Dossier de presse

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Dossier de presse
CHAQUE JOUR QUE
DIEU FAIT
u n f i l m d e P a o l o Vi r z ì
BELLISSIMA FILMS
présente
CHAQUE JOUR QUE
DIEU FAIT
u n f i l m d e P a o l o Vi r z ì
avec
Luca Marinelli
Federica Victoria Caiozzo
Durée : 1h35
Sortie nationale le 4 septembre 2013
Dossier de presse et photos disponibles sur www.bellissima-films.com
DISTRIBUTION
BELLISSIMA FILMS
8, rue Lincoln - 75008 Paris
Tél. : +33 1 58 36 19 00
Fax : +33 1 42 25 09 07
Email : [email protected]
www.bellissima-films.com
RELATIONS PRESSE
MOONFLEET
Matthieu Rey et Mounia Wissinger
10, rue d’Aumale
75009 Paris
Tél. : 01 53 20 01 20
Email : [email protected]
SYNOPSIS
C’est l’histoire de Guido et Antonia, deux amoureux que tout oppose et tout rapproche :
lui, patient, posé et cultivé, travaille de nuit comme portier dans un hôtel et étudie
les langues anciennes.
Elle, angoissée, instable, susceptible et fière de son manque d’érudition, travaille
de jour dans une entreprise de location de voitures et veut devenir chanteuse.
Ils se croisent (et s’aiment) au petit matin, lorsque Guido rentre du travail et réveille
Antonia, qui, elle, doit s’y rendre.
Un jour, ils décident d’avoir un enfant…
ENTRETIEN DE PAOLO VIRZÌ
Comment est née l’idée de ce film ?
J’aime fouiner dans la vie des autres car ils représentent un source inépuisable d’histoires
pour le cinéma. Ici, le point de départ a été le livre écrit par mon ami Simone Lenzi
« La generazione », inspiré, il me semble, de son histoire personnelle. Dans ce monologue
intérieur et émouvant d’un homme qui désire devenir père, j’ai perçu tout de suite
la vie : une poésie, un humour et une souffrance discrète dénuée de toute complaisance.
J’ai donc appelé Simone pour l’encourager à publier ce texte mais j’ai surtout commencé
à écrire avec Francesco Bruni un scénario qui, plutôt que de s’inspirer de l’histoire racontée
dans le livre, s’inspire du sentiment qui en émane. Nous avons en effet changé le lieu dans
lequel se déroulait le récit ainsi que la biographie des personnages si bien que très vite,
cela est devenu quelque chose de différent. J’ai imaginé deux personnages qui,
parallèlement à leurs tentatives infructueuses d’avoir un enfant en recourant aux techniques
de la procréation médicalement assistée, sont liés par une véritable histoire d’amour.
Nous en sommes donc venus à concevoir une comédie romantique moderne.
Ces deux êtres pris séparément pourraient sembler inadaptés et fragiles, mais ensemble
représentent une vraie force, qui finit par vaciller devant leur difficulté d’avoir un enfant.
Qui sont Guido et Antonia ? Pouvez-vous nous parler de ces deux personnages ?
Guido a grandi dans une famille d’intellectuels toscans. Nous apprenons par son frère,
Duccio, qu’il est un fin connaisseur de la culture latine, en particulier du latin tardif,
et un expert des saints et martyrs proto-chrétiens. Il travaille comme portier de nuit
dans un hôtel situé près du Vatican, ses longues heures de veilles calmes et silencieuses
lui permettent de se plonger dans ses lectures classiques.
Antonia est une jeune femme au passé agité. Très jeune, elle s’est rebellée contre sa famille
et s’est enfuie du village sicilien dans lequel elle a grandi. Chaque matin, elle se rend
en scooter au terminal ferroviaire futuriste de Roma-Tiburtina, où elle travaille dans
une société de location de voitures. Et le soir, elle chante ses propres chansons dans
des bars devant des clients totalement indifférents. Guido est son unique fan, il est tombé
amoureux d’elle six ans auparavant en l’entendant chanter et depuis lors, il est sorti
de sa solitude et est dévenu une espèce d’ange gardien d’Antonia, passionné et patient.
Cette fois encore, le ton du film est celui de la comédie…
Oui, je crois qu’il s’agit d’une comédie. J’ai tenu à développer cette histoire en maintenant
un équilibre entre la tendresse et l’humour. Mais pendant le tournage, j’ai surtout cherché
à donner au film la simplicité et la grâce d’une fable. Une fable qui se déroule au milieu
des peurs et des angoisses de notre société contemporaine. Mais également une histoire
inspirée d’un fait réel qui puisse également être racontée sur le ton du conte : il était
une fois un jeune couple qui habitait dans un petit appartement au rez-de-chaussée
d’un immeuble, dans un quartier de banlieue qui s’appelait Acilia…
Comment avez-vous cherché et choisi les deux interprètes principaux, Luca Marinelli
et Federica Victoria Caiozzo ?
Nous voulions des visages neufs et vierges, nous voulions mettre en scène une sensation
d’authenticité afin de donner le sentiment que nous filmions une histoire qui arrivait
réellement aux deux personnages. La première pièce du puzzle que nous avons trouvée,
c’est Antonia. Nous cherchions une chanteuse qui ne soit pas encore connue, une fille
du Sud de l’Italie qui n’aurait pas de racines à Rome. En surfant sur le Web, nous sommes
tombés sur la page MySpace d’une mystérieuse chanteuse siculo-polonaise, qui avait pris
comme pseudonyme un nom d’appareil électroménager, Thony, et qui nous a tout de
suite émus par ses chansons et l’intensité avec laquelle elle les chantait. Nous avons mené
une enquête pour tenter de comprendre qui elle était et surtout où elle habitait.
Nous avons découvert qu’elle vivait à Ottavia, dans la banlieue de Rome, dans une
maison au style bohémien, avec son petit ami romain, musicien lui aussi. Et nous avons
enfin rencontré Federica, qui semblait n’en avoir strictement rien à faire d’être contactée
pour tourner dans un film. Et c’est sans doute aussi pour cela qu’elle nous a plu
tout de suite. Dès les premiers essais, elle s’est révélée expressive, vive et surtout dotée
d’une espèce de nonchalance pleine d’impudence : elle nous regardait comme si on était
des gens fêlés lui faisant perdre son temps, et elle a continué de nous regarder ainsi pendant
tout le tournage. Pour Guido, nous avons fait de nombreux essais avec des gens qui n’étaient
pas des acteurs et nous sommes tombés sur Luca Marinelli, qui avait fait ses premiers pas
au théâtre sous la direction de Carlo Cecchi et avait participé à deux belles expériences
cinématographiques. Lors de notre première rencontre, son air réservé de martyr
proto-chrétien, sa douceur mâtinée d’humour et de mystère nous ont tout de suite séduits.
ENTRETIEN DE LUCA MARINELLI
Comment avez-vous été choisi pour ce film ?
Paolo Virzì m’avait vu dans LA SOLITUDE DES NOMBRES PREMIERS de Saverio
Costanzo et dans L’ULTIMO TERRESTRE de Gipi (Gianni Pacinotti). Il savait aussi
que j’avais joué au théâtre et a demandé à me rencontrer. Ensuite, il m’a donné quelques
scènes à apprendre pour faire des essais avec Federica Victoria Caiozzo. Et par chance,
tout s’est très bien passé.
Comment avez-vous travaillé sur votre personnage et que lui arrive-t-il dans le film ?
Le personnage de Guido que j’interprète dans le film vit un concentré de situations
déconcertantes. C’est un personnage qui, au premier abord, ne semble pas vivre
à notre époque. Des cheveux longs, des lunettes rondes, des vêtements qu’aucune
des personnes qui l’entourent ne porte, comme un vieux pardessus de grand-père.
Il est d’une gentillesse d’un autre temps. C’est un passionné de littérature ancienne,
il s’exprime d’une manière inhabituelle. Il émane de lui une sorte de paix et de sérénité
qui, en fin de compte, vont se révéler gagnantes. Sa patience et son calme m’ont
surpris, ce sont des qualités très rares. J’ai trouvé aussi qu’il avait parfois des attitudes et
des comportements qui étaient inhabituels et surannés.
Comment avez-vous travaillé sur la relation qui lie les deux protagonistes ?
Paolo Virzì et moi avons cherché à définir quel était le protagoniste qui parvenait
à sauver l’autre, mais en réalité, il n’y en a pas, ils se sauvent l’un l’autre à tour de rôle
grâce à l’amour. Chacun d’eux change la vie de l’autre. Ce sont deux personnes qui,
plus ou moins consciemment, se soutiennent en se donnant réciproquement de l’énergie.
Antonia traverse une crise profonde, elle sent qu’elle ne mérite pas autant de malchance
ni une attention aussi constante de la part de Guido, mais d’un autre côté, cet amour
inconditionnel qu’elle partage avec un homme solitaire qui vient passer ses soirées
dans un pub juste pour l’entendre chanter lui semble une chose merveilleuse.
Cet homme parvient finalement à remplir sa vie.
ENTRETIEN DE FEDERICA VICTORIA CAIOZZO
Comment et quand avez-vous été engagée pour ce film ?
Je suis arrivée à Rome en 2003, à 21 ans. Je me suis produite en tant que chanteuse de
rock et de blues dans plusieurs pubs avant de produire moi-même mon propre disque,
il y a deux ans. Je n’avais jamais imaginé devenir actrice de cinéma. Je composais
mes chansons et je poursuivais ma carrière en tant que soliste quand, alors que j’étais
en train de chercher une maison de disques, Paolo Virzì m’a téléphoné pour me demander
si cela m’amuserait de jouer dans son nouveau film.
Je ne sais pas si Paolo m’a trouvée en tapant sur Google les mots « chanteuse sicilienne »,
ou bien si c’est le chanteur et écrivain Simone Lenzi qui lui a parlé de moi (il m’avait
vu sur un portail musical indiqué sur ma page MySpace). Paolo avait clairement en tête
le personnage d’Antonia et il a voulu me tester en me faisant jouer plusieurs scènes avec
les différents acteurs pressentis pour le rôle masculin.
Comment avez-vous affronté ce nouveau travail ?
Avant le tournage, j’ai lu et analysé longuement le scénario avec Paolo Virzì et
Luca Marinelli. Paolo nous a donné des indications de jeu sur les scènes que nous allions
tourner, mais ensuite, il nous a laissés très libres sur le tournage. N’étant pas une actrice
professionnelle, je me suis limitée à suivre mon instinct dans de nombreuses scènes
et cela a fonctionné. D’autres fois, en revanche, il a été nécessaire que Paolo me dirige
selon l’idée qu’il avait du personnage.
Que pensez-vous du personnage d’Antonia que vous avez interprété ?
Le désir de maternité étant quelque chose qui ne m’appartenait pas, je me suis retrouvée
en difficulté au début du tournage parce que cette idée fixe qu’avait d’Antonia d’avoir
un enfant à tout prix me semblait très loin de moi. En revanche, je me suis sentie proche
de son agressivité apparente et de son comportement décalé. A un moment donné,
je me suis aperçue que j’approuvais ses réactions et celles de Guido. Leur relation
n’est pas une relation banale, de même que n’est pas banale une union si totale
et si complète entre deux personnes aussi différentes l’une de l’autre. Quand on parvient
à faire totalement confiance à quelqu’un, même si on est totalement différent de lui,
des choses magiques se passent.
PAOLO VIRZÌ
Filmographie sélective
2013
2011
2008
2006
2004
2002
1999
1997
1995
1994
CHAQUE JOUR QUE DIEU FAIT
LA PRIMA COSA BELLA
TOUTE LA VIE DEVANT SOI
NAPOLEON (ET MOI)
CATERINA VA EN VILLE
MY NAME IS TANINO
BACI E ABBRACCI
OVOSODO
FERIE D’AGOSTO
LA BELLA VITA
LUCA MARINELLI (GUIDO)
Ancien élève de l’Académie nationale d’art dramatique, Luca Marinelli fait
ses débuts au cinéma dans le rôle de Mattia dans le film de Saverio Costanzo,
LA SOLITUDE DES NOMBRES PREMIERS. Il joue ensuite le rôle d’un
transsexuel mélancolique dans le film de Gipi, L’ULTIMO TERRESTRE.
On l’a vu au théâtre dans le rôle de Bottom, dans « Le songe d’une nuit d’été »,
mis en scène par Carlo Cecchi.
Il était dernièrement à l’affiche de LA GRANDE BELLEZZA de Paolo Sorrentino.
FEDERICA VICTORIA CAIOZZO (ANTONIA)
Federica Victoria Caiozzo, de son nom de scène Thony, est née en 1982
d’un père sicilien et d’une mère polonaise. Elle apprend à jouer de la guitare
à 17 ans, et quelques années plus tard, elle quitte Palerme pour aller à Rome,
où elle vit aujourd’hui.
Après un passage en Angleterre, à Brighton, où elle travaille en tant que serveuse,
aide-cuisinière et ouvreuse au théâtre, elle commence à écrire ses premières
chansons en anglais et revient en Italie où plusieurs de ses chansons sont mises
en ligne sur MySpace, ce qui lui permet d’être contactée par un agent qui l’engage
avec ses musiciens pour jouer en première partie des concerts de Sinead O’Connor,
Joan as a Police Woman, Carmen Consoli entre autres. En 2009, elle enregistre
son premier album « With The Green In My Mouth », offert gratuitement
en avant-première sur le site Internet Rockit.it. Alors qu’elle cherchait une maison
de disques pour dupliquer et diffuser son premier album, elle est contactée
par Motorino Amaranto, la société de production de Paolo Virzì qui préparait
le tournage du film CHAQUE JOUR QUE DIEU FAIT.
Après plusieurs essais, le rôle d’Antonia lui est confié, ainsi que l’écriture
et la composition des chansons et de la musique du film.
FICHE ARTISTIQUE
Guido
LUCA MARINELLI
Antonia
FEDERICA VICTORIA CAIOZZO
(THONY)
Patrizia
MICOL AZZURRO
Marcello
CLAUDIO PALLITTO
La gynécologue
STEFANIA FELICIOLI
Le professeur Savarese
Jimmy
Rosetta, la mère d’Antonia
Madame Donatella, la mère de Guido
Monsieur Lorenzo Caselli,
le père de Guido
FRANCO GARGIA
GIOVANNI LA PAROLA
MIMMA PIRRÈ
BENEDETTA BARZINI
FABIO GISMONDI
Katherine
KATIE MCGOVERN
Duccio, le frère de Guido
ROBIN MUGNAINI
Domenico, le père d’Antonia
FRANK CRUDELE
FICHE TECHNIQUE
Réalisation
Scénario
PAOLO VIRZÌ
FRANCESCO BRUNI
SIMONE LENZI
PAOLO VIRZÌ
Librement inspiré du roman “La Generazione” de Simone Lenzi
(Dalia Editore)
Musique et chansons
Montage
Directeur de la photographie
Décors
Costumes
Ingénieur du son
Producteur exécutif
THONY
CECILIA ZANUSO
VLADAN RADOVIC
ALESSANDRA MURA
CRISTINA LA PAROLA
ALESSANDRO BIANCHI
ELISABETTA OLMI
Directeur de production
FRANCESCO RUGGERI
1ère assistante réalisateur
ELISABETTA BONI
Une production
En association avec
MOTORINO AMARANTO
RAI CINEMA
BANCA MONTE DEI PASCHI
DI SIENA