les belles images
Transcription
les belles images
les belles images les dérivés de la photographie église des jacobins, agen exposition du 26 juin au 31 octobre 2015 ARTISTES Avec des œuvres issues de la collection du Frac Aquitaine et du musée des Beaux-Arts d’Agen COMMISSARIAT Frac Aquitaine et musée des Beaux-Arts d’Agen VERNISSAGE Vendredi 26 juin 2015 à 19h30 INFORMATIONS PRATIQUES Église des Jacobins Rue Richard Cœur de Lion 47000 Agen 05 53 69 47 23 [email protected] www.agen.fr/musee Tous les jours de 14h à 18h, sauf le mardi L’exposition Les Belles images présentée à l’église des Jacobins à Agen et réunissant plus d’une centaine d’œuvres de la collection du Frac Aquitaine met en évidence une « condition » photographique de l’art contemporain. La photographie offre aux artistes un vaste horizon de pratiques, qu’elle soit appréhendée comme un médium avec des enjeux spécifiques ou comme un simple outil technique, dont les usages n’ont pas nécessairement le résultat photographique pour finalité. Des photographies, évidemment, sont donc présentées dans cette proposition (Diane Arbus, Karen Knorr, Charles Mason, Duane Michals...), mais aussi des photomontages (Benoît Maire), des ensembles photo-textes (Dennis Oppenheim, Gina Pane), des Willy Otto Zielke, Glasverzerrung I, 1929, installations (Rosemarie Trockel), des peintures (Loïc Raguénès), des 25,2 x 20,4 cm. Collection Frac Aquitaine. gravures (Antoine Dorotte), des sérigraphies (Laurent Kropf), autant Photo : Frac Aquitaine. © droits réservés d’œuvres dont les processus de création et les enjeux esthétiques sont liés à une culture visuelle photographique (Joseph Grigely) ou à certains éléments et principes caractéristiques du médium comme l’empreinte et la captation (Dominique Blais)… L’exposition se développe autour de trois problématiques, liées aux différents usages que la photographie a endossés au cours de son existence, somme toute assez jeune. Des pièces de Louis Ducos du Hauron, l’inventeur agenais de la photographie couleur, appartenant au musée des beauxarts d’Agen introduisent la section dévolue aux pionniers et aux expérimentations. Le témoignage, la portée sociologique de la photographie, le déguisement social sont autant de sujets abordés dans le cadre du chapitre image de soi, qui se conclut sur le constat que la photographie ne peut plus être Conférence itinérante du Frac Aquitaine « La conquête de l’art » envisagée comme gage de véracité. Les questions de l’enregistrement et de la reproductibilité, sur par Ingrid Bertol la base desquelles Walter Benjamin développa la notion de la disparition de l’aura de l’œuvre d’art, Dimanche 20 septembre 2015 à 16h constituent l’épilogue de l’exposition. Qu’est-ce alors qu’un « dérivé de la photographie », comme le souligne le sous-titre de l’exposition ? Ce sont d’abord toutes les techniques et les supports de la photographie qui existent « à la dérive » de la forme usuelle qu’est le tirage photographique : CONTACTS PRESSE photogrammes, daguerréotypes, diapositives, etc. et aujourd’hui le fichier numérique visualisable sur Aurore Combasteix [email protected] un écran. En art, un support peut être dominant, mais jamais exclusif. Aussi, de même que la peinture 05 56 24 70 72 ne se limite pas au tableau ou la sculpture à la statuaire, de même la photographie ne se limite pas aux formats et aux supports qui en constituent les standards. Visites commentées Le 2ème et 4ème dimanche du mois à 16h (à partir du dimanche 28 juin) Payant Ainsi Mephisto et Angel d’Ulla von Brandenburg présentent chacun une doublure noire de rideau, accompagnée d’un objet spécifique (un cerceau et trois bâtons de canne à pêche). Longtemps exposés à la lumière du soleil à travers une fenêtre, ces tissus portent la marque du rideau qu’ils protégeaient, sa trace en négatif, comme s’il s’agissait d’une photographie. Parler de « dérivés de la photographie », ce n’est alors pas tant définir la place d’un médium dans l’art contemporain ou faire l’inventaire des pratiques photographiques d’une époque, qu’interroger de diverses manières les liens qui opèrent entre la photographie et l’art contemporain. Hangar G2, Bassin à flot n°1 — Quai Armand Lalande — 33 300 Bordeaux — France Tél. +33 (0)5 56 24 71 36 — Fax. +33 (0)5 56 24 98 15 www.frac-aquitaine.net Association loi 1901 — siret 327 946 471 00031 — ape 923 ao Le Fonds régional d’art contemporain-Collection Aquitaine est financé par le Conseil régional d’Aquitaine et l’État (Ministère de la Culture et de la Communication - Direction régionale des Affaires culturelles d’Aquitaine), avec le soutien de la Ville de Bordeaux.