Gérer le Business Development à l`International
Transcription
Gérer le Business Development à l`International
Gérer le Business Development à l'International 1er Observatoire des Directions Internationales | Livre blanc | 2010-2011 En partenariat avec Gérer le Business Development à l'International Observatoire des Directions Internationales BearingPoint - SciencesPo - Les Echos Remerciements Editorial Nous tenons à remercier tous les contributeurs à la réalisation de cette étude : Gérer le Business Development à l'International Directeur de publication et rédacteur en chef : Jean-Michel Huet Contributeurs : Akil Amiraly, Stéphane Ancel, Maureen Bois, Antoine de la Gatinais, Marc-Antoine Juvin, Dounia Nezali, Han Qimeng, Jean-Hubert de Roux, Jennifer Roubaud, Olivier Robert et Matthieu Simon Conception graphique : Angélique Tourneux Marketing & Communication : Bertrand Maccarini, Aurélia Loustaud, Diane Queneudec, Maria Verigina Merci aussi, pour leur soutien à l’étude, à : • Alexia de Monterno, Irina Kolotouchkina et Anne Destrait, pour Sciences Po • Sarah Kroichvili, Dominique Seux et Daniel Fortin, pour Les Echos • Olivier Chatin, Henri Tcheng, Denis Florin, Emmanuel de Gastines, Patrice Henry, Philippe Auther, Olivier Chappert, Damien Palacci, Ewoud Huig, Thierry Bouvier, Bertrand Clémencin, François Lanquetot, Alexandre Amoukteh, Emmanuel Autier, Nicolas Reffait, Frédéric Jacquinet et Pierre Labarthe, pour BearingPoint • Pierre-Jean Benghozi pour le CRG de l'Ecole Polytechnique • Rémy Fekete pour Gide Loyrette Nouel Les grands groupes français ont une part croissante de leurs investissements, de leur prise de risque mais aussi de leurs revenus hors des frontières hexagonales et même en dehors de l’Europe de l’Ouest. Le poids des économies dites émergentes (Europe de l’Est, Afrique, Moyen-Orient, Asie, Amérique Latine) est l'un des enjeux clés porteur de croissance des années à venir. Le phénomène n’est pas nouveau, mais son ampleur actuelle nécessite, pour les entreprises, de se poser de plus en plus de questions, d’industrialiser des processus, de préparer leur organisation à ces développements et de former leurs managers. BearingPoint, Les Echos et Sciences Po se sont associés pour initier un observatoire sans précédent centré sur les stratégies des grandes sociétés françaises dans leur développement international. L’objet de l’observatoire 2010-2011 réside dans un focus sur « la gestion du Business Development à l'international ». Comment se décident les choix d’investissements ? Comment se gèrent les premières périodes suite à la décision d’investissement dans un nouveau pays ? Les travaux de l’observatoire ont donc porté sur ce premier temps, quand il s’agit de décider (ou non) d’un investissement et de lancer les activités qui en découlent. La première édition de cet observatoire a comme objectif de poser les bases de réflexion sur les premières semaines ou mois d’un investissement international. A terme, l’ambition est non seulement d’instaurer cet observatoire dans le temps afin de devenir un baromètre incontournable des enjeux internationaux des entreprises mais aussi, d’en enrichir la profondeur. Cet enrichissement passera par deux axes : • d’une part, une analyse fine dans les prochaines éditions des impacts managériaux au-delà du de la phase de lancement (finance, RH, marketing, logistique, SI, etc.) ; • d’autre part, une couverture internationale en comparant les comportements des entreprises de différents pays. Nous vous souhaitons une bonne lecture de ce livre blanc qui reprend les grandes conclusions de l’enquête menée auprès de plus de 200 entreprises françaises. Il est aussi composé de « focus » managériaux, par pays ou sectoriels autour d’enjeux importants qui ont été relevés durant les entretiens. 4 Jean-Michel Huet Alexia de Monterno Directeur Emerging Markets BearingPoint Directrice de la Formation Continue Sciences Po 5 Observatoire des Directions Internationales BearingPoint - SciencesPo - Les Echos Synthèse Le développement international est une activité en forte expansion au sein des grands groupes français. 90% d’entre eux considèrent qu’il s’agit d’un des trois axes stratégiques de l’entreprise. Les investissements sont dans une phase ascendante puisque 6 entreprises sur 7 envisagent d’investir autant ou plus en 2011 par rapport à 2010. Seules 10% des entreprises reconnaissent ne pas avoir de projets en vue. L’environnement est en forte évolution tant par les concurrents (de plus en plus d’acteurs y compris venant des pays émergents), que par une gestion du risque de plus en plus complexe à appréhender, et un travail de ciblage de plus en plus fin. La difficulté réside, entre autres, dans le fait que les trois quarts des entreprises considèrent que le pire scénario est celui « de ne pas y aller et de rater une occasion » 6 quand une opportunité se présente. Une fois la décision d’investir prise, que les raisons soient commerciales, productives ou de sourcing, commence la phase délicate de passation entre Business Development et opérationnel. La phase de déploiement est un moment clé pour les directions internationales. Les dimensions juridiques, RH, organisation mais aussi les systèmes d’informations sont structurants. Si les tendances analysées sont positives, les entreprises restent vigilantes et les phases d’évaluation des opérations de Business Development se structurent de plus en plus. Dix principales recommandations sont proposées pour améliorer le travail des managers et des décideurs en Business Development : 1. Aller voir ce qui se fait ailleurs tant dans d’autres secteurs qu’au sein de votre groupe 2. Renforcer la dimension internationale au sein des instances de décisions liées au Business Development international 3. Appréhender le « risque pays » selon une logique actualisée d’entrepreneur 4. Mettre la dimension RH au cœur des nouvelles opérations internationales 5. Capitaliser sur la compétence Business Development 6. Mixer les équipes Business Development et opérationnelles le plus en amont possible 7. Avoir un « tool kit » clé en main de déploiement « greenfield » et surtout « take over » 8. Anticiper la mutualisation entre filiales et en faire un critère de succès 9. Prévoir plusieurs sessions d’évaluation et les utiliser pour les opérations futures 10. Se ré-inspirer de l’esprit de conquête des premiers jours en faisant des « re-lancements » 7 Gérer le Business Development à l'International Observatoire des Directions Internationales BearingPoint - SciencesPo - Les Echos De nos expériences et par rapport à quelques « points de douleurs » évoqués tout au long des échanges avec les responsables interrogés, nous avons formulé quelques recommandations génériques pouvant améliorer le travail des spécialistes du Business Development International Aller voir ce qui se fait ailleurs tant dans d’autres secteurs qu’au sein de votre groupe Renforcer la dimension internationale des instances de décisions liées au Business Development International Dans le domaine du développement international, le benchmark, a fortiori inter – sectoriel a tout son sens afin d’essayer de partager des bonnes pratiques. L’accueil réservé à cet observatoire témoigne d’un manque dans ce domaine. Plus largement, le développement international étant souvent au cœur de décisions stratégiques confidentielles, les équipes sont peu habituées à partager et échanger. Pourtant, cela peut être fait sans révéler de secrets d’alcôves. Sur des dimensions opérationnelles de sélection, d’organisation, de mise en œuvre, des échanges constructifs ont tout leur sens. Le cas vaut, aussi pour certains grands groupes, au sein même de l’entreprise. La gouvernance des structures internationales des grands groupes français demeure encore trop franco-française (cas différent dans les filiales). Une plus grande représentation des nationalités clés pour le groupe ne répond pas seulement à une dimension « RSE » mais aussi à l’importance au niveau de la gouvernance d’avoir des décideurs/dirigeants connaissant les spécificités des grandes zones de développement. Des profils qui ont connu une vie professionnelle d’expatriés ou de responsables de directions internationales sont aussi importants à associer. Si changer la gouvernance est compliqué, une logique d’advisory board ou de comité consultatif a aussi du sens. L’analyse du risque pays a changé et s’est compliquée car elle est de plus en plus décorellée du risque souverain. Les entreprises doivent donc constituer leur propre base d’analyses, d’indicateurs et de suivi, qui selon les zones géographiques est plus ou moins difficile à couvrir. Le risque doit être appréhendé sur les différentes dimensions (et y compris le risque de laisser un concurrent y aller à sa place ou tout autre « stress case » permettant de comprendre le rôle des acteurs). Le risque doit être clairement anticipé, non pour lutter contre mais pour en limiter les impacts. C’est un élément de gestion (dimensions juridique, assurantielle, sécuritaire à mettre en place) qui doit s’apprécier dans sa prise de décision du gain escompté. L’analyse financière des risques doit être très régulièrement actualisée du fait de changements récents dans de nombreux pays. Appréhender le « risque pays » selon une logique actualisée d’entrepreneur Mettre la dimension RH au cœur des nouvelles opérations internationales Capitaliser sur la compétence Business Development Mixer les équipes Business Development et opérationnelles le plus en amont possible La gestion des individus est un élément clé lors de ces opérations, car les phases de Business Development sont souvent parmi les plus dures, nécessitant un fort investissement avec souvent une maximisation du risque sans capacité optimisée de contrôle. Le rôle des personnes en charge de ces projets est majeur et la gestion RH qui les accompagne, importante. Deux populations sont particulièrement importantes à soutenir et développer. D’une part, les expatriés qui le plus souvent sont là pour la phase de lancement/déploiement et dont il faut savoir anticiper « l’après », et d’autre part, les ressources locales à détecter, engager et former au plus vite. L’enjeu de la gestion des hauts potentiels est aussi clé dans cette réflexion. Beaucoup de grands groupes français que nous avons rencontrés pâtissent d’une absence de capitalisation des bonnes méthodes, des processus spécifiques à leur métier, des cadres de lancement d’opération « greenfield » ou même de méthodologie de « take over » (comment gérer les 100 premiers jours d’une reprise). Cette absence de capitalisation est due soit à la nouveauté, soit au retour après un « stop and go » de l’internationalisation ou bien à la gestion du Business Development par des équipes séparées. Capitaliser sur ce savoir-faire – somme toute rare – est un impératif pour bon nombre d’entreprises y compris quand le développement international est mis provisoirement en attente. Le découpage trop brutal des actions de Business Development et de lancement opérationnel peut être source d’échec du moins dans l’anticipation financière (risque, business plan). Dès qu’une opération devient sérieuse, impliquer une équipe qui sera en charge, tout du moins partiellement, du lancement opérationnel permet de construire un dossier d’opportunité, non seulement au plus près de la réalité, mais aussi plus engageant pour les porteurs du projet. Le lancement doit donc être confié à une équipe qui sera en charge de la gestion opérationnelle. Impliquer le Business Development dans cette phase est intéressant. Il permet aux Business Developers de se frotter à la réalité terrain, ce qui n’est pas le cas dans toutes les entreprises. Enjeux stratégiques liés au développement international Prioritairement, à quels axes stratégiques répond l'international ? Le développement international comme axe stratégique Votre entreprise/groupe considère le développement international comme : 5% 5% 25% La première priorité stratégique Parmi les 3 premières priorités stratégiques Parmi les 5 premières priorités stratégiques Pas une priorité stratégique 65% De nouveaux relais de croissance Optimiser les coûts Accroître les ressources 0 Source : BearingPoint, Observatoire des Directions Internationales, 2010 8 Augmenter les ventes à l'échelle 10 20 30 40 50 Source : BearingPoint, Observatoire des Directions Internationales, 2010 9 Gérer le Business Development à l'International Observatoire des Directions Internationales BearingPoint - SciencesPo - Les Echos Prévoir plusieurs sessions d’évaluation et les utiliser pour les opérations futures L’évaluation du succès d’une opération de lancement d’une activité internationale doit être multifactorielle. Si la dimension financière prédomine, d’autres facteurs doivent être pris en compte. L’aspect humain est l'une de ces dimensions clés (capacité à recruter et fidéliser les équipes locales, gestion des expatriés, gestion des hauts potentiels, etc.). L’image de marque (au-delà de la notoriété pas toujours pertinente selon les activités) grand public ou auprès de prescripteurs ou institutions permet aussi de juger de l’intégration au sein de la communauté. La qualité de la remontée d’informations en central, la coopération avec les filiales proches sont aussi des critères. L’ensemble de ces évaluations doit être mené plusieurs fois (dans l’année et à horizon moyen de trois à cinq ans selon l’activité) toujours en lien avec les objectifs initiaux et au moins une fois par un organisme indépendant. Ces évaluations peuvent aussi intégrer la contribution de l’entreprise à l’économie et à la société. Enfin, ces évaluations ne servent pas seulement à identifier un échec ou une réussite opérationnelle, elles doivent être mises en regard avec les éléments de décision du Business Development et permettre une analyse d’écart servant de retour d’expérience pour les opérations futures. La prise de décision (en %) Classement des critères clés de décision du plus important (n°1) au moins important (n°5) 1 Retour sur investissement Postures 3 4 Analyse du risque • Développement international actif en termes d’acquisition et de déploiement dans le cadre de processus très structurés Dénicheur • Développement très opportuniste avec une recherche active de toute opération permettant une croissance extensive Aventurier • Recherche d’opérations rapides (logique de « quick wins ») avec acceptation d’un taux de risque plus élevé mais aussi plus rémunéré Méthodique • Développement dans le cadre de procédure de recherche, acquisition et déploiement très structuré (développement international très ancré dans l’entreprise) Joueur averti • Développement rapide dans une logique de gestion de portefeuille avec prise de risque compensée par le nombre d’opérations significatif Conquérant • Recherche d’acquisitions et implentations rapides dans une logique d’effet volume fortement poussé pour acquérir ou conforter une taille critique (au moins en présence) Contrôleur • Business Development actif mais encadré dans des procédures fortes de contrôles tant dans le processus de validation que de contrôle ex-post Entrepreneur • Business Development essentiellement en greenfield ou reprise d’actif dangereux et dans un cadre très contrôlé notamment financier Procédurier • Développement actif voire opportuniste dans un cadre très formalisé (déploiement, contrôle, décision) Gestionnaire • Développement très structuré minimisant la prise de risque au profit d’opérations très méthodologiquement préparées Invest. Instit. • Gestion financière et patrimoniale de l’investissement avec contrôle fort du risque autour d’un nombre faible d’opérations Industriel • Développement d’opérations dans une logique de renforcement de l’existant de l’entreprise par une logique de « petit pas » Tout Terrain • Développement et capacité de déploiement fort et rapide dans un ensemble structuré de gestion du risque et du potentiel international 5 Budget du projet Image de l'entreprise Dominante forte de la posture 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 Source : BearingPoint, Observatoire des Directions Internationales, 2010 10 Description Attaquant 2 Renforcement d'une présence géographique Rapidité Postures de Business Development du modèle SAR² Rigueur Anticiper la mutualisation entre filiales et en faire un critère de succès Le lancement d’une nouvelle opération à l’international est une expérience forte et constitue pour l’équipe qui la mêne une expérience entrepreneuriale puissante. Les lancements ne sont pas tous des succès pour des raisons internes ou externes à l’entreprise. En cas d’insuccès, au-delà de la phase de compréhension de l’échec, si le groupe décide de maintenir l’activité, une phase radicale de « re-launching » peut avoir du sens pour casser un rythme négatif. Il s’agit alors de se mettre en position de reprise d’entreprise, avec une vraie phase de « due deal » amont par le Business Development, puis de « take over », et enfin, de reprise et de relance. Cette approche est certes radicale mais elle permet de remettre les compteurs à zéro et de bâtir un nouveau rebond pour l’activité concernée. Audace Plus le groupe dispose de filiales, plus la logique de mutualisation a du sens. Cela doit être l’objet même de l’opération (lancement d’un centre de services partagés par exemple) mais aussi dans le cadre de lancement d’activités commerciales. Cela permet de créer un esprit de partage entre les filiales et peut représenter par zone géographique, des économies substantielles. Les centres de services clients et les systèmes d’informations sont deux des fonctions clés de l’entreprise qui s’inscrivent pleinement dans cette logique. Cette mutualisation doit être anticipée le plus tôt possible voire faire partie des critères d’évaluation du succès de l’opération. Se ré-inspirer de l’esprit de conquête des premiers jours en faisant des « relancements » Sagesse Avoir un « tool kit » clé en main de déploiement « greenfield » et surtout « take over » La Business Unit porteuse des filiales doit avoir une boîte à outils des opérations scandant le lancement de la structure. Cette boîte à outils doit être à la fois la « doctrine » du groupe qui permet ainsi une certaine harmonisation des lancements mais aussi une aide pratique capitalisant sur les lancements précédents. Si cette boîte à outils (ou « tool kit ») a du sens dans tous les cas de figure, c'est encore plus vrai dans les projets avec reprise d’entreprises où une phase de « take-over » doit être vite menée (les fameux « 100 jours »), incluant un audit de l’ensemble des processus clés de l’entreprise avec un grand niveau de détail. Occurence Trait peu marqué dans la posture Cas fréquement obtenu au sein des réponses Cas très peu obtenu au sein des réponses Source : BearingPoint, Observatoire des Directions Internationales, 2010 11 Gérer le Business Development à l'International Observatoire des Directions Internationales BearingPoint - SciencesPo - Les Echos Partenaires Contacts BearingPoint est un cabinet de conseil indépendant dont le cœur de métier est le Business Consulting. Il s’appuie sur la double compétence de ses consultants en management et en technologie. Animés par un véritable esprit entrepreneurial et collaboratif, nos 3200 consultants sont engagés à créer de la valeur et obtenir des résultats concrets, aux côtés de leurs clients. Ils interviennent de la définition de la stratégie jusqu’à la mise en œuvre des projets de transformation. Nous faisons nôtres les priorités de nos clients, c’est pourquoi depuis plus de 10 ans, les deux tiers de l’Eurostoxx 50 et les plus grandes administrations nous font confiance. Institut d'Etudes Politiques de Paris Les Echos Alexia de Monterno Directrice de la formation continue + 33 (0)1.45.49.63.06 [email protected] Sarah Kroichvili Responsable de la Communication + 33 (0)1.49.53.22.80 [email protected] L’équipe de la direction Emerging Markets de BearingPoint apporte son assistance aux directions internationales et business développement des grandes entreprises européennes, à leurs filiales, aux entreprises des pays émergents ainsi qu'aux gouvernements. BearingPoint To get there. Together. Pour de plus amples informations : www.bearingpoint.fr Allemagne I Autriche I Belgique I Danemark I Espagne I Finlande I France I Irlande I Italie I Norvège I Pays-Bas I Portugal I Roumanie I Royaume-Uni I Russie I Suède I Suisse I Afrique I Amérique du Nord I Amérique du Sud Dans la continuité des enseignements dispensés aux étudiants en formation initiale, Sciences Po développe depuis plus de 35 ans des programmes de formation continue à l’attention des cadres et dirigeants issus des secteurs privé et public. En 2010, ce sont plus de 6 000 stagiaires qui ont pu bénéficier de la richesse humaine, documentaire et logistique de Sciences Po, et développer ainsi leurs compétences professionnelles. La direction de la Formation continue de Sciences Po propose : • 16 Executive masters, formations diplômantes à temps partagé • 200 programmes de formations courtes • Des cycles et conférences d’actualité et d’ouverture sur le monde • Des écoles d’été • Des certificats (certificat d’établissement) • Des formations sur mesure • Une prestation d’accompagnement individualisé : l’offre Open Networks Pour de plus amples informations : www.sciences-po.fr/spf Les Echos, premier quotidien économique et financier français Fondé en 1908, le journal Les Echos est le premier quotidien national d’information économique et financière français. Il traite et analyse l’ensemble de l’actualité nationale, régionale et internationale, ayant des répercussions sur la vie des affaires. La diffusion totale payée des Echos s’élève à 127.361 exemplaires en 2009 (source : OJD 2009). Il est le premier quotidien national lu par les dirigeants et cadres en entreprise et par les décideurs influents. Au total, plus de 705 000 personnes lisent le journal chaque jour (Source Epiq 2008-2009). La rédaction des Echos rassemble aujourd’hui près de 200 journalistes avec douze correspondants permanents à l’étranger et un réseau d’une cinquantaine de correspondants régionaux. LesEchos, premier site d’information économique et financière français Lancé en 1996, LesEchos.fr est le premier site d’information économique et financière français. Il rassemble toute l'actualité économique en continu et l’information boursière à laquelle s’ajoutent des bases de données sur les entreprises, les biographies, les archives du quotidien et de nombreux services, forums, blogs, chats... Le site LesEchos.fr enregistre 2.4 millions de visiteurs uniques (source Nielsen). et 33.319 millions de pages vues (source Xiti) en moyenne sur l’année 2009. 76 Jean-Michel Huet Directeur Emerging Markets + 33 (0)6.21.72.78.44 [email protected] Contacts pour les pays émergents Par secteur Henri Tcheng Services régulés [email protected] Par fonction Alexandre Amoukteh Stratégie [email protected] Emmanuel de Gastines Télécoms [email protected] Olivier Chappert RH [email protected] Denis Florin Energie [email protected] Ferid Chakroun Marketing-Vente-Service Clients [email protected] Emmanuel Autier Utilities [email protected] Serge Weibel Supply Chain [email protected] Philippe Auther Banque [email protected] Damien Palacci Finance [email protected] Hughes Verdier Secteur Public [email protected] Erik Campanini IT [email protected] Bertrand Clémencin Retail [email protected] www.directionsinternationales.com 77 BearingPoint France SAS a apporté tout son soin à la rédaction de ce document. Toutefois, eu égard à la quantité importante d’informations contenues et traitées, l’auteur ne saurait garantir la véracité, la complétude ou l’exactitude des dites informations. En conséquence, l’auteur ne saurait assumer une quelconque responsabilité au titre des informations contenues dans ce document et/ou de leur utilisation. Par ailleurs, toute décision prise par un lecteur sur la base de ce document ou des informations qu’il contient et/ou toute utilisation des informations et/ou de ce document, l’est sous la seule responsabilité de ce dernier et ne saurait engager la responsabilité de l’auteur de quelque sorte que ce soit. © 2010 - BearingPoint France SAS Tous droits réservés. Les dénominations ainsi que les marques et/ou tout autre signe distinctif de sociétés et de produits cités dans ce document sont la propriété commerciale de leurs détenteurs respectifs. BearingPoint décline toute responsabilité en cas d’erreur ou d’omission. Crédits photos : fotolia