Balai Brosse - Compagnie du Savon Noir
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Balai Brosse - Compagnie du Savon Noir
la compagnie du SAVON NOIR Balai Brosse brosse brosse brosssese brroossssee brorosssese bro rossssee b sse b rosse bro bro b brossssee brosssseebbrorossssee bro b bro brosse brosse rosse brosse brosse bbrosse brosse brosse rosse brosse brorosssesebbrossssee ro brorosssese bro b sse b sssseebbrossssee bro bro bro brosse brosse brosse brosse brosse bross brosse brosse rosse brossssee brossssee bbrossss ro bro sse bbro rosse bbros bro brosse brosse bro brosse brosse ro brossssee brosssseebbror brorosse br bro brorossssee bro b b b sse b brosse brosse brosse brorossseseb brorosssese bro b b sssseeb brossssee bro rosse bro b brosssese brorossss b bro brroossssee broses s b bssssee bbro rosse b b age e y o t t e ne n manch d l i t dure ou d’u e é s u s t i o t r cons une b ’ d t ai e à bal i la a B se s ro e s s bro balai balai balai i a l ba balai balai balai i bala balai balai balai i a l a b balai balai balai i a l a b balai balai balai i a bal balai balai balai balai balai balai balai balai balai balai balai balai balai balai balai balai balai balai balai balai balai balai balai balai Cette pièce est née de rencontres avec des travailleurs précaires dont l’expérience fait écho au vécu de chacun d’entre nous. Sur le plateau, les récits entremêlés de quatre femmes se rejoignent en une histoire commune faite de travail, d’injustices, d’engagements et de rêves. L’humour et la poésie viennent éclairer un texte qui ne se veut en aucun cas donneur de leçons, mais au contraire source de surprises, de rêves et de dialogues. L’écriture et le dispositif scénique permettent au spectacle d’être joué en tout lieu, en tout ou partie, pour des publics qui se pensent proches ou lointains du théâtre. tre ua les q ar . El st p s ’e e uit isée i ce n dér t o s on e cr un, s e de vie. c n st ei mm uch la e e t à p en co faro et à r i l o ist son oses lonté ravai h t h e o se ett qui u de c ne v e au u c s e t me ue p ité e es fa m l fe nt q sibi rêv es nn s e n’o r invi leurs i nic emme h leu dre c p f te m’a nfen e, ien, s g a u a én ntret t vo nt ch ies, m de d’e men s so eurtr es. s me gées com Elle , m volté lles m e r te f es ré u’e e ». nt , cha mpor alai noui es, q iqu o s s i a s . b e ll es rfac peu un , ép nteu ce phy gagé E su « en sse es , ho ître ail de tage pou ssard nées nna trav est o d’é lez, je poi don s c ce ier t n , n e p ses aba ino s de en u t r g , ce ées ima rave tou aim us au t rps No nt r co e viv leu où p C r s é n e a t n o ti nous connaît leurs nous partageons bien ces belles inconnues, d’envies, d’espérance. Réorganisation, rachat, fusion, réduction des horaires et cumul des tâches, responsabilités sans moyens ni choix, isolement, violence du pouvoir distant et fuyant. Comment lutter ? Leurs rêves ne sont pas inaccessibles, compliqués ou immenses. Ce sont des désirs tout simples, de maison, d’enfants, de voilier, de respect. Une soif de douceur, d’amour, de caresses, de liberté. Mais comment ces rêves peuvent-ils chanter lorsque tant de contraintes les musellent ? Dans ce monde-là, ce sont avant tout les femmes qui sont fragilisées, plus souvent exposées à la précarité, aux tâches les plus difficiles, aux conditions de travail subies. Les femmes de cette histoire y sont confrontées et ne peuvent s’y soumettre complètement. Elles doivent se protéger, elles et ceux qu’elles aiment. Chacune essaye de lutter à sa façon, dans une intuition vitale presque irraisonnée. Chacun d’entre tâches et pourtant plus d’intime avec pleines de vie et Le travail peut être un bonheur. Mais... Il faut être réaliste. C’est la mondialisation. Si déjà on a du travail, On n’a pas à se plaindre. Si seulement il n’y avait pas tous ces profiteurs. De toute façon, on n’a pas le choix. Vraiment ? Faut-il rechercher une autorité qui mette enfin de l’ordre face à l’injustice ? Une grève peut-elle changer quelque chose ? Peut-on oser la désobéissance ? Combien de monstres faut-il tuer pour détruire la violence? p rojet La question du travail, souvent traitée uni- quement au travers de l'emploi que l'on a réussi à obtenir ou non, est trop souvent abordée aujourd'hui à l'occasion d’événements dramatiques. Presque absents de l'espace public, la pénibilité physique, la souffrance au travail, les rapports de pouvoir ne disparaissent pas pour autant des lieux de travail. Il est vrai que ces réalités sont mouvantes et qu’elles se transforment au rythme des mutations de l’organisation du travail. Occultée, complexe, la question du travail peine à émerger clairement dans les esprits et se grave plus profondément dans les chairs. Le choix s'est porté sur l'exploration de l'expérience de femmes de ménage, très proches de chacun d'entre nous et qui exercent pourtant un métier particulièrement dévalorisé. Il est à la croisée de nombreux types d'organisations du travail, qu'il soit exercé de façon libérale, de manière extrêmement flexible, intégré à l'intérieur d'équipes pluridisciplinaires ou au contraire dans des sociétés de service interchangeables. Métier qui n'est pas nommé au masculin, les femmes de ménage sont également une image expressive du sexisme toujours prégnant dans notre société. Sur le plan de la dramaturgie théâtrale, elles ont la particularité d’être des personnages invisibles qui voient tout. Elles occupent une place particulière dans l’imaginaire : elles sont liées à l’intime, à la saleté et par conséquent à des choses honteuses que l’on ne souhaite pas voir et qu’elles ont pour tâche de faire disparaître... Un bel augure ? En miroir de son propre sujet, ce projet s’inscrit dans une logique de dialogue et de lien social. Les histoires des personnages sont construites à partir de témoignages collectés notamment auprès de femmes de ménage dans la même logique par exemple que le travail de recherche mené par Nicolas Bonneau pour Sortie d’Usines. La pièce construite a pour objectif d’être jouée en tout ou partie et de faire l’objet de rencontres et de discussions avec des publics variés et dans des types de lieux variés : théâtres, lieux de travail, centres sociaux, maisons des habitants, etc. En abordant la question de la valeur que l’on reconnaît à chacun, elle peut également être source de dialogue avec des personnes exclues du travail, du fait de leur parcours de vie, d’un handicap... L’obsession qui guide l’écriture est de ne donner aucune leçon, de ne faire aucune démonstration. Il s’agit seulement de raconter des histoires en créant des vides, des inconnues, des incohérences où puissent s’accrocher l’imaginaire, la sensibilité ou la réflexion de chacun. Il ne s’agit pas de tout dire, même il y a beaucoup à dire. Beaucoup à dire qui révolte, qui émeut et qui inspire le respect et l’admiration. Il importe aussi de rester vivant : quelle que soit la dureté des questions abordées, l’humour, la sensibilité, la gaieté des personnages font pousser partout la vie, comme de petites herbes folles qui courent et s’accrochent dans les anfractuosités des murs et des pierres des villes les plus étouffantes. e i c r L’histoire se structure autour des histoires de vie des quatre personnages. Chacune dévoile, son lien au travail, ses rêves, les injustices qu’elle a rencontrées et les modalités de lutte qu’elle a mises en œuvre. Le choix des personnages est arbitraire : de nombreux autres auraient pu être créés. Mais il ne s’agit ici encore pas de tout trancher : certains personnages restent flous et mystérieux (en tout cas, au moins pour l’auteur ! ). t Un enjeu important de l’écriture est d’être très différencié selon les personnages. Un autre enjeu est de lier ces histoires par un sens logique mais aussi, voire surtout, sensible grâce à des images, des mots qui se répètent ou se répondent. Afin de favoriser ce jeu d’écho et d’opposition, chaque monologue et découpé en trois ou quatre parties et mélangé aux autres. e u r M et pré s e r u ail d mais e trav i -Brosse, nt d s n Bala qui prenne nditio es co u cœur de es té. s femm cette âpre nt a e o d s s s e r e i cair isto ire à e des h eut se rédu n u c u a p ole ne la par n e e s i L ublic s le p es n a d t d partou lumière et re e d e d ut e ôt ne u, débor eux d t j e lu i s p v e té ea . L La scène s de tonali rve, un bur er r u s u e t e ymbole es de cons nt de marq s s t e oit tte obj rson r de b ue…) perme quatre pe se. u m n (u es es èq ces d e et J iblioth une b er les espa tte, Jasmin li se et de Nadja, Ro : nages . ilence S e évolu ettoie et teau, la p ts n du de mo ns pour le e g e r é a v i En m créature pr s conditio n personu de teur Cette eau dans st ce E pecta si b . s s e e le é i L t r ? op me aus inappr imple image . Elle est s n i ne o m ne s e qu’u . trouve U t e x r ? e t la e e nag perd, ble au de musiqu a la s , n e e li isp au l’oub morce et ind n le u b i à s invi sse de ba e n g li la par s é t r o comént p o x s u e sur e d ages rsonn ’énergie d tins, l’une e. e p c s Ces ité et l rs de ant Silen u e l l i b i t rn en sens qui li utre inca s e n de a n ’ l die , faire à ateau e l u la p b le contri en portant e n è sc ui, xpé ise en ne pièce q évoque l’e il. t m n e e i t va u e, la vo Cet rosse s de ménag avoir du tra es ne ble les B g i a a n l t e n a m eu B em rso de fem à chacun p res pe e invisible s mes, de e t l u o a r a t s p tou ianc ryth n de e que nd le Aucu ant, une all stures, de c e n r e i p r t rt po se e et pou travers de e repo A d’autres s e c n u ile t ce. unir a rfois, S avec distan mie : vraimen a P . s t ono le ? rder chan e rega end son aut , supportab sd s p pr ue tem ible ts, elle st-elle créd pièce, une q ue n e m o q m toire e ement de la -t-elle lors s i h e t a cet onfron r mouv ment réagir c e i n e r s e om sà ges Au d rge : c s personna tant de soin e m é tion utre met atre a nde qu’elle u q s le o à un m teront r ? ne ordon e n è c s Jasmine ne supporte ni le bruit ni l'odeur de sa cité. Elle ne veut pas de la même vie que ses parents. Elle a cherché du travail, mais avec son adresse, son nom et sa photo, pas moyen de trouver autre chose que femme de ménage. Son patron est très exigeant, mais n'est-ce pas pour la pousser au meilleur d'elle-même ? D'ailleurs il lui a permis de trouver une nouvelle famille où elle est acceptée malgré ses origines : la section FN de sa ville. Grâce à lui, c'est sûr, elle ne devait pas rester femme de ménage toute sa vie. h Nadja livre avec la vie un combat sans pitié. Infertile, elle adopte. Abandonnée par son mari, elle émigre. Sans ressource, elle affronte la honte de devenir femme de ménage en hypermarché. Confrontée à des conditions de travail qui brisent toute possibilité d'élever son enfant, elle se lance dans la grève. Trois jours durant, les femmes de ménage déversent des ordures devant l'hypermarché. Le patron est contraint de venir négocier, c'est la victoire ! Elle vit avec courage, humour, poésie. Pourtant, tant de luttes n'ont pas épargné son corps et son esprit qui partent à la dérive. istoire Rosette, elle en a connu des hôtels ! Elle avait 16 ans quand elle est arrivée à l’hôtel du Beau Soleil, des rêves de ciel, de vent et de mer plein la tête. Le sordide de cet hôtel dont les murs semblent avoir été construits avec de la crasse et l’attitude méprisante du gérant ont failli lui faire tourner les talons, mais le doux regard et l’amour de l’homme à tout faire l’ont retenue. D’une confiance inébranlable en la vie, emplie d’amour et d’émerveillement, Rosette est gaie comme un pinson et chante sans cesse. Elle s’amuse des clients de l’hôtel. Elle affronte avec bonheur l’absurdité des tâches qu’on lui impose, la vie dans la cité. Même si elle râle beaucoup, elle croit dans le travail bien fait et transmet ses valeurs et sa joie de vivre avec bienveillance. C’est dans l’hôtel où elle travaille qu’elle va croiser Nadja qui vient porter ses revendications après plusieurs jours de grève auprès d’un patron venu de la région PACA. Ce dernier n’a pas osé franchir les deniers kilomètres pour rencontrer les grévistes sur leur lieu de travail et a imposé la rencontre dans cet hôtel. Les regards de ces femmes, leur fragilité et leur détermination l’ont marquée et la confortent dans l’impérative désobéissance avec laquelle elle recrée des conditions de travail humaines. « On peut pas toujours obéir. Enfin, de toute façon si, on obéit bien toujours à quelque chose : ce qu’on a dans le crane, dans le cœur, dans la peau». Jesse, fille de femme de ménage élevée dans un quartier cossu, a toujours été profondément meurtrie par les injustices. Bonne élève, elle a pourtant été détournée du cursus scolaire par une toute petite phrase, attentionnée et cruelle « Jesse fera un très bon BEP ». Elle décide alors de se jeter dans un destin auquel elle ne pense peut être pas pouvoir échapper. Elle devient à son tour femme de ménage. Elle veut jouir de ce statut d'invisible pour observer les mœurs des hommes et des femmes des classes aisées qui se prennent tant au sérieux et gèrent et cèlent des vies avec tant de légèreté. Elle est alors témoin du comportement de harcèlement pervers de son patron et des stratégies de contournement de grève qu'il met au point en revendant l'équipe des femmes de ménages frondeuses à une autre entreprise de nettoyage. Habitée par des fantasmes de meurtre, ce personnage qui tient de Danton, de Robespierre et des sœurs Papin se demande si elle doit commettre l'irréparable pour desserrer une emprise insupportable. u d e i n g a p r m i o c o la n n o v a s s joué e r t ê r pour ptés pou s u ç a n ut nt co artie, ad ts ou to x o s ba up cles lieu ecta n tout o s, les dé ans des ion p s Les t lieu e ncontre laisir d la créat u p , e u en to ser les r ager du e chacun mment a t i a r r d favo ment pa s envies gée, not ... e a e re l l p sim . Selon a encour de théât r , s varié ublics se 'écriture d p des 'ateliers d tour ter t por s, u e v oir iste on N tre d'art les v a s S n ie du t la renco t de tou t un n g a e es mp san ile a Co ts favori ciété civ mpagnie d plus n s la co ui re a so proje des urs de l ème de ape et q hammam l e c s e d'act s. L'emb té qui dé e dans le où l'on s n u , s ic publ it de bea . Il s'utili orps nus rtage so x u c a prod plus dou e et de ante, p s g , i a u a bea e métiss ute, pl e c rtir d lieu d ntre, dis tions. a p o o ar sà renc é, ses ém truit fs, puis p s s n t o i delé ecti nt c intim s so ls et coll blics, mo es. e t x u te ue tr i, les s, individ rtes de p s rencon s n i e o A de ce tes s ignag témo avec tou fonction n s tagé odelés e m et re L 2 0 1 2 - 1 0 1 3 CRÉATION DE BALAI-BROSSE Mise en scène en tandem : Delphine Dubois Fabing, Nicolas Prugniel Ecriture : Delphine Dubois Fabing Jeu : Camille Pasquier, Delphine Dubois Fabing Scénographie : Ameline Dienot Costumes : Marylin Messina Création lumière et photos : Karim Houari 2013 CRÉATION D’UN RÉCIT COÉCRIT AVEC DES FEMMES EN SITUATION DE PRÉCARITÉ. 2014 CRÉATION DE PLEXI spectacle autour des call centers Delphine Dubois Fabing collabore comme comédienne à de nombreux projets de théâtre « classique » suite à un cursus d’études théâtrales à Strasbourg (Un mot pour un autre, Tardieu-JJ Megel-, J'y suis j'y reste, Valmy-Vial, Les Fourberies de Scapin, Molière-JL Falbriard, Le Kafteur; Stabat Marter, Bisson-F Olivarez, ) et ligue d'improvisation. En 1994, elle participe à l'expérience menée par Armand Gatti et l'équipe de la Parole Errante à Strasbourg : la création d'un spectacle avec cent personnes en insertion (chômeurs longue durée, SDF, personnes sortant de prison...), sur le thèmes des mathématiques quantiques, des paradoxes philosophiques et mathématiques, du soufisme, du génocide des mayas quiche. Au terme d'une année, une performance de trente-six heures réparties sur trois jours est créée. Dans ce projet, Delphine Dubois Fabing accompagne un des groupes de « loulous » sur les techniques de jeu et de mise en scène et intervient comme comédienne. Puis, elle met en scène crucifixion métis d'Armand Gatti et part au Zaïre découvrir le fonctionnement des systèmes tortionnaires. Suite à ce voyage, de nouveaux désirs d'implication naissent, qui prennent corps dans des projets humanitaires (Mozambique, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Djibouti). Puis c'est encore de nouvelles rencontres et de nouveaux projets menés en France, sur l'accès aux soins des personnes vivant en foyer de travailleurs migrants, avec des femmes des quartiers ZUS, etc, et le constat récurant du besoin de mettre des mots sur ces maux. De 2008 à 2012, Delphine Dubois revient au théâtre au travers de collaboration (jeu et écriture) avec Nicole Vautier, les Petites Utopies et le Vox International Théâtre. Elle suit différents stages (formateur théâtre avec J.-L Moisson, conte avec Abou Fall), participe à un projet de théâtre à destination d'adultes et d'enfants polyhandicapés et joué en institution (Pour faire un bon chaperon, J.-L Moisson). Puis elle rencontre Nasser Djemai qui l'incite à créer à partir de ses textes. En 2012, elle crée la Compagnie du Savon Noir, où elle intervient comme auteure et comédienne. Camille Pasquier développe son jeu à travers un langage avant tout corporel : interprétation, danse, chant polyphonique, rythme, mime, clown, acrobatie, escrime, travail au masque, marionnette, théâtre d’objet (Formation Théâtre de l’Acte 2003, AIDAS 2005, stages). Pour avoir mis très tôt les pieds sur un plateau ou dans la rue, à la manière d’un crieur public, elle se définit souvent comme une comédienne de terrain. Un parcours de comédienne-chanteuse se dessine à travers les premières créations auxquelles elle participe. « La Flûte Enchantée», « Io, Bacchantes ! » « Persée+Andrômède », « U-topie », « Kabaravan ». Elle a croisé notamment sur son chemin Michel Matthieu, Carlo Boso, Pascal Arbeille, Fabrice Melquiot, Norman Taylor, Stéphane Géoris, Christian Carrignon et Katy Deville, David Goldworthy, David Gladwell, et Nasrin Pourhosseini. En parallèle de son métier de comédienne, Camille a également réalisé un travail de médiation culturelle pour initier le projet « Parole de p’tit Brun ! » au Vox International Théâtre. Cette vaste entreprise visait à rassembler des participants les plus variés autour du thème de l’autogestion. Les MJCs, maisons de quartiers, bibliothèques, éducateurs, etc. ont été des interlocuteurs afin de rassembler les habitants vers un événement commun, vecteur social fort et fédérateur. Très impliquée dans Carré Brune, Cie d’Acétés et le Vox International Théâtre, ces compagnies ont été ses ports d’attaches avant qu’elle n’engage en 2010 une aventure en solitaire, dans une forme radicalement différente de tout ce qui lui avait été proposé. « SoloS », est un spectacle ludique au sujet de la solitude dans lequel elle explore la manipulation d’objets à travers un personnage très organique emprunt d’une légèreté à toute épreuve. Camille se plaît à développer des projets qui différent par leurs styles et leurs propos. Aujourd’hui c’est le texte Balai-Brosse qu’elle désire défendre. Partition ambitieuse dont la forme l’attire pour son exigence artistique et dont le sujet touche à la nécessité d’être porté sur scène. Delphine et Camille se rencontrent au sein du Vox International Théâtre en 2011, autour de témoignages, d’écriture et de jeu. Leurs convictions communes et affinités artistiques les amènent à réaliser ensemble cette première création de la Compagnie du SavonNoir. Nicolas Prugniel Nicolas Prugniel suit une formation au conservatoire d’art dramatiques de Grenoble (théâtre, chant, danse) et participe à plusieurs stages de technique de théâtre d’effigies (clown, masque, marionnette). Après l’obtention de son DET, il forge son expérience de comédien en se confrontant à plusieurs compagnies et metteurs en scène. Il débute en tant que comédien avec la Cie le silence de la pythie (Calderon de Pasolini) et le Chapiteau théâtre (Oscar et la dame rose, Noce chez les petits bourgeois). Depuis 2006, il participe à la création de plusieurs spectacles avec la Compagnie du théâtre du Réél. Ces créations collectives s’appuient sur des textes d’auteurs contemporains ou construits à partir d’improvisations. Elles mêlent le théâtre d’objets, le chant, le mime, le clown, la marionnette, la danse. Une démarche particulière est développée autour de chaque spectacle (Arthur, La bonté en passant, La Bonne Âme de Sezouan, Laboratoire catastrophique, On n’est pas innocent par hasard). Depuis 2010, il s’associe aux projets du Vox International Théâtre en tant que comédien-chanteur (U-Topie). Il collabore à la formation technique, à la direction d’acteurs et à la mise en scène pour le spectacle « les 10 ans du Coléo » à Pontcharra ainsi que pour Paroles de petits bruns, impliquant une centaine d’amateurs. Depuis 2007, il développe sa pédagogie sur la base de techniques théâtrales, de capoera et de Qi Gong auprès de différents publics (scolaires, IMPro, Association des Paralysés de France, adultes amateurs, hôpitaux, formations en entreprise,...). Il est aussi formateur dans des stages de théâtre d’effigies et de formation professionnelle/ direction d’acteurs proposés par le Théâtre du Réel. En 2012, il participe à la création du spectacle Balai-Brosse en tant que directeur d’acteur. Ce projet s’inscrit dans la continuité de son parcours professionnel, et de ses engagements sociaux et politiques. découvrez un extrait vidéo sur notre site web pag n ie du NO ON SAV om la c oir N n vo ens Sa 0 Eyb u d ie 832 gn ers - 3 a p om eupli bing a F 7 is C ubo 4 66 3 r La ue des P D ne 6 62 1 free.f 2r lphi 0 e oir@ free.fr :D n . t n c vo .noir. nta a s o . e C ci von a s . ie //c : p t ht Spectacle créé à L’Autre Rive | CLC d’Eybens dans le cadre des résidences artistiques 2012 - 2013 IR ai l a B sse Bro