htr hotel revue - domaine Rodeline

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htr hotel revue - domaine Rodeline
dolce vita
htr hotel revue
No 14 / 5 avril 2012
23
Pêle-mêle
Le Prix Raisin
­récompense un
jeune viticulteur
confesse l’encaveur. Il n’est pas le
seul: c’est souvent avec l’exigence
de la MDVS de mettre 60 bouteilles de côté chaque année que
les producteurs prennent conscience de l’intérêt de vérifier
périodiquement l’évolution de
­
leurs crus.
Dégustation publique organisée par la Mémoire des vins suisses, au Parc-Mercure de Martigny.
Photos ldd Hans-Peter Siffert
Divins flacons de
mémoire du Valais
Où va-t-elle, la
Mémoire des vins
suisses (MDVS), qui
fêtait ses dix ans en
Valais, la semaine
passée? Son sort est
dans les mains des
50 producteurs
membres de ce
­projet original.
Pierre Thomas
U
ne dégustation publique de prestige vient
de se dérouler à l’Hôtel du Parc-Mercure
de Martigny, avec quelque 150
vins à l'enseigne de la Mémoire
des vins suisses (MDVS). Mais
aussi, des repas de gala, l’un à
la Fondation Pierre Gianadda,
l’autre au Château Mercier à
­
­Sierre; Une assemblée générale, à
huis-clos, à Sion; et une «course
d’école» dans la région hôte, avec,
cette année, la visite aux 5 nou­
veaux membres locaux de la
MDVS, qui portent à 13 le nombre des Valaisans dans ce «trésor
des vins suisses». Ils sont désormais 50 membres et ne devraient
guère être plus, selon une décision prise à Bad Ragaz, l’an passé.
A l’image de Joël Briguet, de la
Cave de la Romaine, à Flanthey,
ces nouveaux membres sont fiers
d’avoir été élus. La MDVS ne
choisit pas seulement un vigne-
Claudine Roduit-Desfayes sert sa marsanne de Fully.
ron par cooptation, mais aussi un
de ses vins, par dégustation. En
l’occurrence, une humagne rouge, Cuvée des Empereurs, un vin
fruité et élégant, qui a remporté
ces deux dernières années le titre
de meilleure humagne rouge, décerné par les Etoiles du Valais.
«Pour moi, ce sera aussi l’occasion de goûter des vieux vins. Je
crois qu’il ne me reste que trois
bouteilles de mon cornalin 2009»,
Un «duel gustatif» entre syrah
Quintessence et Vieille Vigne
Si cette humagne rouge est la
première de la collection, la syrah
Quintessence de Benoît Dorsaz,
de Fully, est la seconde, qui permet un intéressant «duel gustatif»
avec la Vieille Vigne d’Axel et
Jean-François Maye, de SaintPierre-de-Clages, déjà présents.
De même, on peut mesurer les
différences entre la «nouvelle»
petite arvine Les Grandes Rayes,
de Maurice Zufferey, de Sierre, et
la Maître de Chais, vinifiée par
Madeleine Gay, pour Provins-Valais, et entre les deux marsannes
(nommées ermitages en Valais),
l’une, Les Serpentines, vieilles
vignes, de Gérald et Patricia
­Besse, de Martigny, et la nouvelle
venue de la cave de La Rodeline,
d’Yvon et Claudine Roduit-Desfayes, à Fully, du lieu-dit Les Claives, toutes deux vinifiées en fûts
de chêne. Cinquième Valaisan, la
Cave du Rhodan (famille Mounir), de Salgesch, avec un Pinot
Noir Grand Cru de Salquenen.
C’est le onzième représentant du
cépage le plus cultivé en Suisse.
Une association pour la
reconnaisance des vins suisses
Avec 26 vins rouges, 23 blancs
secs et 2 liquoreux (valaisans), la
MDVS se veut représentative de
la diversité des cépages, des sols
et des cultures dans le vignoble
suisse. L’association, fondée il y a
dix ans par le producteur de merlot du Tessin Christian Zündel et
le journaliste zurichois Stefan
Keller, qui a quitté le projet, vise
la reconnaissance des vins suisses. Compte tenu de ce but idéal,
elle souhaite bénéficier du soutien financier de la Confédération. Selon les régions linguistiques, l’association va désigner
des groupes de travail pour étudier une stratégie. Elle va accepter de plein droit des membres
non-vignerons. Et, l’an prochain
elle devra trouver un successeur à
son président-fondateur.
www.mdvs.ch
Au goût nordique tout simplement
Ils sont là, partout où ils
peuvent: peu importe
dans quel concours, les
cui­siniers scandinaves
ont le vent en poupe. A la
recherche du mystère
d’une cuisine naturelle.
Franziska Egli
L
es cuisiniers scandinaves
ne cessent de faire parler
d'eux. Dernier exemple en
date: le Bocuse d’Or Europe la
­semaine dernière. Premier: Ørjan
Johannessen, Norvège; deuxième: Adam Dahlberg, Suède; troisième: Jeppe Foldager: Danemark. Et le représentant suis­se,
Teo Chiaravalloti, sous-chef à la
Ditte Isager/Phaidon/Edel/ldd
Simplicité nordique: extrait du
livre «Noma» de René Redzepi.
Villa Principe Leopoldo à Lugano, qui s’est superbement classé à
la septième place, assurant ainsi
sa participation au Bocuse d’Or
2013 à Lyon.
C’est un secret de polichinelle lement dans les compétitions»,
que les pays scandinaves soutien- constate Armin Fuchs, coach de
nent leurs chefs. Que des firmes, Théo Chiaravalloti.
La «New Nordic Cuisine» dodes organisations touristiques et
même l’Etat investissent et profi- mine depuis un certain temps
déjà avec une cuitent finalement de
«Chez les Scandi- sine régionale tyleur victoire.
pique qui a culminaves, une sole
né en 2010 avec la
Travail dans un
reste une sole.
nomination
du
calme exemplaire
Ainsi, comme le C'est en cela qu'ils Noma de Copenhague en tant que
relève Teo Chiarasont très forts.»
meilleur restauvallotti: «Pendant
Armin Fuchs
rant du monde.
les six derniers
Chef et coach de Teo Chiaravalloti
mois Ørjan JohanRené Redzepi, le
nessen s’est consacré entièrement au Bocuse nouveau Robinson de la cuisine
Avec sa «cuisine du terroir»
d’Or. Il était parfaitement préparé, travaillait calmement, en toute unique, René Redzepi, âgé de 33
confiance, contrairement à nous ans, ne propose dans son établistous.» Innovante, cette cuisine sement que ce qui est cultivé et
«est depuis longtemps une réalité produit dans le pays. Il va en
et ne se manifeste donc pas seu- ­personne le matin dans les bois
«se servir de qu’ils ont à offrir plutôt que de lorgner vers la Chine et
la Thaïlande et de flirter avec
leurs produits», témoigne Jonas
Bolling. Ce Suédois est chef de
cuisine au Ski Lodge Engelberg,
où ont lieu ces jours-ci des «semaines suédoises» avec Tommy
Myllymäki en chef invité, un de
ces «jeunes loups» du Grand
Nord et deuxième de l’édition
2011 du Bocuse d’Or.
«La cuisine nordique est très
simple», dit Bolling. Mais ce qui
paraît simple, ne l’est en fait pas
tant que cela, comme l’a observé
Armin Fuchs lors du Bocuse d’Or.
«Chez les Scandinaves, une sole
reste une sole, c’est en cela qu’il
sont très forts.»
Adaptation Françoise Zimmerli
sur la base d’un texte en page 13
Le Prix Raisin récompense un jeune viticulteur dans le Bordelais.
Frédéric Bor­derie du château de
la Gravière est le lauréat de cette
année. Agé de 33 ans, il a repris
­depuis quelques mois le domaine
familial. Cette initiative originale à
vocation sociale, culturelle est
inscrite dans une ­
­
démarche de
­développement durable. Elle permet au lauréat de se faire accompagner dans les secteurs du consulting, de la tonnellerie, de la
restauration et de la vente pour
améliorer la qualité et l'image de
son vin.
Gastronomia
augmente sa
surface d'expo
ldd
A huit mois de l'ouverture de son
salon, Gastronomia, à Beaulieu
Lausanne annonce une augmentation de la surface d'exposition de
20% par rapport à l'édition 2010.
«Grâce aux commandes reçues,
le salon s'annonce très attractif et
se présente comme une référence
pour le marché suisse romand»,
annoncent les organisateurs dans
un communiqué. Du 4 au 7 novembre le salon attend 10 000 visiteurs professionnels, principalement issus du secteur de
l'hôtellerie et de la gastronomie.
www.gastronomia.ch
Pâkomuzé,
le délice des
enfants
Lausanne organise la septième
édition de «PâKOMUZé» dans 20
institutions de la capitale vaudoise
du 6 au 22 avril. Au programme
de nombreux ateliers créatifs, des
conférences et des jeux destinés
aux enfants et à leurs familles:
­«Jetez votre hameçon dans la mare
d'activité», suggère le slogan de la
manifestation. L'atelier musée
­encre et plomb est l'invité spécial
cette année. A Chavannes-prèsRenens l'atelier dit posséder un
trésor: «Ce sont les lettres venues
d'hier, avant l'ordinateur. Ensem­
ble, nous les assemblerons pour
former votre prénom.»
aca
www.lausanne.ch/pakomuze
Genève
tout en
douceurs
ldd
Que ce soit à pied, à vélo ou en voiture, certains détours dans Genève
et ses environs valent leur pesant
de plaisir. Valérie Blanc nous livre
ses adresses coup de cœur dans le
guide «Genève sucrée»: 60 adresses de tea-rooms, pâtisseries, chocolateries et restaurants, pour une
balade gourmande et savoureuse
sur les bords du Léman.
lb
Valérie Blanc, Genève sucrée, 180° éditions,
132 pages, 29 frs.
www.hotelleriesuisse.ch/buchshop