CAHIER DES CHARGES - CADRE PLAN ACADEMIQUE DE La
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CAHIER DES CHARGES - CADRE PLAN ACADEMIQUE DE La
CAHIER DES CHARGES - CADRE Du PLAN ACADEMIQUE DE La FORMATION CONTINUE Des PERSONNELS Enseignants Éducation Orientation Année Scolaire 2016 – 2017 1 1 LE CADRE NATIONAL ET ACADEMIQUE Un plan de formation académique ne peut se concevoir, se construire et se dérouler hors des cadres qui fondent et déterminent les grandes priorités de la politique éducative. Ceux-ci sont établis d’une part par l’échelon national avec ses textes organisateurs (lois, réformes, orientations annuelles) et d’autre part par l’échelon académique qui prend en compte le contexte particulier de son territoire, ses caractéristiques économiques, démographiques, historiques, sociales et culturelles, pour mettre en œuvre le plus efficacement possible les obligations qui s’imposent à tous. Le cahier des charges de la formation continue des personnels enseignants, d’éducation et d’orientation pour l’année 2016-2017 s’appuie en conséquence sur : Les priorités nationales telles qu’elles découlent de la loi d’orientation et de programmation de la refondation de l’école de la République et qui donnent lieu, par courrier du Ministre de l’éducation nationale aux Recteurs d’académie en date du 18 novembre 2014, à codage spécifique dans l’élaboration des dispositifs inscrits à l’ensemble des plans académiques de formation continue du premier comme du second degré. Les priorités académiques telles qu’elles s’ordonnent dans le projet académique 2013-2017 élaboré par le Recteur de l’académie de Nantes. Organisé autour de quatre grandes ambitions qui reprennent et explicitent les valeurs républicaine et citoyenne de liberté, d’égalité, de laïcité et de solidarité, le projet académique vise à faire de l’égalité des chances une valeur non seulement formelle, inscrite au seul fronton de nos écoles, mais une valeur réelle, inscrite dans les faits et accompagnant chaque étape du parcours de réussite scolaire de l’élève. 1.1 Loi de refondation de l’école de la République La loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation de la refondation de l’école de la République définit les priorités qui doivent permettre de redonner souffle et vitalité aux principes fondamentaux et aux valeurs communes de l’école et de la République. Une réciprocité dynamique doit ainsi permettre de renouveler, dans un même geste refondant leur sens, l’école par la République et la République par l’école. À cette fin, il est essentiel que le travail éducatif et pédagogique des différents acteurs et partenaires du système éducatif propose à chaque élève, en tenant compte à chaque fois de son contexte familial, économique, social et culturel, un véritable parcours de formation, à la fois continu et progressif, ce qui suppose un accompagnement personnalisé et un suivi d’évaluations ayant elles-mêmes une valeur formatrice pour l’élève. Par le biais de la formation continue des personnels enseignants, d’éducation et d’orientation, c’est donc l’amélioration de la mise en œuvre d’un tel parcours de formation pour chaque élève, et par là l’efficience de l’égalité des chances de réussite pour chacun, que se doivent de proposer, comme visée essentielle, tant les plans nationaux de formation que les plans académiques. 1.2 Les priorités nationales Le courrier de la Ministre du 3 février 2016 aux Recteurs d’académie précise ainsi, pour l’année scolaire 2016-2017 les priorités qui, en aidant à l’élaboration de la formation continue proposée aux personnels enseignants, d’éducation et d’orientation, dès leur entrée dans le métier et tout au long de leur carrière, doivent permettre de réaliser les objectifs suivants tant pour le premier que pour le second degré : 2 Premier degré Second degré Formation en alternance des nouveaux enseignants à la culture professionnelle commune aux métiers du professorat et de l’éducation et valorisation de l’accompagnement par les tuteurs et la formation de formateurs Formation en alternance des nouveaux enseignants à la culture professionnelle commune aux métiers du professorat et de l’éducation et valorisation de l’accompagnement par les tuteurs et la formation de formateurs Accueil et scolarisation des enfants de moins de trois ans : les missions de l’école maternelle Orientation de l’élève au collège et au lycée : parcours Avenir, Bac – 3, Bac + 3 Appropriation des nouveaux programmes pour le cycle maternelle Prévention et lutte contre le décrochage scolaire Maîtrise des savoirs fondamentaux à l’école, appropriation des nouveaux programmes dont l’enseignement moral et civique ; évaluation des acquis des élèves dans le cadre du socle commun de connaissances, de compétences et de culture Appropriation des nouveaux programmes dont l’enseignement moral et civique ; évaluation des acquis des élèves dans le cadre du socle commun de connaissances, de compétences et de culture Accompagnement du dispositif : « plus de maîtres que de classes Réforme du collège, nouvelle organisation, mise en place des nouveaux enseignements (EPI, accompagnement personnalisé), pratiques pédagogiques (différenciation, démarche de projet) Transmission des valeurs de la République : lutte Transmission des valeurs de la République : lutte contre les discriminations, éducation à l’égalité contre les discriminations, éducation à l’égalité entre les filles et les garçons, parcours citoyen, entre les filles et les garçons, parcours citoyen, éducation aux médias et à l’information éducation aux médias et à l’information Réussite éducative : rythme scolaires, activités pédagogiques complémentaires, élèves en situation de handicap, accueil des élèves allophones Mise en place des dispositifs en faveur de la réussite éducative : élèves en situation de handicap, accueil des élèves allophones Prévention de la violence : climat scolaire, gestion de classe Prévention de la violence : climat scolaire, gestion de classe Mise en place du parcours d’éducation artistique et culturelle de l’élève Mise en place du parcours d’éducation artistique et culturelle de l’élève Plan numérique à l’école primaire : évolution des pratiques, ingénierie de l’accompagnement, la formation ouverte à distance (FOAD) Développement des usages du numérique dans les établissements et formation ouverte à distance (FOAD) Mise en place du conseil école collège, mise en place du cycle 3 Amélioration de la continuité des apprentissages du primaire au secondaire : liaison école/collège, mise en place du cycle 3 Cette présentation des priorités nationales accroît la lisibilité de la profonde unité des objectifs éducatifs et pédagogiques poursuivis par le premier comme par le second degré, en leur assignant un nombre égal de priorités et en formalisant ces priorités de manière à rendre explicite une correspondance terme à terme entre chacune d’entre elles. La présentation en tableau permet ainsi de mettre en évidence la cohérence des fins poursuivies qui convergent bien toutes vers la mise en place des conditions permettant l’effectivité d’un parcours à la fois continu, progressif et personnalisé de formation pour chaque élève, du premier cycle de l’école maternelle et primaire au premier cycle des universités. 3 Une vision synthétique des différentes priorités permet également de dégager les différentes étapes d’un tel parcours, assurant : la continuité interne au processus de formation tout au long du premier degré (liaisons inter-cycles de l’école maternelle à l’installation des conseils école/collège), la continuité inter-degrés à travers les liaisons école/collège, collège/lycée, et enfin entre lycée et université à travers le double rappel : - de la vocation des écoles et des collèges à travailler de concert à la mise en œuvre d’un premier grand temps de formation et d’éducation assurant les savoirs fondamentaux et la maîtrise personnalisée d’un socle commun de connaissances, de compétences et de culture - de la vocation des lycées et de l’enseignement supérieur à œuvrer ensemble à la mise en place d’un second grand temps de formation (Bac–3/Bac+3) assurant à l’élève, quelle que soit la voie, série ou filière qu’il poursuit, un niveau de qualification toujours croissant favorisant ainsi pour chacun une meilleure réussite et une meilleure insertion sociale et professionnelle. Cette double vocation intègre le souci de favoriser, à travers la reconnaissance en acte de l’égale dignité des voies et des séries, l’ambition de tous les élèves à la poursuite d’études permettant un haut niveau de qualification, à travers notamment la poursuite des réformes (lycée professionnel, lycée général, collège) avec, pour le collège et le lycée, la mise en place du parcours avenir. Elle implique simultanément une lutte constante et résolue contre toute sortie sans qualification du système scolaire, ce qui exige que l’accent soit mis sur la prévention de l’illettrisme et du décrochage scolaire, et de façon générale, une meilleure prise en compte des liens qui unissent les dimensions éducative et pédagogique dans le parcours et la vie scolaire de l’élève. 1.3 Le projet d’académie 2013-2017 Le projet d’académie 2013-2017 élaboré par le Recteur de l’académie de Nantes constitue le cadre de travail de l’ensemble des acteurs de l’académie, en collaboration avec les collectivités, les associations, mais également avec les parents et les élèves. Comme indiqué un peu plus tôt, le projet d’académie vise à inscrire dans les faits les grandes priorités nationales en les ajustant au plus près de la complexité et des spécificités des territoires, et ainsi à donner chair et corps aux principes qui les animent. La structure même du projet d’académie manifeste de manière explicite ce souci de tisser au plus près le projet républicain de l’école et les valeurs qu’il incarne à la réalité des contraintes, mais aussi des potentiels du territoire et de ses acteurs : organisé autour de quatre grandes ambitions ou priorités qui sont autant de valeurs cardinales de l’école de la République, le projet d’académie les décline chacune en trois grands thèmes avant de les traduire en objectifs et en actions, les premiers formant la trame des actions à mener concrètement tout au long de la durée du projet. Le tableau suivant, centré sur les ambitions avec leurs thèmes et objectifs respectifs, en fournit une illustration. Il reprend les orientations du projet académique telles que définies dans la feuille de route établie à mi-parcours de ce projet académique : 4 REUSSITE « conforter la réussite de tous les élèves » Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture Les parcours bac-3 à bac+3 L’école numérique et l’innovation Travailler la pédagogie de la nouvelle organisation du temps scolaire à l’école. Mettre en œuvre la réforme du collège (pédagogie, organisation) en lien avec les écoles (binôme conseiller pédagogique de circonscription– référent cycle 3 au collège) et la nouvelle évaluation des élèves. Mettre en œuvre la carte académique des langues vivantes. Accompagner la montée en puissance des trois dispositifs de la refondation : “plus de maîtres que de classes”, “accueil des 2-3 ans”, “conseils écoles-collège”. Accompagner, par le conseil, les stratégies pédagogiques à conforter et les organisations liées aux marges d’autonomie des collèges. Élaborer un guide pour la mise en œuvre des “parcours”. Poursuivre l’action spécifique sur la maîtrise du langage “des mots et des choses” et créer un “défi mathématiques ” autour du cycle 3. Mettre en œuvre le dispositif “la seconde GT, j’y suis prêt ; on m’accompagne et j’y vais”. Relancer la dynamique de l’orientation active en développant le conseil anticipé en classe de première. Poursuivre l’accueil des bacheliers professionnels en STS et les accompagner de manière à conforter leur réussite. Accentuer la dynamique de poursuite d’études des bacheliers technologiques en IUT par un travail renforcé avec les élèves et leurs familles. Mettre en cohérence l’ensemble des actions conduites pour encourager l’accès des élèves de milieux défavorisés aux études supérieures en insistant sur l’égalité filles-garçons. Mettre en cohérence l’ensemble des actions conduites pour encourager l’accès des élèves de milieux défavorisés aux études supérieures en insistant sur l’égalité filles-garçons. Accompagner un large développement du numérique par une production accrue de ressources et la formation aux usages. Implanter largement le dispositif e-primo et l’accompagner par la formation nécessaire. Accompagner les établissements connectés. Développer l’éducation au numérique responsable et à l’éthique des réseaux sociaux. Refondre l’espace pédagogique du site académique pour en faire un lieu réactif de ressources pédagogiques, complémentaire des sites nationaux. Créer une carte interactive des expérimentations et innovations. INSERTION : « favoriser une insertion réussie dans la société » L’insertion professionnelle L’insertion citoyenne Accompagner la mise en place du “Parcours Avenir” en insistant plus particulièrement sur l’égalité filles-garçons. Poursuivre la mise en œuvre du Service Public Régional d’Orientation. Proposer une offre de formation qui renforce l’insertion des jeunes : revaloriser pédagogiquement le CAP, renforcer les pôles de qualification de niveau V et élargir la mise en place des pôles métiers de niveau IV. Développer les passerelles entre types de formations. Valoriser les lycées des métiers et les campus des métiers et des qualifications. Mettre en place les pôles de stages. Conforter un réseau de GRETA complémentaires et réactifs ainsi que le réseau des CFA EN. Conforter la dynamique engagée par la mobilisation pour les valeurs de la République. Finaliser un vade-mecum sur le projet éducatif des établissements et accompagner la mise en œuvre du parcours citoyen. Poursuivre le travail organisé au sein du comité académique d’éducation à la santé et à la citoyenneté CAESC (éducation à la laïcité, groupe climat 5 L’insertion par la culture et l’ouverture internationale scolaire, prévention du harcèlement…). Poursuivre l’ouverture des classes à Projets d’Éducation aux Médias et des classes “Défense et sécurité globales”. Former des formateurs pour développer le PSC1. Doubler le nombre des labellisations E3D. Engager une action forte de prévention contre les addictions (toxicomanie, alcoolisme, réseaux sociaux …). Développer le partenariat, principalement avec la DRAC et les collectivités, sur la base de la cartographie culturelle académique incluant la culture scientifique. Développer le magazine culturel (culture artistique et scientifique) de l’académie “Artéduc” et valoriser ce magazine. Accompagner le vade-mecum des échanges internationaux par des actions de formation. Développer le projet “Phileas Fogg” pour l’ouverture européenne des collèges. Poursuivre le projet “Mobilangue” pour la formation linguistique des enseignants de disciplines non linguistiques. SOLIDARITE : « ne laisser personne au bord du chemin » La personnalisation des parcours La prise en compte des besoins spécifiques La prévention de l’absentéisme et du décrochage Accompagner la réforme de l’éducation prioritaire, en insistant sur la relation avec les familles. Accompagner la mise en œuvre du décret du 18 novembre 2014 relatif au suivi et à l’accompagnement pédagogique des élèves. Produire des ressources pour aider à la mise en œuvre de l’accompagnement personnalisé dans le cadre de la réforme du collège. Poursuivre la mise en place d’Ulis en lycée professionnel et veiller à l’insertion professionnelle des élèves. Veiller à une réelle inclusion des élèves relevant des dispositifs Ulis dans les classes de l’établissement. Conforter les unités d’enseignement “Autisme” en maternelle dans chacun des départements. Harmoniser, entre départements, les protocoles d’accueil et de suivi des élèves nouvellement arrivés et des enfants de familles itinérantes. Accompagner la mise en œuvre d’un “Parcours Santé” dans les établissements et la scolarité à domicile des enfants malades. Créer des ressources pédagogiques à destination des enseignants de Segpa et accompagner la mise en œuvre de la circulaire du 28 octobre 2015 relative aux Segpa. Mettre en œuvre le plan de prévention et de lutte contre l’absentéisme et le décrochage. Conforter le fonctionnement d’une cellule de veille dans chaque établissement et veiller à la formation des enseignants référents. Organiser chaque année la journée “Prévention de l’illettrisme par la maîtrise des langages” en lien avec la lutte contre le décrochage scolaire. Développer les actions des Pôles d’Insertion de l’Académie de Nantes (PIAN). Ouvrir des dispositifs “lycée de la nouvelle chance” en Loire-Atlantique et en Vendée afin que chaque département en soit doté. COOPERATION : « travailler ensemble pour la réussite de tous » Le soutien aux écoles et aux établissements par le conseil et l’évaluation Relancer la démarche d’auto-évaluation + évaluation externe des écoles et des établissements notamment en prenant appui sur l’outil “Qualéduc”. Conforter les dialogues de gestion préparatoires à la rentrée et y intégrer l’attention portée aux familles en grande pauvreté. Faire du projet d’école un instrument de dialogue pour mieux accompagner l’équipe pédagogique. Faire du contrat d’objectifs un instrument de dialogue pour aider au pilotage de l’établissement et mieux accompagner l’équipe pédagogique. Intégrer au contrat d’objectifs la dimension “grande pauvreté et réussite 6 scolaire”. Le soutien à l’engagement des personnels Le développement partenariats des Faire de l’école ou de l’établissement un vrai lieu de formation pour les professeurs stagiaires. Former et accompagner les personnels tuteurs. Poursuivre l’accueil de l’ensemble des personnels (stagiaires ou arrivant dans l’académie). Renforcer l’inter catégorialité dans les formations et, pour l’encadrement, entre personnels de direction, d’inspection et d’encadrement administratif. Prendre en compte les préconisations du rapport “Grande pauvreté et réussite scolaire” dans les formations. Favoriser une gestion et un accompagnement plus individualisés des carrières. Renforcer les liens entre les personnels des services académiques et ceux des établissements et notamment systématiser le séminaire des services académiques. Poursuivre le dialogue avec chaque collectivité pour la mise en place du contrat d’objectifs tripartite. Conforter les formations conjointes collectivités territoriales-rectorat en direction des adjoints gestionnaires. Répertorier les actions innovantes en direction des familles, les développer et les communiquer à l’ensemble des établissements. Mettre en œuvre les préconisations du rapport “Grande pauvreté et réussite scolaire” au travers de la mise en place d’un groupe de suivi spécifique. Développer des partenariats avec la police et la gendarmerie, tout particulièrement sur la prévention des addictions, et avec la justice. Tout en reprenant à son compte l’ensemble des priorités nationales, on voit comment, à partir d’un examen des potentiels, mais aussi des points de vigilance de l’académie, le projet d’académie, tout en confortant l’élévation de l’ambition de chaque élève à la poursuite d’un parcours de réussite (de l’école maternelle jusqu’aux études supérieures) met l’accent sur la mise en œuvre des conditions de la réussite scolaire effective de chaque élève, ce qui passe par la mobilisation et la coopération de tous les acteurs et partenaires du système éducatif en direction notamment des élèves des milieux plus défavorisés, la prise en compte des besoins spécifiques et de la difficulté scolaire, dont il est essentiel d’éclairer les causes si l’on cherche à y remédier avec équité et efficacité. Une profonde unité tisse ainsi entre elles les quatre grandes valeurs et ambitions du projet d’académie : pas de réussite qui vaut sans solidarité, et donc qui exclurait, ou seulement oublierait une catégorie d‘élèves ou d’apprentis : le parcours de réussite souhaité ne saurait « laisser personne au bord du chemin » ; mais pas de solidarité non plus sans coopération ni culture commune des différents acteurs et partenaires œuvrant ensemble au même projet ; pas de réussite enfin sans le développement des capacités d’insertion, à la fois culturelle, citoyenne, sociale et professionnelle : dès lors la réussite dont il est question, scolaire mais aussi personnelle et professionnelle, se mesure à la vie accomplie d’un être libre et responsable, reconnu comme tel dans une société d’égaux et s’assumant pleinement dans sa dimension de personne. 7 2 OBJECTIFS GENERAUX FORMATION DU PLAN ACADEMIQUE DE 2.1 Le projet d’académie, pilote du PAF et point de convergence des différentes échelles de formation Le plan académique de formation concerne tous les personnels enseignants, d’éducation et d’orientation du second degré de l’académie de Nantes. À ce titre il se doit d’être un vecteur direct du projet d’académie : à cette fin le plan académique de formation 2016-2017, à l’instar de celui de la présente année scolaire, adoptera dans sa structure celle du projet d’académie, fournissant ainsi aux différents prescripteurs un cadre commun et convergent de priorisation des offres de formation. Par-delà sa propre organisation interne, le plan académique de formation doit également être en mesure de tisser les liens avec d’un côté les formations nationales, de l’autre, avec les plans départementaux de formation pour les personnels du premier degré élaborés pour leur part sous la responsabilité des IA-DASEN. Là encore la congruence de structure du plan académique de formation avec le projet d’académie doit permettre de donner lisibilité et cohérence à l’articulation de ces différentes échelles de formation. À l’échelle nationale, des formations existent dans le cadre du Programme National de Formation, d’autres sont également proposées par l’IGEN, l’ESEN, l’IFE, le CERPEP, les différents réseaux interministériels ou les grandes associations. Lorsqu’ils en bénéficient, les stagiaires de ces formations nationales, désignés par le Recteur ou le Ministère, représentent l’Académie. Les délégations sont donc constituées par les responsables académiques en collaboration avec la DAFPEN, en respectant la composition de ces délégations dans sa diversité (souvent inter-catégorielle) lorsqu’elle est explicite, mais aussi dans la mesure des contraintes budgétaires. À l’échelle départementale, le travail de collaboration étroite entre les IA-DASEN et la DAFPEN se poursuit. La mise en place d’un outil commun permettant de visualiser les priorités académiques au travers de l’ensemble des plans de formation est confortée, et un travail d’harmonisation des calendriers, notamment en vue de faciliter les liaisons inter degrés, est engagé. Cette convergence des différents plans de formation montre bien l’unité d’action dans la diversité des territoires. La convergence des calendriers permet de faire figurer des formateurs du second degré à côté de ceux du premier degré dans les actions de liaison, ce qui renforce l’implication de tous les enseignants dans ces travaux et donc leur plus grande efficacité. La codification des actions du plan académique de formation suit les priorités du projet d’académie et a été actualisée suite au travail engagé à mi-parcours et à la rédaction de la feuille de route pour les deux années à venir. Cette codification est détaillée dans la page suivante. 8 Priorités R1 Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture Priorités intitulés brefs Nomenclatures objectifs PAF Socle Code - renforcer les liaisons inter-cycles et inter-degrés - maîtriser le socle et les apprentissages fondamentaux ; évaluer les compétences - conforter l’apprentissage des langues avec la nouvelle carte des langues - accompagner la réforme du collège - RA RB RC RI R2 Les parcours bac-3 / bac+3 bac-3 / bac+3 - développer et harmoniser les compétences attendues au - RD lycée et dans l’enseignement supérieur - liaison lycée général et technologique/université - RE - valorisation voie professionnelle et liaison bac pro/BTS - RF R3 L’école numérique et l’innovation Numérique / innovation I1 L’insertion professionnelle Insertion professionnelle I2 L’insertion citoyenne Insertion citoyenne - développer et mutualiser les usages disciplinaires et - RG transversaux du numérique éducatif - connaître et encourager les pratiques pédagogiques - RH innovantes - développer l’éducation au numérique responsable - RJ - accompagner la mise en place du “Parcours Avenir” en - IA insistant plus particulièrement sur l’égalité filles-garçons. - développer les partenariats (monde économique et - IB professionnel, stages en entreprise) - connaître et favoriser les procédures de formation tout au - IC long de la vie - apprendre et exercer sa citoyenneté. Conforter la dynamique - ID engagée par la mobilisation pour les valeurs de la République – parcours citoyen - apprendre à vivre ensemble, prévention de la violence et - IE gestion des conflits, laïcité. I3 L’insertion par la culture, l’ouverture internationale Insertion culturelle International - développer et harmoniser le parcours d’éducation artistique et - IF culturel pour tous les élèves - favoriser l’ouverture à l’international - IG - accompagner les réseaux de l’éducation prioritaire en - SA insistant sur la relation avec les familles. - SB - développer les dispositifs d’accompagnement personnalisé - favoriser l’inclusion des élèves en situation de handicap - SC S1 Accompagnement La personnalisation Éducation prioritaire des parcours S2 Besoins spécifiques La prise en compte des besoins spécifiques S3 Absentéisme/ La prévention de Décrochage l’absentéisme et du décrochage C1 Soutien aux établissements Établissements/ partenariats C2 Le soutien à l’engagement des personnels C3 Développement des partenariats Engagement des personnels Développer les partenariats - prendre en charge les nouveaux arrivants - mieux accompagner les élèves de l’enseignement « adapté » - diagnostic préventif et traitement du décrochage en établissement - organiser chaque année la journée “Prévention de l’illettrisme par la maîtrise des langages” en lien avec la lutte contre le décrochage scolaire. - mieux accompagner et suivre les établissements dans le souci de l’équité - renforcer l’aide au pilotage et développer les outils de dialogue - accueillir et accompagner l’entrée dans le métier - permettre et accompagner les évolutions de carrière - stabiliser les équipes en éducation prioritaire - SD - SE - SF renforcer les partenariats confiants avec les collectivités et les institutions renforcer les relations avec les familles développer les partenariats de proximité dans les domaines pédagogiques et éducatifs prendre en compte les préconisations du rapport « Grande pauvreté et réussite scolaire » dans les formations. - CF - SG - - CA - CB CC CD CE - - CG - CH - CI 9 2.2 Plan académique de formation et professionnalisation des métiers de l’enseignement et de l’éducation À côté de sa fonction de sensibilisation et d’impulsion de la politique éducative académique et nationale, le plan académique de formation a vocation à accueillir, accompagner et former les personnels enseignants, d’éducation et d’orientation dès leur entrée dans le métier et tout au long de leur carrière. En ce qui concerne l’accompagnement de la formation initiale enseignants le Plan académique de formation 2016-2017 continue de mettre d’importants moyens favorisant la réussite d’un tutorat mixte réellement partagé : Les deux rencontres entre tuteurs en établissement et tuteurs de l’ESPE doivent continuer à enrichir le lien de l’ESPE avec le terrain dont il doit se nourrir pour que la formation des stagiaires soit la plus efficace possible. Ce travail de tutorat mixte sera renforcé par l’identification des tuteurs ESPE dès la première réunion de l’année et un travail de croisement des regards plus fréquent. La formation pluriannuelle ouverte à l’ensemble des tuteurs s’enrichit d’un volet d’approfondissement qui permet à des tuteurs déjà expérimentés d’enrichir leurs compétences de formateurs. La formation certificative des formateurs académiques se met en place sur deux ans, conformément aux textes parus dans le BO du 23 juillet 2015. La mise en place de séminaires de proximité, permettant aux stagiaires de trouver dans leur bassin des réponses à leurs besoins propres, et un accompagnement pour des temps particuliers de l’année (tels que le premier conseil de classe ou les premières réunions parents-professeurs) seront développés. La formation continue quant à elle, tout en veillant à s’articuler à la formation initiale, doit accompagner chaque enseignant ou personnel d’éducation tout au long de son parcours professionnel, en recherchant le juste équilibre entre les projets personnels de formation et l’ajustement des missions aux nécessaires changements et évolutions du système éducatif. Elle doit, pour y parvenir, ne pas hésiter à user de toute la palette des offres de formation, de l’actualisation et l’approfondissement des connaissances et des compétences aux formations diplômantes ou qualifiantes (que ce soit dans le cadre de la préparation aux concours internes ou dans celui de la validation des acquis de l’expérience). Elle doit également savoir offrir un accompagnement positif et formateur aux vœux de mobilité professionnelle comme à la valorisation des compétences, y compris dans les procédures d’adaptation, voire de reconversion professionnelle. 2.3 Les axes prioritaires donnés à la formation dans l’académie 1. Continueront d’être encouragées les offres de formation qui, par-delà le nombre de journées ou de demi-journées ponctuelles, proposeront de véritables parcours de formation. Ces parcours permettent en effet d’améliorer l’offre de formation en conférant aux actions proposées : - Une plus grande personnalisation, donnant ainsi la chance à l’offre de formation de mieux répondre aux besoins de chaque personnel (en intégrant par exemple, à partir d’un diagnostic initial des compétences de chaque stagiaire, une modulation des diverses étapes constitutives du parcours complet de formation proposée). - Une plus grande continuité, en concevant entre les journées ou demi-journées étalées dans le temps de la formation des activités de mutualisation, de recherche, de production, de réflexions partagées. 10 - Une réelle progressivité, en concevant des actions annuelles, mais aussi, malgré la contrainte budgétaire, pluriannuelles, allant de la sensibilisation à l’approfondissement. Sur tous ces points, les formations hybrides sont des atouts précieux, par leur capacité à articuler présence et distance. 2. Les actions développant les liens entre les différentes disciplines seront également encouragées, et tout particulièrement les actions émanant de l’ensemble d’un collège d’inspecteurs et permettant de construire des compétences professionnelles communes ou de développer une culture partagée entre les différents membres de la communauté éducative. 3 L’ORGANISATION DU PLAN ACADEMIQUE DE FORMATION 3.1 Maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre 3.1.1 La maîtrise d’ouvrage Le Recteur est le pilote de la formation continue de tous les personnels placés sous sa responsabilité. Par délégation du Recteur, la DAFPEN exerce, notamment pour les personnels du second degré, en appui des responsables académiques, la fonction de « commanditaire » de la formation continue. Elle a en charge, en lien étroit avec l’ensemble des partenaires académiques : - la prévision et le contrôle budgétaire, la conduite de l’analyse des besoins, le recueil des demandes individuelles de formation, l’élaboration du calendrier annuel du PAF, la rédaction du cahier des charges « cadre » (orientations, priorités, organisation), la définition des objectifs de formation et la rédaction des cahiers des charges « formation » des dispositifs de formation, le choix des maîtres d’œuvre, en partenariat avec les responsables académiques, la publication des actions, la conduite des campagnes d’inscription et de validation, la décision de fermeture en cas de nécessité, la négociation et la signature des conventions, la convocation des stagiaires et l’indemnisation de leurs frais, la convocation des formateurs et l’indemnisation de leurs frais selon les modalités négociées avec les prestataires, la conduite de l’évaluation, en y associant les partenaires, la production de statistiques alimentant les tableaux de bord et permettant de piloter au mieux les objectifs de formation. Les IA-DASEN assurent la maîtrise d’ouvrage de la formation continue des personnels du premier degré. L’étude de dispositions pour faciliter la mise en œuvre et le développement de formations communes pour les personnels des premier et second degrés est à poursuivre, notamment en matière de liaison inter-degrés, de maîtrise des savoirs fondamentaux et du socle commun, de prévention du décrochage scolaire, de continuité et de personnalisation des parcours. La DAFPEN de son côté a vocation à assurer sur tous ces points une concertation et une coordination académiques impliquant un suivi de la mise en œuvre. 11 3.1.2 La maîtrise d’œuvre La maîtrise d’œuvre des actions de formation incombe aux « prescripteurs » : corps d’inspection, conseillers techniques du Recteur, chefs d’établissement, ESPE, Universités, CANOPE et tout autre opérateur susceptible de répondre à certains besoins de formation. Il leur appartient notamment : - de mettre en œuvre les formations qui leur ont été confiées par le maître d’ouvrage, aux dates fixées, dans le respect des cahiers des charges, en assurant l’ingénierie pédagogique de ces formations, - de choisir des lieux d’accueil pour les actions de formation, - de désigner les formateurs, en accord avec la maîtrise d’ouvrage, en s’adjoignant l’expertise des inspecteurs et des conseillers techniques, d’animer les modules de formation, de participer à leur évaluation, notamment celle de fin de stage, - de participer en tant qu’expert à l’analyse des besoins et aux instances de réflexion, - de favoriser la production d’outils pédagogiques dans le but d’une mutualisation des ressources par le biais du site académique, - de produire un bilan annuel de leur activité. La DAFPEN garde la maîtrise d’œuvre d’un certain nombre d’actions venant compléter et équilibrer l’offre de formation selon ses trois missions principales : répondre aux attentes des enseignants, articuler la formation continue à la politique de GRH, contribuer à la mise en œuvre des priorités nationales et académiques. 3.2 Les formations proposées 3.2.1 Dans le premier degré Le plan départemental de formation accompagne la mise en œuvre des projets d’écoles et de circonscriptions. En cohérence avec le plan académique de formation, les dispositifs de formation sont conçus par les IA-DASEN avec la coordination de la DAFPEN. Tout en tenant compte des spécificités propres à chaque département, les priorités nationales indiquées plus haut et le premier objectif de l’ambition « réussite » du projet d’académie 2013-2017 portant notamment sur l’apprentissage des fondamentaux à l’école, la continuité école/collège et la maîtrise du socle commun, fixent le cadre des plans départementaux de formation ainsi que la condition de leur coordination entre eux et avec le plan académique de formation. 3.2.2 Dans le second degré Le plan académique de formation constitue un ensemble de dispositifs de formation diversifiés. Les actions figurant au PAF. recouvrent en effet un ensemble d’organisations multiples, certaines plus classiques ou mieux connues des opérateurs : stages traditionnels, séminaires, colloques, conférences, d’autres plus ignorées et à encourager pourtant par leur valeur accrue en terme d’offres de parcours : FOAD intégrée aux parcours hybrides, mais aussi différentes modalités de travail collaboratif (espaces d’échanges et de petites fabriques, GRAF, visites mutuelles de classes), et d’ouverture professionnelle (stages en entreprise). 12 Cette richesse de l’organisation doit être investie en permanence par l’ensemble des prescripteurs de la formation, afin d’adapter les besoins repérés aux possibilités offertes par les dispositifs du plan académique. La typologie des actions proposées croise donc différents axes. Mais on peut les classer d’abord en deux grandes catégories qui répondent, non pas d’abord à des échelles géographiques, mais à deux grands types de prescripteurs : Les actions de formation à initiative locale : Elles sont à l’initiative des prescripteurs de proximité que sont les chefs d’établissement et les équipes enseignantes, ainsi que les animateurs de bassin. Deux périmètres privilégiés leur correspondent en conséquence : l’établissement et le bassin. Pour les EPLE, elles sont organisées dans le prolongement des axes du projet d’établissement et/ou du contrat d’objectifs. Elles répondent à des besoins d’équipes pluridisciplinaires. Le bassin pour sa part a vocation à définir et à mener une politique de formation ajustant le projet d’académie au plus près de l’analyse des besoins en formation repérés plus spécifiquement à l’échelle du territoire. L’adéquation des objectifs aux contours fins de la réalité rendue possible par ces formations, mais également le fait qu’elles favorisent l’initiative des personnels, des équipes enseignantes, éducatives et de direction ainsi que l’autonomie des établissements, conduisent à continuer de soutenir les actions de proximité et l’accroissement de leur volume au sein de l’offre générale de formation. Les formations proposées par le bassin peuvent être disciplinaires ou transversales, sans oublier néanmoins que le bassin est une échelle particulièrement appropriée à la conception et la régulation des actions favorisant les liaisons inter-degrés mises en œuvre par les établissements. La réflexion déjà engagée sur ce point dans les bassins doit donc être poursuivie afin de construire un réel plan de formation de bassin dépassant la simple compilation de demandes d’actions. Ces dernières doivent être hiérarchisées et dans la mesure du possible organisées de façon pluriannuelle afin de garantir cohérence et continuité. À cette échelle comme à l’échelle académique l’idée de concevoir et de proposer de véritables parcours de formation, intégrant ou non des parcours hybrides, doit être intégrée à la réflexion générale sur les propositions de formation et sur la question de la réalité et de la durabilité de leurs effets, surtout lorsque l’on fait appel à des conférences ou des interventions dont la qualité et l’importance mériteraient qu’on songe aux moyens d’en faire des ressources de formation durables et ré-exploitables pour l’ensemble de l’académie. Les actions à initiative locale font l’objet d’une négociation regroupant l’équipe de direction, des représentants des équipes pédagogiques, les formateurs afin d’en préciser les objectifs et les contenus. Bien que n’étant pas ici prescripteurs, les corps d’inspection peuvent être appelés à expertiser ces demandes, à conseiller et accompagner les offres, en aidant par exemple au choix des formateurs. Ces actions nécessitent une procédure d’inscription collective. Les demandes sont hiérarchisées et transmises à la DAFPEN lors de l’ouverture de deux campagnes1. La délégation académique instruit, valide et met en place ces actions. La DAFPEN offre toutefois, tout au long de l’année, la possibilité pour les EPLE de mettre en place des formations de proximité dans le cadre des priorités portées par le système éducatif. Une attention particulière doit être apportée aux liaisons inter-cycles élaborées conjointement entre le premier et le second degrés (IEN, équipe de circonscription, Inspecteurs du second degré, chefs d’établissement) du fait des contraintes spécifiques à chacun des degrés impliqués. Pour favoriser la réussite de ces actions en permettant la participation de formateurs des deux niveaux d’enseignement, une synchronisation des calendriers de conception des plans de formation est à l’étude. 1 Les périodes des deux campagnes sont indiquées dans le calendrier général en dernière page du présent cahier des charges. 13 Les actions de formation à initiative académique : Elles sont à l’initiative des différents prescripteurs académiques : corps d‘inspection et leurs doyens, DAEP, conseillers du recteur, délégués et directeurs académiques, responsables des groupes académiques de pilotage, et de l’ESPE ou d’autres partenaires qui peuvent proposer des formations dans le respect du cahier des charges. Les modalités et les périmètres (de l’échelle académique à l’échelle inter-établissements) de ces actions sont variables, et doivent s’ajuster à la nature du contenu et des objectifs de formation visés pour parvenir à une optimisation dans l’usage pertinent des différentes échelles de formation. Là encore l’évolution souhaitée de la formation réellement continue vers une logique d’offre de parcours devrait permettre de concevoir des formations capables d’articuler, sur un projet annuel ou pluriannuel, plusieurs échelles de formation (sensibilisation à l’échelle académique par exemple, puis réflexions et productions mutualisées à des échelles de proximité). L’échelle académique est également laissée à disposition des prescripteurs qui ne peuvent pas organiser des actions de proximité pour des raisons tout à fait objectives (nombre d’enseignants pour certaines disciplines ; nécessité d’élargir l’expérience professionnelle mais aussi préparations aux différents concours ; procédures de reconversion ; prise en compte des besoins particuliers des élèves ; etc…) Les inscriptions à ces formations se font individuellement, collectivement ou par désignation du public cible. Enfin – et c’est un point très important si l’on veut conférer au PAF sa plus grande cohérence – prescripteurs académiques et prescripteurs de proximité, dont les formations sont d’égale importance, sont appelés de plus en plus à travailler ensemble à l’harmonisation de l’offre générale de formation centrée sur les priorités du projet d’académie. Ils sont donc vivement encouragés les uns et les autres à user de l’ensemble des échelles territoriales (de l’établissement à l’académie en passant par des regroupements en bassin ou départementaux) pour proposer des parcours de formation comportant des temps et des échelles combinés. A ces deux grandes catégories d’actions s’ajoutent enfin les actions d’animation pédagogique : les corps d’inspection en sont les organisateurs et les animateurs. Ils désignent également les participants (actions dites à public désigné). Ces actions répondent aux besoins exprimés par le système éducatif (nouveaux programmes, évolution des disciplines, procédures d’évaluation, nouveaux dispositifs, individualisation des parcours, nouvelles technologies). Là encore la diversité des modes d’organisation est à rechercher : séminaires, colloques, conférences, FOAD, stages traditionnels, périmètres de l’action, ainsi qu’une meilleure articulation avec d’une part, les actions impulsées à l’échelle des plans nationaux de formation, d’autre part, la formation de formateurs et la constitution du vivier de personnes-ressources. 14 4 DE L’ELABORATION A L’EVALUATION DU PLAN ACADEMIQUE DE FORMATION 4.1 L’élaboration du cahier des charges Le cahier des charges est rédigé chaque année pour correspondre aux évolutions des priorités nationales et académiques. Il est rédigé par le DAFPEN, proposé à la validation de Monsieur le Recteur et transmis aux différents prescripteurs et opérateurs pour que les premières propositions de formation puissent émerger. 4.2 Le recueil des besoins La DAFPEN recueille les besoins en formation au moyen d’outils qui organisent la réflexion autour des axes du projet académique. La délégation académique demande à tout opérateur de hiérarchiser ses demandes : leur mise en œuvre s’effectuera par la DAFPEN au regard des moyens qui lui seront délégués. 4.3 La négociation avec les différents opérateurs Les commissions DAFPEN/prescripteurs sont indispensables pour toutes les disciplines et domaines. Elles doivent permettre d’articuler au mieux la continuité avec les formations réalisées les années précédentes et les réorientations nécessaires prenant en compte les nouvelles priorités figurant dans le cahier des charges. Elles sont le lieu d’information mutuelle sur les contenus et les critères d’évaluation. Un temps suffisant doit être consacré à ces commissions afin d’expliciter toutes les données de la mise en œuvre et ainsi de limiter les modifications ultérieures. Une rencontre avec les animateurs (ou les bureaux) de bassin est envisagée en amont de la première campagne de recueil des offres de formation de proximité en vue de mieux faire connaître l’évolution souhaitée de la politique générale de formation, embrassant l’ensemble des échelles territoriales et concentrant l’effort de formation sur les priorités du projet d’académie. 4.4 Validation des propositions et modalités de mise en œuvre La DAFPEN examine en vue de validation les offres de formation, exprimées au travers des critères principaux que sont la prise en compte d’une part des priorités du projet académique 2013-2017, de la faisabilité d’autre part. Les demandes des partenaires donnent lieu alors à la création de dispositifs et de modules. Cette architecture permet de mettre en articulation objectifs académiques de formation poursuivis et contenus de formation. Cette phase est essentielle car elle est garante d’un Plan Académique de Formation réellement orienté par les politiques éducatives. Il convient de prévoir, pour les actions à candidature individuelle, les dates précises et les lieux des formations avant l’ouverture de la campagne d’inscription. Pour les actions à public désigné, l’ensemble des informations doit parvenir à la DAFPEN 5 semaines avant le début de la formation (délai réductible à trois semaines si l’ensemble des indications nécessaires à la mise en œuvre sont bien directement fournies aux services). 4.5 L’évaluation des formations L’évaluation est actuellement réalisée auprès des stagiaires, au terme de chaque formation, sous la responsabilité du formateur. Une évaluation mise en place par la DAFPEN sera réfléchie au cours de l’année à venir pour permettre un retour sur les formations d’une année sur l’autre dans les phases de négociation des formations. On rappellera pour finir qu’il n’est souvent de meilleur critère objectif de réussite effective d’un stage que sa capacité à voir ses contenus de formation réinvestis dans la pratique même de l’acte d’enseignement, au plus grand bénéfice des élèves. Seront en conséquence à privilégier les actions qui intègrent des moments de production et de mutualisation de ressources pédagogiques et de situations d’apprentissages directement en phase avec l’amélioration et le renouvellement des pratiques pédagogiques en classe. 15 CALENDRIER DES OFFRES DE FORMATION Février PAF Mars Formation Proximité 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 Étude du cahier 14 des charges par 15 les prescripteurs 16 17 Formulation de l’offre de 18 formation à 19 partir d’outils 20 fournis par la 21 DAFPEN 22 23 24 25 26 27 28 29 DAFPEN Responsables Chefs d’établispédagogiques sement enseignants PAF Avril Formation Proximité 1 date limite offre 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 saisie de l'offre 14 par la DAFPEN 15 et demandes de précisions aux 16 prescripteurs 17 18 19 20 21 Première 22 campagne de 23 recueil des 24 besoins 25 Formations de 26 proximité (à 27 initiative locale) 28 pour mise en 29 commissions œuvre à partir 30 d'étude de du 1er trimestre l'offre 31 PAF Mai Formation Proximité 1 2 3 commissions 4 d'étude de l'offre 5 6 7 8 9 10 11 Première 12 campagne de recueil des 13 besoins 14 Formations de 15 proximité (à 16 initiative locale) 17 pour mise en 18 œuvre à partir du 19 Commissions 1er trimestre 20 d’étude de l’offre 21 22 23 Envoi de l’offre 24 validée aux 25 prescripteurs et mise à jour de 26 l'offre 27 28 29 début de la 30 campagne d'inscription aux préparations de concours PAF 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 contrôle du PAF par les prescripteurs fin campagne concours contrôle du PAF en ligne Juin Formation Proximité PAF 1 Contrôle du PAF 2 en ligne 3 4 5 6 7 8 validation du PAF 9 par le Recteur étude des FP 10 par la DAFPEN 11 12 13 14 15 mise en ligne PAF 16 17 18 19 Croisement des 20 informations 21 avec les PDF sur 22 les liaisons 23 24 inscriptions 25 individuelles 26 27 envoi aux responsables 28 pédagogiques 29 30 Formation Proximité analyse des FP par les responsables pédagogique pour trouver des formateurs 16