programme base - Festival de Marseille

Transcription

programme base - Festival de Marseille
20juin —17juillet 08
festivaldeMarse!lle
danse
musique
théâtre
cinéma
arts visuels
En treize éditions, le Festival de Marseille est devenu une référence
dans le milieu de la création contemporaine tant sur la scène nationale
que sur le plan international.
Une nouvelle fois, le Festival de Marseille fait le pari de guider
le spectateur sur des chemins initiatiques en lui proposant
une programmation de qualité et originale ainsi que la découverte
d’artistes de différents horizons.
Si le Festival retrouve cette année ses lieux de prédilection tels que
le Grand Studio du Ballet National de Marseille, le Théâtre de la Sucrière
et désormais l’espace muséal Villeneuve-Bargemon, saluons l’audace
de ses dirigeants d’investir également le Hangar 15 du Port Autonome
avec de grands spectacles et notamment un opéra visuel, Operation : Orfeo
de la compagnie danoise Hotel Pro Forma.
Si l’âme de cette manifestation reste la danse, elle garde sa
pluridisciplinarité lui apportant richesse et diversité. Ainsi, le Festival
de Marseille offrira aux Marseillais un programme varié dévoilant
de grandes œuvres d’aujourd’hui en danse, théâtre, cinéma, concerts
et expositions.
Le Festival de Marseille s’inscrit comme une fenêtre ouverte sur le monde
et en particulier sur la Méditerranée donnant à la Cité phocéenne toutes
ses chances pour remporter le titre de Marseille Capitale Européenne
de la Culture en 2013.
Merci à Apolline Quintrand et à toute son équipe, qui ont su faire
partager leurs passions et leurs rêves à un large public.
Belle édition 2008 à vous tous!
Jean-Claude Gaudin
Maire de Marseille
Vice-Président du Sénat
« l’art est une arme »
Depuis treize ans, la diversité et la pluridisciplinarité du Festival
de Marseille sont tout autant une ligne de pensée qu’une réponse
à son environnement géographique et politique. Vivre dans
la confrontation et la pluralité des idées et des cultures, c’est se situer
tout naturellement dans l’héritage de cette mer Méditerranée chère
à Fernand Braudel, Albert Camus, Louis Brauquier, mais c’est aussi
le questionner sans complaisance pour répondre à des interrogations
actuelles. Penser la modernité à la lumière du Sud…
Comme chaque été, le Festival de Marseille offrira une approche
de la diversité du geste — au double sens de gestation et de gestuelle
— dans la création contemporaine internationale, frappante en danse,
mais tangible également en théâtre, en arts plastiques, en concerts,
et, plus encore, dans des œuvres hybrides, car les pièces les plus
singulières échappent souvent aux catégories, aux disciplines…
À la discipline !
Hasard de l’art ? Cette année, les œuvres qui ont intéressé cet axe
de programmation sont nombreuses à avoir puisé leur inspiration
au cœur de la musique. Depuis Stravinsky, Beethoven, Bach, Schönberg
et Webern, jusqu’à Iggy Pop et les Sex Pixtols, ou l’électro
de Ryoji Ikeda, en passant par les musiques actuelles turques et libanaises.
La musique donne du souffle au corps et le mouvement donne en retour
du corps à la musique.
Comment mieux vous donner à vivre ces élans oniriques qu’à travers
un parcours poétique dans Marseille ? D’un voyage unique vers
le Hangar 15 sur le Port Autonome au Théâtre Nono à la Campagne
Pastré, entre terre, mer et Sucrière, le Festival vous invite à cheminer,
reproduisant, dans le temps qui lui est imparti, à l’échelle d’une ville
cosmopolite et polycentrique, une large mappemonde.
Regardant évidemment vers la Méditerranée mais aussi résolument
en lien avec d’autres capitales européennes, la programmation 2008
s’ouvre largement à des artistes venus de Londres, Copenhague, Prague,
Rome, Berlin, Bruxelles, Hambourg… Marseille.
Avec, en filigrane de cette édition 2008, La danse est une arme,
l’exposition imaginée par le Centre National de la Danse de Pantin
autour du New Dance Group. Ce mouvement qui naquit à New York
en 1932, sur fond de révolte de mineurs dans la grande déroute
économique et sociale de cette époque, déclina pour la danse
l’un des plus beaux cris de contestation et de rassemblement du siècle :
« l’art est une arme ». Il est d’actualité.
Apolline Quintrand
Directrice du Festival de Marseille
Été 2008
festival 2008
hangar 15
dance is a weapon
hangar 15
port autonome de marseille mode d’emploi
6
invitation au voyage 8
operation : orfeo hotel pro forma
10
troublée geneviève sorin
14
zeitung anne teresa de keersmaeker
16
fase anne teresa de keersmaeker
20
hell emio greco et pieter c. scholten
24
stravinsky project michael clark company
28
trajets de vie, trajets de ville ex nihilo
34
bienvenue au port… 36
44
38
espace muséal villeneuve-bargemon
the long now lawrence malstaf
46
ballet national de marseille
école nationale de danse cip
52
d’eux fabrice lambert
56
holeulone karine ponties
60
tchèq’up !
spectacle itinérant
cargo sofia marseille stefan kaegi – rimini protokoll
montévidéo
mon képi blanc hubert colas
64
mi non sabir karine ponties
66
the last step before jaroslav viňarský
68
gradina dagmar chaloupková
70
arcanum + on a perch dora hoštová
72
94
98
théâtre nono - campagne pastré
sonia chiambretto
tchèq’up !
kevel jan kodet
studio/kelemenis
question de danse, questions d’artistes 3
74
hechizada de luxe lea čapková
ísa t.r.a.s.h.
78
à elle vide + kin keen king teodora castellucci
82
bien que je te connaisse nico and the navigators
86
datamatics [ver.2.0.] ryoji ikeda
90
102
104
théâtre de la sucrière - ciné-concerts
ibrahim maalouf + caramel
106
orient expressions + julie en juillet
108
bibi tanga & le professeur inlassable + bamako
le film des sucriers
112
110
en toute complicité 114
marseille-hambourg 116
plan du festival 118
calendrier 120
tarifs et réservations 122
informations pratiques 126
nos partenaires 128
l’équipe du festival 136
76
port autonome de marseille
mode d’emploi
Le Port Autonome de Marseille dévoile son identité…
date de naissance 1er avril 1966. Le Port Autonome de Marseille
(pam) est un établissement public de l’État, doté de la personnalité civile
et de l’autonomie financière, placé sous la tutelle du ministre chargé
des ports maritimes et soumis au contrôle économique et financier
de l’État. Il a pour mission d’assurer la construction, l’entretien,
l’aménagement et la gestion du domaine public qui lui a été confié
par décret. Il gère également le domaine privé qu’il a acquis pour son
développement et l’expansion de ses activités commerciales et industrielles.
lieu de naissance Les installations portuaires sont réparties sur deux
sites géographiques : les bassins Est, Marseille et les bassins Ouest, Lavéra,
Caronte, Port de Bouc, Port Saint-Louis du Rhône, Fos sur Mer.
signes particuliers Le Port Autonome de Marseille est une zone
de travail dont l’accès est réglementé.
2008 Les 26, 27, 29 et 30 juin, les 2, 3, 6 et 7 juillet, lors de huit soirées,
le Port Autonome de Marseille reçoit les spectateurs du Festival
de Marseille au Hangar 15 !
Livrons-lui la nôtre !
Passeport pour une aventure inédite : le Port Autonome de Marseille est soumis
à certains contrôles. Sur ce périmètre, les spectateurs rempliront donc les mêmes
formalités que les travailleurs : nous vous demanderons de décliner vos nom, prénom,
date et lieu de naissance au moment de la réservation et de bien vouloir vous munir
d’une pièce d’identité le jour de la représentation. Une mesure exceptionnelle
à laquelle on se résout bien volontiers, lorsqu’à la clé s’annonce la découverte d’un site
tout aussi exceptionnel !
6.
7.
invitation au voyage
Pendant huit soirées, afin de vous faire profiter pleinement de cet ancrage
exclusif du Festival au Port Autonome de Marseille, une croisière le long
du port au coucher du soleil vous sera proposée. •
Au départ du Vieux-Port, les bateaux de Frioul-If Express, de concert
avec le Port Autonome et la capitainerie, avec le soutien de la sncm
et de Veolia Transport, vous mèneront, au détour du Fort Saint-Jean,
tout le long de la digue du large, jusqu’au Hangar 15, dont
la méditerranée et les collines de l’Estaque sont l’écrin. Le retour
vous offrira un autre spectacle, nocturne, étoilé des lumières de la ville.
À bord, le voyage exceptionnel sera commenté par des experts du port.
Vous préférez rester sur la terre ferme ?
Une autre possibilité d’accès vous est offerte, en bus.
en bateau
deux départs du Vieux-Port à l’embarcadère des navettes Frioul-If Express
19h30 (pour un dîner au Hangar 15) et 20h30. Comptez environ 30 mn de trajet
retour à l’issue du spectacle
un seul départ à 19h30 pour operation : orfeo les 26 et 27 juin
et pour stravinsky project le 7 juillet
tarif exceptionnel 6 € l’aller-retour grâce à la sncm et à Veolia Transport
sur réservation - attention, nombre de places limité
en bus
six départs du Vieux-Port arrêt place Gabriel Péri
à 19h45, 20h, 20h15, 20h45, 21h, 21h15
retour à l’issue du spectacle
gratuit grâce à la rtm et à la Mutuelle de France-sud
parking facile
Vinci Park propose des forfaits « soirée Festival de Marseille au Hangar 15»
à 1,5 € dans les parkings Charles de Gaulle et République.
• attention, tout voyage exige de la ponctualité ! Le Port Autonome de Marseille
étant inaccessible en voiture, ne ratez pas votre navette, bateau ou bus,
condition sine qua non pour assister à votre spectacle !
8.
9.
jeudi 26 + vendredi 27 juin
hangar 15 - port autonome
22h / durée 80 minutes
attention dernier départ du vieux-port en bus 21h15
operation : orfeo
hotel pro forma
/ copenhague, danemark / première en paca
/ soliste baiba berke / danseuse lisbeth sonne andersen
/ chef de chœur sigvards klava / conception + direction kirsten delholm / musique bo holten,
john cage, christoph willibald gluck / arrangement bo holten / livret ib michael / scénographie
maja ravn / conception lumière maja ravn, jesper kongshaug / costumes annette meyer /
chorégrahie danse anita saij / dramaturgie claus lynge / directeur technique jesper sønderstrup
/ régie générale oskars plataiskalns / régie son anders jørgensen / régie lumière kasper
stouenbourg / laser emagit design / assistante costumes siri vilbøl / directeur général latvian radio
choir, reinis druvietis / production déléguée quaternaire, sarah ford / coordination
de tournée quaternaire, aicha boutella / hotel pro forma : directeurs artistiques kirsten delholm,
ralph richardt strobech / producteur bradley allen / coordination de projets sofie lebech /
opéra visuel
ensemble vocal latvian radio choir
communication birgitte rodh
Opéra visuel en trois mouvements… Crescendo : mystérieux,
fantasmatique, hypnotique. Operation : Orfeo fait partie de ces œuvres
totales, auxquelles rien ne fait défaut, car c’est la force du parti pris qui
appelle, rassemble et agence les matériaux artistiques. La forme semble
découler naturellement du fond. Ici, la virtuosité du chœur des douze
chanteurs, la majesté graphique du décor, la grâce des déplacements,
le choix du répertoire (de Gluck à John Cage, en passant par Bo Holten),
tout concourt à l’architecture d’une pièce inclassable, unique.
Le déroulement de la pièce s’inspire du mythe d’Orphée.
Inconsolable après la mort de son épouse Eurydice, Orphée décide
d’aller la chercher aux Enfers. Emue par sa plainte lyrique, la reine
des Enfers lui promet le retour de sa femme, mais impose une condition :
qu’il marche devant la captive jusqu’à la lumière sans jamais se retourner
pour la regarder. Orphée accepte, mais, en chemin, son incrédulité
grandit et l’envie de vérifier la présence d’Eurydice derrière
lui devient irrésistible.
Le spectacle adapte audacieusement ce parcours dans les ténèbres,
en débutant dans le noir complet. La voix des chanteurs envahit
10.
11. 12. 13.
l’obscurité. Privée de la vue pendant un long moment, notre ouïe
s’aiguise jusqu’à devenir perçante, sensible à la matière même du son,
à la texture charnelle des voix. Telle une brise, tour à tour piquante
et envoûtante, la musique nous fait tressaillir, ou nous enveloppe
d’une douce torpeur.
Et la lumière est ! Dès lors se développe un panel de tableaux vivants
que composent des silhouettes couronnées, découpant l’espace
et les couleurs. La succession des gammes chromatiques transfigure
le climat, comme si des calques recoloraient les paysages scéniques.
Il faut dire que l’équipe danoise Hotel Pro Forma n’en est pas à son
galop d’essai. Internationalement connue pour sa très haute technologie
et son acuité des images de plateau, elle met ici son savoir-faire au profit
d’effets hallucinatoires.
Cette partition optique et chorale happe, subjugue jusqu’au final,
où une surprise visuelle déferle sur le public !
qui est hotel pro forma ?
Après un parcours important dans les arts visuels,
Kirsten Delholm commence dès les années 70 à s’intéresser au monde du théâtre
et de la performance et à diriger opéras, pièces de théâtre ou installations
monumentales. Quand elle crée sa compagnie Hotel Pro Forma en 1985, c’est pour
transcender les genres : opéra, théâtre, arts visuels ou encore concert, et pour mettre
la co-naissance de l’espace et de sa scénographie au cœur de son processus de création.
Avec 32 pièces à son actif, cette compagnie en perpétuelle gestation, « nomade », à deux
têtes (Kirsten Delholm est aujourd’hui secondée dans son rôle de directrice artistique
par l’architecte Ralf Richardt Strobech) étonne encore et toujours par sa capacité
à renouveler les liens entre l’architecture, la littérature, la science, les arts numériques
et visuels ou la musique.
coproduction århus festival week 1993, latvian national opera, latvian radio choir, le conseil des arts
du danemark. hotel pro forma est subventionné par le comité des arts du spectacle du conseil des arts
du danemark, århus festival week 1993.
•
spectacle précédé les deux soirs de la performance troublée de geneviève sorin,
à 21h / gratuit pour les spectateurs de operation : orfeo / cf page 14
tarifs
cat. I 27 €, réduit 20 € / cat. II 17 €, réduit 10 € / jeunes 10 €
tarifs spéciaux : abonnés ou dans le parcours noir, c’est noir ?
jeudi 26 + vendredi 27 juin
hangar 15 - port autonome
21h / durée 15 minutes
attention dernier départ du vieux-port en bus 20h15
troublée
musique et voix
compagnie
geneviève sorin
/ marseille, france
composition pour accordéon raymond boni
/ interprétation accordéon geneviève sorin
/ improvisation voix danièle ors-hagen
Troublée est une pièce courte pour un accordéon et pour une voix,
deux lignes musicales qui divaguent, s’enlacent et se détachent.
Initialement, il s’agit d’un des morceaux composés par Raymond
Boni pour le spectacle de Dominique Bagouet, Meublé Sommairement,
en 1989, qui s’appuie sur un livret extrait du roman d’Emmanuel Bove
Aftalion, Alexandre. La séquence chorégraphique qui lui correspondait,
« Le malaise de Louise », mettait en scène une danseuse, une comédienne
et une accordéoniste, Geneviève Sorin.
Elle la revisite ici selon une trajectoire purement musicale et invite
au chant Danièle Ors-Hagen. Ainsi relue, la pièce se cristallise
en un petit fragment de plaisir sonore. L’isolement visuel des deux voix,
l’une chantée, l’autre instrumentale, dessine un halo de liberté, d’écoute,
accentue le trouble musical.
Le chant fait d’étonnants ricochets à la surface de la musique, l’effleurant
ou la heurtant, pour finalement y plonger.
production association meaari / compagnie geneviève sorin. cette version de troublée a été présentée pour
la première fois au festival les musiques 2007 du gmem lors de la création du programme cinq mouvements
pour un lundi conçu par geneviève sorin et danièle ors-hagen. l’association meaari / compagnie geneviève sorin
est soutenue par la ville de marseille, le ministère de la culture - drac paca, le conseil régional paca et le
conseil général des bouches-du-rhône, et selon les projets, reçoit l’aide de la fondation de france, du cucs
« politique de la ville » de marseille, de l’adami et de la spedidam.
spectacle diffusé dans le cadre du soutien à la diffusion de la création chorégraphique régionale en partenariat
avec la région provence-alpes-côte d’azur et le ministère de la culture et de la communication - direction
régionale des affaires culturelles
•
en première partie du spectacle operation : orfeo de hotel pro forma
gratuit pour les spectateurs de operation : orfeo
14.
15.
/ cf page 10
dimanche 29 juin
hangar 15 - port autonome
22h / durée 110 minutes
attention dernier départ du vieux-port en bus 21h15
zeitung
anne teresa
de keersmaeker
rosas
danse
/ bruxelles, belgique / première en paca
/ chorégraphie anne teresa de keersmaeker
/ musique bach, webern, schönberg / piano alain franco / dansé par et créé avec bostjan antoncic,
concept anne teresa de keersmaeker et alain franco
tale dolven, fumiyo ikeda, cynthia loemij, mark lorimer, moya michael, elizaveta penkóva,
igor shyshko, sandy williams / vocabulaire de danse en collaboration avec david hernandez /
décors + lumières jan joris lamers / costumes anne catherine kunz / son alexandre fostier
/ direction des répétitions muriel hérault / assistante à la direction artistique anne van aerschot
/ assistants décor + lumières jan herinckx, simo reynders, bardia mohammad, davy deschepper,
herman sorgeloos / assistantes costumes maria eva rodriguez, valerie dewaele, emma zune
Ciselée de main de maître, une fine dentelle de danse en hommage
à Bach. Anne Teresa De Keersmaeker, figure majeure dans le paysage
de la danse, et le pianiste Alain Franco relèvent, en compagnie de neuf
danseurs charismatiques, un défi de taille : incarner, sur un plateau,
la musique de Bach, dans toute son étrangeté. Pour traduire une faculté
si singulière à faire naître l’émotion de la rigueur, il fallait bien tous
ces talents réunis : la précision de l’écriture chorégraphique, la maturité
des danseurs, la virtuosité du pianiste. La fusion a lieu à vif,
sur un plateau dont le dépouillement conduit chacun à s’exposer,
à donner le meilleur de lui-même, sans filet.
Tout se passe comme si la pièce puisait son perfectionnisme dans celui
de la musique de Bach. Réglé comme du papier à musique, chaque
pas de danse, chaque geste est une petite note, à la fois minuscule et
indispensable à la composition dont il participe. Rouages d’une immense
mécanique, des duos, solos, trios, quintets et mouvements d’ensemble
se lient et se délitent, se font et se défont, petits astres qui, sans relâche,
s’assemblent en constellations et s’aèrent en nébuleuses. Le spectacle
atteint par là un plaisir authentique, fuyant le spectaculaire et le pathos,
préférant faire vibrer la corde de la contemplation.
La quête de perfection d’Anne Teresa De Keersmaeker et d’Alain Franco
n’interdit ni la distance, ni la dérision. Ainsi, la danse, dans son
16.
17. 18. 19.
vocabulaire d’ondulations, des pieds aux poings, de la nuque au menton,
joue d’emprunts à d’autres styles, hip-hop, flamenco, tango,
pantomime… comme cette séquence qui laisse entrevoir des danseurs
hors champ, regardant leurs camarades danser et trépignant d’impatience
que leur tour arrive, tels des footballeurs sur un banc de touche.
Avec le même humour, Alain Franco, qui interprète magistralement
en live la musique de Bach, n’hésite pas à déclencher négligemment,
entre deux partitions, la sono installée à ses côtés, qui diffuse alors
les envolées lyriques de Webern et de Schönberg. Le plateau, quant
à lui, avec son lino noir à la mode, déroulé comme un tapis rouge
sur un parquet de bal, n’est pas sans évoquer les luttes de pouvoir
entre danse classique et danse contemporaine… Un réseau de clins-d’œil
que chacun peut voir ou non, interpréter comme bon lui semble, mais
qui reste accessoire à côté des sensations pures, communes à tous,
que livre cette pièce subtile et dansée, cette œuvre à la fois plastique
et touchante, dans la droite lignée d’un Bach.
qui est anne teresa de keersmaeker ?
Danseuse et chorégraphe belge flamande,
Anne Teresa De Keersmaeker est, depuis le début des années 80, une figure majeure
de la danse contemporaine mondiale. Elle se forme à l’École Mudra, fondée
par Maurice Béjart, puis à la Tisch School of the Arts de New York où elle découvre
la danse post-moderne américaine. De retour à Bruxelles, en 1982, elle crée Fase,
véritable acte de naissance qui la propulse d’emblée sur la scène internationale,
puis fonde sa compagnie Rosas. Dès lors, l’ensemble de son travail n’aura de cesse
de renouveler profondément et radicalement les rapports entre danse et musique
comme, en son temps, le duo Cunningham /Cage l’avait sublimé.
C’est le cas, entre autres, avec Rosas danst Rosas (1983), Rain (2001) ou Zeitung.
directeur de production johan penson, assistant du directeur de production tom van aken, production rosas.
coproduction de munt / la monnaie, théâtre de la ville, mc2 grenoble. rosas remercie deborah hay, chrysa
parkinson, paul robbrecht, elke van campenhout, chris maene, piet devolder, david soulier, rony vissers,
rita poelvoorde, mia lawrence, tarek halaby, sue.
tarifs
cat. I 27 €, réduit 20 € / cat. II 17 €, réduit 10 € / jeunes 10 €
tarifs spéciaux : abonnés ou dans le parcours anne teresa de keersmaeker, double lumière
lundi 30 juin
hangar 15 - port autonome
22h / durée 80 minutes
attention dernier départ du vieux-port en bus 21h15
fase
rosas
anne teresa
de keersmaeker
four movements
to the music of steve reich
/ bruxelles, belgique / première à marseille
/ créé avec jennifer everhard (come out)
michèle anne de mey (piano phase, clapping music) / dansé par anne teresa de keersmaeker,
tale dolven / musique steve reich : piano phase (1967), come out (1966), violin phase (1967),
clapping music (1972) / lumières mark schwentner (violin phase et come out) remon fromont
(piano phase et clapping music) / costumes martine andré et anne teresa de keersmaeker
danse
chorégraphie anne teresa de keersmaeker
Il y a 26 ans, la chorégraphe créait une pièce qui allait bouleverser
l’histoire de la danse : Fase, four movements to the music of Steve
Reich. À (re)découvrir. L’ancienne élève de Mudra, l’école de danse
de Maurice Béjart, imposa, dès ses premières pièces, son style propre,
fruit original de sa formation européenne et de sa découverte de l’univers
new-yorkais. Internationalement reconnu comme un virage de la danse,
le duo Fase s’érige en pilier de tout un travail de la chorégraphe et
de sa compagnie Rosas, marqué par une impressionnante série de pièces,
nouant inextricablement les lianes de la danse et de la musique.
Le risque d’un retour aux sources de la danse, au moment même
où la « non-danse » envahit le champ de la réflexion chorégraphique !
À l’occasion de l’accueil du dernier opus en date : Zeitung (cf page 16),
le Festival de Marseille invite Anne Teresa De Keersmaeker à remonter
et à danser Fase, afin d’offrir au public marseillais (qui a aussi pu voir
Rain en 2001, Mozart /Concert Arias en 2004, Raga for the Rainy season
et A love supreme en 2005) deux éclairages différents sur le parcours
d’une immense chorégraphe. Et quel coup de projecteur !
Comme un lointain écho, Fase, naissance d’un vocabulaire, fait résonner
la pièce Zeitung (journal en allemand) qui, elle, compile, effeuille toutes
les syntaxes dansées inventées par la compagnie.
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21. 22. 23.
Dans son principe même, Fase est un duo minimaliste, au sens
où la danse s’épure pour retourner radicalement à son essence :
le travail du geste, en particulier celui du pied, le pas, dans son affinité
avec la musique.
En harmonie totale, vêtues de robes simples, rondes, les danseuses,
dont l’aura et la dextérité font frissonner, s’adonnent à un exercice
de danse intimement habité par la musique de Steve Reich, lancinante,
obsédante, implacable.
Telles les petites poupées des coffrets à musique, elles sont comme
emportées par le métronome de la partition, et déploient un éventail
de pas, éblouissant de rapidité et de synchronie.
Quand Anne Teresa De Keersmaeker danse pour vous une pièce
déterminante de son répertoire, c’est un moment incontournable.
Quand elle danse pour vous, c’est tout simplement inoubliable.
Steve reich et anne teresa de keersmaeker, toute une histoire !
1982 : à Bruxelles, création de Fase, interprété par Anne Teresa De Keersmaeker
et Michèle-Anne de Mey, ancienne élève de Mudra.
1983 : consécration internationale. Fase est joué dans le monde entier.
1992 : Rosas devient la compagnie résidente du théâtre de la Monnaie à Bruxelles
et commence à développer un répertoire, dont reste Fase, l’opus incontournable.
1998 : Steve Reich découvre Fase à New York qu’il qualifie de « révélation
chorégraphique à partir de son travail ».
2006 : Fase à l’honneur lors des célébrations organisées par le Barbican Centre
de Londres et la Brooklyn Academic of Music de New York pour les soixante-dix
ans de Steve Reich.
2008 : Anne Teresa de Keersmaeker danse Fase au Festival de Marseille.
« Fase aura été le premier pas d’Anne Teresa De Keersmaeker, celui par lequel,
hors des chemins balisés, mais sûre d’un itinéraire encore inconnu, elle inventait
son propre devenir. » Jean-Marc Adolphe, Mouvement, mai 2007
production 1982 : schaamte - 1993 : rosas & de munt.
tarifs
cat. I 27 €, réduit 20 € / cat. II 17 €, réduit 10 € / jeunes 10 €
tarifs spéciaux : abonnés ou dans les parcours anne teresa de keersmaeker, double lumière
ou bruxelles - londres - paris - amsterdam
mercredi 2 + jeudi 3 juillet
hangar 15 - port autonome
22h / durée 90 minutes
attention dernier départ du vieux-port en bus 21h15
hell
danse
emio greco
& pieter c. scholten
/ amsterdam, pays-bas
chorégraphie emio greco + pieter c. scholten
/ conception lumières + décor + création sonore
emio greco, pieter c. scholten / assistante des chorégraphes bertha bermudez pascual /
lumières henk danner / costumes clifford portier / interprètes ty boomershine, victor callens,
vincent colomes, sawami fukuoka, emio greco, nicola monaco, marie sinnaeve, suzan tunca
Un euphorisant cocktail de danses, au gré de mélodies cultes.
L’accueil dans la salle a de quoi surprendre : chaque interprète
se déchaîne, chantant en play-back sur des morceaux qui, quelles
que soient nos amours musicales, participent forcément de notre culture,
pièces d’anthologie des discothèques, indispensables pour « mettre
l’ambiance ». Les dix danseurs sont-ils en train de « chauffer la piste » ?
Pas seulement : ces explosions faussement anarchiques, ces shows,
ces flammes solitaires, vont se réunir pour danser ensemble.
Le dynamisme des danseurs restera jubilatoire de bout en bout,
et les interprétations tous azimuts d’un répertoire universel constituent
les points de bascule de toute la pièce.
De Pink Cadillac, We’ll be together, Sing sing sing, jusqu’à… la Cinquième
de Beethoven, les morceaux se succèdent selon le principe du juke-box,
déclenchant une nouvelle tonicité, un élan de joie, une nouvelle
chorégraphie, un jeu de projecteurs.
Où est donc l’enfer (hell) sous ces sunlights ? Les longues robes noires
à paillettes s’apparentent à des tenues de soirée, plus que de deuil !
Certes, un tango macabre, des jeux d’ombre dessinant des silhouettes
spectrales, une variation autour du butô japonais, dont l’élasticité
détonne avec la vivacité des amorces sportives des autres séquences,
instillent un petit goût d’enfer dans cette potion festive.
Mais l’iconologie de l’enfer semble moins le thème, la préoccupation
de la pièce, que le levier de sa forme et de son atmosphère.
C’est le rythme qui est infernal ! Les danseurs qui ont le diable au corps !
Et le climat qui s’embrase : enlevé, malicieux, pastiche puisant dans tous
24.
25. 26. 27.
les genres musicaux, rock, pop, tango, mambo, music-hall, classique, disco.
Ce grand brasier crépite d’autant de styles de danse. Entre musique
et danse, se glisse parfois quelque décalage décapant : une scène
de claquettes… pieds-nus , une comédie musicale… virant au hard rock !
À cette richesse s’ajoute celle, réjouissante, du physique des danseurs,
originaires des quatre coins du monde. De cette variété en tous points
naît curieusement une belle unité, car les énergies se mettent au diapason
d’un univers bien trempé.
L’unisson naît aussi de l’équilibre des forces, tantôt sauvages mais écrites,
tantôt plus douces, plus silencieuses, les jeux de lumière prenant alors
le relais du son pour caresser le relief des corps magnifiques des danseurs.
La pièce surgit-elle des ténèbres ? En tout cas, sans bavardage, sensible
avant tout, elle éclate sous les projecteurs.
qui sont emio greco & pieter c. scholten ?
Hell marque le dixième anniversaire
de la collaboration artistique entre Emio Greco et Pieter C. Scholten, qui a débuté
en 1996 avec Bianco. Le langage et la conscience du corps sont les maîtres-mots
des recherches du chorégraphe italien et du metteur en scène néerlandais. En dix ans,
ils ont créé onze spectacles de danse, deux opéras, une pièce de théâtre, une installation
et deux films de danse. Ont également été développés par la compagnie un original
département de recherche et l’organisation de « salons » Danse et Discours, auxquels
critiques, scientifiques et autres professionnels du théâtre et de la danse sont invités
pour discuter de tous les aspects de la discipline. La compagnie a en outre initié
un programme éducatif dénommé Academia mobile, proposant conférences, ateliers
et programmes d’échanges.
production emio greco I PC. co-production théâtre de la ville, festival montpellier danse 2006, maison de la
culture d’amiens, barbicanbite07 (london, gb), cankarjev dom (ljubliana, slo), julidans 2006 (amsterdam, nl).
remerciements maison de la culture d’amiens pour l’accueil en résidence, multi arts projects and production,
new york, ater, modena. première 28 06 2006 festival montpellier danse 2006. emio greco I PC est subventionné
par le ministère de l’éducation, de la culture et des sciences du royaume des pays bas. hell a reçu le soutien du
doris duke fund for dance of the national dance project, programme administré par la new england foundation
for the arts avec l’aide du national endowment for the arts, doris duke charitable foundation et la ford
foundation avec le soutien de l’institut néerlandais.
la fondation écureuil soutient le spectacle hell
tarifs
cat. I 27 €, réduit 20 € / cat. II 17 €, réduit 10 € / jeunes 10 €
tarifs spéciaux : abonnés ou dans le parcours noir, c’est noir ?
dimanche 6 juillet part one + o
lundi 7 juillet part one + I do
hangar 15 - port autonome
22h / durée 80 minutes
attention dernier départ du vieux-port en bus 21h15
stravinsky project
michael clark company
/ londres, royaume-uni / première en france de I do / coproduction festival de marseille
/ lumières charles atlas / scénographie michael clark, steven scott /
costumes stevie stewart, michael clark / danseurs kate coyne, melissa hetherington, fiona jopp,
danse
chorégraphie michael clark
james löffler, elsa monguillot, stefano rosato, hannah rudd, andrea santato, simon williams
part one
Écrire une danse arquée, tendue, sophistiquée, jouer de l’élégance
de pointes subliminales sur de la musique rock ou punk (Sex Pixtols,
Iggy Pop, etc…), c’est là tout le génie de Michael Clark, qui lui vaut
sa renommée internationale. Il en offre, sous le titre Part one,
une composition originale, en lever de rideau sur les deux pièces
présentées cette année, la première et la toute dernière de sa trilogie
autour de Stravinsky. Saccadés ou fluides, animaux ou végétaux,
les mouvements contemporains se mêlent parfaitement à la gestuelle
classique. Le dessin des déplacements, tout implacable qu’il est,
surprend sans cesse. Les assemblages entre corps, espace scénique,
objets et musique sont décadrés, dissonnants, fantaisistes.
o
variation autour d’apollon musagète de stravinsky
Sur un plateau gris pâle où seule trône une structure cubique
en plexiglass, dans la pleine symphonie, lumineuse, ronde en ouïe
de Stravinsky, pénètre une silhouette cambrée, en combinaison collante
anthracite et noire. Cette première scène donne le ton. La finesse
du design n’exclut pas l’humour — couleurs sobres s’acoquinant
28.
29. 30. 31. 32. 33.
aux teintes acidulées, formes pointues à la Star Trek s’apprêtant
aux objets les plus raffinés. L’art de la ligne couvre tout le spectre
des possibles, des arètes acérées du décor aux courbes des corps vrillés,
évoluant sur demi-pointes : Clark est sans nul doute un chorégraphe
des contrastes.
Le temps d’une hypnotique série de duos, trios ou solos juxtaposés,
les ondulations des danseurs attrapent prodigieusement le regard,
au point qu’on en avait presque oublié le cube, soudain rappelé à notre
mémoire sous une douche de lumière. Un danseur apparaît alors
en son centre. Les jeux d’opacité et de transparence, de lumière
et de matière, font de la structure une magnifique chrysalide qui sert
une métamorphose. À l’intérieur du cube, chacune des parois offre
un miroir au danseur : leur agencement plie, démultiplie, géométrise
ses mouvements, déroutant palais des glaces.
Clark a le chic de l’anamorphose : en déplaçant le point de vue, il offre
une image unique, qui change tout de la danse. Le plateau se transforme
en surface laiteuse. En fond de scène, un mur du même blanc, découpé
de portes articulées sur pivot, avale ou laisse surgir à vive allure les six
danseurs, en habit blanc brillant.
Ces corps blancs sur fond blanc ne sont pas sans rappeler le Carré blanc
sur fond blanc de Malevitch. On pense aussi assez volontiers
à Kandinsky : la petite histoire veut qu’il ait découvert l’art abstrait
en accrochant un tableau à l’envers. Ne dirait-on pas que Clark pose
les danseurs à l’envers sur le plateau, tête en bas, inventant une danse non
figurative ? Il y a aussi du Mondrian dans la persévérance du déplacement
des corps jusqu’à l’endroit juste, parfait. Ce petit carré rouge qui bouge
de tableau en tableau jusqu’à se tapir à l’endroit idéal, on le retrouve ici,
dans la tache de couleur ou de matière, qui s’acharne à trouver sa place.
I do
variation autour des noces de stravinsky - première en france
Le nouveau et dernier volet de la trilogie de Clark s’ouvre avec
un document vidéo rarissime : une très simple captation de Stravinsky
dirigeant un orchestre. À l’opposé du cliché du chef d’orchestre
qui gesticule, l’éloquence de Stravinsky passe par des mouvements
contenus, précis, émus. Un simple battement de paupière, parfois.
Flegmatique dans la posture, il exhale la passion. Il meut et est mu.
Hommage à Stravinsky, chair d’orchestre, le film saisit la danse de
son visage. Cette transe intérieure semble servir de fil d’Ariane à Clark
pour venir habiter le plateau. À cour, une danseuse sort lentement
d’un sarcophage. Sur le plateau se dessine une croix d’église, qui accueille
les performances délirantes des danseurs, aux corps enturbannés tels
des morts vivants sortis d’un film ou enserrés dans des costumes chair,
pris au piège, tantôt de la vie, tantôt de la mort, selon le rôle, selon le sort.
S’ensuit un bal foutraque de momies contemporaines ; si ces noces sont
mortuaires, le rite de passage est quant à lui haut en couleurs !
Jetant négligemment les bouquets de mariage pour brandir le poing,
les interprètes composent une noce peu orthodoxe.
En mécaniques et minutieux escadrons, les danseurs déclinent des motifs
militaires parmi les voix et d’improbables gongs, jusqu’à l’apparition
d’une mariée en « robe-cercueil » aux airs de meringue.
Pièce montée au tableau final totalement génial.
qui est michael clark ?
Après une formation classique au Royal Ballet School
de Londres et des stages avec Merce Cunningham, celui que l’on appellera désormais
« l’enfant terrible de la danse anglaise » entame sa carrière au Ballet Rambert.
Il rejoint à New York la compagnie de Karol Armitage. L’explosion punk marque en
profondeur son travail. Alors à peine âgé de 20 ans, il monte ses propres chorégraphies
qui retentissent d’emblée à l’échelle internationale et fonde en 1984 sa compagnie :
Michael Clark and Dancers. Qualifié de post-punk ou de post-moderne, c’est dans
la collision du classique et du contemporain que s’exerce son talent. Parallèlement,
il participe à des projets cinématographiques avec Charles Atlas ou avec Peter
Greenaway, pour lequel il incarne Caliban dans Prospero’s book (1991). Depuis 2005,
avec la Michael Clark Company, il est artiste-associé au Barbican Centre de Londres.
avec le soutien de barbicanbite07. co-production michael clark company, barbicanbite07. avec la participation de
dance umbrella, du festival de marseille, de danceworks uk et du seoul performing arts festival.
le barbican centre reçoit le soutien de la city of london corporation
avec le soutien du british council
la smc soutient le spectacle I do
marianne cat soutient le spectacle o
tarifs par soirée
cat. I 27 €, réduit 20 € / cat. II 17 €, réduit 10 € / jeunes 10 €
tarifs spéciaux : abonnés ou dans les parcours londres - hambourg - sofia - prague
ou bruxelles - londres - paris - amsterdam
lundi 7 juillet
hangar 15 - port autonome
20h 30 / durée 45 minutes
attention dernier départ du vieux-port en bus 20h
trajets de vie
trajets de ville
performance
/ marseille, france
ex nihilo
/ avec jean-antoine bigot, patrice
de benedetti, lies cuyvers, jean-marc fillet, anne-claude goustiaux, anne le batard, yui mitsuhashi,
lisa da boit, sasker polman, hugues pomiès, corinne pontana, satya roosens / musique pascal
ferrari / costumes julia didier
direction artistique anne le batard, jean-antoine bigot
Un chœur solidaire, qui palpite au rythme de la ville. La compagnie ex nihilo
n’a de cesse d’interroger la place de l’art dans l’espace public. Elle imprègne chacune
de ses pièces des réactions des passants et des respirations de la ville. Afin d’obtenir
un canevas assez souple pour accueillir ces intrusions visuelles et sonores et assez
résistant pour ne pas en être perturbé, il y a une maturité de groupe, une méthode
de travail. Les danseurs partent d’improvisations autour d’un thème, dont ils
réécrivent les lignes fortes, laissant entre elles un espace de jeu, de télescopage entre
les ondes chorégraphiques et les situations réelles. La pièce s’organise autour de deux
espaces de la ville : le banc public — lieu de retrait et de solitude recherchée, possible
espace de rencontre ; la place publique — au croisement de flux incessants, solitude
obligée, symbole de ce paradoxe urbain qui veut que la foule rende quasi-impossible
la rencontre. Plus on est, plus on est seul. Sur la belle musique live de Pascal Ferrari,
ex nihilo témoigne de cette violence d’une proximité sans contact, au travers
d’une esthétique de la déambulation. L’engagement au sol, les décentrements
et regroupements de danseurs, des roulades verticales, reformulent le tourbillon
de l’anonymat. La danse monte en charge, transformant les vacillements en étrange
chorégraphie de la marche, angulaire, rugueuse et touchante.
coproductions in situ, cnar, l’atelier 231, l’abattoir et pronomade(s), le théâtre huis a/d werf, les ccn
de rillieux-la-pape et de caen, l’association la fonderie. avec le soutien de l’usine et la ville de tournefeuille,
festival mes de danza, la cie kelemenis, le ministère de la culture/drac paca, la région paca, le département
des bouches-du-rhône et la ville de marseille.
spectacle diffusé dans le cadre du soutien à la diffusion de la création chorégraphique régionale en partenariat
avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et le ministère de la Culture et de la Communication - Direction
régionale des affaires culturelles
•
en première partie du spectacle stravinsky project : part one + I do
gratuit pour les spectateurs de stravinsky project : part one + I do
34.
35.
/ cf page 31
bienvenue
au port de marseille fos
« Idéalement situé sur les rives de la Méditerranée, le port de Marseille Fos
est la porte d’entrée du trafic maritime au sud de l’Europe. Il s’affirme
comme un acteur majeur en Méditerranée. Disposant d’espaces
et d’infrastructures d’envergure, il accueille des navires de dernière
génération et concrétise des partenariats garantissant
le développement économique de toute la région.
Quatrième port d’Europe, le port de Marseille Fos a pour mission
d’assurer la construction, l’entretien, l’aménagement et la gestion
du Domaine Public Maritime. Au total, il s’étend sur 70 kms de littoral
et 10 400 ha de terrains. Espace d’intense activité, il génère, en 2007,
40 000 emplois. Les installations portuaires sont réparties sur deux sites
géographiques : les bassins Est (Marseille) et Ouest (Lavéra, Caronte,
Port de Bouc, Port Saint Louis du Rhône, Fos sur Mer).
Marseille, bastion historique du port où vous pénétrez ces huit soirées,
compte les activités Passagers, Croisière, Réparation Navale, Roulier,
Conteneurs, vracs solides. Le patrimoine industriel du port, encore ancré
dans son époque de création (1966), est en pleine mutation.
Bientôt, des liens nouveaux entre la ville et le port émergeront…
Balade, déambulation, et pourquoi pas d’autres spectacles, rythmeront
au diapason la vie du port et de Marseille, mêlant l’activité portuaire
et les usages urbains.
Pendant les huit grandes soirées du Festival de Marseille, le Port
de Marseille Fos vous accueille en vous ouvrant les portes du Hangar 15,
le temps de la magie d’un spectacle.
quelques métiers du port
docker
Le docker travaille dans les ports de marchandises.
Au départ ou à l’arrivée des bateaux, c’est lui qui s’occupe
de charger ou décharger les cargaisons. Les dockers ont
le monopole de tout ce qui est manutention sur le domaine
maritime public. Le mot « docker », contraction de l’anglais
dockworker (littéralement, ouvrier du port), est reconnu
dans la majorité des ports. Le terme « débardeur » est utilisé
au Québec. À Marseille entre autres, le terme de « portefaix »
était utilisé pour désigner la corporation qui œuvrait
sur le Vieux-Port du temps de la marine à voile.
officier de port
Au sein de la Capitainerie, il prépare
les escales de navires, coordonne
les moyens d’accueil des navires,
assiste aux manœuvres d’accostage
et d’appareillage des navires.
contrôleur
de la circulation maritime
Au sein de la Capitainerie,
il est l’assistant de l’officier de port.
Il régule les mouvements de navires
(entrées et sorties du port)
par contrôle radio et radar.
accoreur
Zone d’échanges de marchandises sécurisée et surveillée, le port reçoit
les spectateurs du Festival de Marseille dans des conditions particulières
de sûreté. Il vous faudra les respecter. Référez-vous au mode d’emploi
(pages 6 et 126) et n’y voyez aucune méfiance ; juste un passeport pour
une découverte privilégiée. »
l’équipe du Port Autonome de Marseille Fos
36.
37.
Il participe aux différentes phases
liées à l’entrée d’un navire en forme
(cale sèche) puis à sa sortie :
notamment la mise en place du
« chantier d’attinage », les opérations
d’échouage et de calage du navire.
du 26 juin au 7 juillet
hangar 15 - port autonome
accès les soirs de spectacle
the new dance group
1932 - 1955
dance
is a weapon
exposition
/ france - états-unis
Dance is a weapon : la danse est une arme. Au détour d’une exposition « retour »
sur un mouvement particulier, celui du New Dance Group, c’est une plongée dans une
problématique rémanente pour les artistes qui s’offre au public : le sens social et politique
de tout engagement artistique. Avant de découvrir au Hangar 15, des grands noms
du paysage de la danse d’aujourd’hui, explorez leur propre patrimoine en traversant une
galerie d’images, photographies ou films. Entre danse et résistance, que de résonances !
C’est à une redécouverte de tout un pan méconnu, volontairement
occulté, de l’histoire de la danse américaine que le Festival de Marseille,
prolongeant l’initiative du cnd de Pantin, vous convie à travers cette
singulière, nécessaire et belle exposition de photographies et de documents.
Qui se souvient en effet de ces six étudiantes en danse moderne, de ces six
filles d’immigrés, qui se sont engagées dans la défense du monde ouvrier,
avec pour seule arme, la danse ? Qui se souvient de ce mouvement,
le New Dance Group (ndg), créé à New York en 1932, construit, porté,
brandi par des femmes, communistes et juives pour la plupart ?
Sans doute aurait-il pourtant davantage mérité d’entrer dans l’histoire
de la danse tant l’histoire individuelle ou collective de ces femmes
n’a cessé de croiser, chevaucher, répondre à la grande histoire sociale
et politique d’un xxe siècle fracassé par les crises et les remous les plus
sombres. Sur les pas de la danseuse américaine Isadora Duncan qui,
au lendemain de la révolution d’Octobre, choisit de s’installer à Moscou,
le ndg naît d’une révolte contre l’assassinat d’un jeune militant
communiste, Harry Simms, par des briseurs de grève lors d’un
mouvement de mineurs dans le Kentucky, le 10 février 1932. Il n’aura
par la suite de cesse d’opposer à la brutalité du monde, à l’oppression
des masses, ce cri de contestation : « Dance is a weapon : l’art est
une arme », qui donne une voix à la honte et à la colère d’une Amérique
38.
39. 40. 41. 42. 43
meurtrie par la Grande Dépression, pour dénoncer l’injustice sociale,
la ségrégation raciale ou le fascisme qui commence à poindre en Europe.
Le ndg puise dans la somme de ses émotions intimes et de ses voix
individuelles pour redonner du cœur et du chœur au camp des dominés.
Il chorégraphie l’exploitation capitaliste, la famine, la guerre,
ou le lynchage des Noirs.
Il enseigne la liberté du mouvement, l’improvisation, dans les usines,
les bureaux, les rues ou les salles de spectacle de Broadway. Il est un lieu
de création, de formation, de recherche. Malgré cette prodigieuse vitalité,
la Guerre Froide et le maccarthysme seront parvenus à effacer
des mémoires le rôle clé joué par le New Dance Group dans
le développement de la danse moderne aux États-Unis.
Voilà pourquoi une telle exposition était essentielle. Pour faire revivre
cette trajectoire collective capable de dire l’individu, pour réaffirmer les
liens entre l’art et le politique, pour rappeler ce chemin qui a mené la danse
à prendre conscience de son pouvoir subversif, à signifier : « résistance ».
page 39 pearl primus interprétant rock daniel
photo barbara morgan, s.l., 1944
the new york public library et the barbara morgan archive
© barbara morgan, the barbara morgan archive
page 40 martha graham interprétant
photo barbara morgan, s.l., 1935
the barbara morgan archive
© barbara morgan, the barbara morgan archive
lamentation
page 41 jane dudley, sophie maslow et frieda flier
interprétant celebration de martha graham
photo barbara morgan, 1937
the new york public library et the barbara morgan archive
© barbara morgan, the barbara morgan archive
page 42 nous pouvons le faire !
affiche j.howard miller pour le war production board, env.1942
the national archives and record administration
L’exposition Dance is a Weapon reçoit le soutien de Marseille-Provence,
candidate au titre de Capitale européenne de la culture en 2013.
Exposition à l’initiative du CND de pantin
•
gratuit pour les spectateurs du hangar 15
carnet de bord
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44.
45.
du vendredi 20 juin au jeudi 17 juillet
espace muséal villeneuve-bargemon
12 h - 18h30 / du mardi au samedi
the long now
lawrence malstaf
exposition
/ bruges, belgique
Entre arts plastiques et arts ludiques, installations et sorcellerie,
quatre grands jeux pour visiteurs.
Visiter une exposition de Lawrence Malstaf, c’est comme retourner
dans un jardin d’enfants. Une irrépressible envie nous gagne de tester
tous ces jouets monumentaux ! D’une imagination débordante en termes
d’installations mobiles, Malstaf invente des œuvres qui placent
le spectateur en leur centre pour lui faire vivre une expérience unique.
Filons la comparaison : de même qu’un enfant comprend intuitivement
le fonctionnement d’une balançoire ou d’un toboggan, l’attitude
à adopter dans les structures de Malstaf est une devinette vite résolue.
Bien que singulières, elles nous paraissent familières.
Mystère… ou tout simplement, talent ? Sa formation de designer
et son travail de scénographe en danse confluent merveilleusement
dans des installations associant son goût pour les beaux matériaux
et la chorégraphie des déplacements, avec ce style un brin sorcier
qui n’appartient qu’à lui.
Son génie s’exerçant en particulier dans le champ de l’illusion d’optique,
tout se passe comme si le regard du spectateur mettait les choses
en mouvement, orchestrait la danse des objets. « On touche avec les yeux »,
l’immanquable contrainte de l’espace du musée, devient ici une aubaine.
On vit les œuvres en les regardant, on les voit en les vivant.
3 nemo observatorium
assied le spectateur au centre d’un immense cylindre simulant une tornade.
Expérience charnelle.
46.
47. 48. 49. 50. 51
3
1
2
1 shaft
propose au visiteur de s’allonger, le visage sous une colonne d’assiettes
qui dansent comme des soucoupes volantes… pour mieux se briser
au-dessus de sa tête. Expérience visuelle et sonore.
2 rope
met en scène un insolite duo — ou duel — entre une corde et une chaise.
Expérience visuelle.
4 nevel
grand labyrinthe composé de 18 murs pivotants, met en boîte le
spectateur… Participer de cette chorégraphie mouvante, déambuler dans
les jeux de lumières et de semi-transparence des cloisons, rencontrer
d’autres visiteurs sous le charme : un vrai bonheur. Expérience spatiale.
qui est lawrence malstaf ?
Artiste-plasticien belge, Lawrence Malstaf étudie
d’abord le design industriel à l’institut Henri Van de Velde d’Anvers, mais cherche très
vite à explorer la frontière entre les arts visuels et le théâtre. Après la fabrication
d’accessoires, il se tourne naturellement vers la scénographie. Il travaille pour le
chorégraphe belge Bert Van Gorp, le canadien Benoît Lachambre, l’américaine Meg
Stuart et la metteur en scène Kirsten Delholm de Hotel Pro Forma (cf page 10).
Sa collaboration avec Meg Stuart autour de Crash_Landing, en 1997, est un moment
charnière dans son parcours artistique et marque le début de son travail visuélothéâtral : « le visiteur devient une part physique essentielle de ce qui se passe et le vit de
l’intérieur, au lieu de penser ou de l’interpréter de l’extérieur ». En parallèle, il continue
à collaborer à des projets chorégraphiques, par exemple Boreas de Karine Ponties.
Lawrence Malstaf est représenté par la galerie fortlaan 17.
suggestion du chef : vous aimez cette expo ? Probable alors que vous soyez conquis par le
spectacle holeulone de la chorégraphe Karine Ponties et celui de operation : orfeo de la
scénographe Kirsten Delholm qui travaillent régulièrement avec cet artiste. Sous d’autres baguettes,
opèrent les mêmes ingrédients : effets d’optique et structures surprenantes ! / cf pages 10 et 60
•
4
gratuit
the long now/Lawrence Malstaf © Dirk Pauwels avec l’aimable autorisation de la galerie fortlaan17
mardi 1er juillet
ballet national de marseille
19h30 / 4 pièces : durée totale 70 minutes
cip
classe d’insertion
professionnelle
école nationale supérieure
de danse de marseille
danse
/ marseille, france
danseuses - élèves fanny barrouquère, bianca caponi, asuka maruo, blandine masse,
sakiko oishi, audrey peillex, elisabeth puyal, elise ribault, chloé thetiot
approcher les sylphides
transposition chorégraphique cynthia la baronne, mireille bourgeois, jean-christophe paré
/ musique frédéric chopin
Cette pièce transpose Les Sylphides, premier ballet « moderne »
chorégraphié par Michel Fokine, en 1909, alors sous l’influence
de la grande Isadora Duncan. Libération du geste expressif, abandon
de la narration, c’est une nouvelle poétique de la fluidité et de l’évanescence
qui voit le jour, puisque la Sylphide représente cette âme insaisissable
qui perd ses ailes et meurt lorsque son amoureux, enfin, la saisit.
juste sur la pointe
composition chorégraphique claudine zimmer, christian canciani, jean-christophe paré
/ avec la complicité de michel kelemenis / sons et bruitages d’ateliers h. dutilleux, a.berg, o. stalla
Comment repenser la pointe, cette trace inscrite au plus profond
du corps, prolongement de l’axe de gravité ? Ici, l’imaginaire corporel
des interprètes de la danse classique, l’exploration de leur manière
singulière d’habiter le corps, deviennent des pistes de réponses.
création
composition chorégraphique rita quaglia
Des femmes dansent et résistent au travers de leur danse, faisant
étrangement écho au New Dance Group (cf. page 38), replaçant
leur corps dans l’histoire, réincarnant leur patrimoine.
52.
53. 54. 55.
des oiseaux (encore et toujours…)
composition chorégraphique jean-christophe paré
/ musique five stone wind de john cage,
sud de jean-claude risset
Du Lac des cygnes à la pièce Beach Birds de Merce Cunningham,
sur une composition de John Cage, les oiseaux du passé, échappés
de l’esprit d’un prince, viennent se réfléchir et se diffracter dans l’espace
de l’abstraction contemporaine. L’envol comme « clé corporelle » permet
de se soustraire au réel.
quedit jean-christophe paré ?
« La classe d’insertion professionnelle
est une formation à mi-chemin entre la sortie de l’école et l’immersion dans le milieu
professionnel, la meilleure voie possible pour que les danseuses soient engagées
dans les compagnies.
Dans le domaine artistique, au-delà de la formation, un chemin d’une autre nature
est à parcourir afin que l’interprète nourrisse lui-même, de l’intérieur, par sa créativité,
son « être soi ». L’autonomie est la clé du devenir artistique de ces jeunes danseuses…
Il est impératif pour les étudiantes de pouvoir se construire une représentation
de la danse dépassant les strictes questions d’écoles. En l’occurrence, si c’est bien
la danse classique qui les a corporellement construites, les jeunes danseuses doivent
cependant entrer dans la connaissance des logiques de dialogue que cette forme
de danse a historiquement entretenues avec les autres danses, les autres arts.
Au fil de l’année, des pièces ont été spécialement conçues pour elles. Les spectacles
qu’elles présentent sont la face visible d’un programme d’activités centré autour
d’un enjeu essentiel : leur offrir les outils permettant de découvrir les partis pris
esthétiques d’hier et d’aujourd’hui afin qu’elles puissent se positionner avec pertinence
face au répertoire et à la création.
Les œuvres de référence sont abordées sous forme de « relectures ». Le processus
de création est présent en permanence. Les « objets chorégraphiques » créés au sein
de la cip portent, dans leurs processus d’écritures respectifs, des niveaux de signatures
artistiques divers. Depuis la transmission du répertoire à l’acte de création d’un
chorégraphe visionnaire d’aujourd’hui, c’est aussi l’idée d’une palette de statuts divers
donnés à l’œuvre, qu’il est important d’offrir aux étudiantes. »
Jean-Christophe Paré, Directeur des Etudes de l’ENSDM
l’ensdm reçoit le soutien du ministère de la culture et de la communication, de la ville de marseille,
de la région paca
tarif unique
6€
vendredi 4 juillet
ballet national de marseille
19h30 / durée 60 minutes
d’eux
fabrice lambert
/ paris, france / création 2008 / première en paca
/ avec hanna hedman, fabrice lambert /
musicien frédéric laügt / lumières ivan mathis / son frédéric laügt / régie générale
et plateau guillaume cousin / administration agnès carré assistée de nathalie untersinger
danse
conception + chorégraphie fabrice lambert
Dans les interstices entre les mondes, Fabrice Lambert invente le sien
et danse dans un rai de lumière. Une bulle d’air.
En 2007, le Festival de Marseille présentait la pièce Gravité, feuillet
de l’Abécédaire (ou les plaisirs réguliers du spectateur) imaginé
par Fabrice Lambert, panel de vingt-six courtes pièces inspirée
de mots-clés de la danse. Le danseur, évoluant sur une nappe d’eau,
se reflétait sur un écran blanc, miroir révélant peu à peu un corps qui
semblait d’abord flotter sur cette toile. Tableau dansé, pictural et aqueux.
A comme abstraction, B comme Boltanski… G comme gravité…
D’eux comme 2 ! La nouvelle création de Fabrice Lambert, diptyque
de solos, À venir : la mémoire et To be gone : la prémonition, tend bien
à le confirmer en inventeur d’une danse aérienne, libérée des forces
de gravité. Continuant sa recherche sur le vertige, il retrouve cette fois
la matérialité du corps. De fait, la force des spectacles de Lambert
provient peut-être de ce qu’elle est souvent leur sujet. Gravitationnelles
ou cinétiques, les forces conduisent le corps vivant à faire avec
(ou contre) des contraintes intrinsèques à l’espace pour se forger sa place.
Le corps prend ainsi l’habitude de certains rapports de forces,
particulièrement connus des danseurs, puisqu’ils tentent
d’en repousser les limites.
Fabrice Lambert, quant à lui, provoque des situations incongrues pour
éprouver des paramètres d’espace, d’attraction ou de vide, inconnus
et observer ce qui advient. Il vit et étudie « scientifiquement » les réactions
de son corps dans des situations « anormales ». En construisant ses pièces
à partir de ces expériences, il parvient à conserver intacte pour le public
la surprise originelle, flou artistique parfaitement maîtrisé.
56.
57. 58. 59.
Ses deux nouveaux solos s’avèrent à nouveau très visuels, accompagnés
de ce graphisme particulier qui ne refroidit pas sa danse, mais, à l’inverse
en exacerbe la sensualité.
Le danseur chorégraphe se meut dans l’entre-deux, les espaces
intermédiaires, il marche sur un fil, se met en danger. C’est ce qui rend
ses œuvres si paranormales, invitant nos sens à se troubler,
puis à se réajuster pour distinguer le faux du vrai.
Il invente un endroit dans l’envers du décor. Entre deux plans, il déplie
tout un espace de jeu, au sens d’humour, mais surtout au sens de liberté,
un lieu de visite pour l’imagination du spectateur, l’épanouissement
des mirages, des effractions, des visions, des frissons.
qui est fabrice lambert ?
En 1996, à l’issue de sa formation en danse
au Conservatoire National de Région de Grenoble, Fabrice Lambert fonde avec
le finlandais Juha-Pekka Marsalo L’Expérience Harmaat, compagnie fonctionnant
comme un laboratoire regroupant des artistes d’horizons différents. Il continue
parallèlement à être interprète pour différentes compagnies, dont celle de Carolyn
Carlson, Catherine Diverrès et Kubilaï Khan Investigations. Au sein de L’Expérience
Harmaat, son travail de collaboration avec des artistes plasticiens et vidéo aboutit
à la création de plusieurs pièces, dont Nobody, Never Mind et topo (2001),
Imposture (2004), Abécédaire (2005) et Meutes (2006).
coproduction rencontres chorégraphiques internationales de seine-saint-denis, le manège - scène nationale
de reims, le centre national de création et de diffusion culturelles de châteauvallon (création en résidence),
le manège-scène nationale de la roche-sur-yon, arcadi, le centre chorégraphique national de caen, l’agora
de la danse (montréal), le centre national de la danse. avec le soutien de la direction régionale des affaires
culturelles d’île-de-france, ministère de la culture et de la communication.
tarifs
normal 20 € / réduit 13 € / jeunes 10 €
tarifs spéciaux : abonnés
ou dans le parcours bruxelles - londres - paris - amsterdam
jeudi 10 + vendredi 11 juillet
ballet national de marseille
19h30 / durée 55 minutes
holeulone
karine ponties
dame de pic
/ bruxelles, belgique
/ danseurs éric domeneghetty et jaroslav viňarský /
collaboration artistique et film d’animation thierry van hasselt / lumières florence richard
/musique dominique pauwels / scénographie wilfrid roche / texte mylène lauzon
et éric domeneghetty / régie son et video joëlle reyns
danse, vidéo
chorégraphie karine ponties
Une fantastique fusion de danse et de peinture animée.
Projetées en plongée, des peintures à l’encre éclatent sur un plateau
surmonté d’une structure en bois à clapets, dont s’extirpent deux
danseurs, petits animaux sortant d’un terrier. Les danseurs
se fondent dans les teintes fugaces, bercés par des vagues d’images,
roulent dans leur ressac, s’enveloppant de leur couleur sépia, comme
peints et repeints en direct.
La subtilité de la création musicale s’accorde à l’animation pour souligner
une danse qui est de l’ordre de la performance acrobatique.
La précarité des équilibres sur cette structure biseautée pousse
les danseurs à s’arrimer l’un à l’autre.
Ils s’accrochent de tous leurs membres, s’emmêlent, s’enlacent
et s’imbriquent tant et si bien qu’ils donnent l’illusion de ne plus former
qu’un seul corps. Tendre ou rude, tantôt clownesque, tantôt inquiétant,
leur corps à corps se mue en hydre à quatre pieds et à deux dos, drôle
d’emboîtement aux contours rendus incertains par les projections.
Souffles sauvagement mêlés, ils déclinent, enchaînent et épuisent toutes
les formes corporelles possibles à deux, postures à peine imaginables.
La danse rejoint alors la peinture : picturale et mouvante, figurative
et abstraite. Fantasmagorique, voire schizophrénique, la pièce ne l’est
pas par hasard car elle s’inspire du personnage de Charlie, héros du
roman de science-fiction de Daniel Keyes, Des Fleurs pour Algernon,
simple d’esprit devenu surdoué sous l’effet d’une expérience scientifique.
60.
61. 62. 63.
Volcan mental, c’est un torrent de pensée, de mémoire de réflexion,
tout l’univers intérieur d’un homme en prise avec l’énigme de sa double
identité, qui se coule sur le plateau.
Silhouettes et paysages habillent fugitivement les corps, distordant
les formes. La précision chorégraphique, la qualité du graphisme
et la délicatesse musicale se lient en un magnifique et original dessin
animé en trois dimensions. Comme née d’un songe, la pièce laisse
de merveilleuses images au fond des yeux.
qui est karine ponties ?
Directrice artistique, chorégraphe, interprète,
Karine Ponties se forme à l’école de Maurice Béjart, l’école Mudra de Bruxelles.
Elle est danseuse pour plusieurs compagnies (Frédéric Flamand, Michèle Noiret,
Nicole Mossoux/Patrick Bonté et Pierre Droulers) avant de fonder sa propre
compagnie, la Dame de Pic, en 1996. Depuis lors, elle a créé plus d’une vingtaine
de pièces dont plusieurs commandes. Son attachement à l’enseignement reste fort
et elle donne régulièrement des ateliers pour des danseurs professionnels à travers
le monde. Karine Ponties est actuellement en résidence au Théâtre Les Tanneurs.
production dame de pic asbl. coproduction avec le théâtre les tanneurs (belgique), lod (belgique), le centre
chorégraphique national d’orléans, l’échangeur de fère-en-tardenois, le 3 bis f, lieu d’arts contemporains
et ponec divadlo (république tchèque). avec l’aide des brigittines (belgique), le soutien du ministère de
la communauté française wallonie-bruxelles de belgique / service de la danse. résidences de création : le projet
a bénéficié de résidences de création dans la salle alternative endanza à séville, au centre chorégraphique national
d’orléans, à la raffinerie du plan k à bruxelles, au studio de lod à gand, au ponec divadlo à prague, au 3 bis f,
lieu d’arts contemporains à aix-en-provence, à la maison folie wazemmes-lille, à l’échangeur de fère-en-tardenois
et aux écuries à charleroi. la dame de pic est en résidence au théâtre les tanneurs à bruxelles. elle est subventionnée
par le ministère de la culture de la communauté wallonie-bruxelles de belgique / service de la danse.
tarifs
normal 20 € / réduit 13 € / jeunes 10 €
tarifs spéciaux : abonnés ou dans le parcours voyage à prague
samedi 5 juillet
ballet national de marseille
19h30 / durée 60 minutes
mardi 8 juillet
théâtre nono - campagne pastré
22h / durée 60 minutes
mercredi 9 juillet
théâtre nono - campagne pastré
22h / durée 60 minutes
tchèq’up ! 1
tchèq’up ! 2
tchèq’up ! 3
arcanum + on a perch
mi non sabir
kevel
dora hoštová
karine ponties
jan kodet
hechizada de luxe
the last step before
on a perch
lea čapková
jaroslav viňarský
dora hoštová
gradina
gradina
dagmar chaloupková
dagmar chaloupková
tchèq’up !
trois soirées sous le signe tchèque.
Véritable festival dans le festival, notre coup de projecteur sur la jeune danse
tchèque propose un petit panorama de ses nouvelles tendances.
Avis aux curieux, avides de se faire une idée de la création venue d’ailleurs.
De Mi non sabir, pièce de Karine Ponties pour quatre danseurs tchèques,
aux solos, duos ou quatuors imaginés par ces mêmes danseurs ou
d’autres jeunes talents, six courtes pièces, réparties en trois soirées offrent
l’occasion d’embrasser, en deux temps, trois mouvements, la génération
qui émerge en République Tchèque, terre de danse particulièrement
fertile, grâce à des structures comme le Tanec Praha et le théâtre ponec
qui savent encore laisser le temps aux artistes de créer.
Ces jeunes chorégraphes tchèques partagent un univers un brin enfantin,
un peu cartonné, associé à une danse sportive, perfectionniste,
généreuse et théâtrale, laissant une part belle à la musique.
Mais chacun a son tempérament, à découvrir ! Tchèq’up, programme
initié par le Festival de Marseille, pérennise une collaboration
qui vient d’être saluée par la Saison culturelle européenne :
« La Saison culturelle européenne rend hommage à la vitalité
des échanges européens initiés par le Festival de Marseille, illustrés
notamment par la découverte de la jeune scène chorégraphique tchèque,
alors que la République Tchèque assurera à son tour, après la France,
la présidence de l’Union »
manifestation organisée dans le cadre de la saison culturelle européenne en france
1
er
juillet - 31 décembre 2008
la participation des artistes tchèques est soutenue par tanec praha, le théâtre ponec,
le ministère de la culture de la république tchèque, le ceska centra, la ville de prague
64.
65.
théâtre ponec de prague
ballet national de marseille
mardi 8 juillet
théâtre nono - campagne pastré
22h / durée 40 minutes / dans le cadre de tchèq’up ! 2
mi non sabir
karine ponties
/ belgique + république tchèque
/ interprètes radek mačák, pierre nadaud, rostislav šrom,
jaroslav viňarský / lumières florence richard
danse
chorégraphie karine ponties
Burlesques constructions et fragmentations d’un puzzle de quatre corps.
Un spectacle riant sur les articulations sociales… et physiques !
En tenue légère, quatre danseurs enchevêtrent leurs membres dans tous
les sens, chacun tachant de dominer la masse humaine. Un nid d’images
se tresse à vue. L’un des danseurs, une serviette autour de la taille,
s’invente tantôt piéta, tantôt karateka. Un monstre à quatre têtes nage,
rampe ou danse du ventre. Les buissons de doigts fleurissent, les huit
genoux s’entrechoquent, la chenille humaine se tord péniblement.
Les proéminences des corps enlacés suggèrent mille animaux imaginaires.
Avec ces improbables imbrications, c’est évidemment le spectacle
des liens sociaux que Karine Ponties nous donne à voir, le sempiternel
combat des coqs, l’inéluctable tendance humaine à incorporer l’autre,
à infléchir ses différences, plutôt qu’à l’accepter dans son intégrité.
Sous le regard amusé, décalé, plein d’autodérision de la chorégraphe,
grouille cette pâte à modeler de corps humains.
C’est signé Ponties : les mimiques importent autant que les mouvements,
le mime, le clown, la pantomime, autant que la danse ; la nostalgie
de la musique rappelle les films muets. Jolie surprise : à un propos lucide
et grinçant, la pièce arrive à donner le sourire !
que pense karine ponties ?
« Le thème du travail est dans le corps :
bouleversements et abandons. Abandon – contraction – corps qui réagit, qui éclate,
qui se déploie, et qui rayonne vers l’extérieur. Il n’y a peut-être pas de meilleure raison
de produire de l’art que d’explorer le monde tel qu’il est, tout en le détournant.
C’est vaste. Les possibilités multiples. Dans toutes les créations, j’ai entamé
cette recherche que j’exploite à chaque fois via des angles différents, développant
des aspects particuliers. »
66.
67.
mardi 8 juillet
théâtre nono - campagne pastré
22 h / durée 25 minutes / dans le cadre de tchèq’up ! 2
the last
step before
jaroslav viňarský
danse
/ prague, république tchèque
conception + chorégraphie + interprétation jaroslav viňarský
artango
/ musique silver mount zion,
/ lumières pavel kotlík / costumes ondřej bederka
S’envoler…
Petite bête rampante qui rêverait d’avoir des ailes, le danseur est d’abord
rivé au sol, corps tout en tension, âme se cognant aux murs.
L’ampleur de la musique — les notes de Stumble then rise (trébucher
avant de s’élever) de Silver Mount Zion — semble arbitrer une lutte
du corps et de l’esprit. Puis, les violents soubresauts du corps
du « petit Jaro », devenu puissant, sec et noueux sous la direction, entre
autres, de Karine Ponties, annoncent peu à peu l’envol, la délivrance.
Alors, les muscles saillants se détendent. Dans l’échappée, la danse se fait
douce, les gestes s’arrondissent, s’assouplissent. Après tant d’intensité,
on s’apaise, on s’envole aussi.
qui est jaroslav viňarský ?
Né en Slovaquie, Jaroslav Viňarský a étudié la danse
à l’Academy for Performing Arts à Bratislava et à Prague sous la baguette de plusieurs
chorégraphes : Irene Stamou, Nigel Charnock, Simone Sandrori, Ivan Wolfe, Claude
Brumachon, Bruno Genty. En 2001, il signe sa première chorégraphie, le solo Sorton,
pour lequel il obtient le second prix des compétitions internationales pour jeunes
chorégraphes à Prague. Sa deuxième création, A tea never watered, lui vaut en 2003
la même récompense. En 2004, The last step before marque le début de son étroite
collaboration avec Karine Ponties.
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69.
samedi 5 juillet
ballet national de marseille
19h30 / durée 15 minutes
dans le cadre de tchèq’up ! 1
mercredi 9 juillet
théâtre nono - campagne pastré
22h / durée 15 minutes
dans le cadre de tchèq’up ! 3
gradina
dagmar
chaloupková
danse
/ prague, république tchèque / résidence de création lumière, festival de marseille
/ musique crash worship /
chorégraphie + interprétation dagmar chaloupková
lumières pascale bongiovanni
Une forte expressivité visuelle et théâtrale, livrée tout en pudeur.
Une atmosphère de chaos originel, sous-tendue par de la musique
électronique ténébreuse, nous plongent dans un monde primitif, la vie
à son commencement. En costume à crête, la danseuse, recroquevillée
au sol, s’apprête à éclore. Dans ce cocon fictif, les membres hésitent
à se délier, la respiration reste haletante. Cavalcades. Redressement
du corps. Géométrique et flexible, la danse devient voluptueuse.
La matrice laisse apparaître un corps de femme envahi par le désir
ou sur le point d’enfanter. La danseuse invente une célébration, tribale
et charnelle, de l’origine, un hymne à la naissance.
qui est dagmar chaloupková ?
Diplômée du conservatoire Duncan de Prague,
Dagmar Chaloupková poursuit ses études en Bulgarie, à l’école nationale de danse
de Sofia. Elle se nourrit de stages de danse avec des chorégraphes du monde
entier et travaille avec de jeunes chorégraphes tchèques. Son dernier solo, Gradina,
a reçu le 3e prix dans le cadre des compétitions internationales pour jeunes
chorégraphes à Prague.
70.
71.
samedi 5 juillet : arcanum + on a perch
ballet national de marseille
19h30 / durée 15 minutes
dans le cadre de tchèq’up ! 1
mercredi 9 juillet : on a perch
théâtre nono - campagne pastré
22h / durée 15 minutes
dans le cadre de tchèq’up ! 3
arcanum
+ on a perch
dora hoštová
/ prague, république tchèque / on a perch : résidence de création lumière, festival de marseille
chorégraphie + interprétation dora hoštová / musique cástko eric
on a perch chorégraphie + interprétation dora hoštová / musique jan novák /
danse
arcanum
lumières pascale bongiovanni
Femme-enfant ou femme fatale, entre apparente coquetterie et précision
implacable du geste, Dora Hoštová se donne à travers deux solos
à l’image de son univers bipolaire.
Tour à tour timide et sensuelle, Dora Hoštová a deux visages.
De ses pièces émane un parfum suave, aux notes fraîches et lumineuses,
tandis que leurs structures sont taillées au cordeau. Comme un poète
qui s’oblige à écrire un sonnet, elle trouve de la liberté dans la contrainte.
Dans Arcanum, elle fait corps, au sol, avec un noir abyssal — à l’affût
d’un secret profondément enfoui ? — et dans On a Perch, elle danse
sur une chaise, dégageant une énergie frisant la folie : deux cadres dont
elle repousse les limites dans des recoins invisibles.
Découverte au Festival de Marseille 2007, la « belle de Prague » confirme
son talent de comédienne-danseuse.
qui est dora hoštová ?
Diplômée du conservatoire Duncan de Prague,
Dora Hoštová poursuit sa formation aux Pays-Bas à l’Académie de danse de Rotterdam.
Dès 2001, elle enseigne au Duncan, danse pour des chorégraphes de toute l’Europe
et commence à chorégraphier elle-même ses propres spectacles. En 2006, elle crée
Arcanum qui reçoit le premier prix des compétitions internationales pour jeunes
chorégraphes à Prague, présenté au Festival de Marseille en 2007.
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mercredi 9 juillet
théâtre nono - campagne pastré
22 h / durée 30 minutes / dans le cadre de tchèq’up ! 3
kevel
danse
jan kodet
/ prague, république tchèque
/ assistant-chorégraphe eva zmeková / musique zbyněk
/ interprètes klára jelínková, zuzana šimáková, viktor konvalinka,
chorégraphie + conception jan kodet
matějů, czech klarinet quartet
tom rychetský
Quatre danseurs et quatre musiciens visitent le thème
de la compétition, à travers une série de saynètes légères et burlesques.
Au centre du plateau, vêtus de costumes enfantins, les danseurs s’amusent
avec balles et cerceaux. Des adultes font irruption : en vestes noires,
inspirant le respect, les musiciens se placent aux quatre coins de la scène,
chacun bientôt rejoint par un danseur. C’est dit : la musique désormais
accompagnera chaque geste, chaque geste jouera avec la musique.
La scène devient le ring, le carrefour de l’expression des complicités
ou rivalités, la cour de récréation ou la place publique, où les interprètes
s’approchent, s’intimident, s’interpellent, se provoquent.
Un jeu de chaises musicales.
Cousu de petites scènes fraîches et de comique de l’absurde, de belles
plages dansées ou de courts « rounds », Kevel dévoile une part
de l’âme humaine.
qui est jan kodet ?
Diplômé de l’Academy of Performing Arts, hamu,
de Prague, il devient l’interprète de nombreux chorégraphes notamment Nacha Duato
et Paulo Riveiro. Sa rencontre avec le chorégraphe portugais Rui Horta est capitale.
Interprète dans ses pièces pendant plusieurs années, il devient son assistant et, de fait,
collabore ainsi à des projets d’envergure européenne. Il fonde sa propre compagnie
en 1998 et crée plusieurs chorégraphies couronnées de succès. Il est aujourd’hui
le proche collaborateur de Petr Zuska, directeur du Ballet National de Prague.
74.
75.
samedi 5 juillet
ballet national de marseille
19h30 / durée 15 minutes / dans le cadre de tchèq’up ! 1
hechizada lea čapková
de luxe
danse
/ prague, république tchèque / résidence de création lumière, festival de marseille
/ musique marek kopelent / lumières pascale bongiovanni
chorégraphie + interprétation lea čapková
Quand une musique poignante, signée Marek Kopelent, inspire une
danseuse virtuose, le mariage est plein de promesses… Invitation aux noces!
Lea Čapková débute tout juste sa carrière de chorégraphe. Jeune, belle
et fragile, souple comme un roseau, le petit brin de femme a fait le tour
des plus grands festivals de danse du monde (Dance Umbrella à Londres,
Nottdance à Nottingham, Irish Festival à Dublin, etc.) en tant
qu’interprète du groupe deja donne.
Après le Festival de danse de Minneapolis, le Festival de Marseille nous
réserve la primeur de découvrir son premier solo.
qui est lea čapková ?
Lea Čapková étudie la danse au conservatoire Duncan
de Prague puis à l’école p.a.r.t.s., fondée par Anne Teresa De Keersmaeker à Bruxelles.
Elle effectue aussi des stages à Londres et à l’Académie de danse de Rotterdam.
Interprète pendant plusieurs années pour des compagnies au rayonnement
international, elle choisit de revenir à Prague pour enseigner au Duncan, danser
et chorégraphier. En 2005, elle crée Hechizada de luxe à Minneapolis et reçoit en 2006
le prix Sazka de la meilleure interprète.
tarifs de tchèq’up ! 1 ou tchèq’up ! 2 ou tchèq’up 3
normal 15 € / réduit 10 € / jeunes 8 €
tarifs spéciaux : abonnés ou dans les parcours pastré, le plein d’herbe
ou londres - hambourg - sofia - prague ou voyage à prague
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77.
samedi 28 + dimanche 29 juin
théâtre nono - campagne pastré
22 h / durée 90 minutes
ísa t.r.a.s.h.
musique, danse, théâtre / tilburg, pays-bas / première mondiale / résidence de création
et coproduction festival de marseille
chorégraphie kristel van issum / composition musicale arthur van der kuip & jeroen strijbos
/ décors paul van weert / interprètes guilherme miotto, tegest pecht guido, lucie petrusová,
fiona keenan o’brien, grégory kamoun, samir calixto, jose agudo / musique christina knol
(violon), jan willem troost (violoncelle), harm huson (contreténor) / technique frank van
weegberg / assistant production leon van egmond / création lumière luc van heijst /
ingénieur lumières stefan van der gouw / diffusion line rousseau, a propic
Un conte scandinave de toute beauté, « mis en danse » par la jeune
compagnie néerlandaise dont la découverte a marqué le Festival
de Marseille 2007.
La légende d’Ísa, Reine des Neiges, a séduit le groupe t.r.a.s.h.
par son paysage envoûtant et contrasté. Pur et coupant, velouté mais
douloureux, ce conte aborde en profondeur les thèmes de la séparation,
des adieux, du pardon, de la rupture et de la réconciliation.
La pièce met en scène Ísa derrière les hauts murs de sa tour d’ivoire.
Son secret se révèle aux spectateurs par bribes, par fulgurances qui,
comme des éclairs, percent les fenêtres de sa maison abandonnée.
Ses pleurs de glace traversent la brume. Un grand jour se lève alors sur
la vie, ses non-sens, tout ce qui peut disparaître, s’écrouler sans raison,
tout ce qui nous échappe et nous forge.
De fait, Ísa incarne le sort humain. La métaphore de la glace, filée de bout
en bout, s’applique en effet à chacun de nous : il y a devant notre glace,
notre apparence, et il y a derrière. Il y a ce qui peut briser cette glace —
les souffrances de la séparation en l’occurrence — et l’étrange,
la singulière façon dont cette glace se recompose, en figeant ces bris
de mémoire en filaments.
À partir de ce symbole fort, les interprètes ont puisé dans leur propre
mémoire les instants pétrifiés, dans leurs propres fêlures, leurs souvenirs
gelés, en quête d’une danse à la fois blanche et brûlante.
78.
79. 80. 81
Prenant sa source à la fois dans cette intimité autobiographique
et dans l’énergie rageuse de la danse, l’atmosphère atteint son climax,
entre le vide et le plein, entre l’explosion et la paix.
Celles et ceux qui auront été conquis par les spectacles Pork in Loop
et To File For Chapter 11 en 2007 y retrouveront avec bonheur la griffe
acérée des danseurs, leur fougue, ici dépouillée de sa violence pour
se soumettre à une histoire plus nuancée. Leur engagement aigü, filtré
au tamis d’un conte venu du Nord, se change en une subtile fusion
de neige et de feu.
qui est t.r.a.s.h. ?
t.r.a.s.h. a été fondé en 2001 sur la scène alternative
de Tilburg (Pays-Bas), par Kristel Van Issum (conception et chorégraphie), Arthur
van der Kuip (musique) et Paul van Weert (décors). La compagnie vit une première
période de recherches intenses dans un squat qui la nourrissent d’interdisciplinarité
et d’une relation frontale avec le public. De ces expériences naîtra la matière de deux
spectacles : Pork-in-Loop et To File For Chapter 11. Soudées par une musique
en direct et l’intensité rageuse de la mise en scène, les œuvres audacieuses de t.r.a.s.h.
trouvent aujourd’hui un écho sur toutes les scènes qui comptent pour la danse.
Les interprètes de t.r.a.s.h. sont de nationalité argentine, tchèque, française, suédoise,
brésilienne et jouent chacun dans leur langue maternelle.
ísa est financièrement soutenu par le nfpk+, la province du noord-brabant, la ville de tilburg, le festival
ant-art-ica. créé en coproduction avec le festival de marseille et avec le manège, scène nationale de maubeuge
(résidence de trois semaines). t.r.a.s.h. remercie particulièrement l’équipe du festival de marseille, du manège,
scène nationale de maubeuge et du festival opera estate de bassano pour leur accueil et soutien.
avec le soutien de l’institut néerlandais
tarifs
normal 20 € / réduit 13 € / jeunes 10 €
tarifs spéciaux : abonnés ou dans les parcours
bruxelles - londres - paris - amsterdam ou pastré, le plein d’herbe
samedi 12 juillet
théâtre nono - campagne pastré
à elle vide 19h30 / durée 25 minutes
kin keen king 22h / durée 50 minutes
pause de deux heures entre les deux spectacles
restauration possible sur place
teodora
castellucci
à elle vide
+ kin keen king
danse, théâtre / cesena, italie / à elle vide première en paca / kin keen king première en france
et coproduction festival de marseille
à elle vide mise en scène, chorégraphie, costumes teodora castellucci /
interprétation teodora castellucci, agata castellucci / musiques originales demetrio castellucci
/ lumières, assistant de production eugenio resta / réalisations plastiques chiara bocchini /
réalisation des costumes gabriella battistini, carmen castellucci
kin keen king mise en scène, chorégraphie, costumes teodora castellucci / interprétation
eugenio resta, teodora castellucci, agata castellucci / musiques originales, lumières demetrio
castellucci / lumières, décor, assistant de production eugenio resta / dessin davide savorani
/ réalisations plastiques plastikart / réalisation des costumes daniela fabbri, carmen castellucci,
il pattino / réalisation du décor rinaldo rinaldi
Tout un monde, celui d’une jeune artiste de dix-huit ans, à découvrir
avec ses deux premières pièces, étonnantes de maturité.
À elle vide, concentré d’énergie, met en scène deux danseuses, coiffées
de crêtes figurant les têtes d’un coq et d’un scorpion. Sur une musique
électro live rugissante, intégrant des bribes de cartoons, se joue un
étrange rituel, un duel sans contact entre les deux « petits monstres ».
Irréel, le spectacle ne raconte pas, il évoque.
Le travail d’orfèvre sur l’éclairage provoque des apparitions et
disparitions, des flottements de cauchemar d’enfant. La pièce réveille
les fantômes, les rêves, les passions. Trompe-l’œil plastiquement parfait,
la pièce imprime des images organiques et voilées sur la rétine,
réminiscences de sensations vécues au cinéma devant Murnau, Fritz Lang
ou Lynch. La transe du coq et l’assurance du scorpion régissent
la gestuelle. L’incroyable, l’animale présence des deux jeunes danseuses
remue les ténèbres. Le rouge du coq, le blanc du scorpion sont comme
deux taches d’encre, deux estampes qui surgissent et s’évanouissent.
Précis, calculé, altier, le déplacement du scorpion semble ordonné
par quelque certitude de vivre, indicible, arcane. Celui du coq représente
82.
83. 84. 85.
la peur et ses signes, frénétiques, anarchiques, image subliminale
de la volaille décapitée qui continue à courir. Bestialité et esthétisme :
un mélange explosif.
Certes, fille du grand metteur en scène Roméo Castellucci, actrice dans
nombre de ses pièces, Teodora baigne depuis toute petite dans un univers
cinético-théâtral particulièrement spectaculaire. Elle en a visiblement
retenu un grand savoir-faire des images de plateau, l’art d’entrelacer
musique, théâtre et impressions de cinéma, pour développer son propre
univers, très personnel et pourtant si fortement évocateur, peut-être parce
qu’il relève du rêve.
Kin Keen King, sa prochaine création pour trois interprètes et
un musicien, promet une belle suprise. Quand on lui demande le thème
du spectacle, Teodora Castellucci répond : les rois, les cheveux, l’âme
des lieux, les chansons, les grognements, les masques des indiens
américains, leurs crêtes (décidément !), les cours royales, les bals du Roi
Soleil, les bisons qui meurent, les lustres, la rue, la cérémonie du thé,
les coqs (encore !), l’anxiété, la peinture. Ça parle de Mao, de Moby Dick,
d’elle, de nous, du Roi d’Angleterre.
Comment travaille teodora castellucci ?
Avec d’autres jeunes artistes,
Sonia Brunelli, Francesca Grilli, Pathosformel et Teatro Sotterraneo, Teodora
Castellucci est en résidence dans une ancienne centrale hydroéléctrique (Fies Factory
One) transformée en centre de performing arts, qui accueille des compagnies
émergentes. Un groupe d’artistes est sélectionné et travaille pour une période de trois
ans à l’intérieur d’un laboratoire, où chacun est indépendant, soutenu dans sa propre
liberté créative, mais peut collaborer et dialoguer avec les autres.
Le projet accompagne entièrement le processus de création : il finance les besoins,
il aide administrativement et juridiquement, il offre le savoir de techniciens du plateau
et encourage la diffusion, avec le souci constant de laisser le temps de l’élaboration
et d’une recherche artistique dynamique.
à elle vide production teodora castellucci / fies factory one. remerciements valentina guidi, chiara bartolini,
francesca bartolini. mention spéciale gd’a 2007
kin keen king production teodora castellucci / fies factory one. coproduction centrale fies, Festival de Marseille,
uovo performing arts festival. avec la collaboration de amat, operaestate festival veneto, teatro petrella di
longiano. remerciements tiziano ruggia
tarifs
normal 15 € / réduit 10 € / jeunes 8 €
tarifs spéciaux : abonnés ou dans le parcours noir, c’est noir ?
vendredi 4 juillet
théâtre nono - campagne pastré
22 h / durée 75 minutes
bien que
nico and
the navigators
je te connaisse
/ berlin, hambourg, allemagne / première en france /
coproduction festival de marseille
mise en scène nicola hümpel / scénographie oliver proske / composition et musique sabine
akiko ahrendt, thomas bloch-bonhoff / de et avec martin clausen, miyoko urayama, adrian
gillot, oliver zgorelec / lumières arnaud poumarat / costumes frauke ritter, nicola hümpel
/ assistant mise en scène marcel schwald / assistant scénographie daniel heymann
• spectacle multilingue surtitré en français
théâtre, musique, danse
Une mosaïque colorée de théâtre, musique et danse, autour du motif
de l’amitié. Le jeune collectif allemand Nico and the Navigators
s’est déjà imposé, avec ses premières pièces, comme l’un des groupes
émergents les plus originaux et excentriques de la scène pluridisciplinaire.
L’étoffe des divers talents et des tempéraments que la compagnie réunit
— violoniste, pianiste, comédiens, danseuse, équilibriste, scénographe,
metteur en scène — lui permet de s’offrir un processus de création assez
rare. Il s’agit avant tout de choisir l’humeur d’une scène, de provoquer
des sensations, d’évoquer telle ou telle situation et, dans un second temps
seulement, de choisir le matériau : plutôt musique, plutôt théâtre
ou plutôt danse, en lissant les improvisations. Ici, leur kaléïdoscope
s’articule autour du thème de l’amitié.
Ni genre, ni narration ne conduisent la pièce, mais des climats pleins
d’émotions se déploient en une foule de micro-scénarios, qui rappellent
à tous des moments vécus. Car, dans la vie, tout part aussi parfois dans
tous les sens. Tout n’est pas linéaire. Alors, pourquoi le théâtre le serait-il ?
Hilarante, émouvante, coquine ou cocasse, chaque scène entre
les quatre personnages décrit ou décrypte une relation d’amitié,
une situation qui peut partir en vrilles, être court-circuitée, se gonfler
de bouffées délirantes.
Petites catastrophes ordinaires de l’amitié, explosion en vol du copain
qui commet quelque bourde en voulant éveiller l’intérêt des autres,
les scènes sont à la fois drôles, givrées, mais puissantes et poétiques.
Quant au texte, Nico et les Navigators s’appuient, entre autres,
86.
87. 88. 89
sur des correspondances d’artistes que liait une profonde amitié : Schiller
et Goethe, Wagner et Nietzsche, Hermann Hesse et Thomas Mann,
sans toutefois imposer ces références. Les phrases, ainsi extraites
de leur contexte, s’érigent gaiement en proverbes, jalons des délires
verbaux des acteurs, et soulignent l’universalité de quelques traits
caractéristiques de l’amitié.
Ces multiples strates sédimentent un spectacle comme on les aime,
à plusieurs entrées. Un acteur « so british » tient la corde de l’humour,
l’équilibriste-contorsionniste détient les points de bascule d’une tonalité
à l’autre, la musique maintient le suspense , le tout s’emboîte dans une
scénographie diablement intelligente… De ces vifs éclats d’art qui
éblouissent en parlant de la vie, sans jamais la calquer, on ressort
doublement joyeux : touché par l’espièglerie qui émane du spectacle
en lui-même, gagné par le plaisir d’observer que le théâtre garde cette
force unique de susciter tant d’émotions.
qui sont nico and the navigators ?
La compagnie Nico and the Navigators,
dirigée par Nicola Hümpel, voit le jour en 1998, lors de la création de la pièce
Ich war auch schon einmal in Amerika dans la célèbre école du Bauhaus de Dessau.
Elle s’installe ensuite en résidence au Sophiensaele de Berlin où naît une série de mises
en scène saluées par le public et la critique : Lucky Days, Fremder ! (1999), Eggs on
Earth (2000), Kain, Wenn & Aber (2003). En 2004, des acteurs venus de Belgique,
de France, d’Autriche et du Japon, rejoignent la compagnie. Leur travail ne raconte
jamais d’histoires mais aborde différents sujets sous forme de collages. Créé en 2006
avec l’orchestre autrichien Franui autour de Lieder de Schubert, Wo Du nicht bist
est leur première production de théâtre musical et visuel. 2009 verra une nouvelle
collaboration avec Franui et la création d’Anaesthesia, un pasticcio autour de Haendel.
une production de nico and the navigators et kampnagel hambourg en coproduction avec le festival
international figurentheater d’erlangen, le festival de marseille, le grand theâtre de groningen, le festival
inteatro polverigi. avec le soutien de la ville de berlin, du fonds darstellende künste e.v. et de la fondation rusch.
en coopération avec le radialsystem v, berlin.
ce spectacle bénéficie du soutien exceptionnel de la direction des relations internationales de la ville de marseille
dans le cadre du cinquantième anniversaire du jumelage marseille-hambourg.
avec le soutien du goethe-institut lyon.
tarifs
normal 20 € / réduit 13 € / jeunes 10 €
tarifs spéciaux : abonnés
ou dans le parcours londres - hambourg - sofia - prague
mardi 1er juillet
théâtre nono - campagne pastré
22 h / durée 80 minutes
datamatics [ver.2.0.]
ryoji ikeda
concert audiovisuel
/ gifu, japon
/ concept, composition ryoji ikeda / infographie + programmation
mise en scène ryoji ikeda
shohei matsuwaka, daisuke tsunoda, tomonaga tokuyama, norimichi hirakawa
Datamatics hisse Ikeda au sommet de son œuvre audiovisuelle.
Vibrations garanties. Mot énigmatique, pourtant employé depuis
des siècles, data est, en latin, le participe passé du verbe « donner ».
Il indique la valeur nominale de données brutes : des nombres,
des caractères, des mots, des images ou autres produits issus de dispositifs
qui convertissent en symboles des grandeurs physiques, autant d’« étant
donnés ». Particulièrement utile dans les domaines de la géométrie,
de la cartographie, des mathématiques, de l’ingénierie, ce mot neutre
recouvre des éléments généralement stockés et traités de façon
informatique. Bref, data est une petite bête qui ne semble pas vouée
à chatouiller l’imaginaire artistique et à susciter le rêve…
Pourtant, Ryoji Ikeda en ose un détournement complètement loufoque
et en a même fait sa spécialité. S’il utilise lui aussi un ordinateur pour
traiter ces données pures, c’est pour les convertir en beauté : en musique
et en images ! Et qui l’eût cru ? Ainsi projeté à l’écran en flux
électronique, ce défilé de chiffres, de mots, d’images, qui accompagne
la brillante création sonore enrichit un tableau abstrait. Un état de grâce
pour les données électroniques, d’habitude reléguées à l’état de masse
encombrante, incompréhensible. Il profite précisément de leur caractère
inintelligible, informel pour en faire un vertigineux paysage électro,
qu’on ne traverse pas, mais qui nous traverse !
Les petits symboles grignotent l’écran à toute allure. Tout en faisant
écho au nombre insensé d’informations dont le monde contemporain
nous abreuve, ces éléments deviennent ici les motifs de la musique,
des stimuli musicaux. Exemple : la plus courante des séquences
de data, un alphabet binaire, de deux caractères, se change en magnifique
fleuve de 1 et de 0.
90.
91. 92. 93.
Reconnu dans le monde entier dans le domaine minimal
électro-acoustique, l’artiste japonnais crée des œuvres d’art sonores
aussi euphorisantes que mystérieuses, aux couleurs post-techno
et idm (Intelligent Dance Music), instaurant une relation inédite entre
musique et vidéo. Ses concerts audiovisuels sont à la fois pointus, d’une
précision millimétrique, et accessibles à tous. Convulsifs, hypnotiques,
sensationnels au sens premier du terme, ils comportent tous
les ingrédients pour faire adorer la musique électronique aux néophytes !
qui est ryoji ikeda ?
Depuis 1995, le compositeur japonais Ryoji Ikeda
est reconnu comme l’un des artistes sonores les plus intéressants que compte la scène
minimaliste électronique. Il travaille à partir d’infimes détails ultrasoniques, des
fréquences et des caractères essentiels du son en tant que tel. Ses recherches engagent
les propriétés physiques du son, leurs interactions avec la perception humaine, le temps
et l’espace. Mettant ordinateurs et technologies digitales au service du son, Ikeda
a cherché à développer des méthodes « microscopiques » de création sonore et de
composition. Il participe activement au développement de l’art sonore à travers
concerts et enregistrements. Ses albums +/- (1996), 0°C (1998) et Matrix (2000) ont été
salués comme les exemples de musique électronique contemporaine les plus novateurs.
Sollicité pour ses constructions visuelles et sonores, Ikeda multiplie les collaborations
avec de grands noms du paysage artistique contemporain : le chorégraphe William
Forsythe et le Frankfurt Ballett, l’artiste Hiroshi Sugimoto, l’architecte Toyo Ito,
ou le collectif japonais, Dumb Type, pour ne citer qu’eux.
production forma www.forma.org.uk. coproduction av festival 06, zero one san jose et isea 2006, les spectacles
vivants, centre pompidou, ycam. avec le soutien de recombinant media labs.
tarifs
normal 15 € / réduit 10 € / jeunes 8 €
tarifs spéciaux : abonnés ou dans le parcours pastré, le plein d’herbe
du lundi 30 juin au jeudi 10 juillet / relâche le 6 juillet
spectacle itinérant / départ place jules guesde - arrivée vieux-port
18h30 / durée 120 minutes
stefan kaegi
rimini protokoll
cargo sofia marseille
spectacle itinérant
/ berlin, allemagne - sofia, bulgarie
/ idée + concept stefan kaegi
/ mise en scène à marseille jörg karrenbauer / vidéo anja mayer / son florian fischer /
assistante à marseille géraldine pourrat / attachée de production anne schulz
avec ventzislav borissov et nedjalko nedjalkov et les autres
Deux chauffeurs bulgares vous embarquent à bord de leur camion
de marchandises pour vous mener à la frontière… entre réalité et fiction !
Rimini Protokoll, collectif de trois metteurs en scène, est connu pour
son travail très particulier, à fleur du documentaire.
Marque de fabrique : chaque spectacle tire sa forme du propos, en toute
liberté, indépendamment des codes académiques du théâtre, entraînant
le public dans une situation trouble, grisante, dépouillée des distinctions
classiques entre les sphères réelle et imaginaire, entre espaces
des spectateurs et des comédiens, entre « performances » d’acteurs
professionnels et d’acteurs amateurs. D’ailleurs, Kaegi, Haug et Wetzel
ne parlent jamais d’« amateurs » mais, au contraire, d’experts !
Car il s’agit, dans chacun de leurs projets, à forte valeur politique
et sociale, de trouver les professionnels les plus à même de porter
le bagage documentaire qu’ils souhaitent transmettre.
Avec un astucieux humour et une poésie animée par un immense respect
des gens, ils romancent les vies, réfléchissent les scénarios, mais
ils comptent au fond sur leurs « spécialistes » pour exhaler et exalter
le milieu qu’ils incarnent. Leurs corps, leurs habitudes, leur allure
donnent autant d’indices du mode de vie que le collectif souhaite partager
avec le public. Dans Cargo Sofia-x, les « experts » sont deux camionneurs
bulgares qui immergent le public, à bord de leur camion sillonnant
l’Europe, dans le monde de la route, les voyages éreintants, ponctués de
haltes dans des stations-service, postes frontières, rampes de chargement,
aires d’autoroute et autres lieux de transit, sans âme, semblables
d’un pays à l’autre. Assis sur des banquettes face à l’une des ailes latérales
du camion, servant tour à tour d’écran de projection de films tournés
94.
95. 96. 97.
dans d’autres villes ou de paroi vitrée ouverte sur le décor naturel
de Marseille, détourné au profit de récits imaginés, les spectateurs,
comme dans un film plein d’ellipses, perdent leurs repères
spatio-temporels et effectuent en deux heures le trajet de Sofia à Marseille,
en passant par la Serbie, la Croatie, l’Italie et la Suisse.
Esquissant le profil d’une Europe qui se veut celle de la libre circulation
des biens et des personnes, cet étrange cargo nous embarque dans
les méandres et les contradictions du libéralisme, et cela en toute poésie.
Et les rôles de basculer : le théâtre dévoile une réalité rarement perçue
ou éprouvée dans la vie, et le paysage urbain devient lieu de théâtre.
Le camion, petite salle de spectacle nomade, a déjà fait le tour des plus
grandes villes d’Europe et du Moyen-Orient, s’adaptant à chaque décor
urbain. Il était temps de l’accueillir à Marseille, pour un périple insolite
qui, en creux, donne aussi à voir autrement la ville qu’on croit connaître.
Le tour de force réside dans l’équilibre entre documentaire et onirisme,
la partition fictive accueillant avec plaisir des notes de réalité.
De l’art à ciel ouvert.
qui est rimini protokoll ?
En 2000, Stefan Kaegi fonde avec Helgard Haug
et Daniel Wetzel le collectif d’artistes Rimini Protokoll. Ils élaborent une trilogie,
non pas avec des acteurs, mais avec des « experts » : quatre dames octogénaires vivant
dans un hospice s’improvisent spécialistes de F1 dans Kreuzworträtsel Boxenstopp ;
cinq adolescents partagent leur érudition et leurs travaux pratiques sur le plaisir
de tirer dans Shooting Bourbaki ; cinq experts médicaux font état de leur expérience
en matière d’approche professionnelle de la mort dans Deadline. Ils investissent ensuite
des endroits publics par des interventions plus ou moins manifestes. C’est un théâtre
documentaire et politique, puissant et drôle, que propose Rimini Protokoll.
une production du goethe-institut sofia et hebbel am ufer berlin. en coproduction avec theater basel, pact zollverein
essen, le-maillon strasbourg et theorem (association européenne soutenue par le programme culture 2000
de l’union européenne). avec le soutien du pacte de stabilité pour l’europe du sud-est, financé par l’allemagne,
pro helvetia (fondation suisse pour la culture), bundeszentrale für politische bildung et forum goethe-institut.
projet soutenu par euroméditerranée
•
avec le concours du goethe-institut lyon
on se dépêche ! jauge limitée à 45 personnes par représentation
tarifs
normal 20 € / réduit 13 € / jeunes 10 €
tarifs spéciaux : abonnés et dans le parcours londres - hambourg - sofia - prague
mardi 8 + mercredi 9 juillet / 20h
jeudi 10 + vendredi 11 juillet / 23h
montévidéo
durée 40 minutes
mon képi
blanc
hubert colas
compagnie diphtong
/ marseille, france
/ mise en scène + scénographie hubert colas / avec manuel vallade
/ lumières encaustic, pascale bongiovanni, hubert colas / vidéo patrick laffont / assistante
mise en scène sophie nardone / régie générale nicolas marie
théâtre
texte sonia chiambretto
Traversée de l’univers de la Légion par la voix d’un soldat, bouleversée
et bouleversante. Dans un écrin de velours rouge aux airs de cabaret,
un soldat raconte, chante son exil. Dérisoire petit pantin dans sa boîte
à théâtre, comique, navrant et attendrissant tout à la fois, il aboie aussi
ses convictions, ou plutôt celles qu’on lui a enfoncées dans le crâne.
Raide comme un piquet, au garde-à-vous, cerné de microphones comme
un grand orateur, il laisse seule sa bouche s’agiter pour que s’expriment
par flots de mots, la guerre, la résignation, la témérité, l’aveuglement.
Dans sa bouche, immense gouffre, résonnent l’errance et
l’endoctrinement des légionnaires, répétant à coups de cris féroces
ce qu’on leur dicte, de chants militaires en devises de guerriers…
Sa bouche, cratère d’un volcan en éruption, déverse une lave d’émotions
enfouies qui, à peine jaillies, durcissent au contact de l’air en une forme
de slam. Corps immobile ou gestes mécaniques, regard fixe et hagard,
son enracinement aléatoire dit surtout la perte. Ici pourrait être ailleurs.
Cahotant entre rire et malaise, le saisissement du spectateur doit
beaucoup à l’excellent comédien Manuel Vallade, l’un des acteurs-phares
de la compagnie d’Hubert Colas, capable de brailler « je dis affirmatif »
(lointain écho du « Sir ! Yes, Sir ! » de Full Metal Jacket ?) une centaine
de fois jusqu’à complet épuisement de ses muscles zygomatiques…
Et au plus grand plaisir des nôtres ! Un véritable sport vocal !
Il repose aussi sur la pertinence du dispositif dramaturgique de Colas,
simple, drôle, efficace : mettre en scène le légionnaire en civil, « planqué »,
98.
99. 100. 101.
« camouflé » derrière son bosquet de micros à pieds, et faire porter képi
et fanions au moniteur télé qui retransmet en direct son portrait en plan
américain. Quand il claironne, vante « leurs » frasques, quand il énumère
« leurs » règles d’or (« règle numéro 2 : on ne dit pas une fanfare, on dit
une musique. Dans la fanfare, y a pas d’harmonie. »), les modulations
de sa voix en disent plus long que les mots. Comme il dit, plus que ce
qu’il dit. Le dit ne fait que trahir le non-dit. Mot caillou, le « on » scande
le texte de Sonia Chiambretto. Car les képis blancs ne sont plus des
individus, mais les organes d’un groupe. Venant de toutes origines,
ils inventent leur langue à eux, sentimentale et imagée, qui se resserre
autour d’un patrimoine commun, le chant de la peur, de la renonciation,
mais aussi de l’espoir et du rêve.
D’un sujet délicat, Sonia Chiambretto fait un petit bijou, à parti
de la matière sonore de la langue du soldat, qu’elle appelle « langue
française étrangère ».
qui est hubert colas ?
Auteur, metteur en scène, scénographe, Hubert Colas
aime la chair des mots. Qu’il travaille sur ses propres textes (Temporairement épuisé,
Terre, Sans faim), ou sur ceux de Christine Angot, (Nouvelle Vague), de Sarah Kane
(Purifiés) ou de Shakespeare (Hamlet), il fouille à l’intérieur de la langue pour lui
redonner sa vitalité et son souffle, pour faire théâtre dans la puissance de l’instant.
Rien d’étonnant donc à ce qu’il se soit emparé de ce texte de Sonia Chiambretto,
qui, témoin du monde et de sa parole, a « composé [son texte] comme une partition
sonore, [faite] d’une langue nouvelle dont la structure même, dans sa composition
et ses respirations, constitue une matière sonore ». Chto, interdit aux moins
de 15 ans, Mon képi Blanc et 12 sœurs slovaques, forment une trilogie.
mon képi blanc est édité chez inventaire-invention. l’arche éditeur est l’agent théâtral.
production diphtong cie avec le soutien de montévidéo. mon képi blanc a bénéficié d’une aide à l’écriture
de la dmdts / ministère de la culture. diphtong cie est conventionnée par le ministère de la culture
et de la communication, la drac paca et subventionnée par la ville de marseille, le conseil régional paca
et le conseil général des bouches-du-rhône.
tarif unique
6€
du samedi 21 au samedi 28 juin
studio / kelemenis
18h30 / pause / 20h / deux sessions de 1h
danse
question questions d’artistes 3
de
Cette troisième édition permet aux spectateurs de partager des cheminements
de la création, en découvrant des étapes de travail d’esthétiques différentes.
Le Studio/Kelemenis, espace de questions (et de réponses !), offre une intimité propice
à cette confidence. Présentés par Michel Kelemenis, les artistes se prêtent au jeu
de lever le voile sur leur création en cours, puis d’en discuter avec les spectateurs.
la tombe du plongeur magali milian romuald luydlin la zampa 21 + 22 juin
Un vidéaste, des écrans, des manipulations à vue. Du noir qui dégouline, lumière
ou liquide. Une interpellation : « Et vous, quelle est votre idée du corps insupportable ? »
• système d’apparition et de disparition k.g. guttman 21 + 22 juin
Boire de l’eau, s’asseoir, prendre des notes : entre le visible et l’invisible,
une interrogation sur la transformation du geste quotidien en danse.
• [oups] + [opus] samuel faccioli bérengère fournier la vouivre 24 + 25 juin
[opus] se révèle dans son dialogue avec [oups]. Transformation de l’écriture
chorégraphique en une matière nouvelle, à l’image d’un souvenir lointain.
• restless philippe ménard 24 + 25 juin
Six danseurs et des milliers d’états de corps. Philippe Ménard emmène au dedans,
mais aussi au dehors de sa danse et laisse le spectateur libre de ce qui importe.
• l’esprit souterrain anne nguyen cie par terre 27 + 28 juin
En nous invitant à son bal de la fin du monde pour cinq danseurs et une comédienne,
Anne Nguyen partage une irrésistible envie de danser, renouant avec la philosophie
hip-hop et breakdance.
• au bois dormant thierry thieû niang 27 + 28 juin
Pour donner parole à ces corps autrement présents au monde, Thierry Thieû Niang
décline cinq portraits d’adolescents autistes, accompagnés des mots de Marie
Desplechin et des notes de Benjamin Dupé, sous le regard de Patrice Chéreau.
•
initiative de la compagnie kelemenis soutenue par le festival de marseille, l’adami, la fondation bnp paribas,
la sacd, l’onda, la distillerie blachère-pac. la compagnie kelemenis, compagnie chorégraphique conventionnée,
est subventionnée par la ville de marseille, le département des bouches-du-rhône, la région paca, le ministère
de la culture et de la communication (drac paca) et la politique de la ville. elle reçoit le soutien
de culturesfrance pour ses tournées à l’étranger.
tarif unique
6€
102.
103.
carnet de bord
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104.
105.
mardi 15 juillet
théâtre de la sucrière
21 h
soirée liban
ciné-concert arte actions culturelles
trio ibrahim maalouf
/ percussions arabes
/ contrebasse jazz philippe brassoud
trompette 1/4 de tons ibrahim maalouf
youssef hbeish
Né à Beyrouth en 1980 entre deux bombardements, Ibrahim Maalouf,
neveu de l’écrivain libanais Amin Maalouf et fils d’un trompettiste qui a
inventé une trompette jouant merveilleusement les quarts de tons propres
aux makams orientaux, collectionne les prix classiques les plus prestigieux
avant de s’ouvrir à toutes les influences musicales, et surtout au jazz où l’on
improvise sans cesse, comme dans la musique arabe. Après une série de
collaborations avec des artistes aussi exceptionnels qu’Archie Shepp, Mathieu
Chédid ou Angel Parra, il trouve le chemin d’un « jazz électroriental»
intimiste dans son premier album Diasporas, subtil équilibre entre l’Orient
et l’Occident, entre classique, funk, jazz, électro et musique traditionnelle
arabe. Métissage épuré, mystérieux et captivant, musique lumineuse.
•
Suggestion
du chef : si vous aimez ce concert, ne manquez surtout pas la prochaine
édition de la Fiesta des Suds, qui accueillera Ibrahim Maalouf, en grande formation, parmi
tant d’autres grands talents musicaux venus de tous horizons !
caramel
/ avec nadine labaki, yasmine elmasri, sihame haddad /
/ coproduction arte france
mise en scène nadine labaki
durée 95 minutes
Caramel, c’est une ode à la douceur de l’Orient, à la sensualité, une petite friandise
qui se révèle en réalité bien salée sur une société civile libanaise totalement
contradictoire, perdue entre modernité et tradition, entre laïcité et religion.
Caramel, c’est une histoire de femmes qui ont trouvé refuge dans un institut de beauté
au cœur de Beyrouth, cocon rassurant où l’entraide est possible. Cinq trajectoires,
entre désespoir et explosions de joie.
tarif unique
6€
106.
107.
mercredi 16 juillet
théâtre de la sucrière
21 h
turquie
soirée
allemagne
ciné-concert arte actions culturelles
orient expressions
chant berin koç
chant cem yildiz
/ djs dj yakuza, dj murat uncuoglu / luth à long manche,
/ saxophone richard hamer / percussions levent güzel
Que rêve-t-on au seul nom de la mystérieuse Istanbul ? À Byzance,
à Constantinople et à ses mille mosquées, au Bosphore et à ses bras
reliant l’Europe et l’Asie, à une mégapole cosmopolite, à la lascivité
de l’Orient, à la danse mystique des dervishs ou à l’énergie et aux nuits
d’effervescence regardant du côté de l’Occident… Cette richesse,
cet éclectisme de la Turquie d’hier et d’aujourd’hui, sont contenus dans
Orient Expressions. Le mélange de bruits urbains, de chant traditionnel,
de baglama (luth à long manche), de jazz, d’électro, nous offre un voyage
vers une contrée fantasmatique et fantasmée et jette un pont entre deux
rives, entre deux continents. DJ Yakuza et DJ Murat Uncuoglu viennent
ponctuer de trip-hop, de break beat, de down tempo, les rythmes jazzy
du saxophoniste américain Richard Hamer et la virtuosité de Cem Yildiz,
troubadour et poète du baglama ou de l’oud. De grandes voix, turques ou
kurdes, enracinées dans le chant alevi, traversent ce paysage sonore fertile.
julie en juillet
de fatih akin
/ avec moritz bleibtreu, christiane paul, branka katic / durée 100 minutes
Avant le déchirant et magnifique Head On, le bouleversant De l’autre côté, Fatih
Akin a réalisé Julie en juillet, comédie douce et lumineuse, road-movie divertissant
et léger qui nous entraîne dans la chaleur de l’été de Berlin à Istanbul.
ce film vous est présenté grâce à l’aide et au soutien de germanofilms et du goethe-institut lyon
tarif unique
6€
108.
109.
jeudi 17 juillet
théâtre de la sucrière
21 h
soirée afrique
ciné-concert arte actions culturelles
bibi tanga & le pr. inlassable
voix et basse bibi tanga
/ platine le professeur inlassable / guitare rico kerridge /
/ mpc et clavier raphaël garraud
violon et clavier arthur simonini
L’élégance et le talent du dandy prophète Bibi Tanga avaient déjà séduit
avec Le vent qui souffle, premier album solo de cet artiste né à Bangui
mais grandi en banlieue parisienne. L’alchimie sonore s’est poursuivieavec
la rencontre d’un deuxième type : Jean Dindinaud, alias Professeur
Inlassable. L’entente est parfaite entre le rappeur-poète reliant avec sa voix
et sa basse de velours deux continents, brassant les cultures musicales
(Curtis Mayfield, James Brown, Fela Kuti) et le sampleur et explorateur
génial, magicien des collages sonores. Le résultat : un album, Yellow Gauze,
kaléidoscope urbain, chaleureux et envoûtant. En sango, en anglais, ou en
français, Bibi Tanga chante et parcourt en douceur l’Afrique, ses traditions
et ses douleurs et offre une musique qui « atteint l’âme directement ».
en collaboration avec les eurockéennes de belfort
bamako
/ avec aïssa maïga, tiécoura traoré, maïmouna hélène diarra /
/ coproduction arte
de abderrhamane sissako
durée 118 minutes
La parole est ici donnée à l’Afrique – rançonnée par les pays riches et prise dans l’étau
de la dette – au cours d’un procès fictif mais exemplaire : un tribunal siège dans la cour
ouverte d’un quartier populaire de Bamako pour accuser et juger les grandes instances
internationales (fmi, Banque Mondiale). Les témoins représentant la population
viennent à la barre fustiger l’ordre économique imposé par l’Occident.
Ni un documentaire, ni totalement une fiction, on rit et on s’interroge face au tableau
d’une Afrique comme hébétée par la lourdeur de la lutte qui l’attend.
tarif unique
6€
110.
111.
projections-surprise
le film
des sucriers
atelier de sensibilisation
et de réalisation documentaire
Portraits de sucriers, portraits sucrés, figures de quartier, sucré-filmé,
sucriers filmés… À l’initiative du Festival de Marseille, des habitants
de la Sucrière filment leur quartier, au détour de portraits.
Accompagnés par les intervenants vidéastes de l’association Tilt, des
« fidèles » du Centre social Saint-Louis deviennent, le temps d’un atelier,
de vrais réalisateurs en herbe. À travers des portraits d’habitants, ils
livrent l’histoire, le quotidien, l’intimité d’un quartier emblématique
de Marseille : celui de la Sucrière. L’idée est de leur offrir, modestement
mais sûrement, les moyens de s’initier à la création documentaire.
Il s’agit, dans un premier temps, de leur transmettre les outils nécessaires
pour aiguiser leur réflexion sur le sens de l’image en mouvement, et de
les familiariser avec le matériel technique de montage. Une intervenante
expérimentée de l’association Tilt, assistée d’une animatrice du centre
social guident pendant deux mois les participants. Les portraits seront
à découvrir ensemble, lors de projections-surprise pendant le Festival.
Qu’est-ce que l’association Tilt ?
Depuis 1996, motivée par l’observation d’une passivité trop fréquente dans
la consommation d’images audiovisuelles, l’association marseillaise Tilt participe
à la formation de spectateurs actifs et critiques. À la rencontre de nouveaux publics,
avec des intervenants réalisateurs, elle contribue aussi à développer une culture
de proximité par l’animation des quartiers. www.cinetilt.org
Qu’est-ce que le centre social Saint-Louis ?
Au cœur du tissu associatif des quartiers nord de Marseille, avec une équipe
dynamique, il assure l’animation du site de La Sucrière et contribue au bien-être
des habitants en prônant des valeurs simples, mais parfois oubliées : solidarité,
tolérance, ouverture…
gratuit
112.
113.
en toute complicité
les projections de films au ciné-club
de la cité radieuse (association des habitants
autour de la chorégraphe
Anne Teresa de Keersmaeker
et du musicien Ibrahim Maalouf.
13 juin-20h gratuit sur réservation
Céline Gaudron 04 91 99 00 28
de l’uh le corbusier)
campagne pastré 28 juin-14h, 9 juillet-10h
tarif 6,50 € ou cartes ambassadeurs
réservations office du tourisme
04 91 13 89 00 www.marseille-tourisme.com
le souffle des forums de radio grenouille
et marseille l’hebdo Émissions spéciales,
la fédération marseille centre Pour la
3e année, « le festival dans les boutiques »,
ce sont des vitrines aux couleurs du
Festival, une sélection d’ouvrages dans les
librairies, des programmes à disposition.
plateaux en direct des principaux lieux
du festival, interviews et reportages,
enrichis des particularités de cette 13e
édition : le voyage, l’étranger, la musique,
le tumulte du monde. Cette année,
tout est riche en sons et en rencontres !
l’union
fait la force
le sucre de ventilo Le journal hebdo
gratuit, avec un agenda exhaustif,
des critiques de concerts, spectacles,
expositions, disques, livres, bds, dvd…
sera relais officiel des ciné-concerts
programmés avec arte à la sucrière.
la germattitude de germanofilms
Du 29 octobre au 4 novembre, le festival
Germanofilms mettra à l’honneur Fatih
Akin avec une rétrospective intégrale
de ses films. Germanofilms, c’est aussi
l’occasion de découvrir une nouvelle
génération captivante de réalisateurs
allemands. À suivre !
les visites guidées par des conférenciers
de l’office du tourisme et des congrès
sillonnent des quartiers liés à la
programmation du Festival
ballet national de marseille 4 juillet à 17h
114.
115.
cette année :
La rtm et la Mutuelle de France-Sud
s’associent pour emmener les spectateurs
en bus vers le Hangar 15 au Port
Autonome, gratuitement.
La sncm et Veolia Transport vous
font naviguer à petit prix sur les navettes
Frioul-If Express vers le Hangar 15.
Les hôtels Mercure et Adagio
hébergent les artistes du Festival.
Renault met des véhicules à disposition des équipes du Festival et des artistes.
P
Vinci Park crée un forfait « soirée
Festival, départ pour le Hangar 15 »
à 1,50 €.
Marianne Cat habille notre équipe
d’accueil.
L’agence Encore Nous organise
les soirées pour les entreprises.
La Part des Anges est le maître
des lieux de moments savoureux.
hambourg — marseille,
d’un port à l’autre
Avec le soutien de la Direction des Relations Internationales de la Ville de Marseille,
le Festival de Marseille et le lieu de fabrique artistique Kampnagel / Hambourg
s’associent pour célébrer le cinquantième anniversaire du jumelage entre les deux
métropoles. Une première action commune : la coproduction et l’organisation concertée
de la diffusion de bien que je te connaisse, dernière création du jeune collectif
allemand Nico and the Navigators.
autour d’un jumelage…
Étincelante blancheur du Midi et froide lumière septentrionale,
chaleur méditerrannéenne et ciel gris de la Mer du Nord…
Malgré leur éloignement géographique, par-delà les clichés,
Hambourg et Marseille sont des villes bien plus proches
qu’on ne pourrait l’imaginer de prime abord. Toutes deux
se sont en effet développées autour de leurs ports, témoins
de quelques-unes des grandes pages de l’histoire navale
et industrielle, et aujourd’hui aux avant-postes d’une économie
mondialisée où le trafic maritime joue un rôle clé.
Tout comme celui de Marseille, le port de Hambourg
est actuellement au centre de grands projets de développement,
avec un ambitieux chantier d’infrastructures nouvelles.
Les deux métropoles ont également en commun, sans doute
du fait de leur ouverture sur le monde, une réputation de villes
indépendantes et frondeuses, et peuvent s’enorgueillir
de compter deux clubs de football jouissant d’une popularité
exceptionnelle bien au-delà de leurs régions respectives:
le fc St. Pauli, éternel trublion du championnat allemand,
a inscrit dans ses statuts sa volonté d’être avant toute chose
«un club sportif anti-fasciste et anti-raciste…»
Autant d’éléments qui ont incité le Festival de Marseille à saisir
l’opportunité de cet anniversaire du jumelage pour inventer
de nouveaux liens entre les deux villes sur le plan culturel.
116.
117.
à propos de kampnagel
Le Festival de Marseille a donc décidé de s’associer
à Kampnagel / Hambourg, l’un des plus importants lieux
de création et de diffusion de compagnies indépendantes
en Allemagne. Situés dans un quartier ouvrier de Hambourg,
les bâtiments de Kampnagel abritaient autrefois une vaste
fabrique de machines industrielles, renommée en particulier
pour la qualité de ses grues portuaires dont de nombreux
exemplaires se dressent aujourd’hui encore sur les quais
du monde entier, y compris peut-être sur ceux de Marseille.
Suite au déclin de l’entreprise, le site fut abandonné
et certaines halles reconverties au début des années 1980
en salles de répétitions et de spectacles, accueillant de grands
noms du théâtre européen : Peter Brook par exemple
y présenta sa légendaire « Carmen ».
Aujourd’hui, ce vaste complexe se compose de plusieurs
espaces de répétition, de six salles de concert et de spectacle,
d’un cinéma et d’un restaurant. Tout comme celle du Festival
de Marseille, la programmation est pluridisciplinaire,
du théâtre à la musique en passant par la danse
contemporaine, des expositions et des projets d’architecture,
avec en point d’orgue chaque été au mois d’août
le prestigieux Sommerfestival.
perspectives européennes
Avec cette première collaboration, les deux structures culturelles emblématiques
de leur ville dans le domaine de la création contemporaine et des arts vivants
espèrent jeter quelques ponts pour l’avenir. À l’heure où Marseille rêve de devenir
Capitale européenne de la Culture, le rôle du Festival est plus que jamais
de développer et d’approfondir ce type de partenariat. Une telle mise en réseau,
entamée depuis plusieurs années déjà avec des structures comme le Barbican
de Londres ou le Festival Opera Estate de Bassano en Italie, permet à la fois de
soutenir les artistes dans leurs recherches et de favoriser la circulation de leurs œuvres,
à la rencontre du public le plus large, à Marseille et aux quatre coins de l’Europe.
plan du festival 2008
montévidéo
ballet national de marseille
spectacle itinérant
studio/kelemenis
théâtre de la sucrière
théâtre nono
campagne pastré
espace muséal
villeneuve-bargemon
hangar 15
port autonome
accès spécifiques pour le hangar 15
depuis le vieux-port
navette bateau
théâtre de la sucrière
parc françois billoux
246, rue de lyon
marseille xve
bus rtm 25, 26 arrêt parc billoux
fluobus 526 arrêt lyon-raffineries
montévidéo
2 départs du vieux-port à l’embarcadère des
navettes frioul-if express à 19h30 (pour dîner sur
place au hangar 15) et 20h30 / attention 26, 27
juin et 7 juillet un seul départ à 19h30
retour à l’issue du spectacle
3, impasse montévidéo
marseille vie
bus 57 arrêt breteuil-dragon
navette bus
espace muséal villeneuve-bargemon
6 départs du vieux-port, arrêt gabriel péri
à 19h45, 20h, 20h15, 20h45, 21h, 21h15
retour à l’issue du spectacle
réservation obligatoire lors de l’achat du billet
place villeneuve-bargemon
marseille iie
métro 1 station vieux-port
ballet national de marseille
20, bd de gabès
marseille viiie
accès par l’avenue du prado,
à hauteur du n°467
métro 2 station rond-point du prado
bus rtm 19 ou 83 arrêt prado-tunis
fluobus 521 arrêt rond-point
du prado
parking facile autour du vieux-port
studio / kelemenis
15, avenue des aygalades
marseille xve
bus rtm 70 arrêt capitaine gèze
118.
119.
forfait « soirée festival » avec vinci park dans
les parkings charles de gaulle et république
Le hangar 15 étant inaccessible en voiture,
ne ratez surtout pas votre navette ou vous ratez
votre spectacle ! Pas de retard à l’embarquement.
théâtre nono - campagne pastré
spectacle itinérant
départ place jules guesde
métro 1 station colbert
métro 2 station jules guesde
35, traverse de carthage
marseille viiie
bus rtm 19 ou fluobus 583 arrêt
montredon-pastré
calendrier
juin
V
juillet
S
D
L
M
M
J
V
S
D
L
M
M
J
V
S
D
L
M
M
20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 1
2
3
4
5
6
7
8
9 10 11 12 13 14 15 16 17
J
V
S
hangar 15
port autonome
operation : orfeo hotel pro forma 22h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
précédé de troublée geneviève sorin à
21h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
zeitung anne teresa de keersmaeker 22h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
fase anne teresa de keersmaeker 22h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
hell emio greco et pieter c. scholten 22h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
stravinsky project / part one + o michael clark 22h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
stravinsky project / part one + I do michael clark 22h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
précédé de trajets de vie, trajets de ville ex nihilo
20h30. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
studio/kelemenis
question de danse, questions d’artistes 3
théâtre nono
campagne pastré
ísa t.r.a.s.h. 22h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
bien que je te connaisse nico and the navigators 22h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
mi non sabir karine ponties + the last step before jaroslav viňarský 22h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
datamatics [ver.2.0] ryoji ikeda 22h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
kevel jan kodet + on a perch dora hoštová
+ gradina dagmar chaloupková 22h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
à elle vide + kin keen king teodora castellucci 19h30 + 22h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
ballet national
de marseille
école nationale supérieure de danse cip 19h30. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
d’eux fabrice lambert 19h30. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
arcanum + on a perch dora hoštová + hechizada de luxe lea čapková
+ gradina dagmar chaloupková 19h30. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
holeulone karine ponties 19h30. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
spectacle itinérant
cargo sofia - marseille stefan kaegi-rimini protokoll
montévidéo
mon képi blanc hubert colas & sonia chiambretto
D
L
M
M
J
18h30 + 20h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
18h30. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
20h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
23h . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
ibrahim maalouf + caramel nadine labaki 21h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
orient expressions + julie en juillet fatih akin 21h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
bibi tanga / le pr. inlassable + bamako abderrahmane sissako 21h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
théâtre
de la sucrière
hangar 15
dance is a weapon the new dance group (1932-1955). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
espace muséal
villeneuve
bargemon
the long now lawrence malstaf. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
de 12h à 18h30 du mardi au samedi
120.
121.
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tarifs des spectacles
à partir de quatre spectacles au choix,
à la carte
bénéficiez du
les parcours
tarif abonnés !
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operation : orfeo hotel pro forma
zeitung anne teresa de keersmaeker
fase anne teresa de keersmaeker
hell emio greco et pieter c. scholten
stravinsky project michael clark
cat. I 27 €, réduit 20 € / cat. II 17 €, réduit 10 € / jeunes 10
abonnés cat. I 24 €, réduit 18 € / cat. II 15 €, réduit 9 €
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€
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holeulone karine ponties
d’eux fabrice lambert
bien que je te connaisse nico and the navigators
cargo sofia - marseille stefan kaegi-rimini protokoll
ísa t.r.a.s.h.
normal 20 € / réduit 13 € / jeunes 10 €
abonnés normal 18 € / réduit 12 €
•
tchèq’up 1 arcanum + on a perch dora hoštová
+ hechizada de luxe lea čapková + gradina dagmar chaloupková
tchèq’up 2 mi non sabir karine ponties
+ the last step before jaroslav viňarský
tchèq’up 3 kevel jan kodet + on a perch dora hoštová
+ gradina dagmar chaloupková
datamatics [ver. 2.0] ryoji ikeda
à elle vide + kin keen king teodora castellucci
normal 15 € / réduit 10 € / jeunes 8 €
abonnés normal 13 € / réduit 9 €
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•
mon képi blanc hubert colas, sonia chiambretto
soirées ciné-concerts
question de danse, questions d’artistes 3
école nationale supérieure de danse de marseille
unique 6 €
122.
123. 124.
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cip
anne teresa de keersmaeker - double lumière
zeitung
fase
tarif du parcours
cat I 46 €, réduit 34 €
cat II 30 €, réduit 16 €
londres - hambourg - sofia - prague
stravinsky project (soirée au choix, I do ou o) michael clark
bien que je te connaisse nico and the navigators
cargo sofia - marseille stefan kaegi-rimini protokoll
tchèq’up 3 : kevel jan kodet + on a perch dora hoštová
+ gradina dagmar chaloupková
tarif du parcours
cat I ( au hangar 15 ) 70 €, réduit 48 €
cat II ( au hangar 15 ) 62 €, réduit 39 €
bruxelles - londres - paris - amsterdam
fase anne teresa de keersmaeker
stravinsky project (soirée au choix, I do ou o) michael clark
d’eux fabrice lambert
ísa t.r.a.s.h
tarif du parcours
cat I ( au hangar 15 ) 80 €, réduit 56 €
cat II ( au hangar 15 ) 63 €, réduit 39 €
noir, c’est noir ?
operation : orfeo hotel pro forma
hell emio greco et pieter c. scholten
à elle vide + kin keen king teodora castellucci
tarif du parcours
cat I ( au hangar 15 ) 59 €, réduit 43 €
cat II ( au hangar 15 ) 42 €, réduit 25 €
réservations / billetterie
suite des parcours
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pastré, le plein d’herbe
tchèq’up 3 kevel jan kodet + on a perch
+ gradina dagmar chaloupková
ísa t.r.a.s.h.
datamatics [ver.2.0.] ryoji ikeda
tarif du parcours normal 43 €, réduit 29 €
dora hoštová
voyage à prague
tchèq’up 1 arcanum + on a perch dora hoštová
+ hechizada de luxe lea čapková + gradina dagmar chaloupková
tchèq’up 2 mi non sabir karine ponties
+ the last step before jaroslav viňarský
holeulone karine ponties
tarif du parcours normal 43 €, réduit 29 €
ce soir je me sens vip… avec la part des anges
formule vip au hangar 15 : un spectacle au choix en cat I + le voyage
en bateau + le dîner 65 €
par internet www.festivaldemarseille.com
à partir du vendredi 25 avril à 10h
par téléphone 04 91 99 02 50
et au bureau du festival 6 place sadi carnot 13002 marseille (1er étage)
à partir du mardi 13 mai
du mardi au samedi de 11h à 18h
et à partir du 24 juin, tous les jours de 11h à 18h, sauf les 13 et 14 juillet
autres points de location
espace culture 42, la canebière 13002 marseille
www.espaceculture.net 04 96 11 04 61
fnac www.fnac.com 0892 683 622
office du tourisme 4, la canebière 13002 marseille
www.marseille-tourisme.com 04 91 13 89 00
(avec le citypass, bénéficiez du tarif réduit sur les spectacles du jour)
www.digitick.com
les soirs de spectacle
pour les spectacles au hangar 15 billetterie de dernière minute
de 19h30 à 21h à l’office du tourisme
pour les autres spectacles billetterie 1h avant le début de la
représentation sur le lieu du spectacle (sauf cargo sofia-marseille)
expositions gratuites
groupes, comités d’entreprises
céline gaudron 04 91 99 00 28
vos modes de paiement
•
•
dance is a weapon the new dance group 1932-1955
the long now lawrence malstaf
• en espèces
• cartes bancaires (visa, eurocard, mastercard, american express)
• chèques à l’ordre du festival de marseille
• chèques culture, chèques vacances, chèques latitude 13
attention les soirs de spectacle, règlement uniquement
en chèques ou en espèces
les tarifs jeunes (moins de 26 ans) et les tarifs réduits (demandeurs d’emploi,
frais de réservation
rmistes) sont accordés sur présentation d’un justificatif.
3 € par commande : par téléphone ou par internet
les réservations se font uniquement à la billetterie du festival (guichet,
envoi des billets
téléphone, internet), à l’Espace culture, sur Digitick, ou le soir du spectacle.
Les billets en tarifs jeunes, sont remis le soir du spectacle sur justificatif.
tarif jeunes, tarif réduits, abonnements et parcours sont en nombre limité.
cat I et cat II concernent uniquement les spectacles au Port Autonome.
• jusqu’à 10 jours avant le spectacle, les billets réservés par téléphone
ou par internet vous sont envoyés à domicile dès réception du règlement
• pour un envoi en recommandé, 4 € de frais supplémentaires
125.
informations pratiques
personnes à mobilité réduite, en fauteuil roulant, malvoyantes
ou malentendantes : merci de vous faire connaître au moment
de la réservation afin d’organiser votre accueil dans les différents
sites du festival. contact : céline gaudron 04 91 99 00 28
l’accès aux salles est garanti jusqu’à l’heure indiquée sur votre billet,
au-delà l’accès aux salles peut être refusé aux spectateurs.
Il est interdit de photographier, filmer et enregistrer les spectacles
sans autorisation préalable des organisateurs du festival.
bar et restauration les soirs de spectacle
au hangar 15 : restauration assurée par La part des anges
réservation au 06 43 81 13 79
• à noter, la formule ce soir je me sens vip. : transport en navette
maritime, repas et spectacle au choix en catégorie I (65 € par personne)
au théâtre nono - campagne pastré (ouverture à 21h)
à montévidéo
au théâtre de la sucrière
au ballet national de marseille (uniquement bar)
parking
exceptionnel ! Pendant huit soirs, un forfait soirée à 1,5
€ est proposé
par Vinci Park pour les festivaliers en partance vers le Hangar 15.
En vente à la billetterie du festival et à l’entrée des parkings Charles
de Gaulle et République sur présentation du billet du spectacle du soir.
mesures exceptionnelles liées au port autonome de marseille
N’oubliez pas votre carte d’identité ! La réglementation du pam veut
que chaque visiteur-spectateur décline son identité.
Ne ratez pas votre navette au départ du Vieux-Port ! Le Hangar 15
étant inaccessible en voiture, des transports en commun, par voie
de terre et par voie de mer, ont été mis en place pour l’occasion.
126.
nos partenaires
Le Festival de Marseille est subventionné par la Ville de Marseille,
le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur,
le Ministère de la Culture et de la Communication, Direction régionale
des affaires culturelles.
Le Festival remercie ses mécènes et partenaires
Il reçoit le soutien de
Nos am!s mécènes et partenaires
Prochaine étape : un fonds de soutien
Échangeons nos talents !
Ouvert à tous, particuliers et entreprises, réinventé au cas par cas, le mécénat
s’élabore autour du désir commun de participer activement au développement culturel
de la ville de Marseille et de son rayonnement, de s’y inscrire comme un acteur citoyen
et responsable. Si le terrain de notre projet existe grâce à nos tutelles, nous avons
toutefois besoin de vous : votre aide financière, vos compétences, vos services.
Le contrat qui engage chacune des parties s’écrit à quatre mains, entre vous et nous.
Au-delà de la déduction fiscale et de l’impact médiatique que vous garantit
votre soutien au Festival, il y a tout un panel de contreparties à considérer et à créer,
selon vos besoins, vos envies : organisation de soirées, parrainage d’actions, etc.
Croyez-en tous nos am!s actuels, le mécénat, c’est créatif et stimulant !
Faciliter l’accès pour tous au spectacle vivant a toujours constitué une priorité pour
le Festival. Cet engagement suppose une réflexion continue sur la politique tarifaire.
Cette année, le Festival de Marseille a fait le choix d’augmenter le nombre de places
à tarif réduit (chômeurs, rmistes, jeunes de moins de 26 ans…) et d’en baisser le prix.
Il crée également, dès cette année, des parcours avantageux.
Dans cette même perspective, l’an prochain, un nouveau dispositif invitera entreprises
et mécènes à alimenter directement un fonds de soutien pour faire baisser le prix des
places de spectacles, à l’instar d’arte, qui finance la moitié des billets des ciné-concerts
au Théâtre de la Sucrière (prix public : 6 € au lieu de 12)
contact : mélanie drouère 04 91 99 00 25
[email protected]
128.
129.
l’équipe du festival
direction Apolline Quintrand
assistée de Odile Reine-Adélaïde
responsable de la communication
et du développement Mélanie Drouère
coordination projets internationaux Ilja Fontaine
administration / production
administratrices de production Chloé Roux,
Monique Brin
comptabilité / gestion financière Isabelle Le Fay
chargée de production Géraldine Pourrat
relations publiques / accueil / billetterie
coordination relations publiques Frédéric Jussian
relations publiques Céline Gaudron
attachée de presse Patricia Lopez
stagiaires relations publiques / communication
Amandine Haegelin,Violaine Salles
responsable accueil du public Julien Pacull
responsable accueil des artistes Valérie Pouleau,
assistée de Blandine Soule, David Zemmour
responsable de billetterie Vanessa Cardinal
chargée de l’entretien M’Barka Ouhari
direction technique Xavier Fananas
assistante technique Valentine Stumpf
régisseurs généraux
• hangar 15 - port autonome
Étienne Grandguillot
•
grand studio du ballet national de marseille
•
espace muséal villeneuve-bargemon
Janvier Florio
Lionel Scrève
théâtre nono Julien Marchaisseau
+ merci aux équipes intermittentes et
saisonnières et aux équipes des lieux d’accueil
festival de marseille
•
tel +334 91 99 00 20
bp 52414 — 13215 marseille cedex 02
licences n° 2-137032 3-137033
136.
conseil d’administration
de l’association festival de marseille
présidente Lucie Berrest
vice président Jacques Criquet
trésorier Hervé Guéneux
secrétaire Brigitte Mastras
administrateurs Jean-Baptiste Leccia,
Gérard Detaille, Claude Balansard
conception
directrice de la publication
Apolline Quintrand
coordination / rédaction
Mélanie Drouère
assistée d’Amandine Haegelin
graphisme
Zutraficdesign, Maryon Andrieux
visuels de couverture Zutraficdesign,
Festival de Marseille à partir d’une
photo de Paul Taylor / Getty Images
impression Imprimerie cci
© visuel couverture zutraficdesign/festival de
marseille à partir d’une photographie de paul
taylor/getty images / pages 7, 8, 35, 53, 54, 65,
112 agnès mellon / 11, 12 roberto fortuna /
15 eve zheim / 16, 19, 20, 23 herman sorgeloos
/ 24, 27 laurent ziegler / 28 jake walters / 32
ravi deepres / 32 hugo glendinning / 35 henry
krul / 57 alain julien / 58 fabrice lambert / 61
wilfrid roche / 62 thierry van hasselt / 65
droits réservés / 66 hana sladkova + thierry van
hasselt / 69 jozef rabara / 70 dragan dragin /
73 pavel bilek / 74 filip jandourek / 77 vojtech
brtnicky / 78, 81 ernest potters / 82, 85 paolo
rapalino/centrale fies / 86, 89 oliver proske /
89 udo rauer / 90, 93 ryoji ikeda / 94 nada
zgank / 97 stefan kaegi / 98 p. laffont / 101
sylvain couzinet-jacques / 102 eric damiano +
marine drouard / 107, 108, 111. droits réservés.