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Media Media FRANCE Etude Sectorielle 9 septembre 2014 Media Netflix : quels risques pour le PAF ? vvdsvdvsdy 265 260 255 250 245 240 235 230 225 août 13 sept. 13 oct. 13 Stoxx Media nov. 13 déc. 13 janv. 14 févr. 14 mars 14 avr. 14 mai 14 juin 14 juil. 14 Stoxx 600 (Rebased) Source: FactSet Valeurs préférées Valeur Reco TP NextRadioTV Achat EUR 28.00 M6 Achat EUR 18.00 Valeurs les moins préférées Vivendi Conserver EUR 21.00 TF1 Conserver EUR 12.50 Equipe sectorielle Emmanuel Chevalier CM-CIC Securities France Eric Ravary CM-CIC Securities France août 14 sept. 14 Les Echos ont diffusé la semaine dernière les conclusions d’une étude de l’institut ParisTech sur l’impact de la SVOD sur le financement de la fiction et du cinéma français. L’étude détaille 3 scénarios d’impact de la montée en puissance de Netflix et de la SVOD à horizon 2017 : les impacts sur le financement du cinéma par les chaînes TV seraient de -11% à -44% selon les scénarios, de -8% à -27% pour la fiction. Le rapport conclut sur la nécessité de mettre fin à l’obligation de séparation de la production et de la diffusion (spécificité française) et de favoriser l’intégration verticale, telle qu’elle se pratique aux US, au UK et ailleurs en Europe. Les scénarios présentés nous paraissent très pessimistes. Au UK, Netflix a dépassé le seuil de 10% de pénétration des foyers 2 ans après son lancement, mais le marché pub TV est en croissance et Sky (pay TV) continue de gagner des abonnés avec une offre premium sport-cinéma-fiction. En France, la montée en puissance de Netflix devrait être progressive : le catalogue sera peu fourni au démarrage, en tout cas moins riche que celui de CanalPlay ; certaines séries ont déjà été vendues à Canal+ ; Netflix n’a pour l’instant pas d’accord avec les distributeurs ADSL ; la chronologie des médias est protectrice. Le marché pub TV est effectivement déflationniste, du fait de l’absence de croissance économique en France et de la surabondance de chaînes gratuites ; ceci a un impact mécanique sur le financement de la fiction (TF1 et M6 doivent investir 9% de leur CA pub dans des œuvres de fiction/documentaires auprès de producteurs indépendants). Cependant, à horizon 2017, avec stabilisation du contexte économique et en l’absence de nouvelles chaînes gratuites, le marché pub TV doit pouvoir retrouver une légère croissance selon nous. Vers un allégement de la réglementation française ? La « menace Netflix » est agitée par les groupes TV français pour obtenir un allégement de leurs obligations, et notamment celle d’investir via des producteurs indépendants, empêchant la constitution de groupes intégrés production-diffusion. Une réduction voire une annulation de cette obligation permettrait : 1) de mettre en concurrence production interne et externe, et d’obtenir des baisses de coûts ; 2) de contrôler les contenus en pleine propriété ; 3) de créer un relais de croissance, sachant que le core-business de la diffusion est sous pression. Nous pensons que c’est TF1 qui bénéficierait le plus d’une telle (r)évolution : nous détaillons un essai de modélisation qui estime un impact de +19% sur la valorisation de TF1 (économies sur la grille et revenus sur la revente des droits). Cependant, le scénario le plus probable selon nous est que le système français évolue progressivement, en maintenant la barrière de la chronologie des médias et sans autoriser une intégration totale de la production par les chaînes TV. Prudents sur le broadcasting France, nous distinguons deux valeurs à l’Achat : 1) NextRadioTV : seul acteur du PAF en croissance ; 2) M6 : capacité de résilience, valorisation attractive, possible redressement de l’audience grâce à un renouvellement de la grille en septembre. Concernant TF1 (Conserver), nous pensons qu’il est trop tôt pour faire le pari d’une intégration totale de la production Auteur de l’étude : Eric Ravary +33 1 45 96 79 53 [email protected] Produit par CM-CIC Securities - Distribué par les membres d’ESN (voir la dernière page de ce document) Media Netflix, destructeur de la fiction et du cinéma français ? Les Echos ont diffusé la semaine dernière les conclusions d’une étude de l’institut ParisTech (établissement de coopération de 12 grandes écoles parisiennes) sur l’impact de la SVOD sur le financement de la fiction et du cinéma français. L’étude détaille 3 scénarios d’impact de la montée en puissance de Netflix et de la SVOD à horizon 2017 : 1) scénario haut : marché pub +1%, maintien des abonnements de Canal+, croissance de CanalPlay (service SVOD de Canal : +35%) ; 2) scénario médian : marché pub -5% (baisse du temps de consommation de la TV linéaire), Canal perd 200k abonnés par an et baisse ses prix de 15% (abonnés CanalPlay +15%) ; 3) scénario bas : marché pub -10%, Canal perd 400k abonnés par an et baisse ses prix de 30% (abonnés CanalPlay -20%). Les impacts sur le financement du cinéma par les chaînes TV seraient de -11% à -44% selon les scénarios, de -8% à -27% pour la fiction. Le rapport conclut sur la nécessité de mettre fin à l’obligation de séparation de la production et de la diffusion (spécificité française) et de favoriser l’intégration verticale, telle qu’elle se pratique aux US, au UK (ITV réalise 21% de son EBIT dans la production de programmes) et ailleurs en Europe (l’activité production de RTL Group représente 12% de son EBIT). Le rapport affirme aussi que les fictions françaises s’exportent mal parce que le système ne favorise pas l’exploitation des droits au-delà de la 1ère diffusion sur des chaînes françaises. Des scénarios très pessimistes Les scénarios présentés paraissent très pessimistes. Au UK, Netflix a dépassé le seuil de 10% de pénétration des foyers 2 ans après son lancement, mais le marché pub TV est en croissance et Sky (pay TV) continue de gagner des abonnés avec une offre premium sportcinéma-fiction. En France, la montée en puissance de Netflix devrait être progressive (voir interview du PDG de Netflix dans Le Figaro le 1er septembre) : le catalogue sera peu fourni au démarrage, en tout cas moins riche que celui de CanalPlay ; certaines séries (dont House of Cards) ont déjà été vendues à Canal+ ; Netflix n’a pour l’instant pas d’accord avec les distributeurs ADSL (et Orange, propriétaire du bouquet cinéma OCS, s’y refuse) ; la chronologie des médias est protectrice (délai de 36 mois vs 10 mois pour les chaînes payantes cinéma). Le marché pub TV est effectivement déflationniste (-9%e depuis 2011), du fait de l’absence de croissance économique en France et de la surabondance de chaînes gratuites ; ceci a un impact mécanique sur le financement de la fiction (TF1 et M6 doivent investir 9% de leur CA pub dans des œuvres de fiction/documentaires auprès de producteurs indépendants). Cependant, à horizon 2017, avec stabilisation du contexte économique et en l’absence de nouvelles chaînes gratuites, le marché pub TV doit pouvoir retrouver une légère croissance selon nous. Vers un allégement de la réglementation française ? L’intégration de la production est une des principales revendications des groupes TV français, mais se heurte à un lobbying intense des producteurs indépendants : la loi audiovisuelle de 2013 prévoit de mieux associer économiquement les chaînes TV aux programmes qu’elles financent via des « parts de coproduction » (les chaînes n’auront pas seulement des droits à diffuser, mais bénéficieront de la revente de ces droits à des chaînes tierces et de leur exportation éventuelle). Le décret d’application, devant préciser quel niveau de financement garantirait des parts de coproduction (70-75% ?), n’a toujours pas été publié. Les groupes français ont déjà adopté une stratégie d’investissement dans des fictions internationales (mais entrant dans les quotas de production), au potentiel d’exportation plus important (cf les Borgia par Canal+, Crossing Lines par TF1). La nouvelle ministre de la Communication devrait reprendre le chantier d’une prochaine loi audiovisuelle. Une totale remise à plat des réglementations en faveur de groupes TV-production intégrés ne nous paraît pas le scénario le plus probable, compte tenu des intérêts opposés des différents lobbys (puissance des producteurs), et le gouvernement risque d’attendre une situation économique plus dégradée des groupes TV pour aller au-delà d’une évolution partielle du système. 2 Media Si la nouvelle ministre de la Communication souhaite alléger les obligations qui pèsent sur les groupes audiovisuels français, dans le cadre d’une nouvelle loi audiovisuelle, elle pourra jouer sur quatre leviers : La fiscalité sectorielle : elle ponctionne environ 7% du CA ; les capacités de financement du CNC sont excédentaires par rapport aux besoins de financement du cinéma français (mais ponctionnées par le budget de l’Etat) La chronologie des médias devrait être amendée, pour renforcer Canal+ (selon un rapport de propositions du CNC) par rapport à Netflix : fenêtre de pay-TV réduite de 10 à 8 mois, fenêtre de SVOD de 36 à 24 mois seulement pour les services « vertueux » (respectant les quotas d’investissement dans le cinéma et la fiction français) Lever les interdictions de diffusion de cinéma sur les chaînes hertziennes (mercredi soir, vendredi et samedi soir, dimanche dans la journée) Les relations producteurs-diffuseurs : au-delà des parts de coproduction (dont l’impact sera marginal et à échéance 3-4 ans, puisqu’il concerne la vie des œuvres après leurs premières diffusions), on peut imaginer une réduction de l’obligation d’investir les ¾ des quotas de financement du cinéma et de la fiction auprès de producteurs indépendants. C’est le sujet le plus conflictuel (avec les producteurs) et à plus fort enjeu pour les groupes TV. En revanche, un allègement des obligations de production elles-mêmes (internes ou externes) paraît politiquement très sensible (financement de l’exception culturelle française et de la filière cinématographique). Tableau 1 : Fiscalité sectorielle Taxe Cosip (CNC) 5,5% du CA pub Soutien radio-presse env. 1% du CA pub Financement France TV 0,5% du CA pub TV Source : CM-CIC Securities 3 Media Tableau 2 : Chronologie des médias Législation actuelle Evolution possible (propositions du CNC) VOD payante à l'acte et vente ou location de vidéo 4 mois 3 mois pour les films à moins de 20k entrée 1ère fenêtre de diffusion en TV payante 10 mois si accords avec les organisations de cinéma 8 mois 12 mois dans les autres cas 2ème fenêtre de diffusion en TV payante 22 mois si accords avec les organisations de cinéma 24 mois dans les autres cas TV gratuite et TV payante autres que chaînes de cinéma 22 mois si engagement de coproduction de 3,2% du CA 20 mois 30 mois dans les autres cas SVOD 36 mois 24 mois si respect des obligations 36 mois dans les autres cas VOD gratuite 48 mois Sources : CSA, CNC Tableau 3 : Obligations de financement TF1 Cinéma 3,2% du CA pub dans le cinéma européen dont 2,5% dans le cinéma francophone dont 2,5% auprès de producteurs indépendants Fiction 12,5% du CA pub dans des "œuvres patrimoniales" (*) dont 9,25% auprès de producteurs indépendants M6 Cinéma 3,2% du CA pub dans le cinéma européen dont 2,5% dans le cinéma francophone dont 2,5% auprès de producteurs indépendants Fiction/documentaires 15% du CA pub dans des œuvres audiovisuelles européennes ou françaises dont 10,5% dans des « œuvres patrimoniales » dont 9% auprès de producteurs indépendants Canal+ Cinéma 12,5% du CA dans le cinéma européen dont 9,5% dans le cinéma francophone dont 9,5% auprès de producteurs indépendants Fiction 3,6% du CA pub dans des "œuvres patrimoniales" dont 3,1% auprès de producteurs indépendants CanalPlay (SVOD) 15% du CA dans le cinéma et la fiction européens dont 12% francophones (*) œuvres patrimoniales : œuvres de fiction, d’animation, de documentaires de création, de vidéo-musiques et de captation ou de recréation de spectacles vivants Sources : sociétés Une meilleure intégration de la production par les groupes TV permettrait : De mettre en concurrence production interne et externe, et d’obtenir ainsi la baisse des coûts de production de la fiction française, actuellement beaucoup moins rentable que la fiction US pour les chaînes TV De plus peser sur les scripts et les castings, afin d’améliorer la qualité et de renforcer l’attractivité de la fiction française à l’international 4 Media De contrôler plus de contenus en pleine propriété, en gardant le choix de leur exploitation (multi-diffusions sur les chaînes du groupe ou vente de droits à des concurrents) De créer un relais de croissance, à côté du CA pub TV sous pression : l’activité Contenus (droits audiovisuels et production) pèse seulement 6% de l’EBIT de TF1 en 2013pf (après déconsolidation d’Eurosport International), l’activité Production et Droits audiovisuels 5,4% de celui de M6. StudioCanal, dont l’activité est plus internationale (avec des acquisitions récentes de studio en Allemagne et au UK), représente selon nous 7% de l’EBITA de Groupe Canal+. A l’égard de la production, les stratégies de TF1 et M6 sont différentes : Pour TF1, la fiction française est un facteur d’identité fort : 7 des 100 meilleures audiences TV 2013 sont des séries françaises diffusées sur TF1, qui leur réserve une case hebdomadaire en prime-time ; le positionnement de HD1 sur la fiction confirme cette stratégie et la volonté d’optimiser les droits audiovisuels du groupe ; en cas de libéralisation, le groupe investirait plus en direct dans la production de fiction, et pourrait selon nous racheter des sociétés de production (cash net estimé de 470 M€e à fin 2014, avant cession possible en 2015 du reste d’Eurosport pour 530 M€e) Pour M6, la priorité est donnée aux programmes de flux (divertissement, magazines). Le groupe considère que la délinéarisation progressive de la consommation de fiction (catchup, VOD, SVOD) doit amener les TV à se concentrer sur l’information, les programmes de flux et l’événementiel. Dans ses obligations d’investissement en « œuvres patrimoniales », M6 investit en priorité dans des documentaires et reportages éligibles ; pour la fiction, le groupe privilégie des formats courts (Scènes de ménage, par exemple, produit en interne) Canal+ a développé depuis plusieurs années une stratégie de fictions françaises ambitieuses (Braquo, Engrenages, Mafiosa…), parfois en coproduction internationale (Borgia) ; ces fictions ne sont pas détenues en pleine propriété, mais seulement des droits à diffuser. Le groupe poursuit une stratégie de diversification internationale : acquisitions de studios en Allemagne (Tandem Communications) et au UK (Red), volonté de se développer dans d’autres langues européennes (dont l’espagnol, dans le cadre d’un partenariat sur les contenus à nouer avec Telefonica). Essai de modélisation : impact de l’intégration de la production par TF1 La fiction française est beaucoup plus importante pour le groupe TF1 que pour M6 (qui se concentre sur des formats courts et fait passer des documentaires et reportages en œuvres patrimoniales) ou Canal+ (ses obligations dans le cinéma sont égales à 3,5x celles dans la fiction) : nous nous concentrons donc sur le cas de TF1 pour tenter de modéliser l’impact sur le groupe d’une éventuelle intégration de la production. Nous faisons ici l’hypothèse d’une évolution radicale de la réglementation : levée totale de l’obligation d’investir via des producteurs indépendants, mais maintien des quotas d’investissement dans la fiction et le cinéma français. Les impacts potentiels sont à plusieurs niveaux : Des économies sur le coût de la fiction : nous faisons l’hypothèse de 20% La récupération de la valeur économique des droits : 3 diffusion, exportation ; nous faisons l’hypothèse qu’elle ajoute 15% à la valeur des deux premières diffusions L’acquisition de sociétés de production : hypothèse d’un investissement de 200 M€ pour 200 M€ de CA (prix 1x CA), marge de 10% (voir Lagardère Entertainment) Sur la base de nos projections 2016, l’EBIT (hors croissance externe) progresserait de 33% Le ROCE 2016pf passerait de 14,1% à 15,4% : impact favorable de l’amélioration de l’EBIT, mais l’activité de production est plus intense en capital. ème 5 Media Tableau 4 : Impact de l’intégration de la production par TF1 (M€, 2016pf) Economie de 20% sur le coût de la fiction française (grille) Valeur résiduelle des droits fiction (hyp 15%) Impact ROC soit Capitaux employés (financement 100% vs 75%) Acquisition studios Impact ROC Impact total ROC Impact total Capitaux employés ROCE Impact RN soit 28 21 49 +32,5% 35 200 20 69 235 15,3% 43 +41,6% Source : estimations CM-CIC Securities Tableau 5 : Matrice de sensibilité de l’impact de l’intégration de la production par TF1 (M€, 2016pf, avant acquisitions) Valeur résiduelle des droits fiction 10% 15% 20% Economies sur le coût de la fiction 15% 20% 25% 35 42 49 42 49 56 49 56 63 Source : estimations CM-CIC Securities Nous estimons l’impact relutif sur la valorisation de TF1 à 19% : Nous intégrons l’économie sur la grille au niveau de l’Antenne TF1 : +25% sur le pôle TV gratuite (par DCF, en intégrant l’impact à partir de 2016 ; taux d’actualisation revu en légère baisse pour tenir compte d’un profil renforcé) ; les autres chaînes gratuites (TMC, NT1, HD1) en profiteraient, par souci de simplicité nous intégrons schématiquement tout l’impact sur l’Antenne TF1 Nous intégrons l’impact estimé de la récupération des droits secondaires (après premières diffusions sur les antennes du groupe) : 10x l’impact annuel estimé de 21 M€ L’acquisition de studios : 200 M€ de valeur face à 200 M€ de dette d’acquisition. L’enjeu est donc significatif pour le groupe, à condition d’autoriser l’intégration totale de la production par les groupes TV, décision qui ne manquerait pas de susciter un conflit important dans la filière audiovisuelle française. 6 Media Tableau 6 : SOP de TF1 : situation actuelle Actif Antenne TF1 TMC NT1 HD1 4 TV gratuites Groupe Teleshopping Thématiques France TF1 Entreprises et filiales Contenus E-TF1 LCI Groupe TF1 Vidéo Eurosport International Eurosport France Groupe AB Metro News Actif brut réévalué Cash net Actif net réévalué ANR / titre % d'intérêt 100% 80% 100% 100% 100% 80% 100% 100% 100% 100% 100% 49% 80% 34% 100% Méthode de valorisation Valorisation DCF (taux 10,5%) 10x l'EBITA Valeur "forfaitaire" Valeur "forfaitaire" TF1, TMC, NT1, HD1 0,5x CA Deal Discovery 0,8x le CA 1x le CA 2015 2x le CA Valorisation prudente 0,4x le CA Deal Discovery Deal Discovery Valeur nette comptable Valeur prudente EV/EBITA 14e 1 006 121 75 30 ns 1 232 43 56 ns 52 72 205 0 17 460 68 73 0 2 278 424 2 702 12,8 Mi-2014 211,3m titres 20,4x 10,0x 50,9x 7,1x 4,9x 4,2x 9,1x 17,4x % de l'actif brut 44% 5% 3% 1% 54% 2% 2% 2% 3% 9% 0% 1% 20% 3% 3% 0% 100% 19% 119% Source : estimations CM-CIC Securities Tableau 7 : SOP de TF1 : impact relutif estimé d’une intégration de la production Actif Antenne TF1 TMC NT1 HD1 4 TV gratuites Groupe Teleshopping Thématiques France TF1 Entreprises et filiales Contenus E-TF1 LCI Groupe TF1 Vidéo Eurosport International Eurosport France Groupe AB Metro News Actif brut réévalué Cash net Actif net réévalué ANR / titre % d'intérêt 100% 80% 100% 100% 100% 80% 100% 100% 100% 100% 100% 49% 80% 34% 100% Méthode de valorisation DCF (taux 10,0%) 10x l'EBITA Valeur "forfaitaire" Valeur "forfaitaire" TF1, TMC, NT1, HD1 0,5x CA Deal Discovery 0,8x le CA 1x le CA 2015 + maîtrise des droits + 200 M€ d'acq 2x le CA Valorisation prudente 0,4x le CA Deal Discovery Deal Discovery Valeur nette comptable Valeur prudente Mi-2014 ; hyp acq 200 M€ studios 211,3m titres Valorisation EV/EBITA 14e 1 315 121 75 30 ns 1 541 43 56 ns 52 481 205 0 17 460 68 73 0 2 996 224 3 220 15,2 26,6x 10,0x 63,6x 7,1x 4,9x 9,1x 17,4x % de l'actif brut 44% 5% 3% 1% 54% 2% 2% 2% 3% 9% 0% 1% 20% 3% 3% 0% 100% 19% 119% Source : estimations CM-CIC Securities 7 Media Notre hiérarchie dans le broadcasting France L’expérience du UK montre que Netflix seul ne crée pas de récession pub TV ni de déclin de la pay-TV (sur le segment premium ; nous pensons en revanche qu’il viendra accentuer le déclin du bouquet CanalSat, ¼ de l’EBIT du groupe Canal+ selon nous). Le scénario le plus probable selon nous est que le système français devrait évoluer progressivement, en maintenant la barrière de la chronologie des médias et sans autoriser une intégration totale de la production par les chaînes TV. Une telle décision aurait un impact significatif sur la valeur des groupes TV français, et probablement le plus fort sur TF1 (+19% dans notre modélisation). Nos recommandations : NextRadioTV : Achat, obj 28 € : seul acteur du PAF en croissance M6 : Achat, obj 18 € : capacité de résilience, valorisation attractive (rendement, FCF), possible redressement des audiences après le trou d’air du S1 grâce à un renouvellement de la grille en septembre (voir notre étude Investment Opportunities du 25 juin) TF1 : Conserver, obj 12,5 € : pressions prix, épuisement du potentiel de cost cutting ; aucun signal politique ne permet aujourd’hui le pari d’une « révolution culturelle » autorisant une totale intégration de la production NRJ : Conserver, obj 9,0 € : conjoncture difficile sur la radio, doutes sur le potentiel de rentabilité du pôle TV Vivendi : Conserver, obj 21,0 € : environnement concurrentiel durablement difficile pour Canal+ (BeInSport, Netflix). 8 Media Equipe sectorielle Media France Emmanuel Chevalier CM-CIC Securities Eric Ravary CM-CIC Securities France France +33 1 45 96 77 42 [email protected] +33 1 45 96 79 53 [email protected] Couverture Société Bolloré Analyste Deuxième principal Analyste Membre ESN Eric Ravary CM-CIC Securities Gameloft Eric Ravary CM-CIC Securities GL events Emmanuel Chevalier CM-CIC Securities Havas Emmanuel Chevalier CM-CIC Securities Ipsos Emmanuel Chevalier CM-CIC Securities JCDecaux Eric Ravary Lagardère Eric Ravary Emmanuel Chevalier CM-CIC Securities M6-Métropole Télévision Eric Ravary Emmanuel Chevalier CM-CIC Securities Nextradiotv Emmanuel Chevalier Eric Ravary CM-CIC Securities NRJ Group Emmanuel Chevalier Eric Ravary CM-CIC Securities Publicis Emmanuel Chevalier CM-CIC Securities Solocal Group Emmanuel Chevalier CM-CIC Securities Spir Communication Emmanuel Chevalier CM-CIC Securities Teleperformance Emmanuel Chevalier CM-CIC Securities CM-CIC Securities TF1 Eric Ravary Ubisoft Eric Ravary Emmanuel Chevalier CM-CIC Securities CM-CIC Securities Vivendi Eric Ravary CM-CIC Securities 9 Media Page blanche 10 Media Système de recommandations ESN utilise un système de recommandation absolu. Ainsi, la recommandation de chaque valeur est adoptée en fonction du rendement total, c’est-à-dire du potentiel de hausse (distribution de dividendes et rachats d’actions compris) à horizon 12 mois. ESN utilise 5 recommandations : Achat, Accumuler, Conserver, Alléger, Vendre. Dans des cas spécifiques et pour une courte période, l’analyste peut choisir de suspendre son opinion, auquel cas il utilise les mentions Suspendu ou Non suivi, termes qui sont définis ci-dessous. Définition des différentes recommandations Achat : la valeur devrait générer un gain total de plus de 20% à horizon 12 mois ; Accumuler : la valeur devrait générer un gain total compris entre 10% et 20% à horizon 12 mois ; Conserver : la valeur devrait générer un gain total compris entre 0% et 10% à horizon 12 mois ; Alléger : la valeur devrait accuser une baisse totale comprise entre -10% et 0% à horizon 12 mois ; Vendre : la valeur devrait accuser une baisse totale de plus de -10% à horizon 12 mois ; Suspendu : la recommandation est suspendue en raison d’une opération capitalistique (OPA, OPE ou autre) ou d’un changement d’analyste ; Non suivi : cette mention est utilisée pour les sociétés au moment de leur introduction en Bourse ou avant l’initiation de couverture. Répartition des recommandations des valeurs suivies par CM-CIC Securities et par ESN Valeurs suivies par CM-CIC Securities Valeurs avec relations corporate* Valeurs suivies par ESN Achat 53,9% 89 73,7% 14 39,7% 279 Accumuler 12,7% 21 0,0% 0 24,2% 170 Conserver 25,5% 42 26,3% 5 26,1% 183 Alléger 2,4% 4 0,0% 0 2,8% 20 3,0% 100,0% 5 165 0,0% 100,0% 0 19 1,9% 100,0% 13 702 Vendre Nombre Total de valeurs Source : CM-CIC Securities, ESN * Le tableau ci-dessus représente la répartition des recommandations sur l’ensemble des valeurs suivies par CM-CIC Securities et ESN. Les chiffres des colonnes centrales sont établis sur les valeurs pour lesquelles CM-CIC Securities a fourni d’autres services d’investissements au cours des 12 derniers mois au sens de l’article 315-9 du Règlement Général de l’AMF. A droite, nous indiquons la répartition de recommandations des valeurs suivies par le réseau ESN. 11 Disclaimer: CM-CIC Securities, Groupe Crédit Mutuel-CIC, entreprise d’investissement agréée par le CECEI. CM-CIC Securities est membre du réseau ESN (European Securities Network) et sous la tutelle de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers française). CMCIC Securities a mis en place une organisation et des procédures (ou Muraille de Chine) destinées à garantir l’indépendance des analystes financiers et la primauté des intérêts des clients. Il est notamment interdit aux analystes financiers de négocier des instruments financiers pour leur propre compte en relation avec les émetteurs et les secteurs qu’ils suivent. Le présent document a été préparé et publié par les membres d’European Securities Network LLP (« ESN »). 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