Changer le temps
Transcription
Changer le temps
Récris le texte suivant au présent : Récris le texte suivant au présent : Félix, qui était maçon, ne rentrait pas avant le soir ; mais, en son absence, sa maison était gardée par un chien immense, qui bondissait vers les passants en s'étranglant au bout d'une chaîne dont l'épaisseur était fort heureusement proportionnée à la férocité de l'animal. Félix, qui était maçon, ne rentrait pas avant le soir ; mais, en son absence, sa maison était gardée par un chien immense, qui bondissait vers les passants en s'étranglant au bout d'une chaîne dont l'épaisseur était fort heureusement proportionnée à la férocité de l'animal. Sans la moindre hésitation apparente, je m'avançai vers le fauve. Sans la moindre hésitation apparente, je m'avançai vers le fauve. Ma vue sembla surexciter l'animal. Je m'arrêtai prudemment au bord du demi-cercle qu'avaient tracé ses allées et venues. Du fond de la niche, il bondit, mais d'un élan si prodigieux que la boucle du collier céda... Ma vue sembla surexciter l'animal. Je m'arrêtai prudemment au bord du demi-cercle qu'avaient tracé ses allées et venues. Du fond de la niche, il bondit, mais d'un élan si prodigieux que la boucle du collier céda... J'esquissai un bond en arrière : trop tard ! Les longues pattes agrippèrent mes épaules, je vis briller quatre canines. De toutes mes forces, je repoussai le lourd poitrail, mais une langue douce me lécha furieusement le visage, tandis que la bête féroce poussait de longs gémissements. J'esquissai un bond en arrière : trop tard ! Les longues pattes agrippèrent mes épaules, je vis briller quatre canines. De toutes mes forces, je repoussai le lourd poitrail, mais une langue douce me lécha furieusement le visage, tandis que la bête féroce poussait de longs gémissements. Le chien s'aplatit ensuite à mes pieds pour lécher mes mollets en pleurant de joie. J'eus toutes les peines du monde à m'en débarrasser, car il rampait sur mes pas... Le chien s'aplatit ensuite à mes pieds pour lécher mes mollets en pleurant de joie. J'eus toutes les peines du monde à m'en débarrasser, car il rampait sur mes pas... Marcel Pagnol, Le château de ma mère Marcel Pagnol, Le château de ma mère