Finance personnelle :

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Finance personnelle :
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Équipe Duhaime/Bulletin 3
Février 2010
Dans cette édition
1
Date importante impôt 2009
2
Information taux courant
3
REER/FERR aide mémoire
4
1. Date fixés par les gouvernements pour l`envoi des feuillets
fiscaux pour vos impôts 2009 :
2010
T5
L’inquiétant marché
Relevé 3
NR4
T5013
Relevé 15
T3A
Relevé 16
obligataire.
5
Finance personnelle :
Le point sur les marchés
Février 2010
Agence du revenu du Canada
Revenu Québec
Agence du revenu du Canada
Agence du revenu du Canada
Revenu Québec
Agence du revenu du Canada
Revenu Québec
1er mars
1er mars
31 mars
31 mars
31 mars
31 mars
31 mars
2. Information taux courant
Certificats de dépôt 2 mars 2010 à titre indicatif
Taux annuel
Home trust
Banque Scotia
L’équipe Duhaime
343, rue Preston
Bureau 300
Ottawa (Ontario) K1S 1N4
Tél. : 1 888 572-7735
Téléc. : (613) 788-8078
www.RichardsonGMP.com
Serge Duhaime
Premier vice-président
Conseiller en placement
Tél. : (613) 788-8020
David Plamondon
Conseiller en placement
Tél. : (613) 788-8022
Marie-France Pouliot
Adjointe
Tél. : (613) 788-8021
1 an
1,00 %
0,80 %
3 ans
2,30 %
2,4 %
5 ans
3,05 %
3,20 %
Obligation provinciale et de sociétés à titre indicatif
Obligation
Échéance
Rendement
Québec
1 décembre 2019
4,10 %
Ontario
2 Juin 2010
4,14 %
Telus
4 décembre 2019
4,91 %
3. Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) - Régime
enregistré de revenu de retraite (FERR) - Planification de la
retraite
CHANGEMENTS APPORTÉS EN 2010
Perte de valeur dans un REER/FERR après le décès – Le représentant légal
d’une succession peut désormais demander une déduction fiscale sur la
déclaration de revenus finale du défunt s’il peut démontrer que le REER non
échu ou le FERR du défunt a perdu de la valeur entre la date du décès et la date
de la distribution finale de la succession. Ceci s’applique uniquement au
paiement final effectué après 2008.
Résident canadien travaillant aux États-Unis – Beaucoup de clients qui résident
au Canada et travaillent aux États-Unis participent à un régime de retraite
admissible aux États-Unis. Or, ces clients peuvent désormais déduire leurs
cotisations à ce régime dans leur déclaration de revenus au Canada. Certaines
conditions et limites s’appliquent.
Vous trouverez d’autres détails sur ces deux sujets sur le site Web de l’ARC et
dans la publication intitulée « T4040 – REER et autres régimes enregistrés pour
la retraite ». Vous pouvez accéder à cette publication à l’adresse suivante :
http://www.cra-arc.gc.ca/F/pub/tg/t4040/t4040-f.html
Équipe Duhaime
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PROFITEZ DES PLAFONDS DE COTISATION PLUS ÉLEVÉS TOUCHANT LES RÉGIMES D’ÉPARGNE
Les plafonds de cotisation aux régimes d’épargne ont été relevés dans le budget fédéral de 2005. Assurez-vous de
revoir le montant des cotisations versées jusqu’ici et de profiter de ces changements.
Les plafonds de cotisation sont les suivants :
2009
22 000
2010
indexé
2011
RPA à cotisations déterminées
REER
21 000
22 000
indexé
2 444
indexé
RPA à prestations déterminées
(prestations maximales par
année de service)
DÉTERMINEZ VOTRE PLAFOND DE COTISATION
Pour déterminer votre plafond de cotisation personnel, il est suggéré de consulter votre avis de cotisation le plus
récent, qui vous a été retourné par l’ARC avec votre dernière déclaration de revenus. Si, pour une raison ou une
autre, vous n’arrivez pas à mettre la main sur votre avis de cotisation, vous pouvez obtenir l’information dont vous
avez besoin en composant le numéro du Système électronique de renseignements par téléphone (S.E.R.T.) :
1 800 267-6999.
Conseil : Pour obtenir des renseignements, vous devrez fournir votre numéro d’assurance sociale, votre mois et
votre année de naissance et le montant de revenu total déclaré à la ligne 150 de votre plus récente déclaration de
revenus.
L’OUTIL EN LIGNE DE L’ARC : UNE MINE DE RENSEIGNEMENTS
L’ARC a aussi lancé un service encore plus complet, qui donne accès à de l’information sur les dossiers d’impôt sur
le revenu au moyen d’une application Web appelée Mon dossier. Réservé aux particuliers et interdit aux tiers, ce
service fournit une mine de renseignements sur l’état de votre impôt personnel.
Avec l’application Mon dossier, vous pouvez obtenir de l’information sur les sujets suivants :
ƒ
remboursement d’impôt et solde dû
ƒ
REER, Régime d’accession à la propriété et Régime d’encouragement à l’éducation permanente
ƒ
déclarations de revenu et de prestations
ƒ
cotisation fiscale pour l’année courante
ƒ
solde du compte et paiements faits sur production
ƒ
acomptes provisionnels
ƒ
relevé de compte détaillé
ƒ
paiements au titre de la prestation fiscale canadienne pour enfants (y compris les programmes
provinciaux et territoriaux semblables)
ƒ
paiements au titre du crédit pour la TPS/TVH (y compris les programmes provinciaux semblables)
ƒ
adresses et numéros de téléphone
Conseil : Pour accéder au service Mon dossier, vous devez vous enregistrer pour obtenir un epass du
Gouvernement du Canada. L’activation de votre epass pouvant prendre quelques jours, nous vous suggérons de
commencer le processus le plus tôt possible.
Pour en savoir plus ou pour vous inscrire au service Mon dossier, visitez le site Web de l’ARC à l’adresse suivante :
http://www.cra-arc.gc.ca/esrvc-srvce/tx/ndvdls/myccnt/menu-fra.html
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Équipe Duhaime
STRATÉGIES REER
Utilisation du REER après 71 ans
En vertu des règles fiscales canadiennes, vous devez convertir votre REER en une option de revenu au plus tard
le 31 décembre de l’année où vous atteignez 71 ans. Si vous ne le faites pas, le régime sera désenregistré et sa
valeur totale sera ajoutée à votre revenu imposable cette année-là. Bien que vous ne puissiez échapper à cette
règle, il existe plusieurs stratégies de planification.
Vous avez eu 71 ans? Il est encore temps de cotiser ou d’optimiser vos cotisations
Dans un premier temps, vous devez vérifier si vous avez utilisé tous vos droits de cotisation au REER avant la fin
de l’année marquant votre 71e anniversaire de naissance. Malgré l’obligation de convertir le REER en revenu, rien
ne vous empêche d’optimiser vos cotisations cette année-là et de vous prévaloir des droits de cotisation inutilisés
des années antérieures. Vous devez toutefois savoir que ces cotisations doivent être effectuées avant la fin de
l’année civile où vous atteignez 71 ans. Il ne vous est plus possible en effet d’effectuer des cotisations dans les 60
premiers jours de l’année suivante une fois que vous avez atteint 71 ans. Il est important également de ne pas trop
attendre pour effectuer votre cotisation afin d’avoir le temps de la convertir en revenu de retraite. Par excès de
prudence, nous vous recommandons d’effectuer votre cotisation au plus tard à la fin du mois de novembre pour
pouvoir régler toutes vos opérations, incluant la conversion du régime en revenu de retraite, avant la fin de
l’année.
Le relèvement de 69 à 71 ans de l’âge de conversion du REER adopté dans le budget fédéral 2007 a créé de
nouvelles possibilités d’économies d’impôt. Si vous avez 70 ou 71 ans et que vous avez des droits de cotisation
au REER inutilisés en raison d’un report prospectif qui reste inutilisé à l’âge de 69 ans ou d’un revenu gagné
supplémentaire courant (comme un revenu d’emploi ou de location), vous pouvez constituer un nouveau REER
cette année pour mettre les cotisations à l’abri de l’impôt et bénéficier d’une déduction fiscale sur la déclaration de
revenus de l’année courante ou d’une année subséquente.
Dans un deuxième temps, vous devez déterminer si vous pouvez continuer de cotiser à un REER et de bénéficier
de déductions après l’âge de 71 ans dans le cas où vous continuez d’avoir un revenu gagné.
Conseil : Le revenu gagné inclut les revenus d’emploi, les revenus d’entreprise, les revenus de location et
diverses autres sources de revenus dont les pensions alimentaires imposables. Il exclut les prestations de retraite,
les prestations au titre du Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec (RPC/RRQ) ou de la
Sécurité de la vieillesse (SV), les prestations d’assurance-emploi (AE), les montants reçus de régimes enregistrés
et les revenus de placement ou les gains en capital imposables.
Si vous prévoyez avoir un revenu gagné et accumuler des droits de cotisation, voici deux stratégies de
planification à considérer après 71 ans :
1. Si vous avez un conjoint ou un conjoint de fait (incluant un conjoint de même sexe), qui est âgé de moins de
71 ans, vous pouvez continuer de cotiser au REER de cette personne, qui deviendra alors un REER de
conjoint. C’est votre conjoint qui aura la pleine propriété des actifs, mais c’est vous, à titre de cotisant, qui
pourrez déduire la cotisation de votre autre revenu.
2. La deuxième stratégie est un peu plus compliquée. Si vous n’avez pas de conjoint ou de conjoint de fait âgé
de moins de 71 ans et que vous voulez optimiser vos actifs enregistrés, vous pouvez utiliser la stratégie
suivante, qui repose sur les règles de cotisation excédentaire et le moment où les cotisations sont effectuées.
Tel que mentionné, cette stratégie est un peu compliquée et la meilleure façon de l’illustrer est d’utiliser un
exemple :
Équipe Duhaime
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M. A. a eu 71 ans en 2009 et il souhaite optimiser ses actifs enregistrés. M. A a utilisé tous ses droits de cotisation
accumulés (incluant sa cotisation excédentaire admissible de 2 000 $) et il n’a pas de conjoint ou de conjoint de fait
âgé de moins de 71 ans. M. A. a un revenu gagné supérieur à 122 222 $ pour 2009 et ses droits de cotisation pour
l’année d’imposition 2010 sont donc de 22 000 $. Comme il a eu 71 ans en 2009, il n’est pas autorisé à cotiser en
2010. M. A. décide de verser une cotisation supplémentaire de 22 000 $ dans son propre REER en décembre 2009. Il
se retrouve alors avec une cotisation excédentaire de 22 000 $ sur laquelle il devra payer une pénalité de 1 % par
mois. Pour le mois de décembre 2009, la pénalité fiscale est de 220 $. Le 1er janvier 2010, M. A se voit
automatiquement attribuer des droits de cotisation de 22 000 $ sur son revenu gagné en 2009, ce qui élimine la
cotisation excédentaire et toute autre pénalité fiscale. M. A pourra déduire le montant de 22 000 $ de son revenu au
moment de produire sa déclaration pour 2010.
M. A. pourrait aussi choisir de bénéficier de son économie d’impôt plus tôt en remplissant le formulaire de l’ARC
« T1213 – Demande de réduire des retenues d’impôt à la source ».
L’avantage résultant de cette cotisation s’établit comme suit :
Cotisation de
22 000 $
Économie d’impôt de
10 120 $ (taux d’imposition marginal de 46 %)
Pénalité fiscale de
Avantage net de
220 $
9 900 $
En plus de la croissance capitalisée à l’abri de l’impôt sur le montant de 21 000 $ jusqu’au moment du retrait.
Cette stratégie peut être prolongée en versant des cotisations excédentaires pour plus qu’une année (p. ex. en
effectuant des cotisations pour 2010, 2011, etc.), mais il y a alors des risques, qui sont de deux ordres.
Premièrement, le contribuable peut décéder ou simplement ne plus être en mesure d’exercer ses fonctions, de sorte
qu’il n’aurait plus de revenu gagné en 2010 et au cours des années subséquentes. En pareil cas, il n’accumule pas
de droits de cotisation et n’a pas droit à une déduction fiscale. De plus, le contribuable devra payer la pénalité fiscale
de 1 % chaque mois jusqu’à ce que des droits de cotisation lui soient attribués en janvier de chaque année, de telle
sorte que l’avantage net de cette stratégie diminuera à chaque mois. Deuxièmement, l’ARC se réserve le droit de
refuser les retraits libres d’impôt de cotisations excédentaires si le contribuable ne pouvait raisonnablement s’attendre
à ce que sa cotisation soit déductible l’année où elle a été versée ou l’année suivante. Il est donc recommandé de
limiter cette stratégie à une seule année afin de réduire les risques.
AUTRES STRATÉGIES REER
Bénéficiaire handicapé
Un parent d’un enfant handicapé peut nommer une fiducie à titre de bénéficiaire du produit d’un REER au décès du
titulaire du régime, tout en profitant du transfert libre d’impôt. Il est important de réaliser qu’il est possible d’établir un
plan successoral approprié qui utilise le transfert libre d’impôt des actifs enregistrés aux enfants à charge d’âge adulte
généralement sans risque de devoir renoncer aux prestations gouvernementales ou au soutien de l’État.
Droits de cotisation au REER inutilisés au décès
Lorsque le titulaire du régime décède, il n’est pas possible de cotiser au REER du défunt. Toutefois, si le défunt a un
conjoint ou un conjoint de fait âgé de moins de 71 ans, qui lui survit, une cotisation à un REER de conjoint peut être
effectuée dans la mesure où le défunt avait des droits de cotisation suffisants avant son décès. Le représentant
successoral doit cotiser dans les 60 jours suivant la fin de l’année où le titulaire du régime est décédé. Cette
cotisation pourra ensuite être déduite dans la dernière déclaration de revenus du défunt. Notez toutefois qu’aucun
droit de cotisation au REER supplémentaire n’est accumulé pour le revenu gagné l’année du décès.
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Équipe Duhaime
Pertes en capital sur le transfert d’actifs dans un REER
Une dernière stratégie à considérer est la possibilité de transférer un titre dans un REER. Lorsqu’un titre non
enregistré est transféré dans un REER, on considère qu’il y a eu disposition. Si l’opération se solde par un gain, un
gain en capital imposable est réalisé. Par contre, si l’opération entraîne une perte, celle-ci ne sera pas reconnue à
des fins fiscales et la perte en capital sera réputée nulle aux fins de l’impôt, vous obligeant ainsi à renoncer à toute
compensation potentielle d’un gain en capital imposable. Par conséquent, si vous avez subi des pertes sur des
titres non enregistrés, vous n’avez pas avantage à transférer ces titres dans un REER. Vous devriez
plutôt les vendre, réaliser la perte, puis cotiser le montant dans un REER.
Guide « REER et autres régimes enregistrés pour la retraite »
L’ARC a publié un guide général sur les différents types de régimes enregistrés intitulé « REER et autres régimes
enregistrés pour la retraite » que vous pouvez obtenir à l’adresse suivante :
http://www.cra-arc.gc.ca/F/pub/tg/t4040/
Ce guide peut être aussi utilisé pour le calcul des limites de déductions pour votre REER 2010.
Résumé
Les REER sont devenus tellement courants que nous oublions parfois les possibilités de planification qui y sont
associées. Nous devrions tous prendre le temps de revoir nos REER afin de vérifier si nous en avons bien exploité
toutes les possibilités.
L’inquiétant marché obligataire
Michel Girard La Presse
Publié le 06 février 2010
Ça s’annonce mal pour le marché obligataire. Pour une rare fois, un grand nombre d’investisseurs institutionnels et de
stratèges de maisons de courtage s’attendent à une contre-performance de la part du marché des obligations
négociables. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien suivant :
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/dossiers/reer-2010/201002/05/01-946738-linquietant-marche-obligataire.php
Équipe Duhaime
PAGE 6
La volatilité reprend, mais nous restons sur la bonne voie
David Andrews, CFA, Directeur, Gestion de placements et Recherche
janv-2010
déc-2009
nov-2009
oct-2009
sept-2009
août-2009
juil-2009
juin-2009
mai-2009
avr-2009
mars-2009
janv-2009
févr-2009
VIX
S&P 500
Les marchés boursiers du monde ont commencé
la première semaine de 2010 en poursuivant sur La volatilité a refait surface
la lancée positive de la fin de 2009, où les
1 200
60
rendements, particulièrement dans les secteurs
des matériaux et des services financiers, étaient
1 100
50
solides. Mais depuis, trois motifs d’appréhension
ont causé leur ralentissement : la Chine qui
1 000
40
essaie de freiner son économie en limitant le
crédit bancaire, Washington qui propose une
900
30
réglementation importante pour les banques
américaines et l’Europe qui suscite des craintes
800
20
pour la dette et le déficit au Portugal, en Irlande,
S&P 500 (g)
700
10
en Grèce et en Espagne. Le mois de janvier s’est
Indice VIX (d)
terminé sur une correction boursière de 5 % au
600
0
Canada alors que les investisseurs craignaient
que les plans chinois n’enrayent la reprise
mondiale et donc la demande d’énergie et de
matériaux. Les actions américaines ont chuté,
Source : Bloomberg
mais le recul était moins douloureux pour les
investisseurs canadiens qui ne s’étaient pas
couverts puisque le dollar US a beaucoup augmenté au cours du mois. La volatilité sur le marché boursier a atteint
des niveaux inégalés depuis octobre 2009. Les prévisionnistes baissiers ont donné sérieusement de la voix quand le
parti Démocrate, qui a perdu le siège du Massachusetts au Sénat, a retourné son humeur interventionniste contre les
banques américaines, en proposant de limiter leur taille et leurs fonctions. Nous croyons qu’on peut encore s’attendre
à des pressions à la vente à court terme puisque les investisseurs voudront des preuves plus tangibles de la
durabilité de la reprise économique mondiale avant de s’aventurer de nouveau dans les catégories d’actifs plus
risquées comme les actions et les marchandises. Nous ne vendrions pas nos actions pour le moment. Nous
demeurons positifs à leur égard puisque, à la fois la liquidité et les indicateurs clés de croissance et d’élan
économique restent en place. Les grands marchés boursiers ont enregistré des gains impressionnants depuis leur
creux en mars of 2009 – 60 % à 70 % sur les marchés développés et au-delà de 100 % sur les marchés émergents.
Les corrections, comme celles que nous
traversons, sont désagréables et passagères, Étendue du marché S&P/TSX : Pourcentage d’actions et
mais saines pour les placements à long terme en rendements
actions.
100 %
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
1990
1989
1988
1987
1986
1985
90 %
Pour mettre les choses en perspective, la reprise
80 %
de mars 2009 à ce jour n’a encore pas subi de
70 %
correction importante. Nous croyons que
60 %
l’évolution actuelle des marchés n’est pas
50 %
dissemblable de celle qui a suivi les creux de
40 %
2003. À l’époque, la remonté du marché avait
30 %
duré près d’un an avant de subir, au printemps de
20 %
2004, une correction qui continua pendant
quelques mois. On craignait alors que la politique
10 %
monétaire (hausse des taux) ne fit dérailler une
0%
reprise fragile. Devenu de plus en plus clair que
l’économie n’allait pas replonger ou stagner, les
Source : Bloomberg
investisseurs ont de nouveau jeté leur dévolu sur
les actions qui ont grimpé vers de nouveaux
sommets. Cette évolution est normale à la sortie d’une récession. Les marchés boursiers ont rebondi l’an dernier,
portés par les espoirs de reprise de la demande et d’augmentation des bénéfices cette année. Les investisseurs
craignent maintenant que la demande finale ne soit faible ou ne se matérialise pas, ce qui est normal. L’amélioration
des tendances de la production industrielle, de l’immobilier résidentiel et de la consommation personnelle dure depuis
quelques mois déjà. L’objectif est de voir le momentum reprendre sa hausse et, éventuellement, voir le taux de
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Équipe Duhaime
chômage baisser. En attendant que les investisseurs soient convaincus que le cycle actuel n’est pas si différent des
cycles passés, ce tiraillement continuera d’entretenir la menace d’une correction.
La bonne nouvelle est que les indicateurs clés que nous suivons sont encore intacts. Nous estimons qu’il est trop tôt
pour vendre des actions. Une courbe de taux abrupte et des taux d’intérêt faibles, la dynamique des bénéfices des
sociétés, les écarts de taux d’intérêt faibles et une tendance positive des indicateurs économiques avancés sont
autant d’indices favorables de croissance.
En 2009, il importait plus d’investir la totalité du capital à placer que de se montrer sélectif dans le choix des actions.
Le rebond après le creux de mars poussait pratiquement toutes les actions à la hausse, sans égard à leurs qualités
intrinsèques. La proportion de titres du marché en hausse en témoigne. L’an dernier, elle atteignait 90 % ce qui veut
dire que 9 actions sur 10 ont rapporté de bons résultats. Cela tranche avec l’année précédente où cette proportion
était extrêmement limitée. En 2008, seulement 1 action sur 11 de l’indice S&P/TSX affichait un rendement positif. Si
on examine de plus près l’étendue du marché de l’an dernier, on s’aperçoit que les actions qui ont augmenté le plus
sont celles qui possèdent les moins grandes qualités fondamentales. Typiquement, il s’agissait d’actions de sociétés
d’une solidité financière médiocre, aux résultats irréguliers, versant peu de ou aucun dividende. Les prix de ces
actions avaient été comprimés à tel point qu’elles ont rebondi plus haut au moment du redécollage du marché, en
mars. Nous estimons que les rendements boursiers de 2009 ne se réitéreront pas en 2010. Nous prévoyons que la
proportion des titres rentables reviendra à des niveaux plus normaux, ce qui signifie que le choix des titres sera un
facteur déterminant de succès en 2010. Nous avons recommandé aux investisseurs de profiter de la vigueur des
marchés au cours des dix derniers mois pour améliorer la qualité de leurs portefeuilles en vendant les sociétés à
capitalisation plus limitée, aux risques d’entreprise plus grands, qui ont connu des rendements exceptionnels
récemment, et de passer à des sociétés aux modèles d’entreprise mieux définis et aux bilans solides. De plus, nous
continuons de recommander que les investisseurs se positionnent dans les secteurs axés sur la poursuite de la
reprise économique, notamment les ressources naturelles et les sociétés technologiques.
La croissance économique chinoise reste enviable
La volatilité récente des marchés, particulièrement en ce qui concerne les titres des secteurs des produits de base et
des matériaux, a été attribuée à ce qu’on a perçu comme un changement de politique monétaire en Chine. Les
autorités chinoises ont augmenté le ratio de réserve exigé des banques sur la foi de données annonçant une
accélération de l’expansion des prêts. Tout le monde s’attendait à ce que les autorités en viennent à cela un jour,
mais la décision est tombée à un moment qui a surpris les investisseurs. La poussée de croissance des prêts en a
conduit beaucoup à conclure que l’inflation devenait un problème et que l’économie était en surchauffe. Par
conséquent, beaucoup commencent à prévoir un changement de politique concerté en Chine qui ne se limiterait pas
à une augmentation du ratio de réserve pour les banques mais comprendrait aussi une hausse des taux d’intérêt
dans l’ensemble de l’économie pour ralentir le rythme de la croissance.
Nous pensons que les liquidations de titres en raison de cette tournure des événements en Chine sont exagérées.
Comme beaucoup d’autres économies, la Chine a mis en place des mesures monétaires relativement énergiques
pour parer à la crise financière. Maintenant que l’essentiel de la crise est passé, comme les autres pays, elle essaie
d’annuler ces politiques. L’augmentation du ratio de réserve est un pas dans cette direction. On pourrait même
constater d’autres changements encore au cours des mois et des semaines à venir, à mesure que les autorités
essaieront de calmer certains secteurs choisis de l’économie, comme l’immobilier. Mais cela n’est pas l’équivalent
d’une hausse générale des taux d’intérêt. Nous pensons qu’un geste dans ce sens est beaucoup moins probable à
moyen terme. De bien des manières, une augmentation des taux d’intérêt chinois, alors qu’ils resteraient bas dans
d’autres économies, serait antiproductive car elle provoquerait un afflux de capitaux vers l’Empire du Milieu, ce qui
serait inflationniste. De plus, alors que le niveau général de l’inflation reste faible (selon les dernières statistiques,
1,7 %), il semble y avoir peu de raisons d’intervenir tant que les taux n’auront pas dépassé les 3 %. L’économie
chinoise reste en bonne posture avec une croissance de plus de 10 % conjuguée à une inflation timide. Nous
estimons que cette situation est propice aux produits de base et nous suggérons aux investisseurs de continuer de
choisir des actions du secteur des matériaux, particulièrement au Canada.
Courbe des taux et taux absolu
Les taux d’intérêt de référence aux États-Unis, de même que dans la plupart des autres pays développés, sont au
plus bas depuis plusieurs décennies et le resteront probablement pendant les deux prochains trimestres. Selon la
vigueur du rebondissement de la croissance, ils pourraient bien demeurer à ce niveau jusqu’à l’an prochain. Il sera
très difficile aux autorités monétaires de relever les taux d’intérêt dans un contexte de chômage obstinément élevé.
Équipe Duhaime
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Une augmentation des taux d’intérêt à ce stade-ci de la reprise risque de provoquer une nouvelle chute de la
croissance et d’entraîner encore plus de chômage.
Taux (%)
Cela dit, il est très peu probable que les taux
commencent à remonter avant que n’apparaissent La courbe des taux s’accentue
des signes clairs de recul du chômage et même
5,0
dans ce cas-là, la Fed n’intervient généralement pas
31 déc. 2008
30 mars 2009
avant une année complète après le point culminant
4,0
29 janv. 2010
du taux de chômage. Des taux d’intérêt faibles et
stables sont généralement très favorables aux prix
3,0
des actifs et notamment des actions. Comme il est
peu probable que les taux augmentent beaucoup
2,0
avant le milieu de 2010, au plus tôt, nous
demeurons constructifs dans nos prévisions
1,0
concernant les actions. Une courbe de taux à pente
forte constitue un indicateur relativement cohérent
0,0
de croissance économique saine avec des marchés
0
5
10
15
20
25
30
boursiers en effervescence. Cependant, lorsque,
Échéances (années)
dans le passé, la courbe des taux était aussi
Source : Bloomberg
abrupte, elle favorisait généralement les actions de
début de cycle, notamment celles des matériaux et
des produits de base. Cela corrobore notre opinion selon laquelle la liquidation du secteur des produits de base sera
de courte durée.
Résultats et évaluations
Notre optique positive des marchés est également soutenue par l’amélioration des résultats des sociétés. Certes,
leurs bénéfices ont subi un revers pendant le récent ralentissement, mais les marges se sont en fait relativement bien
maintenues puisque les niveaux d’endettement étaient faibles et les trésoreries, bien garnies. Le levier opérationnel
est beaucoup plus grand maintenant que ce qu’on constate habituellement à ce stade-ci de la reprise de sorte que, à
mesure que les revenus se rétabliront, nous devrions assister à une croissance des bénéfices relativement solide. S’il
est encore trop tôt dans ce cycle de publication de résultats du quatrième trimestre pour se prononcer, les indices
sont encourageants. Les bénéfices hormis les services financiers sont en hausse d’environ 25 % par rapport à la
même période l’an dernier. Étant donné le faible niveau des taux d’intérêt avec une amélioration régulière de la
production industrielle et le fait que d’autres données économiques tendent à être en corrélation forte avec la
croissance des bénéfices, nous pourrions assister à une accélération de la croissance des bénéfices pendant le reste
de cette année – peut-être même jusqu’à 30 % sur l’ensemble de l’année.
Écarts de taux d’intérêt
Écart de taux des obligations de sociétés
févr-2010
déc-2009
janv-2010
oct-2009
nov-2009
sept-2009
juil-2009
août-2009
juin-2009
avr-2009
mai-2009
févr-2009
mars-2009
déc-2008
janv-2009
oct-2008
nov-2008
sept-2008
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janv-2008
L’écart des taux d’intérêt entre les titres d’État et les
avant la faillite de Lehman
obligations de sociétés continue de se contracter.
650
Ces écarts avaient culminé en 2008 au moment de
600
la faillite de Lehman Brothers où ils ont atteint des
550
niveaux inégalés depuis les années 1930 et les taux
500
implicites de défaillance des sociétés étaient plus
450
élevés que jamais. Maintenant que le contexte
400
économique général s’est amélioré, les écarts de
350
taux
sont
revenus
aux
niveaux
d’avant
300
l’effondrement de Lehman et les conditions de crédit
250
sont redevenues plus normales. Mais les actions ne
200
sont pas encore remontées à leur sommet de 2008,
ce qui laisse penser que, comparativement aux
obligations, elles pourraient avoir plus de potentiel
de croissance. En outre, pendant les années 1930,
Source : Bloomberg
les actions ont enregistré une reprise de plus de
190 % pendant que les écarts de taux d’intérêt revenaient à des niveaux plus normaux. Cette fois-ci, les actions
mesurées par l’indice S&P 500 n’ont regagné que 60 % depuis leurs creux. Nous n’annonçons pas une reprise de la
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Équipe Duhaime
même ampleur, mais nous relevons qu’il est peu probable qu’une correction soit forte à moins que l’environnement
pour les obligations ne continue de s’améliorer.
Les opinions exprimées dans ce rapport sont des opinions de l'auteur; le lecteur ne doit pas supposer qu'elles reflètent les opinions ou les
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