Patrimoine - Ville de Dunkerque

Transcription

Patrimoine - Ville de Dunkerque
Sommaire
Urgences et
numéros utiles
Pompiers
Police
SAMU
Centre antipoison
Centre de
prévention santé
18
17
15
0 825 812 822
08 250 03 250
cahier
express
Un coup de pouce pour la lecture
8
Les conseils communaux
renouvelés
03 28 28 08 08
Dépannages 24 h/24
EDF
GDF
Lyonnaise des Eaux
le
03 28 24 04 00
Gardes
SOS Médecins
Maison médicale
de garde
3
0 810 333 662
0 810 433 162
0 810 831 831
Assistance
Accueil des sans-abri
115
Enfance maltraitée
119
Drogue
Info Service Tabac 0 800 23 13 13
Sida Info Service
0 800 840 800
SOS Amitié
03 20 55 77 77
Discriminations raciales
114
Maison de la
justice et du droit
03 28 61 52 44
Caisse d’allocations
familiales
0 810 25 59 80
Centre d’information
sur l’habitat
0 825 34 12 63
CROUS
(logement étudiant) 03 28 23 70 76
Fil Santé Jeunes
0 800 235 236
Alcooliques
anonymes
03 28 27 76 90
Alzheimer
(Flandre maritime) 03 28 51 10 65
Transports
SNCF horaires, info ventes,
info trafic (0,34 €/mn ligne vocale, audiotel)
3635
CRICR (info routes) 0 826 02 20 22
DK’Bus Marine
03 28 59 00 78
Dunkerque Info Mairie
03 28 59 1 2 3 4
18
Expression
des conseillers municipaux
22
En avant le carnaval !
25
Coopération franco-malienne
26
L’Odyssée de Philippe Richard
30 patrimoine
Petites histoires des incontournables
du carnaval…
34
Trouvez votre job d’été à l’étranger
2
Magazine de la Ville de Dunkerque - N°226 - Février 2012
Directeur de la publication : Robert Serna. Réalisation : direction de la Communication de la Ville de
Dunkerque (03 28 26 26 39). Rédaction : Pierre-Olivier Cayez, Marion Dufay, Aurélie Lemaire, Christophe Salengro, Sarah Alcalay. Mise en page : Hélène Geslin, Véronique Heroguer. Photo de couverture : Pierre Volot. Photos : Pierre Volot, Sarah Alcalay, sauf mention particulière ou libre de droits.
Conception éditoriale et graphique : MCM Information. Tirage : 53 000 exemplaires. Prix de vente 1,52 €.
Impression : Imprimerie Mordacq, Aire-sur-la-Lys. ISSN : 1261 - 856 X. Aucun article du « Dunkerque
Magazine » ne peut être reproduit sans l’autorisation du comité de rédaction.
Ce journal est imprimé dans le respect de la démarche Imprim’Vert qui implique : élimination
conforme des déchets dangereux (fixateurs et révélateurs de plaques et films, solvants de nettoyage,
solutions de mouillage usées, boîtes d’encre, cartouches de toner, etc.) ; le stockage des liquides
dangereux en rétention ; l’abandon des produits étiquetés toxiques au profit de produits moins
dangereux.
le
cahier
express
Aller en bus au carnaval
Jusqu’au 10 mars, DK’Bus Marine met à votre disposition des
services de bus pour vous rendre
aux bals de carnaval. Les départs sont prévus à partir de certains arrêts de bus de l’agglomération, et les retours à 4 h, 5 h et
6 h aux arrêts de départ. Les
tickets sont en vente au prix de
2 € l’aller-retour par personne.
Réservations dès à présent par
téléphone au 03 28 59 00 78,
par Internet sur le site dkbusblog.com ou aux guichets de l’espace DK’Bus Marine, 12 place de
la Gare.
Patrimoine
Vogue la Duchesse Anne
S
pectacle rare et impressionnant, le troismâts dunkerquois
Duchesse Anne a
quitté le port de plaisance le 13 janvier dernier pour
s’offrir une petite cure de jouvence au sein des chantiers de
réparation navale ARNO-Dunkerque. Au programme de cette
visite de santé : carénage de l’embarcation mais aussi enlèvement
partiel du béton de fond de cale.
Cette intervention vise à vérifier
le bon état des pieds de mât et de
la structure du bateau.
Pour préparer le déhalage de la
Duchesse Anne dans le bassin de
Commerce, un lourd travail préparatoire a été mené par les services de la Communauté urbaine
en lien avec le Musée portuaire.
Coordonnées par Karovert Shipping, société mandatée par le
chantier de réparation navale
ARNO-Dunkerque, les opérations
nautiques ô combien délicates – le
trois-mâts mesure 92 m de long
sur 12 m de large ! – ont nécessité la présence de lamaneurs, du
canot de sauvetage de la SNSM et
d’un remorqueur de Boulognesur-Mer. Le trois-mâts a ensuite
été placé dans la forme 5 du chantier ARNO-Dunkerque. La mise à
sec s’est effectuée dans la foulée.
Après trois mois de chantier, la
Duchesse Anne devrait regagner
son bassin d’attache courant avril.
Rappelons que la Grossherzogin
Elizabeth, alias Duchesse Anne,
navire école de la marine allemande, est le seul voilier de cette
taille visitable en France. Sorti des
chantiers en 1901, il était destiné
à former les jeunes cadets à la
navigation à voile. Le navire a été
récupéré par la France comme
dommage de guerre en 1946. Racheté par la ville de Dunkerque
pour le franc symbolique en 1981,
sous l’impulsion de l’association
des Amis de la Duchesse Anne, il
est le premier bateau classé monument historique en France. Transféré en 2000 à la Communauté
urbaine, il avait été entièrement
rénové et ouvert à la visite en 2001.X
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
3
le
cahier
express
Un numéro unique pour les taxis
Rassemblés depuis quelques semaines au sein du groupement
d’intérêt économique Cotaxi, les
taxis dunkerquois disposent désormais d’un numéro d’appel
unique dans la ville. En compo-
sant le 03 28 66 73 00, vous
bénéficierez d’un taxi dans le
quart d’heure suivant votre appel. En cette période de carnaval, n’hésitez pas à faire appel à
eux !
Éducation
Un coup de pouce
pour lire et écrire
C’
est une initiative qui a déjà
fait ses preuves
l’an passé : mis
en œuvre par
l’Éducation nationale avec le soutien de la Ville et de l’Association
pour favoriser l’égalité des chances à l’école (APFÉÉ) au travers
d’une convention tripartite, le
dispositif Coup de pouce clé a
repris du service dès janvier. L’objectif est simple : permettre aux
jeunes élèves de CP qui présentent
des fragilités dans l’apprentissage
de la lecture et de l’écriture d’être
soutenus dans leur travail. Réunis
par petits groupes au sein de clubs
de lecture et d’écriture, les enfants
se retrouvent quatre fois par semaine, de 17 h à 18 h 30, pour
parfaire leur apprentissage. Encadrés par des enseignants, les
élèves sont ainsi suivis de janvier
4
à juin. « Devant les progrès sensationnels réalisés par les enfants
l’an passé, nous avons décidé de
reconduire cette opération, a indiqué Joëlle Crockey, adjointe au
maire à l’éducation et à la petite
enfance (ici sur notre photo).
« Cette année, le dispositif va
concerner trente élèves répartis
dans six clubs issus des écoles
Lucien-Maillart, Fort-Louis, Parc
Marine, Jules-Ferry et Paul-Meurisse. » Quant aux enfants concernés et leurs parents, ils ont signé
un contrat d’engagement au
même titre que l’ensemble des
intervenants afin que ce dispositif
d’accompagnement à la scolarité
soit de nouveau couronné de succès. En moyenne, le Coup de
pouce clé permet d’éviter l’échec
scolaire précoce pour 92 % des
enfants inscrits dans les clubs. X
Mardyck
Des projets pour 2012
R
éunis début janvier à Mardyck, Gérard Blanchard,
maire délégué de la commune, et Michel Delebarre, sénateur, maire de Dunkerque, ont
adressé leurs vœux à l’ensemble
des habitants du village. « L’année
2011 a été marquée par le renfor-
cement de la coopération entre les
services de la Ville, l’ADUGES
et les industriels de Mardyck, à
travers l’organisation de manifestations associatives ou communales », a expliqué Gérard Blanchard. « 2012 signera la réalisation
de grands projets avec la transfor-
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
mation de l’ancien presbytère du
village en une maison des associations. » De son côté, Michel
Delebarre a souligné que « Mardyck connaissait depuis plusieurs
années déjà une évolution de son
site industriel. Si la fermeture de
la Raffinerie des Flandres est un
souvenir difficile, de nouvelles
perspectives sont désormais envisageables avec l’implantation
d’activités complémentaires sur
le site même de Total ». La cérémonie s’est achevée avec l’annonce des résultats du concours
de maisons et façades décorées.X
Paris-Dakar
Conférence
Après le décès
d’un proche
Christophe Declerck
contraint à l’abandon
L
es éditions du Paris-Dakar
se suivent et ne se ressemblent pas pour Christophe
Declerck ! Le Dunkerquois, qui a
terminé 4e de la compétition en
2010 et 2011 au volant de son
quad, n’aura malheureusement
pas réussi à boucler l’épreuve
cette année. Au quatrième jour du
rallye-raid reliant Mar del Plata
(Argentine) à Lima (Pérou), Christophe Declerck a été victime d’un
problème mécanique, le contraignant à l’abandon. « C’est avec
une grande déception que j’ai dû
me résoudre à ne pas prendre le
départ le 5 janvier. Ma déception
est d’autant plus grande que ce
Dakar a représenté beaucoup de
sacrifices pour seulement quatre
petits jours de course. Ce que
2012 m’a appris, c’est que, même
avec une très bonne préparation
du matériel, du pilote et de l’équipe, rien n’est gagné et que la
mécanique a toujours raison ! » Il
faut dire que l’édition 2012 aura
été très éprouvante pour le Dunkerquois du fait de la chaleur - les
températures dépassant parfois les
45 degrés ! - et du parcours qui
ont sollicité beaucoup les machines et les hommes.
X
4
700
m de sable
3
ont été collectés
sur les digues et
aux abords de la
plage par le
service propreté
urbaine de la Ville
et le Syndicat
intercommunal
des dunes de
Flandre entre le
7 et le
23 décembre
dernier. Trois
fortes tempêtes
avec des vents
d’ouest et de nord
se sont en effet
abattues sur le
territoire,
provoquant
d’importants
déplacements de
sable.
Mathéo Da Silva signe
l’affiche du carnaval
L’association Aujourd’hui la
vie organise une conférence
sur le thème « Accompagner
un enfant après le décès d’un
proche » le jeudi 16 février à
20 h au Méridien. MarieHélène Habert, thérapeute
familiale et formatrice de
l’École des parents et des
éducateurs d’Île-de-France
interviendra sur ce sujet.
PAF : 3 €.
Musique
Dernier album
de Jacques Yvart
Pour son trentième album,
Jacques Yvart nous propose
une mosaïque d’ambiances,
de sons, de voyages... Intitulé
« Niama niama », expression
en usage en Afrique de
l’Ouest qui signifie « toutes
les petites choses sans trop
d’importance », ce nouvel
opus se compose d’une
douzaine de chansons, dont
six écrites en collaboration
avec Joseph Moalic. Un texte
de Bernard Dimey, « L’Homme
et la Mer », mis en musique
par Jacques Yvart, complète
l’album. Disponible au prix
de 16 €.
Presse
Le quotidien
20 Minutes
à Dunkerque
« Mon papa a réalisé il y a cinq ans une fresque sur
le carnaval à l’Hôtel des impôts. J’ai voulu faire le
même dessin. » Du haut de ses 10 ans, Mathéo Da
Silva a encore du mal à réaliser qu’il est le grand
gagnant du concours « Dessine ton carnaval ». Scolarisé en classe de CM2 à l’école Sainte-Thérèse,
le jeune garçon qui prend depuis un an des cours
de dessin à l’École des beaux-arts a choisi de représenter des personnages de carnaval inspirés
des célèbres mangas japonais. Utilisant la peinture
acrylique et les feutres, Mathéo a travaillé à la manière des grands peintres, debout devant sa toile.
21 300 affiches, 200 000 autocollants et 200 000
cartes postales de son dessin qui sert de support à
l’affiche du carnaval 2012 vont être distribués dans
l’agglomération.
Près de neuf mois après le
lancement de son édition
nationale dans vingt
agglomérations françaises,
le quotidien gratuit
20 Minutes poursuit son
implantation en région avec
l’extension de son journal à
Dunkerque. Distribué le matin
aux abords des nœuds de
transports urbains du côté de
la gare, l’édition
dunkerquoise de
20 Minutes traitera dans ses
colonnes de l’actualité
internationale, nationale et
locale.
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
5
le
cahier
express
Prêt à l’amélioration de l’habitat
Vous êtes locataire ou propriétaire de votre résidence principale et souhaitez entreprendre
des travaux de réparation, d’amélioration, d’assainissement ou
d’isolation thermique ? Si vous
êtes déjà bénéficiaire d’une pres-
tation familiale, vous pouvez obtenir un prêt à l’amélioration de
l’habitat. Renseignements auprès de la Caisse d’allocations
familiales au 0 810 25 59 80 ou
sur le site www.caf.fr.
Sport
Objectif Londres !
B
ase arrière des Jeux
olympiques de Londres, « le plus grand
terrain de jeux » qui
réunit la région NordPas-de-Calais et la province belge
de Flandre-Occidentale entre dans
la dernière ligne droite à moins de
200 jours de la cérémonie d’ouverture le vendredi 27 juillet. Si
50 sélections nationales sont venues s’entraîner sur le territoire
eurorégional en 2007, elles ont été
180 l’an dernier et on en attend
200 cette année, dont un quart
pour l’ultime phase de préparation
au début de l’été. Initiateurs du
projet en septembre 2005, quelques semaines après le choix de
la capitale britannique par le Comité international olympique,
Michel Delebarre et les élus de la
Côte d’Opale ont tout lieu aujourd’hui d’être satisfaits de ce
pari gagnant qui a su convaincre
le monde sportif.
6
sportif
Des Dunkerquois
honorés
M
ettant à l’honneur
les habitants qui se
sont illustrés au
cours de ces derniers mois, les
Trophées Jean Bart ont réuni
plusieurs centaines de personnes début janvier au Kursaal. Outre un spectacle riche
en danse et en musique, les
habitants ont pu découvrir les lauréats des Trophées 2012 : Serge
Bagdassarian, sociétaire de la
Comédie-Française, l’association
Hispasec qui œuvre à la conser-
vation et à la sauvegarde du patrimoine culturel, Stéphane Taniel,
compositeur, le Collectif des filles
du Carré de la Vieille qui a organisé
un spectacle autour de Bollywood,
et l’association Oceamm qui
travaille à la conservation et
à l’étude des animaux et milieux marins. L’Association
dunkerquoise pour la lutte
contre le cancer, l’association
Accesourds et l’Association
pour le développement du
secourisme dans la région
dunkerquoise ont également été
récompensées pour l’ensemble
de leurs actions. Enfin, plus insolite, un trophée a été attribué à la
moule de Dunkerque.
X
La Jean-Bart
sur le podium
D
iscipline acrobatique se
déroulant sur une piste dynamique de 25 mètres de
long, le tumbling demeure souvent dans l’ombre de la gymnastique artistique. En montant en
décembre sur la deuxième marche
du podium lors des championnats
de France de division nationale II
à Boulogne-sur-Mer, les tum-
bleurs de la Jean-Bart comptent
bien mettre en lumière leur technicité. Sélectionnés parmi l’élite
des équipes françaises après seulement deux ans de présence dans
les compétitions nationales et au
terme de quatre mois de préparation intense sous les directives de
leurs entraîneurs Olivier Bassimon et Céline Halberg, Rédouane
grammé du 14 au 24 juillet. Les
deux équipes françaises seront
imitées par une sélection d’Amérique centrale. L’équipe de France
de taekwondo prendra elle aussi
le chemin de la cité de Jean Bart,
tandis que les boxeuses tricolores
se prépareront à Grande-Synthe.
Après les Néo-Zélandais en 2011,
ce sera autour des rameurs russes
de découvrir en juillet le nouveau
plan d’eau de Gravelines. Spor-
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
tica ouvrira, pour sa part, ses
portes aux volleyeurs ainsi qu’aux
équipiers de Tony Parker, désormais vice-champions du monde,
auxquels il a fait une ovation l’été
dernier. Ils retrouveront sous les
paniers les Belges, les Tunisiens
et les Australiens. Quant aux haltérophiles français, ils ont choisi
la Ferme Marchand à Saint-Polsur-Mer comme camp d’entraînement d’abord en janvier puis du
11 au 23 mars. D’autres événements pourraient encore enrichir
ce calendrier « dunkerquois », tels
des stages et compétitions handisport ou des rencontres de football
masculines et féminines. Les demandes affluent ; il y aura encore
de bonnes surprises…
X
Aziar, Shaïm Bouhkit, Adrien Dubuis et Benoit Derckel ont ainsi
réalisé des enchaînements de huit
acrobaties consécutives, sans interruption ni rupture de rythme.
De belles performances qui leur
valent de décrocher l’argent derrière le club de Villeneuve-surYonne, mais devant ceux de Ronchin et Chenove.
X
Une nouvelle
résidence
(1) Les Jeux olympiques se
dérouleront à Londres du 27 juillet
au 12 août et les Jeux paralympiques
du 29 août au 9 septembre.
A
près l’ouverture minovembre de l’hôtel B&B
aux abords de la gare, un
nouvel ensemble vient renforcer
la capacité hôtelière de Dunkerque. Situées le long des quais
face à l’Université du Littoral et
au port de plaisance, les résidences All Suites Appart Hotel,
intégrées dans l’ensemble immo-
bilier mixte Espace Freycinet n°1,
ont été inaugurées mi-décembre.
Bénéficiant d’une architecture
aérienne et originale en front de
mer, la résidence de tourisme dispose de 126 suites entièrement
équipées, dont certaines adaptées
aux personnes à mobilité réduite.
Ce nouvel hôtel trois étoiles possède par ailleurs des salles de réu-
Football
Stade Tribut
Samedi 4 - 20 h
USLD - Poissy
Samedi 18 - 18 h
USLD - Calvi
Samedi 3 mars - 18 h
USLD - Lille B
Handball
Stades de Flandres/Dewerdt
Mercredi 15 - 20 h
USDK - Istres
Samedi 18 - 20 h
USDK - Skjern (Coupe EHF)
Vendredi 24 - 20 h
USDK - Nantes (Coupe de France)
Rugby
Stade Romain-Rolland
Dimanche 12 - 15 h
RCFL - Laon
Tourisme
Tony Parker et les basketteurs français sont attendus avec impatience du côté de Sportica.
Basket-ball
Salle Burnod
Vendredi 3 - 20 h
DMBC - Calais
Samedi 18 - 20 h
DMBC - Le Havre
Hockey sur glace
Patinoire Michel-Raffoux
Samedi 4 - 18 h 45
HGD - Bordeaux
Samedi 3 mars - 18 h 45
HGD - Toulouse
Tumbling
Le handball et la natation
à Dunkerque
Dunkerque, pour ne citer qu’elle,
accueillera du 16 au 22 juillet
l’équipe de France de handball et
ses homologues de Hongrie et
d’Argentine. Les handballeuses
tricolores pourraient également
être de la partie (les 14 et 15 juillet) si elles se qualifient pour les
JO à la fin mai. Le gratin de la
natation française investira quant
à lui la piscine Paul-Asseman,
d’abord du 18 au 25 mars à l’occasion des championnats de France
qualificatifs pour les olympiades,
puis lors du stage terminal pro-
Agenda
Trophées Jean Bart
nions modulables ainsi qu’une
salle de sport et une buanderie. En
face de l’hôtel, la résidence étudiante All Suites Study vient également d’ouvrir ses portes avec 83
appartements allant du studio au
T1 confort, bénéficiant également
de multiples services.
X
Volley-ball
Stades de Flandres/Dewerdt
Samedi 11 - 20 h
DGL - Brive
Samedi 25 - 20 h
DGL - Beauvais
4 Jours de
Dunkerque
Recherche
bénévoles…
À l’occasion des 4 Jours de
Dunkerque 2012, la ville de
Dunkerque recherche des
bénévoles pour assurer la
fonction de signaleurs de
course lors des étapes se
déroulant à Dunkerque,
les vendredi 4 et mardi
8 mai. Les personnes
intéressées doivent
impérativement être
majeures et titulaires du
permis B. Renseignements et
inscriptions à la Direction des
sports, avenue de Rosendaël
59240 Dunkerque.
Tél. 03 28 59 00 00 ou par
mail à l’adresse
[email protected].
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
7
cité
Un soutien
de proximité
aux initiatives
d’habitants
1
2
4
3
Au fil des
installations
dans les quartiers :
Rosendaël (1et 4),
Dunkerque-Sud (2)
et DunkerqueCentre (3).
Le conseil communal dispose
d’outils spécifiques qui lui
permettent de soutenir, dans
chaque quartier, l’action des
associations ou de collectifs
d’habitants. C’est le cas du
fonds d’initiative quartier (FIQ)
ou, avec cette fois le concours
financier du Conseil régional,
du fonds de participation des
habitants (FPH). Depuis 2008,
les délégués communaux de
Dunkerque ont ainsi apporté
une aide d’un montant
d’environ 143 000 € au tissu
associatif et à des collectifs
d’habitants dans l’ensemble
des quartiers. Une politique
forte qui a permis de soutenir
la réalisation de plus de
266 projets aux portes de
chez vous.
Le nouveau conseil communal de Petite-Synthe en visite sur le site du Fort.
Les conseils communa ux renouvelés
8
À mi-mandat municipal, Michel Delebarre, sénateur, maire de Dunkerque, procè de dans chaque quartier au renouvellement des conseils communaux.
Répartis sur les six quartiers de la ville, les 160 délégués communaux sont autant d’hommes et de femmes désireux de s’impliquer activement dans
leur quartier. Dunkerque Magazine vous rappelle leurs missions et revient sur quelques-uns de leurs travaux, réalisés ou entamés depuis trois ans.
I
maginés au début des années 1990 par
Michel Delebarre et son équipe, les
conseils communaux, instances relais
entre les habitants et la municipalité,
tiennent une place essentielle dans le
dispositif dunkerquois de démocratie participative, qui s’est développé et diversifié depuis.
Chaque conseil communal se compose au
maximum de 36 délégués désignés soit par le
maire, soit par les groupes représentés au
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
conseil municipal. Présidé par un délégué
communal en présence du maire adjoint du
quartier, chaque conseil se réunit en séance
plénière au moins trois fois par an. Entretemps, les délégués communaux se retrouvent
régulièrement pour travailler au sein de différentes commissions : environnement-cadre de
vie, déplacements, animation, culture…
Un rôle consultatif,
des moyens concrets
Rappelons que le rôle du conseil communal
est essentiellement consultatif. Toutefois, dans
chaque quartier, le conseil municipal lui délègue un budget annuel de 80 000 € pour
mener à bien des projets de proximité, ainsi
qu’une enveloppe financière dont la finalité
est de soutenir des initiatives prises en faveur
du quartier par des collectifs d’habitants ou des
associations (voir encadré).
Organe relais entre les habitants et les élus, le
conseil communal est force de propositions et
travaille évidemment en lien permanent et
étroit avec les autres instances de démocratie
locale. Avec les conseils de maisons de quartier, des réflexions se tissent, via notamment
chaque président, membre de droit du conseil
communal, faisant émerger des actions communes ou complémentaires. Les délégués sont
également des membres actifs des différents
ateliers de concertation qui ont été mis en place
en accompagnement des divers projets de territoire développés à Dunkerque. Ces ateliers,
ouverts à tous les habitants d’un îlot de vie,
sont l’occasion d’informer, d’échanger, de
contribuer, de participer ici à un projet de rénovation urbaine, là au projet « cœur d’agglomération », ailleurs à un projet intercommunal…
À l’échelle de la ville toujours, ils peuvent
encore relayer les travaux du conseil municipal
d’enfants. Enfin, au niveau de l’agglomération,
le président de chaque conseil communal siège
au conseil de développement durable.
Afin d’aider les délégués communaux dans ces
nombreuses tâches, la Ville organise des
séances de formation et d’accompagnement,
qui se poursuivront en 2012 et 2013.
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
9
D DunkerqueGlacis-Victoire :
écrire le quartier
de demain
D Malo-lesBains : améliorer
et préserver le
cadre de vie
D
À
epuis la création du conseil communal de
Dunkerque-Glacis-Victoire, les délégués
communaux du quartier travaillent conjointement avec leurs homologues de DunkerqueCentre. Mixtes, les commissions leur ont permis notamment de s’intéresser au projet
« Cœur d’agglomération ». Outre de nombreux
aménagements en pied d’immeubles, les délégués de Glacis-Victoire ont également travaillé
à l’élaboration d’une balade patrimoniale intitulée « Des rives en ville ».
Malo-les-Bains, les délégués communaux
cherchent à améliorer leur cadre de vie en
mettant en place des projets concrets. Depuis
2003, 50 000 € par an sont consacrés en
moyenne à des actions à caractère environnemental. Parmi les réalisations les plus emblématiques du quartier, la réfection du parc Malo.
D Dunkerque-Centre :
mieux vivre en ville
À
Dunkerque-Centre, les délégués communaux ont œuvré à l’amélioration du cadre de vie en s’appropriant notamment l’espace
urbain. Après les travaux de la place du Palais de Justice, ils ont
travaillé par exemple à l’aménagement d’un jardin partagé à Soubise.
Le Jardin aux chats est ouvert aux habitants signataires d’une convention qui les autorise à cultiver des bacs de pleine terre. Parallèlement,
du côté de l’esplanade Saint-Gilles, le conseil communal a financé
l’installation d’un circuit de remise en forme : en libre-service, ces
appareils de gymnastique permettent aux sportifs d’entretenir gratuitement leur forme. Un investissement de plus de 70 000 € réparti sur
deux ans. Autant d’espaces publics revisités pour une qualité de vie
sans cesse améliorée en centre-ville.
D Rosendaël :
les déplacements
à la loupe
D Dunkerque-Sud : l’esprit de la fête
S
A
10
u sein de la commission déplacementsaccessibilité, les délégués communaux
rosendaëliens ne chôment pas ! Il y a d’abord
les demandes des habitants qu’ils étudient
scrupuleusement, cherchant l’amélioration des
conditions de vie des riverains sans jamais
oublier le sens de l’intérêt général.
Depuis trois ans, la commission s’est également largement penchée sur la modification
des régimes de circulation d’un certain nombre
de rues. C’est le cas par exemple dans le secteur des rues Zamenhof, des Forts et des Oyats.
Éclairés par les services techniques municipaux ou communautaires, les délégués communaux cherchent de plus en plus à envisager
les modifications dans une approche globale :
ainsi, la zone 30 km/h décidée dans le cadre
du réaménagement de la rue Paul Bert sera
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
Les délégués communaux ont déterminé, en
lien avec les services municipaux, le choix du
mobilier de confort ainsi que les modules intégrés à l’aire de jeux du parc. Ils ont également
œuvré à la modification des allées et au plan
d’aménagement paysager du jardin. Du côté
de la place Turenne, la réflexion des délégués
a conduit à la mise en place de cédez-le-passage aux entrées de la place afin d’apaiser la
circulation et de permettre aux piétons de se
promener en toute sécurité.
bien étendue à l’ensemble de l’îlot de vie. Un
gage de cohérence et de pérennité.
Outre la réflexion sur les connexions douces
et sécurisées à la future véloroute voie verte,
les délégués communaux ont encore travaillé
aux moyens d’enrayer le stationnement anarchique et à la réfection à venir de la place des
Martyrs de la Résistance.
pécificité du conseil communal de Dunkerque-Sud, sa commission animation est
ouverte au quartier dans son ensemble. Les
associations et les habitants qui le souhaitent
peuvent prendre part aux réflexions et aux
débats organisés autour de l’animation des
différents îlots de vie. Tout au long de l’année,
délégués communaux et habitants soumettent
leurs idées aux techniciens municipaux. Ils
apprennent ainsi à gérer leur budget, à innover,
à organiser des événements tels que le marché
de Noël ou « Dunkerque en couleurs ». Ainsi,
les éditions 2010 et 2011 de ces grands rendezvous festifs ont permis à un groupe de jeunes
filles du Carré de la Vieille de faire partager
leur intérêt pour le folklore indien. Précisons
encore que la commission met un point d’honneur à voir les bénéfices de ces deux manifestations reversés solidairement au profit d’associations caritatives ou humanitaires.
Questions à
Daniel Lemang,
adjoint à la démocratie locale
Pourquoi un renouvellement
des délégués communaux
tous les trois ans ?
Cette étape récurrente dans le
rythme des conseils communaux est l’occasion d’un arrêt
sur image. Il s’agit de permettre aux délégués communaux de faire une pause, de
prendre du recul et de mesurer l’opportunité de prolonger ou non leur engagement,
car, rappelons-le, ces habitants sont bénévoles. Certains
ont choisi de poursuivre leur
investissement, d’autres de
s’engager ailleurs ou de vivre
d’autres choses. Ce renouvellement est donc à la fois un
moment de respiration et une
manière de mêler continuité
et nouveauté, expériences accumulées et regards neufs.
Cette respiration est essentielle au maintien d’une dynamique forte au sein de chaque conseil communal et de
chaque quartier.
Une dynamique forte qui
assure la pérennité d’un
dispositif sans cesse en
chantier…
En effet, depuis 1989, Michel
Delebarre et ses équipes ont
souhaité créer et pérenniser
les conditions d’une participation plurielle des habitants,
d’un dialogue continu avec
leurs représentants. Pour au-
tant, l’exercice de la démocratie participative n’est pas
facile : il faut sans cesse questionner, bousculer les habitudes, revisiter les dynamiques de démocratie locale
pour éviter « l’entre soi », le
ronronnement. Un exercice
difficile aussi parce que l’intérêt général ne saura jamais
se réduire à la somme des
intérêts particuliers et par définition le plus souvent contradictoires. Le débat et la
confrontation d’idées sont
sains et seuls garants de l’adhésion du plus grand nombre
et de la vitalité de notre
démocratie.
D Petite-Synthe,
site pilote pour la mobilité
L’
année 2011 a été
particulière pour
le conseil communal de
Petite-Synthe puisque
ses quatre commissions
se sont concentrées sur
un dossier mobilité qui
concerne aussi bien les
piétons, les cyclistes que
les personnes en situation de handicap. Les
délégués communaux,
accompagnés de représentants d’associations,
de techniciens municipaux et communautaires
et de la Maison de l’environnement, ont arpenté les rues du quartier durant plusieurs mois
afin de relever tous les « obstacles » à une
circulation fluide sur les trottoirs et aux traversées de chaussée. Plusieurs itinéraires ont été
constitués à partir d’un arrêt de bus ou d’un
parking et mènent dans chaque secteur du
quartier à des équipements publics : école,
mairie, bibliothèque... Une cartographie précise a été établie pour chacun d’entre eux avec
une gradation des difficultés rencontrées. Ces
diagnostics, qui à terme pourraient être mis en
11
ligne, permettront à la Communauté urbaine
et à la Ville de lister des travaux prioritaires
afin d’offrir des axes sûrs aux personnes en
situation de handicap, et ce quel qu’il soit. En
attendant, des travaux d’urgence ont déjà été
réalisés par les deux collectivités.
Par cette action conjuguée, le conseil communal a fait de Petite-Synthe un site pilote du plan
d’aménagement de la voirie et des espaces
publics en cours d’élaboration par la Communauté urbaine.
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
Des services publics de qualité et un programme record d’investissements pour développer la ville.
Conseil municipal
Un budget axé sur l’investiss ement et la solidarité
L
12
e conseil municipal a approuvé le
budget 2012 le 30 janvier à l’Hôtel
de ville sous la présidence de Michel Delebarre, sénateur, maire de
Dunkerque. Ce budget qui s’équilibre à pratiquement 234 millions d’euros
s’inscrit dans un contexte national très défavorable, marqué notamment par un plan de
rigueur qui impacte directement les collectivités territoriales. Autant de contraintes qui ne
l’empêchent pas d’être à la fois ambitieux et
solidaire en affichant un niveau record d’investissement (58,7 millions d’euros) pour un recours à l’emprunt mesuré (7 millions d’euros),
mais aussi en accentuant le soutien aux personnes les plus en difficulté à travers notamment une augmentation des subventions dévolues au Centre communal d’action sociale et à
l’ADUGES. Côté ressources, ce budget prévoit une évolution des recettes fiscales limitée
à la revalorisation nationale des bases, même
si la délibération d’adoption des taux ne pourra
intervenir qu’au mois de mars, les services de
l’État n’ayant pas encore communiqué à la
Ville tous les éléments techniques nécessaires
à la procédure d’intégration fiscale impliquée
par l’association de communes. Concernant la
seule commune de Dunkerque, les dépenses
d’équipement s’élèveront à plus de 38 millions
d’euros, avec en première ligne la poursuite
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
de la restructuration du théâtre, le lancement
du chantier de la Maisons des services publics
au Jeu de Mail et celui de la piscine intercommunale à la lisière de Saint-Pol-sur-Mer et
Petite-Synthe.
* Report des
crédits 2011
inclus.
5% 6%
CCAS, ADUGES
Interventions sociales
Proximité
Des nouveaux logements
dans les quartiers
Ce budget 2012 sera également marqué par le
lancement d’un grand plan en faveur de la biodiversité qui visera à relier les différents espaces de nature par des corridors biologiques
aménagés notamment le long des canaux. Le
centre-ville sera progressivement transformé
en zone 30, à commencer par le secteur de la
Citadelle, tandis que l’aménagement des parcs
publics sera poursuivi, que ce soit au Château
Coquelle ou au parc du Vent. Le programme
de modernisation de l’éclairage public sera
accéléré avec à la clé une meilleure luminosité
et des économies d’énergie. Des nouveaux
logements seront construits au Banc Vert à
Petite-Synthe, au Jeu de Mail, en Basse Ville,
rue Paul Bert à Rosendaël, sur l’ancien site de
l’ISCID à Malo ainsi qu’au Grand Large et sur
le secteur Neptune, lequel verra également la
réalisation d’un multi-accueil pour la petite
enfance. Dans le même temps, la Communauté
urbaine démarrera les travaux de construction
du nouveau Fonds régional d’art contemporain
Rénovation
urbaine
14 %
45 %
20 %
Patrimoine et développement
Police municipale
Quartiers
Éducation
Culture - Sport
Animation
Services
publics
Entretien et
rénovation
du patrimoine
10 %
Environnement
Tourisme
Sport
Culture
Éducation
DÉPENSES D’ÉQUIPEMENT : 58 677 961 €*
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 155 927 000 €
(Frac) et de la passerelle piétonne qui le reliera
à la digue de Mer, ainsi que la mise en place
d’un nouveau pont entre le Grand Large et le
port Est.
Priorité à la formation et à
l’insertion
L’objectif de la Ville est que la croissance profite à tous à travers des politiques d’insertion
et de formation volontaristes. La mobilisation
DUNKERQUE : 38 140 151 €
SAINT-POL-SUR-MER : 16 919 599 €
FORT-MARDYCK : 3 618 211 €
de tous les partenaires et l’innovation constituent les clés de cette ambition qui s’est traduite par des réalisations majeures, tel le plan
3XL qui affiche pour ses bénéficiaires plus de
50 % de retours durables à l’emploi. Ces orientations seront confortées en 2012 avec la mise
en œuvre du plan de formation du terminal
méthanier en partenariat avec Entreprendre
ensemble et Pôle Emploi, l’intégration d’environ 250 personnes de tous âges en parcours
d’insertion dans les services municipaux, la
poursuite des clauses d’insertion dans les chantiers financés par la Ville et un soutien déterminé aux associations d’insertion telle CETIDE. La Ville accueillera également des
jeunes en service civique pour leur permettre
de se former et de s’impliquer dans des missions d’intérêt général liées à l’environnement,
l’action sociale, la citoyenneté, la médiation
culturelle…, tandis qu’un système d’aides au
passage du permis de conduire et du BAFA
récompensera ceux d’entre eux qui s’investissent fortement dans les associations caritatives. Le soutien affiché à chaque Dunkerquois
en difficulté constitue une autre priorité par le
biais de l’action du Centre communal d’action
sociale (CCAS). Les antennes de quartier du
CCAS sont plus que jamais mobilisées pour
accompagner les plus démunis par des aides
financières, mais aussi pour un suivi en matière
de surendettement ou de prévention des expulsions de logements.
De l’école à la maison de
retraite
En matière d’éducation, il est prévu de restructurer le groupe scolaire Bettignies-La Fontaine
et d’étendre le restaurant au groupe scolaire
Charles-Péguy-Jean-Jaurès à Rosendaël. Il
sera également procédé au lancement d’une
étude de restructuration du groupe scolaire
Dessinguez à Petite-Synthe dans le cadre de
l’association avec Fort-Mardyck. Au chapitre
des autres priorités éducatives, on relève le
développement des nouvelles technologies
(kiosque Famille sur Internet pour les inscription à la restauration et en garderie…), des
actions de sensibilisation à la sécurité routière,
le renforcement de l’accompagnement des
élèves en difficulté. Les seniors ne sont pas
oubliés avec un développement des services à
domicile, en particulier dans le domaine de la
restauration, la réalisation d’un ouvrage « Mémoire du territoire » écrit à partir de témoignages, la construction d’un ensemble de
12 logements et de 3 maisons à Petite-Synthe
et celle d’une résidence sur le secteur Neptune
à proximité de la cale des Pêcheurs.
Enfin, en cette année olympique qui verra plusieurs sélections nationales se préparer sur
notre territoire, sachez que le programme de
rénovation de la piscine Paul-Asseman sera
poursuivi en 2012 et que le complexe de la
Licorne sera finalisé à Malo avec des aménagements paysagers. La salle Deleersnyder
bénéficiera pour sa part de nouveaux équipements pour la pratique de la gymnastique, le
dispositif Sport Pass sera élargi aux familles
et l’enseignement de la natation renforcé à
l’école primaire.
X
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
13
Concertation
Pourquoi des Lettres
d’information et
d’échanges ?
Éducation
D epuis 1989, Michel Delebarre et ses
équipes ont voulu inscrire profondément
à Dunkerque les principes de
transparence et d’information des
citoyens, exigences fondamentales
de la démocratie. Ainsi, chaque
mois, Dunkerque Magazine et son
supplément, Dunkerque Quartiers,
informent les habitants sur la politique
de la Ville : ses objectifs, les moyens
mis en place pour les atteindre, les
réalisations… Parallèlement et à
chaque nouveau projet urbain, élus et
techniciens
Projet
municipaux
urbain TENTE VERTE…
réengagent le
t
Aménagemen
de la rue
dialogue avec
Paul Bert
les habitants.
Une
,,
,,
concertation
souhaitée en
préalable des
,,
chantiers qui
,,
renouvellent
peu à peu
notre
cadre de vie. Afin de poursuivre ce
dialogue et de continuer à informer
efficacement les Dunkerquois dans une
période où d’importantes évolutions
s’annoncent au cœur du centre-ville,
centre d’agglomération, et dans nos
quartiers, la municipalité a instauré le
principe de « lettres d’information et
d’échanges ». Publiées régulièrement,
ces lettres, outil supplémentaire au
service d’information, auront pour but
d’accompagner les nombreux projets
qui se développent. Relayant le travail
des délégués communaux, elles
seront aussi l’occasion de partager les
résultats des consultations en cours et
d’en informer les habitants.
Vous les retrouverez périodiquement
dans vos boîtes à lettres. Un outil de
plus au service du « mieux vivre et agir
ensemble » !
I
Comment agir ensemble
pour l’enfant
-ROSENDAËL
DUNKERQUE
Dunk erque ,
la ville de
À l’imag e de
qui bouge.
un quartier
Rosendaël est
projets se déDe nombreux
la
nous avons
veloppent et
uer à vous
contin
de
é
volont
ement au fil
informer efficac
ement. Nous
de leur avanc
dans le même
itons,
souha
ts
er les résulta
temps, partag
ltations et vous
de nos consu
des points de
de la diversité
faire profiter
de cette lettre
les objectifs
ent dans
vue. Ce sont
rez périodiquem
vous
que vous trouve
ation,
chaque public
vos boîtes. Entre
par écrit, aux
transmettre
pourrez nous
document,
t à la fin de ce
adresses figuran
sitions. Une
et vos propo
qui
vos réactions
ce dialogue
d’entretenir
autre façon
cher.
nous est
adjoint
LGHEM, maire
AEFE
ALAIN VANW
AN GE
N ET D'É CH
NF OR MATIO
LE TT RE D’I
S
Poursuivons !
e
notre dialogu
14
Louis Lelostec,
rue
riverain de la
1962
Paul Bert depuis
Laura Quenson,
directrice de
ert
l’école Paul-B
elle
Une bonne nouv
pour l’école.
ndes jeux réimpla cette Avec
fraîche
« L’école compte; c’est tés, une résine
e péposée, l’équip
année 44 élèves
effect if ment ue attend encore
le plus faible
! » Pour dagogiq
peintures
depuis dix ans
« de nouvelles
on, le propuis, nous
Laura Quens
au sol ». « Et
logements
ns que la clôture
gramme de
aimerio
ent « une
l’ école
est donc clairem « Ces d’ence inte de
nous
e»:
végétalisée car
bonne nouvell
ce sont soit
vivre un
habitants à venir,
allons encore
irs de voir
milieu des
autant d’espo
moment au
le
f se stabi. » Concernant
notre effecti
scroître. » travaux
parvis de l’établi
liser, voire de
les pre- futur t, Laura Quenson
Reven ant sur
semen
rs, elle se
« Y aura-t-il
miers chantie
s'interroge :
en plus
« On a fait
dit satisfaite :
stationnement
pas nous du
dans la
attention à ne
de celui prévu
Ville
la
pour
nt
? C’est importa
perturber comme
s. »
e lors des rue
parents d’élève
s'y était engagé
les
»
toires.
réunions prépara
e que j’ai vue,
La première chos
nt
trottoirs allaie
c’est que les
t essentiel pour
être élargis. C’es piétons.
des
rité
la sécu
j’ai
venir, l’imdes travaux à
rénore dans le
Paul Bert soit
supplémentai
s que
Lelostec passe
parents se
rité des riverain
quartier », Louis
vée : « Pour les
d’une zone
nnés, une piste
que l’architecture
L’instauration
t à pied à l’école,
lication questio m poserait plus relève
paraît har- rendan
150
30 et la multip
important. »
du programme
piéton s de
qu’elle n’en
craignait c’est
des passag es
de problèmes
monieuse : « On
gros
selon Louis
d’un
»
eront,
ntation
entraîn
résoudrait.
diminution
bienveil- l’impla Enfin, il émet le
Lelostec, une
!»
Accueillant avec
bloc
à
logeQuant
.
le projet de
que, dans le cadre
de la vitesse
e : « pour lance « un foyer de vie souhait
la piste cyclabl
la majo- ments,
moi comme pour
Janvier 2012
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
Un nouveau portique a été livré en novembre dernier au terminal céréalier pour faire face à un trafic en plein développement. © Dunkerque Port.
Économie
Le formidable rebon d du port
I
l y a un an, à la même époque, les responsables de Dunkerque Port n’en menaient
pas large. La crise économique, marquée
par un ralentissement du commerce international, laissait poindre de gros nuages sur les
darses dunkerquoises. Qui plus est, le port
devait faire face à la fermeture de la raffinerie
Total qui représentait il n’y a pas si longtemps
18 % de son trafic.
Douze mois plus tard, le port de Dunkerque
affiche 47,5 millions de tonnes de marchandises transitées en 2011, soit une progression
de 11,2 %. Outre cet excellent résultat rehaussé
par le fait qu’il a pris des parts de marché à
quasiment tous ses concurrents, il peut envisager l’avenir avec un certain optimisme.
Ainsi, le futur terminal méthanier, en construction au port Ouest, sera source de croissance à
plus d’un titre lorsqu’on sait que Dunkerque
pourrait devenir une « station-service » en
combustible GNL (gaz naturel liquéfié) pour
les cargos croisant dans le détroit. De même,
le projet d’aménagement de deux nouveaux
bassins - Baltique et Pacifique - validé par
nstaurer une nouvelle relation entre les
parents et les professionnels de l’éducation (enseignants, animateurs de maisons de quartier ou associatifs) en vue de la
réussite scolaire et de l’épanouissement de
l’enfant, tel est le projet mené conjointement
par la Maison de l’éducation (1) et la Caisse
d’allocations familiales du Nord. Un groupe
expérimental de travail a été créé avec des
représentants des parents d’élèves, des
techniciens des maisons de quartier et des
enseignants des écoles dont la majorité des
effectifs sera scolarisée au collège LucieAubrac à Petite-Synthe. Une première réunion organisée en novembre en présence de
Loïc Cloart, directeur de l’Instance
régionale d’éducation pour la santé
(IREPS), a permis de faire le point
sur les attentes des professionnels
vis-à-vis des parents et vice versa,
et sur ce que chacun pense pouvoir
apporter à l’autre. Cette formationaction s’est poursuivie le 17 janvier
au collège Lucie-Aubrac. Parents et
enseignants ont centré leur réflexion
sur les temps de rencontre trop peu
nombreux au goût de certains, en
particulier en école élémentaire. Il a
été question de disponibilité des uns
et des autres, mais aussi de commu-
nication pour développer une relation de
confiance. Cette réflexion qui se poursuivra
tout au long de l’année connaîtra une nouvelle étape le 13 mars. Elle débouchera à
terme sur des propositions qui seront transmises à un comité de pilotage composé de
responsables de l’Éducation nationale, de
la Ville, de la CAF, de l’ADUGES…, avec
l’espoir qu’elles puissent contribuer à renforcer des liens entre les différents acteurs
de la communauté éducative du territoire. X
a enfin décollé l’an dernier présente des perspectives de développement rapide et régulier
liées à l’ouverture de nouvelles lignes, tandis
que le port se lancera à la conquête de trafics
de céréales dans la région Champagne-Ardenne, qui seraient acheminées sur notre littoral par trains ou péniches.
sultat satisfaisant compte tenu de l’arrêt provisoire des hauts-fourneaux de Lorraine.
Dunkerque Port, qui affiche un fort partenariat
avec la Communauté urbaine, n’entend pas
s’endormir sur ses lauriers en présentant un
programme d’investissements de 96,8 millions
d’euros, dont une large majorité sera consacrée
aux travaux portuaires du terminal méthanier.
Il est d’ailleurs prévu que les deux tiers de ce
chantier soient bouclés à la fin de l’année. Il
en ira de même pour les études techniques des
bassins Baltique et Pacifique. 2012 verra également l’achèvement des travaux de prolongement du terminal multivrac et de l’extension
des terre-pleins du terminal SGD. Une enveloppe de 3,2 millions d’euros sera dévolue aux
dessertes ferroviaires, en particulier pour le
paysagement et l’électrification du barreau de
Saint-Georges. Par ailleurs, en fonction des
crédits alloués par l’État, le budget d’investissement sera abondé de 3,3 millions d’euros
pour le confortement de la digue des Alliés. X
Le terminal méthanier
en ligne de mire
Le trafic conteneurs
a décollé l’an dernier
au port Ouest. © Dunkerque Port.
l’État à l’automne dernier devrait booster les
trafics conteneurs et vrac à la fin de la décennie. En outre, le port de Dunkerque est toujours
candidat à un projet d’éolien offshore avec une
belle carte à jouer dès 2012. À plus brève
échéance encore, le terminal à conteneurs qui
En attendant, les satisfactions sont légion quant
aux évolutions de trafic enregistrées en 2011 :
+ 26 % pour les conteneurs ; + 16 % pour les
céréales, ce qui hisse Dunkerque sur le podium
des ports français en la matière ; + 49 % pour
les hydrocarbures malgré la fermeture de Total ; + 18 % pour les charbons grâce à une
bonne activité de la centrale thermique en
Grande-Bretagne… Les marchandises diverses
sont elles aussi à la fête en affichant une hausse
de 9 % à 15,7 millions de tonnes, avec un trafic
roulier en progression globale de 5 %. Quant
aux minerais, le volume traité est identique à
celui de l’année 2010, ce qui constitue un ré-
(1) La Maison de l’éducation est située au
Banc Vert à Petite-Synthe. Elle est cogérée
par la Ville et l’Éducation nationale.
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
15
Lecture publique
Des animations
pour les enfants
Le réseau des bibliothèques de
Dunkerque vous invite à découvrir
« Et patati et patata », un programme
d’animations gratuites à destination
des enfants de 6 mois à 12 ans dans
l’ensemble des quartiers. Lecture,
cinéma et musique, mais aussi jeux
et ateliers divers sont proposés aux
petits Dunkerquois accompagnés de
leurs parents. Cette année, l’Asie est
à l’honneur avec la présentation de
l’œuvre de Katsumi Komagata à la
bibliothèque de Dunkerque-Centre
jusqu’au 29 février. Le travail de
cet artiste japonais se situe dans
la lignée des grands livres pour
enfants résolument modernes qui va
des « Pré-livres » de Bruno Munari à
« Petit-bleu » et « Petit-jaune » de Leo
Lionni, en passant par « Ombres et
reflets » de Tana Hoban.
16
À découvrir également, un jeu de
memory autour des petites poupées
kokeshis, un atelier de création
de cartes japonaises, une lecture
musicale autour de l’œuvre d’Haruhi
Hirano en partenariat avec le
Conservatoire de musique et d’art
dramatique de Dunkerque, la lecture
d’un conte japonais et du cinéma
avec la projection du film d’animation
avec marionnettes de Tsunéo Goda,
« Le Petit Chat curieux ». De quoi
éveiller les tout petits à la culture et
au monde !
Retrouvez l’ensemble du programme
d’animations « Et patati et patata »
sur le site http://bibliotheques.villedunkerque.fr.
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
Culture
Nouvel élan pour l’Écol e supérieure d’art
du Nord-Pas de Calais
D
e nouveau locaux, un nouveau
logo et une nouvelle identité à
construire… Héritière de l’École
régionale des beaux-arts (ERBA),
l’École supérieure d’art du NordPas de Calais Dunkerque/Tourcoing (ESA)
débute l’année 2012 avec une ambition : faire
rayonner l’établissement bien au-delà de la
région et contribuer au développement du pôle
de création contemporaine dunkerquoise.
Installée depuis le début du mois de janvier sur
le site de l’ancien collège Samain, rue de l’Esplanade*, l’école - qui regroupe sur le site
dunkerquois une soixantaine d’étudiants - dispose désormais d’un espace de création et
d’échange mieux adapté à la pratique artistique
contemporaine. « Le déménagement de l’établissement a eu lieu dans des temps record
grâce à la mobilisation de la Communauté
urbaine, propriétaire des lieux, de tous les services de la Ville, des personnels et des étudiants de l’école. En l’espace de quelques semaines, tout était ainsi mis en œuvre afin de
permettre la reprise des cours dès janvier »,
explique Bruno Cooren, directeur de la Culture
à la Ville. « Si quelques ajustements, liés à
l’usage des bâtiments,
restent à réaliser, plusieurs
membres de la communauté scolaire ont tenu à
exprimer leur plus grande
satisfaction devant le tour
de force des équipes municipales. »
S’appuyant sur une équipe
pédagogique d’une quarantaine d’intervenants (enseignants, artistes, critiques
et chercheurs), l’école
propose à ses élèves des
savoirs communs composés de références artistiques, culturelles mais
aussi de compétences intellectuelles et techniques partagées. Ici, les étudiants se destinent
aux métiers de scénographes, vidéastes, graphistes, artistes peintres, créateurs contemporains, enseignants artistiques ou éditeurs…
« Nous cherchons à stimuler la différenciation
des parcours, des pratiques, des approches et
des positions », résume Ronan Prigent, le directeur pédagogique de l’école et responsable
du site dunkerquois. « L’objectif est d’accompagner et de faciliter l’émergence de voix
nouvelles. »
L’art dans l’espace public
Lieu de création originale, l’ESA s’articule en
deux phases. Une première période de trois
années menant au diplôme national d’arts plastiques (DNAP) vise essentiellement à construire les bases techniques et théoriques du
projet artistique. Celui-ci se déploie de manière
beaucoup plus autonome sur les deux années
suivantes qui mènent au diplôme national
supérieur d’expression plastique (DNSEP), le
master des écoles supérieures d’art. À Dunkerque, deux options sont proposées aux étu-
diants : les pratiques émergentes de l’exposition et l’art dans l’espace public. Workshops,
ateliers de création élaborés autour des
échanges interdisciplinaires, des relations internationales et des laboratoires de recherches
permettent aux élèves de confronter leur travail
au regard des professionnels et de s’interroger
sur leur pratique. Pour parfaire leurs connaissances techniques, l’ESA organise également
des ateliers dans des domaines aussi divers que
les volumes (moulage, gravure, travail du bois
et du métal), la reprographie, la vidéo, le multimédia et la photographie, des outils essentiels
au développement d’un projet artistique personnel. Lieu d’expérimentation et de recherche
au plus près de la réalité artistique contemporaine, l’école dispose enfin d’une bibliothèque
spécialisée dotée d’un fonds d’environ 10 000
documents, ouverte au grand public.
Des partenariats diversifiés
Reste que l’ESA entend aujourd’hui profiter
de son nouvel espace pour s’implanter de
manière durable dans le paysage dunkerquois.
« La richesse culturelle du territoire offre à
l’ESA la possibilité de développer de multiples
projets avec des structures telles que le Fonds
Ronan Prigent, nouveau
directeur des études
Fraîchement arrivé de Russie où
il occupait un poste de diplomate
auprès du ministère français des
Affaires étrangères
et européennes,
Ronan Prigent assure
aujourd’hui la direction
des études de l’ESA
et la direction du
site dunkerquois. À 43
ans, cet agrégé de
lettres et docteur ès
lettres possède plus
d’une corde à son arc. Éditorialiste,
auteur-compositeur interprète, il a
également publié plusieurs romans,
des poèmes et un essai philosophique.
Désormais intégré au sein de l’École
supérieure d’art de Dunkerque, Ronan
Prigent entend faire émerger une
identité dans la structure. « L’école doit
être une caisse de résonance sociale,
citoyenne et de visée globale. » Pour
cela, le directeur compte bien s’appuyer
sur trois axes stratégiques forts : la
promotion et le développement de la
recherche au sein de l’établissement,
l’inscription citoyenne de l’école dans
le contexte économique et social de la
ville, et l’ancrage de l’ESA sur la scène
internationale.
Portes ouvertes le 11 février
Récemment installée dans ses nouveaux locaux au 5 bis rue
de l’Esplanade (anciennement collège Samain), l’École
supérieure d’art du Nord-Pas de Calais/Dunkerque-Tourcoing
vous ouvre ses portes le samedi 11 février de 10 h à 18 h.
Lors de cette journée, les futurs étudiants et leurs familles
pourront dialoguer avec les enseignants, les élèves et les
responsables pédagogiques, afin de s’informer sur le
concours d’entrée, le contenu des formations, connaître les
diplômes préparés et découvrir l’établissement. Plus de
renseignements au 03 28 63 72 93 ou par mail à l’adresse
[email protected].
régional d’art contemporain, la salle de concert
des 4Écluses, ou le Bateau Feu », explique
Ronan Prigent. « La politique d’exposition de
l’école s’appuie également sur une relation
avec les publics et la volonté forte de s’ouvrir
davantage à l’international. » Outre le développement de l’accueil d’étudiants étrangers
dans le cadre de coopérations pérennes et des
échanges organisés par le réseau Erasmus,
l’école développe des partenariats spécifiques
avec l’Université de l’Ulster à Belfast, l’Académie des arts à Tianjin en Chine et le Conservatoire des arts et multimédia à Bamako. De
quoi susciter l’émergence de nouveaux projets
artistiques sur le Dunkerquois.
X
* Le Conservatoire de musique de Dunkerque
devrait rejoindre l’École supérieure d’art
dans ses nouveaux locaux à l’horizon 2013.
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
17
cité
Expression des conseillers municipaux
Conformément à la loi du 27 février 2002, « un espace est réservé dans le bulletin municipal à l’expression des conseillers municipaux ».
GROUPE SOCIALISTE ET APPARENTÉS
B
18
Un budget ambitieux, solidaire et
raisonné pour la Ville de Dunkerque
Le bilan national de ces cinq dernières années pour la France est accablant. Cinq ans de présidence de droite auront considérablement affaibli
notre pays. Le chômage a considérablement augmenté, la dette et les
déficits publics ont explosé, la France a connu une récession et le
pouvoir d’achat ne progresse plus depuis longtemps. De 2007 et les
promesses du candidat de droite non tenues à aujourd’hui, c’est le
quinquennat de la dégradation du quotidien des Français qui s’achève.
Cinq années d’un bilan accablant. Cinq années marquées par la raréfaction des aides accordées par un État qui ne cesse de transférer ses compétences à des collectivités territoriales qu’il méprise. Autant d’années
durant lesquelles, majorité municipale, nous avons pourtant continué à
faire l’effort de compenser les carences et les décisions iniques de ce
gouvernement. C’est un exercice particulièrement harassant et exigeant
mais que nous avons souhaité engager et poursuivre dans le seul objectif de l’amélioration constante des conditions de vie des Dunkerquois.
Le vote du budget, le lundi 30 janvier, a marqué la poursuite par la majorité municipale emmenée par Michel Delebarre d’une ambition forte pour
notre ville et ses habitants. Une fois encore, notre volonté est de préparer
l’avenir de Dunkerque. C’est une volonté farouche et assumée d’assurer
un avenir toujours plus durable à nos générations futures.
Ce budget 2012, et parce que la majorité municipale mène depuis
plus de vingt ans une politique raisonnée grâce à un contrôle accru
des dépenses courantes et une maîtrise de l’endettement, propose un
niveau d’investissement particulièrement ambitieux destiné à préparer
sereinement l’avenir des Dunkerquois. C’est un budget dont l’audace
n’entraine aucun appel supplémentaire au contribuable. Et l’association des communes de Dunkerque, Saint-Pol-sur-Mer et Fort Mardyck
est à l’origine de ce nouvel élan qui offre des capacités financières
supplémentaires pour la Ville de Dunkerque.
Alors, la transformation et l’embellissement durable de notre ville se
poursuivra. Elle se poursuivra par la construction d’une grande ville
avec de nouveaux investissements sur l’ensemble des communes
de Dunkerque, Saint-Pol-sur-Mer, Fort Mardyck et Mardyck. Ces
investissements continueront d’améliorer la vie quotidienne dans
tous les quartiers de la ville tandis que se poursuivra le financement
des grands projets structurants qui renforceront encore l’attractivité
de Dunkerque et susciteront de nouvelles dynamiques de croissance
et d’emploi. Les projets touristiques et commerciaux, le programme
Coeur d’agglomération, les grands enjeux sportifs et culturels font
partie de cette ambition.
Ce budget, en plus de préparer l’avenir des Dunkerquois, renforcera
également toutes nos actions en matière de solidarité. Il s’agit d’un
budget de la responsabilité sociale soucieux de l’éducation de ses
enfants, investie dans la lutte contre le chômage et l’exclusion, dynamique pour le renouveau de ses quartiers, et attentif aux besoins des
jeunes. Nous poursuivrons nos actions en faveur d’un service public
de qualité et performant.
Tout ces efforts au bénéfice des Dunkerquois, nous continuerons de
nous y atteler avec l’espoir que très prochainement un sursaut national
offre à la France, aux Français et aux Dunkerquois des perspectives
nationales gages de croissance et de progrès ainsi qu’une prise en
compte réelle et concrète de nos collectivités locales.
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
ÉLUS EUROPE ÉCOLOGIE « LES VERTS»
B
À qui profite la crise?
Avec les travailleurs, chômeurs, étudiants précaires, qui
ne se demandent plus quelle logique poursuit la politique du gouvernement et du président de la République, nous déplorons qu’à aucun
moment celle-ci ne se mette au service de la population.
En proposant au cours du mois de janvier une augmentation de TVA
des produits étrangers, Nicolas Sarkozy nous explique que cela aurait
certaines vertus sociales... quelle belle arnaque ! quelle sacrée dose de
cynisme et d’hypocrisie ! Si cette mesure est prise, cela continuerait
simplement à creuser des écarts considérables avec les classes populaires, les seules à produire les véritables richesses dont la population a
besoin chaque jour : l’acier des hauts fourneaux, l’électricité, l’aluminium, les besoins alimentaires. Les seules aussi à avoir des difficultés
pour boucler chaque fin de mois, à cause des frais d’énergie, ceux pour
la nourriture, la santé, l’éducation.
Diminuer les charges sociales des entreprises pour soi-disant restaurer
de la compétitivité ou encore favoriser l’emploi... bien sûr... il suffit
d’observer quelles répercussions sur l’emploi a eues la diminution de
la TVA dans la restauration pour se rendre compte que cette mesure
est une duperie ! La diminution des charges d’une entreprise profite
toujours au monde de la finance qui conserve les bénéfices de ces
allégements de charges sans les réinvestir dans le capital de l’entreprise... on a l’habitude !
Dans les entreprises, dans les administrations, il faudra se battre pour
obtenir une augmentation des salaires pour compenser les diminutions
successives du pouvoir d’achat, conséquences de la politique des
conservateurs libéraux. Mais plus généralement, il s’agit d’un autre
programme économique que nous devons tous ensemble promouvoir.
Avec nous, vous engagerez la transition économique et écologique de
demain. Celle qui créera de l’emploi !
http://www.elusvertsnordlittoral.fr - http://nordlittoral.lesverts.fr Les Verts de la région dunkerquoise - 27 rue du Maréchal French,
59140 Dunkerque. Tél. 03 28 26 59 78. Mail : [email protected]
ÉLUS COMMUNISTES
B
Le mythe du modèle allemand
Le « modèle allemand » est la nouvelle coqueluche. Une
fascination partagée par l’entourage de François Hollande.
Les investisseurs préfèrent l’Allemagne à la France ! Non. La France
est devant l’Allemagne : plus de 1 milliard de dollars en France contre
674 millions en Allemagne, selon les statistiques de la Cnuced.
Les Allemands sont meilleurs que nous en matière de dette ! Non. En
2010, l’Allemagne avait une dette de 83,2 % du PIB contre 81,7 %
pour la France, selon Eurostat.
La croissance allemande est meilleure que chez nous ! Non. Sur la dernière décennie, elle a été inférieure à celle de la zone euro et moindre
qu’en France. Avec une chute de 4,9 % du PIB, elle a subi en 2009
une récession deux fois plus importante qu’en France.
Le taux de chômage en Allemagne est plus faible que chez nous ! Non.
Officiellement de 6 % contre 9,9 % en France, il a été dégonflé grâce
à la réforme sociale-démocrate qui a rayé des comptes 1,5 million de
sans-emploi. En septembre dernier, le journal « Die Welt » a aussi
révélé que 200 000 chômeurs âgés avaient été radiés.
Peut-on importer le « modèle allemand » ? Non. La démographie allemande est trop différente de la France. Le taux de fécondité allemand
est moitié moindre qu’en France. D’ici à 2060, la population allemande
devrait passer de 82 à 65 millions d’habitants. Celle de la France
devrait passer dès 2050 à 73 millions d’habitants. On ne peut donc
pas transposer le « modèle allemand » en France.
D’ailleurs, est-ce souhaitable ? L’application des lois sociales-démocrates sur l’emploi est un désastre. 20 % des salariés sont des travailleurs pauvres. 5 millions de travailleurs doivent se contenter de
mini-jobs à 400 euros par mois, sans protection sociale. Faute de
SMIC, 2 millions de salariés gagnent moins de 6 euros par heure. En
dix ans, l’intérim a augmenté de 130 % et les CDD de 22 %. Cette
politique selon l’OCDE, c’est une baisse record de la part du travail
dans le PIB allemand : de 76 % à 67 % en sept ans. Neuf points de
PIB pris aux travailleurs. Et un taux de pauvreté de 20 % plus élevé
en Allemagne qu’en France.
67 rue de l’Amiral Ronarc’h, Dunkerque - Tél. 03 28 66 33 22
Fax 03 28 66 16 - http://dunkerque.gauchepopulaire.fr/ - [email protected]
ÉLUS LES ALTERNATIFS
B
Soutien aux salarié(e)s
de SeaFrance
le 22 janvier 2012
Pour éviter la liquidation de la compagnie SeaFrance et la perte de 880
emplois, les salarié(e)s de cette entreprise ont, avec la section syndicale CFDT maritime Nord, constitué une SCOP candidate à la reprise
de l’activité. L’élément clé de ce projet était le transfert des navires à
la SCOP, transfert qui aurait permis à la nouvelle entité de se refinancer pour poursuivre l’activité. Le Tribunal de commerce en a décidé
autrement et a prononcé la liquidation de l’entreprise le 9 janvier
2012, mettant en péril l’emploi de ses 880 salarié(e)s. Les Alternatifs
dénoncent cette décision de la part d’une juridiction qui fait passer
l’intérêt des créanciers avant celui des travailleurs et travailleuses.
Permanence des Alternatifs et de son Association de Financement
l’AFLA les mardis de 17 h 30 à 19 h et les samedis de 10 h 30 à 12 h
au 25 rue de la Paix à Dunkerque
ÉLUS RADICAUX DE GAUCHE
B
Nous voilà arrivés dans la période des bals de carnaval
avec le bal du Chat Noir en ouverture. Nous voilà aussi au
début d’une campagne pour les présidentielles marquée par le discours
du Bourget de François Hollande et l’entrée en scène du candidat
président non encore candidat. Nous sommes frappés par la maturité
du candidat de la Gauche qui prend pour lui des idées empruntées à
Jean-Michel Baylet et à ses 30 propositions pour la France rassemblées dans son manifeste de campagne des primaires : « l’audace à
gauche ». Il est certain que nous, Radicaux de Gauche, avons toujours
été rassemblés autour de la laïcité. Nous devons rassembler nos concitoyens en mettant de côté les questions religieuses qui relèvent de la
liberté de chacun sans influencer la vie collective des Français et des
Françaises. Nous devons poursuivre le rassemblement des gens de
Gauche en prouvant que nous pouvons trouver des solutions prenant
en compte la crise, en ne les faisant pas peser sur les plus faibles et
en continuant à préserver les plus nantis.
Pour contact : Jacques Willem, Résidence Guynemer,
2 rue Jean Delvallez, 59140 Dunkerque.
19
ÉLUS MOUVEMENT RÉPUBLICAIN ET CITOYEN
B
Pour contact : www.claudenicolet.fr
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
cité
Expression des conseillers municipaux
Conformément à la loi du 27 février 2002, « un espace est réservé dans le bulletin municipal à l’expression des conseillers municipaux ».
Permanences des adjoints
sur rendez-vous
X
Hôtel de ville
- Alain Vanwaefelghem (Premier adjoint, finances) :
03 28 26 27 77.
ÉLUS « ENSEMBLE POUR DUNKERQUE »
B
Des vœux pour six mois
Le maire l’a annoncé : des vœux pour six mois et ensuite on
verra… Il a raison : après on verra ! Car la France traverse, comme le
monde entier, une période de crise et ceux qui promettent des lendemains qui chantent sont soit inconscients, soit menteurs.
En attendant, nous n’avons qu’une seule exigence : courage et vérité !
Que les basses attaques cessent, que les candidats défendent courageusement la vérité et non leur vérité et qu’ils en finissent avec les
promesses mensongères. Lors des vœux de quartier, nous avons été
choqués par les paroles d’un adjoint qui s’est cru en campagne électorale. Caricatural le discours ! Avec des allusions, entre autres, au CAC
40, aux grosses fortunes et à un certain soir de victoire…
Nous ne répondrons pas ici à ces allusions perfides, mais nous lui
conseillons de balayer devant la porte de son parti.
Les conseils communaux
Les conseils communaux viennent d’être renouvelés à mi-mandat.
Cette assemblée est composée de représentants des différentes couleurs politiques composant le conseil municipal.
Le conseiller connaît son territoire et joue le rôle de relais avec les élus.
Lors de l’installation suivie des vœux, les élus de quartier ont présenté
les travaux et les manifestions dans leurs quartiers, mais pas un mot
sur le travail des conseils communaux. Pourtant, ceux-ci disposent
d’un budget propre et il serait intéressant d’en connaître l’utilisation.
Car c’est souvent à partir de ces budgets que se déroulent les petites
fêtes de quartier, si sympathiques.
Le pont de la discorde
Il est difficile de mettre tout le monde d’accord et le projet de pont du
Grand Large vient encore nous en fournir la preuve.
Le coût estimé de l’opération atteint les 40 millions d’€ et, en ces
temps de crise et d’austérité, il faudrait sans doute y réfléchir à deux
fois ! D’autant que le courant passe mal avec différents protagonistes
du secteur. Ça râle dans les « chaumières » du Grand Large et cette
fois ce ne sont pas des vices de construction qui sont pointés du doigt.
Non, les riverains craignent pour leur tranquillité, avec la présence à
leur porte d’un futur boulevard reliant Dunkerque-Centre à Malo-lesBains. Quant aux plaisanciers mécontents, ils en rajoutent une louche,
sans parler des pêcheurs habitués qu’ils sont aux problèmes des ponts
à Dunkerque… Voilà encore un projet suscitant de nombreuses interrogations à la fois techniques et financières. N’oublions pas qu’il y a
d’autres opérations lourdes en cours à Dunkerque réclamant beaucoup
de rigueur dans la gestion.
20
Aux nostalgiques de François Mitterrand
Le président en exercice en 1988, François Mitterrand, a déclaré sa
candidature le 22 mars 1988 !
Les grincheux qui considèrent que Nicolas Sarkozy tarde à se déclarer
en sont pour leurs frais !
Il lui reste encore plus d’un mois pour être dans les temps !
Des économies à envisager
Un, deux, trois, quatre, cinq … Autant de cérémonies de vœux que de
quartiers ; autant de cérémonies de vœux que d’organismes subventionnés par la mairie. Ne pourrions-nous faire des économies et regrouper ?
Une opposition pas comme les autres
Non, nous ne soutenons pas les socialistes. Mais oui, nous dénonçons
les méthodes du Front national. Le Front national n’est pas une oppoDunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
sition comme les autres ! Chacun sait qu’aucun amalgame ne peut
être fait entre les partis de gauche et nous, mais nous n’admettons
pas l’amalgame qui est fait entre la droite gaulliste, respectueuse des
valeurs de la République que nous représentons, et l’extrême droite.
Son représentant passe son temps à faire des recours, surtout depuis
qu’il est revenu au Front national, ses moyens étant plus importants.
Il ne propose rien mais s’emploie à démolir. Ses méthodes sont calquées sur celles de sa responsable nationale : menaces, invectives et
démagogie.
Oui, nous sommes dans l’opposition, mais dans une opposition
constructive. En politique il y a deux temps : celui des campagnes
où nous nous opposons camp contre camp et celui de la mandature
où nous devons construire ensemble pour le bien public. Ce qui ne
nous empêche pas de critiquer, de voir nos propositions avancer et
nos remarques prises en compte !
ÉLUS « LE DÉFI DUNKERQUOIS »
B
Le Conseil d’État censure les délibérations
illégales de la municipalité
Illégalité, stop !
5 janvier 2011, Philippe Eymery introduisait des recours contre l’illégalité des délibérations du conseil municipal du 3 janvier 2011. Le
Conseil d’État, plus haute juridiction administrative, lui donnait raison
ce 23 décembre 2011, en annulant l’élection des adjoints pour surnombre et celle des délégués à la CUD pour absence de secret du vote.
Caractère secret du vote : certains n’aiment pas !
Quand vous votez, vous passez par l’isoloir et signez une liste d’émargement. C’est ce qui se pratique au Conseil régional. À Dunkerque, serrés
comme des harengs, les 74 élus du conseil doivent jeter leur bulletin
de vote dans une urne non fermée ! Aucun secret du vote n’est assuré.
« Ensemble pour Dunkerque », Jacqueline Gabant, Daniel Thienpoent,
Laurence Wattre, 11 place du Palais de Justice, 59140 Dunkerque.
Tél. 06 08 61 85 23.
46 adjoints sur 74 élus : c’est trop !
ÉLUS « DUNKERQUE, DEMAIN, AVEC VOUS »
Des indemnités en hausse de 30 %
B
Avec nos remerciements !
Près de 1500 personnes se sont rendues au premier meeting
de campagne de François Bayrou au Kursaal de Dunkerque, le 19
janvier dernier. Un tiers sont venues en autobus de toute la région, les
deux autres tiers de l’agglomération dunkerquoise. Nous remercions
chaleureusement les Dunkerquoises et les Dunkerquois venus écouter
François Bayrou. Il avait choisi notre ville parce qu’elle symbolise
tout à la fois un fort potentiel industriel et de graves difficultés à
transformer cette industrie et toute son activité économique. De plus,
il a voulu, ici, à Dunkerque, s’adresser à tout le peuple de France,
qui choisira son destin dans quelques semaines, après un moment
démocratique intense. Cette rencontre avec Dunkerque a été particulièrement réussie, avec une salle enthousiaste et attentive. Pour nous,
militants dunkerquois du MoDem, elle signifie surtout qu’une nouvelle
force vient de naître sur le Littoral, en dehors du Parti socialiste. Plusieurs personnes nous rejoignent, pour cette campagne présidentielle
et pour préparer les élections législatives. Avec Bayrou et le MoDem,
cette campagne signifie que nous quittons le duel droite-gauche, qui
continue à bloquer la vie politique de ce pays. Pour le sortir des difficultés qu’il connaît, il faudra rassembler les bonnes volontés, de droite
et de gauche, de tous côtés, au lieu de les dresser les unes contre les
autres. L’extrême droite elle aussi contribue à ces oppositions vives,
mais on attend encore ses solutions, pas ses chimères et ses impasses.
Certains regrettent parfois que, à Dunkerque, nous ne soyons pas
plus virulents. Chacun comprend aujourd’hui que, pour Dunkerque
ou pour la France, l’heure est aux rassemblements, à des majorités
centrales, constructives. Pas aux divisions. Nous devons sortir notre
pays et notre ville de l’ornière, en préparant des majorités nouvelles.
Cela se fera avec détermination, avec l’union des bonnes volontés, sur
des propositions fortes. Rejoignez François Bayrou, rejoignez-nous
pour avancer !
Édith Varet, Pierre Yana, Conseillers municipaux du MoDem
33/35 rue des Sœurs Blanches, 59140 Dunkerque Tél. 06 10 26 26 05. www.pierreyana.fr
Pour administrer la ville, une municipalité de 61 élus indemnisés
(maire, maires délégués, adjoints de toutes sortes, conseillers municipaux délégués) : c’est pire qu’une armée mexicaine.
Avant la fusion, total des indemnités des élus de la majorité à Dunkerque, Fort-Mardyck et Saint-Pol-sur-Mer : 899 000 euros. Après la
fusion, avec création de 2 communes associées, le total est monté à
1 159 000 euros - soit une hausse de près de 30 % ! Le préfet a autorisé
la fusion pour rationaliser la dépense publique, on croit rêver…
Les élus FN proposent une réduction de 50 %
Ce 16 décembre, au Conseil régional lors du vote du budget, le groupe
Front National - Rassemblement pour le Nord Pas-de-Calais a proposé
une réduction de 50 % des indemnités des élus en signe de solidarité
française en cette période de crise. Les autres groupes PS, UMP,
Écolos, etc. ont tous voté contre !
Le Défi Dunkerquois - Philipe Eymery - 10 rue Jean Bart 59140 Dunkerque Blog : www.defi-dunkerquois.fr
ÉLUS « LUTTE OUVRIÈRE »
B
Prendre sur les profits pour assurer
les salaires et les emplois
Les 40 plus grandes sociétés du pays cotées en Bourse ont fait en
2011 86 milliards d’euros de bénéfice. Elles vont verser 37,4 milliards
d’euros à leurs actionnaires. Dans le même temps, elles suppriment
des emplois et licencient.
Voilà bien l’absurdité de la société capitaliste : les richesses créées
par les salariés ne servent pas à la consommation, ne vont pas à ceux
qui en ont besoin, ne créent pas d’emplois, mais aboutissent dans les
mains d’une minorité de spéculateurs parasites.
On le voit, l’argent existe pour conserver et créer tous les emplois
nécessaires, pour partager le travail entre tous sans diminution de
salaire. Et aussi pour augmenter les salaires et les garantir contre la
hausse des prix par une indexation automatique.
Ces mesures vitales pour les travailleurs, il faudra bien sûr les imposer aux capitalistes et aux gouvernements qui les protègent. Il faudra
une lutte déterminée des travailleurs comme en 1936 ou en 1968. Le
monde du travail en a la force.
- Gracienne Damman (Relations internationales) :
03 28 26 26 45.
- François Liber (Santé, prévention) : 03 28 26 26 45.
- Joëlle Crockey (Éducation, petite enfance) :
03 28 26 27 61.
- Marianne Nouveau (Culture, lecture publique) :
03 28 26 26 45.
-
Vincent Leignel (Urbanisme) : 03 28 26 26 18.
Marie-Noëlle Loger (Animation, Fêtes) : 03 28 26 27 21.
Patrice Vergriete (Sports) : 03 28 26 25 19.
Zoë Carré (Promotion de l’égalité et des Droits de
l’Homme, lutte contre les discriminations) : 03 28 26 25 99.
- Claude Nicolet (Aide au développement) : 03 28 26 27 77.
- Anne-Marie Dubreucq (Qualité du Service public,
observatoire du pouvoir d’achat) : 03 28 26 27 77.
- Daniel Lemang (Démocratie locale, débat de société,
rapporteur du budget) : 03 28 62 70 28.
Maison de l’Armateur
03 28 26 26 20 ou 03 28 26 26 22 ou
03 28 26 26 84.
X
- Marcel Lefèvre (Écologie urbaine, voirie et éclairage public).
- Wulfran Despicht (Affaires sociales, logement et politique
foncière) : 03 28 26 25 89.
- Salim Draï (Nouvelles technologies de l’information et de
la communication).
- Marie Fabre (Insertion).
- Philippe Waghemacker (Citoyenneté, affaires militaires,
anciens combattants, sécurité publique).
- Jacques Willem (Marchés publics)
- Jeanne Becquet (État civil, commissions de sécurité et
d’accessibilité).
- Claudine Ducellier (Déplacements urbains).
- Jo Dairin (Affaires économiques et portuaires, professions
libérales, artisanat et commerce).
- Karima Mahroug (Cultures urbaines).
- Bernard Dormaël (Jeunesse et vie étudiante,
enseignement supérieur).
- Louardi Boughedada (Politique de la ville et
rénovation urbaine).
X
CCAS
- Fabrice Baert (Animation des personnes âgées) :
03 28 58 93 87.
Jacques Volant : 06 13 56 19 78 - blog : http : // jacques-volant.blogspot.com/
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
21
Cérémonie des vœux
Saint-Pol-sur-Mer
Les noces
de coton de
l’association
de communes
Événement
En avant
la bande !
Michel Delebarre
et Christian Hutin
se sont félicités
du succès de
l’association de
communes lors
de la cérémonie
des vœux.
Le coup d’envoi de la première
grande bande de l’agglomération
sera donné le dimanche 12 février
à Saint-Pol-sur-Mer où on ne déroge
pas à la tradition. Le carnaval dure
en effet cinq jours et revêt une
dimension intergénérationnelle.
T
22
emps fort du carnaval le dimanche 12
février, la bande des
Pêcheurs débutera
dès 11 h avec l’avantbande dont le rendez-vous est fixé
rue de la République, à l’angle de
la rue Faidherbe. Elle se poursuivra
jusqu’à 12 h où elle arrivera place
de la Mairie.
Les carnavaleux pourront ensuite
prendre des forces lors du repas
d’avant-bande organisé par l’USCCSP Football en partenariat avec
la ville associée, à partir de 12 h
au centre Jean-Cocteau (renseignements et réservations au service des Fêtes au 03 28 24 40 35).
À 15 h, la bande des Pêcheurs
prendra son départ rue de la République, au niveau de la plaine
Bayard.
La clique, connue et reconnue, ne
joue que les airs traditionnels.
Cacaille, le tambour-major, est
célèbre parmi les carnavaleux pour
sa bonne humeur et ses nombreux
chahuts. Le clou du spectacle aura
pour cadre la place de la Mairie
où se dérouleront vers 19 h 30 le
rigodon final et le jet de harengs !
© Jean-Louis Burnod, www.happyday.fr
Une affiche
haute en couleur !
Une bande et un bal
pour les enfants
C’est le carnaval enfantin qui
ouvrira en réalité le bal des festivités le samedi 11 février. Cette
bande ressemble à s’y méprendre
à celle des « grands » avec Cacaille, le tambour-major, la clique,
ses cuivres, ses fifres et ses tambours, sans oublier les centaines
de masquelours ! Les plus jeunes
peuvent ainsi vivre « leur » bande
intensément au départ de la place
Cité de la Liberté. Un autre rendez-vous attend d’ailleurs nos
carnavaleux en herbe le samedi
18 février avec le bal enfantin de
l’association « Les coot’ches gais »
organisé de 14 h à 19 h au centre
Jean-Cocteau. À signaler également l’élection d’un mini-Mister
et d’une mini-Miss Carnaval au
cours de l’après-midi. Vous pouvez
d’ores et déjà retirer vos places à
la Boîte à Gadgets et au Syndicat
d’initiative, à moins que vous ne
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
préfériez les prendre
sur place, le jour même (tarif : 2 €
pour les adultes et 1 € pour les
enfants).
Les « Trois Joyeuses »
des aînés
On le sait, les aînés ne demeurent
pas en reste lorsqu’il s’agit de
s’amuser. Pas moins de trois jours
sont réservés aux carnavaleux les
plus expérimentés, à commencer
par le carnaval des aînés programmé le lundi 13 février. La bande
démarrera à 15 h 30 du centre JeanCocteau. Elle sera précédée d’un
repas servi à 12 h, pour lequel on
peut s’inscrire au service des Fêtes
(tél. 03 28 24 40 35) ou au Syndicat
d’initiative (tél. 09 53 67 94 30).
Quant aux après-midis récréatives
réservées aux seniors saint-polois,
elles prendront le relais les mardi
14 et mercredi 15 février. C’est
donc bien à tout âge et avec la
même impatience que les SaintPolois attendent de pouvoir partager ce moment festif et convivial
que constitue le carnaval !
X
Le mardi 17 janvier, les amoureux du carnaval se sont
rassemblés au centre Jean-Cocteau pour la révélation de
l’affiche du carnaval 2012.
La réception a débuté par un discours de Patrice Briche,
adjoint au maire de Saint-Pol-sur-Mer délégué aux
fêtes, cérémonies et grands événements, prononcé en
présence de Marie-Noëlle Loger, adjointe au maire de
Dunkerque chargée de l’animation et des fêtes, et de
Thérèse Ryckebusch, adjointe au maire de Fort-Mardyck
déléguée aux fêtes, cérémonies et développement
commercial.
L’affiche a ensuite été dévoilée et a reçu un excellent
accueil auprès du public, car elle retranscrit fidèlement
les valeurs des trois communes associées qui
constituent aujourd’hui le nouveau Dunkerque.
Saint-Pol-sur-Mer, Dunkerque et Fort-Mardyck, villes de
tradition ouvrière et portuaire, sont en effet l’âme et le
berceau du carnaval.
Comme toujours, la volonté première de l’affiche a été
de mettre en avant ceux qui font le carnaval. De même,
les couleurs du carnaval sont représentées par le biais
d’un éventail de costumes chamarrés, tandis que la
tradition festive et musicale, si chère aux yeux des
Saint-Polois, a été soulignée par la présence d’un
musicien au premier plan.
L
a salle Romain-Rolland a
fait le plein le 18 janvier à
l’occasion de la cérémonie
des vœux à la population. De
nombreux Saint-Polois et élus de
l’agglomération ont ainsi répondu
présents à l’invitation de Christian
Hutin, député-maire de Saint-Polsur-Mer.
La soirée a démarré sur les chapeaux de roues avec la prestation
de danse de l’association saintpoloise « Variation ». Puis JeanPierre Clicq, premier adjoint, est
revenu sur les grands projets qui
ont marqué l’année 2011. Il en a
profité pour souhaiter un joyeux
anniversaire au député-maire qui
fêtait ses 51 printemps ! Après la
diffusion d’un film présentant une
rétrospective de l’année écoulée,
Christian Hutin a dressé des perspectives pour l’année à venir.
Michel Delebarre, sénateur, maire
de Dunkerque, l’a ensuite rejoint
sur scène pour exprimer son enthousiasme quant au succès de
l’association de communes : « un
défi relevé avec brio malgré les
difficultés rencontrées et un modèle d’harmonie pour tous ».
En clin d’œil, Christian Hutin a
remis une casquette à Michel
Delebarre et Roméo Raggazzo,
« capitaines » des autres navires de
la flotte du nouveau Dunkerque,
Michel Delebarre offrant à ses
homologues des peignoirs (en
coton) pour célébrer les « noces de
coton » de la fusion-association.
X
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
23
Saint-Pol-Mer
Haltérophilie
L’équipe de France en stage
à la Ferme Marchand
Agapes
Soirée moules-frites
Fort-Mardyck
Les Neuze Nyt vous convient
à une soirée moules-frites le
lundi 20 à 19 h à la salle des
fêtes, rue du Général Leclerc.
Tarif : 12 € et 6 € (- 12 ans).
Réservations au 06 82 97 58
01 (Peggy Ghiskier).
Association
Coopération
franco-malienne
Culture
En direct de la
bibliothèque
Vous pouvez désormais
réserver livres, revues, CD et
DVD sur le portail http://
bibliotheques.ville-dunkerque.fr.
Après inscription gratuite sur
le site, les documents choisis
seront acheminés à partir du
15 février au centre
socioculturel, rue de l’Amirauté,
où vous pourrez les retirer
dans un délai de 7 jours.
H
Au micro, Jean-Paul Bulgharides, président de la Fédération française d’haltérophilie, entouré de Christian Hutin, Wulfran Despicht, Christophe
Helena, Jean-Pierre Clicq et les élus saint-polois.
L’
équipe de France d’haltérophilie, emmenée par
Vencelas Dabaya, médaillé d’argent à Pékin, est revenue en
stage à la Ferme Marchand de
Saint-Pol-sur-Mer du 16 au 27
janvier dernier dans le cadre de sa
préparation pour les Jeux olympiques de Londres. Les Bonnamant, Lorentz, Michel, Andrieux,
Caesemaeker, Kingue, Matam,
Aucouturier, Hennequin, Bardis,
Mamushi, Matam et autres Bouly
étaient déjà venus se préparer à
Saint-Pol-sur-Mer en juillet 2010.
24
sident de la Fédération française
de natation, présent également
lors de la réception, Alex Dupont,
entraîneur de l’équipe de football
de Brest qui évolue en première
division, et Jean-Paul Rouve, célèbre comédien. Un quartier au
nom prédestiné puisqu’il s’agit de
la Victoire !
Les personnes présentes ont éga-
Sous le signe
de la Victoire
En guise de bienvenue, le 16 janvier, une réception a réuni, entre
autres, Jean-Paul Bulgharides,
président de la Fédération, Wulfran Despicht, président du Comité de suivi du « plus grand terrain
de jeux » et Christian Hutin, député-maire de Saint-Pol-sur-Mer.
À cette occasion, Christian Hutin a
rappelé, en guise d’anecdote, qu’il
a grandi dans le même quartier dunkerquois que Francis Luyce, préDunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
lement assisté à un entraînement
de la sélection nationale qui reviendra du 11 au 23 mars, avant
de partager le pot de l’amitié.
Un complexe
multidimensionnel
Le complexe de la Ferme Marchand recouvre à la fois une dimension sportive, administrative
et socioculturelle. Il accueille plusieurs clubs et disciplines sportifs : le football, l’haltérophilie, le
judo, le jiu-jitsu, le cyclotourisme,
la gymnastique, le volley-ball, la
musculation ou encore l’éveil sportif et les activités multisports pour
les jeunes.
Un équipement labellisé
Jeux olympiques
La Ferme Marchand a également
été labellisée dans le cadre du projet « le plus grand terrain de Jeux »,
site de référence en haltérophilie
pour l’accueil des sportifs de haut
niveau. Outre cette dimension
sportive, le complexe de la Ferme
Marchand est équipé d’une salle
insonorisée pour la pratique de la
musique et d’une salle de réception
appelée « salle Clerginet ». Il accueille par ailleurs des services
municipaux, tel celui des sports qui
a emménagé le 24 juin 2010. X
Christian Hutin entouré
de Jean-Paul Bulgharides,
Wulfran Despicht, Jean Ravetta
et Francis Luyce.
uit membres de l’association Aider et
Connaître sont à Neima du 23 janvier au
7 février pour célébrer vingt ans d’échanges. Une
relation riche en réalisations, à
l’image de la maternité dont les
travaux de construction sont quasiment achevés. « Nous achèterons le matériel médical et des
médicaments sur place ainsi que
les panneaux solaires nécessaires
à la fourniture d’électricité », précise Anne-Marie Benoît, présidente. La délégation française est
également le fer de lance d’un
partage de savoir-faire entre Neima et un autre village malien sur
le thème du maraîchage. Aider et
Connaître a déjà beaucoup œuvré
en faveur du développement de
l‘agriculture dans cette région
d’Afrique. Bien lui en a pris car
ce sont les cultures maraîchères
(en particulier la pomme de terre)
qui contribueront cette année à
Concours
Miss et mini-miss
Une priorité : promouvoir les cultures maraîchères.
nourrir des villageois privés temporairement de riz du fait d’une
crue trop faible du fleuve. Deux
autres événements figurent au
programme de ce voyage : l’inauguration d’un puits financé par
l’entreprise Aluminium Dunkerque
et la dénomination de l’école
construite en 1994 grâce à l’association. Les habitants ont choisi le
nom d’Albert Benoît, en hommage à l’adjoint au maire de FortMardyck décédé en 2002.
X
Une mémoire
collective
U
Jacques Hondermarck, est ouvert
à tous, quel que soit l’âge, pourvu
que l’on ait des souvenirs de FortMardyck à partager. Plusieurs
thèmes ont déjà été abordés tels les
baraquements de l’après-guerre,
les boucheries des années 1930 à
nos jours, les fermes des Salines ou
Tournoi
Foot aux manettes
L’AFMACS et la municipalité
invitent les plus de 12 ans à
participer à un tournoi FIFA
2012 organisé avec Formule
Lan. Il se déroulera le samedi
3 mars à la salle des fêtes.
Inscriptions au centre
socioculturel. Tarif : 5 €.
Histoire locale
ne dizaine de personnes se
réunissent chaque mois
autour d’un café au Centre
d’action sociale pour échanger témoignages et photographies sur la
vie quotidienne des habitants à
travers les décennies. Cet atelier
« Témoin de son temps », animé par
L’Étoile du Marin organise
un concours de miss et de
mini-miss le samedi 25 à
19 h à la salle des fêtes. Les
concurrentes seront réparties
en cinq catégories : 2-5 ans,
6-8 ans, 9-11 ans, 12-15 ans
et 16-25 ans. Inscriptions au
concours (8 €) au
06 25 62 14 34. Droit
d’entrée à la soirée : 5 €.
Brocante
Habits et jouets
encore le travail des femmes.
D’autres le seront ces prochains
mois à l’image des écoles de la
commune, sujet qui sera développé
le lundi 20 février de 14 h 30 à
16 h 30. Entrée libre.
X
Les personnes souhaitant
vendre des vêtements
d’enfant ou des jouets à la
brocante du 10 mars peuvent
s’inscrire dès le 13 février au
centre socioculturel.
Tarif : 2 € l’emplacement.
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
25
Sorties
Exposition
L’Odyssée
de Richard
L’artiste Philippe
Richard a pris les
rênes du musée des
Beaux-Arts et présente
« Autre pareil »,
un voyage dans les
collections évoquant
un autre périple,
celui d’Ulysse dans
l’Odyssée.
Embarquement
immédiat.
B
26
ibliothèques composées de livres sur l’art nègre, maquettes
anciennes de bateaux, porcelaine chinoise et autres bijoux
océaniens rapportés par des marins au long cours accueillent le visiteur et
annoncent l’embarquement immédiat pour des
contrées lointaines. Car de voyage, il en sera
question à travers les salles du rez-de-chaussée
investies par Philippe Richard : « La rencontre
et la quête de l’autre sont au cœur de mon
travail. Les collections du musée, très narratives, sont idéales pour raconter une histoire,
pour s’évader. Et quoi de mieux qu’un voyage
pour découvrir d’autres mondes ? » Pour appuyer son choix, l’artiste a décidé d’accrocher
une vision orientaliste de Dunkerque par Eugène Isabey ainsi qu’une œuvre d’Hervé Télémaque, comme un clin d’œil au nom du fils
d’Ulysse. Le voyage peut alors commencer.
La première salle, qu’on pourrait appeler « la
dérive », marque le début de la pérégrination
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
Saint Sébastien tente d’échapper
aux flèches de Philippe Richard.
L’exposition est prétexte
à présenter des
curiosités sorties des
réserves, telles que
ce moulage mortuaire
de la tête de Jacques II,
roi d’Angleterre.
Anonyme, Saint Sébastien, XVIIIe siècle,
sculpture sur bois, collection Musée des
Beaux-Arts, Dunkerque.
Moulage en cire de la tête
de Jacques II, roi d’Angleterre,
XIXe siècle, coll. Musée des
Beaux-Arts, Dunkerque.
Pour en savoir plus
sur Philippe Richard
Joan Mitchell, Sans titre, 1979, coll. LAAC,
Dunkerque © ADAGP, Paris 2012.
Pour chaque œuvre empruntée pour les besoins de l’exposition dans
les réserves visitables au premier étage du musée, Philippe Richard a
choisi de combler le « trou » avec un choix de ses peintures réalisées
entre 1991 et 2011. Ce parcours complémentaire permet de découvrir
plus avant son travail de peintre. L’artiste a également construit neuf
cubes installés à l’extérieur du musée, comme une invitation à pénétrer
dans l’enceinte du bâtiment et à participer au voyage.
Une évocation
énigmatique de
la magicienne Circé.
en évoquant le rapport humble qu’entretient le
navigateur avec la mer. Jonchés à même le sol,
des bois flottés peints et rapportés d’Islande
par l’artiste donnent le ton. Â côté, on découvre une peinture représentant la traversée
imaginaire de la Manche par Jean Bart dans
une barque, tandis qu’on se sent épié par un
hibou géant. « Cette vidéo de Bertrand Gadenne nous parle du rapport à l’autre en nous
ramenant à notre propre condition d’animaux »
précise l’artiste qui s’est amusé à disposer
d’autres volatiles naturalisés dans la salle suivante, qui évoque l’échouage d’Ulysse et sa
rencontre avec Calypso. L’œil est ici immédia-
Dans la salle des sirènes,
Philippe Richard confronte
une de ses installations avec
un triptyque de Joan Mitchell.
Michel Gouéry, Sans titre, 2006-2010,
Courtesy de l’artiste et galerie Anne de Villepoix.
tement attiré par le diptyque de Bernard Lallemand, artiste invité par Philippe Richard.
Constituée de deux grandes photographies en
couleur, l’œuvre représente d’un côté un corps
dénudé allongé dans un trou d’eau et de l’autre
un oiseau - un de plus - difficile à appréhender
tant il n’est qu’une forme composée de plumes
blanches… La déambulation se poursuit ensuite avec l’épisode du cyclope, évoqué par
une œuvre de Philippe Richard installée au
centre de la pièce. Des cyclopes encore dans
les deux sculptures de Marc Hamandjian, tandis que sur un socle trône un saint Sébastien
qui semble bien petit comparé aux flèches de
Richard disséminées partout dans la salle,
comme un clin d’œil à l’Odyssée.
Un voyage à travers les œuvres
Après le cyclope, place à Circé la magicienne
avec une salle consacrée à la magie et à l’envoûtement. Au milieu de la pièce trône le
« Bord du monde » de Philippe Richard, une
cage composée de panneaux se repliant sur
eux-mêmes, formant un espace réduit, telle la
geôle d’Ulysse. Juste à côté, une installation
de François Schmitt, « L’Armoire », propose
quant à elle une réflexion très poétique sur le
secret et l’illusion, tandis qu’au fond de la salle
on remarque un étrange personnage en céramique assis sur un socle, entouré de totems
signés Michel Gouéry. Pour sortir de la salle
et fuir les sortilèges de l’envoûtante Circé, le
visiteur doit passer devant un lion naturalisé
mis en scène au milieu d’un ensemble de «
mikados géants » de Philippe Richard, comme
autant de barreaux empêchant l’animal sauvage d’attaquer ceux qui osent emprunter le
chemin menant à la suite du voyage.
L’espace qui suit a été conçu comme un cabinet de curiosités. Cinq expositions s’y succé-
deront pendant les dix-huit mois que durera
« Autre Pareil », sur un thème développé dans
Ulysse. Cette première présentation réunit cinq
artistes qui présentent des œuvres relatives à
la naissance, la maladie et la mort par le biais
de dessins au fusain, d’installations en volume,
d’un film ou de gravures.
Après cet intermède, le voyage se poursuit
avec les sirènes, aussi attirantes que dangereuses, dont on croit entendre les chants…
Ceux-ci émanent d’une vidéo de Cécile Paris,
dans laquelle une jeune femme nage dans des
eaux sombres. Tout autour de ces images, Philippe Richard a installé des tableaux représentant des nus féminins dans des scènes mythologiques ainsi qu’un triptyque de Joan Mitchell,
un masque japonais de la période Edo, un
crâne trophée et un moulage mortuaire de la
tête de Jacques II, roi d’Angleterre. Partout, la
mort rôde… L’épopée d’Ulysse touche ensuite
à sa fin dans la salle des prétendants face à une
Pénélope incarnée dans les traits de « Sainte
Madeleine renonçant aux vanités du monde »
de Giordano. Face à elle, une série de portraits
de la collection semblent l’observer sans relâche… Sur la cimaise voisine, les trois « Îles
capitales » d’Étienne Pressager marquent le
retour d’Ulysse le navigateur. Fin du voyage.X
Musée des Beaux-Arts, place du Général
de Gaulle à Dunkerque. Tél. 03 28 59 21 65.
Tarif : 4,50 €, 3 €, 1,50 €. Prochaines visites
les dimanches 25 mars, 15 et 22 avril à 15 h.
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
27
Sorties
Concerts
La nouvelle reine du gospel
Conférence
Mardi 7 - 20 h - Auditorium Bizet
L
a Togolaise Renya fait ses premières
armes à Lomé à l’âge de 15 ans. Elle
sort ensuite son premier album « Blema Mawu »
en 2003, puis débarque en
France, plus précisément à
Valenciennes, pour suivre
des cours de chant. Aujourd’hui, son travail plein
de chaleur et de force reste
Jusqu’au 17 février - Dunkerque
Tarif : 12 €, 9 €. Tél. 03 28 51 40 40. www.
lebateaufeu.com.
« Face Nord » les 10 et
11 février à Saint-Pol-sur-Mer.
Gentileschi,
peintre
et femme libre
E
A
Tarif : 15 €, 10 €, 7 €. Tél. 03 28 63 51 00.
www.jazz-dunkerque.fr.
Tarif : 6 €, gratuit pour les abonnés.
Tél. 03 28 63 82 40. www.4ecluses.com.
Lundi 13 - 14 h 30 et 18 h 30 - Musée des
Beaux-Arts
Rock’n’folk
Vendredi 10 - 21 h - 4Écluses
vec ses chansons folk habitées, l’Américain Vandaveer est considéré comme
l’un des meilleurs songwriters de la
décennie. Quelques mélodies, des histoires à
raconter, et la magie opère. Avec des chansons
pleines d’espoir, il continue sa marche sous la
pluie tout en fixant les éclaircies dans le ciel…
Il sera précédé par Kate Stables, alias This is
the Kit, qui captivera le public avec sa seule
voix, une guitare et quelques percussions. Dernier groupe à se produire sur scène, June Bug,
un combo folk lillois charmant et drôle.
X
Danse
Jardin d’Éden
Jeudi 9 - 20 h 30 - Atelier Culture
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
« On n’est pas là pour chanter des cantiques »,
un concert de musique pour adultes (les 13 et
14 à l’Atelier Culture), du théâtre avec « Les
Quatre Jumelles » de Jean-Michel Rabeux (les
14 et 15, salle de la Concorde) et enfin du jazz
avec le trompettiste Médéric Collignon (jeudi
16 aux 4Écluses).
X
Judith et sa servante, 1612-1613
n dix ans et neuf
albums, le sympathique Éric Legnini
est devenu l’un des plus
talentueux pianistes de la
scène jazz internationale.
Il vient d’ailleurs d’obtenir une Victoire du jazz
pour son album « Vox ».
Son parcours ressemble
à un voyage dans le monde
des musiques puisqu’il est à la fois amateur de
hip-hop, de funk et de swing, de hard bop et
de soul. Tout en exerçant son art aux côtés de
Serge Reggiani, Henri Salvador et Claude
Nougaro, il est devenu le fidèle compagnon de
Stefano di Battista, de Flavio Boltro et de Stéphane Belmondo. Cette fois-ci, il s’est entouré du contrebassiste Thomas Bramerie et du
batteur Franck Agulhon pour un projet mêlant
afro-beat, jazz soul et folk pop.
X
D
e Bateau Feu organise la quatrième édition de son temps fort « Corps furieux »
qui met en avant, en même temps que
les festivités du carnaval, la question du corps
dans des spectacles impertinents. Au programme des réjouissances : « La Courtisane
amoureuse et autres contes grivois », un spectacle de marionnettes (les 7 et 8 au Méridien),
du cirque avec « Face Nord » (les 10 et 11,
salle Romain-Rolland à Saint-Pol-sur-Mer),
Tarif : 8 €, 6 €.
Tél. 03 28 24 20 03.
Les 9, 10 et 11 - 20 h 45 - Jazz-Club
ans les écritures, la connaissance a été
transmise à l’humanité par l’intermédiaire d’un fruit, la pomme, et d’une
femme, Eve. Adam a-t-il intégré la totalité de
cet enseignement ? Ce fruit était-il amer, sucré
ou même empoisonné ? Était-ce la forme ou
la couleur du fruit qui exerçait une attraction
L
imprégné de sa spiritualité d’origine où se
mêlent gospel traditionnel togolais et jazz. Sa
première partie sera assurée par Nico & His Blue
Bastards, qui promettent
une plongée au plus profond des origines du jazz.X
Un savant
mélange
des genres
28
Festival
Le corps dans tous ses états
irrésistible ? Yutaka Nakata poursuit ce questionnement originel à travers « Diary of a Red
Apple », un spectacle qui sera précédé par
« Sketch Book », une chorégraphie créée lors
d’un atelier animé par le danseur.
X
Entrée libre. Tél. 03 28 23 70 69.
www.atelierculture.fr.
Cinéma
Studio 43 - Pôle Marine - www.studio43.fr
Jusqu’au 7
Americano de Mathieu Demy
Corpo Celeste d’Alice Rohrwacher
L’Empire des sens de Nagisa Oshima
Louise Wimmer de Cyril Mennequin
Take Shelter de Jeff Nichols
Hugo Cabret de Martin Scorsese (jeune public)
Jusqu’au 14
Corpo Celeste d’Alice Rohrwacher
On the Ice d’Andrew Okpeaha MacLean
Du 8 au 14
Le Soldat Dieu de Koji Wakamatsu
Le Chat Potté de Chris Miller (jeune public)
Du 8 au 21
Les Acacias de Pablo Giorgelli
Parlez-moi de vous de Pierre Pinaud
Turn me on de Jannicke Systad Jacobsen
Zones d’ombre de Mika Gianotti
Du 15 au 21
The Artist de Michel Hazanavicius
Du 15 au 28
La Dame de fer de Phyllida Lloyd
Logorama & Co (jeune public)
Du 22 au 28
Another Happy Day de Sam Levinson
Comment voler un million de dollars
de William Wyler
J. Edgar de Clint Eastwood
Sport de filles de Patricia Mazuy
Cheburashka et ses amis de Makoto Nakamura
(jeune public)
Concerts
A
rtemisia Gentileschi a construit inlassablement son œuvre, travaillé pour
des cardinaux et des princes et est devenue un des peintres les plus célèbres de son
époque, une des premières femmes à se faire un
nom dans le milieu de l’art entre la fin du XVIe
et le début du XVIIe siècle. Un drame dans sa
vie personnelle et le scandale qui a suivi ont fait
qu’il a fallu attendre trois siècles pour qu’elle
soit à nouveau reconnue comme une des meilleures artistes baroques de son temps.
X
Samedi 4 - 21 h - 4Écluses
La Dispute + Former Thieves + Fake Off
Dimanche 19 - 12 h - 4Écluses
Avant-bande de Dunkerque
Vendredi 2 mars - 21 h - 4Écluses
Macka B + Supa Swing Sound System
Conférences
Lundi 6 - 18 h - Université de la Citadelle
Femmes au travail, entre domination et
performance par José Calderon
(Des savoirs à Dunkerque)
Jeudi 9 - 12 h 30 - Musée des Beaux-Arts
Le revers de la médaille par Myriam Morlion
(Un midi/une œuvre)
Tarif : 5 €, 1,50 €. Tél. 03 28 66 07 82
(Musoir).
Vendredi 10 - 18 h 30 - Maison de la recherche
L’écriture chez les frères Goncourt par Justine
Jotham (Les Littœrales)
Lundi 13 - 18 h - Université de la Citadelle
Extraits de l’œuvre littéraire de Gérard Farasse
par Gérard Farasse (Des savoirs à Dunkerque)
Vendredi 17 - 14 h 30 et 20 h 30 - AMC
Tahiti Marquises par Bruno Beaufils
Le tour du monde
en 80 voix
Le musicien conteur Khalid K vous
convie à un drôle de voyage autour
du monde, dans un univers sonore
singulier, sans paroles, mais
espiègle et poétique. Le mercredi
8 février, il vous accueillera à
10 h 30 et à 14 h 30 aux 4Écluses
dans le cadre d’un concert
ouvert aux enfants dès 6 ans. Un
spectacle drôle et poétique,
à partager en famille.
Tarif : 6 € (adulte), 5 € (enfant).
Tél. 03 28 20 35 94 (réservations
indispensables).
Agenda
(Connaissance du monde)
Jeune public
Contes et
marionnettes
Samedi 18 à 15 h - dimanche 19 à 11 h Musée portuaire
La carnaval, débauche ou tradition ?
(Visites à contre-courant)
Jeudi 23 - 18 h 30 - Duchesse-Anne
Ceux qui partent (Apéro-lectures)
Théâtre
Jeudi 23 - 20 h 30 - Atelier Culture
Éloge de l’oisiveté
Jeudi 1er mars - 20 h 30 - Atelier Culture
Mes amours au loin
Vendredi 2 mars - 20 h 30 - Atelier Culture
Étranges aCorps
Mercredi 15 - 14 h 30 et 16 h - Méridien
L
ola est venue rendre visite à sa grandmère pour l’aider à organiser l’anniversaire de sa petite sœur. Elle lui a préparé toutes sortes de cadeaux, mais surtout elle
va lui offrir son très beau livre de contes. Et
c’est justement dans cet ouvrage que vivent
tous les personnages des chansons préférées
des tout petits. « Le Petit Monde des contes et
comptines » est le spectacle de marionnettes
Expositions
idéal pour redécouvrir les histoires de son
enfance.
X
Tarif : 5 €. Tél. 03 28 69 90 40.
Du 14 janvier au 9 mars - MJC de Rosendaël
Total : une fermeture et des hommes
de Stéphane Dubromel
Du 28 janvier au 9 avril - LAAC
Les Années 68, design & art de vivre
(visite adultes et enfants le 29 janvier à 15 h)
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
29
Patrimoine
Petites histoires
des incontournables du carnaval…
Avis à la nouvelle génération qui
s’apprête à entrer dans la bande :
il est important de ne pas oublier
les traditions ! Retour de A à Z
sur les origines des us et
coutumes de notre cher carnaval
dunkerquois.
A comme avant-bande
« Quand la clique elle donne, quand la clique
elle donne, quand la clique elle donne ! » dit
la chanson. Avant la Seconde Guerre mondiale, on ne parlait pas d’avant-bande mais de
clique. Constituée de fifres et de tambours, la
clique traversait la ville pour réveiller l’envie
des habitants de participer à la bande. Après
guerre, elle disparaît. « Y’a des fois j’me
demande si c’est pas ça l’meilleur » chantent
encore les Prout à propos de l’avant-bande.
Composée de musiciens et de carnavaleux,
la première avant-bande a lieu en 1974, à
l’initiative de la joyeuse troupe des Kakestek.
Depuis sa création, ce regroupement matinal
a pris de l’ampleur, séduisant chaque année
de plus en plus de carnavaleux.
B comme berguenaere (parapluie)
30
Dans tous les défilés et carnavals du monde
entier, les participants tiennent souvent un
objet dans la main. À chaque roi de la rue
son sceptre… D’où viennent ces parapluies
au si long manche que l’on voit dépasser de
la bande ? L’origine du berguenaere reste incertaine à ce jour, mais une hypothèse a été avancée. La tradition remonterait au XIXe siècle. Les
carnavaleux auraient arboré de grands parapluies pour singer les paysans qui venaient
assister aux défilés carnavalesques, toujours
munis de leur berguenaere, comme pour se
donner de la contenance. En 1946, trois cents
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
Cô-Pinard Ier guida la bande
de 1922 à 1938.
Michel Delebarre au balcon de l’Hôtel de ville pour le traditionnel jet de homards.
carnavaleux avancent dans Dunkerque en
ruine et portent de simples parapluies. Au fil
des années, la bande va s’étendre et les parapluies vont prendre de la hauteur ! La société
philanthropique Les Acharnés, emmenée par
Louis Fauquembergue, va dans les années
1950 lancer la mode du parapluie à long
manche, et ce afin d’éviter toute blessure avec
les baleines.
C comme chapelle
La coutume d’ouvrir sa porte et d’offrir un
repas aux amis, voire aux amis des amis, est
assez récente. La fermeture de nombreux bistrots - suite à des dégradations - a entraîné
la prolifération des chapelles dans les années
1960. Avis à ceux qui entreraient dans leur
première chapelle cette année ! Selon la tradition, chaque carnavaleux a le devoir d’arriver
chez son hôte en chantant une chanson pour
mériter le repas qui lui est offert.
D comme déguisement
Le carnaval n’échappe pas à la mode et à
l’évolution ! Sous la Restauration, comme en
témoignent des aquarelles de l’époque, les
carnavaleux aiment à se déguiser en polichinelle (ou pierlala), en diable, en bazenne, en
bossu, en turc ou encore en arlequin. Au début du XXe siècle, âge d’or du colonialisme en
Europe, les noirs font leur apparition dans la
bande : jupe en raphia, collier d’os et plumes
d’autruche sur la tête. On profite du carnaval pour devenir ce que l’on n’est pas. Les
valeurs s’inversent : l’homme devient femme
et le blanc devient noir. Avant guerre, il est
également fréquent de porter un loup ou un
masque en carton-pâte (le plastique n’existe
pas encore) lorsqu’on souhaite passer incognito. Après 1945, la mode est au déguisement en toile de jute. Les Dunkerquois enfilent un sac à pommes de terre, costume peu
coûteux en cette période de privations. Puis
viendra la mode des écolières : petite robe
vichy, couettes et chaussettes blanches, un
costume léger pour chahuter dans les bals.
Dans les années 1980, les chapeaux à fleurs
artificielles et les manteaux en fausse fourrure sont en vogue. Une mode vestimentaire
qui perdure aujourd’hui encore…
F comme figueman
Son existence daterait de plus d’un siècle et
demi. Mais le figueman se fait de plus en
plus rare de nos jours. Il se cache derrière un
masque. Il est généralement muni d’un bâton
avec au bout de la ficelle un poisson, voire
une araignée ou une chose répugnante censée
repousser les passants qui souvent ne sont pas
déguisés. À l’origine, une figue sèche était accrochée au bout de la ficelle. S’ils arrivaient
à l’attraper, les gagnants recevaient quelques
friandises. Si le nom figueman est resté, la
tradition de la figue a complètement disparu.
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
31
Patrimoine
Le tablier d’écolier,
une tenue à la mode
dans les années
1960-1970.
Les carnavaleux,
munis de leur
berguenaere,
un accessoire aux
origines encore
incertaines…
L’intrigue, un
grand classique
du carnaval
jusque dans les
années 1980.
Cô-Pinard II,
inoubliable
tambour-major
de la bande de
Dunkerque.
Cô-Pinard Ier, suivi de sa clique,
serre la main du maire Charles Valentin.
H comme homard
32
Sous le mandat de l’ancien maire de Dunkerque, quelques minutes avant le jet de harengs, les carnavaleux entonnaient en chœur :
« Prouvoyeur, des klipers ! ». À l’arrivée de
Michel Delebarre, il n’a pas fallu longtemps
aux Dunkerquois pour trouver le nouveau
refrain : « Delebarre, des homards ! » Ainsi, l’année suivant son élection, notre maire
a-t-il décidé de lancer quelques homards en
plastique lors du fameux jet de harengs. Les
heureux carnavaleux qui ont la chance d’en
attraper un se retrouvent chaque année face
à un choix cornélien : garder leur trophée en
souvenir ou l’échanger contre un vrai crustacé à la poissonnerie.
I comme intrigue
Une tradition un peu perdue datant du XIXe
siècle… L’intrigue a eu ses heures de gloire
jusque dans les années 1980. Cette amusante
activité carnavalesque est née au début de
l’existence des bals. Dans les années 1930
à Dunkerque, on pratiquait alors l’intrigue
au cinéma « Le Palais Jean Bart » (actuellement Monoprix), à la salle Sainte-Cécile qui
se trouvait non loin du palais de justice, au
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
« Peudre d’Or », un cabaret place du Théâtre,
ou encore au « Papier Lanteern » situé au bout
de la rue du Sud. Aujourd’hui, la pratique se
fait plus rare. Le bon intrigant est masqué et
déguise sa voix pour être entièrement méconnaissable. Il choisit ensuite « sa victime » (un
ami, un collègue de travail, voire son patron !)
et l’interpelle verbalement afin de la faire rire,
de la titiller gentiment. À l’intrigué de découvrir alors qui se cache derrière le masque.
Les noirs apparaissent dans la bande
au début du XXe siècle.
naval avec le départ pour la pêche à Islande.
La veille de leur embarquement pour ces terribles expéditions, les armateurs offraient aux
pêcheurs la moitié de leur solde ainsi qu’un
repas de fête appelé « foye ». Il se peut qu’un
jour les fêtes déguisées des jours gras aient
concordé avec la foye des pêcheurs. La première bande des pêcheurs (ou, de son nom
flamand, visschersbende) qui se déroulait
entre le lundi gras et le mercredi des Cendres
remonterait à la fin du XVIIe siècle.
J comme jet de harengs
M comme musique
Contrairement à ce que certains pourraient
penser, la coutume n’est pas ancestrale. Le jet
de harengs est une proposition de Jean Verlynde, président du Syndicat d’initiative dans
les années 1960. Ce commerçant propose le
jet de harengs au maire de l’époque qui est
aussitôt séduit par l’idée. Le maire lance les
premiers harengs de l’Hôtel de ville en 1966.
Devenu une tradition, le jet de harengs est un
hommage rendu à nos ancêtres pêcheurs à
Islande et à la morue dunkerquoise, réputée
comme étant la meilleure du monde. À noter
que le hareng lancé aux carnavaleux n’est pas
le kliper (hareng ouvert en deux, appelé aussi
« gendarme ») mais bel et bien le hareng saur !
On ne peut imaginer un carnaval sans musique. À l’origine, la formation musicale qui
accompagnait la bande n’était composée que
de fifres et de tambours, la même qui jouait
pour soutenir les soldats lors des charges
napoléoniennes. Les cuivres ne sont apparus que vers 1930. Leur intégration dans la
musique a permis d’étendre le répertoire carnavalesque.
R comme rigodon
P comme pêche à Islande
S comme soupe à l’oignon
Difficile de dater le premier carnaval de Dunkerque. Disons que depuis le Moyen Âge,
on connaît l’existence de fêtes déguisées en
Flandre. Mais on associe toujours notre car-
Qu’est-ce qui réchauffe et qui tient au corps ?
C’est la traditionnelle soupe à l’oignon ! Celle
que l’on déguste dans les chapelles, après la
bande ou avant un bal. Mais ce rituel gustatif
Avant la Seconde Guerre mondiale, on ne parle
pas de chahut mais plutôt de rigodon. La bande
s’arrête devant les maisons des personnalités
dunkerquoises (le maire, le doyen de SaintÉloi, le président du tribunal…) pour leur faire
honneur. Selon la rumeur qui court à l’époque,
le tambour-major aurait reçu une prime pour
marquer un arrêt devant certaines maisons !
n’est pas propre au carnaval dunkerquois : la
soupe à l’oignon est servie depuis plusieurs
siècles dans les bistrots parisiens. La légende
prétend que la toute première soupe à l’oignon
aurait été mijotée par Louis XV.
T comme tambour-major
Le tambour-major reste une énigme. On ignore
encore aujourd’hui comment et pourquoi un
homme vêtu d’un costume de grognard de
Napoléon s’est retrouvé pour la première fois
à mener la bande. Était-ce pour parodier un
défilé militaire ? Le premier tambour-major
de l’histoire aurait été Pintje Bier, une figure
dunkerquoise des années 1850. C’est dans les
années 1870 qu’est née la lignée des Cô (diminutif de François). Le premier du nom est
Jean-François Marchel, alias Cô-Genièvre,
qui conduira la bande durant près de quarante
ans. Mais celui qui a marqué l’histoire du carnaval dunkerquois reste sans aucun doute CôPinard II. Chaque année, les carnavaleux lui
rendent hommage en chanson et depuis 1992
une rue lui est dédiée dans le quartier de la
Citadelle. Cô-Pinard, de son vrai nom Jean
Minne, porta fièrement le costume et guida
les masques de 1960 jusqu’à sa mort en 1988.
Z comme zôt’che
« Donne un zô à ton oncle Cô, qui r’vient d’Islande, de son wamme t’auras un morceau, s’il
est bien tendre… » Depuis la célèbre chanson
d’Hippolyte Bertrand, le zôt’che (petit baiser
en flamand) est devenu un rituel du carnaval.
Les hommes ou les femmes s’embrassent
souvent sur la bouche pour se saluer. Déjà
dans les années 1930, les masques prenent
un malin plaisir à embrasser les spectateurs
en civil pour les enquiquiner et leur laisser
quelques traces de maquillage sur le visage.
Espérons que la chanson dédiée à l’oncle Cô
ne disparaisse pas du répertoire de la bande,
car c’est la seule et dernière chanson ancienne
qui rend hommage à Dunkerque et à ses courageux pêcheurs à Islande qui constituent une
part importante de l’identité de notre ville. X
Source : Jean Denise, « Les enfants de Jean
Bart ». Un grand merci à Jeanine et Jean
Chatroussat pour leur mémoire vive.
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
33
Bouge
2là
C’est l’heure de la bourse
Avis aux boursiers : vous avez
jusqu’au lundi 30 avril pour constituer votre dossier social étudiant par Internet à l’adresse
suivante: www.crous-lille.fr. Ce
dossier permet aux étudiants et
aux futurs étudiants de demander pour la rentrée universitaire
une bourse basée sur des critères sociaux ainsi qu’un logement dans une résidence universitaire.
Pratique
Trouvez votre job d’été
à l’étranger
Avoir une expérience
professionnelle à
l’étranger et s’ouvrir
à une culture
différente tout en se
perfectionnant dans
une autre langue :
trouver un job
d’été hors de nos
frontières présente
de nombreux
avantages.
D
34
ans quel pays souhaitez-vous partir ?
avez-vous un niveau suffisant dans
la langue du pays
ou en anglais ? quelles sont vos
expériences et qualifications ? à
quels jobs pouvez-vous prétendre ?
Informez-vous sur le pays visé,
son marché de l’emploi et la législation locale du travail, ciblez
vos recherches et préparez votre
départ. Il faut savoir qu’il est plus
facile de trouver un job dans un
pays de l’Union européenne, car
il suffit de posséder une carte
d’identité ou un passeport valide
(si votre séjour n’excède pas trois
mois). Pour les pays situés hors de
cette zone, on vous demandera un
passeport ainsi qu’un visa de travail, plus ou moins facile à obte-
nir. Ces démarches nécessitent de
s’y prendre à l’avance et de se
renseigner auprès du consulat du
pays. Pensez également à contacter votre centre de Sécurité sociale pour vous procurer la carte
européenne d’assurance maladie.
Quelques pistes…
Si vous n’êtes pas bilingue, ciblez
les jobs peu qualifiés et demandant peu de contacts avec le public, tels qu’aide de cuisine ou
plongeur dans la restauration,
cueilleur, ou encore des postes
dans des usines de conditionnement de fruits. Le tourisme est
évidemment un secteur qui em-
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
bauche en masse : prospectez dans
les complexes de loisirs, clubs de
vacances et autres centres sportifs.
Les tour-opérateurs recherchent
également des accompagnateurs,
du personnel d’accueil et des animateurs. Autre piste, les centres
de vacances : de nombreuses associations proposent des séjours
pour enfants et adolescents à
l’étranger et recrutent des animateurs. Pour cela, il vous faudra
avoir plus de 18 ans et être titulaire du BAFA. Sachez enfin que
la Maison de l’Europe organise
des ateliers de mobilité mensuels
dans lesquels sont abordées toutes
les questions liées à la réglementation. La structure vous guidera
également dans vos recherches en
vous prodiguant de précieux conseils, notamment pour la Belgique
et le Royaume-Uni.
X
Plus d’infos au BIJ, 44 quai des
Hollandais à Dunkerque,
tél. 03 28 66 15 24.
Maison de l’Europe, Centre
d’information Europe direct
Dunkerque Flandre, 5 quai de
la Citadelle à Dunkerque,
tél. 03 28 21 00 16.
Portrait
Portes ouvertes
Mélange de football pour le
jonglage, de badminton pour
le volant, de volley-ball pour le
jeu de filet et d’arts martiaux
pour le style chorégraphique,
le jian zi est, avec le taï-chi, le
sport chinois par excellence.
Lorsque David Lee a
découvert la discipline il y a
un an sur Internet, il a
immédiatement créé
l’association Culture Lee’t’Chi
« pour promouvoir la culture
chinoise sur le Dunkerquois.
Mon but est de lutter contre
les clichés sur la Chine tout
en proposant des activités
inédites », lance le jeune
homme de 25 ans qui propose
deux cours de
jian zi par
semaine à
Fort-Mardyck.
Le grand
public a déjà
pu découvrir
ce sport
ludique à
deux reprises : lors du dernier
week-end A’Tout Jeunes et des
Trophées Jean Bart en janvier.
« Je fais ces démos pour réunir
le plus de pratiquants possible
et rendre ce jeu aussi populaire
qu’en Chine. Puis, à long
terme, mon but est de créer
un véritable pôle culturel
chinois à Dunkerque,
notamment avec les étudiants.
De nombreux projets sont déjà
en cours… »
Plus d’infos au 06 32 36 53 75,
sur facebook ou tumblr.
Pour tout savoir
sur l’ULCO
Job d’été (bis)
Pour travailler
à la mairie
La mairie embauche chaque
année des jeunes pour la
saison estivale. Pour postuler,
direction la mairie de
Dunkerque-Centre où vous
pourrez récupérer un dossier
à remplir et à remettre au
service insertion avant le
vendredi 2 mars.
Plus d’infos au 03 28 59 1234.
Concert
Des Dunkerquois
sur scène
L’
Université du LittoralCôte d’Opale propose
une centaine de diplômes habilités dans les domaines
des sciences humaines et sociales,
du droit, de l’économie et de la
gestion, des arts, lettres et langues,
ainsi que des sciences et technologies, santé et STAPS. Les étudiants, répartis sur quatre sites de
formation - Dunkerque, Calais,
Boulogne-sur-Mer et Saint-Omer -,
bénéficient d’équipements performants et d’une grande proximité
avec les équipes pédagogiques.
Pour en savoir plus sur les formations et la vie étudiante, l’ULCO
ouvre ses portes le samedi 11 fé-
vrier de 9 h à 12 h et de 14 h à
17 h. Vous pourrez rencontrer des
étudiants et des enseignants des
différentes filières, assister à des
démonstrations dans les laboratoires et participer à des conférences. Vous retrouverez également toutes les informations
pratiques sur le logement, les
transports et les associations étudiantes dans des stands prévus à
cet effet.
X
Plus d’infos et programme
détaillé sur www.univ-littoral.fr.
Comprendre
l’art contemporain
Vous pensez que l’art contemporain n’est pas fait pour
vous ? Vous êtes convaincu qu’il s’adresse à une élite ? Vous avez peur
de ne pas réussir à en déchiffrer les codes ? Pour sensibiliser le plus
grand nombre à la création d’aujourd’hui - et lutter contre les idées
reçues -, l’association étudiante Kavalk’Art organise, en partenariat avec
le Frac Nord-Pas de Calais, la soirée Vox Pop ! le jeudi 23 février à 19 h à
la galerie Robespierre à Grande-Synthe, autour de l’exposition « Destroy
design ». Après avoir découvert les œuvres, les participants pourront
poser leurs questions en toute liberté et débattront autour d’un verre aux
côtés de l’artiste designer Géraldine Husson. Entrée libre.
Plus d’infos au 03 28 65 84 20. www.fracnpdc.fr.
Après quatre jours de
résidence aux 4Écluses, les
quatre Dunkerquois du
groupe rock grungy Kill me
this Monday se produiront en
live le jeudi 1er mars à 21 h
dans le cadre du dispositif
Local Scène.
Entrée libre. Plus d’infos sur
www.4ecluses.com.
Initiative
Un site pour
vos projets
Vous avez envie de monter un
projet mais vous ne savez pas
par quel bout commencer ?
Pour passer de l’idée à
l’action, rendez-vous sur le
site www.projaide.fr où vous
trouverez des méthodes de
montage de projet, plus de
300 possibilités de
financement, mais aussi des
sites et des bonnes adresses
ainsi qu’un espace pour
publier vos informations.
Orientation
Pensez
aujourd’hui
à l’après-bac
Afin d’aider les lycéens dans
leurs choix d’orientation
post-bac, la délégation
régionale de l’ONISEP vient
de réaliser une newsletter
s’adressant aux élèves de
terminale. Cette lettre
d’information est consultable
et téléchargeable sur
www.onisep.fr/lille.
Dunkerque Magazine - N°226 - Février 2012
35