Historique de la Concorde

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Historique de la Concorde
Historique de la Concorde
Fondé en 1863 pour animer les cultes et manifestations villageoises, le chœur d’hommes la
Concorde de Vufflens-Chigny fête aujourd’hui ses 150 ans. Elle compte dans ses rangs les 5e
et 6e générations des mêmes familles de chanteurs.
Pendant cette longue période la Concorde n’a cessé qu’à trois occasions son activité : nombre
de membres insuffisants et deux guerres mondiales.
Les chanteurs (membres actifs, passifs et honoraires) ont évolué entre 20 et 55 au gré des
années.
Quant aux divers présidents on peut en nommer un certain nombre : Louis Bregand, Auguste
Vuffray, Constant Vuffray, Henri Vuffray, Léon Vuffray, Marius Duruz, Ernest Duruz,
Rodolphe Blaser, Pierre Vuffray, Louis Vuffray, Daniel Imhof, Ronald Vuffray, Bernard
Spassou, Michel Perey, Jacques-André Tinguely, Serge Hugi.
Parmi les directeurs, on peut citer Adrien Delessert, M. Duperret, MM. Barblan, MM. Sordet
et Coulon, Claude Gonthier, Roger Clément, Pierre Cavin, Pierre Chollet, Valdy Lagnel,
André Pache, Michel Landenbergue, Olivier Chabloz, Ambroise Tissot, Suzy Borel (1ère
dame), Jean-François Vaney, Guy Raffali, Fabienne Siegwart et Luisa Florez.
En 1884 est inauguré un 1er drapeau, qui sera remplacé par l’actuel le 5 mai 1963, lors de la
fête du centenaire.
Aux répétitions le retardataire devait payer une amende de Fr. 0.20. Pour l’éclairage, il fallait
apporter le pétrole et pour se chauffer une brassée de bois.
De 1891 à 1901 nous avons fait partie de la société cantonale des chanteurs vaudois, obtenant
en 1891 à Yverdon un 8e rang, en 1895 à Lausanne un 5e en lecture à vue et un 6e en
exécution. Lors de la fête de Nyon en 1898 nous nous classons 2e avec deux couronnes de
laurier. Cette année là, encore, nous chantons les Nos 12 & 13 du recueil Hössli « Le
dimanche matin » et « Là-bas, là-bas ».
A titre informatif, l’entrée au concert est de Fr. 1.- (Fr. 0.50 pour les porteurs d’insigne) et les
bouteilles de vin ; Dézaley Fr. 2.-, La Côte de 1895 Fr. 1.30, de 1897 Fr. 0.80 et le rouge de
Crans de 1896 Fr. 1.-. La bière coûte Fr. 0.50 la bouteille.
En 1904 le président Auguste Vuffray rappelle: « Le but est de cultiver le noble art du chant
parmi nous; le chant met dans nos cœurs la joie et le bonheur. Quel plaisir pour nous d’être
unis et de chanter ensemble les beautés de la nature, la patrie et la liberté ». C’est l’occasion
d’organiser un concert avec la Fanfare des cheminots de Morges.
En 1906 est notamment organisée une course de 2 jours aux Rochers de Naye, en bateau et
train avec ce commentaire: « nous, jeunes alpinistes inexpérimentés, nous n’avons pas su
choisir un jour favorable pour visiter ces magnifiques Rochers et quand nous sommes arrivés
au sommet, ils nous sont apparus voilés d’épais brouillard et recouverts de leur blanc manteau
de neige ».
En 1933 le président déclare: « puisse notre société reprendre de l’essor; la seule récréation
que nous ayons à notre portée, la plus noble et adaptée à nos moyens de populations
campagnarde ».
En 1937 1ère participation à un Giron de la Morges à Yens
En 1963 inauguration du nouveau drapeau, grande fête à la salle villageoise, cortège dans le
village jusqu’à la ferme du président Pierre Vuffray et bal.
Giron de la Morges 1964
1977, voit l’organisation des Réjouissances au Château, avec création d’une pièce originale
historique « le Serf ». Qu’en dit la Presse: « Un cadre majestueux, des costumes colorés, un
texte plaisant en français médiéval de Gilbert Folly, une remarquable interprétation, qui
souligne une musique de qualité…, tels sont les éléments conjugués, qui, assortis de
l’enthousiasme de toute une population, expliquent le succès total de ces Réjouissances ».
1985, 2ème Réjouissances où quelque 150 participants jouent « Pintadeau », spectacle écrit
par Roland Guignard, sur une musique d’André Pache. Spectacle en plein air joué dans les
cours de la ferme et du Château.
1979 et 1998 nous permettent d’inaugurer de nouveaux costumes avec gilet
Michel Guignard, mars 2013