Les_projets_précurseurs

Les projets précurseurs
Le premier projet véritable, en 1802, est de Albert Mathieu Favier, ingénieur des mines, et
consiste en un tunnel composé de deux galeries superposées :
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La supérieure pavée, éclairée par des becs à huile, desservie par les diligences, avec une
aération assurée par des cheminées métalliques débouchant à l'air libre.
L’inférieure destinée à l'évacuation des eaux d'infiltration.
Ce projet sera redécouvert en 1857 par l'ingénieur Aimé Thomé de
Gamond, lui-même inventeur d'un tunnel foré. Passionné, il consacrera
près de quarante ans de sa vie à concevoir des projets sur la traversée de la
Manche. Il envisagera successivement un pont tubulaire, un isthme et
finalement un tunnel ferroviaire en 1867. Il procéda à des études,
recherches géologiques des fonds marins et, par une série de sondages, il
s'assura que la nature des strates de craies étaient compatibles avec le
forage d'un tunnel.
Vers 1860, l'amélioration des relations franco-britanniques, va favoriser l'éclosion de divers
projets, ainsi notamment :
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Gustave Robert qui propose une jetée avec deux écluses,
Richard et Thomas Turner qui proposent un tube immergé recouvert d'enrochements,
Charles Boyd qui présente un pont de191 travées placées à 100m au dessus de la mer.
Puis, suite à l'ouverture du canal de Suez en 1869, une quinzaine de projets fleurissent alors,
dont un tube métallique immergé reposant sur des piles de William Henry Barlow, un pont
constitué d'arches de béton et de poutres métalliques en treillis de Vérard de Sainte Anne.
Photo : Aimé Thomé de Gamond (document Bibliothèque Nationale)