Patrimoine - Ville de Dunkerque
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Patrimoine - Ville de Dunkerque
Sommaire Urgences et numéros utiles Pompiers Police SAMU Centre antipoison Centre de prévention santé 18 17 15 0 825 812 822 08 250 03 250 cahier express Un coup de pouce pour la lecture 8 Les conseils communaux renouvelés 03 28 28 08 08 Dépannages 24 h/24 EDF GDF Lyonnaise des Eaux le 03 28 24 04 00 Gardes SOS Médecins Maison médicale de garde 3 0 810 333 662 0 810 433 162 0 810 831 831 Assistance Accueil des sans-abri 115 Enfance maltraitée 119 Drogue Info Service Tabac 0 800 23 13 13 Sida Info Service 0 800 840 800 SOS Amitié 03 20 55 77 77 Discriminations raciales 114 Maison de la justice et du droit 03 28 61 52 44 Caisse d’allocations familiales 0 810 25 59 80 Centre d’information sur l’habitat 0 825 34 12 63 CROUS (logement étudiant) 03 28 23 70 76 Fil Santé Jeunes 0 800 235 236 Alcooliques anonymes 03 28 27 76 90 Alzheimer (Flandre maritime) 03 28 51 10 65 Transports SNCF horaires, info ventes, info trafic (0,34 €/mn ligne vocale, audiotel) 3635 CRICR (info routes) 0 826 02 20 22 DK’Bus Marine 03 28 59 00 78 Dunkerque Info Mairie 03 28 59 1 2 3 4 18 Expression des conseillers municipaux 22 En avant le carnaval ! 25 Coopération franco-malienne 26 L’Odyssée de Philippe Richard 30 patrimoine Petites histoires des incontournables du carnaval… 34 Trouvez votre job d’été à l’étranger 2 Magazine de la Ville de Dunkerque - N°226 - Février 2012 Directeur de la publication : Robert Serna. Réalisation : direction de la Communication de la Ville de Dunkerque (03 28 26 26 39). Rédaction : Pierre-Olivier Cayez, Marion Dufay, Aurélie Lemaire, Christophe Salengro, Sarah Alcalay. Mise en page : Hélène Geslin, Véronique Heroguer. Photo de couverture : Pierre Volot. Photos : Pierre Volot, Sarah Alcalay, sauf mention particulière ou libre de droits. Conception éditoriale et graphique : MCM Information. Tirage : 53 000 exemplaires. Prix de vente 1,52 €. Impression : Imprimerie Mordacq, Aire-sur-la-Lys. ISSN : 1261 - 856 X. Aucun article du « Dunkerque Magazine » ne peut être reproduit sans l’autorisation du comité de rédaction. Ce journal est imprimé dans le respect de la démarche Imprim’Vert qui implique : élimination conforme des déchets dangereux (fixateurs et révélateurs de plaques et films, solvants de nettoyage, solutions de mouillage usées, boîtes d’encre, cartouches de toner, etc.) ; le stockage des liquides dangereux en rétention ; l’abandon des produits étiquetés toxiques au profit de produits moins dangereux. le cahier express Aller en bus au carnaval Jusqu’au 10 mars, DK’Bus Marine met à votre disposition des services de bus pour vous rendre aux bals de carnaval. Les départs sont prévus à partir de certains arrêts de bus de l’agglomération, et les retours à 4 h, 5 h et 6 h aux arrêts de départ. Les tickets sont en vente au prix de 2 € l’aller-retour par personne. Réservations dès à présent par téléphone au 03 28 59 00 78, par Internet sur le site dkbusblog.com ou aux guichets de l’espace DK’Bus Marine, 12 place de la Gare. Patrimoine Vogue la Duchesse Anne S pectacle rare et impressionnant, le troismâts dunkerquois Duchesse Anne a quitté le port de plaisance le 13 janvier dernier pour s’offrir une petite cure de jouvence au sein des chantiers de réparation navale ARNO-Dunkerque. Au programme de cette visite de santé : carénage de l’embarcation mais aussi enlèvement partiel du béton de fond de cale. Cette intervention vise à vérifier le bon état des pieds de mât et de la structure du bateau. Pour préparer le déhalage de la Duchesse Anne dans le bassin de Commerce, un lourd travail préparatoire a été mené par les services de la Communauté urbaine en lien avec le Musée portuaire. Coordonnées par Karovert Shipping, société mandatée par le chantier de réparation navale ARNO-Dunkerque, les opérations nautiques ô combien délicates – le trois-mâts mesure 92 m de long sur 12 m de large ! – ont nécessité la présence de lamaneurs, du canot de sauvetage de la SNSM et d’un remorqueur de Boulognesur-Mer. Le trois-mâts a ensuite été placé dans la forme 5 du chantier ARNO-Dunkerque. La mise à sec s’est effectuée dans la foulée. Après trois mois de chantier, la Duchesse Anne devrait regagner son bassin d’attache courant avril. Rappelons que la Grossherzogin Elizabeth, alias Duchesse Anne, navire école de la marine allemande, est le seul voilier de cette taille visitable en France. Sorti des chantiers en 1901, il était destiné à former les jeunes cadets à la navigation à voile. Le navire a été récupéré par la France comme dommage de guerre en 1946. Racheté par la ville de Dunkerque pour le franc symbolique en 1981, sous l’impulsion de l’association des Amis de la Duchesse Anne, il est le premier bateau classé monument historique en France. Transféré en 2000 à la Communauté urbaine, il avait été entièrement rénové et ouvert à la visite en 2001.X Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 3 le cahier express Un numéro unique pour les taxis Rassemblés depuis quelques semaines au sein du groupement d’intérêt économique Cotaxi, les taxis dunkerquois disposent désormais d’un numéro d’appel unique dans la ville. En compo- sant le 03 28 66 73 00, vous bénéficierez d’un taxi dans le quart d’heure suivant votre appel. En cette période de carnaval, n’hésitez pas à faire appel à eux ! Éducation Un coup de pouce pour lire et écrire C’ est une initiative qui a déjà fait ses preuves l’an passé : mis en œuvre par l’Éducation nationale avec le soutien de la Ville et de l’Association pour favoriser l’égalité des chances à l’école (APFÉÉ) au travers d’une convention tripartite, le dispositif Coup de pouce clé a repris du service dès janvier. L’objectif est simple : permettre aux jeunes élèves de CP qui présentent des fragilités dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture d’être soutenus dans leur travail. Réunis par petits groupes au sein de clubs de lecture et d’écriture, les enfants se retrouvent quatre fois par semaine, de 17 h à 18 h 30, pour parfaire leur apprentissage. Encadrés par des enseignants, les élèves sont ainsi suivis de janvier 4 à juin. « Devant les progrès sensationnels réalisés par les enfants l’an passé, nous avons décidé de reconduire cette opération, a indiqué Joëlle Crockey, adjointe au maire à l’éducation et à la petite enfance (ici sur notre photo). « Cette année, le dispositif va concerner trente élèves répartis dans six clubs issus des écoles Lucien-Maillart, Fort-Louis, Parc Marine, Jules-Ferry et Paul-Meurisse. » Quant aux enfants concernés et leurs parents, ils ont signé un contrat d’engagement au même titre que l’ensemble des intervenants afin que ce dispositif d’accompagnement à la scolarité soit de nouveau couronné de succès. En moyenne, le Coup de pouce clé permet d’éviter l’échec scolaire précoce pour 92 % des enfants inscrits dans les clubs. X Mardyck Des projets pour 2012 R éunis début janvier à Mardyck, Gérard Blanchard, maire délégué de la commune, et Michel Delebarre, sénateur, maire de Dunkerque, ont adressé leurs vœux à l’ensemble des habitants du village. « L’année 2011 a été marquée par le renfor- cement de la coopération entre les services de la Ville, l’ADUGES et les industriels de Mardyck, à travers l’organisation de manifestations associatives ou communales », a expliqué Gérard Blanchard. « 2012 signera la réalisation de grands projets avec la transfor- Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 mation de l’ancien presbytère du village en une maison des associations. » De son côté, Michel Delebarre a souligné que « Mardyck connaissait depuis plusieurs années déjà une évolution de son site industriel. Si la fermeture de la Raffinerie des Flandres est un souvenir difficile, de nouvelles perspectives sont désormais envisageables avec l’implantation d’activités complémentaires sur le site même de Total ». La cérémonie s’est achevée avec l’annonce des résultats du concours de maisons et façades décorées.X Paris-Dakar Conférence Après le décès d’un proche Christophe Declerck contraint à l’abandon L es éditions du Paris-Dakar se suivent et ne se ressemblent pas pour Christophe Declerck ! Le Dunkerquois, qui a terminé 4e de la compétition en 2010 et 2011 au volant de son quad, n’aura malheureusement pas réussi à boucler l’épreuve cette année. Au quatrième jour du rallye-raid reliant Mar del Plata (Argentine) à Lima (Pérou), Christophe Declerck a été victime d’un problème mécanique, le contraignant à l’abandon. « C’est avec une grande déception que j’ai dû me résoudre à ne pas prendre le départ le 5 janvier. Ma déception est d’autant plus grande que ce Dakar a représenté beaucoup de sacrifices pour seulement quatre petits jours de course. Ce que 2012 m’a appris, c’est que, même avec une très bonne préparation du matériel, du pilote et de l’équipe, rien n’est gagné et que la mécanique a toujours raison ! » Il faut dire que l’édition 2012 aura été très éprouvante pour le Dunkerquois du fait de la chaleur - les températures dépassant parfois les 45 degrés ! - et du parcours qui ont sollicité beaucoup les machines et les hommes. X 4 700 m de sable 3 ont été collectés sur les digues et aux abords de la plage par le service propreté urbaine de la Ville et le Syndicat intercommunal des dunes de Flandre entre le 7 et le 23 décembre dernier. Trois fortes tempêtes avec des vents d’ouest et de nord se sont en effet abattues sur le territoire, provoquant d’importants déplacements de sable. Mathéo Da Silva signe l’affiche du carnaval L’association Aujourd’hui la vie organise une conférence sur le thème « Accompagner un enfant après le décès d’un proche » le jeudi 16 février à 20 h au Méridien. MarieHélène Habert, thérapeute familiale et formatrice de l’École des parents et des éducateurs d’Île-de-France interviendra sur ce sujet. PAF : 3 €. Musique Dernier album de Jacques Yvart Pour son trentième album, Jacques Yvart nous propose une mosaïque d’ambiances, de sons, de voyages... Intitulé « Niama niama », expression en usage en Afrique de l’Ouest qui signifie « toutes les petites choses sans trop d’importance », ce nouvel opus se compose d’une douzaine de chansons, dont six écrites en collaboration avec Joseph Moalic. Un texte de Bernard Dimey, « L’Homme et la Mer », mis en musique par Jacques Yvart, complète l’album. Disponible au prix de 16 €. Presse Le quotidien 20 Minutes à Dunkerque « Mon papa a réalisé il y a cinq ans une fresque sur le carnaval à l’Hôtel des impôts. J’ai voulu faire le même dessin. » Du haut de ses 10 ans, Mathéo Da Silva a encore du mal à réaliser qu’il est le grand gagnant du concours « Dessine ton carnaval ». Scolarisé en classe de CM2 à l’école Sainte-Thérèse, le jeune garçon qui prend depuis un an des cours de dessin à l’École des beaux-arts a choisi de représenter des personnages de carnaval inspirés des célèbres mangas japonais. Utilisant la peinture acrylique et les feutres, Mathéo a travaillé à la manière des grands peintres, debout devant sa toile. 21 300 affiches, 200 000 autocollants et 200 000 cartes postales de son dessin qui sert de support à l’affiche du carnaval 2012 vont être distribués dans l’agglomération. Près de neuf mois après le lancement de son édition nationale dans vingt agglomérations françaises, le quotidien gratuit 20 Minutes poursuit son implantation en région avec l’extension de son journal à Dunkerque. Distribué le matin aux abords des nœuds de transports urbains du côté de la gare, l’édition dunkerquoise de 20 Minutes traitera dans ses colonnes de l’actualité internationale, nationale et locale. Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 5 le cahier express Prêt à l’amélioration de l’habitat Vous êtes locataire ou propriétaire de votre résidence principale et souhaitez entreprendre des travaux de réparation, d’amélioration, d’assainissement ou d’isolation thermique ? Si vous êtes déjà bénéficiaire d’une pres- tation familiale, vous pouvez obtenir un prêt à l’amélioration de l’habitat. Renseignements auprès de la Caisse d’allocations familiales au 0 810 25 59 80 ou sur le site www.caf.fr. Sport Objectif Londres ! B ase arrière des Jeux olympiques de Londres, « le plus grand terrain de jeux » qui réunit la région NordPas-de-Calais et la province belge de Flandre-Occidentale entre dans la dernière ligne droite à moins de 200 jours de la cérémonie d’ouverture le vendredi 27 juillet. Si 50 sélections nationales sont venues s’entraîner sur le territoire eurorégional en 2007, elles ont été 180 l’an dernier et on en attend 200 cette année, dont un quart pour l’ultime phase de préparation au début de l’été. Initiateurs du projet en septembre 2005, quelques semaines après le choix de la capitale britannique par le Comité international olympique, Michel Delebarre et les élus de la Côte d’Opale ont tout lieu aujourd’hui d’être satisfaits de ce pari gagnant qui a su convaincre le monde sportif. 6 sportif Des Dunkerquois honorés M ettant à l’honneur les habitants qui se sont illustrés au cours de ces derniers mois, les Trophées Jean Bart ont réuni plusieurs centaines de personnes début janvier au Kursaal. Outre un spectacle riche en danse et en musique, les habitants ont pu découvrir les lauréats des Trophées 2012 : Serge Bagdassarian, sociétaire de la Comédie-Française, l’association Hispasec qui œuvre à la conser- vation et à la sauvegarde du patrimoine culturel, Stéphane Taniel, compositeur, le Collectif des filles du Carré de la Vieille qui a organisé un spectacle autour de Bollywood, et l’association Oceamm qui travaille à la conservation et à l’étude des animaux et milieux marins. L’Association dunkerquoise pour la lutte contre le cancer, l’association Accesourds et l’Association pour le développement du secourisme dans la région dunkerquoise ont également été récompensées pour l’ensemble de leurs actions. Enfin, plus insolite, un trophée a été attribué à la moule de Dunkerque. X La Jean-Bart sur le podium D iscipline acrobatique se déroulant sur une piste dynamique de 25 mètres de long, le tumbling demeure souvent dans l’ombre de la gymnastique artistique. En montant en décembre sur la deuxième marche du podium lors des championnats de France de division nationale II à Boulogne-sur-Mer, les tum- bleurs de la Jean-Bart comptent bien mettre en lumière leur technicité. Sélectionnés parmi l’élite des équipes françaises après seulement deux ans de présence dans les compétitions nationales et au terme de quatre mois de préparation intense sous les directives de leurs entraîneurs Olivier Bassimon et Céline Halberg, Rédouane grammé du 14 au 24 juillet. Les deux équipes françaises seront imitées par une sélection d’Amérique centrale. L’équipe de France de taekwondo prendra elle aussi le chemin de la cité de Jean Bart, tandis que les boxeuses tricolores se prépareront à Grande-Synthe. Après les Néo-Zélandais en 2011, ce sera autour des rameurs russes de découvrir en juillet le nouveau plan d’eau de Gravelines. Spor- Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 tica ouvrira, pour sa part, ses portes aux volleyeurs ainsi qu’aux équipiers de Tony Parker, désormais vice-champions du monde, auxquels il a fait une ovation l’été dernier. Ils retrouveront sous les paniers les Belges, les Tunisiens et les Australiens. Quant aux haltérophiles français, ils ont choisi la Ferme Marchand à Saint-Polsur-Mer comme camp d’entraînement d’abord en janvier puis du 11 au 23 mars. D’autres événements pourraient encore enrichir ce calendrier « dunkerquois », tels des stages et compétitions handisport ou des rencontres de football masculines et féminines. Les demandes affluent ; il y aura encore de bonnes surprises… X Aziar, Shaïm Bouhkit, Adrien Dubuis et Benoit Derckel ont ainsi réalisé des enchaînements de huit acrobaties consécutives, sans interruption ni rupture de rythme. De belles performances qui leur valent de décrocher l’argent derrière le club de Villeneuve-surYonne, mais devant ceux de Ronchin et Chenove. X Une nouvelle résidence (1) Les Jeux olympiques se dérouleront à Londres du 27 juillet au 12 août et les Jeux paralympiques du 29 août au 9 septembre. A près l’ouverture minovembre de l’hôtel B&B aux abords de la gare, un nouvel ensemble vient renforcer la capacité hôtelière de Dunkerque. Situées le long des quais face à l’Université du Littoral et au port de plaisance, les résidences All Suites Appart Hotel, intégrées dans l’ensemble immo- bilier mixte Espace Freycinet n°1, ont été inaugurées mi-décembre. Bénéficiant d’une architecture aérienne et originale en front de mer, la résidence de tourisme dispose de 126 suites entièrement équipées, dont certaines adaptées aux personnes à mobilité réduite. Ce nouvel hôtel trois étoiles possède par ailleurs des salles de réu- Football Stade Tribut Samedi 4 - 20 h USLD - Poissy Samedi 18 - 18 h USLD - Calvi Samedi 3 mars - 18 h USLD - Lille B Handball Stades de Flandres/Dewerdt Mercredi 15 - 20 h USDK - Istres Samedi 18 - 20 h USDK - Skjern (Coupe EHF) Vendredi 24 - 20 h USDK - Nantes (Coupe de France) Rugby Stade Romain-Rolland Dimanche 12 - 15 h RCFL - Laon Tourisme Tony Parker et les basketteurs français sont attendus avec impatience du côté de Sportica. Basket-ball Salle Burnod Vendredi 3 - 20 h DMBC - Calais Samedi 18 - 20 h DMBC - Le Havre Hockey sur glace Patinoire Michel-Raffoux Samedi 4 - 18 h 45 HGD - Bordeaux Samedi 3 mars - 18 h 45 HGD - Toulouse Tumbling Le handball et la natation à Dunkerque Dunkerque, pour ne citer qu’elle, accueillera du 16 au 22 juillet l’équipe de France de handball et ses homologues de Hongrie et d’Argentine. Les handballeuses tricolores pourraient également être de la partie (les 14 et 15 juillet) si elles se qualifient pour les JO à la fin mai. Le gratin de la natation française investira quant à lui la piscine Paul-Asseman, d’abord du 18 au 25 mars à l’occasion des championnats de France qualificatifs pour les olympiades, puis lors du stage terminal pro- Agenda Trophées Jean Bart nions modulables ainsi qu’une salle de sport et une buanderie. En face de l’hôtel, la résidence étudiante All Suites Study vient également d’ouvrir ses portes avec 83 appartements allant du studio au T1 confort, bénéficiant également de multiples services. X Volley-ball Stades de Flandres/Dewerdt Samedi 11 - 20 h DGL - Brive Samedi 25 - 20 h DGL - Beauvais 4 Jours de Dunkerque Recherche bénévoles… À l’occasion des 4 Jours de Dunkerque 2012, la ville de Dunkerque recherche des bénévoles pour assurer la fonction de signaleurs de course lors des étapes se déroulant à Dunkerque, les vendredi 4 et mardi 8 mai. Les personnes intéressées doivent impérativement être majeures et titulaires du permis B. Renseignements et inscriptions à la Direction des sports, avenue de Rosendaël 59240 Dunkerque. Tél. 03 28 59 00 00 ou par mail à l’adresse [email protected]. Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 7 cité Un soutien de proximité aux initiatives d’habitants 1 2 4 3 Au fil des installations dans les quartiers : Rosendaël (1et 4), Dunkerque-Sud (2) et DunkerqueCentre (3). Le conseil communal dispose d’outils spécifiques qui lui permettent de soutenir, dans chaque quartier, l’action des associations ou de collectifs d’habitants. C’est le cas du fonds d’initiative quartier (FIQ) ou, avec cette fois le concours financier du Conseil régional, du fonds de participation des habitants (FPH). Depuis 2008, les délégués communaux de Dunkerque ont ainsi apporté une aide d’un montant d’environ 143 000 € au tissu associatif et à des collectifs d’habitants dans l’ensemble des quartiers. Une politique forte qui a permis de soutenir la réalisation de plus de 266 projets aux portes de chez vous. Le nouveau conseil communal de Petite-Synthe en visite sur le site du Fort. Les conseils communa ux renouvelés 8 À mi-mandat municipal, Michel Delebarre, sénateur, maire de Dunkerque, procè de dans chaque quartier au renouvellement des conseils communaux. Répartis sur les six quartiers de la ville, les 160 délégués communaux sont autant d’hommes et de femmes désireux de s’impliquer activement dans leur quartier. Dunkerque Magazine vous rappelle leurs missions et revient sur quelques-uns de leurs travaux, réalisés ou entamés depuis trois ans. I maginés au début des années 1990 par Michel Delebarre et son équipe, les conseils communaux, instances relais entre les habitants et la municipalité, tiennent une place essentielle dans le dispositif dunkerquois de démocratie participative, qui s’est développé et diversifié depuis. Chaque conseil communal se compose au maximum de 36 délégués désignés soit par le maire, soit par les groupes représentés au Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 conseil municipal. Présidé par un délégué communal en présence du maire adjoint du quartier, chaque conseil se réunit en séance plénière au moins trois fois par an. Entretemps, les délégués communaux se retrouvent régulièrement pour travailler au sein de différentes commissions : environnement-cadre de vie, déplacements, animation, culture… Un rôle consultatif, des moyens concrets Rappelons que le rôle du conseil communal est essentiellement consultatif. Toutefois, dans chaque quartier, le conseil municipal lui délègue un budget annuel de 80 000 € pour mener à bien des projets de proximité, ainsi qu’une enveloppe financière dont la finalité est de soutenir des initiatives prises en faveur du quartier par des collectifs d’habitants ou des associations (voir encadré). Organe relais entre les habitants et les élus, le conseil communal est force de propositions et travaille évidemment en lien permanent et étroit avec les autres instances de démocratie locale. Avec les conseils de maisons de quartier, des réflexions se tissent, via notamment chaque président, membre de droit du conseil communal, faisant émerger des actions communes ou complémentaires. Les délégués sont également des membres actifs des différents ateliers de concertation qui ont été mis en place en accompagnement des divers projets de territoire développés à Dunkerque. Ces ateliers, ouverts à tous les habitants d’un îlot de vie, sont l’occasion d’informer, d’échanger, de contribuer, de participer ici à un projet de rénovation urbaine, là au projet « cœur d’agglomération », ailleurs à un projet intercommunal… À l’échelle de la ville toujours, ils peuvent encore relayer les travaux du conseil municipal d’enfants. Enfin, au niveau de l’agglomération, le président de chaque conseil communal siège au conseil de développement durable. Afin d’aider les délégués communaux dans ces nombreuses tâches, la Ville organise des séances de formation et d’accompagnement, qui se poursuivront en 2012 et 2013. Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 9 D DunkerqueGlacis-Victoire : écrire le quartier de demain D Malo-lesBains : améliorer et préserver le cadre de vie D À epuis la création du conseil communal de Dunkerque-Glacis-Victoire, les délégués communaux du quartier travaillent conjointement avec leurs homologues de DunkerqueCentre. Mixtes, les commissions leur ont permis notamment de s’intéresser au projet « Cœur d’agglomération ». Outre de nombreux aménagements en pied d’immeubles, les délégués de Glacis-Victoire ont également travaillé à l’élaboration d’une balade patrimoniale intitulée « Des rives en ville ». Malo-les-Bains, les délégués communaux cherchent à améliorer leur cadre de vie en mettant en place des projets concrets. Depuis 2003, 50 000 € par an sont consacrés en moyenne à des actions à caractère environnemental. Parmi les réalisations les plus emblématiques du quartier, la réfection du parc Malo. D Dunkerque-Centre : mieux vivre en ville À Dunkerque-Centre, les délégués communaux ont œuvré à l’amélioration du cadre de vie en s’appropriant notamment l’espace urbain. Après les travaux de la place du Palais de Justice, ils ont travaillé par exemple à l’aménagement d’un jardin partagé à Soubise. Le Jardin aux chats est ouvert aux habitants signataires d’une convention qui les autorise à cultiver des bacs de pleine terre. Parallèlement, du côté de l’esplanade Saint-Gilles, le conseil communal a financé l’installation d’un circuit de remise en forme : en libre-service, ces appareils de gymnastique permettent aux sportifs d’entretenir gratuitement leur forme. Un investissement de plus de 70 000 € réparti sur deux ans. Autant d’espaces publics revisités pour une qualité de vie sans cesse améliorée en centre-ville. D Rosendaël : les déplacements à la loupe D Dunkerque-Sud : l’esprit de la fête S A 10 u sein de la commission déplacementsaccessibilité, les délégués communaux rosendaëliens ne chôment pas ! Il y a d’abord les demandes des habitants qu’ils étudient scrupuleusement, cherchant l’amélioration des conditions de vie des riverains sans jamais oublier le sens de l’intérêt général. Depuis trois ans, la commission s’est également largement penchée sur la modification des régimes de circulation d’un certain nombre de rues. C’est le cas par exemple dans le secteur des rues Zamenhof, des Forts et des Oyats. Éclairés par les services techniques municipaux ou communautaires, les délégués communaux cherchent de plus en plus à envisager les modifications dans une approche globale : ainsi, la zone 30 km/h décidée dans le cadre du réaménagement de la rue Paul Bert sera Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 Les délégués communaux ont déterminé, en lien avec les services municipaux, le choix du mobilier de confort ainsi que les modules intégrés à l’aire de jeux du parc. Ils ont également œuvré à la modification des allées et au plan d’aménagement paysager du jardin. Du côté de la place Turenne, la réflexion des délégués a conduit à la mise en place de cédez-le-passage aux entrées de la place afin d’apaiser la circulation et de permettre aux piétons de se promener en toute sécurité. bien étendue à l’ensemble de l’îlot de vie. Un gage de cohérence et de pérennité. Outre la réflexion sur les connexions douces et sécurisées à la future véloroute voie verte, les délégués communaux ont encore travaillé aux moyens d’enrayer le stationnement anarchique et à la réfection à venir de la place des Martyrs de la Résistance. pécificité du conseil communal de Dunkerque-Sud, sa commission animation est ouverte au quartier dans son ensemble. Les associations et les habitants qui le souhaitent peuvent prendre part aux réflexions et aux débats organisés autour de l’animation des différents îlots de vie. Tout au long de l’année, délégués communaux et habitants soumettent leurs idées aux techniciens municipaux. Ils apprennent ainsi à gérer leur budget, à innover, à organiser des événements tels que le marché de Noël ou « Dunkerque en couleurs ». Ainsi, les éditions 2010 et 2011 de ces grands rendezvous festifs ont permis à un groupe de jeunes filles du Carré de la Vieille de faire partager leur intérêt pour le folklore indien. Précisons encore que la commission met un point d’honneur à voir les bénéfices de ces deux manifestations reversés solidairement au profit d’associations caritatives ou humanitaires. Questions à Daniel Lemang, adjoint à la démocratie locale Pourquoi un renouvellement des délégués communaux tous les trois ans ? Cette étape récurrente dans le rythme des conseils communaux est l’occasion d’un arrêt sur image. Il s’agit de permettre aux délégués communaux de faire une pause, de prendre du recul et de mesurer l’opportunité de prolonger ou non leur engagement, car, rappelons-le, ces habitants sont bénévoles. Certains ont choisi de poursuivre leur investissement, d’autres de s’engager ailleurs ou de vivre d’autres choses. Ce renouvellement est donc à la fois un moment de respiration et une manière de mêler continuité et nouveauté, expériences accumulées et regards neufs. Cette respiration est essentielle au maintien d’une dynamique forte au sein de chaque conseil communal et de chaque quartier. Une dynamique forte qui assure la pérennité d’un dispositif sans cesse en chantier… En effet, depuis 1989, Michel Delebarre et ses équipes ont souhaité créer et pérenniser les conditions d’une participation plurielle des habitants, d’un dialogue continu avec leurs représentants. Pour au- tant, l’exercice de la démocratie participative n’est pas facile : il faut sans cesse questionner, bousculer les habitudes, revisiter les dynamiques de démocratie locale pour éviter « l’entre soi », le ronronnement. Un exercice difficile aussi parce que l’intérêt général ne saura jamais se réduire à la somme des intérêts particuliers et par définition le plus souvent contradictoires. Le débat et la confrontation d’idées sont sains et seuls garants de l’adhésion du plus grand nombre et de la vitalité de notre démocratie. D Petite-Synthe, site pilote pour la mobilité L’ année 2011 a été particulière pour le conseil communal de Petite-Synthe puisque ses quatre commissions se sont concentrées sur un dossier mobilité qui concerne aussi bien les piétons, les cyclistes que les personnes en situation de handicap. Les délégués communaux, accompagnés de représentants d’associations, de techniciens municipaux et communautaires et de la Maison de l’environnement, ont arpenté les rues du quartier durant plusieurs mois afin de relever tous les « obstacles » à une circulation fluide sur les trottoirs et aux traversées de chaussée. Plusieurs itinéraires ont été constitués à partir d’un arrêt de bus ou d’un parking et mènent dans chaque secteur du quartier à des équipements publics : école, mairie, bibliothèque... Une cartographie précise a été établie pour chacun d’entre eux avec une gradation des difficultés rencontrées. Ces diagnostics, qui à terme pourraient être mis en 11 ligne, permettront à la Communauté urbaine et à la Ville de lister des travaux prioritaires afin d’offrir des axes sûrs aux personnes en situation de handicap, et ce quel qu’il soit. En attendant, des travaux d’urgence ont déjà été réalisés par les deux collectivités. Par cette action conjuguée, le conseil communal a fait de Petite-Synthe un site pilote du plan d’aménagement de la voirie et des espaces publics en cours d’élaboration par la Communauté urbaine. Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 Des services publics de qualité et un programme record d’investissements pour développer la ville. Conseil municipal Un budget axé sur l’investiss ement et la solidarité L 12 e conseil municipal a approuvé le budget 2012 le 30 janvier à l’Hôtel de ville sous la présidence de Michel Delebarre, sénateur, maire de Dunkerque. Ce budget qui s’équilibre à pratiquement 234 millions d’euros s’inscrit dans un contexte national très défavorable, marqué notamment par un plan de rigueur qui impacte directement les collectivités territoriales. Autant de contraintes qui ne l’empêchent pas d’être à la fois ambitieux et solidaire en affichant un niveau record d’investissement (58,7 millions d’euros) pour un recours à l’emprunt mesuré (7 millions d’euros), mais aussi en accentuant le soutien aux personnes les plus en difficulté à travers notamment une augmentation des subventions dévolues au Centre communal d’action sociale et à l’ADUGES. Côté ressources, ce budget prévoit une évolution des recettes fiscales limitée à la revalorisation nationale des bases, même si la délibération d’adoption des taux ne pourra intervenir qu’au mois de mars, les services de l’État n’ayant pas encore communiqué à la Ville tous les éléments techniques nécessaires à la procédure d’intégration fiscale impliquée par l’association de communes. Concernant la seule commune de Dunkerque, les dépenses d’équipement s’élèveront à plus de 38 millions d’euros, avec en première ligne la poursuite Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 de la restructuration du théâtre, le lancement du chantier de la Maisons des services publics au Jeu de Mail et celui de la piscine intercommunale à la lisière de Saint-Pol-sur-Mer et Petite-Synthe. * Report des crédits 2011 inclus. 5% 6% CCAS, ADUGES Interventions sociales Proximité Des nouveaux logements dans les quartiers Ce budget 2012 sera également marqué par le lancement d’un grand plan en faveur de la biodiversité qui visera à relier les différents espaces de nature par des corridors biologiques aménagés notamment le long des canaux. Le centre-ville sera progressivement transformé en zone 30, à commencer par le secteur de la Citadelle, tandis que l’aménagement des parcs publics sera poursuivi, que ce soit au Château Coquelle ou au parc du Vent. Le programme de modernisation de l’éclairage public sera accéléré avec à la clé une meilleure luminosité et des économies d’énergie. Des nouveaux logements seront construits au Banc Vert à Petite-Synthe, au Jeu de Mail, en Basse Ville, rue Paul Bert à Rosendaël, sur l’ancien site de l’ISCID à Malo ainsi qu’au Grand Large et sur le secteur Neptune, lequel verra également la réalisation d’un multi-accueil pour la petite enfance. Dans le même temps, la Communauté urbaine démarrera les travaux de construction du nouveau Fonds régional d’art contemporain Rénovation urbaine 14 % 45 % 20 % Patrimoine et développement Police municipale Quartiers Éducation Culture - Sport Animation Services publics Entretien et rénovation du patrimoine 10 % Environnement Tourisme Sport Culture Éducation DÉPENSES D’ÉQUIPEMENT : 58 677 961 €* DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 155 927 000 € (Frac) et de la passerelle piétonne qui le reliera à la digue de Mer, ainsi que la mise en place d’un nouveau pont entre le Grand Large et le port Est. Priorité à la formation et à l’insertion L’objectif de la Ville est que la croissance profite à tous à travers des politiques d’insertion et de formation volontaristes. La mobilisation DUNKERQUE : 38 140 151 € SAINT-POL-SUR-MER : 16 919 599 € FORT-MARDYCK : 3 618 211 € de tous les partenaires et l’innovation constituent les clés de cette ambition qui s’est traduite par des réalisations majeures, tel le plan 3XL qui affiche pour ses bénéficiaires plus de 50 % de retours durables à l’emploi. Ces orientations seront confortées en 2012 avec la mise en œuvre du plan de formation du terminal méthanier en partenariat avec Entreprendre ensemble et Pôle Emploi, l’intégration d’environ 250 personnes de tous âges en parcours d’insertion dans les services municipaux, la poursuite des clauses d’insertion dans les chantiers financés par la Ville et un soutien déterminé aux associations d’insertion telle CETIDE. La Ville accueillera également des jeunes en service civique pour leur permettre de se former et de s’impliquer dans des missions d’intérêt général liées à l’environnement, l’action sociale, la citoyenneté, la médiation culturelle…, tandis qu’un système d’aides au passage du permis de conduire et du BAFA récompensera ceux d’entre eux qui s’investissent fortement dans les associations caritatives. Le soutien affiché à chaque Dunkerquois en difficulté constitue une autre priorité par le biais de l’action du Centre communal d’action sociale (CCAS). Les antennes de quartier du CCAS sont plus que jamais mobilisées pour accompagner les plus démunis par des aides financières, mais aussi pour un suivi en matière de surendettement ou de prévention des expulsions de logements. De l’école à la maison de retraite En matière d’éducation, il est prévu de restructurer le groupe scolaire Bettignies-La Fontaine et d’étendre le restaurant au groupe scolaire Charles-Péguy-Jean-Jaurès à Rosendaël. Il sera également procédé au lancement d’une étude de restructuration du groupe scolaire Dessinguez à Petite-Synthe dans le cadre de l’association avec Fort-Mardyck. Au chapitre des autres priorités éducatives, on relève le développement des nouvelles technologies (kiosque Famille sur Internet pour les inscription à la restauration et en garderie…), des actions de sensibilisation à la sécurité routière, le renforcement de l’accompagnement des élèves en difficulté. Les seniors ne sont pas oubliés avec un développement des services à domicile, en particulier dans le domaine de la restauration, la réalisation d’un ouvrage « Mémoire du territoire » écrit à partir de témoignages, la construction d’un ensemble de 12 logements et de 3 maisons à Petite-Synthe et celle d’une résidence sur le secteur Neptune à proximité de la cale des Pêcheurs. Enfin, en cette année olympique qui verra plusieurs sélections nationales se préparer sur notre territoire, sachez que le programme de rénovation de la piscine Paul-Asseman sera poursuivi en 2012 et que le complexe de la Licorne sera finalisé à Malo avec des aménagements paysagers. La salle Deleersnyder bénéficiera pour sa part de nouveaux équipements pour la pratique de la gymnastique, le dispositif Sport Pass sera élargi aux familles et l’enseignement de la natation renforcé à l’école primaire. X Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 13 Concertation Pourquoi des Lettres d’information et d’échanges ? Éducation D epuis 1989, Michel Delebarre et ses équipes ont voulu inscrire profondément à Dunkerque les principes de transparence et d’information des citoyens, exigences fondamentales de la démocratie. Ainsi, chaque mois, Dunkerque Magazine et son supplément, Dunkerque Quartiers, informent les habitants sur la politique de la Ville : ses objectifs, les moyens mis en place pour les atteindre, les réalisations… Parallèlement et à chaque nouveau projet urbain, élus et techniciens Projet municipaux urbain TENTE VERTE… réengagent le t Aménagemen de la rue dialogue avec Paul Bert les habitants. Une ,, ,, concertation souhaitée en préalable des ,, chantiers qui ,, renouvellent peu à peu notre cadre de vie. Afin de poursuivre ce dialogue et de continuer à informer efficacement les Dunkerquois dans une période où d’importantes évolutions s’annoncent au cœur du centre-ville, centre d’agglomération, et dans nos quartiers, la municipalité a instauré le principe de « lettres d’information et d’échanges ». Publiées régulièrement, ces lettres, outil supplémentaire au service d’information, auront pour but d’accompagner les nombreux projets qui se développent. Relayant le travail des délégués communaux, elles seront aussi l’occasion de partager les résultats des consultations en cours et d’en informer les habitants. Vous les retrouverez périodiquement dans vos boîtes à lettres. Un outil de plus au service du « mieux vivre et agir ensemble » ! I Comment agir ensemble pour l’enfant -ROSENDAËL DUNKERQUE Dunk erque , la ville de À l’imag e de qui bouge. un quartier Rosendaël est projets se déDe nombreux la nous avons veloppent et uer à vous contin de é volont ement au fil informer efficac ement. Nous de leur avanc dans le même itons, souha ts er les résulta temps, partag ltations et vous de nos consu des points de de la diversité faire profiter de cette lettre les objectifs ent dans vue. Ce sont rez périodiquem vous que vous trouve ation, chaque public vos boîtes. Entre par écrit, aux transmettre pourrez nous document, t à la fin de ce adresses figuran sitions. Une et vos propo qui vos réactions ce dialogue d’entretenir autre façon cher. nous est adjoint LGHEM, maire AEFE ALAIN VANW AN GE N ET D'É CH NF OR MATIO LE TT RE D’I S Poursuivons ! e notre dialogu 14 Louis Lelostec, rue riverain de la 1962 Paul Bert depuis Laura Quenson, directrice de ert l’école Paul-B elle Une bonne nouv pour l’école. ndes jeux réimpla cette Avec fraîche « L’école compte; c’est tés, une résine e péposée, l’équip année 44 élèves effect if ment ue attend encore le plus faible ! » Pour dagogiq peintures depuis dix ans « de nouvelles on, le propuis, nous Laura Quens au sol ». « Et logements ns que la clôture gramme de aimerio ent « une l’ école est donc clairem « Ces d’ence inte de nous e»: végétalisée car bonne nouvell ce sont soit vivre un habitants à venir, allons encore irs de voir milieu des autant d’espo moment au le f se stabi. » Concernant notre effecti scroître. » travaux parvis de l’établi liser, voire de les pre- futur t, Laura Quenson Reven ant sur semen rs, elle se « Y aura-t-il miers chantie s'interroge : en plus « On a fait dit satisfaite : stationnement pas nous du dans la attention à ne de celui prévu Ville la pour nt ? C’est importa perturber comme s. » e lors des rue parents d’élève s'y était engagé les » toires. réunions prépara e que j’ai vue, La première chos nt trottoirs allaie c’est que les t essentiel pour être élargis. C’es piétons. des rité la sécu j’ai venir, l’imdes travaux à rénore dans le Paul Bert soit supplémentai s que Lelostec passe parents se rité des riverain quartier », Louis vée : « Pour les d’une zone nnés, une piste que l’architecture L’instauration t à pied à l’école, lication questio m poserait plus relève paraît har- rendan 150 30 et la multip important. » du programme piéton s de qu’elle n’en craignait c’est des passag es de problèmes monieuse : « On gros selon Louis d’un » eront, ntation entraîn résoudrait. diminution bienveil- l’impla Enfin, il émet le Lelostec, une !» Accueillant avec bloc à logeQuant . le projet de que, dans le cadre de la vitesse e : « pour lance « un foyer de vie souhait la piste cyclabl la majo- ments, moi comme pour Janvier 2012 Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 Un nouveau portique a été livré en novembre dernier au terminal céréalier pour faire face à un trafic en plein développement. © Dunkerque Port. Économie Le formidable rebon d du port I l y a un an, à la même époque, les responsables de Dunkerque Port n’en menaient pas large. La crise économique, marquée par un ralentissement du commerce international, laissait poindre de gros nuages sur les darses dunkerquoises. Qui plus est, le port devait faire face à la fermeture de la raffinerie Total qui représentait il n’y a pas si longtemps 18 % de son trafic. Douze mois plus tard, le port de Dunkerque affiche 47,5 millions de tonnes de marchandises transitées en 2011, soit une progression de 11,2 %. Outre cet excellent résultat rehaussé par le fait qu’il a pris des parts de marché à quasiment tous ses concurrents, il peut envisager l’avenir avec un certain optimisme. Ainsi, le futur terminal méthanier, en construction au port Ouest, sera source de croissance à plus d’un titre lorsqu’on sait que Dunkerque pourrait devenir une « station-service » en combustible GNL (gaz naturel liquéfié) pour les cargos croisant dans le détroit. De même, le projet d’aménagement de deux nouveaux bassins - Baltique et Pacifique - validé par nstaurer une nouvelle relation entre les parents et les professionnels de l’éducation (enseignants, animateurs de maisons de quartier ou associatifs) en vue de la réussite scolaire et de l’épanouissement de l’enfant, tel est le projet mené conjointement par la Maison de l’éducation (1) et la Caisse d’allocations familiales du Nord. Un groupe expérimental de travail a été créé avec des représentants des parents d’élèves, des techniciens des maisons de quartier et des enseignants des écoles dont la majorité des effectifs sera scolarisée au collège LucieAubrac à Petite-Synthe. Une première réunion organisée en novembre en présence de Loïc Cloart, directeur de l’Instance régionale d’éducation pour la santé (IREPS), a permis de faire le point sur les attentes des professionnels vis-à-vis des parents et vice versa, et sur ce que chacun pense pouvoir apporter à l’autre. Cette formationaction s’est poursuivie le 17 janvier au collège Lucie-Aubrac. Parents et enseignants ont centré leur réflexion sur les temps de rencontre trop peu nombreux au goût de certains, en particulier en école élémentaire. Il a été question de disponibilité des uns et des autres, mais aussi de commu- nication pour développer une relation de confiance. Cette réflexion qui se poursuivra tout au long de l’année connaîtra une nouvelle étape le 13 mars. Elle débouchera à terme sur des propositions qui seront transmises à un comité de pilotage composé de responsables de l’Éducation nationale, de la Ville, de la CAF, de l’ADUGES…, avec l’espoir qu’elles puissent contribuer à renforcer des liens entre les différents acteurs de la communauté éducative du territoire. X a enfin décollé l’an dernier présente des perspectives de développement rapide et régulier liées à l’ouverture de nouvelles lignes, tandis que le port se lancera à la conquête de trafics de céréales dans la région Champagne-Ardenne, qui seraient acheminées sur notre littoral par trains ou péniches. sultat satisfaisant compte tenu de l’arrêt provisoire des hauts-fourneaux de Lorraine. Dunkerque Port, qui affiche un fort partenariat avec la Communauté urbaine, n’entend pas s’endormir sur ses lauriers en présentant un programme d’investissements de 96,8 millions d’euros, dont une large majorité sera consacrée aux travaux portuaires du terminal méthanier. Il est d’ailleurs prévu que les deux tiers de ce chantier soient bouclés à la fin de l’année. Il en ira de même pour les études techniques des bassins Baltique et Pacifique. 2012 verra également l’achèvement des travaux de prolongement du terminal multivrac et de l’extension des terre-pleins du terminal SGD. Une enveloppe de 3,2 millions d’euros sera dévolue aux dessertes ferroviaires, en particulier pour le paysagement et l’électrification du barreau de Saint-Georges. Par ailleurs, en fonction des crédits alloués par l’État, le budget d’investissement sera abondé de 3,3 millions d’euros pour le confortement de la digue des Alliés. X Le terminal méthanier en ligne de mire Le trafic conteneurs a décollé l’an dernier au port Ouest. © Dunkerque Port. l’État à l’automne dernier devrait booster les trafics conteneurs et vrac à la fin de la décennie. En outre, le port de Dunkerque est toujours candidat à un projet d’éolien offshore avec une belle carte à jouer dès 2012. À plus brève échéance encore, le terminal à conteneurs qui En attendant, les satisfactions sont légion quant aux évolutions de trafic enregistrées en 2011 : + 26 % pour les conteneurs ; + 16 % pour les céréales, ce qui hisse Dunkerque sur le podium des ports français en la matière ; + 49 % pour les hydrocarbures malgré la fermeture de Total ; + 18 % pour les charbons grâce à une bonne activité de la centrale thermique en Grande-Bretagne… Les marchandises diverses sont elles aussi à la fête en affichant une hausse de 9 % à 15,7 millions de tonnes, avec un trafic roulier en progression globale de 5 %. Quant aux minerais, le volume traité est identique à celui de l’année 2010, ce qui constitue un ré- (1) La Maison de l’éducation est située au Banc Vert à Petite-Synthe. Elle est cogérée par la Ville et l’Éducation nationale. Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 15 Lecture publique Des animations pour les enfants Le réseau des bibliothèques de Dunkerque vous invite à découvrir « Et patati et patata », un programme d’animations gratuites à destination des enfants de 6 mois à 12 ans dans l’ensemble des quartiers. Lecture, cinéma et musique, mais aussi jeux et ateliers divers sont proposés aux petits Dunkerquois accompagnés de leurs parents. Cette année, l’Asie est à l’honneur avec la présentation de l’œuvre de Katsumi Komagata à la bibliothèque de Dunkerque-Centre jusqu’au 29 février. Le travail de cet artiste japonais se situe dans la lignée des grands livres pour enfants résolument modernes qui va des « Pré-livres » de Bruno Munari à « Petit-bleu » et « Petit-jaune » de Leo Lionni, en passant par « Ombres et reflets » de Tana Hoban. 16 À découvrir également, un jeu de memory autour des petites poupées kokeshis, un atelier de création de cartes japonaises, une lecture musicale autour de l’œuvre d’Haruhi Hirano en partenariat avec le Conservatoire de musique et d’art dramatique de Dunkerque, la lecture d’un conte japonais et du cinéma avec la projection du film d’animation avec marionnettes de Tsunéo Goda, « Le Petit Chat curieux ». De quoi éveiller les tout petits à la culture et au monde ! Retrouvez l’ensemble du programme d’animations « Et patati et patata » sur le site http://bibliotheques.villedunkerque.fr. Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 Culture Nouvel élan pour l’Écol e supérieure d’art du Nord-Pas de Calais D e nouveau locaux, un nouveau logo et une nouvelle identité à construire… Héritière de l’École régionale des beaux-arts (ERBA), l’École supérieure d’art du NordPas de Calais Dunkerque/Tourcoing (ESA) débute l’année 2012 avec une ambition : faire rayonner l’établissement bien au-delà de la région et contribuer au développement du pôle de création contemporaine dunkerquoise. Installée depuis le début du mois de janvier sur le site de l’ancien collège Samain, rue de l’Esplanade*, l’école - qui regroupe sur le site dunkerquois une soixantaine d’étudiants - dispose désormais d’un espace de création et d’échange mieux adapté à la pratique artistique contemporaine. « Le déménagement de l’établissement a eu lieu dans des temps record grâce à la mobilisation de la Communauté urbaine, propriétaire des lieux, de tous les services de la Ville, des personnels et des étudiants de l’école. En l’espace de quelques semaines, tout était ainsi mis en œuvre afin de permettre la reprise des cours dès janvier », explique Bruno Cooren, directeur de la Culture à la Ville. « Si quelques ajustements, liés à l’usage des bâtiments, restent à réaliser, plusieurs membres de la communauté scolaire ont tenu à exprimer leur plus grande satisfaction devant le tour de force des équipes municipales. » S’appuyant sur une équipe pédagogique d’une quarantaine d’intervenants (enseignants, artistes, critiques et chercheurs), l’école propose à ses élèves des savoirs communs composés de références artistiques, culturelles mais aussi de compétences intellectuelles et techniques partagées. Ici, les étudiants se destinent aux métiers de scénographes, vidéastes, graphistes, artistes peintres, créateurs contemporains, enseignants artistiques ou éditeurs… « Nous cherchons à stimuler la différenciation des parcours, des pratiques, des approches et des positions », résume Ronan Prigent, le directeur pédagogique de l’école et responsable du site dunkerquois. « L’objectif est d’accompagner et de faciliter l’émergence de voix nouvelles. » L’art dans l’espace public Lieu de création originale, l’ESA s’articule en deux phases. Une première période de trois années menant au diplôme national d’arts plastiques (DNAP) vise essentiellement à construire les bases techniques et théoriques du projet artistique. Celui-ci se déploie de manière beaucoup plus autonome sur les deux années suivantes qui mènent au diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP), le master des écoles supérieures d’art. À Dunkerque, deux options sont proposées aux étu- diants : les pratiques émergentes de l’exposition et l’art dans l’espace public. Workshops, ateliers de création élaborés autour des échanges interdisciplinaires, des relations internationales et des laboratoires de recherches permettent aux élèves de confronter leur travail au regard des professionnels et de s’interroger sur leur pratique. Pour parfaire leurs connaissances techniques, l’ESA organise également des ateliers dans des domaines aussi divers que les volumes (moulage, gravure, travail du bois et du métal), la reprographie, la vidéo, le multimédia et la photographie, des outils essentiels au développement d’un projet artistique personnel. Lieu d’expérimentation et de recherche au plus près de la réalité artistique contemporaine, l’école dispose enfin d’une bibliothèque spécialisée dotée d’un fonds d’environ 10 000 documents, ouverte au grand public. Des partenariats diversifiés Reste que l’ESA entend aujourd’hui profiter de son nouvel espace pour s’implanter de manière durable dans le paysage dunkerquois. « La richesse culturelle du territoire offre à l’ESA la possibilité de développer de multiples projets avec des structures telles que le Fonds Ronan Prigent, nouveau directeur des études Fraîchement arrivé de Russie où il occupait un poste de diplomate auprès du ministère français des Affaires étrangères et européennes, Ronan Prigent assure aujourd’hui la direction des études de l’ESA et la direction du site dunkerquois. À 43 ans, cet agrégé de lettres et docteur ès lettres possède plus d’une corde à son arc. Éditorialiste, auteur-compositeur interprète, il a également publié plusieurs romans, des poèmes et un essai philosophique. Désormais intégré au sein de l’École supérieure d’art de Dunkerque, Ronan Prigent entend faire émerger une identité dans la structure. « L’école doit être une caisse de résonance sociale, citoyenne et de visée globale. » Pour cela, le directeur compte bien s’appuyer sur trois axes stratégiques forts : la promotion et le développement de la recherche au sein de l’établissement, l’inscription citoyenne de l’école dans le contexte économique et social de la ville, et l’ancrage de l’ESA sur la scène internationale. Portes ouvertes le 11 février Récemment installée dans ses nouveaux locaux au 5 bis rue de l’Esplanade (anciennement collège Samain), l’École supérieure d’art du Nord-Pas de Calais/Dunkerque-Tourcoing vous ouvre ses portes le samedi 11 février de 10 h à 18 h. Lors de cette journée, les futurs étudiants et leurs familles pourront dialoguer avec les enseignants, les élèves et les responsables pédagogiques, afin de s’informer sur le concours d’entrée, le contenu des formations, connaître les diplômes préparés et découvrir l’établissement. Plus de renseignements au 03 28 63 72 93 ou par mail à l’adresse [email protected]. régional d’art contemporain, la salle de concert des 4Écluses, ou le Bateau Feu », explique Ronan Prigent. « La politique d’exposition de l’école s’appuie également sur une relation avec les publics et la volonté forte de s’ouvrir davantage à l’international. » Outre le développement de l’accueil d’étudiants étrangers dans le cadre de coopérations pérennes et des échanges organisés par le réseau Erasmus, l’école développe des partenariats spécifiques avec l’Université de l’Ulster à Belfast, l’Académie des arts à Tianjin en Chine et le Conservatoire des arts et multimédia à Bamako. De quoi susciter l’émergence de nouveaux projets artistiques sur le Dunkerquois. X * Le Conservatoire de musique de Dunkerque devrait rejoindre l’École supérieure d’art dans ses nouveaux locaux à l’horizon 2013. Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 17 cité Expression des conseillers municipaux Conformément à la loi du 27 février 2002, « un espace est réservé dans le bulletin municipal à l’expression des conseillers municipaux ». GROUPE SOCIALISTE ET APPARENTÉS B 18 Un budget ambitieux, solidaire et raisonné pour la Ville de Dunkerque Le bilan national de ces cinq dernières années pour la France est accablant. Cinq ans de présidence de droite auront considérablement affaibli notre pays. Le chômage a considérablement augmenté, la dette et les déficits publics ont explosé, la France a connu une récession et le pouvoir d’achat ne progresse plus depuis longtemps. De 2007 et les promesses du candidat de droite non tenues à aujourd’hui, c’est le quinquennat de la dégradation du quotidien des Français qui s’achève. Cinq années d’un bilan accablant. Cinq années marquées par la raréfaction des aides accordées par un État qui ne cesse de transférer ses compétences à des collectivités territoriales qu’il méprise. Autant d’années durant lesquelles, majorité municipale, nous avons pourtant continué à faire l’effort de compenser les carences et les décisions iniques de ce gouvernement. C’est un exercice particulièrement harassant et exigeant mais que nous avons souhaité engager et poursuivre dans le seul objectif de l’amélioration constante des conditions de vie des Dunkerquois. Le vote du budget, le lundi 30 janvier, a marqué la poursuite par la majorité municipale emmenée par Michel Delebarre d’une ambition forte pour notre ville et ses habitants. Une fois encore, notre volonté est de préparer l’avenir de Dunkerque. C’est une volonté farouche et assumée d’assurer un avenir toujours plus durable à nos générations futures. Ce budget 2012, et parce que la majorité municipale mène depuis plus de vingt ans une politique raisonnée grâce à un contrôle accru des dépenses courantes et une maîtrise de l’endettement, propose un niveau d’investissement particulièrement ambitieux destiné à préparer sereinement l’avenir des Dunkerquois. C’est un budget dont l’audace n’entraine aucun appel supplémentaire au contribuable. Et l’association des communes de Dunkerque, Saint-Pol-sur-Mer et Fort Mardyck est à l’origine de ce nouvel élan qui offre des capacités financières supplémentaires pour la Ville de Dunkerque. Alors, la transformation et l’embellissement durable de notre ville se poursuivra. Elle se poursuivra par la construction d’une grande ville avec de nouveaux investissements sur l’ensemble des communes de Dunkerque, Saint-Pol-sur-Mer, Fort Mardyck et Mardyck. Ces investissements continueront d’améliorer la vie quotidienne dans tous les quartiers de la ville tandis que se poursuivra le financement des grands projets structurants qui renforceront encore l’attractivité de Dunkerque et susciteront de nouvelles dynamiques de croissance et d’emploi. Les projets touristiques et commerciaux, le programme Coeur d’agglomération, les grands enjeux sportifs et culturels font partie de cette ambition. Ce budget, en plus de préparer l’avenir des Dunkerquois, renforcera également toutes nos actions en matière de solidarité. Il s’agit d’un budget de la responsabilité sociale soucieux de l’éducation de ses enfants, investie dans la lutte contre le chômage et l’exclusion, dynamique pour le renouveau de ses quartiers, et attentif aux besoins des jeunes. Nous poursuivrons nos actions en faveur d’un service public de qualité et performant. Tout ces efforts au bénéfice des Dunkerquois, nous continuerons de nous y atteler avec l’espoir que très prochainement un sursaut national offre à la France, aux Français et aux Dunkerquois des perspectives nationales gages de croissance et de progrès ainsi qu’une prise en compte réelle et concrète de nos collectivités locales. Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 ÉLUS EUROPE ÉCOLOGIE « LES VERTS» B À qui profite la crise? Avec les travailleurs, chômeurs, étudiants précaires, qui ne se demandent plus quelle logique poursuit la politique du gouvernement et du président de la République, nous déplorons qu’à aucun moment celle-ci ne se mette au service de la population. En proposant au cours du mois de janvier une augmentation de TVA des produits étrangers, Nicolas Sarkozy nous explique que cela aurait certaines vertus sociales... quelle belle arnaque ! quelle sacrée dose de cynisme et d’hypocrisie ! Si cette mesure est prise, cela continuerait simplement à creuser des écarts considérables avec les classes populaires, les seules à produire les véritables richesses dont la population a besoin chaque jour : l’acier des hauts fourneaux, l’électricité, l’aluminium, les besoins alimentaires. Les seules aussi à avoir des difficultés pour boucler chaque fin de mois, à cause des frais d’énergie, ceux pour la nourriture, la santé, l’éducation. Diminuer les charges sociales des entreprises pour soi-disant restaurer de la compétitivité ou encore favoriser l’emploi... bien sûr... il suffit d’observer quelles répercussions sur l’emploi a eues la diminution de la TVA dans la restauration pour se rendre compte que cette mesure est une duperie ! La diminution des charges d’une entreprise profite toujours au monde de la finance qui conserve les bénéfices de ces allégements de charges sans les réinvestir dans le capital de l’entreprise... on a l’habitude ! Dans les entreprises, dans les administrations, il faudra se battre pour obtenir une augmentation des salaires pour compenser les diminutions successives du pouvoir d’achat, conséquences de la politique des conservateurs libéraux. Mais plus généralement, il s’agit d’un autre programme économique que nous devons tous ensemble promouvoir. Avec nous, vous engagerez la transition économique et écologique de demain. Celle qui créera de l’emploi ! http://www.elusvertsnordlittoral.fr - http://nordlittoral.lesverts.fr Les Verts de la région dunkerquoise - 27 rue du Maréchal French, 59140 Dunkerque. Tél. 03 28 26 59 78. Mail : [email protected] ÉLUS COMMUNISTES B Le mythe du modèle allemand Le « modèle allemand » est la nouvelle coqueluche. Une fascination partagée par l’entourage de François Hollande. Les investisseurs préfèrent l’Allemagne à la France ! Non. La France est devant l’Allemagne : plus de 1 milliard de dollars en France contre 674 millions en Allemagne, selon les statistiques de la Cnuced. Les Allemands sont meilleurs que nous en matière de dette ! Non. En 2010, l’Allemagne avait une dette de 83,2 % du PIB contre 81,7 % pour la France, selon Eurostat. La croissance allemande est meilleure que chez nous ! Non. Sur la dernière décennie, elle a été inférieure à celle de la zone euro et moindre qu’en France. Avec une chute de 4,9 % du PIB, elle a subi en 2009 une récession deux fois plus importante qu’en France. Le taux de chômage en Allemagne est plus faible que chez nous ! Non. Officiellement de 6 % contre 9,9 % en France, il a été dégonflé grâce à la réforme sociale-démocrate qui a rayé des comptes 1,5 million de sans-emploi. En septembre dernier, le journal « Die Welt » a aussi révélé que 200 000 chômeurs âgés avaient été radiés. Peut-on importer le « modèle allemand » ? Non. La démographie allemande est trop différente de la France. Le taux de fécondité allemand est moitié moindre qu’en France. D’ici à 2060, la population allemande devrait passer de 82 à 65 millions d’habitants. Celle de la France devrait passer dès 2050 à 73 millions d’habitants. On ne peut donc pas transposer le « modèle allemand » en France. D’ailleurs, est-ce souhaitable ? L’application des lois sociales-démocrates sur l’emploi est un désastre. 20 % des salariés sont des travailleurs pauvres. 5 millions de travailleurs doivent se contenter de mini-jobs à 400 euros par mois, sans protection sociale. Faute de SMIC, 2 millions de salariés gagnent moins de 6 euros par heure. En dix ans, l’intérim a augmenté de 130 % et les CDD de 22 %. Cette politique selon l’OCDE, c’est une baisse record de la part du travail dans le PIB allemand : de 76 % à 67 % en sept ans. Neuf points de PIB pris aux travailleurs. Et un taux de pauvreté de 20 % plus élevé en Allemagne qu’en France. 67 rue de l’Amiral Ronarc’h, Dunkerque - Tél. 03 28 66 33 22 Fax 03 28 66 16 - http://dunkerque.gauchepopulaire.fr/ - [email protected] ÉLUS LES ALTERNATIFS B Soutien aux salarié(e)s de SeaFrance le 22 janvier 2012 Pour éviter la liquidation de la compagnie SeaFrance et la perte de 880 emplois, les salarié(e)s de cette entreprise ont, avec la section syndicale CFDT maritime Nord, constitué une SCOP candidate à la reprise de l’activité. L’élément clé de ce projet était le transfert des navires à la SCOP, transfert qui aurait permis à la nouvelle entité de se refinancer pour poursuivre l’activité. Le Tribunal de commerce en a décidé autrement et a prononcé la liquidation de l’entreprise le 9 janvier 2012, mettant en péril l’emploi de ses 880 salarié(e)s. Les Alternatifs dénoncent cette décision de la part d’une juridiction qui fait passer l’intérêt des créanciers avant celui des travailleurs et travailleuses. Permanence des Alternatifs et de son Association de Financement l’AFLA les mardis de 17 h 30 à 19 h et les samedis de 10 h 30 à 12 h au 25 rue de la Paix à Dunkerque ÉLUS RADICAUX DE GAUCHE B Nous voilà arrivés dans la période des bals de carnaval avec le bal du Chat Noir en ouverture. Nous voilà aussi au début d’une campagne pour les présidentielles marquée par le discours du Bourget de François Hollande et l’entrée en scène du candidat président non encore candidat. Nous sommes frappés par la maturité du candidat de la Gauche qui prend pour lui des idées empruntées à Jean-Michel Baylet et à ses 30 propositions pour la France rassemblées dans son manifeste de campagne des primaires : « l’audace à gauche ». Il est certain que nous, Radicaux de Gauche, avons toujours été rassemblés autour de la laïcité. Nous devons rassembler nos concitoyens en mettant de côté les questions religieuses qui relèvent de la liberté de chacun sans influencer la vie collective des Français et des Françaises. Nous devons poursuivre le rassemblement des gens de Gauche en prouvant que nous pouvons trouver des solutions prenant en compte la crise, en ne les faisant pas peser sur les plus faibles et en continuant à préserver les plus nantis. Pour contact : Jacques Willem, Résidence Guynemer, 2 rue Jean Delvallez, 59140 Dunkerque. 19 ÉLUS MOUVEMENT RÉPUBLICAIN ET CITOYEN B Pour contact : www.claudenicolet.fr Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 cité Expression des conseillers municipaux Conformément à la loi du 27 février 2002, « un espace est réservé dans le bulletin municipal à l’expression des conseillers municipaux ». Permanences des adjoints sur rendez-vous X Hôtel de ville - Alain Vanwaefelghem (Premier adjoint, finances) : 03 28 26 27 77. ÉLUS « ENSEMBLE POUR DUNKERQUE » B Des vœux pour six mois Le maire l’a annoncé : des vœux pour six mois et ensuite on verra… Il a raison : après on verra ! Car la France traverse, comme le monde entier, une période de crise et ceux qui promettent des lendemains qui chantent sont soit inconscients, soit menteurs. En attendant, nous n’avons qu’une seule exigence : courage et vérité ! Que les basses attaques cessent, que les candidats défendent courageusement la vérité et non leur vérité et qu’ils en finissent avec les promesses mensongères. Lors des vœux de quartier, nous avons été choqués par les paroles d’un adjoint qui s’est cru en campagne électorale. Caricatural le discours ! Avec des allusions, entre autres, au CAC 40, aux grosses fortunes et à un certain soir de victoire… Nous ne répondrons pas ici à ces allusions perfides, mais nous lui conseillons de balayer devant la porte de son parti. Les conseils communaux Les conseils communaux viennent d’être renouvelés à mi-mandat. Cette assemblée est composée de représentants des différentes couleurs politiques composant le conseil municipal. Le conseiller connaît son territoire et joue le rôle de relais avec les élus. Lors de l’installation suivie des vœux, les élus de quartier ont présenté les travaux et les manifestions dans leurs quartiers, mais pas un mot sur le travail des conseils communaux. Pourtant, ceux-ci disposent d’un budget propre et il serait intéressant d’en connaître l’utilisation. Car c’est souvent à partir de ces budgets que se déroulent les petites fêtes de quartier, si sympathiques. Le pont de la discorde Il est difficile de mettre tout le monde d’accord et le projet de pont du Grand Large vient encore nous en fournir la preuve. Le coût estimé de l’opération atteint les 40 millions d’€ et, en ces temps de crise et d’austérité, il faudrait sans doute y réfléchir à deux fois ! D’autant que le courant passe mal avec différents protagonistes du secteur. Ça râle dans les « chaumières » du Grand Large et cette fois ce ne sont pas des vices de construction qui sont pointés du doigt. Non, les riverains craignent pour leur tranquillité, avec la présence à leur porte d’un futur boulevard reliant Dunkerque-Centre à Malo-lesBains. Quant aux plaisanciers mécontents, ils en rajoutent une louche, sans parler des pêcheurs habitués qu’ils sont aux problèmes des ponts à Dunkerque… Voilà encore un projet suscitant de nombreuses interrogations à la fois techniques et financières. N’oublions pas qu’il y a d’autres opérations lourdes en cours à Dunkerque réclamant beaucoup de rigueur dans la gestion. 20 Aux nostalgiques de François Mitterrand Le président en exercice en 1988, François Mitterrand, a déclaré sa candidature le 22 mars 1988 ! Les grincheux qui considèrent que Nicolas Sarkozy tarde à se déclarer en sont pour leurs frais ! Il lui reste encore plus d’un mois pour être dans les temps ! Des économies à envisager Un, deux, trois, quatre, cinq … Autant de cérémonies de vœux que de quartiers ; autant de cérémonies de vœux que d’organismes subventionnés par la mairie. Ne pourrions-nous faire des économies et regrouper ? Une opposition pas comme les autres Non, nous ne soutenons pas les socialistes. Mais oui, nous dénonçons les méthodes du Front national. Le Front national n’est pas une oppoDunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 sition comme les autres ! Chacun sait qu’aucun amalgame ne peut être fait entre les partis de gauche et nous, mais nous n’admettons pas l’amalgame qui est fait entre la droite gaulliste, respectueuse des valeurs de la République que nous représentons, et l’extrême droite. Son représentant passe son temps à faire des recours, surtout depuis qu’il est revenu au Front national, ses moyens étant plus importants. Il ne propose rien mais s’emploie à démolir. Ses méthodes sont calquées sur celles de sa responsable nationale : menaces, invectives et démagogie. Oui, nous sommes dans l’opposition, mais dans une opposition constructive. En politique il y a deux temps : celui des campagnes où nous nous opposons camp contre camp et celui de la mandature où nous devons construire ensemble pour le bien public. Ce qui ne nous empêche pas de critiquer, de voir nos propositions avancer et nos remarques prises en compte ! ÉLUS « LE DÉFI DUNKERQUOIS » B Le Conseil d’État censure les délibérations illégales de la municipalité Illégalité, stop ! 5 janvier 2011, Philippe Eymery introduisait des recours contre l’illégalité des délibérations du conseil municipal du 3 janvier 2011. Le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative, lui donnait raison ce 23 décembre 2011, en annulant l’élection des adjoints pour surnombre et celle des délégués à la CUD pour absence de secret du vote. Caractère secret du vote : certains n’aiment pas ! Quand vous votez, vous passez par l’isoloir et signez une liste d’émargement. C’est ce qui se pratique au Conseil régional. À Dunkerque, serrés comme des harengs, les 74 élus du conseil doivent jeter leur bulletin de vote dans une urne non fermée ! Aucun secret du vote n’est assuré. « Ensemble pour Dunkerque », Jacqueline Gabant, Daniel Thienpoent, Laurence Wattre, 11 place du Palais de Justice, 59140 Dunkerque. Tél. 06 08 61 85 23. 46 adjoints sur 74 élus : c’est trop ! ÉLUS « DUNKERQUE, DEMAIN, AVEC VOUS » Des indemnités en hausse de 30 % B Avec nos remerciements ! Près de 1500 personnes se sont rendues au premier meeting de campagne de François Bayrou au Kursaal de Dunkerque, le 19 janvier dernier. Un tiers sont venues en autobus de toute la région, les deux autres tiers de l’agglomération dunkerquoise. Nous remercions chaleureusement les Dunkerquoises et les Dunkerquois venus écouter François Bayrou. Il avait choisi notre ville parce qu’elle symbolise tout à la fois un fort potentiel industriel et de graves difficultés à transformer cette industrie et toute son activité économique. De plus, il a voulu, ici, à Dunkerque, s’adresser à tout le peuple de France, qui choisira son destin dans quelques semaines, après un moment démocratique intense. Cette rencontre avec Dunkerque a été particulièrement réussie, avec une salle enthousiaste et attentive. Pour nous, militants dunkerquois du MoDem, elle signifie surtout qu’une nouvelle force vient de naître sur le Littoral, en dehors du Parti socialiste. Plusieurs personnes nous rejoignent, pour cette campagne présidentielle et pour préparer les élections législatives. Avec Bayrou et le MoDem, cette campagne signifie que nous quittons le duel droite-gauche, qui continue à bloquer la vie politique de ce pays. Pour le sortir des difficultés qu’il connaît, il faudra rassembler les bonnes volontés, de droite et de gauche, de tous côtés, au lieu de les dresser les unes contre les autres. L’extrême droite elle aussi contribue à ces oppositions vives, mais on attend encore ses solutions, pas ses chimères et ses impasses. Certains regrettent parfois que, à Dunkerque, nous ne soyons pas plus virulents. Chacun comprend aujourd’hui que, pour Dunkerque ou pour la France, l’heure est aux rassemblements, à des majorités centrales, constructives. Pas aux divisions. Nous devons sortir notre pays et notre ville de l’ornière, en préparant des majorités nouvelles. Cela se fera avec détermination, avec l’union des bonnes volontés, sur des propositions fortes. Rejoignez François Bayrou, rejoignez-nous pour avancer ! Édith Varet, Pierre Yana, Conseillers municipaux du MoDem 33/35 rue des Sœurs Blanches, 59140 Dunkerque Tél. 06 10 26 26 05. www.pierreyana.fr Pour administrer la ville, une municipalité de 61 élus indemnisés (maire, maires délégués, adjoints de toutes sortes, conseillers municipaux délégués) : c’est pire qu’une armée mexicaine. Avant la fusion, total des indemnités des élus de la majorité à Dunkerque, Fort-Mardyck et Saint-Pol-sur-Mer : 899 000 euros. Après la fusion, avec création de 2 communes associées, le total est monté à 1 159 000 euros - soit une hausse de près de 30 % ! Le préfet a autorisé la fusion pour rationaliser la dépense publique, on croit rêver… Les élus FN proposent une réduction de 50 % Ce 16 décembre, au Conseil régional lors du vote du budget, le groupe Front National - Rassemblement pour le Nord Pas-de-Calais a proposé une réduction de 50 % des indemnités des élus en signe de solidarité française en cette période de crise. Les autres groupes PS, UMP, Écolos, etc. ont tous voté contre ! Le Défi Dunkerquois - Philipe Eymery - 10 rue Jean Bart 59140 Dunkerque Blog : www.defi-dunkerquois.fr ÉLUS « LUTTE OUVRIÈRE » B Prendre sur les profits pour assurer les salaires et les emplois Les 40 plus grandes sociétés du pays cotées en Bourse ont fait en 2011 86 milliards d’euros de bénéfice. Elles vont verser 37,4 milliards d’euros à leurs actionnaires. Dans le même temps, elles suppriment des emplois et licencient. Voilà bien l’absurdité de la société capitaliste : les richesses créées par les salariés ne servent pas à la consommation, ne vont pas à ceux qui en ont besoin, ne créent pas d’emplois, mais aboutissent dans les mains d’une minorité de spéculateurs parasites. On le voit, l’argent existe pour conserver et créer tous les emplois nécessaires, pour partager le travail entre tous sans diminution de salaire. Et aussi pour augmenter les salaires et les garantir contre la hausse des prix par une indexation automatique. Ces mesures vitales pour les travailleurs, il faudra bien sûr les imposer aux capitalistes et aux gouvernements qui les protègent. Il faudra une lutte déterminée des travailleurs comme en 1936 ou en 1968. Le monde du travail en a la force. - Gracienne Damman (Relations internationales) : 03 28 26 26 45. - François Liber (Santé, prévention) : 03 28 26 26 45. - Joëlle Crockey (Éducation, petite enfance) : 03 28 26 27 61. - Marianne Nouveau (Culture, lecture publique) : 03 28 26 26 45. - Vincent Leignel (Urbanisme) : 03 28 26 26 18. Marie-Noëlle Loger (Animation, Fêtes) : 03 28 26 27 21. Patrice Vergriete (Sports) : 03 28 26 25 19. Zoë Carré (Promotion de l’égalité et des Droits de l’Homme, lutte contre les discriminations) : 03 28 26 25 99. - Claude Nicolet (Aide au développement) : 03 28 26 27 77. - Anne-Marie Dubreucq (Qualité du Service public, observatoire du pouvoir d’achat) : 03 28 26 27 77. - Daniel Lemang (Démocratie locale, débat de société, rapporteur du budget) : 03 28 62 70 28. Maison de l’Armateur 03 28 26 26 20 ou 03 28 26 26 22 ou 03 28 26 26 84. X - Marcel Lefèvre (Écologie urbaine, voirie et éclairage public). - Wulfran Despicht (Affaires sociales, logement et politique foncière) : 03 28 26 25 89. - Salim Draï (Nouvelles technologies de l’information et de la communication). - Marie Fabre (Insertion). - Philippe Waghemacker (Citoyenneté, affaires militaires, anciens combattants, sécurité publique). - Jacques Willem (Marchés publics) - Jeanne Becquet (État civil, commissions de sécurité et d’accessibilité). - Claudine Ducellier (Déplacements urbains). - Jo Dairin (Affaires économiques et portuaires, professions libérales, artisanat et commerce). - Karima Mahroug (Cultures urbaines). - Bernard Dormaël (Jeunesse et vie étudiante, enseignement supérieur). - Louardi Boughedada (Politique de la ville et rénovation urbaine). X CCAS - Fabrice Baert (Animation des personnes âgées) : 03 28 58 93 87. Jacques Volant : 06 13 56 19 78 - blog : http : // jacques-volant.blogspot.com/ Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 21 Cérémonie des vœux Saint-Pol-sur-Mer Les noces de coton de l’association de communes Événement En avant la bande ! Michel Delebarre et Christian Hutin se sont félicités du succès de l’association de communes lors de la cérémonie des vœux. Le coup d’envoi de la première grande bande de l’agglomération sera donné le dimanche 12 février à Saint-Pol-sur-Mer où on ne déroge pas à la tradition. Le carnaval dure en effet cinq jours et revêt une dimension intergénérationnelle. T 22 emps fort du carnaval le dimanche 12 février, la bande des Pêcheurs débutera dès 11 h avec l’avantbande dont le rendez-vous est fixé rue de la République, à l’angle de la rue Faidherbe. Elle se poursuivra jusqu’à 12 h où elle arrivera place de la Mairie. Les carnavaleux pourront ensuite prendre des forces lors du repas d’avant-bande organisé par l’USCCSP Football en partenariat avec la ville associée, à partir de 12 h au centre Jean-Cocteau (renseignements et réservations au service des Fêtes au 03 28 24 40 35). À 15 h, la bande des Pêcheurs prendra son départ rue de la République, au niveau de la plaine Bayard. La clique, connue et reconnue, ne joue que les airs traditionnels. Cacaille, le tambour-major, est célèbre parmi les carnavaleux pour sa bonne humeur et ses nombreux chahuts. Le clou du spectacle aura pour cadre la place de la Mairie où se dérouleront vers 19 h 30 le rigodon final et le jet de harengs ! © Jean-Louis Burnod, www.happyday.fr Une affiche haute en couleur ! Une bande et un bal pour les enfants C’est le carnaval enfantin qui ouvrira en réalité le bal des festivités le samedi 11 février. Cette bande ressemble à s’y méprendre à celle des « grands » avec Cacaille, le tambour-major, la clique, ses cuivres, ses fifres et ses tambours, sans oublier les centaines de masquelours ! Les plus jeunes peuvent ainsi vivre « leur » bande intensément au départ de la place Cité de la Liberté. Un autre rendez-vous attend d’ailleurs nos carnavaleux en herbe le samedi 18 février avec le bal enfantin de l’association « Les coot’ches gais » organisé de 14 h à 19 h au centre Jean-Cocteau. À signaler également l’élection d’un mini-Mister et d’une mini-Miss Carnaval au cours de l’après-midi. Vous pouvez d’ores et déjà retirer vos places à la Boîte à Gadgets et au Syndicat d’initiative, à moins que vous ne Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 préfériez les prendre sur place, le jour même (tarif : 2 € pour les adultes et 1 € pour les enfants). Les « Trois Joyeuses » des aînés On le sait, les aînés ne demeurent pas en reste lorsqu’il s’agit de s’amuser. Pas moins de trois jours sont réservés aux carnavaleux les plus expérimentés, à commencer par le carnaval des aînés programmé le lundi 13 février. La bande démarrera à 15 h 30 du centre JeanCocteau. Elle sera précédée d’un repas servi à 12 h, pour lequel on peut s’inscrire au service des Fêtes (tél. 03 28 24 40 35) ou au Syndicat d’initiative (tél. 09 53 67 94 30). Quant aux après-midis récréatives réservées aux seniors saint-polois, elles prendront le relais les mardi 14 et mercredi 15 février. C’est donc bien à tout âge et avec la même impatience que les SaintPolois attendent de pouvoir partager ce moment festif et convivial que constitue le carnaval ! X Le mardi 17 janvier, les amoureux du carnaval se sont rassemblés au centre Jean-Cocteau pour la révélation de l’affiche du carnaval 2012. La réception a débuté par un discours de Patrice Briche, adjoint au maire de Saint-Pol-sur-Mer délégué aux fêtes, cérémonies et grands événements, prononcé en présence de Marie-Noëlle Loger, adjointe au maire de Dunkerque chargée de l’animation et des fêtes, et de Thérèse Ryckebusch, adjointe au maire de Fort-Mardyck déléguée aux fêtes, cérémonies et développement commercial. L’affiche a ensuite été dévoilée et a reçu un excellent accueil auprès du public, car elle retranscrit fidèlement les valeurs des trois communes associées qui constituent aujourd’hui le nouveau Dunkerque. Saint-Pol-sur-Mer, Dunkerque et Fort-Mardyck, villes de tradition ouvrière et portuaire, sont en effet l’âme et le berceau du carnaval. Comme toujours, la volonté première de l’affiche a été de mettre en avant ceux qui font le carnaval. De même, les couleurs du carnaval sont représentées par le biais d’un éventail de costumes chamarrés, tandis que la tradition festive et musicale, si chère aux yeux des Saint-Polois, a été soulignée par la présence d’un musicien au premier plan. L a salle Romain-Rolland a fait le plein le 18 janvier à l’occasion de la cérémonie des vœux à la population. De nombreux Saint-Polois et élus de l’agglomération ont ainsi répondu présents à l’invitation de Christian Hutin, député-maire de Saint-Polsur-Mer. La soirée a démarré sur les chapeaux de roues avec la prestation de danse de l’association saintpoloise « Variation ». Puis JeanPierre Clicq, premier adjoint, est revenu sur les grands projets qui ont marqué l’année 2011. Il en a profité pour souhaiter un joyeux anniversaire au député-maire qui fêtait ses 51 printemps ! Après la diffusion d’un film présentant une rétrospective de l’année écoulée, Christian Hutin a dressé des perspectives pour l’année à venir. Michel Delebarre, sénateur, maire de Dunkerque, l’a ensuite rejoint sur scène pour exprimer son enthousiasme quant au succès de l’association de communes : « un défi relevé avec brio malgré les difficultés rencontrées et un modèle d’harmonie pour tous ». En clin d’œil, Christian Hutin a remis une casquette à Michel Delebarre et Roméo Raggazzo, « capitaines » des autres navires de la flotte du nouveau Dunkerque, Michel Delebarre offrant à ses homologues des peignoirs (en coton) pour célébrer les « noces de coton » de la fusion-association. X Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 23 Saint-Pol-Mer Haltérophilie L’équipe de France en stage à la Ferme Marchand Agapes Soirée moules-frites Fort-Mardyck Les Neuze Nyt vous convient à une soirée moules-frites le lundi 20 à 19 h à la salle des fêtes, rue du Général Leclerc. Tarif : 12 € et 6 € (- 12 ans). Réservations au 06 82 97 58 01 (Peggy Ghiskier). Association Coopération franco-malienne Culture En direct de la bibliothèque Vous pouvez désormais réserver livres, revues, CD et DVD sur le portail http:// bibliotheques.ville-dunkerque.fr. Après inscription gratuite sur le site, les documents choisis seront acheminés à partir du 15 février au centre socioculturel, rue de l’Amirauté, où vous pourrez les retirer dans un délai de 7 jours. H Au micro, Jean-Paul Bulgharides, président de la Fédération française d’haltérophilie, entouré de Christian Hutin, Wulfran Despicht, Christophe Helena, Jean-Pierre Clicq et les élus saint-polois. L’ équipe de France d’haltérophilie, emmenée par Vencelas Dabaya, médaillé d’argent à Pékin, est revenue en stage à la Ferme Marchand de Saint-Pol-sur-Mer du 16 au 27 janvier dernier dans le cadre de sa préparation pour les Jeux olympiques de Londres. Les Bonnamant, Lorentz, Michel, Andrieux, Caesemaeker, Kingue, Matam, Aucouturier, Hennequin, Bardis, Mamushi, Matam et autres Bouly étaient déjà venus se préparer à Saint-Pol-sur-Mer en juillet 2010. 24 sident de la Fédération française de natation, présent également lors de la réception, Alex Dupont, entraîneur de l’équipe de football de Brest qui évolue en première division, et Jean-Paul Rouve, célèbre comédien. Un quartier au nom prédestiné puisqu’il s’agit de la Victoire ! Les personnes présentes ont éga- Sous le signe de la Victoire En guise de bienvenue, le 16 janvier, une réception a réuni, entre autres, Jean-Paul Bulgharides, président de la Fédération, Wulfran Despicht, président du Comité de suivi du « plus grand terrain de jeux » et Christian Hutin, député-maire de Saint-Pol-sur-Mer. À cette occasion, Christian Hutin a rappelé, en guise d’anecdote, qu’il a grandi dans le même quartier dunkerquois que Francis Luyce, préDunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 lement assisté à un entraînement de la sélection nationale qui reviendra du 11 au 23 mars, avant de partager le pot de l’amitié. Un complexe multidimensionnel Le complexe de la Ferme Marchand recouvre à la fois une dimension sportive, administrative et socioculturelle. Il accueille plusieurs clubs et disciplines sportifs : le football, l’haltérophilie, le judo, le jiu-jitsu, le cyclotourisme, la gymnastique, le volley-ball, la musculation ou encore l’éveil sportif et les activités multisports pour les jeunes. Un équipement labellisé Jeux olympiques La Ferme Marchand a également été labellisée dans le cadre du projet « le plus grand terrain de Jeux », site de référence en haltérophilie pour l’accueil des sportifs de haut niveau. Outre cette dimension sportive, le complexe de la Ferme Marchand est équipé d’une salle insonorisée pour la pratique de la musique et d’une salle de réception appelée « salle Clerginet ». Il accueille par ailleurs des services municipaux, tel celui des sports qui a emménagé le 24 juin 2010. X Christian Hutin entouré de Jean-Paul Bulgharides, Wulfran Despicht, Jean Ravetta et Francis Luyce. uit membres de l’association Aider et Connaître sont à Neima du 23 janvier au 7 février pour célébrer vingt ans d’échanges. Une relation riche en réalisations, à l’image de la maternité dont les travaux de construction sont quasiment achevés. « Nous achèterons le matériel médical et des médicaments sur place ainsi que les panneaux solaires nécessaires à la fourniture d’électricité », précise Anne-Marie Benoît, présidente. La délégation française est également le fer de lance d’un partage de savoir-faire entre Neima et un autre village malien sur le thème du maraîchage. Aider et Connaître a déjà beaucoup œuvré en faveur du développement de l‘agriculture dans cette région d’Afrique. Bien lui en a pris car ce sont les cultures maraîchères (en particulier la pomme de terre) qui contribueront cette année à Concours Miss et mini-miss Une priorité : promouvoir les cultures maraîchères. nourrir des villageois privés temporairement de riz du fait d’une crue trop faible du fleuve. Deux autres événements figurent au programme de ce voyage : l’inauguration d’un puits financé par l’entreprise Aluminium Dunkerque et la dénomination de l’école construite en 1994 grâce à l’association. Les habitants ont choisi le nom d’Albert Benoît, en hommage à l’adjoint au maire de FortMardyck décédé en 2002. X Une mémoire collective U Jacques Hondermarck, est ouvert à tous, quel que soit l’âge, pourvu que l’on ait des souvenirs de FortMardyck à partager. Plusieurs thèmes ont déjà été abordés tels les baraquements de l’après-guerre, les boucheries des années 1930 à nos jours, les fermes des Salines ou Tournoi Foot aux manettes L’AFMACS et la municipalité invitent les plus de 12 ans à participer à un tournoi FIFA 2012 organisé avec Formule Lan. Il se déroulera le samedi 3 mars à la salle des fêtes. Inscriptions au centre socioculturel. Tarif : 5 €. Histoire locale ne dizaine de personnes se réunissent chaque mois autour d’un café au Centre d’action sociale pour échanger témoignages et photographies sur la vie quotidienne des habitants à travers les décennies. Cet atelier « Témoin de son temps », animé par L’Étoile du Marin organise un concours de miss et de mini-miss le samedi 25 à 19 h à la salle des fêtes. Les concurrentes seront réparties en cinq catégories : 2-5 ans, 6-8 ans, 9-11 ans, 12-15 ans et 16-25 ans. Inscriptions au concours (8 €) au 06 25 62 14 34. Droit d’entrée à la soirée : 5 €. Brocante Habits et jouets encore le travail des femmes. D’autres le seront ces prochains mois à l’image des écoles de la commune, sujet qui sera développé le lundi 20 février de 14 h 30 à 16 h 30. Entrée libre. X Les personnes souhaitant vendre des vêtements d’enfant ou des jouets à la brocante du 10 mars peuvent s’inscrire dès le 13 février au centre socioculturel. Tarif : 2 € l’emplacement. Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 25 Sorties Exposition L’Odyssée de Richard L’artiste Philippe Richard a pris les rênes du musée des Beaux-Arts et présente « Autre pareil », un voyage dans les collections évoquant un autre périple, celui d’Ulysse dans l’Odyssée. Embarquement immédiat. B 26 ibliothèques composées de livres sur l’art nègre, maquettes anciennes de bateaux, porcelaine chinoise et autres bijoux océaniens rapportés par des marins au long cours accueillent le visiteur et annoncent l’embarquement immédiat pour des contrées lointaines. Car de voyage, il en sera question à travers les salles du rez-de-chaussée investies par Philippe Richard : « La rencontre et la quête de l’autre sont au cœur de mon travail. Les collections du musée, très narratives, sont idéales pour raconter une histoire, pour s’évader. Et quoi de mieux qu’un voyage pour découvrir d’autres mondes ? » Pour appuyer son choix, l’artiste a décidé d’accrocher une vision orientaliste de Dunkerque par Eugène Isabey ainsi qu’une œuvre d’Hervé Télémaque, comme un clin d’œil au nom du fils d’Ulysse. Le voyage peut alors commencer. La première salle, qu’on pourrait appeler « la dérive », marque le début de la pérégrination Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 Saint Sébastien tente d’échapper aux flèches de Philippe Richard. L’exposition est prétexte à présenter des curiosités sorties des réserves, telles que ce moulage mortuaire de la tête de Jacques II, roi d’Angleterre. Anonyme, Saint Sébastien, XVIIIe siècle, sculpture sur bois, collection Musée des Beaux-Arts, Dunkerque. Moulage en cire de la tête de Jacques II, roi d’Angleterre, XIXe siècle, coll. Musée des Beaux-Arts, Dunkerque. Pour en savoir plus sur Philippe Richard Joan Mitchell, Sans titre, 1979, coll. LAAC, Dunkerque © ADAGP, Paris 2012. Pour chaque œuvre empruntée pour les besoins de l’exposition dans les réserves visitables au premier étage du musée, Philippe Richard a choisi de combler le « trou » avec un choix de ses peintures réalisées entre 1991 et 2011. Ce parcours complémentaire permet de découvrir plus avant son travail de peintre. L’artiste a également construit neuf cubes installés à l’extérieur du musée, comme une invitation à pénétrer dans l’enceinte du bâtiment et à participer au voyage. Une évocation énigmatique de la magicienne Circé. en évoquant le rapport humble qu’entretient le navigateur avec la mer. Jonchés à même le sol, des bois flottés peints et rapportés d’Islande par l’artiste donnent le ton. Â côté, on découvre une peinture représentant la traversée imaginaire de la Manche par Jean Bart dans une barque, tandis qu’on se sent épié par un hibou géant. « Cette vidéo de Bertrand Gadenne nous parle du rapport à l’autre en nous ramenant à notre propre condition d’animaux » précise l’artiste qui s’est amusé à disposer d’autres volatiles naturalisés dans la salle suivante, qui évoque l’échouage d’Ulysse et sa rencontre avec Calypso. L’œil est ici immédia- Dans la salle des sirènes, Philippe Richard confronte une de ses installations avec un triptyque de Joan Mitchell. Michel Gouéry, Sans titre, 2006-2010, Courtesy de l’artiste et galerie Anne de Villepoix. tement attiré par le diptyque de Bernard Lallemand, artiste invité par Philippe Richard. Constituée de deux grandes photographies en couleur, l’œuvre représente d’un côté un corps dénudé allongé dans un trou d’eau et de l’autre un oiseau - un de plus - difficile à appréhender tant il n’est qu’une forme composée de plumes blanches… La déambulation se poursuit ensuite avec l’épisode du cyclope, évoqué par une œuvre de Philippe Richard installée au centre de la pièce. Des cyclopes encore dans les deux sculptures de Marc Hamandjian, tandis que sur un socle trône un saint Sébastien qui semble bien petit comparé aux flèches de Richard disséminées partout dans la salle, comme un clin d’œil à l’Odyssée. Un voyage à travers les œuvres Après le cyclope, place à Circé la magicienne avec une salle consacrée à la magie et à l’envoûtement. Au milieu de la pièce trône le « Bord du monde » de Philippe Richard, une cage composée de panneaux se repliant sur eux-mêmes, formant un espace réduit, telle la geôle d’Ulysse. Juste à côté, une installation de François Schmitt, « L’Armoire », propose quant à elle une réflexion très poétique sur le secret et l’illusion, tandis qu’au fond de la salle on remarque un étrange personnage en céramique assis sur un socle, entouré de totems signés Michel Gouéry. Pour sortir de la salle et fuir les sortilèges de l’envoûtante Circé, le visiteur doit passer devant un lion naturalisé mis en scène au milieu d’un ensemble de « mikados géants » de Philippe Richard, comme autant de barreaux empêchant l’animal sauvage d’attaquer ceux qui osent emprunter le chemin menant à la suite du voyage. L’espace qui suit a été conçu comme un cabinet de curiosités. Cinq expositions s’y succé- deront pendant les dix-huit mois que durera « Autre Pareil », sur un thème développé dans Ulysse. Cette première présentation réunit cinq artistes qui présentent des œuvres relatives à la naissance, la maladie et la mort par le biais de dessins au fusain, d’installations en volume, d’un film ou de gravures. Après cet intermède, le voyage se poursuit avec les sirènes, aussi attirantes que dangereuses, dont on croit entendre les chants… Ceux-ci émanent d’une vidéo de Cécile Paris, dans laquelle une jeune femme nage dans des eaux sombres. Tout autour de ces images, Philippe Richard a installé des tableaux représentant des nus féminins dans des scènes mythologiques ainsi qu’un triptyque de Joan Mitchell, un masque japonais de la période Edo, un crâne trophée et un moulage mortuaire de la tête de Jacques II, roi d’Angleterre. Partout, la mort rôde… L’épopée d’Ulysse touche ensuite à sa fin dans la salle des prétendants face à une Pénélope incarnée dans les traits de « Sainte Madeleine renonçant aux vanités du monde » de Giordano. Face à elle, une série de portraits de la collection semblent l’observer sans relâche… Sur la cimaise voisine, les trois « Îles capitales » d’Étienne Pressager marquent le retour d’Ulysse le navigateur. Fin du voyage.X Musée des Beaux-Arts, place du Général de Gaulle à Dunkerque. Tél. 03 28 59 21 65. Tarif : 4,50 €, 3 €, 1,50 €. Prochaines visites les dimanches 25 mars, 15 et 22 avril à 15 h. Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 27 Sorties Concerts La nouvelle reine du gospel Conférence Mardi 7 - 20 h - Auditorium Bizet L a Togolaise Renya fait ses premières armes à Lomé à l’âge de 15 ans. Elle sort ensuite son premier album « Blema Mawu » en 2003, puis débarque en France, plus précisément à Valenciennes, pour suivre des cours de chant. Aujourd’hui, son travail plein de chaleur et de force reste Jusqu’au 17 février - Dunkerque Tarif : 12 €, 9 €. Tél. 03 28 51 40 40. www. lebateaufeu.com. « Face Nord » les 10 et 11 février à Saint-Pol-sur-Mer. Gentileschi, peintre et femme libre E A Tarif : 15 €, 10 €, 7 €. Tél. 03 28 63 51 00. www.jazz-dunkerque.fr. Tarif : 6 €, gratuit pour les abonnés. Tél. 03 28 63 82 40. www.4ecluses.com. Lundi 13 - 14 h 30 et 18 h 30 - Musée des Beaux-Arts Rock’n’folk Vendredi 10 - 21 h - 4Écluses vec ses chansons folk habitées, l’Américain Vandaveer est considéré comme l’un des meilleurs songwriters de la décennie. Quelques mélodies, des histoires à raconter, et la magie opère. Avec des chansons pleines d’espoir, il continue sa marche sous la pluie tout en fixant les éclaircies dans le ciel… Il sera précédé par Kate Stables, alias This is the Kit, qui captivera le public avec sa seule voix, une guitare et quelques percussions. Dernier groupe à se produire sur scène, June Bug, un combo folk lillois charmant et drôle. X Danse Jardin d’Éden Jeudi 9 - 20 h 30 - Atelier Culture Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 « On n’est pas là pour chanter des cantiques », un concert de musique pour adultes (les 13 et 14 à l’Atelier Culture), du théâtre avec « Les Quatre Jumelles » de Jean-Michel Rabeux (les 14 et 15, salle de la Concorde) et enfin du jazz avec le trompettiste Médéric Collignon (jeudi 16 aux 4Écluses). X Judith et sa servante, 1612-1613 n dix ans et neuf albums, le sympathique Éric Legnini est devenu l’un des plus talentueux pianistes de la scène jazz internationale. Il vient d’ailleurs d’obtenir une Victoire du jazz pour son album « Vox ». Son parcours ressemble à un voyage dans le monde des musiques puisqu’il est à la fois amateur de hip-hop, de funk et de swing, de hard bop et de soul. Tout en exerçant son art aux côtés de Serge Reggiani, Henri Salvador et Claude Nougaro, il est devenu le fidèle compagnon de Stefano di Battista, de Flavio Boltro et de Stéphane Belmondo. Cette fois-ci, il s’est entouré du contrebassiste Thomas Bramerie et du batteur Franck Agulhon pour un projet mêlant afro-beat, jazz soul et folk pop. X D e Bateau Feu organise la quatrième édition de son temps fort « Corps furieux » qui met en avant, en même temps que les festivités du carnaval, la question du corps dans des spectacles impertinents. Au programme des réjouissances : « La Courtisane amoureuse et autres contes grivois », un spectacle de marionnettes (les 7 et 8 au Méridien), du cirque avec « Face Nord » (les 10 et 11, salle Romain-Rolland à Saint-Pol-sur-Mer), Tarif : 8 €, 6 €. Tél. 03 28 24 20 03. Les 9, 10 et 11 - 20 h 45 - Jazz-Club ans les écritures, la connaissance a été transmise à l’humanité par l’intermédiaire d’un fruit, la pomme, et d’une femme, Eve. Adam a-t-il intégré la totalité de cet enseignement ? Ce fruit était-il amer, sucré ou même empoisonné ? Était-ce la forme ou la couleur du fruit qui exerçait une attraction L imprégné de sa spiritualité d’origine où se mêlent gospel traditionnel togolais et jazz. Sa première partie sera assurée par Nico & His Blue Bastards, qui promettent une plongée au plus profond des origines du jazz.X Un savant mélange des genres 28 Festival Le corps dans tous ses états irrésistible ? Yutaka Nakata poursuit ce questionnement originel à travers « Diary of a Red Apple », un spectacle qui sera précédé par « Sketch Book », une chorégraphie créée lors d’un atelier animé par le danseur. X Entrée libre. Tél. 03 28 23 70 69. www.atelierculture.fr. Cinéma Studio 43 - Pôle Marine - www.studio43.fr Jusqu’au 7 Americano de Mathieu Demy Corpo Celeste d’Alice Rohrwacher L’Empire des sens de Nagisa Oshima Louise Wimmer de Cyril Mennequin Take Shelter de Jeff Nichols Hugo Cabret de Martin Scorsese (jeune public) Jusqu’au 14 Corpo Celeste d’Alice Rohrwacher On the Ice d’Andrew Okpeaha MacLean Du 8 au 14 Le Soldat Dieu de Koji Wakamatsu Le Chat Potté de Chris Miller (jeune public) Du 8 au 21 Les Acacias de Pablo Giorgelli Parlez-moi de vous de Pierre Pinaud Turn me on de Jannicke Systad Jacobsen Zones d’ombre de Mika Gianotti Du 15 au 21 The Artist de Michel Hazanavicius Du 15 au 28 La Dame de fer de Phyllida Lloyd Logorama & Co (jeune public) Du 22 au 28 Another Happy Day de Sam Levinson Comment voler un million de dollars de William Wyler J. Edgar de Clint Eastwood Sport de filles de Patricia Mazuy Cheburashka et ses amis de Makoto Nakamura (jeune public) Concerts A rtemisia Gentileschi a construit inlassablement son œuvre, travaillé pour des cardinaux et des princes et est devenue un des peintres les plus célèbres de son époque, une des premières femmes à se faire un nom dans le milieu de l’art entre la fin du XVIe et le début du XVIIe siècle. Un drame dans sa vie personnelle et le scandale qui a suivi ont fait qu’il a fallu attendre trois siècles pour qu’elle soit à nouveau reconnue comme une des meilleures artistes baroques de son temps. X Samedi 4 - 21 h - 4Écluses La Dispute + Former Thieves + Fake Off Dimanche 19 - 12 h - 4Écluses Avant-bande de Dunkerque Vendredi 2 mars - 21 h - 4Écluses Macka B + Supa Swing Sound System Conférences Lundi 6 - 18 h - Université de la Citadelle Femmes au travail, entre domination et performance par José Calderon (Des savoirs à Dunkerque) Jeudi 9 - 12 h 30 - Musée des Beaux-Arts Le revers de la médaille par Myriam Morlion (Un midi/une œuvre) Tarif : 5 €, 1,50 €. Tél. 03 28 66 07 82 (Musoir). Vendredi 10 - 18 h 30 - Maison de la recherche L’écriture chez les frères Goncourt par Justine Jotham (Les Littœrales) Lundi 13 - 18 h - Université de la Citadelle Extraits de l’œuvre littéraire de Gérard Farasse par Gérard Farasse (Des savoirs à Dunkerque) Vendredi 17 - 14 h 30 et 20 h 30 - AMC Tahiti Marquises par Bruno Beaufils Le tour du monde en 80 voix Le musicien conteur Khalid K vous convie à un drôle de voyage autour du monde, dans un univers sonore singulier, sans paroles, mais espiègle et poétique. Le mercredi 8 février, il vous accueillera à 10 h 30 et à 14 h 30 aux 4Écluses dans le cadre d’un concert ouvert aux enfants dès 6 ans. Un spectacle drôle et poétique, à partager en famille. Tarif : 6 € (adulte), 5 € (enfant). Tél. 03 28 20 35 94 (réservations indispensables). Agenda (Connaissance du monde) Jeune public Contes et marionnettes Samedi 18 à 15 h - dimanche 19 à 11 h Musée portuaire La carnaval, débauche ou tradition ? (Visites à contre-courant) Jeudi 23 - 18 h 30 - Duchesse-Anne Ceux qui partent (Apéro-lectures) Théâtre Jeudi 23 - 20 h 30 - Atelier Culture Éloge de l’oisiveté Jeudi 1er mars - 20 h 30 - Atelier Culture Mes amours au loin Vendredi 2 mars - 20 h 30 - Atelier Culture Étranges aCorps Mercredi 15 - 14 h 30 et 16 h - Méridien L ola est venue rendre visite à sa grandmère pour l’aider à organiser l’anniversaire de sa petite sœur. Elle lui a préparé toutes sortes de cadeaux, mais surtout elle va lui offrir son très beau livre de contes. Et c’est justement dans cet ouvrage que vivent tous les personnages des chansons préférées des tout petits. « Le Petit Monde des contes et comptines » est le spectacle de marionnettes Expositions idéal pour redécouvrir les histoires de son enfance. X Tarif : 5 €. Tél. 03 28 69 90 40. Du 14 janvier au 9 mars - MJC de Rosendaël Total : une fermeture et des hommes de Stéphane Dubromel Du 28 janvier au 9 avril - LAAC Les Années 68, design & art de vivre (visite adultes et enfants le 29 janvier à 15 h) Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 29 Patrimoine Petites histoires des incontournables du carnaval… Avis à la nouvelle génération qui s’apprête à entrer dans la bande : il est important de ne pas oublier les traditions ! Retour de A à Z sur les origines des us et coutumes de notre cher carnaval dunkerquois. A comme avant-bande « Quand la clique elle donne, quand la clique elle donne, quand la clique elle donne ! » dit la chanson. Avant la Seconde Guerre mondiale, on ne parlait pas d’avant-bande mais de clique. Constituée de fifres et de tambours, la clique traversait la ville pour réveiller l’envie des habitants de participer à la bande. Après guerre, elle disparaît. « Y’a des fois j’me demande si c’est pas ça l’meilleur » chantent encore les Prout à propos de l’avant-bande. Composée de musiciens et de carnavaleux, la première avant-bande a lieu en 1974, à l’initiative de la joyeuse troupe des Kakestek. Depuis sa création, ce regroupement matinal a pris de l’ampleur, séduisant chaque année de plus en plus de carnavaleux. B comme berguenaere (parapluie) 30 Dans tous les défilés et carnavals du monde entier, les participants tiennent souvent un objet dans la main. À chaque roi de la rue son sceptre… D’où viennent ces parapluies au si long manche que l’on voit dépasser de la bande ? L’origine du berguenaere reste incertaine à ce jour, mais une hypothèse a été avancée. La tradition remonterait au XIXe siècle. Les carnavaleux auraient arboré de grands parapluies pour singer les paysans qui venaient assister aux défilés carnavalesques, toujours munis de leur berguenaere, comme pour se donner de la contenance. En 1946, trois cents Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 Cô-Pinard Ier guida la bande de 1922 à 1938. Michel Delebarre au balcon de l’Hôtel de ville pour le traditionnel jet de homards. carnavaleux avancent dans Dunkerque en ruine et portent de simples parapluies. Au fil des années, la bande va s’étendre et les parapluies vont prendre de la hauteur ! La société philanthropique Les Acharnés, emmenée par Louis Fauquembergue, va dans les années 1950 lancer la mode du parapluie à long manche, et ce afin d’éviter toute blessure avec les baleines. C comme chapelle La coutume d’ouvrir sa porte et d’offrir un repas aux amis, voire aux amis des amis, est assez récente. La fermeture de nombreux bistrots - suite à des dégradations - a entraîné la prolifération des chapelles dans les années 1960. Avis à ceux qui entreraient dans leur première chapelle cette année ! Selon la tradition, chaque carnavaleux a le devoir d’arriver chez son hôte en chantant une chanson pour mériter le repas qui lui est offert. D comme déguisement Le carnaval n’échappe pas à la mode et à l’évolution ! Sous la Restauration, comme en témoignent des aquarelles de l’époque, les carnavaleux aiment à se déguiser en polichinelle (ou pierlala), en diable, en bazenne, en bossu, en turc ou encore en arlequin. Au début du XXe siècle, âge d’or du colonialisme en Europe, les noirs font leur apparition dans la bande : jupe en raphia, collier d’os et plumes d’autruche sur la tête. On profite du carnaval pour devenir ce que l’on n’est pas. Les valeurs s’inversent : l’homme devient femme et le blanc devient noir. Avant guerre, il est également fréquent de porter un loup ou un masque en carton-pâte (le plastique n’existe pas encore) lorsqu’on souhaite passer incognito. Après 1945, la mode est au déguisement en toile de jute. Les Dunkerquois enfilent un sac à pommes de terre, costume peu coûteux en cette période de privations. Puis viendra la mode des écolières : petite robe vichy, couettes et chaussettes blanches, un costume léger pour chahuter dans les bals. Dans les années 1980, les chapeaux à fleurs artificielles et les manteaux en fausse fourrure sont en vogue. Une mode vestimentaire qui perdure aujourd’hui encore… F comme figueman Son existence daterait de plus d’un siècle et demi. Mais le figueman se fait de plus en plus rare de nos jours. Il se cache derrière un masque. Il est généralement muni d’un bâton avec au bout de la ficelle un poisson, voire une araignée ou une chose répugnante censée repousser les passants qui souvent ne sont pas déguisés. À l’origine, une figue sèche était accrochée au bout de la ficelle. S’ils arrivaient à l’attraper, les gagnants recevaient quelques friandises. Si le nom figueman est resté, la tradition de la figue a complètement disparu. Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 31 Patrimoine Le tablier d’écolier, une tenue à la mode dans les années 1960-1970. Les carnavaleux, munis de leur berguenaere, un accessoire aux origines encore incertaines… L’intrigue, un grand classique du carnaval jusque dans les années 1980. Cô-Pinard II, inoubliable tambour-major de la bande de Dunkerque. Cô-Pinard Ier, suivi de sa clique, serre la main du maire Charles Valentin. H comme homard 32 Sous le mandat de l’ancien maire de Dunkerque, quelques minutes avant le jet de harengs, les carnavaleux entonnaient en chœur : « Prouvoyeur, des klipers ! ». À l’arrivée de Michel Delebarre, il n’a pas fallu longtemps aux Dunkerquois pour trouver le nouveau refrain : « Delebarre, des homards ! » Ainsi, l’année suivant son élection, notre maire a-t-il décidé de lancer quelques homards en plastique lors du fameux jet de harengs. Les heureux carnavaleux qui ont la chance d’en attraper un se retrouvent chaque année face à un choix cornélien : garder leur trophée en souvenir ou l’échanger contre un vrai crustacé à la poissonnerie. I comme intrigue Une tradition un peu perdue datant du XIXe siècle… L’intrigue a eu ses heures de gloire jusque dans les années 1980. Cette amusante activité carnavalesque est née au début de l’existence des bals. Dans les années 1930 à Dunkerque, on pratiquait alors l’intrigue au cinéma « Le Palais Jean Bart » (actuellement Monoprix), à la salle Sainte-Cécile qui se trouvait non loin du palais de justice, au Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 « Peudre d’Or », un cabaret place du Théâtre, ou encore au « Papier Lanteern » situé au bout de la rue du Sud. Aujourd’hui, la pratique se fait plus rare. Le bon intrigant est masqué et déguise sa voix pour être entièrement méconnaissable. Il choisit ensuite « sa victime » (un ami, un collègue de travail, voire son patron !) et l’interpelle verbalement afin de la faire rire, de la titiller gentiment. À l’intrigué de découvrir alors qui se cache derrière le masque. Les noirs apparaissent dans la bande au début du XXe siècle. naval avec le départ pour la pêche à Islande. La veille de leur embarquement pour ces terribles expéditions, les armateurs offraient aux pêcheurs la moitié de leur solde ainsi qu’un repas de fête appelé « foye ». Il se peut qu’un jour les fêtes déguisées des jours gras aient concordé avec la foye des pêcheurs. La première bande des pêcheurs (ou, de son nom flamand, visschersbende) qui se déroulait entre le lundi gras et le mercredi des Cendres remonterait à la fin du XVIIe siècle. J comme jet de harengs M comme musique Contrairement à ce que certains pourraient penser, la coutume n’est pas ancestrale. Le jet de harengs est une proposition de Jean Verlynde, président du Syndicat d’initiative dans les années 1960. Ce commerçant propose le jet de harengs au maire de l’époque qui est aussitôt séduit par l’idée. Le maire lance les premiers harengs de l’Hôtel de ville en 1966. Devenu une tradition, le jet de harengs est un hommage rendu à nos ancêtres pêcheurs à Islande et à la morue dunkerquoise, réputée comme étant la meilleure du monde. À noter que le hareng lancé aux carnavaleux n’est pas le kliper (hareng ouvert en deux, appelé aussi « gendarme ») mais bel et bien le hareng saur ! On ne peut imaginer un carnaval sans musique. À l’origine, la formation musicale qui accompagnait la bande n’était composée que de fifres et de tambours, la même qui jouait pour soutenir les soldats lors des charges napoléoniennes. Les cuivres ne sont apparus que vers 1930. Leur intégration dans la musique a permis d’étendre le répertoire carnavalesque. R comme rigodon P comme pêche à Islande S comme soupe à l’oignon Difficile de dater le premier carnaval de Dunkerque. Disons que depuis le Moyen Âge, on connaît l’existence de fêtes déguisées en Flandre. Mais on associe toujours notre car- Qu’est-ce qui réchauffe et qui tient au corps ? C’est la traditionnelle soupe à l’oignon ! Celle que l’on déguste dans les chapelles, après la bande ou avant un bal. Mais ce rituel gustatif Avant la Seconde Guerre mondiale, on ne parle pas de chahut mais plutôt de rigodon. La bande s’arrête devant les maisons des personnalités dunkerquoises (le maire, le doyen de SaintÉloi, le président du tribunal…) pour leur faire honneur. Selon la rumeur qui court à l’époque, le tambour-major aurait reçu une prime pour marquer un arrêt devant certaines maisons ! n’est pas propre au carnaval dunkerquois : la soupe à l’oignon est servie depuis plusieurs siècles dans les bistrots parisiens. La légende prétend que la toute première soupe à l’oignon aurait été mijotée par Louis XV. T comme tambour-major Le tambour-major reste une énigme. On ignore encore aujourd’hui comment et pourquoi un homme vêtu d’un costume de grognard de Napoléon s’est retrouvé pour la première fois à mener la bande. Était-ce pour parodier un défilé militaire ? Le premier tambour-major de l’histoire aurait été Pintje Bier, une figure dunkerquoise des années 1850. C’est dans les années 1870 qu’est née la lignée des Cô (diminutif de François). Le premier du nom est Jean-François Marchel, alias Cô-Genièvre, qui conduira la bande durant près de quarante ans. Mais celui qui a marqué l’histoire du carnaval dunkerquois reste sans aucun doute CôPinard II. Chaque année, les carnavaleux lui rendent hommage en chanson et depuis 1992 une rue lui est dédiée dans le quartier de la Citadelle. Cô-Pinard, de son vrai nom Jean Minne, porta fièrement le costume et guida les masques de 1960 jusqu’à sa mort en 1988. Z comme zôt’che « Donne un zô à ton oncle Cô, qui r’vient d’Islande, de son wamme t’auras un morceau, s’il est bien tendre… » Depuis la célèbre chanson d’Hippolyte Bertrand, le zôt’che (petit baiser en flamand) est devenu un rituel du carnaval. Les hommes ou les femmes s’embrassent souvent sur la bouche pour se saluer. Déjà dans les années 1930, les masques prenent un malin plaisir à embrasser les spectateurs en civil pour les enquiquiner et leur laisser quelques traces de maquillage sur le visage. Espérons que la chanson dédiée à l’oncle Cô ne disparaisse pas du répertoire de la bande, car c’est la seule et dernière chanson ancienne qui rend hommage à Dunkerque et à ses courageux pêcheurs à Islande qui constituent une part importante de l’identité de notre ville. X Source : Jean Denise, « Les enfants de Jean Bart ». Un grand merci à Jeanine et Jean Chatroussat pour leur mémoire vive. Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 33 Bouge 2là C’est l’heure de la bourse Avis aux boursiers : vous avez jusqu’au lundi 30 avril pour constituer votre dossier social étudiant par Internet à l’adresse suivante: www.crous-lille.fr. Ce dossier permet aux étudiants et aux futurs étudiants de demander pour la rentrée universitaire une bourse basée sur des critères sociaux ainsi qu’un logement dans une résidence universitaire. Pratique Trouvez votre job d’été à l’étranger Avoir une expérience professionnelle à l’étranger et s’ouvrir à une culture différente tout en se perfectionnant dans une autre langue : trouver un job d’été hors de nos frontières présente de nombreux avantages. D 34 ans quel pays souhaitez-vous partir ? avez-vous un niveau suffisant dans la langue du pays ou en anglais ? quelles sont vos expériences et qualifications ? à quels jobs pouvez-vous prétendre ? Informez-vous sur le pays visé, son marché de l’emploi et la législation locale du travail, ciblez vos recherches et préparez votre départ. Il faut savoir qu’il est plus facile de trouver un job dans un pays de l’Union européenne, car il suffit de posséder une carte d’identité ou un passeport valide (si votre séjour n’excède pas trois mois). Pour les pays situés hors de cette zone, on vous demandera un passeport ainsi qu’un visa de travail, plus ou moins facile à obte- nir. Ces démarches nécessitent de s’y prendre à l’avance et de se renseigner auprès du consulat du pays. Pensez également à contacter votre centre de Sécurité sociale pour vous procurer la carte européenne d’assurance maladie. Quelques pistes… Si vous n’êtes pas bilingue, ciblez les jobs peu qualifiés et demandant peu de contacts avec le public, tels qu’aide de cuisine ou plongeur dans la restauration, cueilleur, ou encore des postes dans des usines de conditionnement de fruits. Le tourisme est évidemment un secteur qui em- Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 bauche en masse : prospectez dans les complexes de loisirs, clubs de vacances et autres centres sportifs. Les tour-opérateurs recherchent également des accompagnateurs, du personnel d’accueil et des animateurs. Autre piste, les centres de vacances : de nombreuses associations proposent des séjours pour enfants et adolescents à l’étranger et recrutent des animateurs. Pour cela, il vous faudra avoir plus de 18 ans et être titulaire du BAFA. Sachez enfin que la Maison de l’Europe organise des ateliers de mobilité mensuels dans lesquels sont abordées toutes les questions liées à la réglementation. La structure vous guidera également dans vos recherches en vous prodiguant de précieux conseils, notamment pour la Belgique et le Royaume-Uni. X Plus d’infos au BIJ, 44 quai des Hollandais à Dunkerque, tél. 03 28 66 15 24. Maison de l’Europe, Centre d’information Europe direct Dunkerque Flandre, 5 quai de la Citadelle à Dunkerque, tél. 03 28 21 00 16. Portrait Portes ouvertes Mélange de football pour le jonglage, de badminton pour le volant, de volley-ball pour le jeu de filet et d’arts martiaux pour le style chorégraphique, le jian zi est, avec le taï-chi, le sport chinois par excellence. Lorsque David Lee a découvert la discipline il y a un an sur Internet, il a immédiatement créé l’association Culture Lee’t’Chi « pour promouvoir la culture chinoise sur le Dunkerquois. Mon but est de lutter contre les clichés sur la Chine tout en proposant des activités inédites », lance le jeune homme de 25 ans qui propose deux cours de jian zi par semaine à Fort-Mardyck. Le grand public a déjà pu découvrir ce sport ludique à deux reprises : lors du dernier week-end A’Tout Jeunes et des Trophées Jean Bart en janvier. « Je fais ces démos pour réunir le plus de pratiquants possible et rendre ce jeu aussi populaire qu’en Chine. Puis, à long terme, mon but est de créer un véritable pôle culturel chinois à Dunkerque, notamment avec les étudiants. De nombreux projets sont déjà en cours… » Plus d’infos au 06 32 36 53 75, sur facebook ou tumblr. Pour tout savoir sur l’ULCO Job d’été (bis) Pour travailler à la mairie La mairie embauche chaque année des jeunes pour la saison estivale. Pour postuler, direction la mairie de Dunkerque-Centre où vous pourrez récupérer un dossier à remplir et à remettre au service insertion avant le vendredi 2 mars. Plus d’infos au 03 28 59 1234. Concert Des Dunkerquois sur scène L’ Université du LittoralCôte d’Opale propose une centaine de diplômes habilités dans les domaines des sciences humaines et sociales, du droit, de l’économie et de la gestion, des arts, lettres et langues, ainsi que des sciences et technologies, santé et STAPS. Les étudiants, répartis sur quatre sites de formation - Dunkerque, Calais, Boulogne-sur-Mer et Saint-Omer -, bénéficient d’équipements performants et d’une grande proximité avec les équipes pédagogiques. Pour en savoir plus sur les formations et la vie étudiante, l’ULCO ouvre ses portes le samedi 11 fé- vrier de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Vous pourrez rencontrer des étudiants et des enseignants des différentes filières, assister à des démonstrations dans les laboratoires et participer à des conférences. Vous retrouverez également toutes les informations pratiques sur le logement, les transports et les associations étudiantes dans des stands prévus à cet effet. X Plus d’infos et programme détaillé sur www.univ-littoral.fr. Comprendre l’art contemporain Vous pensez que l’art contemporain n’est pas fait pour vous ? Vous êtes convaincu qu’il s’adresse à une élite ? Vous avez peur de ne pas réussir à en déchiffrer les codes ? Pour sensibiliser le plus grand nombre à la création d’aujourd’hui - et lutter contre les idées reçues -, l’association étudiante Kavalk’Art organise, en partenariat avec le Frac Nord-Pas de Calais, la soirée Vox Pop ! le jeudi 23 février à 19 h à la galerie Robespierre à Grande-Synthe, autour de l’exposition « Destroy design ». Après avoir découvert les œuvres, les participants pourront poser leurs questions en toute liberté et débattront autour d’un verre aux côtés de l’artiste designer Géraldine Husson. Entrée libre. Plus d’infos au 03 28 65 84 20. www.fracnpdc.fr. Après quatre jours de résidence aux 4Écluses, les quatre Dunkerquois du groupe rock grungy Kill me this Monday se produiront en live le jeudi 1er mars à 21 h dans le cadre du dispositif Local Scène. Entrée libre. Plus d’infos sur www.4ecluses.com. Initiative Un site pour vos projets Vous avez envie de monter un projet mais vous ne savez pas par quel bout commencer ? Pour passer de l’idée à l’action, rendez-vous sur le site www.projaide.fr où vous trouverez des méthodes de montage de projet, plus de 300 possibilités de financement, mais aussi des sites et des bonnes adresses ainsi qu’un espace pour publier vos informations. Orientation Pensez aujourd’hui à l’après-bac Afin d’aider les lycéens dans leurs choix d’orientation post-bac, la délégation régionale de l’ONISEP vient de réaliser une newsletter s’adressant aux élèves de terminale. Cette lettre d’information est consultable et téléchargeable sur www.onisep.fr/lille. Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012 35