Broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)
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Broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)
Broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) Nathalie Rozensztajn CCA service de pneumologie Hôpital Tenon Définitions Définitions • Bronchite chronique – Toux + expectoration ≥ 3 mois/an ≥ 2 ans • Emphysème – Elargissement anormal et permanent des espaces aériens distaux au-delà d’une bronchiole terminale • BPCO – Obstruction permanente et progressive des voies aériennes dont la cause la plus fréquente est le tabagisme Définitions • Bronchite chronique – Toux + expectoration ≥ 3 mois/an ≥ 2 ans • Emphysème – Elargissement anormal et permanent des espaces aériens distaux au-delà d’une bronchiole terminale • BPCO – Obstruction permanente et progressive des voies aériennes dont la cause la plus fréquente est le tabagisme Bronchiole Alvéoles 1 Alvéoles normales 2 Poumon emphysémateux : « élargissement des espaces aériens distaux au-delà d’une bronchiole terminale » SCHEMA SIMPLIFIE EMPHYSEME SCANNER EMPHYSEME De gauche à droite, scanner thoracique chez un sujet normal, chez un patient souffrant d’un emphysème diffus, chez un patient souffrant d’un emphysème bulleux. Définitions • Bronchite chronique – Toux + expectoration ≥ 3 mois/an ≥ 2 ans • Emphysème – Elargissement anormal et permanent des espaces aériens distaux au-delà d’une bronchiole terminale • BPCO – Obstruction permanente et progressive des voies aériennes dont la cause la plus fréquente est le tabagisme Définitions • BPCO : les mots « clés » de la définition : – Obstruction : • Cf premier cours • Les EFR montrent un trouble ventilatoire obstructif (TVO) défini par un rapport VEMS/CV < 70% – Permanente : • Par opposition à l’asthme (cf 1er cours) • Le TVO est « fixé » : pas ou incomplètement réversible – Progressive : • Le TVO, dont l’importance est mesurée aux EFR par le VEMS, s’aggrave avec l’âge. Cette aggravation peut être accélérée en cas de poursuite du tabagisme. – Tabagisme BPCO : une obstruction progressive des voies aériennes… Rapports entre bronchite chronique, emphysème et BPCO • L’«étape» bronchite chronique n’est pas obligatoire ; l’absence de bronchite chronique n’élimine pas le diagnostic de BPCO • Un patient qui a une BPCO (maladie) peut avoir plus ou moins d’emphysème (lésion anatomique). • On peut parfois observer de l’emphysème sur le scanner d’un patient dont les EFR ne montrent pas (encore) de TVO… Définitions • Insuffisance respiratoire chronique : – Etape « ultime » de l’évolution de la BPCO – Mais aussi d’autres maladies respiratoires • Diagnostiquée sur les gaz du sang • hypoxémie chronique < 70 mmHg + perturbations de la fonction respiratoire • C’est une définition théorique qui n’a pas d’implications pratiques, contrairement à… Définitions • insuffisance respiratoire chronique grave – – – – – En air ambiant Au repos Mesures répétées (intervalle ≥ 3 semaines) A distance d’un épisode aigu PaO2 < 55 mmHg ou 60 mmHg si retentissement cardiaque (insuffisance cardiaque droite) ou hématologique (polyglobulie) • -> c’est le seuil pour la prescription d’une oxygénothérapie de longue durée Définitions • Comment retenir ? • PaO2 <55 mmHg = simple • Mais PaO2 <60 mmHg avec IVD ou polyglobulie ? – IVD: l’hypoxémie entraîne une vasoconstriction des vaisseaux pulmonaires, donc augmente le travail du cœur droit puisque c’est lui qui « envoie » le sang dans ces vaisseaux – Lorsqu’il y a une hypoxémie, l’organisme « compense » en produisant plus d’hématies pour optimiser le transport de l’oxygène présent Quizz 1 • Quelle est la bonne définition de la bronchite chronique : – A. Toux et expectoration chroniques ≥ 10 ans – B. Toux et dyspnée pendant au moins 2 ans – C. Toux et expectoration ≥ 3 mois/an ≥ 2 ans – D. Toux et expectoration ≥ 2 mois/an ≥ 3 ans Quizz 2 • Vrai ou faux ? – A. Emphysème et BPCO sont des synonymes – B. L’emphysème est la phase ultime de la BPCO – C. L’emphysème fait toujours suite à la bronchite chronique – D. L’emphysème est une lésion anatomique souvent observée dans la BPCO Quizz 3 • Quels qualificatifs sont vrais lorsque l’on parle de l’obstruction des voies aériennes dans la BPCO : – A. c’est une obstruction intermittente – B. c’est une obstruction réversible – C. c’est une obstruction permanente – D. c’est une obstruction stable – E. c’est une obstruction progressive Quizz 4 • Comment faire le diagnostic d’une insuffisance respiratoire chronique grave ? – A.Par l’interrogatoire et l’examen clinique – B.Par un gaz du sang – C.Par au moins 2 gaz du sang à l’état stable – D.Par au moins 2 gaz du sang dont un doit être prélevé lors d’une exacerbation de la BPCO Quizz 5 • Quel est le seuil de la PaO2 pour l’insuffisance respiratoire chronique grave ? – A.55 mmHg ? – B.58 mmHg ? – C.70 mmHg si des conditions supplémentaires sont remplies ? – D.60 mmHg si des conditions supplémentaires sont remplies ? Epidémiologie BPCO • 90% des cas d’insuffisance respiratoire chronique • Mais insuffisance respiratoire chronique et BPCO ne sont pas synonymes – Il existe des BPCO peu sévères sans insuffisance respiratoire chronique – Il existe des insuffisance respiratoires chroniques d’autre cause que la BPCO Epidémiologie • 5-10% des adultes pays industrialisés • 3,5 millions de personnes en France • 100000 sont au stade d’insuffisance respiratoire chronique grave • Au moins 16000 morts/an • -> fréquent ++++ Facteurs de risque • Le tabac domine tous les autres facteurs – 20% des fumeurs auront un TVO – 50% des fumeurs ≥65 ans ont une BPCO • Autres facteurs : pollution intérieure et extérieure… • Facteurs génétiques : déficit en alpha-1 antitrypsine -> emphysème précoce et grave Rôle du tabac (bis) Quizz 6 • Si vous ne devez retenir qu’un seul facteur de risque pour la BPCO, ce sera : – A.la pollution – B.l’âge – C.le tabac – D.la génétique – E.le déficit en alpha-1 antitrypsine Diagnostic Diagnostic • Clinique : – Âge (plutôt à partir de 50 ans), tabac – Symptôme le plus important : la dyspnée chronique ++ – +/- : toux, expectoration • Confirmation par les EFR Dyspnée chronique • Dyspnée : – Gêne respiratoire subjective – Perception anormale et désagréable de la respiration • Dyspnée aigue – Phénomène d’apparition récente – D’apparition brutale ou d’aggravation rapide • Dyspnée chronique : l’inverse ! Dyspnée chronique • Le plus souvent à l’effort • Pas toujours bien corrélée à la gazométrie • Plusieurs modes d’évaluation : – Auto-évaluation : EVA… – Scores : NYHA, Sadoul… – Buts : « mesurer la dyspnée » et en suivre l’évolution Score de Sadoul • Classes NYHA (New York Heart association) – I : patients sans limitation d’activité – II : patients avec une limitation d’activité légère à modérée, confortables au repos et lors d’efforts modérés – III : patients avec une limitation d’activité marquée, confortables uniquement au repos – IV : patients qui doivent être au repos complet, confinés au lit ou au fauteuil, la moindre activité est source de dyspnée, des symptômes surviennent au repos Diagnostic : examen physique • Peut-être normal en période stable, surtout dans les formes peu sévères • On peut trouver plusieurs « morphotypes » de patients : obèses ou dénutris • Patient emphysémateux sévère « typique » : – Distension du thorax – Frein expiratoire – Expiration à lèvres pincées… Exemple : BPCO sévère avec insuffisance respiratoire chronique La dénutrition dans la BPCO est un facteur de mauvais pronostic. Diagnostic : EFR • Trouble ventilatoire obstructif VEMS/CV < 70% – VEMS plus ou moins diminué selon le stade de la BPCO – Pas de réversibilité ou réversibilité incomplète • Parfois distension thoracique : – Volumes « non mobilisables » augmentés Evolution Evolution • Déclin du VEMS émaillé d’exacerbations (dites « décompensations » si sévères) – -> hospitalisations • Décès par insuffisance respiratoire, cause cardio-vasculaire ou cancer Stade de la BPCO Score pronostic de BODE Phénomène de déconditionnement Quizz 7 • Quel est le symptôme prédominant dans la BPCO ? • La BPCO est-elle fréquente chez les patients de 20-30 ans ? • Quelles sont les principales causes de mortalité des patients BPCO ? • Vaut-il mieux être en surpoids ou dénutri lorsque l’on a une BPCO ? Traitement Traitement • Sevrage tabagique ++++++ : C’est le seul traitement qui ralentit le déclin du VEMS • Bronchodilatateurs en fonction de la sévérité de la BPCO: traitement de fond/de crise • Prévention des surinfections par la vaccination (grippe, pneumocoque) • Oxygénothérapie de longue durée si insuffisance respiratoire chronique grave • Réhabilitation Bronchodilatateurs • Traitement « de fond » : – Traitement qui se prend tous les jours sans tenir compte des symptômes, qui n’a pas d’effet direct sur les symptômes – Bronchodilatateurs longue durée d’action +/corticoïdes inhalés – Donc c’est l’inverse de l’asthme (Csi +/bronchodilatateurs de longue durée d’action) spiriva Problèmes liés au traitement de fond • Risque d’inobservance (pas d’effet immédiat) • Risque de mauvaise technique de prise • Risque de mauvaise compréhension (confusion traitement de fond/de crise) • -> rôle des soignants +++ dans l’éducation Techniques de prise • Systèmes existants: – Poudre – Gélules contenant de la poudre – Spray • Donc différentes techniques à connaître Techniques de prise • Poudre ou gélules: – Préparer la dose – Vider les poumons – Inspirer dans le dispositif – Rester en apnée en inspiration 5 secondes – Ne pas souffler dans le dispositif – Se rincer la bouche si le traitement contient des corticoïdes Techniques de prise • Spray – Secouer le spray – Vider les poumons – Mettre le spray en bouche, presser pour administrer la dose – Immédiatement, inspirer – Rester en apnée, en inspiration, 5 secondes Bronchodilatateurs • Traitement « de crise » : – Bronchodilatateurs de courte durée d’action – A domicile : bricanyl turbuhaler, ventoline – A l’hôpital : nébulisations SPRAY Nébulisation : masque (patient incapable de tenir l’embout ; troubles de la conscience PATIENT Gaz propulseur : oxygène 6-8L/min 1 ampoule de broncho-dilatateur Nébulisation : embout buccal. A privilégier dès que possible Quizz 7 bis • Quand un patient hospitalisé a un traitement inhalé pour sa BPCO – Il suffit de lui poser sur la table de nuit et de lui dire de le prendre matin et soir ? – Il faut signaler au médecin si la technique de prise reste mauvaise après explications ? – Il faut lui dire de se rincer la bouche si le traitement contient des corticoïdes ? – Il doit souffler dans le dispositif ? Réhabilitation • Prise en charge globale, pluridisciplinaire, de la BPCO : – optimisation du traitement pharmacologique – aide à l’arrêt du tabac – réentraînement à l’exercice (cf diapo sur le déconditionnement) – kinésithérapie respiratoire de drainage bronchique – prise en charge psychosociale (les BPCO sont souvent dépressifs) – éducation – prise en charge nutritionnelle (la dénutrition est de mauvais pronostic) Réhabilitation • En pratique : – Sorte de « stage » – Qui peut avoir lieu en externe – Ou lors d’une hospitalisation dans un centre spécialisé – Durée de quelques semaines Quizz 8 • Vrai ou faux : – A.L’oxygénothérapie de longue durée ralentit le déclin du VEMS – B.Les vaccins sont contre-indiqués chez les BPCO – C.Seuls certains BPCO doivent avoir une oxygénothérapie de longue durée – D.Les stages visant à lutter contre le déconditionnement s’appellent la rééducation Exacerbation de BPCO • Définitions : – Exacerbation : aggravation des symptômes respiratoires (dyspnée +/- toux, expectoration) d’un patient atteint de BPCO par rapport à son état habituel – Décompensation : exacerbation sévère=mettant en jeu le pronostic vital • Attention : l’aggravation des symptômes doit être suffisamment prolongée pour parler d’exacerbation (≠ augmentation de la dyspnée juste après un effort) Signes de gravité • Ils ne sont pas spécifiques de la BPCO • Ce sont les signes d’insuffisance respiratoire aigue (cf) • A noter le risque d’hypercapnie particulièrement important chez ces patients • Exacerbation grave – Mesures thérapeutiques urgentes – Alerter le médecin Causes d’exacerbation de BPCO • Bronchite/pneumonie : le plus fréquent +++, pas forcément d’origine bactérienne • • • • Embolie pulmonaire Œdème pulmonaire Traumatisme thoracique Médicaments dépresseurs respiratoires : certains anxiolytiques (benzodiazépines), certains antalgiques (morphine)… • Pneumothorax Diagnostic étiologique d’une exacerbation • Interrogatoire et examen clinique : – arguments en faveur de ces différentes causes ? – Notamment : expectoration abondante et/ou purulente ? • Radiographie de thorax • Bilan biologique : inflammation ? Marqueurs cardiaques… • ECG Traitement des exacerbations de BPCO • Dès les urgences • Corriger l’hypoxémie : oxygénothérapie nasale • Diminuer l’obstruction bronchique : bronchodilatateurs – Béta-2 mimétiques : bricanyl ou ventoline – Atropiniques : atrovent – Exemple de prescription : • Bricanyl + atrovent : 3 nébulisations en 1h avec un débit d’air de 6-8L • Attention : dans l’asthme, le gaz utilisé est l’oxygène Problème de l’oxygénothérapie • Risque d’aggravation de l’hypercapnie chez un patient BPCO lors de la mise sous oxygène • Mais rique d’arrêt cardiaque hypoxique si hypoxie trop profonde • Donc monitorage de la saturation ++ et demander au médecin quelle est la saturation « cible » (≈90% pour BPCO sévère) Traitement des exacerbations de BPCO • Pour la suite du traitement (en salle) – Traitement de la cause : souvent antibiothérapie – Améliorer le drainage bronchique : kinésithérapie respiratoire – Parfois corticoïdes per os (plutôt si pas de facteur déclenchant retrouvé) – Nutrition • Parfois : – Nécessité d’une ventilation non invasive (VNI) ou invasive (intubation) -> réanimation Quizz 9 • Vrai ou faux : – A.Pour poser le diagnostic d’exacerbation il faut forcément que le patient tousse – B.Décompensation et exacerbation sont synonymes – C.L’embolie pulmonaire est la cause la plus fréquente d’exacerbation – D.Les BPCO doivent éviter le paracétamol, qui peut entraîner des exacerbations Quizz 10 • Vrai ou faux : dans l’exacerbation de BPCO – A.Les nébulisations de broncho-dilatateurs font partie du traitement – B.La saturation « cible » doit être > 95% – C.Les antibiotiques sont systématiques – D.Les corticoïdes sont systématiques – E.La kinésithérapie respiratoire doit être mise en œuvre dès les urgences Conclusion • Pathologie très fréquente – première cause d’insuffisance respiratoire chronique – Motif fréquent de consultation, d’hospitalisation • Connaître les signes de gravité de l’exacerbation et le traitement d’urgence Quizz 1 • Quelle est la bonne définition de la bronchite chronique : – A. Toux et expectoration chroniques ≥ 10 ans – B. Toux et dyspnée pendant au moins 2 ans – C. Toux et expectoration ≥ 3 mois/an ≥ 2 ans – D. Toux et expectoration ≥ 2 mois/an ≥ 3 ans Quizz 2 • Vrai ou faux ? – A. Emphysème et BPCO sont des synonymes – B. L’emphysème est la phase ultime de la BPCO – C. L’emphysème fait toujours suite à la bronchite chronique – D. L’emphysème est une lésion anatomique souvent observée dans la BPCO Quizz 3 • Quels qualificatifs sont vrais lorsque l’on parle de l’obstruction des voies aériennes dans la BPCO : – A. c’est une obstruction intermittente – B. c’est une obstruction réversible – C. c’est une obstruction permanente – D. c’est une obstruction stable – E. c’est une obstruction progressive Quizz 4 • Comment faire le diagnostic d’une insuffisance respiratoire chronique grave ? – A.Par l’interrogatoire et l’examen clinique – B.Par un gaz du sang – C.Par au moins 2 gaz du sang à l’état stable – D.Par au moins 2 gaz du sang dont un doit être prélevé lors d’une exacerbation de la BPCO Quizz 5 • Quel est le seuil de la PaO2 pour l’insuffisance respiratoire chronique grave ? – A.55 mmHg ? – B.58 mmHg ? – C.70 mmHg si des conditions supplémentaires sont remplies ? – D.60 mmHg si des conditions supplémentaires sont remplies ? Quizz 6 • Si vous ne devez retenir qu’un seul facteur de risque pour la BPCO, ce sera : – A.la pollution – B.l’âge – C.le tabac – D.la génétique – E.le déficit en alpha-1 antitrypsine Quizz 7 • Quel est le symptôme prédominant dans la BPCO ? • La BPCO est-elle fréquente chez les patients de 20-30 ans ? • Quelles sont les principales causes de mortalité des patients BPCO ? • Vaut-il mieux être en surpoids ou dénutri lorsque l’on a une BPCO ? Quizz 7 bis • Quand un patient hospitalisé a un traitement inhalé pour sa BPCO – Il suffit de lui poser sur la table de nuit et de lui dire de le prendre matin et soir ? – Il faut signaler au médecin si la technique de prise reste mauvaise après explications ? – Il faut lui dire de se rincer la bouche si le traitement contient des corticoïdes ? – Il doit souffler dans le dispositif ? Quizz 8 • Vrai ou faux : – A.L’oxygénothérapie de longue durée ralentit le déclin du VEMS – B.Les vaccins sont contre-indiqués chez les BPCO – C.Seuls certains BPCO doivent avoir une oxygénothérapie de longue durée – D.Les stages visant à lutter contre le déconditionnement s’appellent la rééducation Quizz 9 • Vrai ou faux : dans l’exacerbation de BPCO – A.Les nébulisations de broncho-dilatateurs font partie du traitement – B.La saturation « cible » doit être > 95% – C.Les antibiotiques sont systématiques – D.Les corticoïdes sont systématiques – E.La kinésithérapie respiratoire doit être mise en œuvre dès les urgences Quizz 10 • Vrai ou faux : – A.Pour poser le diagnostic d’exacerbation il faut forcément que le patient tousse – B.Décompensation et exacerbation sont synonymes – C.L’embolie pulmonaire est la cause la plus fréquente d’exacerbation – D.Les BPCO doivent éviter le paracétamol, qui peut entraîner des exacerbations