : Dijon b/ Transversale C - Langue (FIT-EST) Responsable : en fonction du choix b/ Transversale C - Initiation à l’économie (AES 522) Responsable : Jean-Louis DONEY Résumé Le cours présente les enseignements traditionnels de la microéconomie : – Les chapitres consacrés à la production permettent de mettre en évidence les déterminants de l’offre des entreprises cherchant à maximiser leur profit sous la contrainte des coûts de production. – Les chapitres consacrés à la consommation débouchent sur l’étude de la fonction de demande des consommateurs cherchant à maximiser leur utilité sous la contrainte de leur budget. – La confrontation des théories de l’offre et de la demande permet alors de dégager une analyse du fonctionnement des principaux marchés (concurrence pure et parfaite, monopoles, oligopoles, concurrence imparfaite). Bibliographie indicative CORIAT (B.) et WEINSTEIN (O.), Les nouvelles théories de l’entreprise, Éd. le livre de poche, Collection : Références. GENEREUX (J.), Économie politique, tome 1 : microéconomie, Éd. Hachette, Collection : les Fondamentaux. JURION (B.), Économie politique, Éd. de Boeck. ⇐ Plan master 4 Master 2 semestre 4 B541 - Mémoire de TER et soutenance Responsable : Directeur de mémoire Année 2. 4e semestre Crédits : 30 ⇐ Plan master entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 78 XIV. CALENDRIER DES EXAMENS FILIÈRE HISTOIRE L1 LUNDI 08h – 11h 08h – 12h 10h15 – 12h15 14h – 16h 14h – 17h 14h – 18h 16h15 – 18h15 MARDI 08h – 11h 08h – 12h 14h – 16h 16h15 – 18h15 PREMIÈRE SESSION, PREMIÈRE PÉRIODE (Janvier) L2 25/01/2016 112 - Initiation à l’hist moderne et contemp. 1 232 - Grandes questions d’hist. moderne et contemp. 1 353 - Histoire en débats 3: moderne et contemporaine 354 - Technique de l’histoire 1b : médiévale et moderne 234 - Macroéconomie 113 - Atelier de lecture historique anc et médiév 351 - Histoire en débats 1 : moderne et contemporaine 234 - Statistiques 26/01/2016 111 - Initiation à l’hist anc et médiév 1 233 - Approf. des savoir faire discipl. hist anc. et médiév. 352 - Histoire en débats 2 : ancienne et médiévale 354 - Technique de l’histoire 1a : ancienne et contemp. 235 - Système politique 235 - Histoire des arts MERCREDI 27/01/2016 08h – 10h 08h – 11h 10h15 – 12h15 354 - Historiographie et épistémologie 231 - Grandes questions d’histoire anc. et médiév. 1 354 - Technique de l’histoire 1b : médiévale et moderne L1 LUNDI 8h – 10h 8h – 11h 10h15 – 12h15 14h – 16h 14h – 17h 16h15 – 18h15 MARDI 08h – 11h 08h – 12h 14h – 17h 14h – 18h MERCREDI 08h – 10h 08h – 12h L3 PREMIÈRE SESSION, DEUXIÈME PÉRIODE (Mai) L2 23/05/2016 125 expression et culture générale 1 L3 365 Didactique / Sciences auxiliaires 241 Grandes questions d’histoire ancienne et médiévale 2 125 Expression et culture générale 2 244 Histoire du droit public / Histoire du droit social 364 Technique de l’histoire 2b : médiévale et mod 364 Paléographie 121 Initiation à l’histoire ancienne et médiévale 2 364 Technique de l’histoire 2a : ancienne et contemp 24/05/2016 123 Atelier de lecture hist moderne et contemp 243 Approf des savoir-faire disciplinaires: Hist mod et cont 362 - Histoire en débats 2 : moderne et contemporaine 122 Initiation à l’hist moderne et contemporaine 2 242 Grandes questions d’histoire moderne et contemp 2 361 Histoire en débats 1 : ancienne et médiévale 25/05/2016 124 Sociologie politique 363 - Histoire en débats 3 : ancienne et médiévale Calendrier 79 L1 LUNDI 08h – 10h 08h – 11h DEUXIÈME SESSION (Août) L2 L3 22/08/2016 234 Macroéconomie 354 Historiographie et épistémologie 235 Système politique OU histoire des arts 232 Gdes questions d’Histoire moderne et contemp 1 354 Techniques de l’Hist. 1a ancienne et contemp 112 Initiation à l’Histoire moderne et contemporaine 1 10h15 – 12h15 14h – 17h 111 Initiation à l’Hist. ancienne et médiévale 1 14h – 18h MARDI 23/08/2016 08h – 11h 113 Atelier de lect. historique ancienne et médiévale 08h – 12h 14h – 17h 121 Initiation à l’Hist. ancienne et médiévale 2 14h – 18h MERCREDI 24/08/2016 08h – 10h 125 Expression et culture générale 2 10h15 – 12h15 125 Expression et culture générale 1 14h – 17h 122 Initiation à l’Histoire moderne et contemporaine 2 14h – 18h JEUDI 25/08/2016 08h – 11h 123 Atelier de lect. historique moderne et contemp 08h – 12h 14h – 16h 124 Sociologie politique 14h – 17h 16h15 – 18h15 VENDREDI 26/08/2016 08h – 12h 14h – 16h 352 Histoire en débats 2 ancienne et médiévale 231 Grandes questions d’histoire ancienne et médiévale 1 353 Hist en débats 3moderne et contemporaine 233 Approf des savoir-faire discipl Hist anc et med 351 Histoire en débats 1 moderne et contemp 234 Initiation à la statistique 244 hist du droit public OU hist du droit social 243 Approf des savoir-faire discipl hist mod et contemp 354 Techniques de l’Hist. 1b médiévale et moderne 364 techn de l’hist 2b médiévale et moderne 362 Hist. en débats 2 moderne et contemporaine 242 Gdes questions d’Histoire moderne et contemp 2 363 Histoire en débats 3ancienne et médiévale 364 Techn de l’Hist. 2 a ancienne et contemporaine 241 Grandes questions d’histoire ancienne et médiévale 2 364 Paléographie 361 Hist. en débats 1 ancienne et mediévale 365 Didactique et Sciences auxilliaires Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 80 PREMIÈRE SESSION, PREMIÈRE PÉRIODE (Janvier) M1 LUNDI 25 JANVIER 2016 08h – 12h 14h – 18h MARDI 26 JANVIER 2016 08h – 12h 14h – 16h 16h15 – 18h15 MERCREDI 27 JANVIER 2016 08h – 12h 412 - Epistemologie et historiographie A (anc et contemp.) 534 - L’histoire et ses objets B (moderne et contemp.) 413 - Méthodologie de la recherche (enquête historique) 532 - Actualité de la recherche B (moderne et contemp.) 411 - L’atelier historien A (médiév. et contemp.) 414 - Initiation à la sociologie 533 - L’histoire et ses objets A 535 - Introduction à l’économie 531-Actualité de la recherche A (anc.et médiév.) PREMIÈRE SESSION, DEUXIÈME PÉRIODE (Mai) M1 LUNDI 23 MAI 2016 08h – 10h 10h15 – 12h15 14h00 – 18h00 MARDI 24 MAI 2016 08h – 12h 424 Géographie du développement 415 Latin 422 Epistémologie et historiographie B M2 535 Latin 1 ou 2 421 L’atelier de l’historien B DEUXIÈME SESSION (Août) M1 LUNDI 22 AOÛT 2016 08h – 10h 10h15 – 12h15 14h – 18h MARDI 23 AOÛT 2016 08h – 12h 14h – 18h MERCREDI 24 AOÛT 2016 08h – 12h 14h – 18h JEUDI 25 AOÛT 2016 08h – 10h M2 M2 414 Initiation à la sociologie 424 Geographie du développement 412 Epistémo. Et Historiog. A Histoire anc et contemp 535 Introduction à l’Economie OU Latin 531 Actualité recherche A Hist anc et méd 413 Méthodo. de la Recher. - l’enquête historique 411 L’atelier de l’historien A Hist. médiévale et contemp 532 Actu de la Rech B Hist mod et cont 533 L’Hist et ses objets A : Hist ancienne et méd 422 Epistemo et Historiog B hist méd et mod 421 L’atelier de l’Hist. B Hist. Ancienne et moderne 534 L’Hist et ses objets B : Hist mod et contemp 415 Latin Annexes 81 XV. EXAMENS À L’ÉTRANGER 1 Note aux étudiants résidant à l’étranger ou dans les DOM-TOM Note aux étudiants résidant à l’étranger ou dans les DOM-TOM. Examens Nous vous adressons cette note d’information afin de définir le cadre réglementaire et les modalités d’application de l’ouverture éventuelle d’un centre d’examen à l’étranger ou dans les DOM-TOM. D’une manière générale, la réglementation exclut toute obligation d’ouvrir des centres d’écrit extérieurs. Cependant, nous avons jusqu’ici essayé de mettre en œuvre, ponctuellement, un système d’épreuves hors de Besançon pour venir en aide aux étudiants concernés. Dans tous les cas, nous vous informons qu’il sera impossible de composer hors de Besançon, si les conditions ci-après ne sont pas remplies: – l’étudiant doit résider à l’étranger toute l’année (nous communiquer l’adresse à l’étranger 1 ) ; – impossibilité absolue de venir en France ; – l’étudiant doit d’abord consulter sur le site du CTU la liste des centres d’examens avec lesquels le CTU a déjà travaillé (en cas de doute sur un pays, il est nécessaire de contacter la scolarité du CTU) ; puis il doit solliciter l’accord de ce centre d’examens pour composer sur place ; – réception par le CTU de l’accord écrit du centre d’examens, sur l’application stricte des conditions d’examens (durée, documents autorisés, surveillance, etc), avec communication des nom et qualité de la personne chargée de la supervision des épreuves et engagement de surveillance des candidats composant localement. Cet accord vaut engagement de respect des conditions de déroulement des épreuves. – la simultanéité parfaite avec l’heure de Besançon pour le début et la fin des épreuves: le décalage horaire devra donc être pris en compte, car il est impossible de faire composer un étudiant à une heure qui permettrait de quitter la salle d’examen avant que les étudiants aient commencé à composer à Besançon (ou inversement), et il est exclu de proposer des sujets spécifiques. – l’engagement du centre d’examens d’expédier par colis express les copies au CTU, une fois la session d’examens terminée. Calendrier : — Avant l’inscription L’étudiant doit au préalable s’assurer auprès du CTU des centres d’examens déjà ouverts (voir site internet) ; il devra ensuite se mettre en relation avec le centre d’examens de son pays de résidence pour solliciter l’ouverture d’un centre d’examens sur la base des obligations réglementaires définies précédemment. La demande d’ouverture du centre et le paiement par l’étudiant d’un droit forfaitaire de 95 e par période d’examen doivent nous parvenir obligatoirement avec le dossier d’inscription. Les 95 e seront à adresser par chèque au CTU. Ce paiement conditionne l’envoi des sujets à l’institution ayant accepté d’organiser l’examen. À défaut, le CTU n’adressera aucun sujet ou matériel d’examen au centre d’examens. Le CTU accusera réception à l’organisme, avec rappel des modalités (copie à l’étudiant concerné). — Janvier, mai et août Envoi par courrier express international au centre d’examens des sujets et du matériel d’examen. Retour des épreuves par les centres d’examens, par voie express obligatoire, et à la charge de l’étudiant. 1. Cette adresse servira également pour l’envoi des cours. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 82 Important La possibilité de composer à l’étranger ne sera pas systématiquement proposée: en effet, certains pays frontaliers sont plus proches de l’un des centres d’examen proposés que des villes françaises situées par exemple dans l’ouest ou le sud de la France. Sont donc notamment exclus comme lieux d’examen: la Belgique, les Pays-bas, le nord de l’Espagne, le nord de l’Italie, le Luxembourg, l’ouest de l’Allemagne, la Suisse, . . . D’une façon générale, il ne sera pas ouvert plusieurs centres d’examens dans un même pays. Cette procédure signifie évidemment que l’étudiant a obligation de se présenter aux épreuves pour lesquelles il a sollicité l’ouverture d’un centre d’écrit. Deux conséquences en cas d’absence non signalée plusieurs semaines à l’avance: le CTU ne remboursera pas à l’étudiant les frais spécifiques pour l’envoi de sujets qui aura été effectué, et refusera toute nouvelle possibilité de composer à l’étranger pour l’étudiant concerné. Nous vous prions de croire à l’assurance de nos sentiments dévoués. Le Directeur Fabrice Bouquet entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Annexes 2 83 Réglementation pour les examens à l’étranger CADRE RÉGLEMENTAIRE ET MODALITÉS D’APPLICATION DE L’OUVERTURE ÉVENTUELLE D’UN CENTRE D’EXAMEN À L’ÉTRANGER OU DANS LES DOM-TOM Article 1: Pour les étudiants inscrits au Centre de Télé-Enseignement Universitaire de Franche-Comté et résidant à l’étranger, qui se trouvent dans l’impossibilité absolue de venir composer en France, l’ouverture d’un centre d’examen dans le pays de résidence peut être envisagée, sous réserve de l’application de certaines obligations relatives à la transmission des sujets, l’harmonisation des horaires, la confidentialité et les délais de retour des copies. Le centre d’examen doit être ouvert sous la responsabilité de l’ambassade de France ou du consulat, ou à défaut d’une école française du pays de résidence ou d’un pays frontalier. Article 2: C’est à l’étudiant qu’il appartient, avant son inscription, de s’assurer auprès du CTU des centres d’examens déjà ouverts (liste sur le site internet) ; il devra ensuite se mettre en relation avec le centre d’examens de son pays de résidence pour solliciter l’ouverture d’un centre d’examens. L’étudiant doit obligatoirement résider hors de France toute l’année et être dans l’incapacité absolue de venir en France. Article 3: Le centre d’examens doit confirmer par écrit, au Centre de Télé-Enseignement, son accord sur l’application stricte des conditions de déroulement des épreuves (simultanéité, durée, documents autorisés, surveillance, etc.), avec communication des nom, qualité et adresse électronique de la personne chargée de la supervision des épreuves et l’engagement écrit de surveillance des candidats composant localement. Si le centre d’examens ne peut pas s’engager pour toutes les périodes d’examens, il doit en faire part à la scolarité du CTU et à l’étudiant. Article 4: Les examens doivent se dérouler en simultanéité parfaite avec l’heure de Besançon pour le début et la fin des épreuves: le décalage horaire devra donc être pris en compte, car il est impossible de faire composer un étudiant à une heure qui lui permettrait de quitter la salle d’examen avant que les étudiants aient commencé à composer à Besançon (ou inversement), et il est exclu de proposer des sujets spécifiques. Article 5: Le Centre de Télé-Enseignement transmettra par courrier express, quelques jours avant les épreuves, les sujets, feuilles d’examen, brouillons, liste du matériel autorisé, et calendrier avec jours et heures des épreuves. À charge pour le secrétariat du centre d’examens de respecter une totale confidentialité. Article 6: Dès l’issue de la session, le centre d’examens devra retourner au Centre de Télé-Enseignement les copies de l’étudiant et la liste d’émargement. Les jurys devant se réunir après les épreuves, il est impératif de retourner les copies par courrier express (coût à la charge de l’étudiant). Le retour par le biais de la valise diplomatique n’est plus accepté, les délais d’acheminement étant trop longs. Article 7: Lorsque l’Institution organisant l’examen envisage de demander une participation financière pour cette opération (location de salle, rémunération de la surveillance, frais d’envoi, etc.) c’est à l’étudiant concerné de s’en acquitter. Le Centre de Télé-Enseignement n’a pas le pouvoir de le faire, sa compétence se limitant à la mise en œuvre des modalités techniques. Article 8: Cette procédure d’ouverture de centre signifie évidemment que l’étudiant a obligation de se présenter aux épreuves pour lesquelles il a sollicité l’ouverture d’un centre d’écrit. En cas d’absence non signalée plusieurs jours à l’avance, le Centre de Télé-Enseignement ne remboursera pas à l’étudiant les frais spécifiques pour l’envoi de sujets qui aura été effectué, et refusera toute nouvelle possibilité de composer à l’étranger. Article 9: L’autorité responsable du centre d’examens et le Directeur du Centre de Télé-Enseignement sont chargés d’appliquer la réglementation de ces examens, sous peine d’annulation. Le Directeur Fabrice Bouquet L’autorité compétente, (nom, titre et cachet ) entre de élé-enseignement. L’étudiant niversité de Franche-Comté. Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 84 3 Formulaire de demande pour passer les examens à l’étranger Université de Franche Comté Centre de Télé-enseignement Universitaire Bâtiment Louis Bachelier Domaine Universitaire de la Bouloie 25030 BESANÇON Tél.: +33 381 665 870 - Fax: +33 381 665 871 ANNÉE 2015–2016 FILIÈRE: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DEMANDE D’OUVERTURE D’UN CENTRE D’ÉCRIT HORS FRANCE MÉTROPOLITAINE (à retourner obligatoirement avec la fiche d’inscription aux examens accompagnée d’un chèque, non remboursable, de 95 e par période à l’ordre de l’Université de Franche Comté) NOM: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . No D’ÉTUDIANT: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . NOM DE JEUNE FILLE: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PRÉNOM: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ADRESSE: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VILLE: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAYS: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . No TÉL.: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . No FAX: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . COURRIEL: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DIPLÔME PRÉPARÉ: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . COORDONNÉES DU LIEU D’EXAMEN DÉNOMINATION DE L’AUTORITÉ FRANÇAISE LOCALE (AMBASSADE, CONSULAT, CENTRE FRANÇAIS, AUTRE . . .): ........................................................................................................ ADRESSE: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ........................................................................................................ NOM DE LA PERSONNE RESPONSABLE: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . No TÉL.: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . No FAX: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . COURRIEL: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Je soussigné(e) M . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (responsable du centre) autorise l’étudiant(e) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . à passer ses examens dans notre centre et à l’informer de toutes les conditions particulières liées à cette organisation (coût éventuel pour salle, surveillance, ré-acheminement des copies par voie express, etc). Je reconnais avoir pris connaissance du calendrier des examens et m’engage à accepter l’étudiant à toutes les sessions et en simultanéité parfaite. Je m’engage également à réexpédier les copies par voie express dès que les examens se seront déroulés. « Les informations sont recueillies de manière obligatoire et font l’objet d’un traitement informatique par l’Université de Franche-Comté ("UFC") destiné à informer les étudiants des personnes à contacter. Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent, que vous pouvez exercer en vous adressant au Correspondant Informatique et Libertés de l’UFC ([email protected]). Vous pouvez également, pour des motifs légitimes, vous opposer au traitement des données vous concernant ». DATE: SIGNATURE DU RESPONSABLE CACHET DE L’ORGANISME entre de élé-enseignement. SIGNATURE DE L’ÉTUDIANT niversité de Franche-Comté. XVI. L’ADMISSION PRÉALABLE POUR LES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS Renseignements extraits de http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F2864.xhtml Demande d’admission préalable pour les étudiants étrangers 1. Étudiants concernés L’admission préalable est obligatoire pour les étudiants hors Union Européenne, Espace économique Européen et Confédération Suisse : – non titulaires du baccalauréat français ou européen, – qui sollicitent une 1re inscription en 1re année de licence. 2. Dispense de demande d’admission préalable Sont dispensés de cette procédure (et de vérification de niveau linguistique) et peuvent donc présenter directement une demande d’inscription à l’université de leur choix : – les titulaires du baccalauréat franco-allemand, – les titulaires de diplômes relevant du dispositif de certification binationale, – les étudiants venus effectuer des études dans le cadre d’un programme arrêté par un accord inter-gouvernemental ou d’un programme défini par une convention interuniversitaire, – les boursiers étrangers du gouvernement français, d’organismes internationaux ou de gouvernements étrangers dont les bourses sont gérées par un organisme français agréé, – les étrangers reconnus apatrides ou réfugiés par l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) (et, le cas échéant, après avis du directeur de cet Office, les demandeurs qui n’ont pas encore obtenu le bénéfice de ce statut), – les bénéficiaires de la protection subsidiaire, – les enfants de diplomates en poste en France et y résidant eux mêmes. 3. Examen de langue française Dans le cadre de la procédure d’admission préalable, les étudiants étrangers doivent passer un examen de compréhension de la langue française (vérification de niveau linguistique), (d’un coût de 65 e en 2014). Cet examen est organisé par le Centre International d’Études Pédagogiques (CIEP). Ne sont toutefois pas soumis à cet examen : – les ressortissants des États où le français est la langue officielle à titre exclusif, – dans les autres États, les étudiants étrangers issus des sections bilingues françaises figurant sur une liste établie par les ministres de l’éducation nationale et des affaires étrangères, – les candidats résidant dans un pays où le français est la langue officielle à titre exclusif et titulaires d’un diplôme de fin d’études secondaires d’un pays où le français est la langue officielle à titre exclusif, – les candidats ressortissants d’un pays où le français n’est pas la seule langue officielle et dont les études secondaires se sont déroulées, en majeure partie, en français, – les titulaires du Diplôme d’Études en Langue Française (DELF) de niveau B2 ou du Diplôme Approfondi de Langue Française (DALF) de niveaux C1 et C2, – les candidats ayant passé le Test d’Évaluation en Français (TEF) et obtenu la note de 14/20 aux épreuves écrites de ce test. L’examen comporte un test sous forme de questionnaire à choix multiples et une épreuve d’expression écrite. Ces épreuves sont destinées à évaluer le niveau de compréhension de la langue française de l’étudiant étranger et ses capacités particulières à suivre un cours d’enseignement supérieur. 4. Demande de dossier Le dossier de demande d’admission préalable doit être retiré par le candidat, entre le 15 novembre et le 22 janvier précédant l’année universitaire pour laquelle il présente sa demande : – sur place auprès des services culturels de l’ambassade de France de son pays, s’il y réside, – sur place auprès de l’établissement universitaire de son 1er choix, s’il réside en France, – ou sur le site internet du ministère chargé de l’enseignement supérieur. Le dossier peut être également obtenu par voie postale. Le candidat doit en faire la demande par courrier, entre le 15 novembre et le 22 janvier aux services culturels de l’ambassade de France ou à l’établissement choisi. Ce courrier doit être rédigé en français. Le candidat peut porter son choix sur 3 établissements universitaires et doit les classer par ordre de préférence. 85 Filière histoire. Guide des études 2015–2016. 86 5. Composition du dossier Si l’étudiant réside en France et ne possède pas ou ne prépare pas le baccalauréat français, il doit remplir un dossier appelé « dossier vert ». Si l’étudiant réside à l’étranger et ne possède pas ou ne prépare pas le baccalauréat français, il doit remplir un dossier appelé « dossier blanc ». 6. Pièces à fournir Le candidat doit fournir toutes les pièces demandées dans la notice explicative jointe au dossier à remplir. Ces pièces doivent être accompagnées de leur traduction officielle en langue française. Elles varient en fonction de la situation scolaire ou universitaire du candidat. 7. Dépôt du dossier et épreuves d’évaluation Le dossier dûment rempli doit être déposé, avant le 22 janvier précédant l’année universitaire, à l’ambassade de France ou à l’établissement où il a été retiré. Un récépissé daté est remis au candidat. Il doit être précieusement conservé. Les épreuves d’évaluation des connaissances du français ont lieu avant le 22 février. 8. Réponse favorable à la demande d’inscription L’établissement figurant en 1er choix se prononce sur la demande avant le 15 avril et communique sa décision directement au candidat. En cas de réponse favorable, le choix dans l’établissement d’accueil doit être confirmé par courrier en vue de l’inscription définitive. Il est conseillé de garder une photocopie de cette lettre. La demande d’admission en 1re inscription en 1er grade ne constitue pas une inscription définitive et ne dispense pas le candidat de produire en vue de son inscription le dossier individuel d’inscription. L’établissement d’accueil donne directement à l’étudiant toute indication sur les pièces nécessaires à l’inscription et la date limite. 9. Refus à la demande d’inscription En cas de refus d’inscription, l’établissement figurant en 1er choix transmet immédiatement le dossier et les documents qui l’accompagnent au 2d établissement choisi par le candidat dans sa demande d’admission. Le 2e établissement se prononce sur la demande avant le 15 mai et communique sa décision directement au candidat. En cas de refus d’inscription, l’établissement figurant en 2d choix transmet immédiatement le dossier et les documents qui l’accompagnent au 3e établissement choisi par le candidat dans sa demande d’admission. Le 3e établissement se prononce sur la demande avant le 08 juin et communique directement sa décision au candidat. entre de élé-enseignement. niversité de Franche-Comté. Quelques renseignements pratiques Pour les examens et les sessions de regroupement Pour se rendre sur le Campus – Depuis le centre ville : bus 3, arrêt Crous Université, – Depuis Chamars : bus 15, arrêt Campus Arago (terminus), – Depuis la gare : bus 3, arrêt Crous Université ; Pour se loger – Centre régional des œuvres universitaires (CROUS) : tél : +33 381 484 706, – Résidence Colette : tél : +33 381 484 752, – Centre international de Séjour (CIS) : tél : +33 381 500 754. Dir. Nan cy A36 Rue Pierre Laplace PLAN D’ACCÈS DOMAINE UNIVERSITAIRE DE LA BOULOIE BUS : Lignes 3, 14, 15 Arrêt Arago RU Lumière CROUS SORTIE No 57 P MDE Maison des étudiants BUS : Lignes 3, 14 Arrêt CROUS Univ. Rocade N o 1057 Ave nue 2 P 4 3 CTU Bachelier ire BUS : Ligne 14 Arrêt Bibliothèque univ. 1 P de l’ Obs erva to BU Droit MP RU Petit Bouloie BU Sciences N C K B A P Dir. Lon s le Sau nier SORTIE No 58 ay Route de Gr BUS : Ligne 14 Arrêt UFR Sciences 100 m A UFR ST, Métrologie : Amphi A N UFR ST : TP Chimie B UFR ST, Métrologie : Amphi B 1 UFR SJEPG : Amphis Fourier, Cournot C UFR ST, Métrologie : Amphi C 2 UFR SJEPG : Amphi Gaudot, salles B1 à B7 K UFR ST, Propédeutique : Amphis Croisot, Duffieux Amphis Jacquemain, Sciences nat. 3 UFR SJEPG : Amphis Courbet, Dalloz 4 UFR SJEPG : Bâtiment central, salle 13 MP Médecine préventive (SUMPPS) Accès piéton 87