revue de presse
Transcription
revue de presse
MINISTERE DE L‘ENERGIE Agence Nationale pour la Promotionet la Rationalisation de l’Utilisation de l’Energie REVUE DE PRESSE JANVIER 2016 SOMMAIRE Titre de l’article Source Page La consommation nationale d’énergie en hausse de 7,5% Maghreb Emergent 3 Des experts européens soulignent l’importance du potentiel gazier algérien APS 5 Algérie-Pays Bas : la coopération énergétique évoquée à Alger APS 7 Les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, nouvelles priorités de la coopération algéro-européenne APS 8 APRUE : Plus de 50.000 élèves sensibilisés à travers le pays à la rationalisation de l’énergie APS 11 Les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, nouvelles priorités de la coopération algéro-européenne APS 12 2 La consommation nationale d’énergie en hausse de 7,5% Source : Maghreb Emergent du Samedi 30 janvier 2016 Les premières données du bilan des réalisations du secteur, à fin septembre, font ressortir des résultats mitigés en termes de croissance, avec des évolutions contrastées pour les diverses activités du secteur, tout au long de la chaine énergétique. Ces activités ont permis d’enregistrer la réalisation de 19 découvertes de pétrole et de gaz durant ces neuf premiers mois de l’année 2015. Ainsi, l’activité exploration a enregistré une baisse (-7%) de l’effort de forage avec 290 Km forés. Toutefois, cette activité a été marquée par une forte hausse de la sismique, aussi bien pour la 2D (+119%) que pour la 3D (+31%) avec respectivement de plus de 7900 km et près de 12800 Km 2 , réalisés totalement en effort propre par Sonatrach. Durant cette période, la production commerciale d’énergie primaire a légèrement baissé (-1,9%) par rapport aux réalisations de la même période de 2014, pour atteindre 112,0 millions de Tonnes Equivalent Pétrole (TEP). Cette baisse a concerné tous les hydrocarbures, à l’exception du GPL dont la production a augmenté (+ 4,7%) pour atteindre 6,3 millions de tonnes. La consommation nationale d’énergie a poursuivi sa croissance, tirée par la consommation des ménages et des industries de transformation du gaz (GNL et pétrochimie), pour atteindre 43 millions de TEP, contre 40 millions sur la même période de l’année passée. Cette croissance a touché pratiquement tous les produits énergétiques, notamment les essences et le gasoil ainsi que les clients de la basse tension pour l’électricité. Il est à souligner que la croissance de la demande d’électricité a été globalement maitrisée notamment en période d’été, malgré la très forte augmentation (+13,6%) de la demande en pointe, avec une PMA de 12 410 MW cette année, contre 10 927 MW durant l’été 2014. Concernant le gaz naturel, la demande nationale a connu une hausse importante durant ces neufs premiers mois, tirée notamment par la consommation des centrales électriques (+13%) pour atteindre 30 milliards de m 3 , reflétant un taux de croissance de plus de 8%. 3 Pour les produits pétroliers, le marché national a consommé plus de 13 millions de tonnes soit une augmentation de +5,7%, due à la hausse de la demande sur l’essence (7,5%) et à un degré moindre sur le gasoil (+5,6%). Il est à noter que la forte hausse de la demande du marché intérieur sur les produits pétroliers a conduit Sonatrach à importer des volumes plus importants (+64%) à hauteur de 3,4 millions de tonnes à fin septembre, dont plus de 80% d’essences et de gasoil. Cependant, malgré cette forte hausse des volumes importés, leur valeur n’a augmenté que légèrement (+3,5%) avec 1,8 milliard dollars, suite à la baisse des cours sur les marchés internationaux. Concernant l’activité de commercialisation des hydrocarbures, les quantités exportées ont atteint 74,7 millions de TEP à fin septembre 2015, contre 76,9 millions TEP durant la même période en 2014, enregistrant une baisse de 2,8 %. L’évolution par produit, comparativement à la même période en 2014, montre une hausse des exportations de pétrole brut, de condensat et de GPL, n’a pu compenser la baisse des produits pétroliers (-5,3%) et du gaz naturel (-7,5%). En valeur, ces exportations se sont élevées à 25,8 milliards de US $, contre 47 milliards à fin septembre 2014, soit une chute de 45%. Cette forte baisse s’explique, essentiellement, par la chute des prix sur les marchés internationaux, comme illustré par celle du pétrole brut qui a atteint une moyenne de 56 $/bbl contre 106 $/bbl sur la même période de 2014. En matière d’investissements, le secteur a mobilisé durant les neufs premiers mois de l’année, un montant de 971 milliards de DA, en hausse de +5% par rapport à la même période de l’année précédente. Ce montant équivaut à 10,1 milliards US $. Concernant les revenus de l’État, le total des versements de la fiscalité pétrolière à fin septembre a atteint 1 842 milliards de dinars, contre 2 613 milliards de dinars à la même période de l’année précédente, en baisse de 30%. Ce montant représente 107 % de la fiscalité prévue dans la loi de finances 2015, établi à 1 723 milliards de DA (sur la base d’un prix fiscal de 37 $/b). Enfin, le secteur de l’énergie emploie 253 560 agents en fin septembre, soit une hausse de +1,7% par rapport à la même date de l’année 2014. Ainsi, le secteur a créé plus de 4100 nouveaux emplois directs durant cette période. 4 Des experts européens soulignent l’importance du potentiel gazier algérien Source : APS du Jeudi 21 janvier 2016 Selon une source diplomatique, des experts européens en questions énergétiques ont souligné l’importance du potentiel gazier algérien et la nécessité d’approfondir le partenariat Algérie Union européenne (UE) dans ce secteur. Dans le cadre du dialogue de partenariat stratégique Algérie-UE dans le domaine de l’énergie, une réunion des experts des groupes de travail sur la gaz et sur l’électricité, énergies renouvelables et efficacité énergétique, s’est tenue lundi et mardi à Bruxelles, qui a permis "des échanges riches et fructueux" entre les experts algériens et européens, ajoute la même source. Les experts algériens et européens ont passé en revue, lors de cette rencontre, de nombreuses questions d’intérêt commun dans les secteurs du gaz, de l’électricité, des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Les experts européens ont présenté le plan de développement des infrastructures énergétiques dans l’UE notamment les interconnexions, qui permettront, à terme, au gaz algérien d’atteindre tous les marchés de l’UE. De leur côté, les experts algériens ont présenté le potentiel de l’Algérie en la matière ainsi que les perspectives d’évolution future susceptibles de maximiser ce potentiel. Cette rencontre a été l’occasion pour les experts algériens de présenter le cadre législatif et réglementaire régissant les secteurs de l’électricité, des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, mais également les mécanismes d’incitation à l’investissement dans ces domaines. Des expériences des différents pays de l’UE dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, notamment dans les secteurs du bâtiment et des transports ont été présentées lors de cette rencontre. La réunion des experts s’inscrit dans le cadre des préparatifs du Forum d’Affaires Algérie û UE dans le domaine de l’énergie, prévu à Alger les 23 et 24 mai prochain. Ces rencontres algéro-européennes s’inscrivent dans le cadre du Partenariat stratégique entre l’Union européenne et l’Algérie dans le domaine de l’énergie, tel qu’établi par le Mémorandum d’entente signé à Alger le 7 Juillet 2013. Le Mémorandum établit un cadre de coopération qui couvre l’ensemble des sujets d’intérêt commun, à savoir les hydrocarbures, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, la réforme du cadre législatif et réglementaire, la progressive 5 intégration des marchés de l’énergie, le développement des infrastructures d’intérêt commun, le transfert de technologie et le développement local. Le Commissaire européen à l’énergie et au climat, Miguel Arias Canete, a réaffirmé dernièrement son engagement à renforcer la coopération entre l’UE et l’Algérie dans le domaine de l’énergie, qualifiant cette coopération de "priorité" de la stratégie de l’Union de l’énergie adoptée au début de l’année 2015. Dans une contribution publiée par la revue "The Parliament", le commissaire européen à l’énergie a souligné que la coopération énergétique au plan bilatéral demeure "cruciale" en particulier avec l’Algérie, plus grand pays d’Afrique et partenaire d’"une importance vitale" pour l’UE. 6 Algérie-Pays Bas : la coopération énergétique évoquée à Alger Source : APS du Jeudi 21 janvier 2016 La coopération dans le domaine des hydrocarbures et les énergies renouvelables a été mardi au centre des entretiens entre le ministre de l’Energie Salah Khebri et l’ambassadrice des Pays-Bas en Algérie Willemijn Van Haaften, indique un communiqué du ministère. "Les deux parties ont passé en revue l’état des relations de coopération entre l’Algérie et les Pays-Bas dans le domaine énergétique et les moyens de leur renforcement", précise le communiqué. M. Khebri a fait part des opportunités offertes par le secteur notamment dans les hydrocarbures (amont et aval), les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique en invitant les entreprises néerlandaises à être plus présentes en Algérie. De son côté, Mme Van Haaften a mis en exergue l’expérience et le savoir-faire des entreprises néerlandaises dans les domaines de l’offshore, des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, en exprimant l’intérêt de ces entreprises à activer en Algérie dans ces domaines. 7 Les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, nouvelles priorités de la coopération algéro-européenne Source : APS du Dimanche 10 janvier 2016 La promotion et le renforcement du partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne (UE) dans le domaine des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique devraient constituer la priorité du nouveau schéma de coopération énergétique, ont estimé des experts du think tank européen "Bruegel" basé à Bruxelles. "L’efficacité énergétique devrait être la cible principale d’un nouveau" schéma de coopération énergétique Algérie û UE, d’autant plus que le potentiel de l’Algérie est énorme, ce qui peut générer rapidement des résultats concrets", ont estimé Simone Tagliapietra et Georg Zachmann, dans une contribution publiée vendredi par la revue "The Parliament". La deuxième cible d’un nouveau schéma de coopération entre les deux parties, selon ces deux experts, devrait être axée sur l’énergie renouvelable, un domaine où l’Algérie dispose également d’énormes ressources énergétiques solaires et éoliennes. "Une étude publiée en 2005 par le Centre aérospatial allemand a estimé que l’Algérie possède le potentiel le plus élevée dans le monde en matière de production d’énergie solaire concentrée", ont-ils fait remarquer. En effet, l’Algérie présente des conditions exceptionnelles pour la production de l’électricité solaire. La moyenne annuelle d’ensoleillement la place comme un site de premier choix en Afrique du Nord. L’Algérie mise de plus en plus sur les énergies renouvelables en complément aux combustibles fossiles afin de répondre aux besoins croissants en énergie, de l’ordre de 7% par an jusqu’à 2020. Dans le cadre de sa stratégie, le gouvernement algérien s’est engagé pour qu’environ 40% de l’énergie solaire produite d’ici à 2030 soit d’origine renouvelable. "La coopération dans les domaines de l’électricité, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables pourrait être très bénéfique à la fois pour l’UE et l’Algérie", ont-ils ajouté. A moyen terme, l’exploitation des ressources d’énergie renouvelable pourrait générer des avantages économiques consistants pour l’Algérie, notamment à travers des économies substantielles de gaz naturel, actuellement utilisées pour la production d’électricité domestique, pour injecter des quantités supplémentaires à l’exportation vers l’Europe, ont- ils encore expliqué. Energies renouvelables : Pour une mise à contribution des banques européennes 8 Poursuivant leur analyse du potentiel énergétique algérien, les deux experts exhortent l’UE à "engager une coopération complète dans le domaine de l’énergie avec l’Algérie pour créer des conditions favorables à l’investissement". A ce titre, les associations des opérateurs méditerranéens de l’énergie à l’instar de MEDREG et Med-TSO peuvent fournir une contribution essentielle à cette démarche, ont-ils estimé. Le principal facteur déterminant la vitesse à laquelle les énergies renouvelables deviennent compétitives en Algérie réside dans le coût de l’investissement qui est souvent élevé pour les énergies renouvelables, ont affirmé ces deux experts, suggérant la mise à contribution des banques publiques européennes qui pourraient fournir une assistance technique et financière pour permettre de meilleures conditions de financement pour ces projets en Algérie. "La Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) pourraient contribuer à développer et à soutenir des dispositifs d’atténuation des risques qui permettront aux investisseurs privés de s’engager dans des projets d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique en Algérie", ont-ils préconisé. Les deux experts notent que l’infrastructure et les conditions géologiques semblent réunies pour "une amélioration significative" de la coopération entre l’Algérie et l’UE dans le secteur du gaz naturel qu’ils qualifient de "vital" pour l’économie algérienne. Rappelant qu’en 2013, l’Algérie a exporté 25 milliards de mètres cubes de gaz naturel par pipeline sur une capacité d’exportation de 54 milliards de mètres cubes, et 15 milliards de mètres cubes de GNL sur une capacité d’exportation de 40 milliards de mètres cubes, les deux experts mettent en exergue "l’impressionnante" capacité d’exportation de l’Algérie comparativement à celles du corridor sud pour le gaz, qui devrait livrer à l’UE que 10 milliards de mètres cubes de GNL par an d’ici à 2020. Dans le cadre de la mise en place de la nouvelle stratégie énergétique de l’Europe, le Commissaire européen à l’énergie et au climat, M. Miguel Arias Canete, s’était rendu à Alger, en mai 2015, pour lancer un nouveau dialogue politique de haut niveau sur les questions énergétiques. Cette nouvelle initiative qui vise à renforcer la coopération énergétique bilatérale a permis de mettre en place deux groupes d’experts : sur le gaz naturel et sur l’électricité, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. 9 Un Mémorandum d’entente portant sur l’établissement d’un partenariat stratégique, entre l’Algérie et l’UE dans le domaine de l’énergie a été signé à Alger en juillet 2013 entre les deux parties. Ce Mémorandum établit un cadre de coopération qui couvre l’ensemble des sujets d’intérêt commun, à savoir les hydrocarbures, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, la réforme du cadre législatif et réglementaire, l’intégration progressive des marchés de l’énergie, le développement des infrastructures d’intérêt commun, le transfert de technologie et le développement local. 10 APRUE : Plus de 50.000 élèves sensibilisés à travers le pays à la rationalisation de l’énergie Source : APS du Dimanche 10 janvier 2016 Le directeur-général de l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE), Mohamed-Tahar Bouzriba, a indiqué jeudi à Batna que plus de 50.000 élèves ont été sensibilisés à travers le pays à la rationalisation de l’énergie dans le cadre des "Portes ouvertes" en milieu scolaire. Présidant l’ouverture de la 7ème édition de ces "Portes ouvertes" à Dar El Morabi, M. Bouzriba a assuré que le but est de diffuser, au sein de la société, le concept d’économie de l’énergie, assurant que l’objectif est d’organiser cette manifestation dans toutes les wilayas. Il a également relevé que Batna figure aux côté de Sidi Bel Abbès et de Boumerdès parmi les trois villes algériennes pilotes retenues dans le programme des énergies alternatives de l’instrument européen de voisinage et partenariat Sud. Des élèves, des cadres de l’APC, de la direction de l’éducation et de l’entreprise Naftal ont participé à la manifestation qui comprend une exposition et un concours de dessin. L’Aprue ouvrira, à l’avenir, des antennes régionales dans l’Est, l’Ouest et dans le Sud du pays pour suivre l’ambitieux programme adopté par le gouvernement en matière des énergies renouvelables à horizon 2030, a assuré M. Bouzriba. Un stage sur l’économie de l’énergie a été organisé mercredi en marge de la manifestation au profit de 180 enseignants de physique du cycle moyen. 11 Les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, nouvelles priorités de la coopération algéro-européenne Source : APS du Dimanche 10 janvier 2016 La promotion et le renforcement du partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne (UE) dans le domaine des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique devraient constituer la priorité du nouveau schéma de coopération énergétique, ont estimé des experts du think tank européen "Bruegel" basé à Bruxelles. "L’efficacité énergétique devrait être la cible principale d’un nouveau" schéma de coopération énergétique Algérie û UE, d’autant plus que le potentiel de l’Algérie est énorme, ce qui peut générer rapidement des résultats concrets", ont estimé Simone Tagliapietra et Georg Zachmann, dans une contribution publiée vendredi par la revue "The Parliament". La deuxième cible d’un nouveau schéma de coopération entre les deux parties, selon ces deux experts, devrait être axée sur l’énergie renouvelable, un domaine où l’Algérie dispose également d’énormes ressources énergétiques solaires et éoliennes. "Une étude publiée en 2005 par le Centre aérospatial allemand a estimé que l’Algérie possède le potentiel le plus élevée dans le monde en matière de production d’énergie solaire concentrée", ont-ils fait remarquer. En effet, l’Algérie présente des conditions exceptionnelles pour la production de l’électricité solaire. La moyenne annuelle d’ensoleillement la place comme un site de premier choix en Afrique du Nord. L’Algérie mise de plus en plus sur les énergies renouvelables en complément aux combustibles fossiles afin de répondre aux besoins croissants en énergie, de l’ordre de 7% par an jusqu’à 2020. Dans le cadre de sa stratégie, le gouvernement algérien s’est engagé pour qu’environ 40% de l’énergie solaire produite d’ici à 2030 soit d’origine renouvelable. "La coopération dans les domaines de l’électricité, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables pourrait être très bénéfique à la fois pour l’UE et l’Algérie", ont-ils ajouté. A moyen terme, l’exploitation des ressources d’énergie renouvelable pourrait générer des avantages économiques consistants pour l’Algérie, notamment à travers des économies substantielles de gaz naturel, actuellement utilisées pour la production d’électricité domestique, pour injecter des quantités supplémentaires à l’exportation vers l’Europe, ont- ils encore expliqué. Energies renouvelables : Pour une mise à contribution des banques européennes 12 Poursuivant leur analyse du potentiel énergétique algérien, les deux experts exhortent l’UE à "engager une coopération complète dans le domaine de l’énergie avec l’Algérie pour créer des conditions favorables à l’investissement". A ce titre, les associations des opérateurs méditerranéens de l’énergie à l’instar de MEDREG et Med-TSO peuvent fournir une contribution essentielle à cette démarche, ont-ils estimé. Le principal facteur déterminant la vitesse à laquelle les énergies renouvelables deviennent compétitives en Algérie réside dans le coût de l’investissement qui est souvent élevé pour les énergies renouvelables, ont affirmé ces deux experts, suggérant la mise à contribution des banques publiques européennes qui pourraient fournir une assistance technique et financière pour permettre de meilleures conditions de financement pour ces projets en Algérie. "La Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) pourraient contribuer à développer et à soutenir des dispositifs d’atténuation des risques qui permettront aux investisseurs privés de s’engager dans des projets d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique en Algérie", ont-ils préconisé. Les deux experts notent que l’infrastructure et les conditions géologiques semblent réunies pour "une amélioration significative" de la coopération entre l’Algérie et l’UE dans le secteur du gaz naturel qu’ils qualifient de "vital" pour l’économie algérienne. Rappelant qu’en 2013, l’Algérie a exporté 25 milliards de mètres cubes de gaz naturel par pipeline sur une capacité d’exportation de 54 milliards de mètres cubes, et 15 milliards de mètres cubes de GNL sur une capacité d’exportation de 40 milliards de mètres cubes, les deux experts mettent en exergue "l’impressionnante" capacité d’exportation de l’Algérie comparativement à celles du corridor sud pour le gaz, qui devrait livrer à l’UE que 10 milliards de mètres cubes de GNL par an d’ici à 2020. Dans le cadre de la mise en place de la nouvelle stratégie énergétique de l’Europe, le Commissaire européen à l’énergie et au climat, M. Miguel Arias Canete, s’était rendu à Alger, en mai 2015, pour lancer un nouveau dialogue politique de haut niveau sur les questions énergétiques. Cette nouvelle initiative qui vise à renforcer la coopération énergétique bilatérale a permis de mettre en place deux groupes d’experts : sur le gaz naturel et sur l’électricité, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. 13 Un Mémorandum d’entente portant sur l’établissement d’un partenariat stratégique, entre l’Algérie et l’UE dans le domaine de l’énergie a été signé à Alger en juillet 2013 entre les deux parties. Ce Mémorandum établit un cadre de coopération qui couvre l’ensemble des sujets d’intérêt commun, à savoir les hydrocarbures, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, la réforme du cadre législatif et réglementaire, l’intégration progressive des marchés de l’énergie, le développement des infrastructures d’intérêt commun, le transfert de technologie et le développement local. 14