un plan d`actions décliné en 4 axes majeurs

Dossier
Où en
êtes-vous
de vos
vaccins ?
Actualité
Assemblée Générale
de La Mutuelle Verte :
un plan d’actions décliné
en 4 axes majeurs
N°67 • Trimestriel • Septembre 2007 • Prix : 0,76 €
Edito
SOMMAIRE
04
Actualité
Assemblée Générale
de La Mutuelle Verte
07
Actualité
Le plan d’économie
de la Sécurité Sociale
08
Santé
Opalance, une nouvelle offre
optique faite pour vous !
09
Prévention
Le détartrage
10
Santé
Le sommeil,
un allié pour grandir
12
Prévention
La polyarthrite rhumatoïde
Dossier 14
Où en êtes-vous
de vos vaccins ?
Résonances 17
Social et Santé
Voyage 19
Athènes
L
a rentrée scolaire apporte toujours son flot d’effervescence, balayant la torpeur estivale pour redonner au
quotidien l’intensité de son rythme, bien souvent à grand
renfort de bonnes résolutions, de projets, d’organisation ou
de nouvelles orientations…
La Mutuelle Verte n’aura pourtant pas attendu ce moment
pour préparer sa rentrée, forte des projets inscrits dans son
“Plan d’Action 2007-2009” et dont les grandes lignes ont
été présentées lors de l’Assemblée Générale les 28 et 29 juin
derniers. Sans repréciser les principes de cette nouvelle
stratégie qui vous est présentée dans notre magazine, il me
semble toutefois essentiel d’insister sur ses enjeux qui
constituent, pour la Mutuelle Verte, la promesse
de son avenir, et surtout de son engagement pour satisfaire
au mieux ses adhérents en allant toujours plus loin dans
la recherche de qualité, de prestations et de services.
Les nouvelles garanties, la démarche de fidélisation, les
nouvelles offres de parrainage, la mise en place d’un centre
d’appels téléphoniques ne sont que quelques illustrations
des actions concrètes que la Mutuelle a déjà engagées pour
aller en ce sens…
Ce lot de bonnes nouvelles ne doit pas pour autant nous
faire oublier la réalité de cette rentrée sociale 2007 qui, cette
fois encore, annonce des mesures qui ne laisseront pas
indemnes les ménages et les mutuelles ! Car la Sécurité
Sociale compte bien, une fois de plus, faire appel à ses
assurés pour “colmater son déficit” qui, cette année encore,
atteint un record historique de 12 milliards d’euros !
En s’appuyant sur de nouvelles dispositions visant à
économiser près de 420 millions d’euros d’ici la fin
de l’année, la Sécurité Sociale fera supporter à ses cotisants
près d’un tiers des “économies” qu’elle entend réaliser
(voir page 7). Quant aux perspectives 2008, le plus dur reste
sans doute à venir puisque le Gouvernement confirme sa
volonté d’élargir le champ d’application des franchises
médicales !
Pour la Mutuelle Verte, cette rentrée s’effectue donc sur
tous les fronts, mais soyez assurés que nous ne manquerons pas de vous tenir informés des évolutions annoncées,
et que nous maintiendrons notre plus grande vigilance
pour préserver et sauvegarder, comme nous l’avons
toujours fait, l’esprit mutualiste qui est le notre.
Enquête 22
L’extrascolaire
c’est super !
Bonne rentrée à tous
Consommation 25
Brèves 26
MARIE-MADELEINE
DIRECTRICE GÉNÉRALE
DUBEC
3
4
Actualité
Assemblée
Générale de
La Mutuelle
Verte
Un plan d’actions décliné en 4 axes majeurs
C’est au cœur de la forêt landaise, dans la
résidence de vacances “Le Village sous les Pins”
rattachée à la commune de Léon, que s’est tenue
l’Assemblée Générale de La Mutuelle Verte, les
28 et 29 juin derniers. Un lieu finalement
symbolique où, à l’instar de ces arbres
magnifiques peuplant la grandeur des lieux,
La Mutuelle Verte a démontré, cette année
encore, qu’elle savait puiser dans la force de
ses racines pour continuer de grandir et récolter
les fruits de son déploiement.
S
i, à l’image d’un été
capricieux, la fraîcheur
était au rendez-vous,
cela n’a pas empêché les délégués et les administrateurs de
se réunir dans une ambiance
conviviale et chaleureuse, et de
retrouver avec plaisir le décor
verdoyant et arboré du Village
sous les Pins. La Mutuelle Verte
y a tenu son Assemblée
Générale le Vendredi 29 juin,
devant une salle attentive aux
paroles du Président Gérard
Poix qui, traditionnellement, a
ouvert la séance en présentant
son rapport moral.
Des ambitions
mutualistes
Le Président a souhaité tout
d’abord revenir sur la situation
entre La Mutuelle Verte et
Agrica, reprenant dans les
grandes lignes les étapes du
projet et les raisons principales
qui ont conduit le Conseil
d’Administration à “ne pas
mettre en œuvre le mandat que
lui avait confié l’Assemblée
Générale pour engager les formalités inhérentes à l’adhésion.
Cette décision de conserver
notre indépendance afin de
pouvoir maintenir notre spécificité métier (…)
ne nous empêche pas de rester très favorables
à la poursuite du partenariat tel qu’il a été pratiqué jusqu’à présent”, a toutefois précisé
Gérard Poix. Loin d’en tirer un constat d’échec,
le Président a souligné le dynamisme réactif
de la mutuelle en évoquant son nouveau
“Plan d’Actions” (voir plus loin) pour les 3 prochaines années. “La bonne santé financière
de notre organisme, la compétence reconnue
et la solidarité de nos équipes sont des atouts
solides pour permettre à La Mutuelle Verte de
continuer à se développer sereinement.
Gérard Poix,
Président de La Mutuelle Verte
Ce bilan exemplaire, approuvé par la
Commission de Contrôle représentée
à la tribune par son Président,
Georges Dissaux, et certifié par les
Commissaires aux Comptes Michel
Capony et René Mouren, a apporté
une satisfaction et une émotion d’autant plus grandes pour le Trésorier
qu’il constituait son dernier rapport,
après 30 années passées aux fonctions de Trésorier de La Mutuelle
Verte. Une “standing ovation” de
l’Assemblée a salué l’homme et l’administrateur que le Président Gérard
Poix a félicité pour “sa fidélité, sa
grande disponibilité, et sa rigueur dictées par une intégrité bien au-dessus
de la moyenne”.
Le Conseil d’Administration de La Mutuelle Verte
Ce plan d’actions viendra renforcer la
coordination de nos efforts et aiguisera la motivation des différents acteurs
de notre mutuelle autour d’un projet
fédérateur”. Pour ouvrir la dernière
partie de son intervention, le
Président a souhaité diffuser un documentaire vidéo réalisé par la
Fédération Nationale de la Mutualité
Française et rassemblant d’émouvants
témoignages de personnes ayant été
confrontées, directement ou indirectement, à la dure épreuve de la maladie. Une façon touchante d’aborder le
“parcours de santé mutualiste”, un
grand projet innovant, porté par la
FNMF, qui a pour objectif “de répondre
aux besoins des malades et de leurs
familles en facilitant l’accès à la qualité des soins pour tous les mutualistes
et en les éclairant dans leurs choix. Il
s’agit d’un changement de stratégie
pour la Mutualité, a précisé Gérard
Poix, et d’un changement de métier
pour les mutuelles qui devront y adhérer pour être en mesure d’offrir un
ensemble de nouveaux services à
leurs adhérents, en termes d’information, d’aide à l’orientation et d’accompagnement”. Et de conclure : “C’est
dans ce contexte de mobilisation que
souhaite s’inscrire La Mutuelle Verte
qui, j’en suis certain, saura concrétiser avec succès ses ambitions mutualistes et continuer à répondre avec
efficacité à vos besoins”.
Satisfaction
et émotion
Le Président évoquait la bonne santé
financière de La Mutuelle Verte, le
Trésorier général, Jacques Jeandel, l’a
confirmé en annonçant “l’excellent
résultat réalisé par La Mutuelle Verte
pour l’exercice 2006”, soulignant que
“les principales raisons sont la diminution de l’évolution des prestations
et une nouvelle fois, la baisse de nos
frais de fonctionnement (…)”.
Jacques Jeandel,
Trésorier Général
Un plan d’actions
offensif et pertinent
Il revenait ensuite à la Directrice
Générale de La Mutuelle Verte,
Marie-Madeleine Dubec, de présenter les projets de La Mutuelle Verte,
en prenant soin préalablement de
dresser un bilan 2006 marqué “par
une forte progression des contrats collectifs mais aussi par un environnement concurrentiel de plus en plus
offensif et un changement significatif
de comportement des prospects”.
Au regard de ces constats et pour
répondre aux problématiques observées, Marie-Madeleine Dubec a
dévoilé le “Plan d’Actions 2007 2009” portant principalement sur 4
axes majeurs.
• Reformuler l’offre de La Mutuelle
Verte
Cet objectif passe par une révision de
toutes les garanties standard en
incluant notamment la notion
“d’avantage fidélité” comme par
exemple l’augmentation du niveau de
prestations des adhérents selon leur
ancienneté ou l’extension de certains
avantages collectifs aux contrats individuels. Un effort particulier est également entrepris en faveur des “jeunes”
qui constituent aujourd’hui une part
représentative du portefeuille individuel de la mutuelle.
5
6
Actualité
La nouvelle gamme “Garantie
Jeune”, mise en place pour septembre 2007, permet donc de formuler une offre spécifique adaptée à
leurs besoins.
• Chercher de nouveaux créneaux
de distribution au moindre coût
Il s’agit pour la Mutuelle Verte de
chercher de nouveaux créneaux de
proximité autres que les agences traditionnelles utilisées par les grandes
structures. Ainsi, le “concours parrainage”, dont le concept a été totalement revu (voir pages 27 et 28),
devra permettre d’apporter aux adhérents prescripteurs une plus grande
reconnaissance et de récompenser
leur implication par des avoirs sur
leurs cotisations ou des chèques
cadeaux.
La mutuelle souhaite également
s’appuyer sur ses partenariats avec
les structures sportives en renforçant
la promotion des offres réservées aux
pratiquants et en l’élargissant aux
Clubs dans le cadre de l’opération
“30 euros pour mon club” lorsque
celui-ci parraine un nouvel adhérent.
Ces actions seront par ailleurs soutenues par une redynamisation des
supports de communication dont le
site Internet, qui se verra très prochainement modernisé.
Enfin, la mutuelle envisage d’étudier
la possibilité de s’appuyer sur des
réseaux de courtiers pour proposer,
tant sur le marché collectif qu’indivi-
Marie-Madeleine Dubec,
Directrice Générale
de La Mutuelle Verte
duel, une offre mutualiste au titre de
la protection santé.
• Améliorer la qualité et la mise en
place de nouveaux services
Pour la Mutuelle Verte, ce chapitre
répond à la double exigence d’une
qualité toujours plus grande et d’une
anticipation sur les nouvelles obligations réglementaires, comme par
exemple le projet “Solvabilité 2” qui
contraint à une plus grande formalisation des procédures et du contrôle
interne. Dans cette démarche qualitative, la Mutuelle Verte s’est également dotée d’un nouveau “centre
d’appels” téléphonique (voir page 26)
permettant de mesurer les contacts
et de faciliter l’accès rapide et efficace aux différents services.
Plus tournée vers les entreprises
adhérentes, la toute nouvelle lettre
d’information baptisée “Fréquence
Verte” initie la création d’un circuit
d’informations privilégié notamment
pour les actions de prévention.
Recoupant les objectifs préalables de
développement et de fidélisation, la
Mutuelle Verte envisage aussi de
créer des services complémentaires
comme par exemple la téléassistance pour les seniors, d’étoffer la
gamme de produits prévoyance pour
répondre à des besoins plus personnalisés et de renforcer sa présence
sur le terrain auprès des PME/PMI et
des associations.
• Développer une expertise sur de
nouveaux secteurs identifiés
La Mutuelle Verte tire sa reconnaissance et sa différence de son expertise métier qui découle des années
d’expérience qu’elle a acquise au service exclusif de la complémentaire
santé, et de la volonté des équipes
qui l’anime, d’être proche de ses
adhérents pour leur apporter des
réponses adaptées. Notre capacité à
innover et à savoir répondre à des
besoins spécifiques, doit donc être,
non seulement maintenu, mais développé sur de nouveaux secteurs clairement identifiés. Ainsi, La Mutuelle
Verte souhaite développer des supports d’information spécifiques sur de
nouveaux secteurs. Cette action
démarrera par la mise en place d’une
opération de communication destinée à promouvoir notre offre auprès
des Professionnels de Santé.
“Nous sommes très optimistes sur ce
plan d’actions qui apporte véritablement à notre mutuelle, une nouvelle
motivation fédératrice. Nous avons
d’ailleurs bien avancé sur un certain
nombre de points”, conclut MarieMadeleine Dubec, ne manquant pas
de rendre hommage à son équipe
qui, dans ce projet novateur et dynamique, prouve une fois encore son
implication, sa solidarité et son professionnalisme.
A n’en pas douter, la Mutuelle Verte
aura une rentrée particulièrement
active, s’appliquant à tenir ses promesses et ses engagements pour
aller toujours plus loin… et toujours
plus haut.
Christine M ANGANARO
Actualité
Le plan
d'économies
de la Sécurité
Sociale :
Ce qui vous attend
dès cet automne
Le gouvernement a présenté le
4 juillet un plan d'économies de
417 millions d'euros sur les
dépenses d'assurance maladie 2007.
Près d'un tiers sera pris en charge
par les assurés sociaux. Ces
mesures doivent entrer en vigueur
dès l'automne. Les patients hors
parcours de soins seront davantage
pénalisés. Le forfait de 1 euro
pourra être facturé jusqu'à quatre
fois par jour. Enfin, les malades
seront incités à accepter
les génériques.
L
a Sécurité Sociale appelle une nouvelle
fois les assurés sociaux à la rescousse ! La
ministre de la Santé, Roselyne Bachelot,
et le ministre des Comptes publics, Eric Woerth,
ont rendu public le 4 juillet un plan d'économies pour faire face au “trou” de la Sécurité
Sociale. Le déficit du régime général de la
Sécurité Sociale atteint en 2007 un niveau historique : 12 milliards d’euros ! C’est plus que le
record enregistré avant la mise en place de la
réforme de l’assurance maladie de 2004.
Les mesures gouvernementales visent à économiser 417 millions d’euros avant la fin de l’année
et 1,2 milliard d’euros en 2008. Elles entreront
en vigueur “au quatrième trimestre 2007”, a
indiqué Eric Woerth, soit au plus tôt le 1er
octobre. Près d’un tiers de ces économies sera
supporté par les patients.
Passez par votre
médecin traitant !
Depuis début septembre, les
patients qui consulteront un
médecin hors parcours de
soins ne seront plus remboursés par la Sécurité Sociale
qu’à hauteur de 50 %, contre
60 % actuellement. Les
malades qui passeront par
leur médecin traitant continueront d’être normalement
pris en charge à 70 %. Cette
mesure vise à responsabiliser
les assurés sociaux en les
“incitant plus fortement à passer par leur médecin traitant”,
justifie Roselyne Bachelot.(1)
la participation forfaitaire de
1 euro par acte médical et
consultation instauré par la
réforme de l’assurance maladie de 2004, sera payé par le
patient dans la limite de 4
euros par jours si plusieurs
actes médicaux ou consultations sont effectués par un
même professionnel de santé
au cours de cette même journée. Jusqu’à maintenant, les
patients ne payaient qu’une
seule fois par jour ce forfait,
quel que soit le nombre de
consultations qu’ils effectuaient dans la même journée. Le plafond annuel de 50
euros reste inchangé.(1)
Les malades devront accepter
que leur pharmacien leur
délivre un médicament générique pour pouvoir bénéficier
du tiers payant, qui les dispense d'avance de frais.
Les dispositifs de lutte
contre la fraude seront renforcés : meilleur croisement
des informations par les administrations, contrôles plus
rapides des arrêts de travail de
courte durée.
Enfin, les transports sanitaires en ambulance et en
taxi seront vérifiés. Seuls les
assurés qui en ont vraiment
besoin pourront bénéficier
d’un transport gratuit.
Les autres mesures d'économie visent à baisser les tarifs
de certains professionnels de
santé, comme les radiologues
et les biologistes, ainsi que le
prix de certains médicaments.
Les franchises
médicales
en 2008 ?
Pour son plan d’économies, le
gouvernement s’est inspiré
des mesures proposées par la
Caisse Nationale d’Assurance
Maladie. Mais, de l’aveu
même de la Ministre de la
Santé, au-delà des “mesures
d’urgence”, le déficit de l’assurance maladie “nécessite
d’autres types de réponses”.
Le gouvernement confirme sa
volonté d’étudier la mise en
place de franchises médicales.
Elles seront éventuellement
assorties d’un “bouclier sanitaire” destiné à atténuer leur
impact sur les plus faibles
revenus.
La
Mutualité
Française désapprouve ce projet, qui laisserait à la charge
des malades les premiers
euros de dépenses. Mais elle
se déclare prête à participer à
une “concertation” sur une
réforme de fond de l’assurance
maladie.
Philippe RÉMOND
(1)
A noter que dans le cadre du
respect des conditions relatives
au contrat dit “responsable”, les
mutuelles ne prendront pas en
charge ces nouvelles pénalités
liées au non respect du parcours
de soins.
7
8
Santé
Opalance,
une offre faite
pour vous !
Toujours préoccupés par l’amélioration de
la qualité du service que nous souhaitons
proposer à nos adhérents, nous avons le plaisir
de vous informer de notre adhésion à l’offre
optique “reste à charge maîtrisé”, appelée
OPALANCE, proposée par le réseau
“LES OPTICIENS MUTUALISTES”.
S
ous l’impulsion de la
Fédération Nationale de la
Mutualité
Française
(FNMF), les Centres Optiques
Mutualistes déploient au niveau
national une offre optique de
1ère qualité permettant aux
adhérents mutualistes de bénéficier d’un reste à charge maîtrisé,
voire nul.
Cette offre est composée exclusivement de montures de marque
OPALIA et de verres de 2 grandes
marques : ESSILOR et HOYA.
Dans les Centres Optiques
Mutualistes (réseau LES OPTICIENS MUTUALISTES), cette offre
est présentée en 1ère intention
aux adhérents des mutuelles partenaires.
Elle offre un large choix de verres
et de montures. En effet, les deux
verriers choisis ont répondu à un
cahier des charges très précis
intégrant notamment des critères
de qualité ainsi que des conditions commerciales spécifiques
permettant de proposer aux adhérents mutualistes une offre avec
un reste à charge maîtrisé.
Ce déploiement national permet
à chaque adhérent de se voir pro-
poser les produits d’un de ces 2
verriers lorsque l’offre “reste à
charge” lui est présentée. Les
produits sélectionnés constituent un engagement de qualité tant pour eux que pour leur
mutuelle, et ce, quel que soit
leur territoire géographique.
L’offre montures comprend
exclusivement des
modèles de la marque
propre au réseau,
OPALIA, fabriqués et
conçus par de grands
fabricants français, et
répondant aux normes
CE. L’offre monture de
la collection OPALIA
présente une grande
quantité de modèles et une
multitude de références, pour
les enfants, les femmes, les
hommes ainsi que des
modèles mixtes.
lieu de résidence,
• son positionnement prix et sa gamme de produits
de qualité : elle répond donc aux attentes et aux
besoins visuels de nos adhérents tout en leur faisant bénéficier d’un reste à charge maîtrisé voire
nul.
Cette offre “reste à charge maîtrisé” affirme la différenciation
mutualiste à travers :
• son déploiement national sur
l’ensemble du réseau “LES
OPTICIENS MUTUALISTES” :
elle sera ainsi rapidement
accessible à l’ensemble de nos
adhérents quel que soit leur
Offre disponible à ce jour
En cours de développement
Prévention
Le détartrage
Un soin indispensable
à la santé de nos dents
Le détartrage est une intervention technique du
dentiste qui non seulement rend les dents plus
belles, mais surtout en préserve la santé et la
pérennité. Cet acte n’est pas douloureux.
L
e tartre est le résultat du
durcissement de la
plaque dentaire, un
dépôt de débris alimentaires et
de bactéries qui se fixe sur les
dents au contact des minéraux
apportés par la salive. Ce dépôt
est solide et résiste au brossage. Ses lieux de prédilection
sont la couronne, partie visible
de la dent, et le collet, la limite
dent-gencive.
Quels risques le
tartre entraîne-t-il
pour les dents ?
Les bactéries contenues dans la
plaque dentaire irritent les gencives. Cette inflammation localisée risque de se généraliser en
gingivite.
L’inflammation peut s’étendre à tous les tissus de soutien de la dent : c’est la parodontite. A ce stade peut
apparaître un déchaussement conduisant à la perte
des dents. En favorisant la
prolifération des bactéries, le
tartre prépare aussi le terrain
aux caries.
Comment
se passe
un détartrage ?
L’acte consiste à enlever le
dépôt de tartre sur la couronne et au niveau du collet de
la dent en le grattant à l’aide
de curettes ou en le faisant
éclater grâce aux vibrations
des instruments à ultrasons.
Cette intervention est parfois complétée par l’usage de petites limes. Enfin, le praticien procède à
un polissage minutieux à l’aide d’un aéro-polisseur au bicarbonate de sodium ou d’un instrument rotatif avec une pâte à polir.
Qui est concerné ?
Tout le monde, même les enfants dès l’âge de 34 ans, car certains se brossent très mal les dents.
Les fumeurs et les buveurs de café et de thé sont
particulièrement concernés. Enfin, le détartrage
est particulièrement recommandé aux diabétiques et aux cardiaques, pour lesquels une mauvaise hygiène bucco-dentaire peut prendre des
proportions dramatiques.
Que faire après un détartrage ?
Pendant au moins une heure, la surface de la
dent n’est plus protégée par la salive. Il faut donc
éviter de se précipiter sur un thé, un café ou une
cigarette juste après le détartrage ! Le dentiste
pourra prescrire des bains de bouche trois fois par
jour pendant six jours.
MAINTENIR UNE BONNE HYGIÈNE
BUCCO-DENTAIRE
“Même si les gencives sont douloureuses, je
recommande de maintenir une bonne hygiène
bucco-dentaire, avec un brossage minutieux
des dents trois fois par jour pendant au moins
trois minutes, explique le Docteur Frédérique
Corcos, dentiste dans le 15e arrondissement de
Paris. Il est également utile de compléter
le travail de la brosse par l’utilisation du fil
dentaire, d’une brossette interdentaire et,
éventuellement, d’un appareil électrique à jet.
Je conseille aussi une visite de contrôle
tous les six mois.”
9
10
Santé
Le sommeil,
un allié pour
grandir
Dormir reste une
activité importante
Aussi indispensable aux êtres humains que
boire et manger, dormir est une activité
particulièrement importante dans
le développement et la croissance de l’enfant.
Pour aider nos bambins à préserver ce capital,
une seule solution : faire la chasse
aux voleurs de sommeil !
O
n dit volontiers qu’ils
dorment “comme des
anges”. Pourtant, les
enfants, comme les adultes,
ont parfois du mal à se laisser aller dans les bras de
Morphée. La surexcitation ou
l’anxiété, de mauvaises habitudes de vie ou une maladie,
peuvent venir perturber leurs
nuits, entraînant éveils nocturnes, cauchemars ou somnambulisme.
Maman de deux garçons “au
sommeil difficile”, Olivia est
bien placée pour le savoir :
“Jusqu’à 4 ans, raconte-t-elle,
ils se réveillaient plusieurs
fois par nuit. Ils pleuraient,
réclamaient des câlins, voulaient dormir avec nous. A
présent, c’est le moment du
coucher qui pose problème.
Tous les soirs, les négociations reprennent : ils veulent
jouer encore un peu, ils récla-
ment deux, puis trois histoires… Cela n’en finit
pas !”
Même s’ils sont souvent passagers, ces problèmes doivent être pris très au sérieux. Car chez
l’enfant, plus encore que chez l’adulte, le sommeil est un besoin vital. “Il permet de récupérer
de la fatigue physique et nerveuse, entretient les
défenses immunitaires, participe à la régulation
émotionnelle et au renforcement de la mémoire,
explique le Docteur Eric Mullens, médecin somnologue.
Mais c’est aussi en dormant que le cerveau des
plus petits se développe et qu’est sécrétée l’hormone de croissance, qui permet de grandir.”
Mauvaise humeur, difficultés scolaires, hyperactivité, surpoids : les répercussions du manque de
sommeil sur le développement physique et psychologique de l’enfant sont nombreuses.
Soucis à l’école
Nul besoin, pour autant, de paniquer au moindre
cauchemar de son bambin ! “Ce n’est qu’en cas
de difficultés importantes et durables que l’on
suspectera un trouble du sommeil, nécessitant
de consulter un spécialiste, précise le Docteur
Françoise Delormas, directrice de l’Association
nationale de promotion des connaissances sur le
sommeil (Prosom). Le reste du temps, on cherchera plutôt à savoir si l’enfant a des soucis à
l’école ou s’il a mal quelque part, et on fera la
chasse aux mauvaises habitudes.”
Des rituels rassurants, comme le dernier passage aux toilettes, la lecture
d’une histoire et le bisou de bonne
nuit, favorisent aussi l’endormissement, tout comme une heure de coucher régulière tout au long de la
semaine.
Dormir est un plaisir
Les écarts des week-ends et veilles
de fête doivent donc rester exceptionnels, même si la souplesse est
toujours de mise : “La pire erreur
serait de présenter le sommeil
comme une contrainte ou une sanction, prévient Françoise Delormas.
Les parents ont tout à gagner, au
contraire, à transmettre à leur enfant
le plaisir de dormir et à lui en expliquer les bienfaits.”
Bien souvent, le respect de quelques
règles simples suffit en effet pour que
l’enfant retrouve un bon sommeil. Le
soir, il s’agira ainsi d’éviter toutes les
sources d’excitation (jeux vidéo, suralimentation, boissons caféinées) et
d’inquiétude (disputes, évocation des
difficultés scolaires). “L’idéal, c’est
d’envoyer l’enfant dans sa chambre
vers 20 h 30, pour qu’il se livre à des
activités calmes, comme la lecture,
conseille Eric Mullens. Cela lui permettra d’accueillir naturellement le
sommeil lorsqu’il se présentera.”
Un principe qui passe d’abord par le
respect des rythmes biologiques de
chacun. Car si on dort en moyenne
11 heures à 4 ans et 10 heures à 6
ans, chaque enfant a besoin d’une
quantité de sommeil qui lui est
propre : “Pour la connaître, l’idéal est
de laisser son enfant dormir librement pendant les vacances, en
notant ses heures d’endormissement
et de réveil, suggère Françoise
Delormas.
Mais le meilleur indicateur, c’est
encore son attitude pendant la journée : s’il se réveille de bonne
humeur, s’il est calme et souriant,
c’est qu’il a dormi son compte !”
Le scénario d’une nuit
de sommeil
Chez l’enfant comme chez l’adulte,
le sommeil se compose de quatre à
six cycles, de 1 heure 30 à 2 heures
chacun, entrecoupés de très courts
réveils. Chaque cycle est composé
de deux types de sommeil.
Le sommeil lent (léger, puis profond)
permet la récupération de la fatigue
physique et la croissance de l’enfant.
Le sommeil paradoxal (celui des
rêves) facilite la récupération de la
fatigue psychique, la mémorisation
LA SIESTE EN QUESTION
Résultat du rapprochement des
plages de sommeil du nourrisson
(qui s’allongent la nuit et
diminuent le jour), la sieste de
l’enfant est physiologique et
disparaît progressivement vers
4 ans. Mais passé cet âge et jusqu’à
6 ans environ, certains enfants
éprouvent encore le besoin de
dormir l’après-midi. Cette période
de transition est donc souvent
délicate à gérer.
“La solution, c’est d’être souple,
explique le Docteur Françoise
Delormas. A l’école, il faut ainsi
prévoir un lieu pour que les
enfants qui en ont besoin puissent
s’allonger et dormir ou se reposer,
tout en laissant les autres
s’amuser calmement dans une
autre pièce. A partir de 6 ans, la
sieste devrait d’ailleurs, en
général, être remplacée par des
activités libres, sans contraintes
ni apprentissage, afin de tenir
compte du coup de pompe
universel du début de
l’après-midi.”
A 7 ans, un besoin quotidien de
sieste dormante devient en
revanche préoccupant et peut être
le signe d’une hypersomnie ou
d’un mauvais sommeil de nuit. Il
faut alors en parler à son pédiatre.
et la maturation du système nerveux. Pour que le réveil s’effectue
dans de bonnes conditions, l’idéal
est que le dernier cycle se déroule
jusqu’à la fin.
Entrouvrir la porte de la chambre
pour faire entrer les bruits ambiants
permettra ainsi à l’enfant de se
réveiller en douceur… et du bon
pied !
Stéphanie L AMPERT
11
12
Prévention
La polyarthrite
rhumatoïde
Maladie évolutive et chronique,
la polyarthrite rhumatoïde,
le rhumatisme inflammatoire
chronique le plus fréquent,
touche 300.000 personnes
en France. Elle concerne
majoritairement les femmes
(3 femmes pour 1 homme).
C
aractérisée par un phénomène
inflammatoire qui détruit les articulations, elle entraîne raideurs matinales, gonflements, déformations et douleurs chroniques. Cette maladie intra-articulaire se transforme alors en maladie inflammatoire systémique.
Cette maladie que l’on soigne mais qui ne
se guérit pas, peut avoir différentes évolutions : présente des formes peu sévères
mais peut évoluer en maladie grave extrêmement invalidante. Elle est perçue comme
une maladie inéluctable liée au vieillissement. Pourtant, elle apparaît à tout âge et
atteint parfois jeunes adultes, enfants et
nourrissons.
Qu’est-ce qu’une polyarthrite
rhumatoïde ?
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie
auto-immune. A l’inflammation des articulations s’ajoute une destruction du cartilage, de l’os et des tendons, entraînant une
gêne fonctionnelle importante et, en l’absence de diagnostic précoce ou de traitement adapté, conduit à une perte d’autonomie et de mobilité pouvant mener au handicap. Raideurs matinales, gonflements,
déformations et douleurs chroniques souvent violentes sont les difficultés quotidiennes vécues par les personnes atteintes.
La maladie évolue par crises (les poussées
inflammatoires) dont la fréquence et la
durée sont imprévisibles. La PR
est très douloureuse de jour
comme de nuit, au repos
comme en activité. Ainsi, plus
de 50 % des malades atteints
de PR cessent leur activité professionnelle en moyenne 5 ans
après le début de leur maladie.
Par ailleurs, de simples gestes
deviennent très pénibles, voire
impossibles à réaliser comme
se laver les cheveux, ouvrir une
bouteille ou taper sur un clavier
d’ordinateur…
Pourquoi certaines polarthrites rhumatoïdes
sont-elles destructrices
et déformantes et
d’autres non ?
Les polyarthrites rhumatoïdes
très destructrices et déformantes sont les polyarthrites
sévères. Elles n’évoluent pas de
la même façon car plusieurs
facteurs peuvent intervenir :
facteur hormonal, génétique,
environnemental (virus, bactéries), psychosociaux (stress),
mode de vie (alimentation,
tabac).
Toutes les personnes atteintes
n’ont pas forcément les mêmes
gènes mutés, ne sont pas soumises aux mêmes facteurs
d’environnement (hormones,
alimentation…), leur maladie
n’a pas commencé au même
âge… Ces facteurs varient
d’une personne à l’autre et sont
non seulement responsables
des évolutions différentes de la
maladie mais aussi de l’efficacité des traitements.
La douleur est-elle liée à
la sévérité d’une polyarthrite rhumatoïde et/ou
aux déformations ?
Les douleurs inflammatoires
dues à la synovite sont la
marque de la polyarthrite rhumatoïde. Elle s’accompagne de
gonflements et parfois de la
rougeur des articulations superficielles (mains, poignets,
genoux, chevilles, pieds).
Par conséquent, toutes les
polyarthrites rhumatoïdes sont
douloureuses. L’inflammation
elle-même entraîne la douleur,
même quand il n’y a pas de
destruction articulaire.
Peut-on connaître
l’évolution de la
maladie, dès ses débuts ?
On s’aperçoit habituellement
au bout de quelques mois ou
quelques années seulement,
qu’une polyarthrite rhumatoïde
a une forme sévère. Il faut
essayer de déterminer le plus
précocement possible les éléments prédisant le risque de
développer une maladie sévère.
Une polyarthrite rhumatoïde diagnostiquée
aujourd’hui évoluera-telle plus favorablement
qu’il y a 10 ou 15 ans ?
Pour la communauté rhumatologique, la réponse est franchement oui.
L’arrivée de nouvelles possibilités de traitement comme les
biothérapies, l’amélioration des
connaissances des mécanismes
de la maladie laissent espérer
d’importantes améliorations
pour les malades récemment
diagnostiqués.
Il appartient cependant au temps de
confirmer cet espoir.
Où me renseigner quand
je développe les premiers
symptômes de la maladie ?
L’Association
Française
des
Polyarthritiques (AFP) regroupe des
milliers de patients atteints de rhu-
matismes inflammatoires chroniques
et plus particulièrement de polyarthrite rhumatoïde.
Ses compétences sont multiples :
informer les personnes atteintes de
PR et de RIC, sensibiliser les professionnels de santé et les pouvoirs
publics à la prise en charge globale
de la maladie, soutenir la recherche
médicale et assurer l’égalité d’accès
à des soins de qualité. L’association
propose divers supports d’information : Edition de brochures et de livres
spécialisés, une revue trimestrielle
Polyarthrite Infos, un salon annuel
de la Polyarthrite et des rhumatismes inflammatoires chroniques et
un Site d’information :
www.polyarthrite.org
13
14
Dossier
Où en êtesvous de vos
vaccins ?
La grippe peut avoir des
conséquences tragiques
Des maladies graves comme le tétanos ou
la poliomyélite ne sont toujours pas éradiquées,
y compris en France. La grippe ou l’hépatite B
peuvent avoir des conséquences tragiques pour
les personnes fragiles. Les adultes oublient trop
souvent de se préoccuper de leurs vaccins. C’est
pourtant un réflexe de prévention indispensable…
et pas seulement pour ceux qui voyagent !
C
haque année, des millions de personnes
décèdent de maladies
pour lesquelles il existe des
vaccins. La vogue des voyages
lointains et les grandes migrations peuvent mettre en danger la santé de ceux qui partent en vacances dans des
pays à risque. Mais ceux qui
restent en France ne sont pas
épargnés. Pourtant, à l’âge
adulte, peu de personnes
continuent de se faire vacciner
et de tenir à jour leur carnet de
vaccination.
dit qu’il était très important de
tenir mon carnet de vaccination à jour et que je devais me
faire vacciner spécifiquement
pour ce voyage contre la
typhoïde et l’hépatite A.
Depuis, comme je voyage
beaucoup, je vérifie que je suis
à jour de mes rappels.”
“Il y a sept ans, à l’occasion
d’un projet de voyage en
Afrique, raconte Michèle, 52
ans, secrétaire de direction au
ministère de l’Ecologie, le
médecin du travail m’a demandé où j’en étais de mes vaccins. Je l’ignorais. Il m’a alors
Un rappel tous
les dix ans
Si vous avez égaré votre carnet
de vaccination, vous pouvez
vous en procurer un gratuitement auprès de votre médecin
traitant ou dans un centre de
vaccination.
“Je conseille aux adultes d’être
à jour pour le dTPolio (diphtérie, tétanos, polio), explique le
Docteur Marie Pélico, de l’institut Pasteur à Paris. Il doit être
effectué tous les dix ans, après une vaccination classique chez l’enfant. En cas de retard,
une seule injection suffit à relancer la protection.”
Les autres vaccins recommandés sont le vaccin antigrippal et celui contre l’hépatite B. Le
premier est préconisé aux personnes âgées
de plus de 65 ans ainsi qu’aux patients souffrant d’asthme, de maladies cardiaques, de
diabète ou de déficit immunitaire… Dans ces
cas, il est remboursé à 100 % par la Sécurité
Sociale.
L’hépatite B se transmettant principalement
par le sang et les contacts sexuels, la vaccination est obligatoire pour les professionnels
de santé et recommandée pour les personnes
à risque. Certains métiers exposent à des dangers très spécifiques. Par exemple, les
ouvriers travaillant dans des tranchées ou des
égouts doivent être vaccinés contre la leptospirose, une grave maladie propagée par les
rongeurs.
L’hépatite B :
une tueuse sournoise
L’hépatite B est une maladie du foie due à un
virus qui se transmet principalement par voie
QU’EST CE QU’UN VACCIN ?
La plupart des vaccins sont
préparés à partir d’un microbe
rendu inactif ou d’un virus
atténué, c’est-à-dire auquel on a
fait perdre son pouvoir.
“Le biologiste commence par
observer le virus en laboratoire et
analyse son enveloppe, explique le
docteur Marie Pélico de l’institut
Pasteur, à Paris. C’est là qu’il
identifie la protéine qui sera
utilisée ou re-fabriquée pour créer
le vaccin. Le corps va apprendre à
reconnaître cette protéine et à
s’en débarrasser.”
sexuelle ou sanguine mais aussi de
la mère à l’enfant lors de l’accouchement. La plupart du temps, elle ne
s’accompagne d’aucun symptôme.
Dans le monde, environ 350 millions
de personnes seraient porteuses du
virus, qui provoquerait la mort de 1 à
2 millions de personnes par an ! En
France, 100 à 150.000 personnes
seraient porteuses du virus et un millier de nouvelles infections par an risquent de provoquer un cancer du
foie, souvent mortel.
Un mois avant
le départ
Ce voyage au Kenya vous tente
depuis longtemps, mais vous ne
savez pas où vous renseigner pour
les vaccins ? Adressez-vous à votre
médecin traitant, à l’hôpital, à Air
France ou encore à l’institut Pasteur,
à Paris. Attention ! Le délai peut être
long : deux semaines à trois mois
selon les hôpitaux. Au centre de
vaccination internationale de l’institut Pasteur, vous pouvez vous présenter sans rendez-vous, mais évitez
si possible la période estivale. Il est
conseillé de prévoir une vaccination
environ un mois avant le départ, afin
de vérifier qu’il n’y a pas une maladie sous-jacente.
Pour un voyage lointain, les vaccinations nécessaires dépendent des
pays, de la durée et des conditions
du voyage. Ainsi, inutile de vous
faire vacciner contre l’encéphalite
japonaise si vous partez en voyage
d’affaires à Tokyo !
En revanche, Victoire, étudiante en
médecine de 20 ans, n’a pas pris de
risque. “Cet été, raconte-t-elle, je
vais en Inde du Sud pour aider à
construire un dispensaire dans un
petit village. Je sais que cette maladie est présente en zone rurale dans
toute l’Asie du Sud-Est et en Inde en
période de mousson.”
Pas le moment !
Si vous êtes enceinte, votre médecin
vous déconseillera les voyages au
long cours, car ce n’est pas le
moment de vous faire vacciner.
“Mais nous étudions chaque cas
individuellement, précise le Docteur
Pélico. Si la jeune femme s’est blessée, nous la vaccinerons tout de
même contre le tétanos.”
Les médecins évitent aussi de vacciner des personnes fragilisées par certaines maladies : angine, cancer,
sida, certaines atteintes rhumatismales, sclérose en plaques…
En revanche, contrairement aux
idées reçues, il n’y a pas de contreindication dans les cas suivants : personnes âgées, traitement aux antibiotiques ou aux corticoïdes, maladies comme l’asthme, le diabète ou
l’épilepsie, autre vaccination récente, terrain allergique, malnutrition…
15
16
Dossier
Pour se protéger
et protéger
les autres
En France comme dans le monde,
la vaccination est la seule prévention individuelle efficace
contre un certain nombre de
maladies. C’est aussi un véritable
enjeu de santé publique : les vaccinations massives font disparaître les grandes épidémies.
Comment la vaccination agitelle ?
Par une piqûre le plus souvent
dans le haut du bras ou la fesse,
le médecin ou l’infirmière introduit le vaccin dans le corps pour
stimuler ses défenses immunitaires.
Calendrier vaccinal adolescents et des adultes
AGES
VACCINS
11-15 ans
• Diphtérie, tétanos, polio : 3e rappel.
• Coqueluche : 2e rappel.
• Rougeole, oreillons, rubéole : 1ère dose
pour les personnes n’ayant jamais été
vaccinées contre la rougeole.
• Hépatite B : rattrapage pour les non
vaccinés jusqu’à 13 ans.
16-18 ans
• 4e rappel diphtérie, tétanos, polio.
Rubéole pour les jeunes filles.
Après 18 ans
• Rubéole pour les femmes non vaccinées.
• Diphtérie, tétanos, polio tous les 10 ans.
• Coqueluche pour les jeunes adultes.
Après 65 ans
• Grippe tous les ans début octobre.
L’effet protecteur d’un vaccin
commence 10 à 15 jours après
l’injection. Quand la vaccination
de base, généralement acquise
dans l’enfance, est complète, la
durée de la résistance de l’organisme varie selon les maladies :
plusieurs années ou à vie. Pour
certains vaccins, il faut procéder
à des rappels tout au long de
l’existence pour rester protégé.
Vous ne risquez donc pas de développer
la maladie après une injection.
La vaccination, tout le monde
en profite !
La vaccination reste le seul moyen de se
protéger de certaines maladies mortelles, comme la rage ou la rougeole.
C’est un domaine en perpétuelle évolution avec l’apparition de nouveaux vaccins : contre le papillomavirus favorisant
En France, on meurt encore du
tétanos, qui tue chaque année
200.000 nourrissons à l’échelle
de la planète. La rougeole fait un
million de morts par an dans le
monde et provoque des encéphalites. En vous faisant vacciner,
vous vous protégez de maladies
mortelles, vous protégez vos
proches d’une éventuelle contagion et vous contribuez à l’éradication de ces maladies.
Y a-t-il des risques à se faire
vacciner ?
Les risques sont minimes par rapport aux bénéfices. La plupart
des vaccins sont inactivés.
On constate parfois quelques manifestations bénignes : inflammations locales,
fièvre, douleurs, fatigue… Il existe de
très rares cas de contre indication, identifiés par le médecin traitant. C’est pourquoi la vaccination reste un acte médical à part entière.
L’avenir de la vaccination
le cancer du col de l’utérus,
contre le pneumocoque de la
méningite qui fera bientôt partie
des vaccinations recommandées… Demain, le chikungunya,
le paludisme et la shigellose
auront sans doute leur vaccin.
La prise en charge par la
Sécurité Sociale
Sur prescription et sous certaines
conditions, la Sécurité Sociale
rembourse à 65 % les vaccins
contre les maladies suivantes :
coqueluche, diphtérie, tétanos,
rougeole, oreillons, rubéole,
poliomyélite, tuberculose, varicelle, hépatite B, méningite,
infections à pneumocoques.
L’injection est remboursée à 70 %
lorsqu’elle est pratiquée par votre
médecin et à 60 % lorsqu’elle est
effectuée par une infirmière, sur
prescription. Elle est prise en
charge à 100 % pour certaines
affections de longue durée.
Des vaccins sont recommandés,
voire obligatoires, pour partir
dans certains pays étrangers
(fièvre jaune, choléra…), mais
non remboursés.
Nadine ALLAIN
Résonances
Les médicaments génériques
poursuivent leur ascension
Médicament : un dépliant
pour aider à lire les notices
L
a notice d'un médicament est bien plus qu'un
simple mode d'emploi ! Elle comporte toutes
les informations et les mises en garde que le
patient doit connaître avant de prendre son traitement : contre-indications, présence de produits
allergéniques, attitude à adopter en cas d'effet indésirable... Dans un dépliant intitulé Toujours lire la
notice de votre médicament, l'Agence Française de
Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (l'AFSSAPS)
rappelle l'utilité de la notice livrée avec chaque produit pharmaceutique. Ce document détaille également les informations qui figurent sur la boîte du
médicament. Il est disponible dans les pharmacies et
téléchargeable sur le site Internet de l'AFSSAPS :
www.afssaps.sante.fr
'utilisation des médicaments génériques a permis de réduire les dépenses de santé de 912
millions d'euros en 2006. Leur généralisation
aurait permis d'atteindre un montant de 1,5 milliard
d'euros, selon l'édition 2007 du Mémento sur le
médicament de la Mutualité française.
Un générique est la copie conforme d'un médicament de marque dont le brevet est tombé dans le
domaine public : il contient la même molécule au
même dosage et se présente sous une forme pharmaceutique identique (gélule, comprimé, solution ou
suppositoire). Il est moins cher, car son prix n'inclut
pas les frais de recherche.
Intoxication au monoxyde
de carbone : faites vérifier
vos installations !
C
haque année, la Commission de la Sécurité
des Consommateurs (CSC) recense environ
6.000 intoxications et 300 décès dus au
monoxyde de carbone, dont 150 sont d'origine
domestique. Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz
difficile à détecter, car il est invisible et inodore. Il
résulte d'une combustion incomplète dans les chaudières à bois, à charbon, au fioul ou au gaz, le plus
souvent à cause d'un mauvais réglage de l'appareil
ou d'un conduit de cheminée obstrué. La CSC recommande aux particuliers de faire réviser leurs installations chaque année, de préférence avant la période
de froid. Les pièces accueillant ces dispositifs doivent également être bien ventilées et souvent aérées.
Le dépistage du cancer du sein
en progression
L
es femmes participent de plus en plus au
dépistage organisé du cancer du sein. En 2005,
65,4 % des femmes âgées de 50 à 74 ans
avaient bénéficié d’une mammographie au cours des
deux dernières années. En 1995, elles étaient seulement 43,8 %. Ce constat encourageant vient d’une
étude réalisée auprès de 14 403 femmes par l’Institut
de Veille Sanitaire (INVS).
Autre bonne nouvelle : cette augmentation est “maximum parmi les femmes aux revenus modestes”
(moins de 900 euros par mois), signale l’INVS. Mais
des réticences au dépistage sont encore à déplorer :
près de la moitié des femmes de 50-74 ans qui n’ont
pas passé une mammographie estiment ne pas en
avoir besoin.
L
Cancer : les traitements contre
la douleur sont insuffisants
U
n malade du cancer sur trois affirme souffrir
de manière “intolérable”, malgré la prise de
médicaments contre la douleur. Une enquête
européenne sur la douleur provoquée par les cancers, European Pain In Cancer (Epic), dresse ainsi un
constat accablant de la dégradation la qualité de vie
des patients. Pour 65 % des Européens, leur traitement n'est pas adapté à leur douleur. Cette étude a
été réalisée auprès de 4 824 malades en Europe, dont
642 Français.
Les enfants malades
de la pollution automobile
L
es petits citadins ont plus d’allergies que les
enfants des champs. Asthme, eczéma : de
nombreuses allergies infantiles sont causées
par des polluants atmosphériques liés au trafic automobile. C’est ce que montre une enquête menée par
l’Institut National de la Santé et de la Recherche
Médicale (INSERM) auprès de 7.642 enfants, âgés de
10 ans en moyenne.
Elle a été réalisée dans six villes de France :
Bordeaux, Créteil, Clermont-Ferrand, Marseille,
Reims et Strasbourg. Ses résultats, publiés en mai
dernier, mettent en évidence “une augmentation
significative” des allergies et de l’asthme chez près
de 5.300 enfants fréquemment exposés à la pollution
automobile. Les enfants qui vivent depuis au moins
huit ans dans les lieux pollués présentent davantage
de pathologies que les autres : 2 fois plus d’asthme
allergique, 1,5 fois plus d’asthme à l’effort et 3 fois
plus d’eczéma, conclut l’étude.
17
18
Dossier
Voyage
Athènes
Athènes a fait peau neuve pour
accueillir les Jeux Olympiques
de 2004. Pour cette occasion,
elle s’est dotée d’un nouvel
aéroport “Eleftherios Venizelos”,
d’une autoroute périphérique,
d’un métro et d’un parc hôtelier
rénové. Résultat : une vie
beaucoup plus facile aussi bien
pour les touristes que pour
les Athéniens.
U
ne visite à Athènes doit débuter par
l’Acropole. Pendant des millénaires, l’Acropole a été le symbole
d’Athènes, le lien qui unit une civilisation
antique exceptionnelle au monde moderne. Aujourd’hui, grâce au métro, il est facile
d’y accéder : descendez à la station du
même nom et promenez-vous le long de la
rue piétonne “Dionyssiou Areopagitou”,
merveilleusement aménagée.
La découverte des lieux commence avec
les Propylées, magnifique entrée menant
aux monuments de l’Acropole.
Vient ensuite le Parthénon, chefd’œuvre mondial de l’architecture. Dédié à la déesse Athéna, il
fut construit au 5ème siècle
avant J.C par Ictinos et
Callicratès, en marbre pentélique
blanc et abritait la statue chryséléphantine d’Athéna, œuvre du
fameux sculpteur Phidias.
Plus loin sur la gauche,
l’Erechthéion,
situé
sur
l’Acropole, est considéré comme
le plus sacré. C’est à cet endroit
que la déesse Athéna avait fait
pousser son symbole, l’olivier.
Vous reconnaîtrez facilement ce
temple aux Caryatides, nom
donné aux statues de femmes
qui soutiennent le toit du portique sud du temple.
En visitant Athènes, vous pourrez
aussi découvrir des monuments
romains comme La Porte
d’Hadrien, l’odéon d’Hérode
Atticus, l’Agora Romaine…
Pour compléter la visite classique
d’Athènes, visitez le Musée
National
Archéologique
d’Athènes. Arrêtez-vous devant
le trésor de Mycènes, la statue
de bronze de Poséidon ou
l’Ephèbe d’Anticythère.
N’oubliez pas d’admirer l’art des
fresques de Santorin au premier
étage, ainsi que la collection de
vases. Essayez de consacrer au
moins deux heures à ce Musée et
si vous le désirez, vous pouvez
demander une visite guidée en
français par un Guide Diplômé
(payant).
19
20
Voyage
Athènes néoclassique
En 1834, après quatre siècles d’occupation ottomane, Athènes fut proclamée capitale de l’Etat grec nouvellement constitué en juste hommage à son passé classique.
Les architectes allemands venus en
Grèce dès le début des années 1830
pour concevoir la nouvelle ville y
ont importé le courant du néoclassicisme. Très en vogue à l’époque en
l’Europe de l’Ouest, ce courant traduisait l’esprit romantique de la
”passion de l’Antiquité”.
Rue Panepistimiou, vous vous arrêterez devant les trois bâtiments
symboles de la ville moderne :
L’Académie, l’Université et la
Bibliothèque Nationale, édifiés à
peu près à la même époque, aux
alentours de 1860, par deux architectes danois célèbres, les frères
Théophile et Christian Hansen.
En 1834, année de l’aménagement de la rue Emou, on envisagea de la déplacer, voire de la
démolir car son emplacement
génait la circulation. Elle a heureusement été épargnée !
Athènes est une ville qui se visite
facilement à pied ; faites-le, car
ainsi, vous ne perdrez pas sa
continuité; de la rue commerçante Ermou où les Athéniens font
leur shopping, vous passerez aux
petites ruelles de Plaka où flânent les touristes ; immiscez-vous
parmi les étudiants qui prennent
un café ou un verre, puis tournez
sur la rue Athinas, et immergezvous dans l’ambiance du marché
d’Athènes.
Une ville aux églises
byzantines
Convertie au christianisme grâce à
St Paul, Athènes possède nombre
d’églises byzantines. Les XIe et XIIe
siècles sont considérés comme l’âge
d’or de l’art byzantin à Athènes.
En descendant la rue Ermou, vous
tomberez sur l’église de Kapnikarea
consacrée à la Vierge. Edifiée au XIe
siècle, cette Eglise byzantine cruciforme à coupole n’a été achevée
qu’au XIIe siècle.
Un marché riche en voix et en
odeurs : poissons, fruits,
légumes, épices, olives, huile
d’olive évidemment, fruits secs.
Un marché très animé, car c’est
ici que les athéniens s’approvisionnent en viande, poisson et
légumes. Ils y achètent également chaque année l’agneau
qu’ils feront cuire à la broche le
dimanche de Pâques, comme le
veut la tradition. Vous y sentirez
l’ambiance unique d’une ville au
croisement de l’Orient et de
l’Occident.
Si vous aimez les marchés aux
puces, vous trouverez votre bonheur à Monastiraki : chaussures,
vêtements, meubles neufs et
anciens, vieux livres et revues,
souvenirs, bijoux, disques, instruments de musique traditionnels
(comme le bouzouki, instrument
associé au rembetiko, le blues
grec).
Le dimanche, prenez un verre
d’ouzo avec des mezzés à la place
centrale de Monastiraki (Platia
Avyssinias), où vous assisterez à
un concert de musique grecque.
La ville aux collines
Lycavittos, Strefi, Filopappou,
Acropole… Athènes est une ville
entourée de collines au charme
unique. Très somptueux, le
Lycabette vous offre, le soir, une
vue sublime d’Athènes. L’été, vous
pourrez assister aux spectacles du
Festival d’Athènes ayant lieu au
théâtre moderne du Lycabette ou
au théâtre “Hérodion” au pied de
l’Acropole.
mezedes, le tzatziki, la melitzanosalata (caviar d’aubergines), la
salade “choriatiki” les keftedes
(boulettes de viande), le vin résiné.
Athènes reste, et restera indéfiniment, une destination de rêve où
l’atmosphère ambiante lui donne
de multiples couleurs dont la palette mérite bien que l’on s’y arrête.
Maria K ARAMPATSA
Quelle que soit votre balade, arrêtez-vous dans une taverne pour
goûter la cuisine grecque ; cette
cuisine simple mais délicieuse, très
saine, est à base d’huile d’olive et
de légumes; dégustez ainsi les
Office du Tourisme
de la Grèce :
3 avenue de l’Opéra
75001 Paris
Tél : 01 42 60 65 75
www.grece.infotourisme.com
Formalités : carte d’identité
ou Passeport en cours
de validité
Monnaie : l’Euro
21
22
Enquête
L’extrascolaire
c’est super !
Place au sport, à la
musique, à la danse...
Il n’y a pas que l’école pour apprendre et pour
grandir. Après les cours, le mercredi ou
le week-end, place au sport, à la musique, à
la danse ! Pour s’épanouir et s’amuser,
mais aussi pour apprendre la persévérance…
I
l y a une vie après l’école ! Les élèves sont aussi des pianistes ou des footballeurs. L’activité extrascolaire, c’est
d’abord un vrai moment de plaisir, au cours duquel les
enfants et les adolescents retrouvent des copains et des copines,
quelquefois différents de ceux côtoyés en classe. C’est aussi une
occasion, pour certains, de reprendre confiance en eux malgré
une difficulté scolaire.
Pour les parents, c’est une sécurité : mieux vaut les savoir occupés par une activité encadrée et enrichissante que livrés à euxmêmes ou absorbant passivement les images du petit écran.
“Ces activités développent le sens artistique ou
l’agilité du corps. Elles favorisent également de
nombreuses fonctions cognitives, telles que l’organisation d’un planning ou la mémorisation,
explique Ursula Renard, psychologue. Elles
représentent également un moyen d’exprimer
ses émotions. Cette possibilité de communiquer
en dehors du cadre scolaire ou familial est essentielle au développement affectif et émotionnel.”
Canaliser leur énergie
Maîtrise du corps et du geste, développement
sensoriel et intellectuel, valorisation de l’enfant,
respect de la discipline, moyen de décompresser
et d’évacuer… les activités extrascolaires remplissent chacune divers rôles positifs. Pour
Béatrice, assistante administrative, les activités
sportives de Kevin, 11 ans, et de Florian, 9 ans et
demi, permettent notamment de canaliser leur
énergie “débordante”. “La pratique du football et
de la boxe française leur inculque le respect des
règles, de l’arbitre, de l’adversaire, constate leur
mère. Cet apprentissage facilite aussi la vie de
famille et la scolarité.”
Seul impératif : trouver l’activité qui corresponde
aux besoins et aux envies. Peinture, piano,
judo, danse, football ou scoutisme… comment
De nombreux clubs et associations
proposent ainsi aux enfants des
cours d’initiation, qui permettent de
vérifier la motivation et de varier les
essais avant de s’engager pour une
année entière.
L’apprentissage
de la discipline
choisir ? “Les goûts vont en s’affirmant avec le temps mais jusqu’à
l’âge de 6 ou 7 ans, dit de raison, les
enfants sont très influencés dans
leurs choix par les parents, la maîtresse, les copains, sans vraiment en
appréhender les plaisirs et les
contraintes, précise Ursula Renard. Il
faut alors être à leur écoute, les
observer pour détecter un éventuel
rejet et leur proposer autre chose.”
En revanche, une fois la saison entamée, les parents doivent encourager
les enfants à la poursuivre avec assiduité. Ainsi, Agnès doit parfois insister pour que Simon et Antoine fassent leurs dix minutes quotidiennes
de piano. “Ils préféreraient parfois
faire autre chose, mais je ne cède
pas. Une fois qu’ils commencent, ils
le font avec beaucoup de plaisir”,
explique-t-elle. Le respect de la discipline fait également partie des
apprentissages. Pour Ursula Renard,
“les enfants doivent aussi apprendre
à accepter les contraintes disciplinaires, les frustrations et les impossibilités, qu’elles soient liées à l’organisation de la famille ou d’ordre
financier”. Enfin, les enfants doivent
s’ennuyer parfois, afin de chercher
eux-mêmes un moyen de s’occuper.
Evitez donc de surcharger leur
emploi du temps : ils risquent de
devenir passifs s’ils sont sollicités en
permanence.
Frédéric CONSTANS
CONNAÎTRE LES ACTIVITÉS
ACCESSIBLES
Vous pouvez tout d’abord vous
renseigner auprès de la mairie et
auprès du Centre information et
documentation jeunesse (CIDJ)
pour connaître les activités
proposées par la municipalité ou
par les associations qu’elle
subventionne. Vous profiterez
ainsi de tarifs plus avantageux que
ceux d’un cours privé.
Pour connaître la liste des activités périscolaires, c'est-à-dire
dispensées au sein de l’école, vous
pouvez vous adresser à l’établissement lui-même, à la rentrée, et
à la direction des écoles de
la mairie. Ne tardez pas, car le
nombre de places offertes est
généralement inférieur à la
demande, et pour cause : l’enfant
peut y participer après les cours,
sans quitter l’école, et à des
conditions très abordables, qui
tiennent compte du quotient
familial.
Un site Internet vous permet
également d’obtenir de
nombreuses informations. Par
exemple, il vous indique la liste de
toutes les écoles municipales
de musique. Connectez-vous sur :
http://www.metier-sport.com/
metiers_adresse/ecolesmunicipales.htm
23
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L’écho des régions ...
... La vie mutualiste dans votre région
CHARENTE (16)
L
a Mutualité Française Charente ouvre un second
centre d’audition Mutualiste situé au siège de la
Mutualité Française Charente, 62-64, rue Saint
Roch à Angoulème (Tél : 05 45 20 57 58). L’ouverture de ce
nouveau centre permettra de répondre au mieux à la
demande, de développer l’activité d’audioprothèse et de
mettre à disposition une offre de service de qualité.
HAUTE-SAÔNE (70)
R
éafirmant leur rôle d’acteur de prévention et d’information, les Opticiens Mutualistes de HauteSaône, en partenariat avec l’ASNAV (Association
Nationale pour l’Amélioration de la Vue), organisent une
grande campagne : “les Journées de la Vision”, du 8 au 13
octobre 2007.
Pendant ces journées, les Opticiens Mutualistes réaliseront gratuitement une évaluation des capacités visuelles.
Pour cela, il suffira simplement de se rendre dans les
centres mutualistes du département. En fonction des
résultats des tests, vous pourrez être orientés auprès des
ophtalmologistes.
HAUTES-PYRENEES (65)
P
remière “Rando Santé” organisée par la Mutualité
Française Hautes-Pyrénées le dimanche 7 octobre
2007. Au travers de cet événement convivial et
sportif, la Mutualité Hautes-Pyrénées s’inscrit dans un
programme de prévention régional visant à sensibiliser
tout un chacun sur les bienfaits d’une meilleure nutrition
avec des activités physiques adaptées. C’est autour du
Caminadour, accessible à tous, qu’aura lieu cette journée.
Programme : Rendez-vous à 9 heures au CENTRE AERE
DE BOURS. Accueil et petite collation pour bien démarrer
la journée. 3 circuits de marche : petit – moyen – grand.
Nombreuses animations tout au long de la journée.
Inscription gratuite :
Par mail : [email protected]
Par téléphone : 05 62 93 71 88
Par courrier : Mutualité Française Hautes Pyrénées
20 place Marcadieu – 65000 TARBES.
VIENNE (86)
A
fin de poursuivre le développement de l’Activité
“Audioprothèse”, les deux centres de Poitiers organisent des Journées “Portes Ouvertes” : du 10 au
29 septembre 2007 à Poitiers, 24 rue des Grandes Ecoles
et 32 Place de Provence (tél. 05 49 55 01 70). Leur
Audioprothésiste diplômé, invite donc (sur rendez-vous)
les adhérents de La Mutuelle Verte à tester gratuitement
leur audition dans ces deux Centres d’audioprothèse.
MORBIHAN (56)
N
UTRIMUT est un programme d’éducation nutritionnelle réalisé par la Mutualité Française
Bretagne en partenariat avec l’ensemble des
mutuelles. Décliné en 10 séances et encadré par une
équipe pluridisciplinaire (diététicienne, psychologue et
animateur cuisine), ce programme a pour objectif d’accompagner une dizaine d’adultes en surpoids ou obèses
afin de leur permettre d’acquérir de nouvelles habitudes
alimentaires. Session à LORIENT, d’octobre 2007 à janvier
2008. Renseignements (modalités et coût du programme)
et inscriptions au 02 97 21 43 63.
MAINE-ET-LOIRE (49)
L
es Opticiens Mutualistes ouvrent un dixième magasin
en Maine-et-Loire, dès septembre, à Doué-laFontaine. Début 2008, Avrillé accueillera également un
centre optique mutualiste. Développement également du
côté des audioprothésistes, avec la création de deux centres
d’audioprothèse en septembre, au sein des magasins d’optique de Chalonnes et de Doué-la-Fontaine. Objectif recherché : que chaque adhérent puisse trouver un service d’optique et d’audioprothèse mutualiste proche de son domicile.
INDRE-ET-LOIRE (37)
B
ourgueil accueillera dès septembre le onzième
magasin “Les Opticiens Mutualistes” en Indre-etLoire. Situé place des Halles, en plein cœur de la
ville, il bénéficiera d’un emplacement commercial de
qualité. Le grand choix de produits offerts et la décoration
soignée apporteront un vrai service de qualité aux habitants
du bourgueillois.
Consommation
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questions de Benjamin Castaldi.
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entre vous et le mur, tout est fait pour vous déstabiliser et rendre
chaque partie palpitante. Une seule mauvaise réponse et vous
êtes éliminé. Les adversaires du mur encore
en course se partagent alors votre cagnotte,
attendez vous donc à une solide opposition.
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protégées... Ou un cherdéchaînée et n’attend qu’un candidat
cheur qui prélève des
maladroit pour l’expédier tout droit au fond
pieuvres bleues pour leur
de la piscine. Sachez gérer au mieux votre
toxine analgésique... Pas
équipe tout au long des parcours. Le rythune minute à perdre pour
me s’accélère, les champions chutent,
sauver Alice ! Décodez le
e
ir
rebondissent, partent en courant dans les
o
is
v
pro
carnet de notes qu'elle a
Visuel
éclats de rire… Réflexes, astuce et rapidité
laissé derrière elle et
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des épreuves variées aux multiples rebondissements.
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Brèves
Afin de limiter votre attente téléphonique, La Mutuelle Verte s’est dotée
d’un nouveau standard automatique de type “centre d’appel”. Voici un
petit guide afin de vous permettre d’accéder au plus vite à nos différents
services au : 04 94 18 50 50
Du Lundi au Vendredi : de 8h30 à 17h30 sans interruption.
B
ienvenue à La Mutuelle Verte. Pour accélérer le traitement de votre
appel, vous êtes en relation avec un standard automatique,
pour accéder à nos services si vous êtes adhérent : faites le 1
Ensuite :
Pour une hospitalisation :
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Pour vos remboursements :
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Pour vos cotisations :
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La Mutuelle Verte
faites le 4
78 cours Lafayette - B.P. 521
83041 Toulon Cedex 9
Tél : 04 94 18 50 50
Fax : 04 94 22 02 07
Pour le suivi de votre contrat :
Un adhérent à La
Mutuelle Verte doit-il,
préalablement à une hospitalisation, faire parvenir à La Mutuelle Verte
une demande de prise en
charge ?
La demande de prise en
charge n’est pas obligatoire. Certains
établissements n’en demandent
pas. Toutefois, elle est
souhaitable. Elle doit être
établie à la demande de
l’établissement hospitalier ou de l’adhérent avant
l’entrée sinon à la sortie
de l’hôpital. Elle est ensuite transmise au demandeur.
A cette occasion, nous
rappelons les éléments
indispensables pour établir une prise en charge :
• la date d’entrée,
• le nom, l’adresse et le
numéro de fax de l’établissement,
• la discipline ou le secteur
d’hospitalisation (médecine, chirurgie, obstétrique /
maternité, convalescence,
psychiatrie...),
• le bénéficiaire des soins.
Dans un souci de clarté,
un appel à La Mutuelle
Verte préalablement à
l’hospitalisation est préférable. En effet, l’adhérent
a l’exacte connaissance de
la prise en charge par La
Mutuelle Verte selon les
informations communiquées sur la nature de
l’hospitalisation.
Une douleur intense et
prolongée dans la poitrine ? Appelez immédiatement le 15 !
L’infarctus du myocarde
est une urgence vitale. En
cas de douleur intense et
prolongée dans la poitrine, le malade ou toute
personne présente ne doit
pas hésiter à appeler le
15, le numéro de téléphone du Samu.
La douleur la plus caractéristique de l’infarctus
serre la poitrine “comme
un étau”. Elle irradie parfois dans le bras gauche
ou les deux bras, voire
dans la mâchoire.
A l’issue d’une série de
questions destinées à évaluer la gravité (atteinte
bénigne ou infarctus), ce
service pourra, si nécessaire, envoyer directement
une ambulance avec une
équipe médicale pour une
prise en charge rapide.
Si le risque vital est écarté, le Samu peut solliciter
un médecin de garde ou
adresser la personne à
son médecin traitant.
QUELLE GARANTIE SANTÉ POUR LES ÉTUDIANTS ?
A La Mutuelle Verte, les enfants étudiants
peuvent rester garantis par le contrat
complémentaire santé de leurs parents.
A partir de 25 ans, nous pouvons leur
proposer une garantie spécifiquement
adaptée à leurs besoins et à leur budget.
Notre service aux adhérents peut vous informer
04 94 18 50 50 ou www.mutuelleverte.com
Publication trimestrielle
éditée par
www.mutuelleverte.com
Directrice de la Publication
Marie-Madeleine DUBEC
Rédacteur en Chef
Frédéric REA
Réalisation
La Mutuelle Verte
Contact Journal - Email
[email protected]
Rédaction
N. Allain • J. Bouguet
F. Constans • M. Karampatsa
S. Lampert • C. Manganaro
A. Noger • P. Remond
F. Rea • P . Sabatier
Les informations ou conseils
donnés dans nos articles
de caractère médical
n’engagent que leurs auteurs.
Dans tous les cas, nous
recommandons à nos lecteurs
de dialoguer avec leur médecin.
Photographies
Nova, FNMF / N. Mergui,
BrandXPictures, Office du
Tourisme de Grèce,
M. Karampatsa, Mutuelle Verte
Impression
Groupe Riccobono
115 chemin des Valettes
83490 le Muy
Commission paritaire
N°CPPAP : 1009 M 07008
ISSN : 1162.86.26
Dépôt légal : 2543
Numéro tiré à 73 000 ex.
MU T U E L L E VE R T E PA R R A I N AG E
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Pour PARTICIPER : Il vous suffit de nous retourner la présente “Demande de Devis Santé Personnalisé”
sous enveloppe affranchie, à : La Mutuelle Verte : 78, Cours Lafayette - BP521 - 83041 TOULON Cedex 9
ou à : La Mutuelle Verte : 20, Grand Place - 62000 ARRAS
LE PARRAIN
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N° adhérent mutuelle :
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