résumé le contexte du développement en ouganda

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résumé le contexte du développement en ouganda
RÉSUMÉ
Évaluation des résultats des activités de développement : L’évaluation de la contribution du
PNUD – Ouganda, fut conduite par le Bureau de l’évaluation du Programme des Nations Unies
pour le Développement (PNUD) et réalisée par une équipe de consultants indépendants entre
février et juin 2009. L’évaluation des résultats des activités de développement (ADR) couvre le
programme du PNUD depuis 2001 et comprend deux cycles de programme. Pour l’Ouganda, les
objectifs d’évaluation comprennent :
 la génération d’un rapport d’évaluation indépendant sur la progression ou l’absence de
progression vers les résultats anticipés par les documents de programmation du PNUD le
cas échéant, l’évaluation soulignera également les résultats inattendus (positifs ou
négatifs) ainsi que les occasions ratées.
 la fourniture d’une analyse sur la manière dont le PNUD s’est positionné face aux besoins
et changements à mettre en valeur dans le contexte du développement national.
 la présentation des conclusions importantes et des leçons apprises et la fourniture d'une
série de projections claires et prospectives afin que l'administration puisse ajuster la
stratégie actuelle et le prochain programme- pays.
L’évaluation comprend deux volets principaux : une analyse des contributions du PNUD aux
résultats de développement et le positionnement stratégique face aux besoins de développement.
L’évaluation a employé la méthode dite de triangulation qui comprend une analyse détaillée des
documents appartenant au programme du PNUD et au contexte du développement en Ouganda,
une méta-évaluation des évaluations thématiques et de projets effectuées par le bureau du pays et
des entrevues semi-structurées avec les protagonistes ainsi que des visites sur le terrain.
L’évaluation a respecté une approche participative en veillant à consulter, lors des différentes
étapes d’évaluation, les protagonistes les plus importants.
LE CONTEXTE DU DÉVELOPPEMENT EN OUGANDA
L’Ouganda a réalisé d’importants progrès dans le domaine du développement social et
économique au cours des deux décennies passées et il s’achemine résolument vers une croissance
durable et une réduction de la pauvreté. Dans les régions affectées par le conflit, l’Ouganda est
en phase de relèvement et de reconstruction. De grandes réalisations ont été menées à bien, ce
qui assure un environnement macroéconomique stable et une progression vers les Objectifs du
Millénaire pour le développement (OMD). Le gouvernement a adopté diverses stratégies
nationales pour faire face aux défis développementaux et à la reconstruction post-conflit. Le Plan
d’action pour l’éradication de la pauvreté est en œuvre depuis dix ans. Le gouvernement a
récemment préparé le plan de paix, de redressement et de développement pour le Nord de
l'Ouganda et le programme de développement de la région de Karamoja afin de résoudre les
problèmes sévissant au Nord de l’Ouganda (dont notamment le retour, l’installation et la
reconstruction dans les districts affectés par le conflit) et le développement à Karamoja. Les
efforts sont en cours pour concevoir un plan de développement national, une stratégie à long
terme visant à relier entre elles diverses politiques cadre afin de maximiser les accomplissements
réalisés jusqu’à présent et de relever les défis limitant le développement social et économique
dans le pays.
Malgré les efforts importants consentis en matière de développement, certains problèmes
subsistent. Bien que l’Ouganda soit en voie de satisfaire plusieurs de ces objectifs OMD, atteindre
ceux-ci demandera une forte croissance économique (au moins 7 pourcent par année), une
réduction importante du taux de croissance naturelle de la population et une répartition équitable
de la croissance et du développement. Comme cela a été indiqué dans le rapport de synthèse
révisant l’efficacité du Plan d’action pour l’éradication de la pauvreté, réaliser simultanément ces
trois objectifs représentera un défi majeur. L’amélioration de la gouvernance est l’un des
domaines qui devra être abordé afin de pouvoir mettre en œuvre de manière efficace les
politiques et améliorer la transparence et la redevabilité de la gestion des fonds publics. La
protection de l’environnement, l’impact du changement climatique et ses rapports avec la
réduction de la pauvreté demeurent un défi majeur pour l’Ouganda.
LA RÉPONSE DU PNUD
Le PNUD soutient les programmes et politiques de développement en Ouganda depuis plus de
trente ans. Le premier programme-pays structuré (1997-2000) cherchait à promouvoir la
gouvernance démocratique en vue d’une réduction de la pauvreté. Il fut suivi du deuxième et du
troisième programme-pays, de 2001 à 2005 et de 2006 à 2010 respectivement. Pour s’aligner sur
la mise en œuvre par l’Ouganda de son Plan national de développement, le PNUD a écourté d’un
an, de 2006-2010 à 2006-2009, son troisième programme-pays. Les deuxième et troisième
programmes-pays sont évalués dans la présente ADR.
Dans les deux programmes-pays en cours d’examen, l’accent a été mis avant tout sur le
renforcement des capacités des institutions nationales. Le déploiement total du programme entre
2001 et 2008 a été de 92 millions de dollars américains. Conçu en partenariat avec le
gouvernement à l’échelon national, le programme a été mis en œuvre par le biais des
organisations gouvernementales. L’égalité entre hommes et femmes, le VIH/SIDA, une approche
basée sur les droits de l’homme ainsi que l’environnement furent abordés comme des questions
intersectorielles.
Le second programme-pays (2001-2005) comportait deux grands volets : la gouvernance et la
réduction de la pauvreté. Les interventions programmatiques furent limitées et l’effort se
concentra sur le soutien apporté en amont à la coordination de l’aide ainsi qu’au renforcement des
capacités en vue de formuler des politiques et une stratégie. Le programme soutint également le
renforcement des institutions gouvernementales ainsi que le développement des entreprises
privées et de la durabilité en exploitant et en conservant les ressources naturelles et
l’environnement. Au cours de son intervention, le PNUD a préparé le programme de transition
vers le redressement afin d’appuyer les initiatives gouvernementales en matière de redressement,
de réinstallation et de réintégration.
Le troisième programme-pays (2006-2009) a identifié trois domaines d’action : réduction de la
pauvreté, gouvernance démocratique ainsi que prévention des crises et redressement en mettant
fortement l’accent sur le renforcement des capacités et le soutien aux politiques. Dans le cadre
des initiatives de réduction de la pauvreté, un soutien a été apporté à l’élaboration de politiques, à
l’évaluation des OMD et à la promotion de la micro-finance et des petites et moyennes
entreprises. En outre, le PNUD a appuyé des initiatives visant à utiliser durablement et à protéger
les ressources naturelles et l’environnement. Dans le domaine de la gouvernance, on a mis
l’accent sur la promotion des processus démocratiques, sur le renforcement des institutions pour
plus de transparence et de redevabilité et sur une approche basée sur les droits de l’homme. Une
attention particulière a été accordée au redressement post-conflit visant à appuyer les initiatives
gouvernementales pour la création d’un environnement favorable à la paix et au relogement, à la
réintégration, à la sécurité et au redressement socio-économique des populations et des
communautés hôtes affectées par le conflit.
PRINCIPALES CONCLUSIONS DE L’ÉVALUATION
Au cours des deux derniers cycles de programmation, le PNUD Ouganda a fourni au
gouvernement un soutien politique et technique afin de promouvoir le développement humain et
institutionnel. Les interventions dans les domaines de la réduction de la pauvreté, de la
gouvernance, de la prévention des conflits et du redressement respectaient l’esprit des politiques
cadre nationales ainsi que le plan-cadre des Nations Unies pour l’assistance au développement.
Cette évaluation conclut que le PNUD a contribué de manière mitigée aux résultats enregistrés
pour le développement national. Bien que, dans certains domaines, les réalisations aient été
importantes, il est trop tôt pour évaluer leurs contributions aux résultats parce qu’un certain
nombre d’interventions programmatiques sont encore en cours. On n’a pas tiré parti de toutes les
opportunités, notamment pour maximiser les contributions dans des domaines tels que la
gouvernance ou encore, dans une certaine mesure, lors des interventions en matière de prévention
des conflits et de redressement, domaines dans lesquels le PNUD est bien positionné d’un point
de vue organisationnel.
Les contributions du PNUD ont été importantes en termes de capacité de réaction face aux
priorités et aux besoins nationaux. À court terme, de nombreux résultats furent atteints,
mais la contribution aux résultats de développement à long terme a été modérée.
L’intervention du PNUD en Ouganda comporte de nombreux éléments positifs. Dans un contexte
d’assistance compétitif particulièrement prédisposé à soutenir le budget, le PNUD a réussi à
préserver sa crédibilité. Le PNUD a mis en œuvre des programmes, en grande partie grâce à des
organisations gouvernementales ; a répondu à diverses requêtes cherchant à obtenir l’appui du
gouvernement pour le développement et la reconstruction post-conflit ; et a encadré la mise en
œuvre du Plan d’éradication de la pauvreté ainsi que les politiques portant sur le redressement
post-conflit et la sécurité des personnes. Des partenariats solides furent développés avec des
organisations gouvernementales clé (par ex., Inspecteur Général du Gouvernement, Organisation
nationale de planification/Mécanisme africain d’évaluation par les pairs, Bureau du Premier
Ministre, Parlement, Organisation publique d’approvisionnement et de transfert des biens publics
ainsi que Commission des droits de l’homme en Ouganda). Le PNUD a prouvé son engagement
sans faille en faveur du redressement post-conflit, de la sécurité des personnes et il a appuyé
l’établissement d’institutions démocratiques à différents échelons. Dans certains cas, les
institutions gouvernementales se sont servies de l’appui du PNUD comme fonds de lancement
pour solliciter des ressources additionnelles des donneurs.
Malgré une réalisation efficace des objectifs individuels définis dans les documents du
programme-pays, cette évaluation conclut que la performance générale en matière de
développement ainsi que l’efficacité du programme furent mitigées, surtout en termes de
durabilité et de mesurabilité des résultats obtenus. On enregistra des synergies limitées entre les
diverses interventions de programme. Les résultats projetés n’ont pas été réalisés entièrement et
n’ont souvent pas complémenté les efforts similaires effectués par le gouvernement.
Les contributions du PNUD au redressement post-conflit ont été mitigées. Alors que les
contributions au renforcement des mécanismes institutionnels aidèrent à obtenir des
résultats, l’élaboration d'une approche holistique en vue du redressement rencontra des
limites.
Le PNUD a été sensible aux besoins post-conflits et s’est efforcé de renforcer les capacités
nationales visant à mieux aborder le redressement post-conflit et la réconciliation. L’appui au
Bureau du Premier Ministre (y compris la Commission pour l’Amnistie, le Comité de gestion des
catastrophes du District et le Centre d’action pour le déminage de l’Ouganda) a renforcé la
capacité du gouvernement à intervenir dans le domaine du redressement post-conflit. Le soutien
au PNUD a également contribué à rendre opérationnelles les personnes déplacées à l’intérieur du
pays et à faciliter leur retour. En outre, les activités liées à la sécurité des personnes par le biais du
soutien à la réduction du nombre des armes légères et de petit calibre connurent de bons résultats
dans certains domaines, dont la réduction des réserves d’armes.
Malgré la réussite des réalisations à court terme, les contributions aux résultats des programmes
de prévention de conflit et de redressement furent mitigées. Le PNUD n’a pas déployé
efficacement son programme dans un environnement complexe et en constante évolution, ce qui
demandait une réponse rapide et une bonne capacité d’adaptation. Malgré l’appui apporté à la
formulation de politiques en faveur des personnes déplacées à l’intérieur du pays ainsi que de la
prévention et atténuation des effets des catastrophes, l’engagement du PNUD dans les discussions
sur la politique au Nord de l’Ouganda n’a pas atteint le niveau désiré. En outre, le PNUD n’a pas
été efficace dans l’amélioration des rapports entre le redressement post-conflit et les objectifs de
développement national à long terme.
Dans un premier temps, la coordination du redressement a du s’organiser dans un
environnement post-conflit complexe. Le PNUD n'a pas été efficace en tant que
coordinateur sectoriel lors d'une phase précoce de redressement et a raté des occasions
d’assumer un rôle plus proactif dans l’avancement d’un plan de redressement précoce. On
ne parvint pas pleinement à clarifier le contenu des activités de redressement précoce ni à
assurer la participation du gouvernement et d’autres organisations.
Avec la République Démocratique du Congo, le Libéria et le Pakistan, l’Ouganda fut l’un des
pays pilotes en matière d’approche sectorielle de l’action humanitaire. Dans un premier temps, le
PNUD a du assumer la difficile tâche de mener le redressement sectoriel. Tandis que l’envergure
du redressement précoce (qui comprenait la gouvernance, l’infrastructure et les moyens de
subsistance) était à bien des égards critique pour les régions en redressement et en phase de
transition, le PNUD n’a pas avec assez d’efficacité donné une orientation et assumé un leadership
dans l’avancement d’un plan de redressement précoce. Le gouvernement ne prit pas pleinement
en main la responsabilité de la coordination et la participation des protagonistes concernés laissa à
désirer.
Le renforcement des capacités nationales et des institutions est essentiel au programmecadre du PNUD et une composante clé des objectifs collectifs du PNUD. La mise en œuvre
du renforcement des capacités a manqué de stratégie en l’absence d’un calendrier et d’une
solution de sortie. Le PNUD ne s'est pas convenablement positionné dans le contexte du
soutien au budget qui prévalait en Ouganda.
Le renforcement des capacités est clairement reconnu comme une priorité du programme du
PNUD en Ouganda, malgré certaines interrogations concernant ce que cela implique. Au sein des
institutions gouvernementales, on associe renforcement des capacités et durabilité des institutions
de l’État en assurant le financement et l’assistance technique. L’Ouganda bénéficie d’un soutien
important et continu de la communauté des bailleurs de fonds, et ceux-ci s’attendent à ce que le
renforcement des capacités fasse intégralement partie de ce processus. Mais on a manqué d’une
interprétation commune des paramètres de ce renforcement des capacités. Plus spécifiquement, le
renforcement des capacités n’a pas toujours été envisagé en termes de meilleure gouvernance,
d’institutions renforcées, de leadership et de meilleure transparence et redevabilité.
En matière de renforcement des capacités, le manque d’une stratégie conçue spécifiquement pour
le pays a entravé de bien des manières l’efficacité de l’appui fourni par le PNUD. Le
renforcement des capacités n’a pas été canalisé vers les programmes soutenus par le PNUD.
Malgré l’engagement du bureau du pays en faveur du renforcement des institutions et des
capacités, ce dernier n’avait pas de vision claire des objectifs à atteindre. Une large gamme
d’institutions étatiques ont bénéficié du soutien du PNUD et considèrent avoir augmenté leurs
capacités, surtout en terme d’une plus forte dotation en personnel. Les interventions, néanmoins,
restent au niveau individuel et ne sont pas éclairées par une approche consistante du renforcement
des capacités. En outre, il n’existe pas de points de référence permettant d’évaluer la progression
vers les réalisations et résultats attendus, ni pour indiquer le désengagement progressif du PNUD.
Une mauvaise gestion des programmes et une absence de leadership à des moments
cruciaux ont limité les contributions effectives aux résultats. La gestion des programmes fut
gênée par divers facteurs importants dont les suivants : absence de personnel qualifié,
faiblesse des synergies entre les divers domaines du programme, génération de rapports et
surveillance défectueuses.
Au sein de sa direction, le PNUD Ouganda a connu des intermittences de leadership. Pendant la
période évaluée, il y eut un certain nombre de changements et des périodes au cours desquelles
des postes de direction sont restés vacants. Une situation humanitaire changeante et complexe a
engendré des responsabilités additionnelles, et à des moments-clé importants, les capacités du
PNUD furent dépassées face à la demande grandissante. Un autre problème a été le manque
d’une politique de ressources humaines qui aurait pu résoudre systémiquement les problèmes de
pénurie de personnel. Entre programme et ressources humaines, les investissements ont manqué
de compatibilité et cela a ralenti le progrès vers l’obtention des résultats. La capacité et la qualité
du personnel n’étaient pas à la hauteur des tâches que le PNUD devait effectuer. Les sousbureaux créés dans le Nord ont manqué de personnel compétent et n’avaient pas l’autonomie
suffisante pour mettre en œuvre les projets.
La planification, la documentation et la surveillance ont, dans l’ensemble des domaines du
programme, affiché des faiblesses. On a manqué de données de base, de points de référence ou
d’indicateurs clairs pour évaluer le progrès et les résultats. On a également constaté des lacunes
dans l’analyse et l’évaluation concomitante de l’avancement s progrès vers les résultats attendus
ainsi que des manques d’adaptation dans le système de gestion basé sur les résultats. Le
programme était largement axé sur l’activité et les résultats et la surveillance des indicateurs de
résultats et de leurs rapports avec les processus de développement plus larges n’était pas
disponible. En outre, la plupart des interventions manquaient de stratégie de sortie claire, bien que
le programme vise à reproduire les projets réussis. Dans la conception de l’intervention, on a
largement négligé de prendre en compte la durabilité.
L’efficacité du programme a été entravée par l’éparpillement des fonds vers de nombreuses
activités non reliées et en raison de l’incapacité du PNUD à décaisser les fonds dans des
délais opportuns.
Des fonds limités ont été répartis entre une vaste gamme d’activités, souvent de manière si réduite
qu'ils n'ont pas contribué à des résultats réels ou durables. Plutôt que d’assurer, dans moins de
domaines, un engagement suffisant en profondeur et à long terme, le PNUD a participé à une
vaste gamme d’activités et les critères disponibles n’ont pas permis d’évaluer la contribution aux
résultats.
L’efficacité du programme a également été entravée par les délais de décaissement au niveau du
PNUD. Dans les interventions en faveur de la prévention des conflits et du redressement, la
capacité d’absorption a été faible, ce qui a limité l’efficacité du programme ainsi que la mise en
œuvre des activités prévues dans le cadre du programme. De bien des manières, on peut dire que
la mauvaise gestion des fonds a compromis la durabilité financière des programmes et minimisé
la possibilité d'obtenir un financement additionnel.
En matière de problèmes et de politiques de développement social, l’avantage comparatif du
PNUD n’a pas pu être pleinement mis en œuvre. Le PNUD n’a pas déployé ses meilleurs
efforts en vue d’élaborer des partenariats stratégiques avec des organisations et des réseaux
internationaux.
Concernant la complémentation du soutien budgétaire, le PNUD pourrait jouer un rôle crucial (en
fournissant, par ex., un soutien technique et un encadrement des politiques), mais cette possibilité
n'a pas été pleinement exploitée. Le soutien apporté par le programme du PNUD aurait pu
contribuer davantage aux résultats si des partenariats avec d’autres organisations avaient été
développés ou si on avait basé les interventions sur une analyse attentive du soutien continuel
apporté au gouvernement par les autres organisations. Le PNUD ne disposait pas de stratégie de
programme dans un contexte où 71 pourcent de la coopération au développement prend la forme
d’un soutien budgétaire. On a manqué d’interventions et de partenariats bien pensés visant à
pallier aux défaillances importantes du soutien budgétaire, un atout essentiel pour le
positionnement stratégique.
La participation des organisations non-gouvernementales et de la société civile n’a pas été
assurée dans le cadre des programmes appuyés par le PNUD. Cherchant à établir des
partenariats, le PNUD a largement ignoré la société civile ainsi que les organisations nongouvernementales et communautaires.
L’Ouganda dispose d’un nombre important d’organisations non-gouvernementales (ONG) et de
la société civile (OSC), et certaines sont capables de complémenter les efforts du gouvernement
dans les domaines du développement et de la reconstruction post-conflit. Dans sa réponse aux
priorités nationales, le PNUD n’a pas suffisamment développé de partenariats avec les ONG et
les OSC ni facilité leur participation au processus de développement. Des efforts limités ont été
consentis pour renforcer les capacités des ONG.
Les questions intersectorielles relevées dans les deux programmes-pays du PNUD sont
pertinentes dans le contexte de l’Ouganda et dans le cadre des stratégies de développement
national. Toutefois, tant lors de l’élaboration que de la mise en œuvre du programme, il y
eut une modeste intégration des questions intersectorielles à toutes les interventions. De
même, le programme a modestement contribué à soutenir le gouvernement dans ses efforts
d’intégration des questions intersectorielles.
Le Gouvernement de l’Ouganda a des politiques visant à soutenir l’intégration de l’égalité entre
hommes et femmes et à gérer le problème du VIH/SIDA dans la planification et la budgétisation
du développement. Bien que les contributions du PNUD pour renforcer les politiques du
gouvernement aient été importantes du point de vue des interventions individuelles, les résultats
escomptés ne furent que partiellement atteints. En matière de surveillance de la pauvreté et de
génération des rapports OMD, le soutien du PNUD ne s’est pas correctement aligné sur les
mécanismes gouvernementaux. Le programme est intervenu de manière limitée dans les
domaines de la réduction de la pauvreté et des moyens de subsistance durables en vue de réaliser
les OMD.
En tant que question intersectorielle, le critère de l’égalité entre les sexes n’a pas été planifié ni
mis en œuvre de manière efficace. Divers projets ont pris des mesures pour inclure les femmes
comme bénéficiaires, mais le programme a manqué de cadre systématique pour mener à bien une
analyse et déboucher sur une orientation susceptibles de faire évoluer les relations entre hommes
et femmes et d’évaluer l’état de ces relations. Concernant le VIH/SIDA et la politique
gouvernementale face à ce défi, le PNUD a apporté une importante contribution avec ses études
politiques. Néanmoins, l’intégration du VIH/SIDA comme question intersectorielle dans les
programmes du PNUD a été minimale. L’environnement et les effets du changement climatique
n’ont pas reçu l’attention qu’ils méritaient, ni comme domaine de programme ni comme question
intersectorielle et les rapports avec la réduction de la pauvreté et l’amélioration des moyens de
subsistance ont paru faibles, tant dans la conception que dans la mise en œuvre.
RECOMMANDATIONS
STRATÉGIE ET APPROCHE DU PROGRAMME
Les interventions du PNUD devraient soutenir l’élaboration et la coordination de politiques
dans les domaines du développement et du redressement post-conflit. Des efforts doivent
être entreprise pour assurer qu’une large partie du programme porte sur une approche
systématique des activités de soutien technique et de politiques en vue de leur mise en
œuvre.
Le PNUD devrait adopter une approche plus stratégique en développant des partenariats et en
identifiant des domaines de politique où son soutien pourrait complémenter les efforts de
développement en cours.
Compte tenu du fait que l’assistance des bailleurs de fonds en Ouganda est dans une grande
mesure réalisée sous forme de soutien budgétaire, le PNUD devrait développer une approche plus
stratégique à la fois en développant des partenariats et en identifiant des domaines de politique où
son soutien contribuera à faire progresser le développement. Misant sur des consultations et des
partenariats avec des organisations gouvernementales et d’autres organisations de développement,
le PNUD doit veiller à ce que le soutien apporté par le programme soit dirigé vers le
renforcement des capacités, les questions politiques et les causes en rapport avec les disparités
régionales en termes de pauvreté, de meilleure redevabiltié, de transparence dans la gouvernance
ainsi que de redressement post-conflit.
En établissant ces partenariats, le PNUD devrait s’efforcer de présenter suffisamment clairement,
tant au gouvernement qu’à la communauté des bailleurs de fonds, la nature du soutien qu’il peut
fournir en vue de complémenter le soutien budgétaire et les efforts des divers protagonistes. Le
programme-pays devrait clairement souligner ces éléments de programme.
Le PNUD devrait améliorer son soutien àla réalisation des OMD afin d'atténuer les
disparités régionales en matière de pauvreté. Le PNUD devrait s’engager davantage à
aborder les questions intersectorielles, en particulier les OMD, le VIH/SIDA et l’égalité
entre les sexes. Le PNUD devrait envisager la possibilité d'appuyer les rapports régionaux
sur les OMD.
L’Ouganda est bien place pour atteindre les cibles OMD dans la plupart des domaines, d’ici à
2015. Toutefois, les domaines tels que la santé des mères et les disparités régionales en matière de
pauvreté demeurent un défi de taille. Le PNUD doit continuer à soutenir la lutte contre la
pauvreté et la surveillance des OMD, mais des mesures appropriées devraient être prises pour
aligner ces efforts sur la surveillance de la pauvreté au plan national assurée par le Bureau du
Premier Ministre. Le PNUD devrait agir de manière proactive pour assurer une harmonisation
entre les cibles de développement national et les objectifs OMD dans les domaines où ces
derniers sont moins ambitieux que les premiers. Autre question connexe : gérer les disparités
entre régions en termes de pauvreté et de développement. Dans son programme futur, le PNUD
devrait accorder une attention particulière aux politiques et pratiques se rapportant à ces
domaines. Des efforts ont été accomplis dans le programme actuel pour soutenir les rapports
émis par les districts sur les OMD.
Compte tenu du grand nombre de districts en Ouganda, le PNUD devrait plutôt penser à soutenir
les rapports sur les OMD générés par les régions. Dans le prochain programme, le PNUD a
identifié, comme domaine de soutien au gouvernement, les politiques en faveur des pauvres pour
réaliser une croissance équitable. Cela comprend le renforcement des capacités pour la
planification basée sur les OMD. Le PNUD devrait assurer une bonne mise en œuvre de cette
dimension importante du soutien à la réduction de la pauvreté.
Le PNUD devrait s’engager davantage pour résoudre les questions intersectorielles, en particulier
le VIH/SIDA et l’égalité entre les sexes. Dans le prochain programme, le PNUD devrait prendre
des mesures adéquates pour assurer que l’analyse des rapports entre les sexes influence
l’élaboration et la mise en œuvre du programme, y compris le réexamen de certains plans de
programme déjà existants. La génération de rapports sur les OMD devrait être davantage
renforcée afin de produire une analyse par genre. D’autres vulnérabilités, telles qu’un conflit,
aggrave encore l’inégalité entre les sexes. Le PNUD devrait mettre particulièrement l'accent sur
l'égalité des rapports entre hommes et femmes en vue de la reconstruction et de la transition vers
le programme de redressement. Pour pouvoir maximiser les résultats dans ces domaines, le
PNUD devrait renforcer les partenariats avec les organisations ayant des intérêts similaires.
Des mesures devraient être prises en vue d’intégrer de manière systématique les problèmes liés au
VIH/SIDA dans les interventions prévues par le programme. Dans le programme-pays en cours,
le PNUD a appuyé une étude visant à encadrer la politique gouvernementale sur le VIH/SIDA.
Étant donné les augmentations dans le taux de prévalence du VIH/SIDA au cours des deux
dernières années, des efforts similaires devraient être poursuivis dans le programme suivant pour
faire avancer cette cause dans la région.
Vu l’importance des rapports entre environnement durable et réduction de la pauvreté, le
PNUD devrait prendre des mesures spécifiques pour intégrer environnement et adaptation
au changement climatique comme question intersectorielle dans de nombreuses
interventions, particulièrement dans les interventions visant à réduire la pauvreté et à gérer
les catastrophes.
Vu les défis auxquels la protection de l'environnement et l'adaptation au changement climatique
sont confrontés en Ouganda, le PNUD devrait faire des efforts additionnels afin de soutenir la
réduction des vulnérabilités face aux désastres provoqués par le changement climatique. Dans le
programme en cours, le soutien a été étendu à des initiatives de gestion des catastrophes, et
l’environnement a été inclus comme élément de la réduction de la pauvreté. Compte tenu qu’il
existe d’autres organisations travaillant sur les problèmes liés à l’environnement en Ouganda, le
PNUD devrait identifier les domaines où il peut complémenter les efforts en cours et encadrer les
pratiques et les politiques gouvernementales.
Pour contribuer valablement aux résultats du développement, le PNUD devrait adopter une
approche stratégique en employant ses ressources et réduire le nombre d’interventions. Le
PNUD devrait développer une stratégie de mobilisation de fonds pour soutenir les
programmes dans des domaines cruciaux. Cette stratégie devrait comprendre des domaines
dans lesquels le PNUD s’engagerait à long terme.
Au lieu de réagir aux besoins des donnateurs, le PNUD devrait mettre en avant un plan d’action
clair, couvrant une période minimale de cinq ans, dans des domaines clé d’intervention du
programme. Pendant la période d’évaluation, le PNUD a mené un projet de programme pour la
gouvernance et le soutien du secteur privé. Il s’agit d’un pas dans la bonne direction, et des
mesures additionnelles devraient être prises afin de préparer des documents de stratégie pour ces
domaines de programme. En termes de gouvernance, le PNUD a identifié la fourniture de service
à l'échelon local comme un domaine d’intervention possible. Parmi les autres domaines dans
lesquels le PNUD serait capable de renforcer la gouvernance, on compte l’amélioration de la
transparence et les mécanismes de redevabilité.
Le PNUD devrait revoir la stratégie de programme pour le Nord de l’Ouganda et accorder une
attention particulière à l’encadrement de la politique gouvernementale concernant l’intégration
des priorités de développement du Nord de l’Ouganda dans la stratégie de développement
national. Le PNUD devrait se concentrer sur des régions situées au Nord de l’Ouganda, où le
soutien serait plus efficace et complémenterait les efforts en cours.
Le PNUD devrait réduire le nombre de petites interventions qui n’ont pas d’incidence réelle en
termes de contribution aux résultats du développement. À la place, il devrait se concentrer sur un
nombre réduit d’interventions et sur une période de temps plus longue, ce qui améliorerait les
résultats de développement. Le PNUD devrait évaluer l’endroit où ses efforts peuvent avoir le
plus grand effet et où les capacités collectives peuvent être mobilisées, puis aligner ses activités
en conséquence.
Le PNUD devrait continuer à défendre et promouvoir les initiatives de renforcement de la paix
ainsi que les interventions en rapport avec la sécurité des personnes. Ces initiatives devraient
comprendre le soutien au déminage et à la collecte et destruction des armes légères et de petit
calibre. Conformément au Plan de paix, de redressement et de développement établi pour le Nord
de l’Ouganda, le PNUD devrait soutenir les priorités nationales en défendant de manière
proactive et rn encadrant les mécanismes de coordination locale dans les quatre régions du Nord
préalablement identifiées.
Le PNUD ne devrait plus travailler sur des projets pilotes spécifiques à des interventions
particulières. L’approche par projet pilote ne devrait être employée que pour des
approches intégrées au niveau du district et avec des interventions qui à la fois se renforcent
mutuellement dans plusieurs domaines de pratiques et sont liées entre elles par des objectifs
communs mesurables.
Cela permettra à ce que les interventions restent concentrées et propices à la création de résultats
intéressants. En outre, cela évitera de déboucher sur une dispersion des ressources le long de
lignes programmatiques non définies, sans contribution mesurable aux OMD ou aux priorités de
développement.
Une concentration sur les districts comme point d’entrée des programmes permettra au PNUD de
réaliser les lignes de base participatives initiales et de discuter les résultats attendus avec les
protagonistes, afin qu’un plan de surveillance et d’évaluation des districts puisse refléter le
processus participatif.
Le PNUD devrait clarifier ce que signifie renforcement des capacités et définir les
paramètres de soutien. Il devrait y avoir un cadre clair pour la mise en œuvre et la
surveillance des activités de renforcement des capacités.
Un domaine fondamental du soutien du PNUD porte sur le renforcement des capacités des
institutions nationales. En ce qui concerne les interventions de renforcement des capacités, le
PNUD devait concevoir des paramètres et des délais clairs et les intégrer dans les stratégies de
programmes pour chacun des domaines. Bien qu’il doive y avoir une surveillance périodique du
progrès des interventions, le PNUD devrait également entreprendre des démarches suffisantes
pour s’assurer que tous les protagonistes concernés adoptent la même interprétation de ces
stratégies.
Le PNUD a mis en œuvre les programmes de manière consistante en passant toujours par le
gouvernement, ce qui est essentiel pour le renforcement des capacités nationales. En ce qui
concerne la mise en œuvre des programmes de développement, des efforts supplémentaires
devraient être réalisés afin de renforcer les mécanismes administratifs et financiers des partenaires
gouvernementaux.
Le PNUD devrait définir le rôle qu’il peut jouer en matière de coordination et s’engager de
manière plus systématique dans
divers mécanismes de coordination au plan national.
Le PNUD devrait adopter une approche plus proactive dans ses contacts avec les groupes de
travail de secteur et les mécanismes de coordination impliqués dans le développement du Nord de
l’Ouganda, la gouvernance, la réduction de la pauvreté et le soutien du secteur privé. Il existe
plusieurs groupes de travail de Plan d’action pour l’éradication de la pauvreté / Stratégie de
développement national, outre les groupes de secteur et les mécanismes de coordination des
bailleurs de fonds. Le PNUD devrait participer plus vigoureusement dans les domaines qui sont
pertinents à son calendrier de programme et partout où il est bien placé pour contribuer, du point
de vue opérationnel. Il faudrait réaliser plus d’efforts pour appuyer les études sur les politiques et
la recherche dans les domaines du développement qui sont importants pour le PNUD. Des
ressources suffisantes devraient être allouées pour ces activités, et le PNUD devrait assurer que
leurs cadres participent aux réunions de coordination.
Le PNUD devrait adopter une approche plus proactive dans sa défense des aspects humains
du développement que sont la croissance et la réduction de la pauvreté. Le PNUD devrait
renforcer son soutien constant à des outils de défense, tels que les Rapports sur le
développement humain, y compris les démarches en vue de soutenir les Rapports régionaux
sur le développement humain dans le cadre du prochain programme.
L’Ouganda a enregistré des statistiques positives dans les domaines de la pauvreté et du
développement social. Pour pouvoir présenter des rétroactions effectives aux preneurs de
décision, le PNUD devrait fournir des informations plus structurées sur des problèmes importants
du développement, étant donné que le PNUD n'a pas encore identifié ni comblé des défaillances
stratégiques dans ce domaine. Les Rapports nationaux sur le développement humain sont un outil
de défense très utile, parce qu’ils fournissent des perspectives alternatives sur des problèmes de
développement clés, orientent les processus de développement et de transition et complémentent
l’analyse des secteurs de la pauvreté et du développement social. Il est recommandé que le PNUD
soutienne un Rapport sur le développement humain portant sur les liens entre reconstruction postconflit, stratégies de développement national et problèmes liés aux rapports entre hommes et
femmes dans le cadre du développement. Pour être utiles aux protagonistes du développement,
les rapports devraient être de grande qualité et crédibles.
Le PNUD devrait explorer de manière proactive la possibilité de soutenir les Rapports sur le
développement humain, ce qui complémentera l’analyse des secteurs de la pauvreté et du
développement social. Cela fournira également l’occasion d’aborder certains des problèmes de
développement humain spécifiques à la région.
Le PNUD devrait renforcer ses partenariats avec les ONG et les OSC pour participer au
développement et assumer un rôle plus militant et proactif. L’organisation devrait appuyer
des mesures destinées à faciliter les contacts entre le gouvernement, le secteur privé et les
ONG pour résoudre les problèmes de la période post-conflit et de développement.
Le processus du mécanisme africain de révision par les pairs a démontré que la société civile peut
jouer un rôle important dans l’encadrement de la planification du développement. Le PNUD
devrait jouer un rôle d’encadrement pour approfondir encore davantage le rôle des ONG et des
OSC dans le cadre de la planification du développement. Chaque fois que cela est possible, le
PNUD devrait renforcer les capacités des ONG et des OSC pour qu’ils puissent jouer un rôle
efficace dans les processus de développement. Une stratégie claire devrait également être
formulée pour travailler avec les ONG afin de renforcer leur redevabilité vis-à-vis du
gouvernement.
ADMINISTRATION DES PROGRAMMES
Le PNUD devrait renforcer sa présence à l’échelon local. Les capacités des bureaux de
régions devraient être encore renforcées et rendues plus autonomes afin d’assurer que les
interventions jouent un rôle efficace dans la mise en œuvre des programmes.
Le renforcement de l’efficacité du programme – particulièrement dans le soutien des
interventions au Nord de l’Ouganda – et le renforcement de la fourniture de services au niveau
local requièrent des bureaux de région très fonctionnels. Le PNUD devrait prendre suffisamment
de mesures pour améliorer la capacité en personnel des bureaux de région et assurer que les
bureaux aient suffisamment de marge pour jouer un véritable rôle dans la mise en œuvre des
interventions de programmes. Les bureaux sur le terrain devraient également renforcer les
rapports entre les protagonistes gouvernementaux et non-gouvernementaux dans le cadre des
interventions en faveur du développement. Le personnel des bureaux sur le terrain devraient être
compétents pour gérer les problèmes de gouvernance et de réduction de la pauvreté, afin que le
bureau puisse servir de bureau du PNUD plutôt que se limiter à la prévention de conflits et aux
problèmes de redressement.
Le PNUD devrait renforcer davantage la concentration du programme du pays sur les
résultats. Cela devrait comprendre un solide système de gestion des programmes ainsi
qu’un cadre de surveillance et d’évaluation, et il faudrait privilégier plus encore l'utilisation
du système de gestion basée sur les résultats.
Pour améliorer sa contribution aux résultats de développement, le PNUD devrait prendre des
mesures urgentes afin de renforcer les outils et les systèmes de génération de rapports de
programmes. La gestion basée sur les résultats doit être renforcée, et au cours du prochain
programme, le PNUD devrait inclure une surveillance systématique des indicateurs de résultats.
Les informations de base devraient être préparées pour tous les résultats et les issues. Le PNUD
devrait renforcer l’analyse des rapports entre hommes et femmes ainsi que les données présentées
par sexe pour toutes les interventions. Des ressources humaines et financières appropriées
devraient être allouées pour la surveillance et l’évaluation du programme.