L`ENTÉRITE ESTIVALE NON SPÉCIFIQUE de la Truite

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L`ENTÉRITE ESTIVALE NON SPÉCIFIQUE de la Truite
L’ENTÉRITE ESTIVALE NON SPÉCIFIQUE
de la Truite
Maladie bactérienne, non septicémique, associée à la présence
d'une bactérie sporulée encore mal classifiée et dénommée
Candidatus Arthromitus sp.
Maladie touchant la Truite Arc-en-Ciel, en eau douce et au-dessus de 15°C, au stade portion et au-delà, mais des cas sont
également observés sur des truitelles de 25 grammes. Même si la morbidité peut être élevée, la mortalité peut demeurer
faible, bien que des cas sévères sont possibles et souvent d'apparition très brutale. Maladie également appelée "Gastroentérite estivale de la truite arc-en-ciel". Décrite dans plusieurs pays européens.
Symptômes et lésions externes
Mortalité d'apparition subite et en général aiguë, avec truites présentant des "marques de stress" sur la peau : poisson
zébré (barré de marques transversales noires). En général, les poissons qui meurent apparaissent extérieurement en
excellent état, abdomen légèrement dilaté. Pas de comportement particulier, probablement en raison de la défaillance rapide
du poisson, mortalité aiguë. Il n'y a pas de baisse marquée d'appétit des poissons.
Lésions internes
Entérite très marquée depuis les cæca pyloriques jusqu'à l'intestin
postérieur : inflammation et congestion sévères de l'intestin
(l'intestin est rougeâtre, la congestion est visible par transparence
sans ouvrir l'intestin).
L'intestin est rempli d'un contenu muqueux jaune pâle, souvent
assez compact. On retrouve ce "mucus" dans les cæca digestifs.
L'estomac est souvent dilaté par un liquide filant, de couleur
translucide à jaune très pâle.
La paroi intestinale montre une importante destruction et est, en
général, plus fine.
Contrôle de la maladie
La maladie peut être limitée à l'aide d'antibiotiques, mais elle peut ressurgir très rapidement après le traitement (moins de 10
jours après) si les conditions restent favorables, notamment avec des températures d'eau élevées. La présence de spores
peut expliquer ces rechutes rapides.
Il est donc conseillé d'intervenir à titre préventif en mettant en œuvre toutes les mesures défavorables à l'installation et à
l'expression de la maladie, tout en limitant les facteurs de stress pour la truite. Une stratégie alimentaire non
médicamenteuse a ainsi été développée par Skretting qui repose sur l'utilisation par alternance d'aliments spécifiques. Cette
approche doit être mise en place avant la saison estivale critique et pendant toute celle-ci.
Les circonstances d'apparition et d'évolution des maladies citées ainsi que les signes cliniques sont ceux les plus souvent rencontrés et
donc sont soumis à variation. Pour plus d'informations, n'hésitez pas à contacter votre interlocuteur Skretting habituel ou notre vétérinaire,
Frédéric Esnault (Tél : 06 86 17 60 43).
Trouw France I 24 Le Pont de Pierre I 02140 Fontaine les Vervins I Tél : 03 23 91 34 34 I Fax : 03 23 98 22 17 I www.skretting.fr
Juillet 2012 (v1)
LA VIBRIOSE à Listonella anguillarum
Maladie due à une septicémie bactérienne dont l'agent est
Listonella anguillarum (mieux connu sous son ancien nom de Vibrio
anguillarum)
Maladie qui peut générer de fortes mortalités chez un grand nombre d'espèces de poissons d'élevage en mer, comme le
Bar, le Turbot ou certains salmonidés, mais des descriptions existent aussi sur des espèces d'eau douce. Principalement
observée du printemps à la fin de l'été, quand les poissons marins sont notamment affaiblis par des conditions stressantes
(surdensité, manipulations, conditions environnementales défavorables). Les variations brutales de la température font partie
des facteurs favorisants. La première description a été faite sur l'anguille d'où son nom (une des plus anciennes maladies
des poissons décrites). Plus les poissons sont jeunes, plus ils y sont sensibles.
Symptômes et lésions externes
Anorexie. Modifications de la couleur de la peau (mélanisme
ou bien, au contraire, poissons devenant clairs). Exophtalmie.
Lésions congestives rouges de la tête, des nageoires, de la
peau (flancs et région anale). Abdomen dilaté (liquide
d'ascite). Branchies pâles. Dans les formes les plus aiguës,
sur de jeunes stades, les lésions n'ont pas le temps de
s'installer. Existence de formes et lésions plus chroniques sur
poissons âgés (lésions granulomateuses, opacification de la
cornée).
Lésions internes
Ascite. Pétéchies sur les viscères, splénomégalie.
Diagnostic
Confirmation par isolement et identification de l'agent : recours à des milieux de culture classiques comme Marine Agar,
Blood Agar ou encore sélectifs comme le TCBS Agar et identification exacte reposant sur des tests biochimiques et
sérologiques. Différents sérotypes sont connus, et les deux types O1 et O2 sont présents en Europe et responsables de
mortalités significatives.
Contrôle de la maladie
Prévention à privilégier, et aujourd'hui largement utilisée à l'aide de vaccins commerciaux qui offrent une protection efficace
et durable (6 à plus de 12 mois), en fonction du mode d'administration (balnéation, voie orale ou injection IP). En association
avec un programme de vaccination, l'utilisation d'ingrédients alimentaires soutenant le système immunitaire, comme le
Protec, à des moments clés de l'élevage permet de rendre les poissons marins plus résistants à ce type d'infection.
Traitement possible sur prescription vétérinaire : antibiothérapie par voie orale, dont le choix de l'antibiotique doit reposer si
possible sur la réalisation préalable d'un antibiogramme.
Les circonstances d'apparition et d'évolution des maladies citées ainsi que les signes cliniques sont ceux les plus souvent rencontrés et
donc sont soumis à variation. Pour plus d'informations, n'hésitez pas à contacter votre interlocuteur Skretting habituel ou notre vétérinaire,
Frédéric Esnault (Tél : 06 86 17 60 43).
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Juillet 2012 (v1)